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24 Heures au Bénin

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Aléas du sodabi au Dahomey-Bénin

Sat, 10/06/2018 - 11:18

(Par Roger Gbégnonvi)

​Avalé d'un coup sec dans le plus petit verre. Il illumine le gosier et descend réjouir les entrailles. Tu renfrognes la mine pour dissuader tes enfants de croire qu'il y a du bonheur à cet exercice répétitif. Capricieux et curieux, ils pourraient s'y essayer dans ton dos. L'on doit à Pierre Metinhoue le récit du premier envol du sodabi. Les deux frères Sodabi, dahoméens quoique ‘‘tirailleurs sénégalais'', n'ont pas été broyés par la première sauvagerie mondiale. Sortis des trous de fange et de sang, ils n'ont pas rapporté au Dahomey le feu sacré des dieux, mais l'alambic du massacre de nos palmiers à huile. Et depuis les années de grâce 1918-1919, nous nous appliquons à exterminer nos palmeraies pour l'amour du tord-boyau. Le colonisateur destinait l'huile de palme à quelque chose de moins caustique, tel le ‘‘savon de Marseille''. Or nous avions opté pour les paradis éthyliques. Il décida donc de punir les distillateurs. Interpellé alors qu'il transportait des bidons de sodabi, Gansso leva les bras au ciel : ‘‘Mon frère garde-cercle, grand chef, mes ennemis veulent me voir en prison. Ils m'ont envouté pour que je fasse le commerce interdit par le Blanc !'' Ruses de Sioux, achat du silence des gardes forestiers, etc., ont envoyé nos palmeraies sombrer dans les alambics.
​Et le liquide à la blancheur douteuse coule à flot. Abondant, bon marché, pourvoyeur d'un monde nouveau quand son manteau se déploie à l'intérieur de vous, le sodabi a conquis jusqu'à nos hôtes d'outre-mer. Invités à votre table, ils boudent whisky, vodka, Saint-James, et demandent discrètement si vous n'avez pas ‘‘l'autre''. Surpris par cette préférence ‘‘indigène'', vous sortez de son coin secret votre fiole et la déposez en bout de table. Et vos hôtes se laissent offrir son contenu à l'apéritif, en redemandent au digestif, et vous prient, une semaine avant de quitter le Bénin, de leur en trouver une bonne bouteille à emporter. C'est ainsi que le sodabi s'est mis à prendre l'avion. Et c'est son deuxième envol. Fasciné par les ci-devant whisky et Saint-James, vous avez entrepris, par moult ingrédients que vous y laissez macérer, de donner couleurs, saveurs et vertus nouvelles au sodabi. Résultats heureux. Jusque-là, vos hôtes vous observaient. Ils viennent de franchir le pas de la récupération, le pas de l'industrialisation du sodabi pour leur compte personnel.
​Troisième envol du sodabi. Voici la bouteille. Charmante. Belle. Vêtue en courtisane qui ne demande qu'à être soulevée. Transparence dorée. Verbe apprêté. En français et un peu en anglais. ‘‘45% Alc. * 75 cl. A consommer avec modération.'' Etc. Notre sodabi artisanal nous coûte 1.000 f au plus pour 100 cl. Le sodabi transfiguré coûte un peu moins de 15.000 f pour 75 cl. Pour l'instant, il est produit à Cotonou. Mais demain, à n'en pas douter, il débarquera à Cotonou en provenance des alambics de France et de Navarre.
​Les aléas du sodabi au Dahomey-Bénin, c'est le reflet exact de notre histoire au sens où nous lâchons tout. Nous avons lâché hommes et femmes pour qu'ils aillent cultiver coton et canne à sucre en Alabama et dans les Antilles. Nous lâchons le cacao et ne consommons pas le chocolat, trop cher pour notre pouvoir d'achat. Nous lâchons le coton afin qu'il aille créer des emplois pour les garçons et les filles de France et de Navarre. Nous venons de lâcher le sodabi qui, revisité, est hors de notre portée. Mais pas de panique, puisque nous palabrons, faisons du tam-tam, chantons et dansons. ‘‘Ils nous disent les hommes du coton du café de l'huile / Ils nous disent les hommes de la mort. / Nous sommes les hommes de la danse, dont les pieds reprennent vigueur en frappant le sol dur.'' Ô Senghor ! Ô Président-Poète ! ‘‘Que m'accompagnent koras et balafong - woï pour trois kôras et un balafong.'' Et la bamboula règne. Et les palmiers dahoméens sombrent dans les alambics. Et les Nègres senghoriens sombrent dans la danse. Serions-nous vraiment ‘‘les hommes de la mort'' ?

Categories: Afrique

Le mouvement "Amèhouga" adhère à l'UND pour accompagner le chef de l'État

Fri, 10/05/2018 - 23:26

Achille Kangni et ses partisans font officiellement leur adhésion à la coalition UND, l'une des grandes formations politiques autour du chef de l'État. C'était ce vendredi 5 octobre 2018, au siège de l'UND, à Cotonou.
Constituée des communes de Grand-Popo, Comé et Athiémé, la 17ème circonscription électorale chante officiellement l'hymne de la Rupture avec l'adhésion du mouvement "Amehouga" à l'Union Nationale Démocrate (UND).
Ainsi, le mouvement politique "Amehouga" fait bloc avec la coalition UND déjà membre actif de la mouvance présidentielle. Cette adhésion a été officielle avec la cérémonie de signature du protocole d'adhésion dans l'après-midi de ce vendredi sous le regard du Professeur Auguste Vidégla.
Le mouvement "Amehouga" est une formation politique de la 17 ème circonscription électorale qui porte le flambeau de la jeunesse. Ayant déjà fait ses preuves aux cours des dernières élections, cette formation dirigée par Achille Kangni s'impose dès lors, comme précurseur de la majorité présidentielle dans ladite circonscription.
C'est donc un soutien indispensable pour le Président Patrice Talon dans la 17ème. Avec la coalition UND, le mouvement "Amehouga" entend rafler large à Comé, à Athiémé, comme à Grand-popo aux prochaines élections. Facilitateur de l'UND, Auguste Vidégla a énuméré, les principes et la vision du parti.
La coalition UND s'unira bientôt avec l'un des deux grands blocs en formation dans la mouvance présidentielle. Il s'agit d'une coalition dont la vision est de défendre les principes de la démocratie et le bien-être de la jeunesse. Des valeurs prônées par le mouvement Amèhouga qui incitent leur adhésion à ladite coalition pour constituer le porte-voix de la mouvance présidentielle dans les trois communes.
G.A.

Categories: Afrique

Le Bénin et le Maroc signent un mémorandum d'entente pour l'aménagement du territoire

Fri, 10/05/2018 - 21:52

Un mémorandum d'entente de partenariat en matière d'aménagement du territoire, d'urbanisme, d'habitat et de politique de ville, a été signé, ce vendredi 05 octobre 2018, entre le Bénin et le Maroc. La cérémonie qui s'est déroulée à Rabat au Maroc, a été présidée par le ministre du cadre de vie et du développement durable du Bénin, José Tonato et celui de l'aménagement du territoire national, de l'urbanisme, de l'habitat et de la politique de la ville du Maroc, Abdelahad Fassi Fihri. Elle a aussi connu la présence de l'Ambassadeur du Bénin près le Maroc, Serges Dagnon.
Ce partenariat entre le Bénin et le Maroc est le résultat des échanges menés par les deux pays depuis 2016.
A travers cette signature, le gouvernement béninois entend développer avec le Royaume du Maroc, des projets et réformes découlant des domaines de l'aménagement du territoire et de l'urbanisme. Ce qui permet d'œuvrer pour la concrétisation du Programme d'Actions du Gouvernement (PAG), notamment celles du pilier n°3, axe n°7 relatif au développement équilibré et durable du territoire national.
En vertu de ce mémorandum d'entente, les deux parties s'engagent à mener plusieurs actions. Ces dernières sont relatives entre autres à la mobilisation et la conduite de projets communs dans les domaines de coopération concernés ; l'élaboration des documents de planification stratégique et d'urbanisme. Elles commencent aussi l'échange d'informations et d'expertise en matière de simplification des procédures et de raccourci des circuits se rapportant aux autorisations d'urbanisme telles que la normalisation et services en lignes.
Dans le domaine de l‘aménagement et du développement territorial, les actions concernent, l'appui à la création des structures chargées de la planification et de la gestion urbaine et de la formation.
Cette collaboration entre le Bénin et le Maroc, montre une fois encore l'ambition du Chef de l'Etat, Patrice Talon à œuvrer pour que les populations béninoises disposent d'un cadre de vie sain et durable.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Plusieurs décrets pour améliorer les conditions des enseignants du premier degré

Fri, 10/05/2018 - 20:43

Le gouvernement du Nouveau départ a pris plusieurs arrêtés interministériels, le 23 septembre 2018, pour améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants du premier degré. Un arrêté interministériel a été pris pour fixer les taux et les modalités de jouissance de la prime d'équipement et de documentation, allouée aux personnels enseignants de l'enseignement du premier degré conformément à l'article 66 du décret n°2015-593 du 21 novembre portant statut particulier des corps des personnels enseignants de l'enseignement du premier degré. Cette prime est fixée à une somme de 7000 francs CFA par an.
Un autre arrêté interministériel a été pris pour fixer les taux et les modalités de jouissance de l'indemnité de craie au profit de des enseignants conformément à l'article 65 du décret n° du 21 novembre 2015. Selon les articles 2 et 3 de l'arrêté, cette indemnité est fixée à une somme de 5000 francs CFA, et seuls les enseignants en situation de classe peuvent en bénéficier.
Dans le souci d'améliorer les conditions de vie des enseignants du premier degré, le gouvernement a pris un arrêté ministériel fixant le taux et les modalités de jouissance de la prime unique de première installation allouée aux personnels enseignants de l'enseignement du second degré conformément à l'article 69 du même décret. Selon l'article 2 de cet arrêté, cette prime correspond à un mois de salaire.
En dehors de ces différents arrêtés interministériels, le gouvernement a pris un autre arrêté pour fixer les taux et les modalités de jouissance de la prime d'habillement des enseignants du premier degré conformément à l'article 64 du décret n° n°2015-593 du 21 novembre 2015. Suivant l'article 2 de cet arrêté interministériel, cette prime est fixée à 16 000 francs CFA pour les agents de la catégorie A, 11 000 francs CFA pour ceux de la catégorie B et 8 000 francs pour les agents de la catégorie C.
Enfin, l'arrêté interministériel fixant le taux et les modalités de jouissance de la prime de risques inhérents à l'emploi des personnels enseignants de l'enseignement du premier degré a ét pris conformément au même décret. Selon l'article 2 de cet arrêté, la prime de risque est fixée à 4 000 francs par an et par enseignant.
Avec la signature de ces différents arrêtés interministériels, le gouvernement vient ainsi de satisfaire une bonne partie des revendications des enseignants pour une rentrée apaisée.

F. A. A.

Categories: Afrique

Abdoulaye Bio Tchané lance le Salon africain de la garantie

Fri, 10/05/2018 - 19:40

Le ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané a lancé ce vendredi 05 octobre 2018 à l'hôtel Golden Tulip de Cotonou, le Salon africain de la garantie (Saga). « Enjeux d'une plate-forme d'échanges entre garants, banques et PME », c'est le thème autour duquel les participants ont échangé au cours des travaux.

L'organisation de ce salon permettra à l'Association professionnelle des institutions de garantie d'Afrique (Apiga), conformément à ses missions, de créer une tribune internationale pour mettre en œuvre un cadre de concertation et de dialogue en vue d'améliorer ses outils et mode d'intervention.

A en croire la présidente de l'Apiga, Mme Naka Gnassingbé de Souza, ce salon vise à normaliser sa profession, d'harmoniser ses règles prudentielles, de promouvoir une meilleure compréhension du métier de la garantie et d'accroître la visibilité ainsi que la notoriété de l'Apiga au plan international. Il permettra également aux banques et autres institutions de financement qui y participeront, de bénéficier d'une retombée positive à partir de cette tribune où se rencontreront tous les acteurs de la chaine de financement des économies.
Mme Naka Gnassingbé de Souza, a fait savoir que la place et le rôle du financement de l'accès au crédit dans la croissance économique des pays africains n'est plus à démontrer. A cet égard, elle a précisé que les institutions de garantie ont la responsabilité de proposer des approches et mécanismes innovants pour sécuriser les financements en vue de rassurer les institutions financières, notamment les banques et établissements financiers qui manifestent des fois, une certaine frilosité dans l'accompagnement des entreprises, notamment les Pme Pmi.

La directrice générale du Fonds africain de garantie et de coopération économique (Fagace), Mme Minafou Coulibaly-Koné, pour sa part, a souligné que le Saga répond à la nécessité pour les acteurs d'impulser les synergies indispensables à l'amélioration de leurs efficacités au profit des économies des différents pays. Après avoir rappelé que le marché financier africain est en pleine mutation, elle a précisé que le modèle de financement du développement des pays doit être repensé et réorganisé. Citant le cas de la zone Uemoa (Union économique et monétaire Ouest-africaine), elle dit avoir assisté à la mise en place et à la mise en œuvre de nouvelles mesures prudentielles avec un impact conséquent sur les différentes approches, puis un nouveau mécanisme de financement qui est piloté par la banque centrale à l'endroit des Pme. Outre ces dispositions, poursuit Mme Minafou Coulibaly-Koné, les banques et garants rencontrent des difficultés réelles, et les chiffres concernant le niveau de dégradation et de taux d'approvisionnement enregistrés d'année en année constituent des preuves. Conformément au rapport annuel de la commission bancaire, elle a montré que le taux de dégradation brute des banques de l'Uemoa au cours de ces dernières années a varié autour de 15,1% et 13,5% avec des niveaux de provisionnement assez important qui allait jusqu'à 60%. La qualité du portefeuille, même si elle s'est légèrement améliorée en 2016, donne toujours, selon elle, un niveau inquiétant. « L'encours des créances en souffrance brut des établissements de crédit de l'union a augmenté de 194 milliards pour se fixer à 2 milles 392 milliards en 2016 », a-t-elle précisé.

Au sujet du cas spécifique du Bénin, le taux de dégradation s'établit à 21% pour la même période avec des taux de provisionnement en constance croissance, a-t-elle poursuivi. Des résultats qui expliquent pourquoi les financements ne sont de plus en plus faits que pour une population non risquée disposant d'une garantie conséquente ou sans risque. Une condition difficile, indique Minafou Coulibaly-Koné, à remplir pour la grande majorité des Pme africaines pourtant vecteur de croissance et de richesse partagée. « Les fonds de garantie sont un gage et un socle de renforcement de la résilience du secteur bancaire et un accélérateur de l'accès des Pme au financement nécessaire de nos économies », a-t-elle conclu.

Pour le directeur général du Fonds de solidarité africaine (Fsa), Ahmadou Abdoulaye Diallo, le recours à l'outil de garantie financière est un des puissants leviers des économies des Etats membres. Outil dont le potentiel, regrette-t-il, demeure faiblement utilisé. D'où l'initiative du salon pour changer cette situation. Le Saga, insiste le directeur général du Fsa, constituera une plate-forme doublement intéressante qui institutionnalisera le dialogue permanent entre les acteurs de la garantie, source d'une meilleure satisfaction des attentes légitimes de chaque intervenant d'une part, et d'autre part, incitera les professionnels de la garantie à innover davantage pour répondre de façon efficiente aux enjeux du financement de nos économies.

A son tour, le ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané, a signifié que la garantie est un sujet important au Bénin et de façon générale en Afrique. Selon lui, 90% de secteur privé africain est constitué essentiellement de Pme souvent freinées dans leur élan de promotion de développement par de nombreux handicaps surtout en matière de financement. « Leur conséquences sur le tableau socioéconomique du continent sont souvent sans appel. Un taux de chômage élevé, un taux de sous-emploi important, un accroissement des inégalités, le taxement de la croissance économique par endroit, la précarité et la vulnérabilité qui sont parfois le nid de l'insécurité et des conflits de toutes sortes », a fait savoir le ministre d'Etat. Rassurant de son soutien total, il nourrit l'espoir que cette plate-forme d'échanges sera le catalyseur d'une prise de conscience plus importante des garants dans les écosystèmes financiers. Abdoulaye Bio Tchané a, pour finir, émis le vœu qu'elle favorise les synergies d'actions nécessaires en tous et en tous les acteurs pour impulser véritablement le financement des Pme.
La première édition du Salon africain des garanties est annoncée à Cotonou les 21 et 22 février 2019.

F. Aubin AHEHEINNOU

Categories: Afrique

Une cargaison de faux médicaments saisis à Kérou

Fri, 10/05/2018 - 17:26

La police républicaine a mis la main sur une cargaison de faux médicaments, ce vendredi 05 octobre 2018, dans la commune de Kérou. La saisie des faux médicaments s'inscrit dans le cadre de la lutte engagée par le gouvernement du Nouveau départ contre les produits contrefaits.
F. A. A.

Categories: Afrique

Florent Kodjoh et la jeunesse du Mono disent ''non'' à une opposition violente

Fri, 10/05/2018 - 13:48

Le section départementale du Mono du Front Uni pour une Démocratie Dynamique (FUDD) a organisé une conférence de presse, dans la soirée du mercredi 3 octobre, au centre Henri Vignondé de Lokossa. L'objectif de cette activité politique est de sensibiliser les jeunes sur les méfaits des mouvements tels que celui de l'Initiative de Nikki qui ne favorisent pas la cohésion nationale et incitent la jeunesse à l'insurrection à travers des propos regionalistes et haineux.
Les participants sont venus de toutes les communes du Mono pour assister à conférence animée par la délégation de FUDD conduite par le président national, Rodrigue Kakaï Glèlè.

Ayant constaté que les initiatives se multiplient, après celle de Nikki, le secrétaire exécutif départemental du FUDD, Florent Kodjoh a tôt fait de présager les désagréments au tissu social que de tels mouvements peuvent causer au peuple béninois. C'est la raison motivatrice de l'organisation de cette conférence de presse pour attirer l'attention de la jeunesse du Mono en particulier et celle du Bénin en général sur les dangers encourus. Par la même occasion, les militants et militants du FUDD, par la voix de Florent Kodjoh, invitent les jeunes à la retenue et à la tolérance. ''Le parti appelle la jeunesse du Mono et celle du Bénin en l'occurrence à éviter de tomber dans l'extrémisme politique ; exhorte les partis politiques à encadrer le discours des militants pour la sauvegarde de la cohésion sociale et exige de tous le respect scrupuleux et sans faille des codes régissant le numérique en République du Bénin'', a-t-il déclaré.
Ces propos ont été renchéris par le président du parti FUDD. Rodrigue Kakaï Glèlè invite les jeunes à plus de responsabilités. Le représentant des jeunes du Littoral, Janvier Gangni, la représentante des jeunes de la Donga, Affoussath Yacoubou et le 3ème vice-président du parti, Modeste Germain Yaou, ont tous abondé dans le même sens en rappelant que la jeunesse est le fer de lance de toute nation et pour cela elle a un rôle prépondérant à jouer dans la construction de cette nation. Et pour cela, il faudra se départir de tout propos incitant à la violence et au clivage. Or, les organisateurs des initiatives qui portent les noms des villes qui les abritent ne semblent pas prendre la mesure de leurs propos et l'impact que ces déclarations pourraient avoir sur la cohésion nationale. Tout en leur reconnaissant leur droit à la liberté d'expression et leur volonté à participer à l'animation de la vie politique aux côtés de l'opposition, les jeunes du FUDD Mono dénoncent avec la dernière vigueur les propos d'incitation à la haine et les propos injurieux et régionalistes. Par la même occasion, le FUDD réitère son engagement sans faille aux côtés du gouvernement Talon et invite les jeunes à éviter les pièges de l'extrémisme politique.
Ainsi, depuis Lokossa dans le Mono, les jeunes du FUDD disent ''non'' à une opposition violente, destructrice et machiavélique.

Cokou Romain COKOU

Categories: Afrique

Libération sans délai des agents retraités maintenus à leurs postes

Fri, 10/05/2018 - 13:38

Les directeurs d'écoles sont tenus de libérer sans délai de leurs postes, tous les agents administratifs et enseignants admis à faire valoir leurs droits à une pension de retraite et qui continuent d'exercer leurs fonctions en violation des textes en vigueur. C'est ce qu'a ordonné le directeur départemental des enseignements maternel et Primaire de l'Atlantique, Comlan Médard Zangronio, dans une lettre en date du jeudi 04 octobre 2018. Cette décision fait suite à la mise en demeure faite par le ministre des enseignements maternel et Primaire Salimane Karimou à toutes les autorités dudit secteur.
En effet, il est parvenu au ministre Salimane Karimou que certains agents admis à faire valoir leurs droits à une pension de retraite se seraient maintenus à leurs postes. Ce qui viole les textes en vigueur.
Suite à l'injonction du ministre, et en application de la loi n 2015-19 modifiant et complétant la loi n 86-014 du 26 septembre 1986 portant code des pensions civiles et militaires de retraite en République du Bénin, le directeur départemental des enseignements maternel et Primaire de l'Atlantique, demande aux directeurs d' écoles « de vouloir bien libérer sans délai de leurs postes, tous les agents (administratifs et enseignants) admis à faire valoir leurs droits à une pension de retraite et qui continuent d'exercer leurs fonctions en violation des textes en vigueur ».
Par ailleurs, renseigne la lettre, un compte rendu diligent, liste à l'appui de tous les agents concernés est attendu au Service de l'Administration et des finances de la Direction pour transmission à l'autorité hiérarchique au plus tard le mercredi 10 octobre 2018 à 12 heures précises.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Un apprenti mécanicien tué par un camion

Thu, 10/04/2018 - 23:01

Un camion gros porteur a écrasé dans la journée de ce jeudi 04 octobre 2018, un apprenti mécanicien au carrefour appelé ‘'Carrefour la vie'', à Vèdoko. Selon les témoignages, le camion venait de la place de l'Etoile rouge pour le stade de l'amitié de Cotonou. Le conducteur de taxi-moto a quitté la rue de la station-service pour contourner le rond-point afin de prendre la direction de l'Etoile rouge. Mais le camion qui roulait à vive allure n'a pu ralentir au niveau du carrefour. Le motocycliste a pu l'éviter, mais la barre de fer portée par son passager, un jeune mécanicien, s'est accrochée au camion. Dans un choc violent, le jeune homme a culbuté et s'est retrouvé sous le camion. Traîné sur environ 20 mètres et rendit l'âme sur le champ.
Quant au conducteur du taxi-moto, il s'est retrouvé sur le terre-plein central. Après avoir retrouvé son souffle, il est conduit à l'hôpital par les sapeurs-pompiers. Les services de la voirie qui se sont occupés du corps en lambeaux de la victime. Aussitôt après le drame, le conducteur du camion a pris la fuite.
F. A. A.

Categories: Afrique

Le délibéré du procès ‘'Nouvelle tribune''/Haac prorogé au 10 octobre

Thu, 10/04/2018 - 21:21

Prévue pour se tenir ce jeudi 04 octobre 2018 à 14h, l'audience du dossier ‘'Nouvelle tribune/Haac démarré à 14h30, a été suspendue. A son arrivée, le juge en charge du dossier, Bayo Dassoundo a annoncé que le délibéré est prorogé au Mercredi 10 Octobre prochain à 14h. Il faudra attendre encore quelque jours pour connaître l'issue de l'affaire qui oppose l'organe de régulation des médias au quotidien ‘'La Nouvelle tribune''.
F. A. A.

Categories: Afrique

Patrice Talon satisfait des travaux de l'examen stratégique national

Thu, 10/04/2018 - 19:24

Présent à la cérémonie officielle de remise et de lancement du rapport final de l'examen stratégique national " Faim Zéro " à l'horizon 2030, le chef de l'Etat Patrice Talon a noté avec satisfaction que ce rapport procède à un inventaire satisfaisant des différents types de réponses coordonnées que les autorités béninoises s'efforcent d'apporter aux problèmes identifiés, avec le concours technique et financier des partenaires au développement. Il s'est réjoui que le document soumis à son attention ait procédé à un diagnostic conséquent des facteurs sectoriels et multiformes qui concourent au constat encore relativement préoccupant, du bien-être quotidien de ses compatriotes, en dépit de certains résultats encourageants enregistrés par le Bénin ces dernières années. Il a salué l'engagement constant des partenaires dans l'œuvre exaltante d'édification d'une nation béninoise de prospérité partagée. Selon le chef de l'Etat, le contenu du rapport confirme et conforte pour l'essentiel, les grandes options inscrites dans le Programme d'actions du gouvernement (Pag) pour la période 2016-2021, notamment dans le domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Bénin.
Prenant acte des suggestions qui y sont faites dans le but d'accélérer l'atteinte des résultats visés, ainsi que les actions prioritaires proposées spécifiquement à l'intention des couches socio-professionnelles défavorisées, le président de la République a exprimé sa gratitude au Programme alimentaire mondial (Pam) pour avoir appuyé le Bénin dans la réalisation de cet examen stratégique national. Il n'a pas manqué de témoigner sa reconnaissance aux membres de l'équipe qui s'y sont consacrés en raison de la qualité de leur expertise.

F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Plus de 2 millions F emportés au cours d'un braquage

Thu, 10/04/2018 - 19:14

Les responsables des cotonculteurs de la commune de Djidja ont été braqués, ce jeudi 04 octobre 2018, au quartier Zongo à Bohicon. Les bandits leur ont arraché 2 405 000 francs CFA à la sortie d'une banque. La police a ouvert une enquête.
F. A. A.

Categories: Afrique

180 tonnes de sachets biodégradables réceptionnées à Cotonou

Thu, 10/04/2018 - 17:38

En prélude à la lutte engagée par le gouvernement du Nouveau départ contre la production, la commercialisation et l'utilisation de sachets plastiques non biodégradables en République du Bénin, le directeur général de l'Environnement et du Climat (Dgec), Martin Pépin Aïna, a assisté à la cérémonie de réception de 180 tonnes de sachets biodégradable, ce mercredi 3 octobre 2018.

Cette quantité de sachets biodégradables a été réceptionnée conformément aux dispositions de la loi n°2017-39 du 26 décembre 2017 portant interdiction de la production, de l'importation, de la commercialisation, de la distribution et de l'utilisation des sachets plastiques non biodégradables en République du Bénin par une société homologuée.
Selon le directeur général de l'Environnement et du Climat la présence des autorités gouvernementales à cette cérémonie se justifie en raison de l'article 7 de la loi n°2017-39 du 26 décembre 2017. Selon cet article, « la production, l'importation, la commercialisation et la distribution des sachets dégradables sont autorisées après homologation par les services compétents de la direction générale de l'Environnement ». Les conditions d'homologation des sachets bio sont fixées par arrêté du ministre en charge de l'Environnement, a-t-il souligné.
Selon Martin Pépin Aïna, le défi du gouvernement est de couvrir tout le territoire avec les emballages biodégradables, en pagne ou en papier. Raison pour laquelle il se fait le devoir d'accompagner toutes les structures homologuées importatrices de sachets. Pour conclure, le directeur général de l'Environnement et du Climat a précisé que le gouvernement tient à soutenir toutes les initiatives de sacs en pagne, en jacinthe d'eau ou en papier, car, ces sacs ne créent pas des dégâts dans l'environnement.
Pour le responsable vente de l'entreprise, Cyrille Hodonou, l'importation des sachets biodégradables sur le territoire béninois a été possible, grâce à l'accompagnement du gouvernement. Selon lui, les sachets biodégradables réceptionnés sont fabriqués à base d'amidon et ne présentent aucune nuisance, ni écotoxicité sur la santé et sur l'environnement. Le Bénin, informe le responsable de vente, est le premier pays de l'Afrique de l'Ouest à faire l'option de ce type de sachet. Car seulement une dizaine de pays dans le monde entier font actuellement cette expérience.
Très heureuse de la disponibilité du produit sur le terrain, Anastasie Chodaton, présidente des femmes des marchés de Cotonou, a rassuré que la lutte va se poursuivre et que les femmes des marchés vont s'en procurer massivement. Ces sachets biodégradables, selon la présidente, vont remédier à tous les problèmes de santé liés aux emballages plastiques non biodégradables.
Au nom des Organisations de la Société civile intervenant dans la sensibilisation contre les sachets plastiques, Mélanie Glèlè Langanfin, présidente de l'Ong internationale ‘'Nyonnu Agodjié'', s'est réjouie de la disponibilité des sachets. Elle a salué la volonté du gouvernement à faciliter l'importation de ces sachets.
F. A. A.

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Une session extraordinaire s'ouvre lundi au parlement

Thu, 10/04/2018 - 17:06

Les députés de la 7ème législature reprennent le chemin de l'hémicycle, lundi 08 octobre 2018, pour le compte de deux sessions extraordinaires. C'est l'une des décisions prises par le bureau de l'Assemblée nationale et la Conférence des Présidents, ce jeudi 04 Octobre 2018, au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo.
De sources proches du parlement, cette session extraordinaire de l'année 2018 de l'Assemblée va s'ouvri lundi prochain. Elle connaîtra deux dossiers à savoir, l'adoption de la mise en conformité avec la constitution des articles 227, 244, 249 et 308 de la loi 2018-31 portant code électoral en République du Bénin et l'examen du projet de loi relative à la traite des personnes. Selon la même source, la deuxième session ordinaire de l'année, session budgétaire et la dernière de cette législature, est fixée au jeudi 25 octobre 2018.
F. A. A.

Categories: Afrique

Des consultations gratuites de neurochirurgie ce samedi au Chd Mono-Couffo

Thu, 10/04/2018 - 16:54

Dans une correspondance adressée au directeur du Centre hospitalier départemental Mono-Couffo, le secrétaire général de la Société béninoise de neurochirurgie (Sbnc), Dr Thierry Alihonou a informé le public de l'organisation au sein dudit centre, des consultations gratuites de neurochirurgie ce samedi 06 octobre 2018. Selon cette correspondance, 08 neurochirurgiens sur les 10 que compte le Bénin seront présents dans le centre hospitalier à partir de 08h30, pour recevoir les patients.
Cette activité s'inscrit dans la volonté de la Sbnc de venir en aide aux personnes dépourvues de soins neurochirurgicaux sur l'ensemble du territoire national. Les départements du Mono et du Couffo ont été retenus pour abriter la première journée.
F. A. A.

Categories: Afrique

Yayi Boni et ses trous de mémoire

Thu, 10/04/2018 - 13:57

Subitement réveillé par « des murmures, des grognes et des gémissements, reflet de l'effet d'une arme de destruction massive » (excusez du peu), notre ancien président de la République, s'est fendu d'une déclaration le 2 octobre, sur sa page facebook ! Et ceci, le jour même ou le sieur Sabi Sira Korogoné, passait devant les tribunaux. La coïncidence ne troublera que peu de monde. « Le bourreau, disait Elie Wiesel, tue toujours deux fois : la seconde fois par l'oubli » Profitant alors, des « gémissements » d'une certaine jeunesse, qu'il proclame tout de go « représentative »,Boni Yayi revient sous les feux de la rampe, après l'ubuesque scène de ses larmes de…cauris à Djeffa !Et comme pour se donner bonne conscience, il fait d'entrée cette curieuse profession de foi : « continuer de croire à une main invisible des politiques, dans cette grogne de la jeunesse, ne peut que relever d'une irresponsabilité » Cet aveu vaut son pesant d'or. Mais on sera assez charitable, pour ne pas demander au président ‘'semi-retraité'', le nom de ce grand « irresponsable », qui dans un passé récent, voyait une « télécommande » derrière chaque action contre son régime. Irresponsable donc un jour… Mais revenons aux constats et leçons de gouvernance, de ‘'l'excellentissime manager'' Boni Yayi (prix Mo Ibrahim de la bonne gouvernance) à son successeur à la tête de l'Etat. Pour lui, « le Bénin s'accommode aujourd'hui d'une pauvreté plus grandissante que par le passé, selon les statistiques des institutions internationales crédibles »Dommage, l'ancien président ne nous cite pas le nom de ces institutions internationales, « crédibles » à ses yeux. Sauf son respect, nous sommes obligés de ne pas croire aussi en la crédibilité de ses propos, d'autant plus qu'il affirme quelques lignes plus loin, que « la meilleure source (de ses constats) est le gémissement de tout un peuple, qui vit cette pauvreté » Claire et nette alors comme de l'eau de roche, que nous avons affaire, aux états d'âmes d'un ex-président, visiblement inconsolable. Nous avons ici, un tissu de mauvaise foi, d'un homme qui n'arrive pas encore à retenir les leçons de l'histoire, et à en tirer toutes les conséquences, à l'image de certains de ses respectables et respectés pairs.Héla,comme son doyen et mentor Nicéphore Soglo, il risque très tôt de devenir banal et inaudible. Dommage pour notre pays… Pourtant, dans ses quelques rares moments de lucidité, il avait promis de consacrer le reste de son existence à louer le Seigneur. Mais chassez le naturel, il revient au galop.
Chaque fois que Boni Yayi évoque Dieu, son « Père céleste », le diable caché dans les tréfonds de son cœur, prend toujours le dessus. Sinon, est-il décent, que Boni Yayi que nous avions vu à l'œuvre, dix années durant, ose prétendre que notre pays amorce aujourd'hui, « un virage dangereux, fait d'exclusions sur la base de l'ethnie, du sexe, de l'âge, de tribus, de régions et de la position sociale » ? Si ce n'est pas de la sorcellerie, ça y ressemble, tant on croit rêver…Lui Yayi Boni, qui voulait faire descendre « les siens » à Cotonou ; lui le Président de la République, affichant publiquement et outrageusement, ses attributs de prince bariba de Nikki ; lui le grand adepte des discours « ciblés »et hors cameras « aux siens » ; lui l'homme des concours frauduleux…lui l'homme du pillage et du gaspillage…Heureusement, nombre de procès encore en instance, contribueront, à un indispensable devoir de mémoire. Le peuple dans sa magnanimité pardonnera peut-être un jour ; mais il ne doit pas oublier ; car quiconque oublie son passé, se condamne à le revivre. Il serait donc dangereux, voire criminel, de passer par pertes et profits, l'histoire de ces pilleurs et prédateurs, qui voudraient se revêtir de peaux d'ange. C'est la seule manière de graver dans le marbre, les indispensables et courageuses reformes du président Talon.

Tafê

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Le dossier Ajavon renvoyé au 18 Octobre

Thu, 10/04/2018 - 13:53

Convoqué pour ce jeudi 4 octobre 2018 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), l'homme d'affaires Sébastien Ajavon ne s'est pas présenté. Il s'est fait représenté par ses avocats. Le juges en charge du dossier ont alors décidé de reporter l'audience au 18 octobre prochain.
F. A. A.

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Le dossier Ajavon renvoyé au 18 Octobre

Thu, 10/04/2018 - 13:33

A l'ouverture du procès ce jeudi matin au siège du CRIET, à Porto-Novo, les avocats de la défense ont présenté la lettre d'excuses des prévenus qui ont demandé à se faire représenter par eux. Mais le ministère public représenté par Gilbert Togbonon a demandé à la Cour de récuser leurs démarches au motif qu'ils ne sont que des assistants des accusés. A ce titre, ils peuvent venir parler en leur nom.
Au plus jeunes des avocats de la défense Me Ayodélé de rétorquer : << Si nous sommes ici pour dire réellement le droit, permettez moi de rappeler à tous l'un des principes basiques en terme de comparution>>.
Citant l'article 428 de leur brevière, tout prévenu ou accusé a la possibilité de se faire représenter par son avocat pourvu qu'il en apporte la preuve qu'il l'a effectivement mandaté.
Le tribunal doit être informé de son absence dans les formes requises. Lesdites formes ayant été respectées, Me Ayodele invite la Cour à passer aux choses sérieuses.
Le président à aussitôt prononcé une suspension.
Les échanges deviennent houleux, le ton est alors monté d'un cran de part et d'autre.
Le président conclut qu'il lui faut nécessairement la présence des prévenus. Le débat s'emballe. La défense exige la parole. Le président s'y oppose.
Le ministère public reprend la parole rappelant les conditions d'usage de l'article 428. Il y oppose l'article 423 qui stipule qu'avant qu'un prévenu ne mérite de se faire représenter, il a fallu qu'il soit d'abord inculpé or dans le cas d'espèce, c'est une nouvelle juridiction qui vient de connaître du dossier. On ne peut donc pas aller directement à l'exploitation de l'article 428
Le président de la Cour le remercie pour sa présentation et demande alors au collège d'avocats de lui remettre la lettre de chacun des prévenus.
Après une suspension, le président renvoie le dossier au 18 octobre.
Une dizaine d'avocats dont deux français sont constitués pour la défense de Sébastien Ajavon et ses coaccusés.
Il faut souligner que très tôt ce matin, la securité a été renforcée sur l'esplanade de l'Assemblée National et les alentours du lieu du procès.

Paul TONON

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Le ministre HOUSSOU au centre d'une vaste activité diplomatique en Inde

Thu, 10/04/2018 - 13:32

Depuis ce lundi 1er octobre 2018, une délégation béninoise conduite par le ministre de l'Energie prend part en Inde à la première Assemblée générale de l'Alliance Solaire Internationale (ASI). Des questions d'énergies renouvelables étant au centre des discussions.

« Renforcer la gouvernance de l'organisation, nommer le directeur général, définir les règles de fonctionnement et le budget, arrêter le plan de travail des prochains mois etc. ». Voilà les principales décisions que les pays participants ont prises lors de la 1ere Assemblée générale de l'Alliance Solaire Internationale (ASI) ouverte cette semaine à New-Dehli en Inde. 70 pays étaient représentés, dont 35 par leurs ministres en charge de l'Énergie pour la plupart.
Le Bénin en phase avec les ambitions du Président Patrice TALON, qui fait de la question de l'énergie, une priorité et en dédiant spécifiquement un projet phare du PAG aux énergies renouvelables.
Notre fait d'ailleurs partie des tout premiers pays à avoir signé l'accord de mise en place de l'ASI et est parmi les 44 parties l'ayant déjà ratifié.

Selon des sources indiennes, « l'énergie solaire ne représente aujourd'hui que 0,7 % de l'énergie consommée dans le monde. L'idée de cette alliance est donc de développer des modèles technico-commerciaux à déploiement efficace et rapide, faciliter l'achat d'équipements solaires à prix compétitifs en groupant les commandes des pays en développement. Situés entre les deux tropiques, quelques 121 pays bénéficient d'un ensoleillement plus généreux, mais ne produisent que 23 % des capacités photovoltaïques mondiales. L'ASI entend les fédérer, malgré leurs stratégies diverses, pour qu'ils puissent se fournir auprès des pays développés détenteurs des technologies mais en travaillant également sur la problématique de transfert de compétences et de technologies. Pour ce faire, l'organisation espère mobiliser 947 milliards d'euros d'ici à 2030 auprès d'investisseurs privés et de bailleurs de fonds ». Selon les mêmes sources, « six pays africains (Bénin, Burkina Faso, Gabon, Mali, Niger et Togo) réunis dans un creuset « de précurseurs » ont commencé, le mois dernier, à élaborer des contrats communs, destinés aux achats d'installations photovoltaïques. L'Agence française de développement et la Banque mondiale réfléchissent aussi à un mécanisme de garantie pour les petits projets isolés qui peinent à convaincre les banques ou les investissements ».
En tout cas, le ministre béninois de l'Energie, lors de son intervention à la tribune de l'Assemblée générale, a clairement présenté les atouts et les ambitions du Bénin dans le domaine de l'énergie électrique en général, et de celui des énergies renouvelables en particulier. Le Bénin qui dispose d'un grand potentiel d'ensoleillement ne peut se permettre de ne pas en profiter. Et l'Alliance solaire internationale (ASI) reste un large creuset, une opportunité que le Bénin doit saisir. Le Chef de l'Etat béninois, le Président Patrice Talon, ayant fait de la question l'Energie une priorité. Ce qui s'explique également par les 760 milliards F.CFA prévus pour ce secteur dans le Programme d'Actions du Gouvernement (PAG 2016-2021). Sans oublier que les énergies renouvelables (solaire, biomasse...) contribueront à donner un caractère responsable et engageant à notre mix énergétique qui doit occuper une place importante dans le développement socio-économique de notre pays.

Plusieurs activités diplomatiques aussi…
C'est au pas de charge que le ministre béninois de l'Energie a pris part à cette Assemblée générale. A la tête d'une délégation béninoise au sein de laquelle on retrouve des cadres du ministère des Affaires étrangères, de l'Unité Chargée de la Politique de Développement des Energies Renouvelables (UC/PDER) et du point focal ASI du Bénin .
Dona Jean-Claude HOUSSOU a profité des assises pour échanger avec certains homologues de la sous région ouest-africaine.
En effet avec son homologue du Niger et en présence des autres membres de la délégation, il a évoqué les questions liées à la coopération dans le cadre de l'ASI. De même, les sujets relatifs au fonctionnement du Réseau des Ministres de l'Energie de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest dont son interlocuteur occupe le Secrétariat général et le ministre HOUSSOU la Présidence, ont été discutées. Aussi, les discussions ont-t-elles également porté sur le prochain Sommet international sur le développement de l'électricité en Afrique (SIDE-AFRICA ) qui doit se tenir ce mois de début décembre à Cotonou sur le thème « Gestion des risques d'approvisionnement sécurisé en énergie électrique au meilleur coût »
Mais avant, il faut dire que le ministre Dona Jean-Claude HOUSSOU a reçu le Directeur général par intérim de l'ASI qui a été confirmé à l'issue de l'assemblée générale et celui de l'Institut National de l'Energie Solaire de France (INES). Une entrevue qui leur ont permis de faire le tour d'horizons des projets et des dispositions prises pour une bonne tenue de l'Assemblée générale de l'ASI.
Le ministre HOUSSOU a également rencontré ses homologues du Togo et de la Côte d'Ivoire notamment sur les questions des dettes de la CEB vis à vis de la CIE, puis participé à une séance de travail avec le ministre français de l'écologie et de la transition énergétique, le ministre togolais et le représentant du Mali.

Instance de décision, l'assemblée générale de l'ASI reste une étape importante pour accélérer le déploiement de l'énergie solaire dans les pays de la zone intertropicale, notamment en Afrique. Co-initiative de la France et de l'Inde à l'occasion de la Conférence sur le climat de 2015 (COP21), elle se présente comme une ­plateforme de coopération internationale pour augmenter la production d'électricité solaire dans le monde.
Les retombées de ses assises pour le Bénin sont énormes pour le moyen et long termes notamment pour l'accélération du développement du sous secteur de l'énergie solaire.
Il faut dire que la noblesse et la pertinence de cette initiative a convaincu le Secrétaire Général des Nations Unies Antonio GUTERRES a participé la veille à l'accueil des délégations au côté du premier ministre indien MODI et la représentante du Président MACRON en la personne de madame le ministre de l'écologie et de la transition énergétique. Monsieur GUTERRES a plaidé pour l'élargissement de l'initiative au-delà des 121 pays les plus ensoleillés, à l'ensemble des pays membres de l'ONU. Ce qui fut finalement adopté par l'assemblée générale.

Paul Tonon

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Deux arrondissements de Zogbodomey sous l'eau

Thu, 10/04/2018 - 12:28

Les arrondissements de Kpokissa et de Domè sont complètement envahis par l'eau depuis quelques jours. Selon le maire de la commune de Zogbodomey joint au téléphone par la radio Ortb, ce jeudi 4 octobre 2018, des écoles restent fermées dans lesdits arrondissements, des champs de maïs et autres cultures sont emportés. Pour la première autorité de cette commune David Towèdjè, l'abondance de pluies et le débordement du fleuve l'Ouémé seraient à la base de cette inondation qui frappe les habitants de Kpokissa et Domè.

Boniface CAKPO

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