You are here

24 Heures au Bénin

Subscribe to 24 Heures au Bénin feed 24 Heures au Bénin
Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Updated: 4 days 6 hours ago

5 656 candidats planchent pour la Licence

Tue, 10/16/2018 - 16:30

La 2e édition de l'examen national de licence a débuté ce lundi 15 octobre 2018, sur toute l'étendue du territoire national. Ils sont 5656 candidats inscrits à composer pour l'obtention du diplôme de Licence.
Dans le but de réorganiser le secteur des établissements privés d'enseignement supérieur, le gouvernement a initié l'examen national de licence et de master.
Pour cette 2e édition, le nombre de candidats participant à l'examen national de licence 2018 a connu une forte augmentation. Ils sont 5 656 candidats inscrits contre 2 174 l'année dernière.
Les candidats composent pendant deux jours pour le compte de 53 filières.
Les domaines de composition sont : Agronomie, Journalisme, Hôtellerie, Tourisme et Loisirs, Bâtiment et Travaux publics ; Psychologie et Science de l'éducation, Langue française, Langue anglaise, Génie électrique et énergie renouvelable, Electronique ; Administration des finances et du trésor, Administration des centres hospitaliers universitaires et intendance, Administration des impôts, Sciences juridiques, Sciences politiques, Marketing, Commerce ; Entrepreneuriat et gestion des projets, Planification et développement local, Finance comptabilité, et Gestion des ressources humaines.
Selon le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, cette 2e édition a connu plus de de 100% de participation contrairement à l'année dernières. « Ce qui montre qu'il y a beaucoup plus d'établissements privés qui ont présenté des candidats cette année. J'encourage les candidats à bien travailler », a signalé Marie Odile Attanasso, lors du lancement des épreuves, ce lundi 15 octobre, au Ceg Ste Rita, à Cotonou.
Au Ceg du Lac, à Porto-Novo, les candidats qui planchent sont au nombre de 366 contre 98 à Abomey et 103 à Parakou.
Cet effectif élevé des candidats cette année témoigne de l'importance du diplôme de licence. « De plus en plus, tout le monde est conscient de l'utilité de cet examen », a fait remarquer le ministre.
Cet examen national de licence est, confie-t-elle, pour le développement du Bénin et de la jeune génération.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Les Ecureuils jouent leur qualification ce jour

Tue, 10/16/2018 - 15:16

Dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations (Can) Cameroun 2019, les Écureuils du Bénin affrontent les Fennecs d'Algérie, ce mardi 16 octobre 2018, à 16 h au stade général Mathieu Kérékou de Kouhounnou. Un match qui s'inscrit dans la double confrontation des deux équipes. Classés 2ème dans le groupe composé du Togo, de la Gambie et de l'Algérie, les Écureuils du Bénin tenus en échec vendredi dernier par le score de 2 buts à 0 au stade Mustapha Tchaker de Blida, ont la lourde responsabilité de battre l'équipe algérienne afin d'arracher leur qualification pour la compétition.
Depuis les années 80 que les deux équipes s'affrontent, le Bénin n'a jamais remporté une victoire face à l'Algérie. Stéphane Sessègnon et ses coéquipiers ont donc la lourde responsabilité de briser ce mythe ce mardi 16 octobre et afin de garantir la qualification du Onze national pour la Can Cameroun 2019. « (...) j'y crois », a affirmé le capitaine des Écureuils au cours d'une conférence de presse lundi dernier, à Cotonou.
Conscient de la tâche qui l'attend, le sélectionneur français, Michel Dussuyer « rêve de faire un exploit contre cette belle équipe d'Algérie avec le soutien du public ».
En vue d'un soutien massif du peuple béninois et du public sportif, le ministère du sport a décidé d'offrir gratuitement le match aux populations. L'entrée au stade est donc libre et gratuite.
F. A. A.

Categories: Afrique

Un motocycliste meurt dans un accident à Sè

Tue, 10/16/2018 - 14:41

Dans la journée de ce lundi 15 octobre 2018, un motocycliste a trouvé la mort sur la voie Comé-Lokossa, dans la dépression de Sè. Selon les témoignages, le motocycliste a violemment heurté une voiture avant de prendre feu sur la voie.
Cet accident a bloqué la circulation dans les deux sens de la route. Il serait dû au mauvais état de la voie et surtout des caniveaux qui ne sont toujours pas fermés malgré les plaintes des populations de la localité et des usagers de la route.
F. A. A.

Categories: Afrique

Sacca Lafia rappelle la date butoir du 1er décembre

Tue, 10/16/2018 - 12:56

Le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique, Sacca Lafia à travers un communiqué, rappelle aux motocyclistes, la date butoir du 1er décembre 2018 pour l'immatriculation des engins à deux roues. L'autorité ministérielle dit compter sur l'esprit patriotique et civique des uns et des autres, pour qu'à compter de cette date, aucune moto ne circule sans plaque d'immatriculation.

F. A. A.

Categories: Afrique

Un conducteur de moto grièvement blessé

Tue, 10/16/2018 - 12:41

Dans la nuit du lundi au mardi 16 octobre 2018, les malfrats ont tiré sur un conducteur de taxi-moto au quartier Allaga, dans la ville de Parakou. Selon les témoignages, le motocycliste a été attaqué derrière la clôture nord de l'école primaire publique OCBN. Grièvement atteinte, la victime a résisté sur environ 800m avant de s'écrouler. Elle a été évacuée au Chd Borgou-Alibori pour les soins intensifs.
F. A. A.

Categories: Afrique

Le gouvernement met en vente le riz japonais

Tue, 10/16/2018 - 12:39

A travers un communiqué radio télévisé en date du 13 octobre 2018, le ministre du commerce, Serge Ahissou, a officiellement lancé l'opération de vente du don de 3900 tonnes de riz du gouvernement japonais. L'opération de vente va se dérouler du lundi 15 octobre au vendredi 28 décembre 2018. Le prix de la cession du sac de 30 Kg est fixé à 7800 francs CFA, soit 260 francs le Kg. Aucune augmentation de prix n'est permise sur le prix officiel.
Les populations sont invitées à se rendre dans les points de vente de la centrale Coop pour se faire servir.
Les recettes issues de la vente de ce riz, précise le communiqué, serviront à réaliser des projets sociocommunautaires.
F. A. A.

Categories: Afrique

Vulgariser les enjeux d'Internet dans le rang de la jeunesse

Tue, 10/16/2018 - 12:34

Les jeunes se sont retrouvés samedi dernier autour de l'usage du système des noms de domaines dans les administrations publique et privée. C'était à l'occasion de la quatrième édition du Bénin Dns forum.
Mieux connaître le Dns et ses enjeux avant d'être invités à s'engager dans la dynamique de gouvernance technologique en cours. C'était en substance le message adressé à la jeunesse au cours de la rencontre. Une présentation autour du Système des noms de domaine (Dns), notamment l'extension du " .bj ". Aussi, ont-ils mis l'accent sur les menaces auxquelles s'exposent les utilisateurs d'internet et à l'usage des noms de domaine. La protection au travers du choix de son identité numérique en ligne a été aussi objet d'échanges avec la jeunesse. Le Coordonnateur du Bénin Dns forum, Ramanou Biaou, explique comment se fait l'accès aux services en ligne au travers d'une adresse. L'intérêt selon lui, est d'aider à comprendre comment l'Internet fonctionne du point de vue gouvernance et technique. Les participants ont su au cours.de cette conférence, comment s'engager pour construire l'internet du futur et le développement des technologies de demain, adaptées aux besoins de l'Afrique.
Franck Kouyami, président du Forum pour la gouvernance de l'Internet au Bénin, l'une des cinq associations organisatrices du forum, souligne qu'il faille consolider et renforcer la compréhension du système des noms de domaine.
Le problème de la représentativité est aussi l'objectif de Bénin Dns forum. Ce qui vise la consolidation et le renforcement de la présence du Bénin dans l'espace numérique international en construction.
La représentante du ministre de l'Économie numérique, Barkatou Sabi, a réaffirmé la volonté du ministère à accompagner la dynamique du Bénin Dns forum. Tout en saluant l'initiative, elle invite la jeunesse à la proactivité.
G.A.

Categories: Afrique

Réajustement de l'horaire de travail à la mairie de Djougou

Tue, 10/16/2018 - 12:13

Le conseil communal de Djougou a procédé dès, ce lundi 15 octobre 2018, au réaménagement des jours et heures de travail au service de l'Etat civil. Les usagers peuvent désormais s'y rendre de 07 h à 20 h tous les jours ouvrables et tous les samedis de 08 h à 12 h, informe l'Agence Bénin presse.
Le maire de la commune de Djougou Abischaï A. Akpalla offre de nouvelles chances aux usagers de l'état civil. « Depuis ma prise de fonction, on est en train de faire un certain nombre de réformes au sein de l'administration communale », a souligné l'autorité. Il s'agit selon lui d'adapter les services aux attentes des usagers. D'autres innovations sont en cours en dehors de l'horaire au niveau de l'état civil. « Lorsqu'un usager vient demander une prestation, il attend pendant un bon moment, parfois une heure, deux heures voire trois heures », regrette le maire en ajoutant qu'il y avait dans ce service d'état civil, une seule personne pour servir tous les usagers. Aujourd'hui, ce dernier est appuyé grâce à deux équipes. « La chose qui n'est vraiment pas visible, c'est l'amélioration des procédures pour réduire le temps d'attente avec pour objectif de servir un usager qui demande une prestation simple ( légalisation, souche, etc.) en moins d'une demi-heure », fait remarquer le maire. La première personnalité de la commune de Djougou souligne que « Ces agents restent au service parfois au-delà de 20 h en rendant services aux usagers. Cette réforme a donc permis que chacun travaille 08 h règlementairement. Il n'y a donc pas d'heures supplémentaires bien au contraire un bonus ». Selon l'autorité, une motivation financière (prime) est prévue au profit de tous les agents de l'Etat civil qui donneront le meilleur d'eux-mêmes. « S'ils font beaucoup, ils gagneront aussi beaucoup parce qu'il y a un taux qui est appliqué sur les recettes qu'ils vont obtenir ».
Un projet de construction d'un nouveau local est en vue afin de mieux loger les agents. Le maire entend défendre ledit projet en conseil. Il salue les directeurs signataires pour leurs sacrifices consentis, tout en les invitant à fournir davantage d'efforts pour la satisfaction des usagers.
G.A.

Categories: Afrique

Le RND de Jean-Michel Abimbola officialise son appartenance au PR

Mon, 10/15/2018 - 17:24

Les militants et sympathisants du parti du Rassemblement national pour la démocratie (RND) ont affirmé, lors d'un géant meeting, ce samedi 13 octobre 2018, leur appartenance au Parti Républicain (PR) en gestation. Selon les membres du bureau politique national du RND, il s'agit d'indiquer aux militants à la base les partis et forces politiques avec qui leur formation politique fera désormais chemin dans le cadre de la réforme du système partisan.

Selon Fataï Fadéyi, président du comité d'organisation, cette manifestation est suscitée par les jeunes militants du RND qui ont voulu non seulement réitérer leur engagement au chef de l'Etat mais aussi pour amener le président du parti à répondre à des questions précises à savoir : « Comment se porte le pays aujourd'hui ? » , « Quels sont les avantages de la réforme du système partisan et du nouveau code électoral ? », « Que devient désormais le parti RND ? ».
Après avoir rappelé quelques actions concrètes du gouvernement du Nouveau Départ et très convaincu de ce que l'espoir existe et qu'il est palpable pour le bien-être des uns et des autres, le président du RND, l'honorable Jean-Michel Abimbola a réaffirmé son soutien au chef de l'Etat Patrice Talon.
Abordant la réforme du système partisan, il a annoncé que le RND, conformément à la décision de son bureau exécutif national, de son bureau politique et de son comité directeur, fera désormais chemin avec l'alliance ABT, le PRD, la coalition Bénin en route, l'AND, l'alliance UND et autres au sein d'un parti unifié PR.
Pour ce faire, le président du RND invite ses militants à se tenir prêts pour fournir leurs pièces administratives pour la constitution du dossier d'enregistrement du nouveau parti afin d'être membre fondateur de ce dernier. Il n'a pas manqué de les exhorter à plus de mobilisation et à jouer pleinement leur partition pour des victoires plus grandes aux soirs des prochaines joutes électorales.
Ce meeting a connu la présence des cadres et personnalités dont le 2ème vice-président de l'Assemblée nationale, le général Robert Gbian, l'ancien ministre des transports Hervé Hêhomey, le député Bagoudou, l'avocat Alain Orounla et plusieurs autres cadres du département du Plateau.
Toutes ces personnalités ont témoigné de l'importance et la nécessité des réformes engagées dans le pays depuis le 06 avril 2016 par le président Patrice Talon qui, selon eux, constitue une chance et une opportunité pour le développement du Bénin. Rassurant les militants du RND, ils disent être désormais tous ensemble et chacun devra bientôt fondre son mouvement ou parti politique pour la création du parti en gestation qu'est ‘'Parti Républicain''.

F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

La construction de la route Kétou-Idigny-Igbodja-Savè lancée en janvier

Mon, 10/15/2018 - 16:11

Les travaux de construction de la route Kétou-Idigny-Igbodja-Savè et ses bretelles notamment Savè-Okèowo-Frontière Nigéria seront officiellement lancés en janvier 2019.

L'ancien ministre des infrastructures et des transports, Hervé Hèhomey a fait l'annonce, ce samedi 13 octobre 2018, aux populations de Kétou et environs, venues massivement prendre part au meeting politique du Rassemblement national de la démocratie (Rnd) du député Jean-Michel Abimbola. Selon Hervé Hèhomey, le financement de cette voie est déjà entièrement bouclé et l'acte d'entrée en vigueur de l'accord de financement a été signé le 6 octobre dernier par la République fédérative du Brésil.
Ce fut l'occasion pour le conseiller chargé des infrastructures du chef de l'État de rappeler le rôle prépondérant qu'a joué Jean-Michel Abimbola, président du Rnd et député à l'Assemblée nationale. La réalisation de ce projet, au-delà de renforcer le réseau routier dans les départements de l'Ouémé et du Plateau, permettra selon Hervé Hèhomey, de rapprocher davantage les populations de Kétou et de Savè. Il n'a pas manqué de rappeler les autres travaux routiers dont bénéficient déjà ces deux département, notamment le projet de construction des routes Porto-Novo-Akpro-Missérété-Sakété-Pobè avec ses bretelles Pobè-Obèlè Frontière Nigéria et Zian-Igolo-Frontière Nigéria et le chantier Pobè-Adja-Ouèrè-Ouinhi en cours de réalisation. Pour finir, Hervé Hèhomey a invité les populations de Kétou et du Plateau à se mobiliser autour du Pag pour la réalisation des autres projets prévus pour le département de façon général, et la ville de Kétou en particulier.
La signature du projet de construction de la route Kétou-Idigny-Igbodja-Savè et ses bretelles notamment Savè-Okèowo-Frontière Nigéria, rappelle l'ancien ministre des infrastructures et des transports, fait suite à l'autorisation de ratification de l'accord de crédit donnée en octobre 2017 par l'Assemblée nationale et de la ratification de l'accord proprement dit, le 9 novembre 2017, par le président Patrice Talon.
Le marché a été signé en juin 2018 entre une entreprise brésilienne pour l'exécution du projet et l'Etat béninois. Cette entreprise, renseigne Hervé Hèhomey, est déjà à Cotonou et réalise actuellement les travaux préliminaires en vue du démarrage effectif du projet en janvier 2019.
F. A. A.

Categories: Afrique

01 mort et 03 blessés au cours d'un braquage à Challa Ogoï

Mon, 10/15/2018 - 15:05

01 mort, plusieurs blessés et des dégâts matériels. C'est le bilan d'un braquage opéré par les hors-la-loi au petit matin de ce lundi 15 octobre 2018, à Challa Ogoï, situé dans le département des Collines. Les malfrats ont ciblé un bus de la compagnie nigérienne Al IZZA transportant une quarantaine de personnes.

Ce braquage effectué à Challa Ogoï, dans le département des Collines a occasionné une perte en vie humaine. Il s'agit d'un apprenti chauffeur âgé de 32 ans. Il a succombé quelques minutes après avoir reçu une balle dans le bus. 03 autres victimes dont un ancien combattant âgé de 70 ans ont reçu des blessures par balles.
Selon les sources policières, c'est vers 4h30, que l'équipe sécuritaire de la localité a été alertée d'un braquage à environ 1km du passage à niveau de Okounfo. L'équipe de patrouille arrivée sur les lieux a découvert des traces de sang et des bris de glace sur la chaussée, de même que 2 cartouches de calibre 12mm. ‹‹Aucune présence humaine n'a été constatée sur les lieux », a indiqué un responsable en charge de la sécurité dans la zone de Kaboua.
Après l'attaque, le bus s'est rendu au poste de police de Kilibo.
D'après les témoignages du conducteur, les malfrats étaient au nombre de 5 dont 02 armés de fusils artisanaux et les autres munis de bâtons. Aussi, apprend-t-on que les bandits seraient drogués puisqu'ils étaient visiblement dans un état second, selon les passagers.
Pour arrêter le bus, les braqueurs ont fait des jeux de torche au conducteur comme pour signaler une panne ou un problème sur la voie.
La police poursuit les enquêtes pour
arrêter les auteurs de ce braquage.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

L'aéroport de Tourou ou le symbole de la gestion hasardeuse de l'Etat

Mon, 10/15/2018 - 02:07

Construit par le régime du président Boni Yayi, l'aéroport international de Tourou est en train de devenir un champ de ruine. Cette infrastructure aéoportuaire a été initiée pour donner un coup d'accélérateur aux échanges commerciaux à l'intérieur du pays et pour désengorger l'aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cadjèhoun Cotonou. L'aéroport de Tourou est aujourd'hui dans un état de dégradation avancée. Les murs de la clôture ont commencé par tomber les unes après les autres et l'intérieur totalement envahi par des mauvaises herbes.

Des dizaines de milliards FCFA des ressources de l'État avaient été engloutis dans cette infrastructure non fonctionnelle et abandonnée.
L'ancien président Boni Yayi et son ministre de l'économie et des finances Komi Koutché avaient donné l'assurance de sa praticabilité par un vol spécial. Des discours ont même été tenus et des assurances données par des techniciens en la matière.
Mais aujourd'hui, force est de reconnaître que l'aéroport de Tourou n'est pas encore prêt pour sa mise en service. Il fait partie des éléphants blancs que le régime précédent a laissé.

Paul Tonon

Categories: Afrique

Un présumé meurtrier du brigadier Chabi Mohamed arrêté

Mon, 10/15/2018 - 01:02

L'un des malfrats auteur de la mort du brigadier Mohamed Chabi Bernard a été mis aux arrêts par les éléments de la police républicaine.
Le brigadier Mohamed Chabi Bernard a été grièvement blessé par l'un des bandits qu'il traquait au quartier Gbira, dans le 3ème arrondissement de Parakou. L'incident s'est produit lors d'une patrouille dans la nuit de lundi à mardi 09 octobre 2018 vers 02h30, Celui-ci tentait de maîtriser le malfrat quand il a été poignardé dans le thorax par ce dernier. Transporté aux services des urgences du CHUD Borgou-Alibori, il succombe à ses blessures.
Une enquête est en cours pour arrêter les auteurs et complices du crime.
F. A. A.

Categories: Afrique

En détresse, les riverains demandent l'accélération des travaux de protection

Mon, 10/15/2018 - 01:00

Agoué, paisible ville située à une centaine de kilomètres de Cotonou, à l'Ouest du Bénin, est sérieusement menacée de disparition du fait de l'avancée démesurée de l'océan. La dernière sortie de cette masse d'eau de son lit a encore fait des ravages incalculables, obligeant les riverains à un déplacement pour des destinations inconnues. Ils se contentent pour l'heure de lancer des cris de détresse tout en faisant foi à la promesse du gouvernement de lancer le projet de protection de la côte.

La mer ne cesse d'avancer à Avoué et sur les localités environnantes. Une situation qui a déjà causé beaucoup de dégâts.
Et étant habitués aux promesses jamais réalisables des gouvernants depuis des dizaines d'années, les riverains victimes de l'érosion côtière lancent un dernier cri de détresse à l'endroit du gouvernement Talon, quand bien même ce dernier a rassuré du démarrage imminent des travaux de protection de cette côte. ''Nous sommes fatigués des promesses. Si on devrait honorer ces promesses ma demeure ne sera pas dévastée par l'océan aujourd'hui.

La mer vient de prendre ma maison. Nous sommes obligés d'aller nous réfugier chez d'autres parents vers le fleuve et revenir ici dans la journée car nous n'avons nulle part à aller. On nous as dit en septembre que les travaux allaient démarrer mais jusque-là, on ne voit rien et nous sommes à la merci de l'océan'', déclare un septuagénaire dont l'unique demeure vient d'être dévastée par les vagues. "Son excellence Monsieur le Président Patrice Talon, faites tout ce qui est en votre pouvoir pour que la carte du Bénin reste intacte. Si Agoué disparaît, l'économie du Bénin et celle de la sous-région vont en pâtir", avertit Guy Ahlinvi, président de l'association de développement d'Agoué.

La situation géographique de la ville d'Agoué fait d'elle une plateforme non négligeable dans l'économie béninoise du fait de sa proximité de la frontière bénino-togolaise de Hilla-condji, l'une des plus importantes du pays en matières d'échanges avec les pays voisins. Il va de soi que les mesures soient prises pour éviter le pire. Si les eaux s'emparent d'Agoué, il n'y aura plus de Hilla-condji et cela va se faire ressentir à coup sûr sur l'économie et la superficie du pays.
Le plus urgent, c'est de passer à l'action. L'érosion lui n'attend pas. Elle continue son cours normal détruisant tout sur son passage et avalant une bonne partie du territoire béninois.


Agoué regorge de beaucoup de valeurs. Sa disparition sera une grande perte pour la nation toute entière. Il faut simplement sauver Agoué avant qu'il ne soit trop tard. Le gouvernement et son chef ayant à cœur le bien-être de tous les Béninois et ayant déjà pris les mesures qui s'imposent, doivent seulement accélérer le processus de protection de la côte. Les populations ne veulent plus croire que cest une promesse de plus et comptent sur le Président Talon pour mettre fin à leur malheur. Pour le moment, elles se confient à la divine providence. Mais elles ont foi que leur ville ne disparaîtra pas de la surface de la carte béninoise.

Cokou Romain COKOU

Categories: Afrique

Me Rufino d'ALMEIDA donne le top de l'opération

Mon, 10/15/2018 - 00:32

Maître Rufino d'ALMEIDA, Directeur de cabinet du Ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement, a présidé, vendredi 12 octobre 2018, la cérémonie de lancement de la première vague de l'Enquête Harmonisée sur les Conditions de Vie des Ménages (EHCVM). Conduite par l'INSAE avec l'appui financier de la Banque Mondiale, cette enquête se déroule simultanément dans les 8 pays de l'UEMOA. Elle permettra de disposer d'indicateurs fiables sur la pauvreté et les conditions de vie des ménages. Les résultats de l'enquête serviront également de base aux décideurs dans le choix et l'élaboration des politiques de développement et dans la mise en œuvre des ODD (Objectifs de Développement Durable).
Lors de la cérémonie de lancement de la première vague de cette opération, Me Rufino d'ALMEIDA a exprimé la gratitude du Ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement et celle de l'ensemble du Gouvernement béninois à la Banque Mondiale, partenaire financier, ainsi qu'à tous les autres partenaires qui accompagnent la réalisation de l'EHCVM.
Il a exhorté tous les agents enquêteurs retenus à accomplir leur mission avec un sens élevé de professionnalisme et invite les populations, à leur réserver un accueil chaleureux et à répondre convenablement aux questions qui leur seront posées.
D. M.

Categories: Afrique

Quelles sont les liens entre : démocratie, État de droit et élections ?

Mon, 10/15/2018 - 00:30

Tout État de droit est-il démocratique, de quoi se nourrit le pluralisme, des élections dites « libres » sans effusion de sang suffisent-elles pour dire d'un pays qu'il est démocratique ?

Si plusieurs personnes pensent à raison que « État droit » veut dire un pays dans lequel l'Etat reconnaît le droit des citoyens, la présence d'un État de droit ne suffit pas pour dire d'un pays qu'il est démocratique. Tous les États sont des États de droit. L'Etat étant au sens de Machiavel, l'ensemble des institutions détenant différentes autorités, dont le rôle est d'assurer le bon fonctionnement de la société quelles qu'en soient les différentes formes de politiques qui se succèdent au pouvoir et leurs modes de gouvernance. L'Etat, quelle que soit donc son origine et sa nature, est soumis à une ou plusieurs règles de droit.

L'Etat de droit est une entité démocratique seulement si le droit n'est pas un outil procédural opportuniste aux mains de quelques-uns, et que implantée dans une culture démocratique, les institutions dans leur fonctionnement garantissent l'impartialité dans le traitement des gouvernés.

Il n'y a d'Etat véritablement de droit que lorsque celui-ci est démocratique. On parle en ce moment, d'Etat de droit démocratique et c'est ce à quoi doivent aspirer tous citoyens.

Le pluralisme : Toutes les démocraties sont par nature et par définition pluralistes. Le pluralisme, qui veut dire polythéisme des valeurs donc diversité d'opinions, liberté d'appartenir ou non au forum des débats, c'est-à-dire qu'il est permis aux citoyens dans un pays démocratique de donner leurs avis ou non sur une question d'intérêt public et de choisir en toute liberté les opinions auxquelles ils se « référencient ». Quand un régime dit « démocratique » tend à imposer aux citoyens le choix d'une opinion, non seulement il y a matière à douter de son caractère démocratique, mais aussi à remettre en cause son acceptation du pluralisme politique dans sa forme la plus élémentaire. Le caractère pluriel d'un Etat peut donc être mesuré à la capacité de ses institutions à assurer et à protéger la diversité notamment la diversité d'opinions qui confère la qualité de démocratie à État.

Les élections : Si en démocratie les élections sont une variable, plusieurs autres variables sont aussi prises en compte pour témoigner de la rigidité et de la stabilité d'une démocratie. Les élections à elles seules sont loin de suffire pour affirmer qu'un pays est démocratique. Le cas de la Syrie, de la Russie, du Rwanda, du Congo, du Bénin d'aujourd'hui et de la majorité des pays africains nous renseigne sur la distinction que l'on peut faire entre démocratie et élection.

Élections libres : Même si en apparence les élections dans la majorité de nos pays africains ont l'air libres, elles ne le sont pas au sens sociologique, juridique et économique du terme.

On dit d'une élection qu'elle est libre, quand socialement, les personnes appelées à porter leur choix sur d'autres individus dans le but de les représenter (représenter veut dire : rendre présent c'est-à-dire que le représentant, rend présent à travers lui, la personne représentée), font ce choix en totale connaissance des enjeux (opinions, propositions) et reconnaissent leurs intérêts à travers ces enjeux.

Elle est juridiquement libre, lorsque les règles qui garantissent la transparence et la libre participation des uns et des autres sont transparentes, connues de tous et accessibles à tous et non à la portée de quelques-uns.

Économiquement : une élection est libre, quand les citoyens en amont ont investi dans la promotion des idées et opinions qui sont sanctionnées par le vote.

Les règles économiques d'une élection, ne sont donc pas relatives à la position dominante de celui qui se présente, mais à la capacité de mobilisation financière des personnes qui ensemble forment une opinion et veulent hisser cette façon de penser au sommet de l'Etat.

Il ne peut donc pas y avoir élection libre, quand la promotion de la vision des uns, ne rencontre pas l'investissement des autres. C'est à l'intersection des deux efforts que se trouve la pensée libre.

La démocratie, l'Etat de droit et les élections, ont donc pour unique fondement, la liberté du peuple et la soumission des dirigeants.

La liberté du peuple vaut pour le choix de ses représentants et la soumission des dirigeants est à la hauteur de leur capacité à respecter les règles édictées par les représentants légitimes du peuple.

Toutefois ces règles ne sont légitimes que si le processus qui a conduit à la désignation des représentants est transparent dans son ensemble, prend effectivement en compte la volonté exprimée par les votants, et que les règles qui l'ont régi font consensus auprès des représentants et surtout auprès des populations.

Thomas Hobbes dira : « La loi est faite par la puissance souveraine, et tout ce qui est fait par cette puissance l'est par un mandat de chaque individu du peuple et lui appartient. »

Richard Boni Ouorou
Politologue

*Membre de la société québécoise des sciences politiques et de l'association canadienne de sciences politiques.

Categories: Afrique

Vers l'augmentation de la production des poissons

Sun, 10/14/2018 - 21:36

Le ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche, Gaston Dossouhoui, était au contact des pêcheurs des communes de Kpomassè et de Bopa, ce vendredi 12 octobre 2018. L'objectif de cette visite est de discuter avec les pêcheurs qui exploitent les eaux du chenal Ahô et du lac Ahémé et leur préciser la nécessité de l'opération d'assainissemnt de ces eaux. Une opération qui fera accroître, à terme, positivement l'activité de pêche et impacter les revenus des pêcheurs. Selon le ministre, il s'agira de débarrasser les plans d'eau des engins prohibés installés et de draguer certaines parties. « Nous aurions pu laisser l'agence chargée d'exécuter cette opération, commencer les travaux sans que nous ne venions au préalable vers vous. Mais il est important de venir vous dire que ce n'est pas pour vous chasser des plans d'eau. On ne peut faire le bonheur de quelqu'un sans l'associer », a expliqué Gaston Dossouhoui. Ma démarche, poursuit-il, « est que vous compreniez que cet assainissement est nécessaire ». Il a rassuré qu'une fois l'opération terminée, les pêcheurs auront plus de poissons à pêcher. « Si on ne le fait pas, vous manquerez un jour de poisson à pêcher. Alors, nos générations futures nous en voudront de ne pas avoir pris des mesures pour l'éviter », a-t-il souligné. Selon le ministre, de nouvelles activités et de nouvelles formes de pêche seront introduites dans les activités. Gaston Dossouhoui a demandé aux pêcheurs d'être compréhensifs et d'apporter leur soutien à la réussite de l'opération qui selon lui, est imminente.
Les pêcheurs, dans leurs interventions, tous consentants, ont fait des propositions qui, pour eux, participeront de la réussite de l'opération.
Outre les pêcheurs de Kpomassè et de Bopa, le ministre chargé de la pêche a également visité des villages aquacoles d'Ifangni, de Sèmè-Podji et l'écloserie moderne de la Fondation Tonon à Ouèdo, dans la commune d'Abomey-Calavi. A Pahou, l'autorité ministérielle a tenu une séance de travail avec les membres de l'Association des acteurs piscicoles de la lagune de Toho.
Ces déplacements du ministre visent à apporter le soutien du gouvernement aux promoteurs et s'assurer que les Béninois pourront manger du poisson produit au Bénin lors des fêtes de fin d'année.
Antoine Kakalaka, fermier à Sèmè, a promis 15 tonnes alors que la Fondation Tonon a déjà garanti des commandes de 450 tonnes au moins.
Le besoin annuel en termes de consommation nationale de poissons, est de 200.000 tonnes. La pêche traditionnelle en fournit 50.000 tonnes au plus. Les acteurs piscicoles y participent pour environ 6.000 tonnes et le reste est importé.
La politique du gouvernement selon le ministre chargé de la pêche, vise à porter la production piscicole à au moins 20.000 tonnes d'ici à 2021.
F. A. A.

Categories: Afrique

Aurélien Agbénonci invite les investisseurs japonais au Bénin

Sun, 10/14/2018 - 17:43

Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci, a pris part du samedi 6 au dimanche 7 octobre dernier à la réunion ministérielle préparatoire de la 7ème Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l'Afrique (Ticad VII). Occasion pour lui d'appeler les investisseurs à investir au Bénin.
Prévue pour se tenir à Yokohama, au Japon, en 2019, la 7ème Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l'Afrique (Ticad VII) a fait objet d'une rencontre interministérielle où a participé le ministre Aurélien Agbénonci. Ce dernier a notamment participé à l'une des plénières du dimanche 7 octobre qui portait sur le thème : « Renforcer la connectivité en Afrique et au-delà ››. M. Agbénonci a profité de l'occasion pour appeler les Japonais à investir au Bénin. Le ministre a montré la volonté du chef de l'État notamment à travers ce thème qui est inscrit dans l'Agenda 2063 de l'Union africaine et intégré au Programme d'actions du gouvernement (Pag) 2016-2021 du Bénin.
Dans son adresse, il estime que l'Afrique devrait prendre le leadership dans la mise en œuvre de la connectivité en Afrique sous ses quatre dimensions. Ce programme relatif à la connectivité doit être inscrit dans le cadre du partenariat public-privé. Avec son homologue japonais, Taro Kono, le ministre Aurélien Agbénonci a discuté de la coopération entre les deux pays. Plusieurs rencontres ont permis au ministre des Affaires étrangères de nouer divers partenariats avec le Japon.
Avec le président de l'Ong Rba international, Nobuhiro Kume, il a été question du projet d'accord de partenariat pour des bourses de formation au Japon de jeunes Béninois. Aussi, a-t-il eu des échanges de travail avec l'honorable Natsuo Yamaguchi, membre de la Chambre des conseillers du parlement japonais et président du parti « Nouveau Komeito » de la coalition au pouvoir, l'honorable Ichiro Aisawa, président de la Ligue d'amitié Japon-Afrique, le gouverneur de la ville d'Osaka accompagné respectivement de Sakakibara Sadayuki, président du comité de candidature de la ville d'Osaka pour l'Exposition universelle 2025, et Kounoike Kazusue, membre de la Chambre de commerce et d'industrie d'Osaka.
Invitant les Japonais à investir au Bénin, Aurélien Agbénonci a rassuré ces derniers sur le climat favorable des affaires au Bénin.

G. A.

Categories: Afrique

La part de responsabilité des universités publiques

Sun, 10/14/2018 - 17:26

Invités pour éclairer les auditeurs sur les réformes dans l'enseignement supérieur, Bienvenu Koudjo, Directeur de cabinet du ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique et Epiphane Azon, président de l'Association des parents d'élèves et d'étudiants, ont apporté leurs contributions aux débats actuels sur les universités notamment les universités publiques. C'était sur l'émission 90 mn au Bénin de la radio nationale (Ortb).
Le Directeur de cabinet du ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique souligne que les réformes en cours dans les universités permettent une meilleure gestion des flux et la bonne orientation des étudiants. Selon lui, le nombre d'étudiants cette année dans les universités tourne autour de 33 000. Bienvenu Koudjo indique que « 33.747 bacheliers vont faire objet de l'attention des responsables pour leur rentrée pré-universitaire ».
« Généralement, les universités publiques auront autour de 22.000 mais nous ne pouvons prendre que 20 000 environ à cause des redoublants qui doivent s'y ajouter », précise-t-il.
Pour Epiphane Azon, président de l'association des parents d'élèves et d'étudiants, « Ce sont les universités publiques qui sont concernées par le redéploiement des nouveaux bacheliers. C'est après cela que les privées reçoivent le reste ». Par ailleurs, il souligne que « Ce qui se passe est que les enfants ayant entre 17 et 18 ans, refusent d'aller sur le campus du fait de l'encadrement insuffisant et surtout de l'insécurité avec les menaces quotidiennes de leurs aînés ».
Le Directeur de cabinet du ministre signale qu'on a rationalisé le système universitaire. « Les enfants qui luttaient pour l'abrogation du dernier décret n'ont pas compris le bien fondé de la chose. Ils se basaient sur la moyenne qu'avaient leurs frères pour bénéficier des allocations », explique M. Koudjo. Il indique que la formation aujourd'hui n'est plus la même puisque le système n'est plus la même. « Aujourd'hui, c'est la semestrialisation. Avec le système LMD, on a la bourse dès la première année », indique-t-il.
« Les anciens au fur et à mesure qu'ils avancent, leur bourse est reconvertie sur la nouvelle base », précise-t-il.
La gestion des étudiants dans les écoles se fait sur dépôt de dossier. « Pour les boursiers qui ont obtenu leur baccalauréat, on classe selon la moyenne pondérée. Lorsque la commission des bourses se réunit, elle se base sur les nombres de demandeurs et le quota dont à besoin l'école. Et le nombre demandé par les filières ou l'institution d'accueil, on classe selon qu'il y a des boursiers non payant, des partiellement payants puis enfin les entièrement payants. Le choix entièrement payants doit être en concordance avec le premier choix de l'étudiant », explique-t-il en détail pour montrer comment se fait l'admission dans les écoles contrairement à ce qui se passait avant. « Avant même les choix, on est passé dans les établissements pour montrer les débouchées de choix et les carrières », informé le directeur de cabinet.
Sans oublier qu'il y a eu un guide d'orientation pour les aider. Pour Epiphane Azon, « Le problème c'est en cours d'année que les fiches sont envoyées et les enfants font leur choix au hasard ». Ceci ne facilite pas une bonne réflexion des enfants pour respecter le choix judicieux.
Cette année selon le directeur de cabinet, en ce qui concerne les allocations, « L'État a mis plus de moyens pour soutenir ceux qui sont inscrits. Les ressources engagées par l'État tournaient autour de 7 et 8 milliards FCFA. Cette année, cela tourne autour de 18 milliards FCFA. Il y a eu 14 milliards FCFA pour apurer les arriérés », martèle-t-il. Mais Epiphane Azon souligne que « les étudiants n'ont pas eu les bourses pendant des années et c'est ce qui doit être apuré d'abord.
Les autorités d'alors n'ont pas eu les sous aussi pour régler ce problème. Nous avons tapé plusieurs fois sans suite ». Du coup ce sont les parents qui assurent tous les frais alors qu'avec les allocations, les enfants pourront s'en servir pour leurs études.
La question d'admission dans les universités avec les réformes a été également abordée.
« Dans les facultés classiques, le problème ne se pose pas. Jusque-là, il n'y a pas encore un tri. Dans les écoles vous êtes soit boursiers ou non. Si vous n'êtes pas boursiers, il faut payer et il est important que les parents soient fixés plus tôt pour prendre les dispositions idoines notamment avec les réformes », confie le président de l'association des parents d'élèves et étudiants. Selon Bienvenu Koudjo, « Les réformes en cours visent à maîtriser le flux. Il y avait dans les reformes, l'aspect de récupération totale des frais. Les rectorats ont demandé le retour de payement. Après étude, le gros lot se trouve dans les facultés », dira-t-il. Mais il ajoute que « Le chef de l'État a demandé si on maîtrise tout pour comprendre le pour et le contre de la réforme. Il a demandé qu'on garde le statut quo pour confier les études au conseil national de l'éducation afin d'y voir clair. Le chef de l'État a vu que la grande masse bénéficiait de la prise en charge. Les parents n'étaient pas aussi suffisamment sensibilisés. Ce constat fait, le chef de l'État a estimé qu'il faut laisser la réflexion au Conseil national de l'éducation et continuer avec ce qui se faisait ».
Pour les reformes notamment celle relative à l'ajustement des frais de scolarité qui avait entre temps circulé comme rumeur, Epiphane Azon signale que « Nous ne sommes pas associés. Nous nous sommes rapprochés des responsables du ministère. Mais lorsque le ministre est passé pour parler de statut quo cela a tout embrouillé ». Pour Bienvenu Koudjo, « Les réflexions se sont basées aussi sur les accords communautaires. Pourquoi cela ne concernerait pas par exemple l'Ivoirien alors qu'on est dans un même espace communautaire. Les dispositions communautaires veulent qu'on harmonisent les frais ». Il ajoute que « Quand on aura pris les dispositions et mieux informer les populations notamment les parents d'élèves, cela pourra facilement passer ». Il n'a pas manqué d'aborder la question de recrutement et l'organisation en cours au ministère dans ce cadre.
Pour le recrutement d'enseignants, il dira que « L'autorisation d'enseignement n'est demandée qu'aux enseignants des établissements privés d'enseignement supérieur ». Il ajoute aussi en ce qui concerne la situation dans le secteur privé, notamment leur reconnaissance, « qu'avant que les établissements ne soient homologués, il faut s'assurer que les conditions soient remplies ».
« Au terme de l'échéance s'ils remplissent les conditions, ils continuent au cas contraire ils vont fermer. L'étude de fait filière par filière », indique-t-il.
Pour le président de l'association des parents d'élèves et d'étudiants, « Il faut assainir pour que les établissements d'enseignement supérieur réunissent les conditions exigées avant de former ». Bienvenu Koudjo explique que les travaux sont en cours et seront bientôt finalisés pour qu'on ait une idée sur les universités régulièrement autorisés et les différentes formations.
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

« La quatrième révolution industrielle est en marche (...) » (Serge Ahissou)

Sun, 10/14/2018 - 12:28

La Commission Electrotechnique Internationale (CEI) et l'Union Internationale des Télécommunications (UIT) célèbrent le 14 Octobre de chaque année, la Journée Mondiale de Normalisation. A cette occasion, le ministre de l'industrie et du commerce, Serge Ahissou à travers un message a expliqué les enjeux et défis de cette journée.
La Journée Mondiale de Normalisation est célébrée le 14 octobre de chaque année depuis 49 ans, par la Communauté Internationale, à travers l'Organisation Internationale de Normalisation (ISO).
Le thème de cette journée mondiale de la normalisation est intitulé « Les normes internationales et la quatrième révolution industrielle ». Selon Serge Ahissou, ce thème est choisi pour mettre un accent sur le rôle prépondérant et innovant que joue les normes dans l'utilisation des technologies de l'information. « Tout comme les normes ont été déterminantes lors de la première révolution industrielle, il y a plus de 250 ans, elles joueront également un rôle essentiel dans la quatrième révolution industrielle », a-t-il affirmé.
Cette quatrième révolution industrielle fait intervenir plusieurs aspects. Faisant référence aux technologies, ces dernières « estompent les frontières traditionnelles entre les mondes physique, numérique et biologique ; renforcent le lien entre les personnes et les objets avec une incidence accrue sur nos modes de production, d'échange et de communication, tout comme la machine à vapeur a transformé les méthodes de production et le mode de vie de nombreuses sociétés au cours de la première révolution industrielle », a-t-il expliqué.
Tout a évolué et il fallait renseigne le ministre Serge Ahissou « établir des normes pour remplacer des pièces de machines et permettre la production de masse spécialisée de composants ». Ces normes aujourd'hui jouent un rôle primordial dans la transition vers une nouvelle ère. Grâce à ces normes, les choses évoluent rapidement.
Pour le ministre de l'industrie, étant un facteur de diffusion des connaissances et de l'innovation dans le monde entier, les innovateurs s'appuient sur les normes internationales, comme celles élaborées par l'IEC, l'ISO et l'UIT, pour garantir la compatibilité et l'interopérabilité. Ceci dans le but de faciliter l'adoption sans difficulté des nouvelles technologies.
Ces changements rapides découlant de la quatrième révolution industrielle présente des enjeux spécifiques.
« Les avancées réalisées grâce à l'intelligence artificielle soulagent les difficultés issues des tâches accomplies auparavant par les humains. Aussi, la fabrication additive (appelée « impression 3D ») transformera notre manière de fabriquer des produits et nous permettra d'« imprimer des objets » à la maison », a souligné Serge Ahissou.
La nouvelle génération de technologies intelligentes, informe-t-il repose sur le big data, une intégration accrue, le stockage en ligne et la communication ouverte entre les appareils.
Par ailleurs, le ministre a cité les avantages de la présence des normes internationales. Serge Ahissou considère que ces dernières sont un moyen efficace de garantir la sécurité et de réduire au minimum les risques.
Les normes de sécurité permettent de protéger les données et de dissuader les pirates informatiques. Aussi, permettent-elles également de mettre ensemble et en parfaite symbiose, l'intelligence humaine et l'intelligence artificielle.
« La quatrième révolution industrielle est en marche, mais pour tirer pleinement partie de son potentiel et contribuer à l'amélioration de notre société, les normes demeurent indispensables », a conclu le ministre de l'industrie et du commerce.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Pages

THIS IS THE NEW BETA VERSION OF EUROPA VARIETAS NEWS CENTER - under construction
the old site is here

Copy & Drop - Can`t find your favourite site? Send us the RSS or URL to the following address: info(@)europavarietas(dot)org.