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24 Heures au Bénin

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Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Updated: 4 days 2 hours ago

Les partenaires sociaux en formation

Mon, 10/01/2018 - 18:00

Les responsables syndicaux sont conviés à l'hôtel Bel Azur de Grand Popo où se déroule depuis ce lundi 1er octobre 2018, un séminaire national de formation à leur intention. Ledit séminaire entre dans le cadre d'un dialogue social constructif.
« Problématique du dialogue social constructif au Bénin : Quel leadership syndical pour un mouvement syndical responsable et efficace au profit des travailleurs ? ». C'est le thème sur lequel porte cette formation organisée par le Comité de gestion des fonds des organisations syndicales (COGEFOS). Pendant trois jours (les 1er, 2 et 3 octobre 2018) les participants vont suivre diverses communications sur les stratégies pour un dialogue pacifique. Ils auront aussi droit à la disposition idoine d'un responsable syndical lors des négociations. D'autres thématiques comme le leadership nécessaire pour la gestion pacifique du dialogue ne manqueront pas à cette formation. Cette formation constitue un atout au regard de la nouvelle réglementation du droit de grève au Bénin. Ce qui impose un dialogue social permanent et constructif.
G.ATu

Categories: Afrique

De nouveaux prêtres pour le diocèse de Lokossa

Mon, 10/01/2018 - 17:59

Sept prêtres ont été ordonnés, ce samedi 29 septembre 2018, à la cathédrale de Lokossa, par Mgr Victor Agbanou. Au cours de cette célébration, les nouveaux prêtres ont reçu des mains de l'évêque, l'onction qui leur permet d'exercer la mission divine pour laquelle ils sont consacrés.
Dans son homélie, Mgr Victor Agbanou a émis le vœu que les heureux du jour soient à l'image du bon berger qui porte la brebis égarée. « Soyez les pasteurs du troupeau de Dieu qui se trouve chez vous, veillez sur lui non pas par contrainte mais de plein gré selon Dieu et non par cupidité mais par dévouement », a conseillé l'évêque. Tout en les invitant à savoir garder leur joie, il leur a rappelé que les coups durs, les coups bas peuvent venir n'importe quand et de partout.
Mgr Victor Agbanou a exhorté les nouveaux prêtres à avoir confiance dans le Seigneur et à méditer le passage du psaume 22 qui dit : ‘'Le Seigneur est mon berger, je ne manquerai de rien''.
Durant leur parcours, les nouveaux prêtres ont reçu une formation intellectuelle et une formation spirituelle au petit séminaire St Joseph d'Adjatokpa, au grand séminaire Mgr Louis Parisot de Tchanvédji, dans la commune de Klouékanmey, en passant par Djimè, Parakou et Missérété.
F. A. A.

Categories: Afrique

Lancement officiel du processus d'actualisation du fichier électoral

Mon, 10/01/2018 - 16:24

Le président du Conseil d'orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi), Janvier Yahouédéhou a lancé ce lundi 1er octobre, au siège de son institution à Agblangandan, le processus d'actualisation du fichier électoral.
« Dès le jeudi prochain, les listes électorales seront affichées dans les différents bureaux de vote sur toute l'étendue du territoire national. Et ce, pour deux semaines », a indiqué le président du Conseil d'orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisée, Janvier Yahouédéhou.
Durant les deux semaines d'affichage, chaque électeur est appelé à aller vérifier la qualité des informations le concernant. En cas de besoin de rectification, il pourra se rapprocher des agents communaux d'actualisation qui seront présents dans les différents bureaux de vote.
Avant la remise officiel des documents d'actualisation et les listes électorales qui seront affichées dans les différents bureaux de vote, les coordonnateurs départementaux ont suivi une formation.
L'installation des membres Cca (Conseillers communaux d'actualisation), est prévue pour le mardi 02 octobre. Ces membres seront formés dès le mercredi 03 octobre dans les préfectures. La formation des Dda par contre, se déroulera dans les mairies le même jour.
Marcel H.

Categories: Afrique

Un opérateur pour le contrat de gestion de la Sbee

Mon, 10/01/2018 - 15:47

Par un avis spécifique de passation de marché, le Millénium challenge account Bénin II (Mca-Bénin II), a lancé le recrutement d'un opérateur pour le contrat de gestion de la Société béninoise d'énergie électrique (Sbee).
A cet effet, le MCA-Bénin II invite les opérateurs, légalement constitués et qualifiés à lui soumettre leurs offres.
L'Appel d'offre (Ao) est ouvert à tous les opérateurs éligibles (soumissionnaires) désireux d'y prendre part. Sous réserve des restrictions qui y sont contenues, les soumissionnaires peuvent se constituer en groupement visant à optimiser leur capacité à exécuter le contrat avec succès. Les prestations de services et le contrat à attribuer sont d'une durée de quatre (04) ans.
Un opérateur sera sélectionné en vertu de la méthode QCBS, méthode de sélection basée sur la Qualité et le Coût, la procédure d'évaluation dont les étapes sont décrites dans les sections de l'Ao conformément aux « Directives de passation des marchés du Programme MCC ».
Le processus de sélection, tel que décrit, inclut l'examen et la vérification des qualifications et des réalisations antérieures, ainsi qu'un contrôle des références, avant l'adjudication du marché.
Le dossier d'appel d'offres complet sera mis à la disposition des soumissionnaires intéressés après enregistrement auprès de MCA-Bénin II à l'adresse courriel info-benin@charleskendall.com et copie à info@mcabenin2.bj en communiquant leurs coordonnées complètes.
Une visite du site et une réunion préalable à la soumission seront organisées comme indiqué dans les Données particulières de l'appel d'offres (« Dpo »), Section II du document d'appel d'offres. La participation, souligne-t-on, n'est pas obligatoire mais elle est fortement recommandée à tous les soumissionnaires intéressés ou leurs représentants.
Toutes les offres doivent être accompagnées d'une garantie de soumission correspondant au montant spécifié dans les Données particulières de l'appel d'offre (« Dpo »).
La date limite de réception des offres est fixée au 11 décembre 2018 à 10 h 00, heure locale de Cotonou, Bénin. Les offres reçues au-delà du délai limite ne seront pas prises en considération et seront retournées non ouvertes.
Les soumissions par voie électronique ne sont pas acceptées.
F. A. A.

Categories: Afrique

Les militants Prd d'Avrankou convaincus des regroupements en blocs

Mon, 10/01/2018 - 14:40

Le général Gbèssèmehlan et Medard Sèssinou, respectivement président et secrétaire général de la session Prd d'Avrankou, ont animé une séance de restitution des conclusions issues des négociations entre les blocs présidentiels. Suivant le point présenté par ces leaders aux militants, l'accord intervenu entre le Prd et les différentes formations politiques en vue des regroupements en bloc portent essentiellement sur 3 points à savoir : le logo du parti en création comportera le logo du Prd dans son intégralité et sans mutilation aucune ; les positionnements géopolitiques des formations membres du regroupement seront largement respectés et la question du leadership, qui ne constitue pas pour le Prd une préoccupation majeure, sera examinée en son temps.
Le communiqué de presse du Prd qui a sanctionné sa rencontre, du dimanche 23 septembre, à Porto-Novo, a servi de tremplin pour cette séance de restitution. Ce communiqué de presse a été traduit en langue locale Tori aux militants du parti à la base après les propos liminaires du président de la session, le général Gbèssèmèhlan.

Le secrétaire général, Médard Sessinou, a rappelé la vision du chef de l'Etat Patrice Talon, qui souhaite fédérer les partis et personnalités qui le soutiennent en deux blocs politiques. selon cette vision, les partis politiques sont appelés à évoluer, se fusionner pour se transformer en grands partis conformément aux dispositions de la nouvelle charte des formations politiques et du nouveau code électoral.
F. A. A.

Categories: Afrique

Lancement du recrutement de 100 assistants pour les universités

Mon, 10/01/2018 - 12:13

La ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique dans un communiqué en date du mardi 25 septembre 2018, annonce la sélection d'une deuxième vague de 100 assistants. Ces derniers sont répartis dans 04 Universités du Bénin.
100 assistants seront sélectionnés et répartis dans les universités du Bénin. Ceci dans le cadre du renforcement des capacités des Universités nationales du Bénin en enseignants de qualité et conformément à la nouvelle procédure de sélection pour le recrutement du personnel enseignent.
Ces 100 assistants sont répartis comme suit : 40 au profit de l'Université d'Abomey-Calavi, 35 pour le compte de l'Université de Parakou, 10 et 15 respectivement pour l'Université Nationale d'Agriculture et l'Université Nationale des Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques.
Du lundi 1er au vendredi 19 octobre au plus tard, le dossier de candidature doit être déposé tous les jours ouvrables au Secrétariat du Comité Scientifique Sectoriel de l'Institut, de la Faculté ou de l'Ecole concernés.
Pour tous autres renseignements complémentaires informe le communiqué, les Béninois intéressés peuvent s'adresser aux universités nationales du Bénin ou se connecter au site du ministère : www.mesrs-bj.org/recrut-assist-unb .
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Adam Affo Dendé dévoile sa candidature à Parakou

Mon, 10/01/2018 - 08:30

Le président d'honneur du réseau Irédé s'est rendu ce week-end à Parakou. Il était dans la matinée du samedi 29 septembre au contact des électeurs de la 9ème circonscription électorale résidant dans la cité des Kobourou. L'objectif de cette visite étant d'expliquer aux frères et sœurs, les vrais mobiles de sa candidature et les raisons pour lesquelles les populations de la 9ème doivent soutenir le Programme d'actions du gouvernement du chef de l'État Patrice Talon.
Le réseau Irédé continue ses actions. Comme pour un homme averti, le réseau prend déjà ses attaches pour verrouiller le terrain. C'est avec quelques membres de son équipe que le président d'honneur du réseau Irédé est allé à la rencontre de ses frères et sœurs de la 9ème circonscription électorale. Cette fois-ci, c'est Parakou qui a accueilli la délégation. Adam Dendé Affo est allé faire part de ses ambitions futures et des raisons de son combat aux côtés du chef de l'État. Il a notamment été question pour lui de sensibiliser les siens sur le bien-fondé du soutien à la mouvance d'une part, les solliciter pour qu'ils convainquent la base de la vision du réseau Irédé et qu'ils la partagent et enfin permettent aux électeurs aussi de s'apprêter pour qu'au moment venu, ils descendent à la base pour le combat de terrain. Avant le démarrage des campagnes électorales, « je vous invite chers frères à œuvrer davantage en appelant nos frères au village pour les entretenir sur le bienfait de la chose », a exhorté le président d'honneur Adam Dendé Affo, après les prières à l'endroit de ses invités. Conscient de l'enjeu, il souhaite que chacun y mette du sien pour qu'ensemble le réseau Irédé soit vraiment porté haut et que la 9ème en sorte gagnante. « Je vous exhorte à mettre les petits plats dans les grands pour que le développement de notre zone soit une réalité››, à exhorté Affo Dendé.
« Si j'ai décidé de me présenter aux prochaines élections, c'est parce que je sais que je suis capable de faire ce qui est faisable », a-t-il déclaré.
Le président d'honneur du réseau demande à ce que ses frères et sœurs lui donnent cette possibilité de les représenter. C'est donc un acquis puisque cette rencontre a été plus que réconfortante au regard de l'apport de chacun. Présent à cette rencontre d'échanges, le député Chabi Moussa a énoncé les grandes œuvres cachées de M. Adam Dendé Affo. Un homme à part entière, véridique, sincère et très honnête vu le témoigne épatant de l'He Chabi envers le digne fils des Collines. L'équipe conduite par l'ex Dg de la Caisse autonome d'amortissement Dendé Affo n'entend donc pas laisser une fois de plus le terrain pour d'autres. Elle s'emploie pour faire valoir son droit de conquête de la cité pour promouvoir la politique de développement du chef de l'Etat.
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Le nouveau challenge de Achille Kangni et ses militants

Mon, 10/01/2018 - 01:21

Le mouvement Amèhouga s'est réuni en congrès extraordinaire ce samedi 29 septembre 2018 à Comè. Occasion pour les militants de prendre de nouvelles décisions pour les combats futurs tout en recommandant au président d'œuvrer pour l'intégration de leur mouvement à l'un des blocs de la majorité présidentielle.

« Ensemble, nous avons fait du chemin et proclamé, dans les hameaux de notre circonscription électorale, l'idéal pour contribuer au bien-être des populations qui n'ont cessé de nous renouveler toute leur confiance et leur sympathie », a affirmé le président du mouvement Amèhouga, Achille Kangni, au cours du congrès extraordinaire du mouvement.
Ce congrès découle d'un long parcours de celui qui porte le flambeau de la jeunesse au nom du mouvement Amèhouga.
« L'événement qui nous rassemble ce jour découle de la conjoncture politique, et se veut être un moment épique de la vie de notre groupe. Porteur d'espoir à sa genèse, notre formation s'est incrustée dans le paysage politique en prenant part à de successives élections afin de conduire une philosophie qui recentre toutes les considérations autour de l'homme conformément à sa dénomination », a expliqué Achille Kangni. Ce parcours est donc décisif et incite à un grand bond. « Nous avons donc réussi à faire naître dans le cœur de nos populations qui, pour beaucoup, entretenaient encore une méfiance vis-à-vis du discours politique, l'espoir d'une nouvelle épopée de l'engagement citoyen », souligne le président du mouvement. Il ajoute que « si nos actions ont été essentiellement conduites dans la 17e circonscription électorale, nos idées, quant à elles, sont suivies sur l'ensemble du territoire national avec ravissement ».

Des défis louables

Aujourd'hui, comme toujours, M. Kangni nourrit des ambitions qui visent le bien être de sa communauté. « Notre engagement continue à réfléchir sur des questions communautaires, notre engagement au profit de la masse, notre foi inébranlable nous ont permis de gagner l'estime de milliers de partisans qui veulent nous voir à la commande de l'action publique », précise le président. Confiant qu'il porte une lourde charge, il souligne que « Posséder une part du pouvoir pour actionner les leviers de développement, voilà l'une des nobles aspirations attachées à la vie de tout mouvement politique inscrit dans une démarche sérieuse. Le mouvement Amèhouga que nous portons, ne saurait rester en marge de cette caractéristique capitale du système partisan ».
Le président appelle donc à de nouvelles stratégies visant à se conformer aux dispositions actuelles notamment celles exigées par les réformes politiques enclenchées par le chef de l'Etat.
« Pour y parvenir, nous devons notamment révolutionner nos stratégies, nos modes de pensées et nous adapter aux conditions que définissent les réformes politiques actuellement en cours dans notre pays », explique-t-il. Il met l'accent sur cette exigence qui contraint chaque mouvement ou parti à s'aligner pour la meilleure danse. Ainsi, dira-t-il que « Le vote de la loi portant code électoral intervenu, le 3 septembre 2018, au Palais des gouverneurs contraint les formations politiques ayant les mêmes idéaux à se constituer en de grands blocs dans le dessein de l'assainissement du paysage politique ».
Tout en saluant ce qu'il appelle l'approche intelligente portée par la majorité des élus logés à l'Assemblée nationale, il pense que « le nouveau code électoral, si la haute juridiction en matière constitutionnelle le déclarait conforme à la Loi fondamentale, constituerait l'une des réformes majeures du quinquennat du président Patrice Talon, car elle a le mérite d'amener les acteurs de l'arène politique à travailler de concert pour enrichir l'offre politique ». Achille Kangni dira alors que « Notre mouvement est ainsi appelé à se fondre, sans renoncer à ses idées, dans un grand bloc afin de participer à l'animation de la vie politique que nous voulons enrichissante. Cette fusion, qui s'annonce inévitable, ouvrira pour notre mouvement une nouvelle ère qui nous contraint à intensifier notre militantisme dans la dynamique de constituer un pôle majeur dans l'environnement politique ». Il fait donc appel à la réflexion approfondie et minutieuses de ses partisans. Une réflexion qu'il estime honnête et rationnelle afin de propulser le mouvement Amèhouga vers une formation d'envergure nationale. Ceci dans le but d'actionner chez les populations de la 17ème les visions et les actions nobles du chef de l'Etat Patrice Talon. Ce dernier qui dans son programme d'actions n'a pas oublié d'en faire bénéficier les populations de ladite circonscription électorale.

Giscard AMOUSSOU

Encadré : Les grandes décisions du congrès

Le mouvement Amèhouga s'est réuni en congrès extraordinaire ce jour 29 septembre 2018 à Comè
Les décisions ci-après ont été adoptées à l'unanimité des participants venus de tous les arrondissements de la 17e circonscription électorale.
Considérant que le Mouvement Amèhouga a activement soutenu au second tour des élections présidentielles le président Patrice Talon
Considérant les grandes ambitions déclinées dans le programme d'actions du gouvernement,
Considérant les projets que porte le programme ARCH dont sont bénéficiaires les communes de la 17e circonscription électorale,
Vu la lutte contre la corruption pour l'assainissement de la gestion publique ;
Considérant les avancées sur le plan sécuritaire depuis l'avènement du président Patrice Talon,
Considérant la portée heureuse de la réforme du système partisan qui a le mérite de sonner le glas des partis et mouvements à relents régionalistes et ethniques,
Espérant que les programmes sociaux économiques enclenchés par le président Patrice Talon impacteront le quotidien de nos population,
Le mouvement Amèhouga s'engage résolument à accompagner les actions du gouvernement conduit par le président Patrice Talon.
Le congrès donne plein droit à Achille Kangni de conduire des discussions avec les blocs en gestation se réclamant de la mouvance présidentielle.
Par la suite, les congressistes ont formulé une recommandation à l'endroit du président Achille Kangni et une résolution.

Recommandation :

Le congrès recommande à notre président de mener les négociations nécessaires afin d'obtenir un bon positionnement sur une liste dans la perspective des prochaines élections législatives.

Résolution :
Les participants s'engagent à s'investir pleinement pour la victoire de notre président aux prochaines législatives.

Fait à Comé, le 29 septembre 2018

Categories: Afrique

Les peines encourues pour injure, incitation à la haine, à la violence etc

Mon, 10/01/2018 - 01:00

Les auteurs ayant commis des délits par le biais d'un système informatique sont punis par la loi. Le code du numérique en République du Bénin définit clairement les peines encourues pour entres autres l'injure, l'incitation à la haine, à la violence, à la rébellion, la provocation de crime ou de délit en utilisant un système informatique.

Selon le code du numérique, l'injure avec une motivation raciste et xénophobe commise par le biais d'un système informatique est puni par la loi. L'article 551 le mentionne comme suit « Quiconque profère, intentionnellement, une insulte publique par le biais d'un système informatique envers une personne en raison de son appartenance à un groupe qui se caractérise par la race, la couleur, l'ascendance ou l'origine nationale ou ethnique, ou la religion ou l'opinion politique dans la mesure où cette appartenance sert de prétexte à l'un ou l'autre de ces éléments, ou un groupe de personnes qui se distingue par une de ces caractéristiques est puni d'un emprisonnement de six (06) mois à sept (07) ans et d'une amende de un million (1 000 000) à dix millions (10 000 000) de francs CFA.
L'incitation à la haine et à la violence constituent aussi des délits qui sont punis par le code du numérique respectivement en son article 552 et 553. « Quiconque aura provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de l'appartenance à une race, à une couleur, à une origine nationale ou ethnique, à la religion, à l'appartenance sexuelle, ou à un handicap au moyen d'un ou sur un réseau de communication électronique ou un système informatique, est puni de un (01) an d'emprisonnement et de cinq millions (5 000 000) de francs CFA d'amende ou de l'une de ces deux peines seulement », indique l'article 552. Quant à l'article 553, il signale que « La provocation directe à la rébellion au moyen d'un ou sur un réseau de communication électronique ou un système informatique est punie de six (06) mois d'emprisonnement et de deux millions (2 000 000) à dix millions (10 0000 000) de francs CFA d'amende ».
Les complices ayant provoqués un crime ou un délit sont aussi punis conformément à l'article 554 du code qui stipule que « Seront punis comme complices d'une action qualifiée de crime ou de délit, ceux qui au moyen d'un ou sur un réseau de communication électronique ou un système informatique auront directement provoqué l'auteur ou les auteurs à commettre ladite action, si la provocation a été suivie d'effet ».
Sont également punis par l'article 555 du code « ceux qui, par l'un des moyens énoncés à l'article précédent, auront directement provoqué, dans le cas où cette provocation n'aurait pas été suivie d'effet, à commettre l'une des infractions suivantes au moyen d'un ou sur un réseau de communication électronique ou un système informatique : les atteintes à la vie de la personne, les atteintes à l'intégrité physique de la personne et les agressions sexuelles, définies par le code pénal ; les vols, les extorsions dangereuses pour les personnes, définis par le code pénal ». Ils encourent une peine de un (01) an d'emprisonnement et de cinq millions (5 000 000) de francs CFA d'amende.
La négation, minimisation grossière, approbation ou justification d'un génocide ou de crimes contre l'humanité mentionnée à l'article 556 est punissable par la loi. Est punie d'un emprisonnement de 06 mois à sept 07 ans et d'une amende de un million à dix millions de francs CFA « une personne qui diffuse ou met à disposition par le biais d'un système informatique des données qui nient, minimisent de manière grossière, approuvent ou justifient des actes constitutifs de génocide ou de crimes contre l'humanité tels que définis par le droit international et reconnus comme tels par une décision finale et définitive d'un tribunal national ou d'un tribunal international établi par des instruments internationaux pertinents et dont la juridiction est reconnue ».
Aussi, est-il puni par la loi l'incitation ou provocation à la commission d'actes terroristes et apologie des actes terroristes. Cela est indiqué à l'article 557 comme suit « Quiconque aura, au moyen d'un ou sur un réseau de communication électronique ou un système informatique, incité ou provoqué directement des actes de terrorisme est puni de dix (10) ans d'emprisonnement et de vingt cinq millions (25 000 000) de francs CFA d'amende »
Les auteurs des infractions de presse (diffamation, injure publique, apologie de crime) par le biais d'une communication électronique sont punis des mêmes peines que celles prévues par la loi n° 2015-07 du 20 mars 2015 portant code de l'information et de la communication en vigueur, quel qu'en soit le support conformément à l'article 558.
Selon l'article 559 relatif au droit de réponse « Toute personne nommée ou désignée au moyen d'un ou sur un réseau de communication électronique ou un système informatique, dispose d'un droit de réponse, sans préjudice des demandes de correction ou de suppression du message qu'elle peut adresser au service ». Cette personne renseigne l'article est présentée au plus tard dans un délai de trois 3 mois à compter de la mise à disposition du public du message justifiant cette demande. Le directeur de la publication est tenu d'insérer dans les 03 jours de leur réception, les réponses de toute personne nommée ou désignée dans le service de communication au public en ligne sous peine d'une amende 500 000 francs CFA.
Les peines encourues par un fournisseur de services lorsqu'il divulgue des détails d'une enquête sont évoquées à l'article 60. Il est puni d'un emprisonnement de un (01) mois à deux (02) ans, ou d'une amende maximale de cinq millions (5 000 000) de francs CFA ou de l'une de ces peines seulement lorsque dans le cadre d'une enquête pénale, le fournisseur « reçoit une injonction stipulant explicitement que la confidentialité doit être maintenue, ou lorsqu'une telle obligation est énoncée par la loi, et qui, sans motif ou justification légitime, ou en se prévalant à tort d'un motif ou d'une justification légitime, divulgue de manière intentionnelle : le fait qu'une injonction ait été émise ; toute action réalisée aux termes de l'injonction ; ou toute donnée collectée ou enregistrée aux termes de l'injonction ». Cet article signale que « L'obligation de confidentialité prévue à l'alinéa 1 ne s'applique pas en cas de consentement exprès de l'auteur ou du destinataire de la communication et d'interception d'une communication privée sur mandat de justice ».

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

La main tendue du Soroptimist International Club Cotonou Améthyste

Mon, 10/01/2018 - 00:28

Ils étaient ce week-end aux cotés des aveugles et déficients visuels de Djanglamey pour leur apporte du soutien. Il s'agit de Soroptimist International Club Cotonou Améthyste.

C'est avec un cœur joyeux que les enfants du centre Siloé de Djanglanmey ont reçu le club Soroptimist International Club Cotonou Améthyste. Une visite de souvenir pour les pensionnaires de ce centre.
La responsable dudit centre Sylvie Kakpo de la congrégation des Sœurs Servantes de la Lumière du Christ, a, dans son mot de bienvenue, souligné que cette visite de don du Soroptimist International Club Cotonou Améthyste est un clin d'œil du Seigneur. Car, c'est à peine le début de l'année que déjà, le centre reçoit de l'aide. « Nous sommes sûrs que cette année sera différente des autres années », a-t-elle déclaré. Selon la Sœur Kakpo, l'historique du centre est partie de l'ambition de Feu Monseigneur Robert Sastre, le 3 janvier 1983. En 1992, le centre a présenté ses premiers candidats au CEP. Elle souligne que les admis au CEP sont envoyés à Togoville au Togo ou au CPSA de Sègbèya ou à Parakou pour poursuivre les études entre 1992 et 2003. Mais déjà à partir de 2005, les admis au CEP poursuivent les cursus à Djanglanmey grâce à la création du CEG de la localité. Ainsi, en 2008, le centre a présenté des candidats au BEPC. Dès 2011, le centre note sa 1ère bachelière. La sœur Sylvie précise que « les pensionnaires qui arrêtent leurs études en cours de route et les plus âgés sont admis en apprentissage en tresse de sacs, essuie-pieds, chaises, guéridon, nattes, tresse colliers, boucles d'oreilles, sacs et perles ».
L'année dernière, le nombre de pensionnaires était 65.
La première de Soroptimist International Club Cotonou Améthyste, 7ème club soroptimist du Bénin, Etotépé A. Sgbohossou épse Gbangboché dresse les objectifs du club. Il s'agit de « réduire les inégalités du genre, améliorer l'accès des filles à l'éducation, développer l'autonomisation et le leadership des femmes ». Présente dans plusieurs pays du monde dont le Bénin, l'organisation « se veut être une voie universelle pour les femmes ».
« Soroptimist International Club Cotonou Améthyste, 7ème club Soroptimist du Bénin dont nous sommes membre est né le 7 mai dernier », a
précisé la présidente.
« Nous avons choisi d'être pour notre entourage à l'image de l' Améthyste, cette pierre qui symbolise l'esprit de partage, le courage et l'humilité. Aujourd'hui, nous avons porté à nos frères et sœurs de Djanglanmey à qui la nature a ôté le droit de voir des choses physiques mais à qui il a été mieux que nous donner le pouvoir de percevoir, qualité très importante pour s'effrayer un chemin dans la vie », dira-t-elle.
Au regard des informations reçues sur ledit centre, le club a fait la promesse de revenir une prochaine fois. « Nous avions appris que vous faites un travail merveilleux ici et nous avons décidé de venir vous aider à porter au moins partiellement cette lourde mais combien précieuse charge. Nous avons apporté du papiers brailles pour aider nos jeunes et quelques vivres. Nous allons revenir la prochaine fois avec plus de papiers brailles au moins pour couvrir les besoins d'une année », a-t-elle promis.
Cette action selon Etotépé A. Sgbohossou épse Gbangboché, vise à donner plus de visibilité au centre. C'est pour cela confie la présidente de Soroptimiste Club Améthyste, « Nous sommes aussi venus avec la presse pour mieux faire connaître le centre et susciter d'autres bonnes volontés pour vous aider. C'est sûr qu'il y en a et qui ne connaissent pas encore que vous existez. Continuez avec le bon travail que vous faites. Puisse le très Haut vous inspirer et assister davantage ».
À l'endroit des pensionnaires du centre, elle conseille : « Les enfants, faites honneurs à ceux qui se sacrifient pour que vous bénéficiez de meilleures conditions de vie. Et la meilleure façon de nous remercier, c'est d'être encore plus sages et de travailler encore ».
Paula Adjovi Ayanou, porte parole des doyennes du club Améthyste Cotonou, souligne que « Nous sommes sept clubs soroptimistes au Bénin. Autant que nous sommes, il y a le club doyen qui est le premier, le club amazone, le club Cotonou Gazelle, le club Cica or, le club Colomb Abomey-Calavi, le club du nord qui est la Grande Royale et nos petites sœurs le club Améthyste Cotonou ». Elle fait aussi savoir que « D'une manière générale, ce que nous faisons c'est que les femmes triomphent, qu'elles s'épanouissent ».
Mme Ayanou invite les filles à plus de dynamisme dans le travail comme l'a préconisé la présidente. « Donc à partir de vous qui êtes des filles, vous allez vous épanouir, rentrer dans la société, subvenir à vos propres besoins avec l'appui des uns et des autres. Nous vous demandons de travailler et si vous le faites, le retour serait très bon et on reviendrait souvent vous voir », souhaite-t-elle.
La porte-parole des bénéficiaire, David Samé salue les donateurs et souhaite les revoir de plus en plus. « Nous vous disons merci pour tous ces dons que vous avez faits et qui nous seront d ‘une grande utilité. Grande est notre joie de vous avoir reçus parmi nous. Nous nous souviendrons de vous et vous porterons dans nos prières. Nous vous demandons de prier pour nous et de toujours penser à nous. Nous ne saurions vous remercier. Que Dieu qui sonde les cœurs et les reins vous le rende au centuple. Que la Vierge Marie vous accompagne dans vos familles respectives. Nous vous souhaitons un bon retour. Longue vie à notre amitié ! ».
Le don offert par le club Soroptimiste Cotonou Améthyste est composé de 6 sacs de riz, 4 bidons d'huile de 25 litres, 5 cartons de pâtes alimentaires (Spaghetti), 1 carton de papier braille (900 feuilles).
Giscard Amoussou

Categories: Afrique

ISMA et School of Film ans Médias Studies célèbrent le Bénin à New-York

Sun, 09/30/2018 - 22:54

Le School of Film ans Médias Studies de l'Université de l'État de New-York en partenariat avec l'Institut Supérieur des Métiers de l'Audiovisuel (ISMA), a organisé du jeudi 27 au samedi 29 septembre 2018, un festival colloque pour célébrer le Bénin et le révéler au public new-yorkais.
Au cours de ce colloque plusieurs activités ont été menées, en présence du président fondateur de l'ISMA, le colonel Marcellin Zannou, des étudiants de l'Institut et de plusieurs autres autorités béninoises.
Le premier jour du festival colloque a été marqué par la présentation de l'art et de la culture du Bénin faite par Marie-Cecile Zinsou de la Fondation ZINSOU en présence de Lionel Zinsou, ancien Premier Ministre du Bénin.
Plusieurs autorités béninoises ont exprimé leur engagement à retourner sur la terre béninoise. Le désir de la restitution des œuvres culturelles du Bénin en France a été aussi manifesté.
Une démarche que le gouvernement béninois mène déjà à travers la construction des musées pour abriter ces biens culturels et patrimoine du pays.
Les activités menées le vendredi 28 septembre, concernent la projection de plusieurs productions cinématographiques de l'ISMA suivi d'un panel. Les films projetés sont des œuvres réalisées individuellement par les étudiants de l'ISMA ou en projet commun avec les étudiants de l'Université de l'État de New-York, au Bénin, à New-York et à Jacmel en Haïti. A la suite des projections, un panel composé du président fondateur de l'ISMA, des étudiants de l'Institut et de l'Université de New-York ont permis au public de s'imprégner du partenariat existant entre les deux institutions universitaires.
Aussi, le public a-t-il eu suivi la projection du film " In Search of Voodoo : Roots to Heaven" réalisé par Djimon Hounsou et un dîner a été offert à la délégation de l'ISMA.
Cette journée a connu la présence de l'ambassadrice des USA au Bénin et du vice consul du Bénin et des personnalités béninoises résidant à New-York.
Un panel de discussions a eu également lieu le samedi 29 septembre, réunissant M. Marcellin Zannou, Marie Cécile Zinsou et Benjamin Agon, représentant de l'Ambassadeur du Bénin près les États Unis d'Amérique.
Ce festival a accueilli un spectacle de la vedette béninoise Angélique Kidjo. La soirée de clôture a été animée par le groupe musical béninois BIM à travers la musique et les danses du Bénin.
Au cours de ce festival colloque, des échanges ont eu lieu avec les membres de l'administration de l'ISMA et ceux de l'Université de l'État de New-York. Ceci dans le but d'acquérir et d'instaurer les principes organisationnels de ladite université au sein de l'administration de l'ISMA.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Un contrat à durée indéterminée sera signé aux agents contractuels en octobre

Sun, 09/30/2018 - 17:20

Dans une correspondance en date du vendredi 14 septembre 2018, le ministre des Enseignements Maternel et Primaire, informe les directeurs départementaux de la signature du contrat à durée indéterminée des agents contractuels de la promotion 2014. Cette signature se fera dans la 2ème quinzaine du mois octobre 2018.
Les agents contractuels de la promotion 2014 en service dans le secteur des enseignements Maternel et Primaire doivent rassembler les pièces constitutives pour la signature de leur contrat de travail à durée indéterminée au plus tard le lundi 08 octobre 2018.
Une commission passera pour le remplissage des fiches aux lieux et dates qui leur seront communiqués ultérieurement.
Toutes les dispositions utiles doivent être prises par les directeurs départementaux des Enseignements Maternel et Primaire en vue d'en informer largement les intéressés.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Sedjro Giovanni Houansou décroche le Prix Théâtre RFI

Sun, 09/30/2018 - 13:30

Une bonne nouvelle pour la culture béninoise. « Les inamovibles » de Sedjro Giovanni Houansou décroche le « Prix Théâtre RFI » 2018. L'annonce a été faite, dimanche 30 septembre, dans le cadre du festival Les Francophonies en Limousin.
Sedjro Giovanni Houansou est lauréat de cette cinquième édition du Prix Théâtre RFI pour « Les inamovibles ». Né à Cotonou en 1987, il a fait ses premiers pas déjà à 16 ans, comme acteur et metteur en scène au sein de l'Ensemble Artistique et Culturel des Étudiants de l'université d'Abomey-Calavi. En 2010, son premier texte « 7 milliards de voisins », publié aux éditions Plurielles, fait exploser sa carrière. Dès lors, ses pièces « Courses au Soleil » (2015) et « La rue Bleue » (2016) sont remarquées dans la présélection du « Prix RFI Théâtre ».
Lauréat en 2016 avec « Textes en scènes » et accueilli en résidence au CNES, il bénéficie en 2018, du dispositif Visas pour la création de l'Institut français. " Il se définit comme un auteur très engagé à « écrire l'Afrique socio-culturelle et politique ».
Avec l'association Sudcrea, il organise « Les Embuscades de la Scène » pour donner une première chance de diffusion aux jeunes metteurs en scène au Bénin, et « Les didascalies du monde », où chaque mois des lectures publiques de textes d'auteurs francophones sont organisées. Il vient de créer la plateforme benincrea.net pour favoriser la diffusion des opportunités artistiques sur le continent ".
Une valeur contée
Présidé par la comédienne Firmine Richard, celle-ci a salué « une écriture très singulière, où tous les registres dramaturgiques sont explorés, un texte fait d'éclats, d'histoires humaines qui décalent la question de l'exil et de la migration.
L'auteur se place avec ceux qui restent, ceux qui souffrent. C'est une pièce où l'absurde, l'humour, le concret et le politique se mêlent pour parler de l'autre côté de l'exil ! ».
« Les inamovibles » est écrit en hommage à tous ceux qui ont disparu sur la route migratoire Sud-Nord. Selon le communiqué de presse, "L'auteur raconte l'histoire de Malik qui meurt de honte à l'idée de rentrer au pays, vaincu. Il raconte celle de Lamine qui a été jeté à l'eau au milieu de la Méditerranée, « mariné à mort », et qui cherche à rentrer. Mais le retour des clandestins est quasi impossible, et même quand certains reviennent, ils ne sont jamais entiers ". Il est décrit dans ce texte que l'auteur, " raconte l'espoir et la peur de ceux qui attendent le retour de leur fils".
Pour le jury, « Les inamovibles », est l'expression même de l'espace métamorphosé et le temps aboli. " Le texte a été écrit en résidence à Conakry lors du Festival Univers des Mots, à Bamako dans le cadre des Praticables, et à Dakar avec l'accompagnement de la bourse Visas pour la Création de l'Institut français", renseigne-t-on.
Le « Prix Théâtre RFI » en question Ayant pour objectif de promouvoir la richesse des écritures dramatiques contemporaines francophones du Sud, le « Prix Théâtre RFI » vise aussi à favoriser le développement de carrière de jeunes auteurs, écrivant en français. "RFI et ses partenaires offrent au lauréat un soutien professionnel et une exposition médiatique à travers une dotation financière attribuée par la SACD ; l'organisation d'une résidence en France, à la Maison des Auteurs de Limoges et au Théâtre de l'Aquarium avec le collectif A mots découverts, financée par l'Institut français ; une résidence de travail au plateau suivi de lectures publiques au CDN Normandie-Rouen, une promotion du texte et une mise en ondes sur les antennes de RFI. En 2014, le « Prix Théâtre RFI » a récompensé « Chemin de fer », le texte du Congolais Julien Mabiala Bissila, en 2015 l'auteure libanaise Hala Moughanie pour « Tais-toi et creuse », en 2016 le Guinéen Hakim Bah pour « Convulsions » et en 2017 « La poupée barbue » du Camerounais Edouard Elvis Bvouma ".
G. A.

Categories: Afrique

4000 kits distribués par Direct Aid à Kandi, Malanville et Karimama

Sun, 09/30/2018 - 13:14

L'Organisation internationale koweïtienne à caractère humanitaire et social, Direct-Aid Bénin, apporte une nouvelle fois la joie aux populations du département de l'Alibori. Elle était dans les communes de Kandi, Malanville et de Karimama, victimes des dernières inondations avec 4000 kits.

Les bras chargés de kits alimentaires et d'autres équipements de secours, l'Organisation internationale koweïtienne à caractère humanitaire et social, Direct-Aid Bénin vient d'apporter sa touche pour soulager les populations. Kandi, Malanville et Karimama étaient cette fois-ci à l'honneur. C'est la mairie de Malanville qui a accueilli la cérémonie de lancement de cette remise de dons.
Avec divers vivres, d'une valeur d'environ de 100 millions de FCFA, l'Ong Direct Aid vient apporter la joie à toutes les populations de ces trois communes bénéficiaires.
Les kits qui ont été distribués permettront certainement d'atténuer la souffrance de ces populations frappées de plein fouet par les pluies diluviennes.
La cérémonie s'est déroulée entre autres, en présence Mme Sakinatou Bello, représentante du ministre d'État chargé du plan et du développement Bio Tchané, du député Nassirou Bako Arifari, du préfet de l'Alibori Moussa Mouhamadou, du maire de Malanville Inoussa Dandokoé et des autorités traditionnelles et religieuses.
Représentant résident de Direct-Aid Bénin, Rildwane Boukhanfra souligne que « Notre rencontre de ce jour en ces lieux ne doit pas être considérée comme un moment d'aide, mais un moment de solidarité et d'amour. D'ailleurs c'est de notre devoir de venir très rapidement vers vous quand le besoin se fait sentir ». Il se dit très touché par leurs difficultés. « Chères populations, je partage votre douleur en ces temps d'épreuve››, a-t-il déclaré. Pour lui, « L'organisation internationale koweïtienne Direct Aid Bénin vient avec ce peu de vivres et de non vivres pour soulager vos peines. Vous avez devant vous 4000 kits. À l'intérieur de chaque kits, vous y trouverez du riz, des spaghettis, de l'huile, du sel, des moustiquaires, des draps, des médicaments pour votre résilience à cette inondations pour un coût total de cent millions FCFA ».
L'acte de Direct-Aid Bénin permet d'arriver un temps soit peu à bout de certaines difficultés de la vie. « Toujours fidèle à sa devise qui'est de lutter contre le triangle de la terreur que sont l'ignorance, la pauvreté et la maladie, l'organisation internationale koweïtienne Direct Aid oeuvre de façon constante aux côtés des dirigeants de ce pays à contribuer substantiellement au recul de l'extrême pauvreté. Nous exprimons une fois encore notre volonté sans faille à travailler avec les autorités du Bénin pour trouver des solutions efficaces aux défis actuels du pays », a-t-il souligné.

La joie des autorités

Le maire de la commune de Malanville, Inoussa Dandakoe tout en remerciant les généreux donateurs pour ce geste, se dit rassuré que ces apports seront gravés dans la mémoire des populations. « Votre geste à l'endroit des sinistrés vient à point nommé en ce sens qu'il permettra de réduire un tant soit peu les peines des populations victimes des affres des récentes inondations. Nos remerciements très mérités vont également à l'endroit de l'honorable Nassirou Bako Arifari, qui n'a ménagé aucun effort pour solliciter auprès de cette structure humanitaire tout l'accompagnement au profit des sinistrés››, a souligné le maire. Bien que conscient du geste important de Direct Aid, le maire de Malanville a profité de l'occasion pour faire quelques doléances en direction des responsables de Direct-Aid Bénin. Entre autres, il souhaite « un appui en médicaments de premières nécessités, un appui en vivres pour traverser la période de soudure, un appui pour la viabilisation des sites de relogement des sinistrés à savoir la réalisation des infrastructures d'eau, d'assainissement, la réalisation des unités villageoises de santé, et de jardin potager pour lutter contre la malnutrition des enfants, l'appui pour la réalisation de digue de protection depuis Karimama jusqu'à hauteur de Madécali, appui en barque motorisée avec équipements de sauvetage ».

Le préfet de l'Alibori Moussa Mouhamadou a salué ce geste de Direct-Aid Bénin, qui a été très prompte à l'endroit des populations sinistrées. « Nous vous remercions tout particulièrement pour le geste car il contribuera à atténuer les souffrances des sinistrés », a souligné le préfet. Cette action n'aura été une réalité sans l'intervention du député Nassirou Bako Arifari. « Avec le leadership d'un fils de notre circonscription électorale, nous avons enregistré ce soutien pas des moindres avec le truchement de Direct Aid. Nous serons toujours à vos côtés dans le cadre de nos relations et nous attendons de votre part beaucoup de soutien››.
Pour l'honorable Nassirou Bako Arifari, qui a été le principal couloir entre Direct Aid et les populations, « … Ce qui nous réunit ici c'est le débordement du fleuve Niger créant des inondations. Monsieur le Maire vous avez fait état rien que pour la commune de Malanville, de l'ordre de 12 mille hectares perdus liés à ces inondations. Ceci a affecté l'ensemble des ménages africains chiffrés à 937, soit 2000 ménages ont été affectés totalement ou partiellement ». Il relève que l'Ong n'a pas tenu compte que de ces statistiques pour apporter sa contribution. Nassirou Bako Arifari dira donc à l'autorité « Vous comprenez donc qu'en tenant compte de l'Ong qui nous accompagne, c'est de faire en sorte que sans compter le nombre de personnes par ménage, parce que quand on dit ménage ici, dans un ménage, il y a des dizaines. Vous pouvez trouver des ménages de 30 personnes, 40, je pourrai dire 50. Lorsqu'on parle de 937 ménages affectés dans la commune de Malanville, cela veut dire quoi. Cela veut dire que 937 ménages devront bénéficier chacun d'un kit au minimum ». Il fait comprendre alors que « Nul ne devra être exclu c'est pour cela que le partage doit être fait de façon équitable et direct. Je voudrais remercier les membres de la plateforme pour l'évaluation statistique réalisée et qui nous permet aujourd'hui de parler avec des chiffres clairs. Mesdames et messieurs, l'équité est aussi au coeur de la solidarité. Si nous sommes accompagné, c'est pour que l'aide aille directement à ceux qui en ont directement besoin. Nous ne tolérerons pas des détournements de cette aide. C'est pour cela que des tickets ont été distribués », a-t-il précisé.

Point des dégâts
Suite à une évaluation rapide de la plateforme communale de Réduction des risques de catastrophes et d'adaptation aux changements climatiques, il se révèle que le nombre de ménages affectés est 937. Quant au nombre de ménages sans abri, on dénombre 366 et 1253 habitations détruites dont 678 totalement détruites. On dénombre aussi 4701,25 ha de riz, 2958,5 ha de maïs et 2076,5ha sorgho/mil de superficie inondées. Pour les autres spéculations comme tomate, gombo et coton, elles font 631,25 ha.
Par ailleurs, ces inondations ont fait 05 blessés et 02 décès.
La distribution de dons aux populations, durera deux jours, c'est à dire du 29 et 30 septembre 2018.

Giscard AMOUSSOU

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Achille Kangni et la jeunesse acquis pour Patrice Talon

Sun, 09/30/2018 - 13:05

Un nouveau mouvement politique fait sa sortie ce samedi dans la commune de Comé. Le mouvement Amèhouga porté par le jeune Achille Kangni sort ses griffes pour les prochaines élections législatives pour le combat de la Rupture.
C'est à travers un communiqué que la jeunesse de la 17ème circonscription électorale ayant à sa tête le jeune Achille Kangni, informe de la tenue ce samedi du congrès du mouvement Amèhouga. "Conformément aux conclusions de la dernière réunion du bureau politique, j'ai l'honneur de vous convier au congrès extraordinaire du mouvement Amèhouga qui se déroulera le samedi 29 septembre 2018 à Comé à partir de 9h ", indique le communiqué. Il souligne que " cette assise sera pour nous l'opportunité de faire le bilan de notre parcours, et de rendre publique la position de notre mouvement par rapport à la configuration politique nationale actuellement marquée par la constitution de grands blocs.
Ardent défenseur de la Rupture, Achille Kangni n'est plus à présenter dans la 17 ème circonscription électorale. Ayant déjà goûté aux délices électorales dans cette même circonscription, le jeune leader affûte ses armes pour de nouveaux combats. Cette fois-ci sous les couleurs de la Rupture. Potentiel candidat aux prochaines élections législatives, Achille Kangni ne cesse de révéler son attachement à la jeunesse encore moins aux populations de la 17ème. Il se bat déjà dans son fief pour l'épanouissement de la couche juvénile. Ses actions dans certaines localités en témoignent. Il y a quelques semaines, c'est la jeunesse d'Agoué qui a bénéficié de sa main tendue. Présent aux côtés de ses parents à Adjigo, il y a moins d'un mois lors de la cérémonie endogène consacrant officiellement chez la communauté Guin établie sur la bordure de la frontière bénino-togolaise l'entrée en nouvelle année, il a fait parler de lui. Sans oublier sa contribution pour le reprofilage de quelques ruelles à Comé. Achille Kangni porte depuis quelques mois voire années la flamme de la jeunesse de la 17ème circonscription électorale aux côtés du chef de l'État Patrice Talon. Ce week-end, la jeunesse parlera une fois encore de lui et ceci à travers le mouvement Amèhouga qui dévoile sa position au regard des nouvelles configurations en jeu.
G.A.

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Travail et jeu se donnent la main au Bénin aussi

Sat, 09/29/2018 - 12:47

(Par Roger Gbégnonvi)

​L'avant-dernier weekend de septembre 2018 aura été gros de frayeur et vibrant d'appels au secours. Puis soulagement quand fut abrogé le décret N° 2018-341 du 25 juillet : les amoureux du WhatsApp et autres applications ne paieront pas plus cher pour leurs amours. Revenons à présent, hors polémique, au discours qui suscita émoi et consternation.
​Pour justifier que l'on paye ‘‘le prix plus fort'', l'orateur s'en était pris, entre autres, à ceux ‘‘qui critiquent le Gouvernement'' sur les réseaux sociaux. Lapsus sans doute. Mais Freud affirme que les mots qui nous échappent ont le don d'exprimer le fond de notre pensée. Le cas échéant, l'orateur fera le ménage dans son subconscient pour ne plus avoir à s'attaquer, à son insu, à la liberté de penser et de dire, qui constitue le socle de la démocratie. La Constitution du 11 décembre 1990 autorise, cela va de soi, toute critique qui n'est pas outrage. Par deux fois, elle évoque l'outrage, pour le condamner en son article 73, pour le punir en son article 76. En cela, elle fait bien. C'est d'ailleurs l'une des missions de la HAAC que de veiller à ce que notre liberté de presse ne se dégrade en liberté d'insulter nos adversaires politiques, car alors ce serait le début de la fin assurée de notre démocratie.
​Des rires narquois indiquèrent à l'orateur que la langue lui avait fourché, et qu'il ne saurait punir les Béninois critiques envers le Gouvernement. Qu'à cela ne tienne, il maintint les réseaux sociaux dans son viseur et concentra ses tirs sur les ‘‘usages ludiques'' : la peste, ce sont eux, et les pestiférés paieront le prix fort, car [c'est] ‘‘quand on a réglé certains problèmes qu'on écoute la musique et qu'on télécharge des films''. Et il venait, à son insu encore, de donner la définition exacte du jeu, de la détente. Oui, quand on a bien travaillé pour régler certains problèmes, on s'amuse le soir à écouter de la musique ou à regarder un film, un verre de whisky à la main. Au petit matin, on repart au travail, régénéré. Taxer, pour les punir, ceux qui s'adonnent à des activités ludiques après avoir travaillé et qui ne se détendent que pour retourner au travail avec plus d'ardeur ? Non, ce serait trop injuste !
​Au demeurant, la production de toute activité ludique suppose une masse énorme de travail, résumée par Aragon dans un alexandrin intense : ‘‘Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson''. Et puisqu'il a dit ‘‘chanson'', que de travail fournit Angélique Kidjo pour concevoir un morceau ! Et que de travail à nouveau pendant qu'elle lui donne vie sur la scène pour nous donner sourire et détente ! Sur scène, sa grande sœur capverdienne, la suave Cesária Evora – paix à son âme – avait toujours à côté d'elle sa fiole de whisky, grâce à quoi ses mélodies devenaient oasis pour les hommes et les femmes cherchant ‘‘le réconfort après l'effort''. Or nous imaginons aisément ce qu'il a fallu de recherche et ensuite de sueur pour en arriver à la distillation de cet alcool qui confère lumière et beauté, détente, allure ludique pour tout dire, à nos fêtes les plus simples comme à nos fêtes les plus solennelles !
​Sont sauves la bonne foi et la bonne volonté de l'orateur. Dont acte. Au service du pays, la tête à mille choses à la fois, on ne sait plus parfois où trouver les bonnes solutions. Pour se donner du courage, on s'approprie Rimbaud : ‘‘Frappe-toi le cœur, c'est là le génie''. Notre Gouvernement, celui d'un ‘‘pays pauvre'' (sic) cherche partout de l'argent pour que le Bénin ne joue pas les traîne-misère dans le monde en marche sur le grand boulevard du numérique. Son problème, le nôtre, est complexe. Car, ici comme ailleurs, le gouvernement compte d'abord sur les impôts et les taxes pour financer ceci et cela, financer tutti et quanti. Car, ici comme ailleurs, ‘‘trop d'impôts tuent l'impôt''. Que faire ? Nous devons l'aider à résoudre la quadrature du cercle, que le weekend écoulé nous a renvoyée tel un oxymore obligé de nos existences, savoir que : Travail et jeu se donnent la main. Au Bénin aussi.

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La CEDEAO salue la diligence du gouvernement Talon

Sat, 09/29/2018 - 12:24

Le commissaire aux infrastructures de la CEDEAO, Pathé Guéyé, s'est rendu à Malanville, ce vendredi 28 septembre 2018, pour constater l'évolution des travaux de reconstruction du pont de Sota. Accompagné du ministre des infrastructures et des transports, Alassane Seidou et des cadres du ministère des infrastructures et des transports, il s'est enquis des mesures et dispositions prises par le gouvernement béninois pour rétablir la circulation vers le Niger.
Le but de cette visite du commissaire de la CEDEAO est de constater de visu l'évolution des travaux de reconstruction, ainsi que les autres diligences accomplies par le gouvernement béninois. « Nous sommes heureux de constater que le gouvernement du Bénin, sous l'autorité du Président Patrice Talon, a déjà pris l'ensemble des dispositions pour que le trafic soit rétabli et que les travaux en vue de la reconstruction du pont sont en cours et seront achevés d'ici deux mois au plus tard », a déclaré Pathé Guéyé, envoyé au Bénin par le président Mahamadou Buhari, président en exercice de la CEDEAO.
Le ministre des Infrastructures et des transports Alassane Seidou et le Directeur Général des infrastructures Jacques Ayadji, ont expliqué au commissaire de la CEDEAO, les mesures et dispositions prises par le gouvernement béninois dans le cadre de la gestion de la catastrophe. Selon Alassane Seidou, l'entreprise Sogea-Satom a réalisé une déviation qui a permis de rétablir le trafic. La construction d'un pont définitif renseigne-t-il demeure la priorité du gouvernement.
Le commissaire aux infrastructures de la commission de la CEDEAO s'est réjoui des avancés du Bénin en ce qui concerne la construction du pont de Sota. « Nous avons mis au cœur de notre politique publique, la libre circulation des personnes et des biens. C'est donc vous dire que le corridor qui va de Cotonou à Niamey est un corridor important pour nous. Et le pont de Malanville est le passage obligé pour l'ensemble des importations et des exportations venant du Bénin vers le Niger et vice versa. Et l'effondrement du pont a eu donc des conséquences sur l'économie de l'ensemble des deux pays ». Pour lui, il est important pour la CEDEAO de venir apporter sa solidarité aux deux pays concernés et voir quelles sont les dispositions prises en vue d'un bon rétablissement du trafic. « (...) Nous partons donc confiant du travail fait », a-t-il conclu.
Le pont de Sota a cédé le 05 septembre 2018 rendant impraticable la route inter-Etat Bénin-Niger. Suite à cet effondrement, une délégation du Nigeria et du Niger se sont dépêchés sur les lieux pour faire le constat afin d'apporter leurs soutiens au peuple béninois.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Des braqueurs neutralisés dans une forêt vers Tanguiéta

Sat, 09/29/2018 - 12:10

Un gang de braqueurs vient d'être mis hors d'état de nuire non loin de Tanguiéta, dans la zone frontalière avec le Burkina Faso. L'opération a été menée lors d'une patrouille aérienne des forces de sécurité burkinabè.
Au moins 5 braqueurs ont été tués dans une forêt située à la frontière entre le Bénin et le Burkina Faso.
Plusieurs matériels sont saisis au cours de l'opération. Il a été retrouvé au QG des bandits, des armes et des munitions, des groupes électrogènes, des plaques solaires, des téléphones portables, des ordinateurs, des cuisinières et des bouteilles de gaz et autres objets.
Ces bandits de grands chemins ont été éliminés grâce à la collaboration des populations avec les forces de sécurité.
Pour l'instant, les nationalités des victimes ne sont pas dévoilées.

F. A. A.

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Roger Agboho Glèlè remplace Benoît Illassa à l'OIF

Sat, 09/29/2018 - 11:54

Le Gouvernement vient de nommer son nouveau Représentant à l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), à Paris. M. Roger Agboho Glèlè est désormais l'Ambassadeur , Délégué permanent du Bénin auprès de l'OIF. Il remplace Benoît Illassa, dont la mission est terminée à la fin du mois d'août 2018.
L'Ambassadeur Agboho Glèlè prend fonction à Paris dans les prochains jours. Dr Agboho Glèlè est informaticien et manager de profession.
Il a fait ses études supérieures en Russie, dans la ville de St Petersbourg.
M. Roger Agboho Glèlè est écrivain auteur de plusieurs romans et nouvelles.
Ses deux premiers ouvrages sont en vente à Cotonou. ''Il était une fois la crise'', a été primé en 1995 par la Francophonie. L'ouvrage est au programme à partir de cette année scolaire pour les classes de première scientifique.
Son dernier livre SEBLAMECO est pour le moment en vente en Europe, aux États-Unis et sur Internet.
Dah Roger Glèlè est depuis 11 ans le Chef de la collectivité Agboho GLELE.

D. M.

Categories: Afrique

Les regroupements politiques en cours ne portent aucune atteinte au multipartisme

Sat, 09/29/2018 - 03:19

Le multipartisme intégral adopté au lendemain de la Conférence nationale des forces vives de la nation de février 1990, reste et demeure malgré les innovations du nouveau code électoral. Le système du parti unique (Parti de révolutionnaire populaire du Bénin, PRPB) imposé par la révolution jusqu'à la veille de cette conférence, n'a plus droit de cité. Tous les Béninois, s'ils remplissent les conditions, peuvent créer leurs partis politiques et participer à l'animation de la vie politique du pays.
Le nouveau code électoral adopté par les députés à l'Assemblée nationale, le 03 septembre dernier, contrairement à ce que l'on pourrait penser, n'enfreint nullement cet acquis de la Conférence nationale qu'est le multipartisme. La seule innovation incomprise, reste le regroupement des partis en de grands blocs. Une disposition qui permet de pallier à la prolifération des partis régionaux et claniques, et par ricochet, favorise leur représentativité au plan national.
Selon l'article 11 alinéa 1er du nouveau code électoral, « tout citoyen, jouissant de ses droits civils et politiques, est libre d'être membre fondateur ou d'adhérer au parti politique de son choix. Il est tout aussi libre d'en démissionner ».
On comprend ainsi que la limitation à la création des partis politiques n'est instituée nulle part et aucune mesure d'interdiction n'enfreint à leur création de partis. A contrario, elle apporte des innovations en ce qui concerne la présence nationale par les membres fondateurs qui, le plus souvent, n'est que fictive. Suivant les dispositions du nouveau code électoral, à partir de 18 ans déjà, les jeunes peuvent créer leurs partis et participer à l'animation de la vie politique du pays. Leur inscription sur les liste de candidature, pour les législatives par exemple, n'est admise qu'après l'âge de 25 ans. De quoi leur permettre d'avoir plus de maturité.
Ce qui témoigne de la possibilité pour les populations de créer autant qu'elles le souhaitent des partis politiques.

F. A. A.

Categories: Afrique

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