Un arbre vieux de 28 siècles, de 56 m de hauteur, a été découvert à Kahramanmaras, province du sud de la Turquie, a rapporté, hier, l’agence de presse turque Anadolu. Il s’agit d’un taxus, conifère de la famille des taxacées, aussi appelé “if”. Découvert dans le quartier de Koklu du district Andirin, l’arbre mesure 56 m de hauteur et 5,4 m d’envergure. Son âge a été estimé à 2800 ans par les experts de la Direction de la protection de la nature et des parcs nationaux de Kahramanmaras. L’arbre a immédiatement été intégré dans un programme de protection pour lequel les universités seront impliquées.
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Un des deux finalistes de la présidentielle à Madagascar, Marc Ravalomanana, a fait volte-face hier, en annonçant, dans un souci d’«apaisement», le retrait des plaintes contre la commission électorale qu’il avait déposées auprès de la justice.
«L’équipe juridique du TIM (parti de Marc Ravalomanana), après examen des procès-verbaux, a constaté des irrégularités et déposé 208 requêtes devant la HCC», la Haute Cour constitutionnelle, a déclaré Hasina Andrianadisaona, avocat représentant Marc Ravalomanana auprès de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
«Mais pour l’apaisement et la souveraineté de Madagascar, le TIM et le candidat Marc Ravalomanana ont décidé de retirer toutes les requêtes», a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse à Antananarivo. L’ancien président (2002-2009) «Marc Ravalomanana approuve les résultats provisoires» du premier tour de la présidentielle «sortis par la Céni», a-t-il encore dit. La veille, l’équipe du candidat avait annoncé avoir déposé plus d’une cinquantaine de requêtes devant la HCC pour «corriger certaines irrégularités» dans les résultats de la présidentielle publiés samedi par la Céni.
Selon ces résultats, l’ancien président Andry Rajoelina arrive en tête avec 39,19% des suffrages, devant son prédécesseur Marc Ravalomanana (35,29%). Un second tour devra départager les deux hommes le 19 décembre, dans la mesure où aucun des 36 candidats n’a obtenu la majorité. Lundi, Andry Rajoelina avait dénoncé des «manipulations» dans les résultats, estimant que le logiciel de traitement de la Céni était «truqué».
Andry Rajoelina a saisi la HCC, mais a d’ores et déjà annoncé qu’il respecterait sa décision. Après examen des requêtes, la HCC doit publier d’ici le 28 novembre les résultats définitifs du premier tour de la présidentielle du 7 novembre.
L’organisation régionale de la Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc), qui avait félicité lundi la Céni «pour le travail qu’elle a accompli», avait appelé les acteurs politiques à «faire en sorte que le même climat de paix que celui qui a régné au premier tour de scrutin puisse prévaloir au second tour».
Madagascar, grande île pauvre de l’océan Indien, est coutumière des crises politiques depuis son indépendance de la France en 1960.
En 2001, Marc Ravalomanana avait proclamé sa victoire dès le premier tour de la présidentielle, provoquant une crise de sept mois qui s’était soldée par la mort d’une centaine de personnes. Il avait finalement pris les rênes du pouvoir sans second tour.
Mais en 2009, il avait dû démissionner sous la pression de l’armée, qui avait confié la direction du pays à l’opposant Andry Rajoelina. Ce dernier est resté au pouvoir jusqu’en 2014.
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Des dizaines de migrants qui refusaient depuis le 10 novembre de quitter un cargo les ayant secourus au large des côtes libyennes ont été forcés mardi de débarquer dans le port de Misrata (ouest).
Dans un communiqué, la coordinatrice humanitaire de l’ONU pour la Libye, Maria Ribeiro, a regretté «la tournure des évènements à Misrata, où 79 réfugiés et migrants restés à bord d’un cargo ont été forcés de débarquer».
Certains migrants «auraient été blessés lors du débarquement forcé et transférés vers un hôpital public», a-t-elle ajouté.
Les autres ont été conduits à un centre de rétention de la ville, d’après une source de sécurité locale.
«Il est regrettable que les efforts de médiation entrepris n’aient pas abouti à un règlement pacifique», a déploré Mme Ribeiro, en référence à la mobilisation de plusieurs organisations comme le Haut-commissariat de l’ONU aux réfugiés.
Plus de 90 migrants, dont des enfants et des nourrissons, ont été secourus le 8 novembre par un navire marchand battant pavillon panaméen, le Nivin.
Depuis leur arrivée à Misrata le 10 novembre, ils ont refusé de quitter le bateau, à l’exception de 14 personnes, dont un bébé de quatre mois, qui ont accepté de débarquer jeudi.
Selon le HCR, les migrants à bord du Nivin sont originaires d’Ethiopie, d’Erythrée, du Soudan du Sud, du Pakistan, du Bangladesh et de Somalie.
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Le jeune interprète de musique andalouse Wahab Bahri est le grand lauréat de la 2e édition du concours de la meilleure interprétation du chant andalou du prix Cheikh-Abdelkrim-Dali qui a mis en compétition neuf finalistes.
Le jury présidé par Smaïn Hini a décerné le 1er prix de ce concours de la chanson à Wahab Bahri pour son interprétation d’une nouba dans le mode raml, lors d’une cérémonie finale à l’opéra d’Alger Boualem-Bessaïh.
Elève de Smaïn Hini qui l’a initié au violon et au chant andalou au sein de l’association El Inchirah d’Alger, Wahab Bahri s’est vu remettre une attestation de succès en plus d’un accompagnement financier pour l’orchestration et l’enregistrement en studio de son premier CD. le jury a consacré également Athmane Bendaoud et Abdeslam Ghrib Hedi, respectivement 2e et 3e prix pour leurs noubas dans les modes sika et zidane.
Les six autres candidats aux épreuves finales ont reçu des attestations de participation et des cadeaux honorifiques. S’exprimant à l’issue de l’annonce du palmarès, Wahiba Dali, la présidente de la fondation Abdelkrim-Dali, a rappelé que l’édition 2018 du concours a mis en lice neuf finalistes, choisis parmi une trentaine de candidats.
La prochaine édition, prévue en 2020, a-t-elle ajouté, aura une «dimension maghrébine» en s’ouvrant aux jeunes interprètes de la chanson andalouse du Maroc et de la Tunisie.
Présent à la cérémonie, Mohamed Kheznadji, un des illustres interprètes de l’andalou dans sa variante de l’école algéroise çanaâ et compagnon de route de cheikh Abdelkrim Dali, a été également honoré par la fondation.
Sous la direction de Naguib Kateb, chef d’orchestre de la fondation Abdelkrim-Dali, l’Orchestre maghrébin des musiques andalouses, une fusion des ensembles algérien, tunisien et marocain, a clos la soirée avec un magnifique concert.
Au programme de la soirée de clôture officielle de l’événement figure, mardi soir, un concert mystique, un «spécial madih dini» à l’occasion du Mawlid Ennabaoui Echarif, à l’opéra d’Alger Boualem-Bessaïh, animé par l’Orchestre maghrébin de musique andalouse, avec la participation de Syrine Ben Moussa de Tunisie, Amine Debbi du Maroc, Radia Nouaceur, Imène Sahir, Manal Gherbi, Anis Benchefra et Naguib Kateb d’Algérie.
Organisé depuis 2016, le prix Cheikh- Abdelkrim-Dali, du nom d’une grande figure de l’andalou qui a su allier gharnati et çanaâ, vise à promouvoir de jeunes talents et enrichir le répertoire de cette musique savante.
La 2e édition du prix Cheikh-Abdelkrim-Dali s’est déroulée du 15 au 20 novembre 2018 au Palais de la culture Moufdi-Zakaria d’Alger et à l’opéra d’Alger Boualem-Bessaïh, sous le haut patronage du président de la République Abdelaziz Bouteflika et sous l’égide du ministère de la Culture.
Kader B.
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200g de farine, 120g de sucre en poudre, 3 œufs, 1 sachet de levure pâtissière, 20 cl de lait, 10 cl d’huile, 100g de noix de coco, 80g d’amandes hachées
Battre dans un saladier les œufs et le sucre à l’aide d’un batteur électrique jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Ajouter peu à peu la farine tamisée et la levure, bien mélanger, incorporer le lait et l’huile petit à petit en travaillant sans cesse jusqu’à ce que la pâte soit lisse et sans grumeaux, incorporer la noix de coco et les amandes hachées.
Mettre les caissettes de papier à pâtisserie dans les moules à madeleines, verser la préparation et faire cuire au four pendant 45 minutes. Vérifier la cuisson des cakes avec une lame de couteau avant de les sortir du four.
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D’après le classement d’International SOS, une société spécialisée dans l’assistance médicale, l’Algérie a été classée dans la catégorie des pays à haut risque sanitaire.
L’Algérie serait également classée parmi les pays à plus haut risque dans le monde, avec le Mali, la Mauritanie, Myanmar, le Soudan, le Nigéria et le Bangladesh. D’après le classement, ces pays disposent de services médicaux et dentaires basiques mais les soins spécialisés y sont limités: « l’accès aux médicaments sous ordonnance peut être limité et, dans certains cas, les médicaments contrefaits ou mal stockés représentent un problème », informe International SOS. En ajoutant : « Des maladies infectieuses sérieuses telles que la typhoïde, le choléra, la fièvre dengue ou le malaria peuvent représenter une menace ».
Cette catégorie se retrouve juste après la pire catégorie, rouge c’est à dire: « très haut risque », où se trouvent la Libye, le Niger, l’Erythrée, la Syrie, l’Irak, le Yémen et le Venezuela. Quant au Maroc et à la Tunisie, ces deux pays sont classés dans la catégorie jaune c’est à dire à « risque modéré ».
Pour la catégorie à « bas risque », on retrouvera les pays d’Europe de l’Ouest et de l’Amérique du Nord, le Japon et la Corée du Sud.
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420 g de farine, 2 cuillerées à soupe de levure boulangère, 1 cuillerée à soupe de crème fraîche, 1 cuillerée à café de sel, 30 g de beurre fondu, 30 g de fromage blanc, 2 œufs, 1/2 cuillerée à café de poivre, 25 cl. de lait
Garniture : 1 jaune d’œuf
Délayer la levure boulangère dans le lait tiède pendant 15 minutes. Mettre la farine dans une jatte, creuser un puits au centre, ajouter le sel, les œufs, le beurre fondu, la levure délayée dans le lait, la crème fraîche, le fromage, poivre, malaxer bien pendant 20 minutes jusqu’à obtention d’une pâte molle et souple. Mettre la pâte dans un récipient et la couvrir avec un linge. La placer près d’une source de chaleur pour doubler de volume, pendant 2 heures.
Façonner de cette pâte des petites boules de la taille d’une noix, les disposer dans un moule beurré et fariné, laisser lever une deuxième fois jusqu’à ce que la pâte gonfle et atteint le bord du moule, enduire la pâte au pinceau avec le jaune d’œuf.
Faire cuire dans un four chaud.
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La Coordination des comités de soutien aux travailleurs de Cevital et aux investissements économiques invite l’ensemble des partis politiques et les acteurs de la société civile à une réunion qui se tiendra ce samedi à Béjaïa et qui verra la participation de la communauté universitaire, de tous les élus et des opérateurs économiques.
Face à l’acharnement que subit le groupe Cevital, dont plusieurs projets d’investissement sont entravés par des blocages à la fois “arbitraires” et “injustifiés”, les membres de la Coordination des comités de soutien aux travailleurs de Cevital et aux investissements économiques préparent la riposte. Pour ce faire, ils lancent un appel solennel à la classe politique et à la société civile de la région de Béjaïa pour engager une réflexion collective sur les actions à entreprendre prochainement, de concert, en vue d’imposer l’application stricte des lois de la République, notamment le respect du droit en matière d’investissements, afin de permettre le déblocage de tous les projets initiés par le premier groupe industriel en Algérie.
En effet, le porte-parole de cette coordination, Mourad Bouzidi, et ses camarades membres des comités de soutien, invitent l’ensemble des partis politiques et les acteurs de la société civile activant dans la région de Kabylie à une réunion qui se tiendra ce samedi 24 novembre, à 9h, au siège du comité de participation de Cevital de Béjaïa. Cette réunion sera élargie, souligne-t-on, aux représentants de la communauté universitaire, à tous les élus, ainsi qu’aux opérateurs économiques. Selon Mourad Bouzidi, l’objet de cette rencontre-débat est d’échanger à propos de ces blocages et de décider ensemble des éventuelles actions à entreprendre pour “la sauvegarde de Cevital”, principal pourvoyeur d’emplois dans le secteur privé à l’échelle nationale, et pour exiger “l’arrêt immédiat de l’acharnement contre Cevital”, “le déblocage de tous ses projets”, “l’intégration de Béjaïa sur la liste des wilayas où l’activité de trituration de graines oléagineuses est éligible aux avantages accordés à l’investissement”, “l’accostage des bateaux au port de Béjaïa, le débarquement des équipements et la réalisation de l’usine de trituration de graines oléagineuses de Cevital”, “une répartition juste et équilibrée des investissements et de la richesse dans notre pays” et “une gestion transparente et juste de l’économie nationale”, dans le strict respect des lois.
Afin de ratisser large et permettre une large adhésion de la classe politique et de la société civile autour de leur initiative, Mourad Bouzidi et ses camarades ont déjà adressé des invitations à plus de 500 associations régionales et locales, dont des organisations patronales et des ONG des droits de l’Homme, en les conviant à prendre part à la rencontre-débat de ce samedi. “Outre le mouvement associatif de la région, nous sommes en train de prendre attache avec les responsables des différents partis politiques ayant un ancrage historique à Béjaïa, dont le FFS, le RCD, le FLN, le RND, le PT… En tout cas, les portes sont ouvertes à toute organisation ou personnalité qui s’inscrit dans notre démarche qui consiste à défendre les intérêts socioéconomiques de notre région. Autrement dit, nous militons pacifiquement pour exiger le déblocage de tous les projets d’investissement du groupe Cevital, dont son usine de trituration de graines oléagineuses prévue en dehors de la zone portuaire de Béjaïa”, a expliqué, hier, M. Bouzidi, joint par Liberté.
Pour ce dernier, on ne peut pas rester indifférent face “au diktat de cette main invisible” qui, en s’attaquant à Cevital, risque non seulement de casser la dynamique économique du premier groupe privé du pays, mais aussi d’appauvrir des milliers de familles et mettre en péril l’avenir socioéconomique de toute la région de Kabylie et, au-delà, l’ensemble du pays. C’est pour cela que Mourad Bouzidi et ses pairs insistent sur la nécessité d’impliquer l’ensemble des segments de la société dans ce combat pacifique, mais déterminé. Les animateurs de la coordination estiment que tous les acteurs politiques et associatifs doivent, aujourd’hui plus que jamais, unir leur voix et leurs énergies pour dire “Halte à l’acharnement contre le groupe Cevital !” et “Oui pour le déblocage de tous ses projets d’investissement !” Car il y va, insistent-ils, de l’avenir de milliers de jeunes Algériens qui, par-dessus tout, sont les premières victimes de l’arbitraire qui frappe Cevital.
Kamal Ouhnia
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Depuis 2011, dans le sillage du “Printemps arabe”, le Bahreïn a mené une campagne de répression d’une férocité inouïe contre les leaders chiites de l’opposition, allant jusqu’à les accuser d’intelligence avec le rival iranien.
À la veille des élections parlementaires à Bahreïn, prévues pour samedi, l’ONG Human Rights Watch a publié un rapport dans lequel elle discrédite le scrutin et les autorités bahreïnies qui mènent depuis des mois une chasse sans merci aux opposants, majoritairement chiites. “Les prochaines élections parlementaires à Bahreïn, prévues pour le 24 novembre 2018, se dérouleront dans un environnement politique répressif qui ne favorise pas la tenue d’élections libres”, lit-on sur le site de l’ONG qui explique que “dans le dernier cas de répression de la dissidence pacifique, le 13 novembre 2018, un ancien membre du parlement, Ali Rashed al-Sheeri, a été arrêté pour avoir tweeté au sujet du boycott des élections”. Et d’ajouter qu’“en emprisonnant ou en faisant taire les personnes qui contestent la famille dirigeante et en interdisant tous les partis d’opposition et les organes de presse indépendants, Bahreïn ne parvient pas à créer les conditions nécessaires à des élections libres.”
Selon Lama Fakih, directeur adjoint pour le Moyen-Orient à Human Rights Watch, “Bahreïn devrait libérer immédiatement les prisonniers politiques et revoir ses décisions de fermer les médias indépendants et les groupes d’opposition politiques”. Le Bahreïn, un des alliés de l’Arabie Saoudite, est gouverné par la minorité sunnite qui réprime depuis des décennies une majorité chiite, accusée à tort d’être au service de l’Iran, la privant du droit à l’exercice politique et la minorant sur le plan socioéconomique.
Depuis 2011, dans le sillage du “Printemps arabe”, le Bahreïn a mené une campagne de répression d’une férocité inouïe contre les leaders chiites de l’opposition, allant jusqu’à les accuser d’intelligence avec le rival iranien. Le royaume a maté dans le sang toutes les manifestations populaires et renforcé son dispositif juridique répressif. Ainsi, le 11 juin dernier, le roi Hamad Ben Aissa al-Khalifa a signé un amendement à la loi sur l’exercice des droits politiques qui “interdit à quiconque appartenait à une organisation politique dissoute ou qui avait déjà été condamné à plus de 6 mois d’emprisonnement de se porter candidat à des fonctions politiques”, rappelle HRW. Cette loi empêche de facto les candidats de l’opposition de participer aux prochaines élections.
Cette décision vient en appoint aux précédentes décisions qui ont concouru à la dissolution de plusieurs partis politiques et organisations de la société civile, y compris la Société d’action démocratique nationale (Wa’ad) et de gauche laïque, et la Société islamique nationale al-Wefaq. En 2017, le dernier journal indépendant du pays, al-Wasat, a été fermé de force. Rassurée par ses soutiens locaux et occidentaux qui continuent à lui vendre des armes, la famille royale n’est pas près de lever la chape de plomb sur l’opposition et une société au bord de l’étouffement. “Les alliés de Bahreïn ne devraient pas donner à Bahreïn un laissez-passer gratuit et mener ses activités comme d’habitude tant que des violations massives des droits humains persistent”, a déclaré Fakih.
Lyès Menacer
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Les relations turco-syriennes ne sont plus au beau fixe depuis un bon nombre d’années. Cependant, les six premiers mois de la “révolution syrienne” voyaient alors le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan tenter d’influer sur le président Bachar al-Assad en l’encourageant à adopter des réformes pour répondre aux demandes populaires auxquelles il faisait face, Ankara rejoindra vite le rang des pays opposés au maintien du chef de l’État au pouvoir. La contribution turque aux évolutions du conflit syrien ne fait aucun doute. Le fait pour la Turquie d’avoir fermé les yeux sur les passages de combattants et militants radicaux depuis son territoire vers la Syrie voisine suppose comme tels une participation et un acquiescement de la part des autorités turques à ces mouvements.
Mais si la détermination turque à en finir avec le pouvoir de Bachar al-Assad a été évidente, tout aussi manifeste est le fait qu’Ankara disposait, dans sa stratégie activement engagée contre le régime syrien, de moyens dépassant les aspects militaires stricto sensu. Parmi ceux-ci, l’arme hydraulique. En effet, la dépendance de la Syrie aux volumes d’eau en provenance de la Turquie est un fait qui a suscité une ample littérature jusqu’ici. De plus, la détermination de la Turquie à en finir avec le pouvoir du président syrien prit, à maintes reprises, une tournure radicale, qui suggérait qu’Ankara ne s’épargnerait aucun effort pour parvenir à ses fins. Comment comprendre dès lors le fait qu’elle ait décidé de s’épargner le recours à ce moyen de pression incarné par l’eau dont la Turquie dispose, surtout au vu de sa potentielle efficacité ?
Dans les faits, agir au travers du robinet de l’eau a une contrainte importante : celui de toucher au domaine de la sécurité humaine.
Ainsi, la combinaison de cet aspect à celui relatif à la sensibilité de beaucoup de pays occidentaux à la “cause kurde” aurait valeur de cocktail explosif pour une Turquie qui, aussi rétive soit-elle devant les aspirations kurdes, souhaite cependant que son image de mastodonte ferme, mais non moins responsable et bienveillante reste préservée à l’adresse du monde.
Cet objectif demeure suffisant en soi pour pousser la Turquie à garder une bonne mesure. Certes, la limitation sur le plan hydraulique n’est pas incompatible avec le déploiement de moyens armés lourds en parallèle, comme on a pu le voir à travers les évolutions en Irak et en Syrie le long de ces dernières années. Les Kurdes de ces deux pays ont ainsi eu à payer le prix de politiques lourdes et déterminées déployées par le voisin turc. Mais c’est là un combat mené sur le terrain politico-stratégique, dans lequel Ankara fait valoir son opposition à une formation armée qu’elle considère comme terroriste (le Parti des travailleurs kurdes, PKK) ainsi qu’à ses affidés.
Tout différent s’avère le propos à partir du moment où l’on traite de la possibilité pour une population faite de civils/innocents de souffrir le martyre du fait de politiques punitives exercées à son encontre. C’est là tout le fond des critiques qui ont visé le pouvoir de Bachar al-Assad depuis 2011.
On comprend qu’il valait mieux pour Recep Tayyip Erdogan d’éviter dès lors de recourir à une arme dont les effets ne manqueraient pas de se retourner franchement contre lui et contre les propos humanistes qu’il s’est souvent plu à manier et à rappeler dans le cas de la Syrie pour justifier son aversion au pouvoir de son voisin.
Car au final, “l’arme hydraulique” demeure d’autant plus efficace que son utilisation est suggérée plutôt que mise en application.
Les potentielles volontés d’utilisation de ce moyen par un pays ou l’autre se heurtent à des considérations d’ordre éthique et humanitaire qui demeurent, pour le meilleur plutôt que pour le pire, relativement dissuasives.
Évidemment, la grande inconnue passe par le fait de savoir combien de temps une telle situation pourra prévaloir, dans un contexte surtout où, outre la volatilité périodique des évolutions régionales, on ne peut que craindre à terme les effets du changement climatique sur l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, et comment celui-ci ne pourra manquer d’ajouter à la région un nouveau facteur de stress qui accroîtra la place prise par le leadership hydraulique dans les évolutions régionales.
Par : Barah MIKAÏL
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L’Office national des droits d’auteur et droits voisins (ONDA) vient de rendre publics les résultats des élections des membres du conseil d’administration. A rappeler que le vote s’est fait électroniquement.
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Pendant des siècles, elle a produit les meilleurs artistes d’Irak et les musiciens arabes venaient de loin pour y jouer: aujourd’hui libérée des jihadistes, qui ont méthodiquement détruit auditoriums et instruments, Mossoul est bien décidée à renouer avec sa tradition musicale.
Défilés de groupes folkloriques et concerts philharmoniques, renaissance de festivals disparus il y a des années et autres fêtes familiales ou nationales: dans ce qui était encore il y a un an et demi la «capitale» irakienne du groupe Etat islamique (EI), toutes les occasions sont bonnes pour chanter, jouer ou écouter de la musique. Sous la férule des jihadistes, les instruments étaient considérés comme diaboliques et Fadhel al-Badri devait cacher son violon. «Je n’aurais jamais pu me balader avec quand je sortais dans Mossoul», alors tenue par le «califat» auto-proclamé, dit à l’AFP ce musicien de 45 ans, au teint hâlé. Un comble pour la ville qui a vu naître Ziriab, l’homme qui introduisit le luth en Andalousie au IXème siècle, et Kazem al-Saher, l’artiste irakien le plus connu du monde arabe, juré dans des télécrochets très regardés.
Musiciens «repentants» Ahmed al-Saher, lui, a dû se prêter à l’humiliante cérémonie de «repentance» organisée par les jihadistes. Comme nombre de musiciens qui n’étaient pas parvenus à s’enfuir de Mossoul, cet Irakien de 33 ans, qui a depuis repris son répertoire classique de folklore local, avait dû promettre par écrit de ne plus jamais jouer. Sa lettre et celles d’autres musiciens «repentis» avaient ensuite été affichées dans les mosquées de la ville. Avant même l’EI, Al-Qaïda et d’autres groupes extrémistes imposaient dans les années 2000 leur vision ultra-rigoriste de l’islam dans de nombreux quartiers de Mossoul. Mais depuis que Bagdad a annoncé en grandes pompes la libération de la ville en juillet 2017, tout cela paraît loin. M. Badri tient désormais son violon fièrement en main dans un café où un public enthousiaste tape des mains et reprend en coeur certains refrains du folklore mossouliote, l’un des plus prisés d’Irak. Au milieu d’hommes et de quelques femmes, toutes générations confondues, Amné al-Hayali, 38 ans, se régale. «Les terroristes n’ont pas réussi à tuer l’amour de l’art des Mossouliotes.
Et même s’ils ont tout détruit, l’art renaît ici», assure celle qui a vite abandonné le voile noir intégral autrefois imposé par les jihadistes aux femmes. «A présent, on chante, alors qu’avec eux on n’a connu que l’obscurité, les décapitations et les coups de fouet», poursuit-elle. Car dès les premiers jours de leur prise de pouvoir à Mossoul, en juin 2014, les jihadistes ont été très clairs sur leurs intentions, abattant la statue qui, devant la gare centrale, célébrait le soufi Mulla Uthmane al-Mawsili, virtuose du «maqam» irakien et figure tutélaire de la ville, avant de détruire des dizaines d’instruments à cordes et à vent arrachés à leurs propriétaires au cours de perquisitions musclées.
«Mossoul est de retour»
Ils ont ensuite démoli l’auditorium de l’université de Mossoul et fermé la faculté des Beaux-Arts, ne laissant ouvert que le département de calligraphie pour garder des scribes, précieux pour l’écriture d’annonces publiques ensuite placardées dans la ville. Quant aux librairies musicales, aux studios d’enregistrement et même aux radios locales, ils ont dû fermer car diffuser et écouter de la musique était considéré comme un «péché». Il n’y a plus aujourd’hui de salles de concert dans la ville où se produisaient jusque dans les années 1970 les plus grandes stars arabes. Les divas Warda al-Jazaïriya ou Sabah y avaient donné des concerts dont parlent encore les habitants. «Il faut absolument que le gouvernement s’intéresse à Mossoul et la soutienne car elle n’a plus ni théâtres, ni cinémas, ni salles de concert», plaide le chef du syndicat local des artistes, Tahssin Haddad. A défaut d’auditoriums et d’autres espaces à l’acoustique appropriée, les cafés invitent régulièrement des groupes et le dernier festival de musique s’est tenu il y a quelques jours dans le stade de l’université. Peu avant, le célèbre musicien irakien Karim Wasfi organisait un concert dans un parc de Mossoul, où l’EI entraînait des enfants-soldats. «Mossoul est de retour», se félicite Amné al-Hayali. «Et son patrimoine culturel aussi».
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La scène, son éducation musicale, la liberté d’inventer et… Sergio Leone, encore et toujours: Ennio Morricone, génie qui révolutionna la musique de films, se livre (un peu) à l’AFP, avant un passage à Paris pour une masterclass à la Cinémathèque jeudi et un concert à Bercy vendredi dans le cadre de ses adieux. A 90 ans, «Il Maestro», ainsi qu’il réclame d’être appelé selon les consignes données de son management, aurait «pourtant voulu aussi évoquer son travail avec d’autres grands réalisateurs», Argento, Bertolucci, De Palma, Malick, Pasolini, Tarantino… Mais l’entretien sera arrêté pile au bout des vingt minutes réglementaires.
Vous vous produisez en concerts depuis peu. Quel plaisir cela vous procure-t-il ?
«Il a fallu que les autres me demandent de le faire pour que je m’y mette. Je n’avais pas réalisé jusqu’alors le besoin qu’avait le public d’établir le contact avec moi, l’envie qu’il avait de découvrir en live mes compositions. J’ai voulu savoir et ça m’a plutôt plu. Au fil des ans, les demandes se sont multipliées pour mon grand plaisir.»
Vous ne dirigez que vos propres compositions. N’avez-vous jamais voulu en profiter pour jouer d’autres ?
«Non, ça ne m’a jamais intéressé. Je ne peux pas connaître aussi bien les compositions des autres, même si je les admire.»
Comment s’est faite votre éducation musicale ?
«Un exemple m’a servi: lorsque j’étais au conservatoire, un étudiant que je connaissais était admiratif, à la limite de l’obsession, de l’oeuvre de Giovanni Pierluigi da Palestrina, un compositeur de la Renaissance. Cette passion ne lui a pas permis d’avancer dans sa propre formation, de grandir en tant que compositeur. J’ai voulu éviter cela. J’ai pourtant étudié tous les courants classiques, du Moyen-âge aux contemporains. Et j’ai bien sûr adoré de nombreuses choses, mais je me suis prémuni de tomber amoureux. Si bien que personne n’a eu une influence particulière sur moi.»
Enfant, vous étiez dans la même école primaire que Sergio Leone. Comment se sont passées vos retrouvailles pour le cinéma ?
«On a été dans la même classe pendant un an, puis on s’est perdus de vue de longues années. Je ne savais pas ce qu’il était devenu. C’est lui qui a retrouvé ma trace en voyant mon nom dans les crédits d’un film dont j’avais fait la musique. Il est venu chez moi et m’a parlé de son projet. C’était “Pour une poignée de dollars.»
Comment fonctionniez-vous ensemble ?
«On parlait beaucoup en amont. Mais si Leone m’expliquait ce qu’allait être son film, il ne me donnait pas de consignes. C’est plutôt moi qui lui disais ce que j’avais en tête, selon ce qu’il me décrivait. Rares sont les fois où il m’a dit “non, je voudrais plutôt ci, plutôt ça”. Après cette première musique, il m’a demandé quelque chose de similaire pour “Et pour quelques dollars de plus”.
J’ai accepté. En revanche pour le troisième film, “Le bon, la brute et le truand”, j’ai refusé. Je lui ai dit: “je ne veux pas qu’on travaille comme ça, je ne veux pas me répéter, laisse moi faire ce que je veux”. Et j’ai eu raison, je crois…»
S’appuyant sur votre musique, que vous lui livriez avant même le tournage, Leone en venait parfois à réécrire certaines scènes…
«C’est arrivé plusieurs fois. Pour la séquence d’ouverture d’Il était une fois dans l’ouest, où l’homme à l’harmonica (Charles Bronson) est attendu par ceux qui veulent l’éliminer, Leone a par exemple modifié ses plans et placements de caméra en fonction de ma musique.»
Vous innoviez beaucoup pour l’époque en incluant des sons inhabituels dans les musiques de films (sifflements, tintements de cloches, guitare électrique). Aviez-vous toute latitude ?
«Ce n’était pas tellement compliqué de convaincre les réalisateurs. Ils savaient que je n’étais pas intéressé par l’écriture de compositions traditionnelles, donc ils venaient vers moi aussi pour cela. Il me plaisait de travailler le son du réel, celui qu’on entend tous les jours.
Ces bruits qui nous entourent ont leur propre musique et pouvaient en devenir une autre avec moi.»
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Une pétition est lancée à travers les réseaux sociaux pour boycotter la banane. En effet, alors même qu’en Europe son prix ne dépasse pas les 0,75 euro, en Algérie ce fruit est proposé à plus de 700 DA le kilo. A rappeler que cinq importateurs se partagent ce marché. Le ministère du Commerce va-t-il les rappeler à l’ordre ?
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La source Sidi Lekbir à Hamr El Ain (Tipaza) va être rouverte, et cela après avoir était suspectée comme étant la source de propagation du Choléra durant l’été, une maladie qui avait touché de nombreuses régions du centre de l’Algérie.
D’après Radio Tipaza: « c’est une décision de la Direction des Ressources en Eau au niveau de cette wilaya ». D’après la même source les travaux entrepris ont ont pris fin, et ont atteins la somme de 300 millions de centimes.
Ainsi les conduites ont été refaites à neufs, et la périphérie de la source à été enjolivée, l’Institut Pasteur aurait également donné sont feux vert.
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A l’approche de l’hiver, la wilaya de Sétif, où cette saison est très rude, compte accélérer l’installation de chauffages dans pas moins de 7 établissements d’enseignement moyen (CEM).
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Le jury disciplinaire de la CAF a décidé de suspendre à titre conservatoire deux des meilleurs sifflets africains du moment. Il s’agit de l’arbitre algérien Mehdi Abid-Charef et de Janny Sikazwe, le referee zambien.
Les demi-finales et la finale «aller» de la défunte Ligue des champions a laissé des traces sur l’arbitrage africain. Soupçonnés de corruption, allégations émises par les parties angolaise et tunisienne, les arbitres Sikazwe et Abid-Charef ont été suspendus par la CAF. Arbitre directeur de la demi-finale «retour» ES Tunis- Primeiro Agosto (4-2) à l’issue de laquelle les Tunisois ont composté leur billet en finale, le Zambien Janny Sikazwe est accusé explicitement de corruption. C’est le même grief retenu à l’encontre de l’arbitre algérien qui a dirigé la finale «aller» de cette épreuve entre le Ahly du Caire et l‘ES Tunis (3-1) durant laquelle la CAF a expérimenté la VAR, technique qui n’a pas dissuadé Abid-Charef à accorder deux penalties aux Egyptiens.
La grosse polémique née depuis a fait son effet. Les deux arbitres qui avaient été retenus par la Fifa lors du Mondial-2018 en Russie (le Zambien a même officié le quart de finale Russie- Croatie en tant que 4e arbitre) font l’objet d’une décision qui aura des conséquences sur leurs carrières respectives. Une perspective qui ne semble pas être le souci des décideurs de la CAF qui se sont empressés de sanctionner, même à titre provisoire, des officiels sans prendre la peine de les entendre. C’est elle qui l’écrit : MM. Abid-Charef et Sikazwe seront auditionnés lors de la prochaine audience du jury disciplinaire. Celui-ci jugera de la pertinence des accusations de corruption portées à l’encontre des deux arbitres.
Pourquoi alors l’affaire a été rendue publique sinon pour nuire à l’image de marque de ces deux hommes ainsi qu’à leurs pays ? Le président du jury disciplinaire, le Sud- Africain Raymond Hack, qui a signé la décision, a-t-il agi seul ou avec le concours de ses assistants ? La CAF qui n’est pas sûre que les allégations de corruption portées envers Abid- Charef et Sikazwe soient concrètes se devait d’observer une certaine retenue en adoptant, par exemple, une posture plus transparente, à défaut décider de mettre ce duo au frigo le temps que le dossier porté à sa connaissance soit étayé par des preuves. Tel n’a pas été le cas et la CAF aura fait le jeu des accusateurs d’Abid-Charef, eux-mêmes accusés par les Angolais de Primeiro Agosto d’avoir soudoyé le referee zambien Sikazwe.
Cette affaire est tellement grave qu’elle doit susciter la réaction des autorités de football en Algérie car il ne s’agit pas de défendre un arbitre d’à peine 38 ans au palmarès déjà bien rempli mais tout un système, celui régissant le sport-roi en Algérie, qui fait l’objet ces derniers mois d’une attaque en règle de la part des médias internationaux lesquels ne cessent de rabâcher que le football algérien est gangrené par la corruption.
M. B.
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La formation phare de la Soummam va retrouver, aujourd’hui, à partir de 18h sur son terrain de Béjaïa, l’Entente de Sétif, pour le compte de la dernière rencontre de la phase «aller» du championnat. Les hommes de Madoui qui n’ont pas réussi à faire mieux qu’un match nul, un but partout, face au Mouloudia d’Alger samedi dernier malgré une prestation plutôt satisfaisante des partenaires de Kadri qui ont pratiquement dominé tout au long de la partie leur adversaire du jour sans pour autant parvenir à concrétiser la multitude d’occasions qu’ils se sont procurées laissant ainsi filer une belle opportunité d’empocher le gain du match et soigner leur classement se disent prêts à relever le défi face aux Noir et Blanc de Sétif pour l’opération rachat.
En effet, les Vert et Noir de la Soummam affichent une hyper motivation pour garder les trois points de la victoire pour s’éloigner de la zone rouge et préparer dans une totale sérénité la deuxième manche du championnat. Face à un adversaire sétifien qui traverse une mauvaise passe ces dernières journées, les Mobistes sont déterminés à tout donner sur le terrain pour confirmer la prestation fournie face au Doyen avec à la clé un deuxième succès sur leur terrain pour redonner le sourire à leur public. «La chance n’a pas été de notre côté devant le MCA, on s’est procuré plusieurs occasions mais on n’a pas réussi à les concrétiser. On est aussi déçu par ce faux pas mais nos fans savent qu’on s’est donnés à fond. On a montré un meilleur visage que lors des précédentes journées. On leur promet de se ressaisir face à Sétif. On doit obligatoirement gagner et arracher les trois points pour rendre le sourire à nos supporters qui n’ont pas cessé de nous soutenir dans ces moments difficiles », a déclaré à la presse Soltane.
Après une journée de repos pour récupérer de la fatigue de la rencontre contre le Doyen, les partenaires de Touré se sont retrouvés lundi après-midi au stade de l’Unité maghrébine pour préparer cette dernière rencontre de la phase aller. Le technicien béjaoui, Kheïreddine Madoui a disposé donc de trois jours pour essayer d’apporter les réglages nécessaires et trouver les solutions appropriées pour permettre à son groupe de négocier judicieusement la bataille sétifienne. Un seul souci pour Madoui, la défection de l’ attaquant Amokrane qui souffre d’une déchirure musculaire contractée contre le MCA . Conscient de l’importance de ce rendez-vous sétifien qui s’annonce très rude, le coach béjaoui n’a rien laissé au hasard pour assurer la meilleure préparation de son groupe aussi bien sur le plan tactique que sur le plan technique et physique pour être au top contre l’Aigle noir de Sétif.
Les défenseurs ont été aussi rappelés à l’ordre par Madoui qui leur a reproché certaines lacunes observées notamment un manque de concentration. Les camarades de Bouledieb qui évolueront devant des tribunes pleines à craquer savent qu’ils peuvent aussi compter sur le soutien de leurs supporters pour battre l’ESS et préparer dans de meilleures dispositions mentales la phase retour du championnat avec un renfort d’éléments de talents pour atteindre l’objectif tout au moins du maintien en fin de saison parmi l’élite.
Par ailleurs, il convient de signaler que le défenseur du MCA Mebarakou aurait, selon une source proche du MOB, donné son accord pour rejoindre les Crabes au mercato hivernal.
A. Kersani
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Il n’est un secret pour personne que l’avenir de l’entraîneur de l’ES Sétif, Rachid Taoussi, est plus que jamais menacé, notamment depuis les dernières semaines où l’Entente enchaîne les contre-performances en championnat de la Ligue 1 et en Coupe arabe.
Une situation que les supporters n’arrivent pas à accepter au moment où le technicien marocain se dit prêt à partir. «Nous avons perdu de nombreux points, que ce soit chez nous ou en déplacement, comme ce fut le cas face à l’ASAM, le DRBT, le PAC et l’OM ou encore contre la JSS et le NAHD. Je pense que ce n’est plus l’équipe qui jouait au début de la saison. Certains joueurs ont perdu complètement l’envie qu’ils affichaient en début de saison. Je dirai même que nous avons perdu cette âme qui a fait notre force et grâce à laquelle nous avons réalisé un bon début de saison. Cela dit, je ne suis pas en train de fuir mes responsabilités. Non, je l’assume entièrement (…) En un mot, je ne reconnais plus mon équipe. On a cherché à trouver des solutions pour nous permettre de rebondir, en vain. Je le dis haut et fort, si c’est moi le problème, je suis prêt à partir par respect aux supporters et à la direction du club. Je suis quelqu’un qui ne fuit pas ses responsabilités. J’assume entièrement les conséquences.
Comme vous le savez, quand une équipe est dans une situation comme celle où se trouve l’ESS, c’est l’entraîneur qui paye les pots cassés. De toutes les manières, j’ai la conscience tranquille. Je pense avoir donné le meilleur de moi-même pour tenter de redresser la situation. Cela dit, on ne va pas rester les bras croisés. Nous avons un match jeudi face au MOB qu’on va tenter de bien préparer et ramener un résultat positif», a déclaré Taoussi qui est appelé à revenir avec un bon résultat de Béjaïa face au MOB aujourd’hui en match comptant pour la 15e journée de la Ligue 1. «Je ne suis pas satisfait des résultats. Le staff technique et les joueurs doivent assumer leurs responsabilités. J’ai déjà rencontré le staff technique. Ses arguments ne m’ont pas convaincu.
De toutes les manières, il y aura des changements au mercato. Plusieurs joueurs sur qui je comptais beaucoup n’ont pas donné le plus escompté (…) Il y aura plusieurs joueurs qui seront libérés. Nous comptons également recruter d’autres éléments pouvant donner un nouveau sang à l’équipe. Je suis en contact avec quelques joueurs dont deux africains», a déclaré Hassen Hamar, le président de l’ESS tandis que les supporters réitèrent leur soutien à l’équipe. «On sera avec vous à Béjaïa. Soyez des hommes et ramenez-nous la victoire ! On vous pardonnera tout», ont-ils- déclaré sur les réseaux sociaux. Un autre revers des Aigles des Hauts- Plateaux plongera l’équipe dans une profonde crise !
Ahmed A.
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Selon des sources confirmées, le cheptel bovin a enregistré, à l’issue des derniers recensements, entre 2015 et 2017, une régression considérable estimée à 30%, le nombre de têtes ayant chuté durant ces deux années de 39 704 à 26 916 dont 13 022 vaches laitières (VL) avec comme incidence la diminution de la production du lait cru et de viande rouge.
Selon des sources concordantes consultées, une des causes qui a provoqué cette réduction du cheptel bovin est la diminution du nombre d’éleveurs, nombre qui est passé de 6 060 à 5 109 soit une diminution de 951 éleveurs qui ont abandonné l’élevage bovin pour diverses raisons et pour différentes activités telles que le maraîchage surtout et autres cultures comme celles du melon, de la pastèque, de l’arboriculture fruitière, la céréaliculture…, activités plus lucratives et permettant de réaliser des dividendes bien plus importants et plus rapides. Il faut ajouter que la cherté de l’aliment du bétail (l’insuffisance hydrique n’encourage pas la culture des fourrages), les problèmes liés au foncier agricole, le morcellement en petites superficies des exploitations agricoles, l’absence de coopératives pour la mécanisation, (une seule coopérative pour toute la wilaya), ont contribué à l’atrophie de la filière de l’élevage bovin.
Entre autres raisons aussi selon les informations que nous avons pu obtenir, il y a lieu de citer le fait que des aides à l’élevage de bovins ont été octroyées via certains dispositifs financiers, à des personnes qui n’ont aucune disposition pour s’adonner à cette activité et qui ont très rapidement conduit génisses et taurillons à l’abattoir sous des prétextes fallacieux tels que l’animal accusé d’avoir avalé un fil de fer, le dicton ne dit-il pas que «quand on veut tuer son chien on l’accuse de rage»?
Il faut ajouter à ces causes que pour certaines fêtes, on ne se contente plus de quelques moutons mais on procède à l’abattage contrôlé (clandestinement) ou non des génisses. Quand on cite la filière de la production bovine, on ne peut omettre d’évoquer la production laitière et ce que fut à un moment donné le «fameux bassin laitier» tant prôné. Pour l’heure, selon le président de la filière lait et du vice-président du CIF (Conseil interprofessionnel de la filière), sur les 5 109 éleveurs restants, seuls 93 peuvent être considérés comme éleveurs professionnels producteurs de lait.
On indique qu’il existe 3 catégories d’éleveurs, en fonction du nombre de V L qu’ils possèdent, à savoir ceux qui détiennent plus de 100 VL et ils sont seulement 2 ou 3, ceux qui possèdent 10 à 50 VL (0,4%), et le reste moins de 10 VL et ils sont les plus nombreux (82%) et dont le lait produit est autoconsommé ou vendu en petites quantités à des crémeries.
Durant l’année 2017-2018, il a été enregistré une production laitière estimée à 20,80 millions de litres répartie en 39% pour l’autoconsommation, 15% pour les crémeries, 22% pour les veaux et seulement 24% destinés à la collecte pour les unités de transformation.
Cependant, il faut noter que 101 étables et 27 bergeries, relevant des ex-DAS (Domaines autogérés socialistes) implantés dans des communes comme Aïn Soltane, Djendel et autre Djelida sont dans la majorité en train de se dégrader et quelques-unes seulement en activité mais sous-exploitées, nécessitant d’importants travaux de réaménagement.
Il y a aussi une autre catégorie qui est venue se greffer à l’élevage bovin, catégorie qui s’est constituée par l’intermédiaire des dispositifs de soutien, à savoir, l’Ansej, la Cnac, l’Angem. Ce sont ceux-là, pour la plupart, qui ont déserté la filière et le cheptel acquis par le biais de ces dispositifs de soutien accordé par l’Etat est en voie d’extinction.
Selon certaines sources, c’est dans cette catégorie qu’on a enregistré les taux les plus forts de mortalité des bêtes acquises à raison de 2 à 3 cas/10 et par an. Ils ont été indemnisés par la Caisse de mutualité agricole parce qu’ils avaient contracté une assurance, celle obligatoire, pour la première année, exigée lors de la constitution du dossier d’acquisition et l’indemnisation devait leur permettre de renouveler leur cheptel. Or statistiques à l’appui, les concernés n’ont plus contracté d’assurances et n’ont plus donné signe de vie auprès de la Mutualité et il est facile de supposer que les vaches ont fini dans les abattoirs ou revendues à des tiers.
Pourtant, selon nos sources, la Caisse de mutualité agricole a indemnisé cette dernière catégorie d’éleveurs pour leur permettre de renouveler leur cheptel et le sauvegarder, à hauteur de 1,21 milliard de centimes en 2017 pour la mortalité de 91 têtes et 1,24 milliard pour 99 têtes en 2018.
Par ailleurs, il est à noter que la Caisse nationale de la mutualité agricole dont la vocation n’est pas lucrative, a accordé de nombreuses mesures de soutiens et de facilitations aux investisseurs dans cette filière, à savoir une réduction sur les contrats d’assurance de 40% pour les éleveurs sociétaires, et 25% pour les jeunes investisseurs avec des paiements échelonnés, l’aimant gastrique (une barrette aimantée posée dans l’estomac de l’animal (pour retenir d’éventuels éléments métalliques avalés par la bête) et un suivi sanitaire à titre gratuit, une indemnisation à hauteur de 90% du prix de l’animal en cas de perte en plus du soutien accordé pour l’insémination artificielle, en plus aussi des multiples campagnes de vulgarisation en direction des jeunes éleveurs, organisées périodiquement par les services de la DSA.
A toutes ces mesures incitatrices, une prime de 50 000 DA est octroyée aux éleveurs pour chaque tête dont la durée de vie atteint les 18 mois.
Par contre les éleveurs professionnels, jaloux de leurs cheptels et conscients, sont restés fidèles à l’assurance. Questionnés à propos des solutions envisageables pour le sauvetage et la préservation de la filière bovine et l’amélioration de la production de lait, les responsables de cette filière et de son Conseil national (Cnif) avancent un certain nombre de propositions :
– un débat réaliste sur la vérité du prix du lait après expertise,
– des solutions à mettre en œuvre pour le règlement du problème du foncier agricole parce que la plupart des exploitants sont hors sol,
– la levée des garanties exigées par les banques pour l’acquisition des moyens de production (VL et élé) et constitution de coopératives de services,
– octroi de crédits à long terme (5 à 7 ans) sans exigence des garanties,
– confier le choix des vaches à importer non pas aux maquignons comme cela se pratique mais aux vrais éleveurs.
Voilà donc une filière stratégique qui périclite et régresse, en voie d’extinction si rien n’est fait pour sa mise à niveau afin de la rendre réellement productive. Pourtant, ce ne sont pas les potentialités qui manquent telles que la disponibilité des ressources hydriques, un savoir-faire non négligeable chez certains éleveurs, des crédits qui existent mais gelés, un patrimoine foncier agricole très important pour des résultats de moins en moins probants, d’où la nécessité d’un train de mesures à prendre et de réformes en profondeur à engager pour dynamiser la filière si l’on tient à atteindre l’autosuffisance en matière de viande rouge, de lait, de beurre qui aujourd’hui constituent un lourd fardeau pour l’économie nationale.
Karim O.
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