You are here

Feed aggregator

Portugal envisages acquisition of KC-390 aircraft

Jane's Defense News - Fri, 10/03/2017 - 01:00
The Portuguese Ministry of National Defence (MoND) currently considers the Embraer KC-390 multipurpose transport aircraft as an adequate solution to progressively replace the country's Lockheed Martin C-130H Hercules aircraft, it told Jane's on 9 March. No contract has yet been placed, but up to
Categories: Defence`s Feeds

Project 949A submarines to get Kalibr missiles

Jane's Defense News - Fri, 10/03/2017 - 01:00
The Russian Navy's Project 949A Antey ('Oscar II')-class nuclear-powered attack submarines will be re-armed with the Kalibr-PL missile system during an extensive overhaul at the Zvezda shipyard in the country's Far East, Deputy Defense Minister Yuri Borisov said while visiting the facility on 7
Categories: Defence`s Feeds

Russian MoD to receive three T-50 fifth-gen fighters among aircraft deliveries in 2017

Jane's Defense News - Fri, 10/03/2017 - 01:00
The Komsomolsk-on-Amur Aviation Plant (KnAAZ: a subsidiary of Sukhoi) will deliver three T-50 (PAK FA) fifth-generation multirole fighters to Russia's Ministry of Defence (MoD) in 2017, Deputy Defence Minister Yuri Borisov said on 9 March during a working trip to the Far East and Siberia. "The
Categories: Defence`s Feeds

US deploys Rangers, Marine artillery to Syria

Jane's Defense News - Fri, 10/03/2017 - 01:00
The United States has deployed approximately 400 additional personnel to Syria as it struggles to de-escalate the conflict between NATO ally Turkey and the Syrian Kurds, who have proved to be Washington's most effective partner against the Islamic State in Syria. The new deployments were first
Categories: Defence`s Feeds

US NAVSEA launches PB-X patrol boat competition

Jane's Defense News - Fri, 10/03/2017 - 01:00
Industry has been asked to submit cost proposals for a 40 ft (12.2 m) patrol boat (PB-X) to replace ageing force protection (FP) craft operated by the US Navy's Coastal Riverine Force (CRF). Naval Sea Systems Command (NAVSEA) intends to award a five-year design and construction contract for 18 PB-X
Categories: Defence`s Feeds

UTC's MS-177 built for high-altitude sensing and future growth

Jane's Defense News - Fri, 10/03/2017 - 01:00
United Technologies Corporation (UTC) Aerospace Systems is transitioning its MS-177 multi-spectral sensor from a 7- to 10-band configuration, now designated the MS-177A. The systems will be integrated onto the Northrop Grumman RQ-4 Global Hawk, and the first flight test of the 7-band sensor aboard
Categories: Defence`s Feeds

La Pologne refuse les conclusions. Bon et alors…

Bruxelles2 - Fri, 10/03/2017 - 00:27

Partager/Marquer

Beata Szydlo au sommet européen du 9 mars : ce n’est pas la fête (Crédit : Conseil de l’UE)

(B2) Si quelqu’un ne connaissait pas encore la Première ministre polonaise, ce n’est pas plus le cas maintenant. Beata Szydło s’est fait un surnom dans l’enceinte du sommet européen : l’emmerdeuse !

De mémoire de diplomate, on n’avait pas encore vu un État être d’accord sur tout mais finalement dire… « Non », juste pour dire « Non ». D’ordinaire, il y a des raisons rationnelles, tenant au contenu du texte. Là, on cherche…

Qu’est-ce que le consensus ? Comment y arrive-t-on ?

Selon les termes même du Traité, les conclusions d’un Conseil européen sont établies au consensus. C’est une décision politique, et non juridique. Il n’y a pas de vote en soi, juste l’expression d’un accord. Le consensus, ce n’est pas tout à fait l’unanimité, c’est le fait d’être, à peu près, d’accord sur tout, et de ne pas avoir de problème global sur l’ensemble. Pour atteindre ce consensus, on adopte un système de vagues successives. Il y a d’abord des réunions intermédiaires – au niveau des ambassadeurs – puis les ministres des Affaires européennes y jettent un œil, tout cela étant revu par les sherpas des présidents ou des Premiers ministres. Au fur et à mesure, ce texte s’affine, des éléments disparaissent, d’autres apparaissent ou sont réécrits. Un peu comme les marées viennent polir le galet.

Comment s’exprime le consensus ?

Finalement, au Conseil européen, il ne reste souvent que quelques points de désaccord (parfois très profonds, très importants politiquement). On tente alors de rédiger un nouveau paragraphe pour contenter tout le monde. C’est alors le président, lui-même, qui réécrit directement avec les Chefs le passage concerné. Ou, de façon plus habituelle, ce sont les sherpas qui s’y mettent dans la salle d’à côté, y passant, s’il le faut, la nuit, pour trouver la formule qui contentera tout le monde. Au final, le président du Conseil européen demande si personne ne s’y oppose. Et généralement, même s’il peut y avoir un ou deux grognements, si personne ne s’exprime clairement contre, cela passe. Si, malgré tout, il reste une difficulté, il y a plusieurs possibilités pour s’en sortir.

Des Européens passés virtuoses pour exprimer les désaccords dans l’accord

Renvoyer à plus tard

Les Européens sont passés virtuoses sur la façon d’exprimer (ou de ne pas exprimer) un désaccord, tout en ne remettant pas en cause le consensus. Première méthode : on rajoute un ou deux mots relativisant la question (le cas échéant), souvent le plus insipides possibles (qui ne sont compris que par leurs auteurs), ou on fixe une clause de rendez-vous (on réexaminera la question à la prochaine réunion). Deuxième méthode : on peut aussi pour éviter de parler de la situation qui fâche, en renvoyant aux conclusions d’un précédent conseil ou à un rapport mentionné en annexe (à chacun de voir à quoi cela renvoie, mais, de façon expresse, les conclusions ne mentionnent pas le sujet).

De l’importance de la note de bas de page

Troisième méthode : rajoute une déclaration interprétative ou complémentaire d’un État membre, voire une note de bas de page pour indiquer le désaccord d’un gouvernement sur un point donné (c’était le cas par exemple avec la Hongrie sur la question des migrants). Quatrième méthode : le chef de gouvernement sort lors de l’adoption des conclusions, ce qui lui évite de prononcer son désaccord. Mais l’honneur est sauf. Dernière méthode : Si le désaccord persiste malgré tout, il reste la possibilité d’avoir une déclaration de la présidence, éventuellement au nom des 27 ou des 28 (selon le cas) qui a la même valeur que les conclusions (puisque ce n’est qu’un document politique).

Bref… en matière de consensus, on le voit, l’Europe a une longue expérience d’exprimer de façon discrète les désaccords, avec l’art et la manière, sans empêcher les avancées.

Ce que va gagner la Pologne ?

En s’entêtant dans un « niet », la Pologne pourrait, au final, ne rien vraiment gagner, sinon de montrer qu’elle existe et est une grosse boudeuse. Sur des questions aussi intéressantes que la croissance économique, les emplois, la crise des migrants, les Balkans – qui vont dans le sens de la politique polonaise –, c’est un peu dommage. Et c’est un précédent fâcheux. La prochaine fois que les conclusions seront discutées, il n’est pas sûr que l’avis de la Pologne soit vraiment pris au sérieux. Pourquoi tenter de se concilier les bonnes vues d’un pays qui a, finalement, décidé de ne pas approuver les conclusions, juste pour le plaisir.

Entendons-nous : le refus des conclusions est une arme nucléaire, cela ne sert qu’une fois, et avec une très bonne raison. Il faut que l’intérêt national soit vraiment en jeu (1) — un refus qui, dans ce cas, est accepté car chacun sait qu’il peut avoir un jour à se servir de cette nécessité – et non pas seulement que l’amour propre soit blessé.

La seule conclusion du Conseil : la nomination de Tusk ?

Si les conclusions ne sont pas avalisées en tant que telle, le seul résultat écrit du Conseil européen pourrait être finalement… la décision avalisant la nomination du nouveau président. C’est assez paradoxal puisque c’est cela qui a causé l’ire polonaise du jour. Mais c’est la réalité. Ce texte est, en effet, une décision juridique qui ne figure pas en tant que tel dans les conclusions. En général, « par courtoisie », on salue la nouvelle personnalité, explique à B2 un diplomate. Mais il s’agit juste d’une « formule de politesse ». On peut s’en passer.

Une déclaration au nom des 27

Ensuite, il est toujours possible au président du Conseil européen, voire à la présidence maltaise d’endosser, « au nom des 27 », un ensemble de conclusions, voire une déclaration, ou simplement les « résultats des discussions du Conseil ». Pour la Pologne, qui a toujours voulu faire partie du cœur de l’Europe, ce serait un sacré camouflet supplémentaire : une sorte de Polxit politique. Au moment où va s’entamer des négociations sur la révision des perspectives financières, ce n’est pas aussi vraiment le plus sympathique moyen pour trouver des alliés.

Hongrois et Polonais, même combat ?

Le seul pays qui a une attitude semblable à la Pologne est la Hongrie, mais avec une très nette différence, explique un diplomate qui suit régulièrement ce genre de réunions : « Viktor Orban a toujours une position très ferme. Mais, au dernier moment, il négocie, il joue le jeu européen, il se montre plus souple (NB : quitte à dire le contraire sur la scène nationale, une fois sorti du Conseil européen). Il a toujours ainsi su se créer des alliés. Et, au niveau politique, il y a une grande différence, il est membre du PPE, le parti populaire européen, ce qui le protège d’une certaine façon. Il fait partie du cercle. »

L’équipe Kaczyński, entêtée ?

Les Polonais du PiS, eux, sont têtus. Ceux qui ont de la mémoire, dans les couloirs européens, se rappellent comment l’équipe Kaczyński s’est battue, becs et ongles, parfois de manière totalement irrationnelle, contre la mise en place de la double majorité dans le Traité de Lisbonne, pour garder les vieux chiffres de Nice. Finalement on a décidé de prolonger quelque peu le compromis de Ioannina. Une bagarre qui n’a, au final, servi à rien. Ce dispositif, qui vient à expiration dans quelques jours, le 31 mars, n’a quasiment jamais servi. Quand les Polonais ont voulu l’utiliser, au dernier conseil de l’Environnement (2), les juristes du Conseil sont venus rappeler que c’était… trop tard ! Le dispositif expirait dans quelques semaines.

Une bataille gagnée pour rien, sinon à se faire plaisir … et à se faire des ennemis autour de la table européenne.

La bataille perdue de la majorité qualifiée…

Entretemps, depuis le Traité de Nice, la Pologne a décroché du groupe des grands pays, l’écart de population qui était de 4 millions en 2005 atteint aujourd’hui le double. Ce que le pouvoir polonais avait conquis, en bataillant dur dans les couloirs européens, sans jamais vraiment s’en servir, il l’a reperdu … dans les alcôves, sur le terrain de la démographie. La réalité politique d’aujourd’hui, c’est que la Pologne a décroché du groupe des pays de tête. … Et ce n’est pas la faute de l’Europe, juste la loi naturelle.

La vraie raison de la colère polonaise ?

La sortie du Royaume-Uni pourrait accélérer, de façon paradoxale, l’isolement de la Pologne. On peut remarquer que lors de la dernière rencontre, à Versailles, en mini-groupe, il y avait bien quatre pays et non pas seulement le couple franco-allemand, pour affirmer le désir de « coopération différenciée ». Il manquait parmi les « grands et moyens » pays… un dirigeant polonais. Comme pour affirmer que la coopération différenciée, c’est … sans la Pologne. La vraie raison de la « petite colère » de Szydło n’est-elle pas là, celle de se voir exclure du groupe des « grands » et des autres avancées européennes.  Le « phare » de la Pologne est bien éteint. Et c’est dommage pour ceux qui aiment ce pays.

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) L’Irlande l’a utilisée pour préserver sa neutralité, le Luxembourg pour préserver son modèle fiscal, la France pour la culture, la Slovénie pour régler son problème de frontières avec la Croatie, etc.

(2) Il s’agissait d’adopter une approche générale qui n’est pas, en soi, un vote formel, mais une indication de vote, une approche pour négocier avec le Parlement européen, le vote ayant lieu plus tard, à la fin de la négociation.

(mis à jour vendredi matin, sur le passage de la coopération différenciée)

Categories: Défense

South Sudanese rebels to be excluded from national dialogue: official

Sudan Tribune - Fri, 10/03/2017 - 00:11

March 09, 2017 (JUBA) – Members of South Sudan's armed opposition faction (SPLM-IO), who have not laid down arms will not take part in the national dialogue initiative, an official said.

South Sudanese information minister Michael Makuei Lueth attends a press conference in Addis Ababa, Ethiopia, on 5 January 2014 (Photo: AP/Elias Asmara)

"Our understanding of inclusivity is that all opposition groups, which put down their guns, will be allowed to join the national dialogue," the country's information minister, Michael Makuei Lueth said on Thursday.

President Salva Kiir announced the dialogue in December last year and its steering committee is to be sworn in this month.

According to the minister, it would be "unacceptable” for members of the armed opposition forces to attend the dialogue with guns.

"There is no way to allow anyone who is fighting the government to attend the dialogue when they have not stopped fighting," he said.

The leader of the armed opposition faction, Riek Machar criticized the national dialogue initiative, saying the process will never succeed unless peace and stability is restored in the country.

President Kiir said the dialogue will be led by “eminent personalities” accepted as credible, genuine and trusted by all rival parties in the country.

(ST)

Categories: Africa

President Kiir sacks head of South Sudan police service

Sudan Tribune - Fri, 10/03/2017 - 00:09

March 9, 2017 (JUBA) - South Sudan president Salva Kiir has issued decrees sacking the head of the police service, promoting and appointing new officers.

South Sudanese president Salva Kiir (AFP)

President Kiir, the state-owned South Sudan Broadcasting Cooperation announced, removed General Makur Marol from being inspector general of police and replaced him with Syed Chawul Lom, who was the police commissioner of Jubek state.

It was, however, not immediately clear what prompted Kiir to make new changes.

Police sources attributed the cause to an internal pressure within the police service in which the former inspector was heavily criticized for not getting a grip on near daily violence carried out by armed criminals, prompting his opponents in service to call for a shake-up in the security services.

The changes are seen as a first step towards the comprehensive reorganization and re-positioning of Police Force before integration with the faction of Sudan people's liberation movement in opposition loyal to the First Vice President, Taban Deng Gai.

A high ranking police officer told Sudan Tribune on Thursday that the changes were part of the recommendation by an internal committee drawn to examine and come out with what could be done to improve the image of the police services so that it be could a people centered institution.

“I was part of this administrative committee which was tasked to come out with strong recommendations about how the image of the police should be improved. The objective was to determine the general and specific causes of the collapse of public confidence in the police and recommend ways of restoring public trust in the institution. The committee was also tasked to examine records of performance of officers of the Police Force with a view to identifying those that can no longer fit into the system”, said the officer.

“For recommendation of the committee to be realized, the new leadership was required and I think this is what the president has done. He has actually acted on the recommendation”, he added.

(ST)

Categories: Africa

Sudanese rebels praise Ugandan president for the release of their POWs

Sudan Tribune - Fri, 10/03/2017 - 00:08

March 9, 2017 (KHARTOUM) - The Justice and Equality Movement (JEM) praised the efforts of the Ugandan President Yoweri Museveni to ensure the release of the 259 prisoners of war who have been effectively freed Thursday in Khartoum.

Kober prison authorities in Khartoum-North Thursday released 259 Prisoners of War (POWs) member of Darfur armed groups in the implementation of the presidential pardon issued on Wednesday.

The director of Kober prison, Saeed Dahia, said 25 members of the Justice and Equality Movement (JEM) who participated in the 2008 attack on Omdurman have been released including Abdelaziz Ashr, the half-brother of JEM leader Gibril Ibrahim.

JEM Deputy Political Secretary, Mohamed Zakeria, welcomed the release of POWs and expressed hope that it would "pave the way for a true breakthrough to achieve a comprehensive peace in the country".

"We thank President Yoweri Museveni for the efforts he exerted to ensure their release. We have talked with the Ugandan leader in several meetings about this issue and explained to him that the release of prisoners is the gate to the peace process," he further said.

He added that Museveni within the framework of his efforts to facilitate the African Union-brokered peace process convinced President Omer al-Bashir to release the POWs.

Museveni held several meetings with the Sudanese armed groups in Kampala in the past year. Also, he organised informal meetings between them and the Sudanese government officials in Kampala and Addis Ababa.

The Ugandan president also attended the National Dialogue conference held in Khartoum last year and called the holdout opposition groups to join the process.

Zakeria pointed that JEM, Sudan People's Liberation Movement-North (SPLM-N) and the Sudanese government have unilaterally released the POWs. He further said the warring parties in Darfur and the Two Areas have declared a unilateral cessation of hostilities since a year.

"All these measures may create a conducive environment for a comprehensive peace process," he said.

However, the rebel official regretted that several JEM POWs are not included in this presidential pardon. He further urged the government to free all the detainees from all the armed groups, along the lines of JEM and SPLM-N which released all the government forces.

He said that three out of seven POWs from Ibrahim Almaz Group detained in Jebel Moon area in 2009, are not covered by the presidential amnesty. In addition, he said the government detained some 211 POWs after Goz Dango battle of 26 April 2015 while those released Thursday are only 181 POWs.

Last August, the African Union criticised JEM and Sudan Liberation Movement - Minni Minnawi for insisting to include the issue of POWs in the agenda of the negotiations for a humanitarian cessation of hostilities agreement.

(ST)

Categories: Africa

Compte-rendu | Referendum : un bon outil démocratique

EU-Logos Blog - Fri, 10/03/2017 - 00:02

Le mardi 28 février, Eu-Logos a organisé sa première conférence en partenariat avec 1989 Generation Initiative, un réseau politique ouvert visant à redynamiser le projet européen au travers d’une formulation participative de propositions politiques par la nouvelle génération européenne née autour de l’année 1989 et l’association Students For Europe regroupant les étudiants de l’Institut d’Etudes Européennes de l’ULB autour de l’envie de débattre de sujets européens. Cette conférence, intitulée « Référendum : un bon outil démocratique ? », avait pour vocation de débattre sur la question du référendum. En effet, si une société démocratique donne « le pouvoir au peuple », alors le référendum ne serait-il pas l’outil démocratique par excellence, puisqu’il permet l’intervention directe des citoyens ? Cependant, le bien-fondé de son utilisation est de plus en plus débattu. Il peut, dans certains cas, être utilisé à mauvais escient et avoir des conséquences dangereuses. Pour notre conférence, nous avons invité trois spécialistes de la question à venir débattre sur ce sujet.

La première à intervenir était Laurence Morel. Cette politologue travaille en particulier sur les pratiques démocratiques telles que le référendum. Elle est d’abord revenue sur les référendums récents dont l’issue a été la remise en cause d’accord historiques ou le désaveu des gouvernements en place (Brexit, référendum sur les réformes institutionnelles en Italie, accord de paix avec les FARC en Colombie, …), ce qui en fait un outil très controversé.

Son exposé a repris les différentes critiques de la pratique référendaire, dont la principale est basée sur la capacité démocratique du procédé. Celle-ci est elle même abordée selon différents points de vue. D’abord, un argument quantitatif : le référendum produirait souvent un résultat minoritaire, à cause de la participation faible, alors que la démocratie doit être le gouvernement de la majorité. Puis, un argument qualitatif : le référendum représenterait de manière imparfaite la volonté populaire, autrement dit il n’exprimerait jamais vraiment la préférence des votants sur la question posée.

L’oratrice explicite plus particulièrement cet argument :

  • On reproche au vote référendaire d’exprimer une volonté « sous influence », typiquement des partis politiques, medias ou minorités actives. Mais Laurence Morel souligne que ce problème n’existe vraiment que quand la question posée suscite un sentiment d’incompétence ou l’indifférence. Il faut donc s’assurer que les questions posées respectent certaines exigences formelles en les rendant compréhensibles et qu’elles portent sur des sujets mobilisateurs. Une bonne campagne d’information est aussi fondamentale à cet égard.
  • Le vote référendaire se transformerait en un vote de confiance envers l’exécutif. Là encore, le glissement d’enjeu n’existe que quand la question posée est trop complexe ou éloignée des préoccupations des citoyens. On peut lui faire échec en organisant le référendum le même jour que l’élection ou plusieurs référendums le même jour.
  • Le référendum reflèterait mal la volonté populaire car il ne permet pas l’élaboration collective de la proposition, et enferme le choix dans une alternative bloquée. Ce problème est beaucoup moins posé avec l’initiative populaire. S’agissant des référendums d’initiative gouvernementale, il peut être évité en veillant à ce que l’alternative en présence résume les principaux courants de l’opinion à un moment donné sur la question.

Pour conclure, l’intervenante appuie le rôle du référendum dans notre société, en insistant sur le rôle central de ses modalités et de leur contrôle par des instances appropriées. Malgré sa mauvaise utilisation, notamment par les populistes, il serait dangereux de le dénigrer. Pour Mme Morel, « Le challenge est le suivant : reprendre le référendum aux populistes et en faire un outil démocratique correct ».

Le second intervenant, Gérard Grunberg, est un politologue qui travaille aussi bien sur les questions de science politique que sur les questions de sociologie politique. Cet observateur de la vie politique française et européenne s’est trouvé en partiel désaccord avec Laurence Morel. Ce défenseur acharné de la démocratie représentative est arrivé à la conclusion que le référendum est un instrument défectueux qui doit être utilisé avec parcimonie. Il présente les défauts intrinsèques de la procédure référendaire. Tout d’abord, le caractère manichéen de cette procédure met en danger la démocratie représentative. Le choix binaire proposé empêche le processus normatif de se développer : il n’y a, en effet, aucune place pour la délibération. De plus, cela peut créer une rupture dans la société qui sera, par la suite, compliquée à dépasser. Ensuite, le référendum présente un caractère irréversible : une fois que la volonté générale s’est exprimée, aucune institution n’a la légitimité de remettre cette parole en doute. Enfin, il faut éviter une utilisation perverse du référendum : celui-ci ne doit pas être utilisé par les politiciens afin d’échapper à leurs responsabilités, car « on ne peut pas demander aux citoyens de faire le travail des politiciens ».
Selon Gérard Grunberg, même s’il réalise que son affirmation est quelque peu antidémocratique, le référendum ne devrait pas être utilisé pour des questions trop importantes. Celui-ci ne doit être envisagé qu’à un niveau local pour lequel les citoyens ont plus de connaissances.

Pierre Defraigne, notre dernier intervenant, était le seul économiste présent. Au niveau professionnel, ce dernier oscille entre les institutions et le monde académique, entre l’action et la contemplation. Contrairement aux autres intervenants, il a pris le parti d’avoir une approche plus européenne et plus concrète du référendum. En effet, selon lui, l’Union européenne compte de moins en moins dans ce monde gouverné par des systèmes forts tels que les Etats-Unis. Peut-on encore considérer l’Union européenne comme une grande puissance ? Selon lui, «l’Union européenne a besoin d’un choc pour sortir de sa paralysie» et le référendum serait peut-être le sursaut qu’il manque à l’Union pour se réveiller. Le référendum ne peut, cependant, prendre n’importe quelle forme : les questions posées doivent être multiples et porter sur des enjeux importants, tels que, notamment, la défense européenne, le budget européen, la taxation des multinationales étrangères.

A travers ces diverses interventions, le public a pu se forger un avis sur la question du référendum. Ainsi, afin de rendre le débat plus vivant, la modératrice, Anne- Emmanuelle Bourgaux, avait proposé une mini-expérience de démocratie participative. A la fin du débat, le public a été invité à répondre à une question sur le référendum : « Pour ou contre l’instauration du référendum sur les futurs traités constituants de l’Union européenne dans chaque Etat-membre ? ». Le « contre » l’emporta, ce qui nous a permis de constater que même le peuple ne considère pas cet outil démocratique comme une pratique satisfaisante pour répondre aux enjeux politiques actuels. Toutefois, la réponse du public est à nuancer car il n’était pas dans une situation suffisamment concrète et ne disposait pas de toutes les informations nécessaires pour répondre à la question posée.

Finalement, cette conférence nous a permis d’y voir plus clair sur l’outil qu’est le référendum. Des désaccords subsistent sur son utilisation, mais sa mise en œuvre doit malgré tout être encadrée afin que le statu quo ne reste pas la solution par défaut.

 

Margaux Etienne
Alice Poidevin

Pour en savoir plus :

Article portant sur la conférence réalisé par Le Vif L’Express :

 

http://www.levif.be/actualite/international/le-referendum-bon-outil-democratique-ou- arme-dangereuse/article-normal-622589.html

COHEN Elie, GRUNBERG Gérard, MANIN Bernard, « Le référendum, un instrument défectueux », Le Débat 2017/1 (n° 193), p. 137-140 https://www.cairn.info/revue-le-debat-2017-1-page-137.htm

DOLEZ Bernard, LAURENT Annie, MOREL Laurence, « Les référendums en France sous la Ve république. Les enseignements de la géographie électorale », Revue internationale de politique comparée 2003/1 (Vol. 10), p. 111-127 http://www.cairn.info/revue-internationale-de-politique-comparee-2003-1-page- 111.htm#

Article sur la Libre : « La chimère européenne d’Angela Merkel » – Opinion de Pierre Defraigne : http://www.lalibre.be/debats/opinions/la-chimere-europeenne-d-angela-merkel- opinion-58ab1cf1cd703b98155802c9


Classé dans:COMPTE-RENDUS, EVENEMENTS
Categories: Union européenne

Erdogan à Moscou plaide la cause de la Turquie contre les Kurdes en Syrie

RFI (Europe) - Fri, 10/03/2017 - 00:01
C’est la deuxième visite de Recep Tayyip Erdogan en Russie depuis la reprise des relations entre les deux pays l’été dernier. Le président turc est accompagné ce vendredi d’une forte délégation économique à l’occasion de la réunion de la commission mixte entre les deux pays. Pour Ankara, il est important de retrouver le niveau d’échanges économiques que connaissaient les deux pays avant leur crise diplomatique. Mais cette visite a aussi un caractère politique avec le dossier syrien, alors que se prépare l’offensive sur Raqqa, le fief du groupe Etat islamique en Syrie.
Categories: Union européenne

Erfolg für beide Seiten: Staatsbesuch der Bundeskanzlerin in Tunesien

Konrad Adenauer Stiftung - Fri, 10/03/2017 - 00:00
In der Rückführungsfrage eine Einigung und die wackelige, junge Regierung Tunesiens ist gestärkt: Der Staatsbesuch war für Deutschland und Tunesien ein Gewinn.

Spain donates two patrol boats to Guinea-Bissau

Jane's Defense News - Fri, 10/03/2017 - 00:00
Spain is donating two patrol boats to Guinea-Bissau to help the West African nation monitor its coastal waters. The first vessel, M08, left Spain in late February 2017 aboard the Guardia Civil police maritime service (SEMAR)-operated Rio Tajo transport vessel with a team of Guardia Civil
Categories: Defence`s Feeds

Iskander-K

Military-Today.com - Thu, 09/03/2017 - 23:50

Russian Iskander-K Cruise Missile
Categories: Defence`s Feeds

Les maires du Sénégal et de la Francophonie solidaires de Khalifa Sall, écroué à Dakar

LeMonde / Afrique - Thu, 09/03/2017 - 23:36
L’incarcération du maire de Dakar en pleine nuit provoque un mouvement de solidarité parmi ses confrères nationaux et francophones, dont Anne Hidalgo à Paris.
Categories: Afrique

Croissance record pour l'Irlande en 2016

RFI (Europe) - Thu, 09/03/2017 - 22:05
Alors que la croissance moyenne tourne à 1,7% en Union européenne, l’Irlande vient à nouveau d’afficher un record sur le vieux continent, le troisième en 3 ans avec une hausse du PIB estimée à 5,2%, au-dessus des prévisions de Dublin ou de Bruxelles. Le pays semble de plus en plus montrer qu'il a définitivement tourné la page de l'austérité imposée après la crise de 2008, ainsi que la récession avec la fin du plan de sauvetage européen de 85 milliards d'euros. Les performances irlandaises renouent avec la prospérité des années 1990.
Categories: Union européenne

Einsatz operativ-taktischer und taktischer Nuklearwaffen durch Russland zur Erzwingung einer Deeskalation in einem Krieg durch die NATO

Strategische Studien - Thu, 09/03/2017 - 21:46
Sowjetischer operativ-taktischer Boden-Boden-Flugkörper

Das Aufrüstungsprogramm von Russland umfasst neben den konventionellen Streitkräften und den nuklearstrategischen Waffen auch die operativ-taktischen (Reichweite 100 – 1’000 km) und taktischen (Reichweite bis 100 km) Nuklearwaffen.[1] Bis 2020 soll die Zahl der Brigaden mit den operativ-taktischen Boden-Boden-Flugkörpern Iskander-M (Reichweite über 500 km(?))(NATO-Bezeichnung SS-26 Stone) von 6 auf 10 erhöht werden.[2] Moskau dürfte bereits eine Iskander-Brigade in die russische Enklave Kaliningrad verlegt haben.[3] Aufgrund deren Reichweite dürften diese Flugkörper das gesamte Baltikum, wie auch die Städte Berlin, Kopenhagen, Stockholm und Warschau abdecken. Die Iskander-Werfer dürften durch die in Kaliningrad stationierten Boden-Luft-Lenkwaffen S-400 (NATO-Bezeichnung SA-21 Growler) gegenüber gegnerischen Luftangriffen geschützt sein. In den vier Militärbezirken Russlands sind in den Grossen Verbänden der Teilstreitkräfte Heer, See- und Lauftraumstreitkräfte weitere operativ-taktische und taktische Nuklearwaffen integriert. Die Zahl der nuklearen Gefechtsköpfe dieser nichtstrategischen Waffensysteme werden auf 1’081 bis 1’380 geschätzt.[4] Diese Waffensysteme und deren nukleare Gefechtsköpfe unterliegen keinen Rüstungskontroll- und Rüstungsbegrenzungsabkommen. Deshalb sind sie zahlenmässig auch nie erfasst worden.[5] Insgesamt könnte Russland über 7’000 (evtl. bis 17’000) nukleare Gefechtsköpfe (einsatzfähig und in Depots) verfügen.[6]

Die USA dürften in Europa, so in Belgien, Deutschland, Italien, in den Niederlanden und in der Türkei 150 bis 200 nukleare B-61-Freifallbomben für den Abwurf durch amerikanische und alliierte Kampfflugzeuge (dual-capable combat aircraft) stationiert haben. 1992 hatten die USA die Zahl der nuklearen Gefechtsköpfe für die nichtstrategischen Waffensysteme in Europa bereits auf 1’000 reduziert.[7] Das gesamte Arsenal an nuklearen Gefechtsköpfen der USA wird je nach Quelle auf über 6’800 geschätzt.[8] Ein Grund für diese im Vergleich zu Russland tiefere Zahl könnte darin bestehen, dass nach dem Ende des Kalten Krieges die USA einen grossen Teil ihres Arsenals an nichtstrategischen Waffensystemen und deren nukleare Gefechtsköpfe beseitigt haben.

Nach dem Ende des Kalten Krieges wurden die militärischen Planungsstudien der UdSSR und des Warschauer Paktes für einen Krieg in Europa deklassifiziert.[9]  Was aufgrund des Studiums der sowjetischen Militärwissenschaft[10] schon früher bekannt war, wurde durch die Einsicht in diese Dokumente bestätigt. Gemäss der in den 60er bis 80er Jahren gültigen Militärdoktrin der UdSSR war in einem konventionellen Grosskrieg in Europa der Einsatz operativ-taktischer und taktischer Nuklearwaffen eingeplant. Dieses Axiom wurde offenbar durch die Russische Föderation übernommen, denn bereits 2000 gab Moskau bekannt, dass Russland jeden grösseren konventionellen Angriff auf sein Territorium mit Nuklearwaffen zerschlagen würde. In der 2010 veröffentlichten Doktrin wurde dieses Axiom bestätigt und dahingehend konkretisiert, dass jeder Krieg mit operativ-taktischen und taktischen Nuklearwaffen abgewehrt würde. Sollte die Gegenseite aber in einem solchen Krieg mit dem Einsatz von operativ-taktischen und taktischen Nuklearwaffen drohen, dann würden die strategischen Nuklearwaffen Russlands jene des Gegners, sowie weitere Ziele im gegnerischen Hinterland, durch einen massiven präemptiven Schlag ausschalten. Diesem Schlag könnten mehrfache oder einzelne Schläge folgen.

Seit 1999 werden in russischen Manövern simulierte Einsätze mit operativ-taktischen und taktischen Nuklearwaffen durchgeführt. 2010 erfolgte eine militärische Übung mit hunderten von Flugkörpereinsätzen. Bei Ausbruch der Krise um die Ukraine führten die strategischen Raketentruppen 2014 eine simulierte Übung mit einem massiven Nuklearschlag aus. Im Februar 2015 gab ein Militärkorrespondent der Agentur RIA Novosti bekannt, dass die Schwelle für Nukleareinsätze gesenkt worden sei.[11] Offenbar soll durch den in jedem Krieg erfolgten Einsatz operativ-taktischer und taktischer Nuklearwaffen mit der gleichzeitig angedrohten Eskalation zu den strategischen Nuklearwaffen der Gegner zur Deeskalation der Kriegshandlungen und damit zur Kapitulation gezwungen werden. Die NATO-Strategie der Flexiblen Erwiderung (flexible response), die die Abwehr mit konventionellen Streitkräften über das Bindeglied der operativ-taktischen Nuklearwaffen mit dem angedrohten Einsatz der strategischen Nuklearwaffen der USA verknüpft, soll dadurch von vornherein ausmanövriert werden. Damit soll jede Abwehr der NATO, die den Einsatz von nichtstrategischen Nuklearwaffen vorsehen würde, verhindert werden. Der einzige Ausweg aus diesem Null-Summenspiel für die NATO wäre die Kapitulation.

[1] Stahel, A.A., USA – UdSSR Nuklearkrieg?, Die Arsenale der beiden Supermächte 1945-1982, Verlag Huber, Frauenfeld, 1983, S. 136/137.

[2] The Military Balance 2017, The International Institute for Strategic Studies, London, 2017, P. 195.

[3] The Military Balance 2017, P. 185.

So auch Cordesman, A.H., NATO and the Delicate Balance of Deterrence: Strategy versus Burden Sharing, CSIS, February 7, 2017, P. 4.

[4] Norberg, J. and F. Westerlund, with contributions from C.V. Pallin, R. Roffey and P. Wikström, Russia’s Armed Forces in 2016, in: Russian Military Capability in a Ten-Year Perspective – 2016, G. Persson (ed.). FOI, Stockholm, December 2016, P. 43.

[5] Cordesman, A.H., P. 4.

[6] Schneider, M.B., Escalate to De-Escalate, in: Proceedings, U.S. Naval Institute, February 2017, P. 27.

So auch Cordesman, A.H., P. 4.

[7] The 2017 Military Balance Chart, US Forces in Europe 1989 and 2017, in: The Military Balance 2017.

[8] Cordesman, A.H., P. 4.

[9] Schneider, M.B., P. 27.

[10] Sokolowski, W.D., Marschall der Sowjetunion, (Hrsg.), Militär-Strategie, Markus Verlag GmbH, Köln, 1969.

So auch Grechko, A.A., Marshal of the Soviet Union, The Armed Forces of the Soviet Union, Progress Publishers, Moscow, 1975/77.

[11] Schneider, M.B., P. 27.

Die Weltordnung und die Münchner Sicherheitskonferenz 2017: Von Henry Kissinger zu Donald Trump, W. Putin und Xi Jinping

Strategische Studien - Thu, 09/03/2017 - 21:38
München. Quelle: pixabay https://pixabay.com/de/münchen-kirchen-kirchtürme-uhr-1759661

Henry Kissinger hat in seinem Buch ”Weltordnung” die tragenden Prinzipien der Weltordnung seit dem Westfälischen Frieden von 1648 wie folgt beschrieben: Anerkennung staatlicher Souveränität, Nichteinmischung in innere Angelegenheiten anderer Staaten und das Kräftegleichgewicht zwischen den Grossmächten. Die Basis bilden gemeinsam anerkannte Werte wie Demokratie, Menschenrechte und ein global angewandtes Rechtssystem. Dieses Ordnungssystem soll Frieden, Stabilität und Wachstum garantieren.

In der heutigen Welt verliert diese Konstruktion der Weltordnung zunehmend an Akzeptanz. Folgen sind die Entstehung neuer Machtzentren, neue Konflikte und Krisenherde ohne Aussicht auf eine schnelle Lösung. Daraus resultiert Verunsicherung der Wähler und Verlust der Glaubwürdigkeit der Politik und Politiker vor allem in der westlichen Welt.

Im Vorfeld der Münchner Konferenz wurde von der Euro-Asia Group der Bericht ”Munich Security Report 2017” erstellt, in dem eine Liste der Szenarien und der Top Ten Trends beschrieben sind. Dazu gehören die neue amerikanische Aussen- und Sicherheitspolitik, China, die EU-Krise, die Krisenherde Nahost und Nordkorea, die Digitalisierung, die Finanz- und Weltwirtschaft, Migrationsbewegungen etc.

Wenig Zuversicht verheissen die sich abzeichnenden Trends: eine unilaterale amerikanische Aussenpolitik und der Verzicht auf die Rolle des Weltpolizisten, eine Zunahme des chinesischen und russischen Einflusses v.a. an deren Peripherie, die Entstehung neuer Krisenherde und unregierbarer Staaten, die Abnahme der Anziehungskraft der westlichen Kultur und liberaler Werte seit dem Ende des Kalten Krieges, und schliesslich die Zunahme der autoritären Regime und die Ausbreitung von “Fake News“.

Die Antworten auf diese Entwicklungen sollte die Münchner Sicherheitskonferenz vom 17.-19. Februar 2017 liefern, die seit 1963 regelmässig stattfindet. Teilnehmer waren der amerikanische Vizepräsident Mike Pence mit US-Verteidigungsminister James Mattis und Aussenminister Rex Tillerson, der chinesische Aussenminister Wang Yi, der russische Aussenminister S. Lawrow, der Uno-Syrienbeauftragte de Mistura, zwei Schweizer Bundesräte sowie zahlreiche andere namhafte Politiker und Sicherheitsexperten aus der ganzen Welt.

Der amerikanische Vizepräsident M. Pence und der Verteidigungsminister J. Mattis haben die transatlantische Solidarität, das amerikanische Einstehen für die NATO und die sich daraus ergebenden politischen und militärischen Verpflichtungen zur Verteidigung Europas bekräftigt. Allerdings haben sie den von der NATO im Jahr 2014 beschlossenen und noch nicht erfüllten verstärkten europäischen Verteidigungsbeitrag von 2 % des BSP klar angemahnt.

Dies wäre eine solide Grundlage für die gegenseitigen transatlantischen Beziehungen, die das Rückgrat der europäischen Sicherheit bilden.

Auf die anstehenden aussenpolitischen Fragen hat die Münchner Sicherheitskonferenz keine Antworten gegeben, zum einen, weil die amerikanische Administration sich noch konsolidieren und eigene Positionen formulieren muss, und zum anderen, weil die anstehenden Probleme – Nahost, Nordafrika, Syrien, Terrorismus, Migration, Nordkorea usw. – sehr komplex sind und zu deren politischen und militärischen Lösungen neue Vorschläge gemacht und Koalitionen gebildet werden müssen. Letzteres ist angesichts der divergierenden Interessen von direkt und indirekt involvierten Partnern eine sehr schwierige Angelegenheit.

Der russische Aussenminister S. Lawrow sprach in München von einer “post-west-era“, womit er eine Neuordnung der Verhältnisse und damit einen verstärkten russischen Einfluss andeuten wollte. Damit ist nicht primär das Kerngebiet der USA gefährdet, sondern die exponierte europäische und die asiatische Peripherie durch die neu erstarkenden Mächte Russland und China. Ob Zufall oder nicht, das Pentagon hat einen Flottenverband in das Südchinesische Meer entsandt.

Die Lösung der bestehenden politischen und bewaffneten Konflikte und der damit zusammenhängenden Sicherheitsfragen wird weder einfach noch in kurzer Zeit zu finden  sein. Der Westen kann dazu einen Beitrag leisten, wenn er die Zusammenarbeit mit involvierten Partnern und Institutionen wie UNO, NATO, EU, OSZE, ASEAN usw. auf der Grundlage der gemeinsamen Werte, der Demokratie und des Völkerrechts sucht und aufbaut. Denn wenn der Westen sich nicht engagiert, werden andere die Verhältnisse zu ihrem Vorteil neu ordnen. Die bestehende Weltordnung wird nicht durch die beschriebenen Veränderungen aufgehoben, aber sie wird gewisse Anpassungen erfahren als Folge von Ideologie-, Einfluss-, Wirtschafts- und Machtverschiebungen. Der Westen ist gut beraten, sich an diesem Wandlungsprozess aktiv zu beteiligen.

 

Georg Vancura, 20. Februar 2017

 

Quellen:

Munich Security Report 2017: Post-Truth, Post-West, Post-Order?

https://www.securityconference.de/en/discussion/munich-security-report/

Munich Security Confenrence: https://www.securityconference.de/en/activities/munich-security-conference/

AZ (Aargauer Zeitung) v. 14.2.2017, Alarmstufe Orange, Seite 9

TIME Magazine January 23: Trump‘s new world order puts nation over globe, page 16-17

Schmidt, E., Cohen, J.: The new Digital Age, John Murray Publishers, London 2014

Weltwoche Nr. 6, 9. Feb. 2017: Trump verstehen.

Kissinger, H.: Weltordnung, C. Bertelsmann, München 2014

The New York Times, Feb. 2017

Süddeutsche Zeitung, Feb. 2017

Neue Zürcher Zeitung, Feb. 2017

Pages