LeMonde / Afrique

Si les racines du conflit sont profondément soudanaises, le nouveau contexte international explique la durée et l’intensité de cette guerre, analyse le spécialiste de l’Afrique subsaharienne Roland Marchal, dans une tribune au « Monde ».

Des réfugiés ont notamment témoigné de viols, de tortures et d’agressions auprès de l’ONG,qui dénonce le silence et la responsabilité de l’UE en raison de son accord migratoire avec Tunis.

Le vice-président du Parti des peuples africains, formation de l’ancien président Laurent Gbagbo, se savait dans le viseur de la justice pour des « appels à l’insurrection populaire et au renversement des institutions de la République ».

La multiplication des interceptions en mer force les migrants à se déplacer le long de la côte, entre Sfax et Tunis, pour embarquer vers l’Europe.

Antoine Exelmans a reconnu les faits dans le cadre d’une enquête interne à l’Eglise, selon le diocèse de Rennes dont il dépend. Ce prêtre était connu pour son engagement auprès des exilés de passage sur le territoire marocain.

Hassan Kabroun a fait savoir, le 4 novembre, que les préparatifs militaires sont « en cours ». Après la prise d’El-Fasher le 26 octobre, les combats entre soldats soudanais et paramilitaires se concentrent désormais sur la région du Nord-Kordofan.

En mai, l’ex-chef de l’Etat avait été condamné en appel à une peine de quinze ans pour enrichissement illicite et trafic d’influence.

De 800 à 2 000 personnes ont été tuées en trois jours dans la répression qui a entouré l’élection présidentielle, remportée avec un score officiel de 97 % des voix par la cheffe d’Etat sortante. L’ONU réclame une « enquête minutieuse et impartiale ».

Arrêté en mai 2024, Joseph Martin Figueira, un consultant belgo-portugais travaillant pour l’ONG américaine Family Health International 360, a été condamné, le 4 novembre, après avoir pris contact avec des groupes armés rebelles.

Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté, le 31 octobre, une résolution reconnaissant le plan d’autonomie de Rabat comme la solution « la plus réalisable » au conflit.

Le Département de la sécurité de l’Etat a renvoyé 115 agents depuis avril. Un remaniement de la haute hiérarchie militaire a également eu lieu, fin octobre.

Le fief électoral du président ivoirien, réélu le 27 octobre pour un quatrième mandat, est fragilisé par la présence de groupes djihadistes et par des relations tendues entre Yamoussoukro et la junte burkinabée.

Depuis le début de septembre, les djihadistes du Groupe de soutien de l’islam et des musulmans, effectuent un blocus de carburant autour de la capitale malienne, en s’attaquant aux camions-citernes venant notamment du Sénégal et de la Côte d’Ivoire.

Jean-Noël Barrot, ministre français des affaires étrangères, dénonce le caractère ethnique des exactions attribuées aux paramilitaires des Forces de soutien rapide, notamment dans la ville d’El-Fasher, au Darfour du Nord.

Le conseiller principal pour l’Afrique du département d’Etat américain, Massad Boulos, a mené ces derniers jours une série d’entretiens au Caire, dans le but de finaliser une trêve humanitaire proposée à la mi-septembre.

Opérant jusqu’à présent sans structure juridique, le groupe armé entend installer une administration parallèle dans les régions qu’il occupe.

Dans une tribune au « Monde », le spécialiste des mondes méditerranéens retrace l’histoire du drapeau pirate, devenu l’un des symboles des révoltes de la jeunesse dans le monde.

Remontant au XIXᵉ siècle, l’idée d’une liaison fixe entre le royaume chérifien et l’Europe avance à petits pas. Le projet pourrait bouleverser la circulation des personnes et des marchandises en Méditerranée occidentale.

Le président américain accuse le pays d’Afrique de l’Ouest de « tolérer les meurtres de chrétiens » et le menace d’une intervention militaire.

Le général guinéen a formalisé, le 3 novembre, sa candidature à l’élection présidentielle du 28 décembre. La junte au pouvoir à Conakry depuis 2021 a resserré ses relations, militaires notamment, avec l’ancienne puissance coloniale.