Le contrat AFRICAP 2009 qui devait prendre fin en ce milieu d'année a été prolongé de trois mois (jusqu'en septembre) au profit des sociétés PAE, DynCorp, AECOM, Protection Stratégies, en attendant la mise en place de l'AFRICAP 2015.
Pour lire l'appel d'offres du 15 janvier dernier pour le prochain AFRICAP, cliquer ici.
L'enveloppe pour ces trois mois supplémentaires n'a pas été dévoilée. Mais un document américain précise que, pour l'instant, la valeurs des marchés passés dans le cadre de l'AFRICAP 2009 est d'un milliard de dollars.
AFRICAP et ACOTA. Il est particulièrement ironique que les Etats-Unis aient mis en place deux programmes phare (AFRICAP et ACOTA dont on attend toujours l'appel d'offres) en matière de préparation aux opérations de maintien de la paix alors que ce pays ne contribue que très marginalement à la fourniture d'effectifs pour ce type d'opération. Certes financièrement, c'est l'inverse, mais dans ma logique, ça importe peu. Je m'explique: il est tout aussi ironique que le DoS et le DoD entraînent ou fassent entraîner les contingents africains de casques bleus (Onu) et de casques verts (UA) alors que l'expérience en matière d'OMP des personnels affectés à ces programmes de formation est quasi inexistante.
Ce constat n'est pas nouveau mais il mérite d'être refait alors que Washington (et le DoS en particulier) renégocie avec des prestataires privés les programmes AFRICAP (Africa Peacekeeping Program) et ACOTA (Africa Contingency Operations and Training Assistance).
Les militaires et employés fédéraux, ainsi que les contractors des ESSD comme DynCorp ou AECOM, n'ont guère d'expérience dans le maintien de la paix. Leur approche est très "offensive", alors qu'elle devrait s'inscrire dans la posture onusienne du peacekeeping. Et leur palmarès, en matière de formation, ne leur vaut pas que des éloges.
En fait, cet habillage "OMP" permet aux DoS et DoD de légitimer, auprès du Congrès en particulier, des programmes de formation et de dotation des armées africaines en vue d'un large éventail de missions dont la lutte anti-terroriste. Qui s'en plaindra? Seulement les entreprises privées qui tentent réellement de former des cadres et des soldats aux OMP et de leur faire prendre consciences des exigences éthiques, morales et bien sûr opérationnelles. Ces entreprises, elles ne sont pas US, et c'est malheureux pour des raisons de moyens et de capacités. Elles sont européennes et elles mériteraient d'être plus ouvertement appuyées par les autorités des pays où elles sont installées (France, Allemagne en particluier).
On 6-13 June, during the Latvian Presidency of the EU Council the 39th session of the United Nations Food and Agriculture Organization (UN FAO) Conference will take place in Rome. On 8 June, the Latvian Minister for Agriculture, Jānis Dūklavs, will deliver a speech at the General Debate on behalf of the European Union and its Member States.
« Nem természetes és visszataszító ». Le maire de la capitale de la Hongrie, István Tarlós, a considéré lors d’une intervention télévisée jeudi matin que la marche pour les droits des LGBT prévue samedi 11 juillet à Budapest est « contre-nature et repoussante ».
Le très conservateur István Tarlós a également dit ne pas bien comprendre en quoi consiste l’événement et souhaite que, contrairement aux années précédentes, il ne se tienne pas sur la grande Avenue Andrassy au cœur de la ville (les Champs-Elysées hongrois) mais en périphérie de la ville :
« Je crains que cette chose ne soit pas digne de l’environnement historique de l’Avenue Andrassy »,
(cité par l’agence de press MTI et relayé par de nombreux médias nationaux).
La Gay Pride s’est déroulée sans incident significatif l’année dernière, mais loin des regards et au prix d’un déploiement impressionnant de policiers pour protéger les participants des quelques centaines de contre-manifestants homophobes présents chaque année.
Le 18 mai dernier, au lendemain de la journée mondiale contre l’homophobie, répondant à un journaliste sur la question des droits des homosexuels en Hongrie, le Premier ministre Viktor Orban avait fait cette réponse un peu à l’emporte-pièce et qui avait suscité beaucoup de réactions :
« La Hongrie est un pays sérieux. Il est fondamentalement basé sur des valeurs traditionnelles. La Hongrie est un pays tolérant. La tolérance ne signifie pas cependant que nous sommes prêts à appliquer les mêmes règles pour les personnes dont style de vie est différent du nôtre. Nous faisons la différence entre eux et nous. La tolérance signifie la patience, la tolérance signifie une capacité à coexister, cela constitue la base de la Constitution hongroise qui différencie clairement la relation conjugale entre un homme et une femme et les autres formes de cohabitation. Nous ne changerons pas cela. Par ailleurs, je suis reconnaissant à la communauté homosexuelle hongroise de ne pas suivre les comportements provocateurs qui ont cours dans de nombreux pays européens et qui sont contre-productifs. Je crois qu’en Hongrie, même si la constitution distingue clairement entre le mariage et d’autres formes de cohabitation, les personnes ayant des modes de vie différents de notre propre vision de la vie sont en sécurité et sont traitées avec le respect de la dignité humaine de base qu’elles méritent. […] »
En clair, que personne ne tente de remettre en cause le statu quo, et tout se passera bien…
La 19e gay pride de Budapest se déroulera le samedi 11 juillet.
Photo : Budapest Gay Pride 2008 (HU-lala)
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