Marion LEGENDRE son épouse, Cathy et Johann ses enfants, Emilienne LEGENDRE sa mère, ont la tristesse de vous annoncer le décès de Bernard LEGENDRE survenu à Saint-Leu-La-Forêt(Val d'Oise) le mercredi 5 octobre à l'âge de 62 ans.
Un dernier hommage lui sera rendu le mardi 11 octobre 2016 à 16 heures au Crématorium du Val d'Oise de Saint-Ouen-l'Aumône (35 avenue de Verdun)
Un registre à signatures tiendra lieu de condoléances.
Hargita és Maros megye is érintett. A figyelmeztetés ma délután 3 órakor lép érvénybe és holnap délelőtt 10 óráig tart. A keleti megyékre narancssárga esőriadót hirdetett a meteorológiai szolgálat, amely ma este 6 órától holnap este 8 óráig tart. Az említett területeken a csapadékmennyiség meghaladja majd a 25, helyenként a 40-50 litert négyzetméterenként. A Keleti- és Déli-Kárpátokban a havazás dominál majd. A hidrológiai intézet árvízveszély miatt sárga figyelmeztetést adott ki többek között Hargita, Kovászna, Brassó, Szeben, Gorj, Vâlcea, Argeș megyékben és a keleti megyékben. A riadó holnap reggel 10 óra és éjfél között érvényes.
Az erről szóló jogszabályt tegnap fogadta el a szenátus döntő házként. Klaus Johannis államfő még májusban visszaküldte a parlamentbe újraelemzés végett a jogszabálytervezetet. Többek között azt kifogásolta, hogy a tervezet nem rögzíti, plágiumgyanú esetén milyen szankciók róhatók ki. Az elnök kérését elutasította tegnap a szenátus, és eredeti formájában fogadta el a tanügyi törvényt módosító jogszabályt. Ecaterina Andronescu volt oktatási miniszter szerint az Egyetemi Címeket és Okleveleket Tanúsító Országos Tanács nem veszíti el létjogosultságát, mert megmarad azon fórumnak, amely kivizsgálja a plágiumgyanús eseteket, Mircea Dumitru jelenlegi oktatási tárcavezető viszont éppen azt kifogásolja, hogy a tegnap jóváhagyott sürgősségi kormányrendelet nem tisztázza az említett hatóság jogkörét. Hozzátette, az a tény, hogy a plágiumgyanús dolgozatok kivizsgálása és a doktori cím visszavonása a kibocsátó intézmény hatásköre lesz, a plágiumügyek elsimítását vonhatja maga után. Tegnap az Egyetemi Címeket és Okleveleket Tanúsító Országos Tanács elnöke, Viorel Barbu matematikus lemondott tisztségéről, mert szerinte a jogszabály jóváhagyása miatt a hatóság kirakatszervvé vált.
Dans le cadre de la 9e édition du Festival international de la bande dessinée d’Alger (Fibda), qui s’est tenue du 4 au 8 octobre, l’artiste peintre Virginio Vona a présenté une fresque dédiée à la ville de Annaba. Dans cet entretien, il revient sur ses motivations dans la réalisation de son œuvre, ses liens avec cette ville algérienne, et ses projets de donation.
Liberté : C’est votre 5e participation au Festival international de la bande dessinée d’Alger (Fibda). Pour cette édition, vous avez présenté une fresque assez particulière. Pouvez-vous nous dévoiler quelques éléments sur le thème de cette œuvre ?
Virginio Vona : Si vous la regardez, vous réaliserez que c’est une allégorie de la ville de Annaba. Elle comporte aussi un sujet très actuel. Celui de l’immigration, qui est pour moi un flux normal, c’est même un droit. Si vous regardez aussi, j’ai ajouté à ma toile une carte de Sicile, et au milieu j’ai inséré des symboles berbères, ainsi que le logo de la ville de Annaba et à côté le drapeau de l’Algérie.
Il y a aussi plein de trains dans mon œuvre, c’est très symbolique. Ça représente le voyage et les immigrations. Il y a une très grande histoire derrière les trains, ça représente même la déportation. C’est des histoires dures. Au milieu de la fresque il y a la mer et le port, parce que Annaba est une ville portuaire. J’ai d’ailleurs ajouté le code numérique de la wilaya, le 23, sans oublier le symbole de saint Augustin, orné de coquillages. Car il faut savoir que dans l’histoire, qu’elle soit romaine ou grecque, les coquillages sont utilisés pour représenter l’immigration, le pèlerinage ou la naissance. Ici j’ai pris l’idée du tableau de Piero Della Francesca. C’est un grand peintre qui a utilisé le coquillage avec la perle, qui signifie la naissance et la protection.
Et dans mon tableau, le coquillage représente la naissance de ma maman. Pour le chiffre 354, c’est la naissance de saint Augustin, et celui de 410 c’est la chute de Rome, et c’est où saint Augustin a écrit La Cité de Dieu. On trouve dans mon dessin aussi l’invasion française, symbolisée par un train qui est en train de passer. La couleur de cette œuvre est le rouge, ça nous rappelle la passion, la colère, l’amour, la violence et la naissance. C’est une couleur forte… Cependant, pour le côté sombre prédominant, il nous plonge dans les événements traversés par l’Algérie, une histoire sombre…
Dans votre œuvre, vous avez peint aussi la mosquée et l’église, l’une à côté de l’autre…
Pour l’église et la mosquée, j’ai été frappé à Annaba par cette communion et cette tolérance entre ces deux dogmes, ainsi que par l’amour porté à saint Augustin. C’est un exemple de mixité.
Vous avez mis une année pour finaliser cette fresque. Qu’en est-il des techniques utilisées pour sa réalisation ?
J’ai utilisé une technique mixte, l’encre de Chine, le pastel gras, de l’acrylique et une huile (cire) à la fin, que j’ai réalisée sur une grande toile. Évidemment, je l’ai vernie pour mieux la conserver.
Vous semblez très attaché à Annaba. Avez-vous des liens avec cette ville algérienne ?
Ma maman et mes grands-parents sont issus de cette ville. C’étaient des Siciliens qui avaient émigré à Bône. Ils y avaient vécu une partie de leur vie, d’ailleurs ma maman est née en 1935 à Annaba. Je voulais donc réaliser cette fresque en hommage à ma mère, et à la lumière de cette ville. D’ailleurs, je l’offre à la ville de Annaba, c’est une donation, elle ne pourrait être vendue. Mon agent artistique, quand il a conclu le contrat avec le maire de Annaba, il a veillé à ce qu’on respecte quelque close.
Il faudrait donc qu’elle soit assurée, au cas où la toile serait volée, abîmée ou même brûlée, et l’argent récupéré sera remis à une école d’art de Annaba. C’est une belle idée, car moi je ne veux pas d’argent, je l’ai faite pour ma mère. Elle appartiendra donc au patrimoine de Annaba.
Október 8-án ismét megkezdődtek a II. Rákóczi Ferenc Kárpátaljai Magyar Főiskola tanfolyamai, amelyek által az idegen nyelvet tanulni vágyók is bővíthetik ismereteiket. A megnyitón Váradi Natália, a Felnőttképzési Központ irodaigazgatója köszöntötte az egybegyűlteket, és tájékoztatta a 323 jelentkezőt, akik eligazítás és szintfelmérő tesztírás után elkezdhették az oktatáson való részvételt.
Angol, német, ukrán, orosz és magyar nyelvtanfolyamokon a résztvevők alap- vagy középfokon sajátíthatják el az adott nyelvet. A 323 jelentkező közül 150-en a magyar nyelvet választották, ami azt mutatja, hogy a magyar nyelv egyre népszerűbb az ukrán lakosság körében.
Az angol nyelvtanfolyamot 111 személy kezdte meg. Emellett német, ukrán és orosz kurzus is indult a magyar és az angol mellett. A német nyelvet 44-en, az ukránt 10-en, az oroszt pedig 8-an választották.
A magyar mint idegennyelv 60 órában 2017. január 28-ig, a többi nyelvtanfolyam 120 órában 2017. május 28-ig lesz megtartva.
A nyelvtanfolyamok szombatonként 15 oktató bevonásával 22 csoportban zajlanak.
A megnyitót követően a jelentkezők szintfelmérő tesztet írtak, melynek eredményei alapján megtörtént a csoportelosztás és megkezdhették első tanóráikat.
A képzések megvalósulását a II. Rákóczi Ferenc Kárpátaljai Magyar Főiskola támogatta.
Felnőttképzési Központ
Partenaire du Club Med depuis plusieurs années, le conglomérat shanghaïen Fosun a fini par l'absorber. Il cherche dans la foulée à acquérir la Compagnie des Alpes et ses concessions sur les plus grandes stations de ski (Les Arcs, La Plagne, Serre-Chevalier…). Son objectif ? Attirer la clientèle chinoise. Dans son propre pays, où le tourisme a explosé et où un Club devrait ouvrir prochainement ; à l'étranger, où cent vingt millions de Chinois ont passé leurs vacances en 2015, singulièrement en France, première destination occidentale.
On s'étonnera à peine que le territoire national ressemble à un champ de bataille pour les opérateurs chinois. Outre Fosun, le groupe hôtelier Jin Jiang a racheté Louvre Hôtels (Kyriad, Campanile, Première Classe) et pris, à la surprise générale, 15 % d'Accor (Mercure, Ibis, Novotel…) sans cacher son envie d'aller plus loin ; Kai Yuan s'est offert l'hôtel cinq étoiles Marriott sur les Champs-Élysées, à Paris ; la compagnie Hainan Airlines a croqué une part de Pierre et Vacances et pris 10 % du capital de Center Parcs — elle a également racheté la compagnie à bas coût Aigle Azur puis Servair, la filiale restauration d'Air France.
Plus spectaculaire encore, le groupe chinois Symbiose allié au canadien SNC-Lavalin s'est approprié l'aéroport de Toulouse-Blagnac, à proximité des pistes d'essai d'Airbus. Non seulement il a profité de la privatisation de cet aéroport pour en prendre 49,9 % du capital, mais MM. Manuel Valls et Emmanuel Macron lui ont octroyé un pacte d'actionnaires hors normes permettant aux propriétaires chinois, minoritaires, de diriger (1). Sûrs d'eux-mêmes, ces derniers ont d'ailleurs voulu faire main basse sur une partie de la cagnotte de l'aéroport (70 millions d'euros) en réclamant, moins d'un an après leur arrivée, le versement de 20 millions d'euros de dividendes…
(1) Révélations de Laurent Mauduit, « La scandaleuse privatisation de l'aéroport de Toulouse-Blagnac », Mediapart, 28 novembre 2014.
Rachid Derrais, le producteur, scénariste et réalisateur du film sur la vie de Larbi Ben M’hidi, a déclaré que son prochain projet serait consacré au grand artiste, assassiné en 1998, Matoub Lounès.
« «Après Ben M’hidi, je réaliserai un biopic sur Matoub Lounes. Je suis en contact avec trois producteurs de France, de Belgique et de Canada, qui sont prêts à financer le film», a-t-il affirmé.
La violence de l’attaque qui a visé l’ancien secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem, et la piètre image qu’elle donne du FLN mettent à mal la base militante.
La dernière sortie du secrétaire général du Front de libération nationale, Amar Saâdani, qui s’en est pris violemment à l’ancien SG du parti, Abdelaziz Belkhadem, n’a pas laissé indifférente la base militante qui, en l’absence d’un débat interne, se retrouve réduite à suivre de loin les péripéties de la polémique provoquée. Dans la ville d’Oran, chez les militants règne une circonspection qui cache mal une gêne à évoquer le sujet. Les avis sont partagés. Les militants restés fidèles à Abdelaziz Belkhadem rejettent les “accusations gratuites” de Saâdani à l’encontre de Belkhadem. Aussi, les rares militants qui ont accepté d’évoquer le sujet affirment à demi-mot que “de telles déclarations ne profitent qu’aux ennemis intérieurs et extérieurs du FLN”. Cela alors que les militants adeptes de l’actuel SG du parti estiment, eux, que Saâdani “n’a fait que son devoir de patriote sincère et désintéressé”. C’est le cas de ce militant FLN depuis 40 ans qui avoue sa compréhension et sa sympathie pour Amar Saâdani. “Notre secrétaire général a eu le courage de fustiger le général Toufik et de mettre à nu ses affaires louches”, dit-il, non sans un brin de fierté. Les querelles entre militants, après les propos de Saâdani, sont plus affirmées dans la wilaya de Tlemcen.
Les dissensions entre les partisans et les opposants d’Amar Saâdani et de Belkhadem sont davantage perceptibles au niveau des mouhafadhas de Nedroma, Sebdou, Maghnia et Tlemcen. La plupart des militants du vieux parti penchent plutôt pour le retour de Belkhadem aux commandes du FLN. Ainsi, il y a deux jours, à Sebdou, une cinquantaine de militants du FLN avait observé un sit-in devant le siège de la mouhafadha pour demander le départ de Saâdani, reprochant à celui-ci un comportement qui fait perdre au FLN son aura d’antan. Les militants contestataires ont dénoncé “les critiques désobligeantes” de celui qui est censé incarner l’unicité du parti. La même ambiance est relevée à Chlef. Pour certains militants rencontrés à la mouhafadha, Amar Saâdani reste l’unique leader du parti et personne n’ose le défier car tout ce qu’il dit est une vérité qui blesse. Ces militants affirment travailler à finaliser une motion de soutien en faveur d’Amar Saâdani. Pour d’autres, il n’est pas question de s’accommoder de Saâdani. Son départ est revendiqué. “Saâdani a fait trop d’erreurs, il doit partir et quitter le FLN. Nous sommes tous pour le retour d’Abdelaziz Belkhadem”, accusent-ils.
À Mascara, la situation est identique, et c’est un militant du parti depuis plus de 10 ans qui estime qu’il s’agit de conflits d’intérêts ne servant guère les intérêts du FLN. “Eu égard à mon expérience, je condamne l’attitude de ces deux personnes car chacune tente de tirer la ficelle de son côté.” Un élu FLN à l’APC considère encore que le comportement des deux hommes forts du parti est négatif : “Ils ont occupé tous les deux le poste de SG du parti et ne doivent en aucun cas se donner en spectacle. Pour moi, Belkhadem doit donner le bon exemple. Il doit accepter les décisions des instances centrales du parti et jouer son rôle de rassembleur.” À Mostaganem, l’atmosphère n’est guère meilleure.
Des militants approchés à la mouhafadha ont d’emblée affirmé qu’ils soutiennent totalement Amar Saâdani dans sa position. “Nous avons confiance en le secrétaire général qui a certainement basé ses déclarations sur des informations en sa possession et n’a donc pas offensé Belkhadem”, arguent-ils. En revanche, d’autres militants ne sont pas du tout d’accord avec les propos tenus par le SG du FLN, à l’image du député de Mostaganem à l’APN, Ammar Khemisti qui, joint hier par téléphone, a dénoncé et condamné avec véhémence les propos de Saâdani. Selon lui, les propos du SG du FLN “constituent un grave dérapage et une attaque infamante contre l’ancien SG, Abdelaziz Belkhadem”.
Consternation à l’Est
“On ne gagnera jamais les prochaines élections législatives avec Saâdani à la tête du parti.” C’est ce que nous a déclaré, hier, Driss Maghraoui, ex-mouhafedh et militant de l’ex-parti unique, le FLN, à Constantine. En effet, dans un entretien téléphonique, notre interlocuteur n’a pas mâché ses mots en qualifiant les dernières déclarations du secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, d’“irresponsables”. “Il n’y pas eu de discours, ce sont des propos irresponsables de la part d’un secrétaire général du premier parti en Algérie, notamment à quelques mois des élections législatives”, dira-t-il. Et d’ajouter : “Il devrait se concentrer sur les prochaines élections législatives, mais visiblement il a d’autres priorités.”
Dans la wilaya de Sétif, c’est pratiquement le même son de cloche. En effet, parallèlement à la réaction des membres du bureau national, des militants de l’ex-parti unique ont exprimé leur indignation, même si les quatre mouhafedhs nommés par Saâdani ont clairement affiché leur soutien au SG du FLN. “Nous sommes choqués par les sorties médiatiques d’Amar Saâdani qui est en train de nuire au parti des chouhada. La réaction des mouhafedhs est aussi choquante car on ne devrait pas soutenir quelqu’un qui ne pense pas à l’avenir du parti”, nous dira Aïtou Rochdi, un responsable de la kasma d’Aïn Azel au sud de la wilaya et membre de l’APW de Sétif. Et d’ajouter : “Dans l’avenir, nous n’allons pas trouver d’alliances. Le secrétaire général du parti est en train de nous faire des ennemis gratuitement.” Il est à noter que pas moins de 20 kasmas se sont exprimées contre les déclarations du SG du parti. Il est à noter aussi qu’au moins cinq des huit députés FLN de Sétif à l’APN ont refusé de cautionner les propos d’Amar Saâdani.
Même constat dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj où la plupart des élus et des partisans du FLN sont indignés, voire outrés par les dernières déclarations d’Amar Saâdani qui, selon eux, n’engagent que sa personne. “Le discours de très bas niveau est une atteinte à l’intelligence des vrais militants du FLN qui se penchent beaucoup plus sur les thèmes qui intéressent le pays et enrichissent la scène politique, économique et sociale”, nous dit-on. “Cette descente dans le ‘caniveau’ ne symbolise en aucun cas le vrai FLN qui est un laboratoire de programme, une école de formation d’hommes d’État, un outil d’évolution d’un État fort et un facteur de stabilité sociale”, dira, par ailleurs, le sénateur Djaâfar Boualem. Et d’ajouter : “Nous sommes, en outre, choqués de la réaction humiliante de certains ministres de la République qui applaudissent les déclarations d’Amar Saâdani.” Notre interlocuteur indiquera, dans ce sens, que des rencontres régionales vont être organisées avec les militants du Sud, de l’Ouest et du Centre. À Bordj Bou-Arréridj, des pétitions circulent pour dénoncer ce genre de discours qui “ne font honneur ni au FLN ni au pays”.
Regards sur 1848, sous la direction d’Edward Castleton et d’Hervé Touboul. Presses universitaires de Franche-Comté, 415 pages, 20 euros. Au travers de la révolution de 1848, un ouvrage fait redécouvrir les grandes figures à portée européenne et internationale : Balzac, Michelet, Hugo, Louis Blanc… mais aussi Marx, Stein, Herzen.
Annie Lacroix-Riz revient sur le parti pris des élites de Vichy. Les Élites françaises entre 1940 et 1944. De la collaboration avec l’Allemagne à l’alliance américaine, éditions Armand Colin, 496 pages, 29 euros.d’Annie Lacroix-Riz.
"1. WELCOMES the Paris Agreement's objective to make finance flows consistent with a pathway towards low greenhouse gas emissions and climate-resilient development. REITERATES that this requires action by all parties individually and collectively.
2. REAFFIRMS that the EU and its Member States are committed to scaling up the mobilisation of climate finance, as part of a global effort, led by developed countries, in particular to assist developing countries with respect to mitigation and adaptation to implement their country driven strategies, notably the Nationally Determined Contributions. HIGHLIGHTS that the EU and some EU Member States, in Paris at the 21st Conference of the Parties to the UNFCCC, announced scaled up amounts of public climate finance foreseen in the coming years thereby also increasing predictability. HIGHLIGHTS that the EU and its Member States provide a substantial part of public climate finance and STRESSES the need for fair burden sharing amongst developed countries and the future participation of a broader range of contributors. EMPHASISES the importance of an outcome-oriented perspective on climate finance, ensuring the greatest possible impact of funds provided and mobilised.
3. WELCOMES the work by developed countries to prepare a concrete roadmap to achieve the goal of jointly mobilising USD 100 billion per year by 2020 for mitigation and adaptation from a wide variety of sources, public and private, bilateral and multilateral, including alternative sources of finance, in the context of meaningful mitigation actions and transparency of implementation. LOOKS FORWARD to the roadmap's finalisation ahead of the UNFCCC COP22.
4. AFFIRMS that the EU and its Member States are committed to mobilise their share of the developed countries' goal to jointly mobilise USD 100 billion per year by 2020 and through to 2025 for mitigation and adaptation, from a wide variety of sources, instruments and channels.
5. REITERATES that public climate finance will continue to play a significant role. CONFIRMS that the EU and its Member States will continue to provide public climate finance for mitigation and adaptation purposes.
6. REQUESTS the Commission to provide an overview on climate finance from the EU and its Member States for 2015 for the Council to endorse this contribution prior to the UNFCCC COP22.
7. STRESSES the importance of the scaling up of resources to support those developing countries that are particularly vulnerable to the adverse consequences of climate change and that have significant capacity constraints.
8. Also WELCOMES the commitments made by most multilateral development banks (MDBs) to strengthen the integration of climate mitigation, adaption and resilience considerations throughout their portfolios and within their mandates, including their commitments to scale up their climate related investments. ENCOURAGES international and regional financial institutions and UN agencies to provide information to Parties through the UNFCCC secretariat on how they mainstream climate objectives and incorporate climate resilience measures into their development assistance and climate finance programmes.
9. WELCOMES the important climate finance contributions by some emerging economies and developing countries. HIGHLIGHTS that the Paris Agreement encourages Parties other than those committed under the Convention to provide or continue to provide financial resources on a voluntary basis.
10. RECOGNISES the private sector as a key source for climate finance and other relevant investment flows. ACKNOWLEDGES that private sector finance is complementary to, but not a substitute for public sector finance, where public finance is needed. NOTES that the EU has in place and will continue to develop a broad set of instruments to mobilise private sector finance for international climate actions including mobilised local private sector finance.
11. WELCOMES that the Paris Agreement sends a strong signal to the private sector to re-orient financial flows to low-carbon, climate-resilient investments. NOTES ongoing efforts within the EU to align investment incentives to EU climate objectives e.g. through the Capital Markets Union and the Investment Plan for Europe; and in this context WELCOMES the work of the G20 and the Financial Stability Board, as important contributions to reorient private investment. UNDERLINES that carbon pricing is one of the key components of an enabling environment for shifting investments which can be achieved through a variety of tools, including regulation, emission trading and taxes. In this context, SUPPORTS carbon pricing initiatives as well as initiatives promoting the phasing out of environmentally and economically harmful subsidies and inter alia the phasing down of financing for emission intensive projects.
12. HIGHLIGHTS the efforts of the EU and its Member States to scale up mobilised climate finance as set out in the 2016 submissions on strategies and approaches. RECALLS that scaling up climate finance is an iterative process which goes hand in hand with governments developing enabling environments, investment strategies, projects and programmes which should all include the engagement of private sector action. In this context WELCOMES the efforts undertaken by developing countries.
13. HIGHLIGHTS the importance of supporting adaptation to help mainstreaming climate objectives into developing countries' development strategies and to build more climate resilient livelihoods. UNDERLINES the importance of achieving a balance between adaptation and mitigation finance in line with countries' own priorities and objectives, and HIGHLIGHTS that the EU and its Member States collectively are making, and will continue to make efforts to channel a substantial share of public climate finance towards adaptation, especially by addressing the needs of the poorest and particularly vulnerable developing countries such as Least Developed Countries (LDCs) and Small Island Developing States (SIDS).
14. HIGHLIGHTS that the transparency framework will be key to the successful implementation of the Paris Agreement by improving and accountability of climate finance. STRESSES that this framework should provide clarity on support provided, mobilised and received, including on the actions to make financial flows consistent with a pathway towards low greenhouse gas emissions and climate-resilient development, also with a view to informing the global stocktake. The framework should be accompanied by clear and common methodologies, building on existing methodologies and progress achieved in the preparation of the OECD/CPI study. SUPPORTS the development of accounting modalities on financial resources provided and mobilised through public interventions to reflect Parties' efforts of all relevant sources in a credible manner. LOOKS FORWARD TO the Biennial Assessment and overview of climate finance flows of the Standing Committee on Finance to guide further work on Measurement, Reporting and Verification (MRV) of support.
15. STRESSES the importance of support for capacity building for mitigation and adaptation planning and efficient and effective implementation. Further STRESSES the need for development of a pipeline of attractive projects and programmes in order to maximise financial resources and effectiveness, as well as the importance of accessibility of available funds for developing countries and crowding in private finance. HIGHLIGHTS the EU and Member States' continued support for capacity building for developing countries in need, including in the field of technology cooperation. STRESSES the importance of ensuring efficient access to financial resources to support country-driven strategies through simplified approval procedures within the context of the Financial Mechanism and enhanced readiness support for developing countries, in particular LDCs and SIDS.
16. RECOGNISES and SUPPORTS the importance of ambitious global implementation of Nationally Determined Contributions. HIGHLIGHTS that EU and Member States' development cooperation with third countries should fully take into account the synergies between climate objectives and the sustainable development goals as adopted by the 2030 Agenda for Sustainable Development, the Addis Ababa action agenda for financing for development, and other international agenda. HIGHLIGHTS that co-ordination between stakeholders on financing in support of Nationally Determined Contribution implementation will be essential: each institution will need to act in partnership and coordination with the others to maximise impact on the ground.
17. WELCOMES that the Financial Mechanism of the Convention shall serve as the Financial Mechanism of the Paris Agreement. HIGHLIGHTS the role of the Green Climate Fund as a key multilateral vehicle to support developing countries in promoting the paradigm shift towards low carbon and climate resilient development pathways. WELCOMES the approval of further projects and programmes, and FURTHER WELCOMES the endorsement of the Green Climate Fund's Strategic Plan and its ambition to enhance the Fund's transformational impact. HIGHLIGHTS that a substantial share of the funds committed (47 per cent) and made available comes from EU Member States. WELCOMES contributions from developing countries to the Green Climate Fund and URGES all countries that are in a position to do so to contribute."