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OSCE: Bosnia Boosts Wartime Sexual Violence Prosecutions

Balkaninsight.com - Wed, 21/06/2017 - 16:14
Over the past three years, courts and prosecutions in Bosnia and Herzegovina have processed more cases involving wartime sexual violence than before, but more needs to be done, a new OSCE report says.
Categories: Balkan News

Marine Le Pen et les députés FN font leur rentrée à l'Assemblée

Le Figaro / Politique - Wed, 21/06/2017 - 16:07
Les huit élus frontistes, qui souhaitent incarner une opposition radicale à Emmanuel Macron, ont profité des affaires pour cibler le gouvernement.
Categories: France

Départs de Bayrou et De Sarnez : les réactions politiques

Le Point / France - Wed, 21/06/2017 - 16:07
VIDÉOS. "Seule issue possible" et décision "extrêmement raisonnable" pour certains, "mauvais signal" et "cacophonie" pour d'autres, les représentants politiques ne sont pas tous d'accord.
Categories: France

Le compositeur du silence

Le Monde Diplomatique - Wed, 21/06/2017 - 16:05

La postérité réduit souvent les artistes les plus inventifs à leurs œuvres les plus aimables. Tel est le sort du compositeur Erik Satie, un siècle et demi après sa naissance. Ses célèbres et soyeuses « Gymnopédies », qui meublèrent tant de génériques, reflètent mal la personnalité abrasive de ce communiste de la Belle Époque.

Philippe Bertin. – Collage représentant Erik Satie, 2016

Il est troublant de dresser le portrait d'Erik Satie (1866-1925) ; il est délicat de faire le tour de sa personnalité. Il résiste, fait des blagues, vous tourne le dos et rentre toujours à Arcueil s'enfermer dans son gourbi où personne n'est admis. L'évoquer est un exercice inquiétant d'équilibriste. De qui parler ? Du jeune homme révolutionnaire en costume de velours ou du Satie définitif en costume de notaire ? Du Satie qui, à pied toujours, se rendait chez les Noailles au faubourg Saint-Germain ou de celui qui, à Arcueil, « se couchait dans le fossé et faisait l'ivrogne (1)  » ? Du pianiste du cabaret Le Chat noir ou de celui du patronage laïque d'Arcueil-Cachan ? Et puis, il y a ses dessins, il y a ses écrits, il y a les Vexations à répéter 840 fois de suite. Il dit : « Pour jouer ce motif, il sera bon de se préparer au préalable, et dans le plus grand silence, par des immobilités sérieuses. » Bien. Quinze heures de musique, que John Cage et neuf autres pianistes joueront pour la première fois en 1963.

Alors ? Faut-il mettre en avant ses conférences loufoques, ses chroniques musicales, ses aphorismes, ses cris de rage, ses poèmes et ses réclamations ? Parler de la première section arcueillaise du Parti communiste, à laquelle il adhéra ? Se limiter aux célèbres Gnossiennes et aux Gymnopédies qui cachent un peu sa musique, tellement multiple ? Faut-il parler du Satie de Jean Cocteau, de Maurice Ravel, René Clair ou Picasso, de l'amant bref de Suzanne Valadon, peintre-trapéziste, ou de l'ami si cher de Claude Debussy, qui lui faisait des côtelettes ? Faut-il parler misère, faut-il parler mystique ? Célébrer le fondateur de l'« Église métropolitaine d'art de Jésus conducteur », dont il sera le seul officiant et le seul fidèle, grâce à Dieu…, ou rester avec lui, dans la chambre d'Arcueil sans eau courante et sans lumière où il va vivre vingt-huit ans, gêné surtout par les moustiques ?

Bref. En ce 150e anniversaire de la naissance d'Erik Satie, on donne des conférences, on vote des crédits, on le célèbre de Saint-Jean-de-Luz jusqu'au Japon… Il aurait adoré ça, celui dont la musique ne plaisait pas. Il dit : « Après une assez courte adolescence, je devins un jeune homme ordinairement potable. Pas plus. C'est à ce moment de ma vie que je commençai à penser et à écrire musicalement. Oui. Fâcheuse idée !… Très fâcheuse idée !… En effet, car je ne tardai pas à faire usage d'une originalité déplaisante, hors de propos, antifrançaise, contre nature, etc. (2).  »

Voilà. Cela joint à un petit caractère très réactif, au refus viscéral de toute autorité, de tout ce qui « se fait », combiné à un sens aigu de la provocation, des brouilles, des exaspérations, avec, en point d'orgue, quelques coups de parapluie contre certain critique qui lui vaudront presque la prison. Et sa fureur quand il ne fut pas reçu à l'Académie, et sa joie quand il obtint les palmes académiques pour services rendus à la municipalité d'Arcueil… Erik Satie, tout et son contraire, tout le temps.

Cependant, loin des exaspérations, de l'alcool et des cris de la jeunesse, pour parler de Satie, pour l'écouter, il faut poser du blanc, de ce blanc qu'il adorait, où résonnent sur le bord du vide, d'une manière presque organique, les volutes et les explosions de sa musique. Satie compose le silence, celui qui vient avant, celui qui est après.

Erik-avec-un-K Satie est né le 17 mai 1866 à « Honfleur (Calvados), arrondissement de Pont-l'Évêque ». Il dit : « J'eus une enfance et une adolescence quelconques — sans traits dignes d'être relatés dans de sérieux écrits. Aussi n'en parlerai-je pas (3).  » Dans la rue Haute où il habite, le petit garçon, orphelin de mère et de grand-mère, regarde et écoute les vaisseaux, « la mer qui est large et pleine d'eau (4)  »… À 12 ans, il faut quitter les ambiances d'Eugène Boudin, les cours de M. Vinot, et partir pour Paris rejoindre son père, éditeur de musique, et sa belle-mère, compositrice amatrice, qui va lui apprendre la « vraie musique ».

« Enfant, je suis entré dans vos classes ; mon esprit était si doux que vous ne l'avez pu comprendre ; et ma démarche étonnait les fleurs… Et, malgré ma jeunesse extrême et mon agilité délicieuse, par votre inintelligence vous m'avez fait détester l'Art grossier que vous enseigniez (5).  »

Catastrophe au conservatoire. Ses professeurs le disent élève doué mais indolent, étudiant paresseux à l'exécution tiède. Satie renonce, son avenir musical est sombre, il quitte l'école plein de haine, il scande : « D'une seule voix, je crie : vive les amateurs ! » Que faire ? Tenter les fantaisies-valses ou les valses-ballets ou rester des heures, l'œil levé, fixant les cieux de Notre-Dame ? Quatre Ogives en ligne claire, écrites à 20 ans. Satie expérimente et trouve, sans barre de mesure, la ligne des notes en architecture…

Mais non. « La même année, il prend ses vêtements, les roule en boule, les traîne sur le plancher, les piétine, les asperge de toutes sortes de liquides jusqu'à les transformer en véritables loques. Il défonce son chapeau, crève ses chaussures, déchire sa cravate, ne soigne plus sa barbe et laisse pousser ses cheveux (6).  »

Il a tout quitté, la Normandie, le conservatoire, son père. Il peut enfin être lui. Le futur petit monsieur bien mis commence sa vraie vie au bas de Montmartre, à 20 ans, dans la chambre qu'il partage avec l'ami poète J. P. Contamine de Latour. La vie est de bamboche, l'alcool ultrafort : « Nous réagissons contre toutes les conventions, les imbécillités et les partis pris. Nous sommes pour ceux qui ont le courage de montrer ce qu'ils voient, ceux qui sont de leur temps, ceux qui n'ont pour maître que la nature, la grande et belle nature (7)  ! »

Dix ans de piano au Chat noir. Les Incohérents exposent « des dessins exécutés par des gens qui ne savent pas dessiner : “Canards aux petits pois”, “Bas-relief à l'ail”, “Première Communion de jeunes filles chlorotiques par temps de neige” »… Alphonse Allais est la sommité absolue. L'humour et la poésie de Satie vont être marqués à vie par ces drôles de zigotos. Dans ce théâtre d'ombres, il y a Guy de Maupassant, Émile Zola, Alphonse Daudet, Paul Verlaine, Marcel Proust, Caran d'Ache, Charles Cros… On dit que c'est là que Satie rencontra Claude Debussy. On dit aussi qu'« Esotérik » Satie devint maître de chapelle de la secte de la Rose-Croix du Temple du Sâr Péladan, écrivain et occultiste, et qu'il composa avec Latour Uspud-Ballet chrétien, que le directeur de l'Opéra refusa malgré leurs menaces.

Mais Satie, dans tout ce vacarme, écrit… les six Gnossiennes et les Gymnopédies — « danses de l'enfant nu » — « lentes, douloureuses, tristes et graves ». On entend les pas des enfants grecs glissant sur les marbres.

À 26 ans, il vit avec Suzanne Valadon une courte liaison sauvage de six mois. Il en veut plus, elle en donne moins, ils rompent. Danses gothiques : Neuvaine pour le plus grand calme et la forte tranquillité de mon âme ; Par pitié pour les ivrognes, honteux, débauchés, imparfaits, désagréables et faussaires en tous genres ; Où il est question de pardon des injures reçues. Satie, qui n'aura jamais plus d'autre liaison, est malheureux. Il fait n'importe quoi, il a quitté les rose-croix, il n'a plus un rond, il pense à devenir gardien de musée ; Willy, critique expérimenté, écrit des horreurs sur lui : « Musicoloufoque, pou mystique, sagouin ésotérique ! » Satie répond, se bat, lance des anathèmes contre le Tout-Paris… Il compose quand même une Messe des pauvres. Après quelques Pièces froides et Danses de travers, il est peut-être temps de partir.

À qui sont ces affaires, sur la charrette à bras qui s'en va, en ce mois de décembre 1898, de Montmartre à Arcueil, campagne ouvrière sur le bord de la Bièvre ? Elles sont à Erik Satie, dont toute la vie tient là et qui va s'installer dans la maison du 22, rue Cauchy. Quinze mètres carrés, pas d'eau, pas de lumière et la musique des moustiques « envoyés certainement par les francs-maçons »… Satie est chez lui, c'est la misère à faire peur : « Voilà deux jours que je ne mange pas. » Alors il retourne à Montmartre, toujours à pied, accompagner dans les caf' conc' Vincent Hyspa ou la « reine de la valse lente », Paulette Darty. Et puis, c'est le choc du Pelléas et Mélisande de Debussy. Satie dit : « Il me faut chercher autre chose ou je suis perdu. » Debussy lui conseille de travailler la forme ; Satie écrit Trois Morceaux en forme de poire.

Puisqu'il faut apprendre — « J'étais fatigué que l'on me reproche mon ignorance » —, il s'inscrit à la Schola Cantorum à 39 ans. Debussy dit : « À votre âge, on ne change pas de peau. » Si. Pour aller à l'école, il faut s'habiller : petit costume noir, faux col, chapeau, parapluie. « En habit de cheval » et pour toujours, Satie obtient un beau diplôme de contrepoint avec mention « très bien ». « Avant de composer une œuvre, j'en fais sept fois le tour accompagné de moi-même. “Nouvelles Pièces froides” : “Sur un mur” ; “Sur un arbre” ; “Sur un pont”. »

Et puis Ravel et puis Cocteau vont s'occuper de Satie. On le joue, on le publie, il fréquente les salons, on le ramène en voiture — Véritables Préludes flasques pour un chien : Seul à la maison. Le ballet Parade, enfin, va faire sa révolution. « Vive Picasso, vive Cocteau, à bas Satie ! », s'exclame la critique. Il réplique, des batailles ont lieu — « Je suis cuit ». Alors, il se retire « dans sa tour d'ivoire ou d'un autre métal (métallique) » écrire pour la princesse de Polignac son chef-d'œuvre splendide et cubiste Socrate d'après Platon… Encore quelques Nocturnes, quelques ballets, la dèche en même temps que la célébrité, la Musique d'ameublement, qu'il invente avant qu'elle ne vienne hanter nos ascenseurs, un peu de cinéma dada avec Francis Picabia : Entr'acte de René Clair, où on est si heureux de le voir en vrai. Encore un petit portrait de groupe, celui des Six (8)… Mais « le satisme n'existe pas ». Debussy est mort, Satierik se brouille avec Ravel, avec Cocteau. Cela fait longtemps que « le vieux bolchevique », comme il dit, ne fréquente plus les enfants du patronage laïque d'Arcueil-Cachan. Plus de cours de danse, plus de goûters. Satie, malade, ne peut même plus rentrer chez lui. C'est l'hôpital, la cirrhose et la pleurésie. Satie meurt à 59 ans.

On dit que le jour de son enterrement il faisait très beau et que deux jeunes femmes ont suivi son cercueil en ouvrant, très grand, deux jolis parapluies.

(1) Sauf mention contraire, toutes les citations proviennent de la biographie de Jean-Pierre Armengaud, Erik Satie, Fayard, Paris, 2009.

(2) Erik Satie, Mémoires d'un amnésique, Ombres, coll. « Petite Bibliothèque », Toulouse, 2010.

(3) Ibid.

(4) Sports et Divertissements, vingt et une pièces brèves pour piano.

(5) Lettre adressée au conservatoire, novembre 1892. Cf. Erik Satie. Correspondance presque complète, réunie et présentée par Ornella Volta, Fayard, Paris, 2000.

(6) J. P. Contamine de Latour, « Erik Satie intime : souvenirs de jeunesse », Comœdia, Paris, 6 août 1925.

(7) Henri Rivière, dans la revue Le Chat noir, 15 avril 1888.

(8) Les musiciens Georges Auric, Arthur Honegger, Francis Poulenc, Louis Durey, Germaine Tailleferre et Darius Milhaud formaient ce qu'on a appelé le « groupe des Six », dont Satie était en quelque sorte le parrain.

Parti socialiste, une journée pour rien (ou presque)

Le Point / France - Wed, 21/06/2017 - 16:00
VIDÉOS. Le bureau national du PS et ses députés se sont réunis ce mardi pour définir leur position vis-à-vis du gouvernement Philippe. Aucune ligne claire n'a été tranchée.
Categories: France

Mélenchon ne supporte pas de voir le drapeau européen à l'Assemblée

Le Point / France - Wed, 21/06/2017 - 15:59
VIDÉO. Le député de La France insoumise, élu dans les Bouches-du-Rhône, a repris une rhétorique eurosceptique pour ses premiers pas au Palais-Bourbon.
Categories: France

Centrafrique : au moins cent morts dans des combats à Bria

France24 / Afrique - Wed, 21/06/2017 - 15:47
Le bilan des affrontements, qui ont eu lieu mardi dans la ville de Bria, dans le centre-est de la Centrafrique, s'est considérablement alourdi, mercredi, passant à plus de cent morts, selon des sources humanitaire et sécuritaire.
Categories: Afrique

Weder rechts noch links: Macron bereitet sich auf den EU-Gipfel vor

Euractiv.de - Wed, 21/06/2017 - 15:46

Vor seinem ersten EU-Gipfel versucht Emmanuel Macron, Anknüpfpunkte mit allen politischen Gruppen zu finden. Die Erwartungen sind hoch.

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Categories: Europäische Union

Mays Gesetzentwürfe zum Brexit

Euractiv.de - Wed, 21/06/2017 - 15:43

Die britische Premierministerin Theresa May hat ihr Regierungsprogramm für die Zeit nach dem Brexit vorgestellt.

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Categories: Europäische Union

Video of a committee meeting - Wednesday, 21 June 2017 - 09:34 - Subcommittee on Security and Defence - Committee on Foreign Affairs

Length of video : 173'
You may manually download this video in WMV (1.7Gb) format

Disclaimer : The interpretation of debates serves to facilitate communication and does not constitute an authentic record of proceedings. Only the original speech or the revised written translation is authentic.
Source : © European Union, 2017 - EP
Categories: Europäische Union

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Categories: European Union

L'ESSD Sovereign Global France placée en liquidation judiciaire

Lignes de défense - Wed, 21/06/2017 - 15:31

Sovereign Global France, présidée par Jérôme Paolini, agissant sous le nom de Sgf, a été déclarée en liquidation judiciaire par le tribunal de Tribunal de Commerce de Paris. Lire ci-dessous:

Depuis 2016 (lire mon post ici), SGF se débattait pour faire face à des impayés. Peer de jong, l'un des fondateurs, avait quitté SGF en mars (lire mon post ici) pour rejoindre l'institut Themiis.

La mise ne liquidation de cette société qui s'était spécialisée dans la lutte anti-piraterie et surtout la formation des contingents militaires destinés aux OMP onusiennes, témoigne de la fragilité du milieu des ESSD françaises.

Ces entreprises de services de défense et de sécurité ne disposent pas (à quelques exceptions près) du soutien de fonds d'investissements ou de grandes entreprises; leur fragilité est donc notoire.

 

Categories: Défense

Les déplacés climatiques : vers une nouvelle vision du développement ?

EU-Logos Blog - Wed, 21/06/2017 - 15:23
Monsieur Trump n’aime pas les migrants, c’est pourquoi il veut en augmenter le nombre ! Le problème des déplacés et réfugiés climatiques a disparu des écrans radars avec l’apparition de la crise aiguë migratoire de ces dernières années. Et pourtant le phénomène s’amplifie et rien n’évolue comme on peut le constater à la lecture d’une série de trois articles publiés par Eu-logos il y a moins de deux ans : « Réfugiés climatiques : quelle réalité pour quelle solution ? (cf « Pour en savoir plus »).

Le réchauffement climatique ne pourra qu’exacerber le phénomène et faire des réfugiés climatiques les plus vulnérables des vulnérables. Paradoxalement, l’activité économique augmente le nombre de déplacés : la banque mondiale estime que 15 millions de personnes par an sont déplacées du fait de projets financés par elle. Ces personnes sont bousculées par des constructions de barrages ou des programmes de rénovation urbaine. Ce sont 40 millions de déplacées en 2015, mais c’est près de vingt autres millions de personnes déplacées à cause de catastrophes naturelles, chiffre le plus élevé jamais enregistré, et il représente le double du nombre de réfugiés, contre 8, 6 millions de nouveaux déplacés en raison de conflits armés (dont 4,8 au Moyen-Orient et en Afrique du Nord)

Politiques migratoires et politiques de développement liées de façon inextricable :

L’année 2016 est l’année des records, nous dit l’IDMC (Observatoire des situations de déplacements internes) : soit une personne contrainte de fuir son domicile chaque seconde. Ces personnes déplacées sont deux fois plus nombreuses que les réfugiés liés souvent à des conflits. À l’évidence, une aide au développement plus importante doit être allouée à la réduction de ce type de vulnérabilité.

Pour certains, c’est la crise du siècle. Ceux-là sont des oubliés. Doublement oubliés, car ils sont aussi les oubliés du droit international : ils ne bénéficient pas de la protection internationale comme peuvent arriver à l’obtenir des réfugiés. Plus on fait de bilans, toujours contestés, plus on découvre qu’il est pire que ce que l’on croyait.

« Réfugié », « déplacé », « migrant » : il persiste une incertitude autour de la définition de ceux que le changement climatique jette sur les routes ou pousse à la mer. En 1985, le Programme des Nations Unies avait tenté une première définition, elle n’a pas fait le consensus et les discussions internationales continuent d’achopper sur la question du statut de ces réfugiés au prétexte que les facteurs qui les provoquent sont divers, multiples, interdépendants. Faut-il poursuivre une discussion obscure, inépuisable ? Vraisemblablement oui : mais ce n’est pas anodin que l’une ou l’autre définition soit retenue, car les implications en fonction du droit international se traduiront par des obligations différentes pour la communauté internationale et des droits plus ou moins substantiels pour les intéressés. L’initiative dite « Initiative Nansen » adoptée en 2015 par 109 États suffit-elle ? Elle vise à construire un cadre légal international sur la question des déplacés climatiques. Cette initiative n’est toujours pas mise en œuvre, et même si elle l’était, ce n’est pas une solution miracle, car elle est conçue comme une solution d’urgence de survie, mais pas comme une solution construite planifiée sur le long terme, comme une véritable stratégie d’adaptation pour l’avenir. Il faut donc imaginer des solutions et des organisations qui anticipent et protègent les populations menacées. Seule une situation anticipée protège du chaos.

Selon les estimations de l’ONU, ce sont 250 millions de personnes qui seront d’ici 2050 forcées de bouger à cause des bouleversements du climat. La Banque mondiale estime que 26 millions de personnes basculent chaque année dans la pauvreté à la suite des évènements climatiques extrêmes pour un coût global évalué à 520 milliards de dollars. Il est inutile de souligner combien cela représente un enjeu humanitaire et géopolitique considérable soigneusement éludé, mis de côté dans les rencontres et négociations internationales alors que les changements environnementaux sont devenus le principal facteur des migrations et déplacements. C’est désormais un phénomène dont l’accélération devrait le mettre au centre des discussions et des conditions de la mise en œuvre des accords de Paris. Bien sûr, fait-on remarquer les mouvements de population liés à l’environnement ont toujours existé. Mais désormais existe une donnée nouvelle : 85 % des évènements qui poussent les populations à l’exil sont désormais liés au réchauffement climatique et cela est nouveau et appelle une réaction immédiate. Au premier rang de ces calamités : les inondations, les tempêtes et typhons. À cela s’ajoutent sécheresse, dégradation des sols, rendements des cultures en chute libre, montée du niveau des mers.

Les institutions européennes directement interpellées :

La responsabilité des institutions européennes, notamment celle du Parlement européen, est engagée au premier degré plus que tout autre, ne serait-ce qu’en raison du fait que le prochain rendez-vous important en la matière le concerne directement : le Parlement européen organisera une conférence à haut niveau destinée à explorer les solutions au problème migratoire, le mercredi 21 juin, la veille du sommet européen appelé à faire le point sur les travaux européens dans ce domaine. La conférence se penchera donc sur le concept de solidarité et son caractère obligatoire, en matière d’accueil des réfugiés, sur la protection des frontières extérieures, sur la prévention du phénomène migratoire grâce à des accords passés avec les pays d’origine, sur le soutien aux États membres de première entrée des migrants, sur le partenariat avec l’Afrique, et l’attitude des pays d’Europe centrale dont la conception de l’Europe devrait aller plus loin que le simple bon fonctionnement des fonds structurels. Les déplacés et réfugiés climatiques auront-ils droit à leur part dans l’agenda G27, G20, Conseil européen ? Cela est loin d’être acquis, mais retenons comme une note encourageante le fait que le président Macron dans sa magnifique réplique à Donald Trump lors de l’annonce de sa sortie de l’accord de Paris a fait une allusion discrète, mais réfléchie, aux déplacements de population liés au réchauffement climatique.

Pour une nouvelle politique des énergies alternatives :

Mais il n’y a pas que le Parlement qui est en cause et les autres institutions européennes ne doivent pas perdre de vue leurs propres responsabilités. Trump n’est-il pas aussi un peu l’arbre qui cache la forêt ? Deux exemples à cet égard. Le professeur David Cash de l’université du Massachusetts fait remarquer dans un interview donné au journal le Monde du 3-4 juin dernier qu’au fond Trump et l’innombrable cohorte qui l’accompagne livrent un combat d’arrière-garde, perdu d’avance. En substance, le professeur Cash fait remarquer « qu’il y a peu de chances que le charbon ressuscite aux États-Unis malgré tous les efforts du président Trump ». « Le gaz naturel est trop bon marché et l’élan en faveur des énergies propres », poursuit-il. Au moment où le coût des énergies éoliennes et solaires continuent de baisser, les hydrocarbures ne seront pas en mesure de lutter. Le professeur Cash veut bien admettre que la dénonciation du « Clean Power Plan », le retrait de l’accord de Paris pourraient réussir à freiner les énergies propres, maintenir l’instabilité des prix, augmenter les émissions américaines de gaz à effet de serre. L’innovation et une action résolue comme celle de Bloomberg, de certains États (Californie, Massachusetts) et grandes villes (New York, San Francisco, Austin) vont continuer et à agir efficacement en sens opposés.

Michael Bloomberg ne vient-il pas de remettre à, le 5 juin dernier, une déclaration recensant plus de 1000 entités américaines, administrations régionales ou entreprises, qui s’engagent à respecter de l’accord de Paris en dépit de son abandon par Donald Trump ? Parmi les signataires figurent 13 gouverneurs d’États républicains et démocrates, plus de 200 maires et les présidents de 500 sociétés. Michael Bloomberg, ancien maire de New York, généreux donateur et envoyé spécial des Nations Unies pour les villes et le changement climatique, a remis cette déclaration au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et à Patricia Espinosa, directrice exécutive de la convention-cadre de l’ONU sur les changements climatiques… « We are still in » et nous n’avons pas besoin de Washington pour respecter nos engagements, a-t-il commenté.

Expansion des énergies propres ?

La conclusion est claire : « il existe une tendance très nette, quoique récente, en faveur d’une accélération de l’expansion des énergies propres et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Et même s’ils risquent d’être ralentis, ces progrès vont se poursuivre, en dépit des efforts présidentiels ». Telle est la conclusion de David Cash.

D’autres voix rejoignent celle du professeur, la transition énergétique est bien amorcée, même si l’on veut bien admettre qu’elle n’est pas toujours assez rapide pour atteindre tous les objectifs de l’accord de Paris. C’est la conclusion du « Rapport sur le statut mondial des énergies renouvelables » publié récemment par le réseau international REN 21 (Renewable Energie Policy Network for the 21st Century) (cf. Pour en savoir plus). Autre conclusion du rapport, les pays émergents ou les pays en retard ont davantage investi dans les énergies vertes que les pays dits avancés.

Des espoirs et des obstacles :

Le rapport balance entre des espoirs bien identifiés (un nouveau record, des coûts moins élevés) et des obstacles qu’il faut surmonter. Ces obstacles sont surtout d’ordre politique et concernent les investissements, les transports, les subventions aux fossiles.

Après une année 2015 qualifiée dans le rapport d’extraordinaire, les progrès se sont poursuivis en 2016. Les nouvelles installations de renouvelable ont atteint des niveaux record : leur production mondiale a augmenté de 9 % par rapport à 2015. Le solaire photovoltaïque fait figure de grand champion en comptant pour 47 % de ces capacités additionnelles, suivi par l’éolien (34 %) et l’hydroélectrique (15,5 %). Les coûts de production de l’électricité d’origine solaire et éolienne baissent rapidement en raison d’améliorations importantes dans la fabrication et l’installation des panneaux solaires, la qualité des matériaux ou d’avancées dans le stockage.

Le rapport qualifie de mythe le fait qu’il faille recourir aux énergies fossiles et nucléaires pour fournir une électricité de base lorsque le soleil ou le vent font défaut. Les équilibres et la flexibilité progressent en raison des progrès réalisés dans les réseaux de distribution et leur connexion. Des points noirs subsistent. Si les investissements réalisés dans le renouvelable représentent le double de ceux des énergies fossiles pour la cinquième année consécutive, ces investissements ont chuté de 23 % par rapport à 2015. Le secteur des transports est particulièrement en retard. « Décarboner » ce n’est pas une priorité pour ce secteur : les produits pétroliers représentent toujours 93 % de la consommation d’énergie finale du secteur.

Les subventions aux énergies fossiles et au nucléaire continuent de ralentir la transition énergétique : pour chaque dollar dépensé dans le renouvelable, 4 dollars sont dépensés pour perpétuer la dépendance à l’égard des fossiles. C’est là le point noir majeur, souligne le rapport.

Et la politique de développement ?

Comme on peut le constater là comme ailleurs, la marge de manœuvre du président américain et son autonomie sont limitées. Mais sa conduite et ses effets ne sauraient exonérer les Européens de leurs propres responsabilités en matière climatique, mais aussi en matière de développement. Et sur ce dernier point l’Union européenne ne peut plus se contenter d’adopter ou de faire adopter de bons textes, de bonnes résolutions soit à son niveau, soit au niveau mondial (ONU, G7, G20). L’Union européenne se doit de mobiliser son opinion publique par une information sans relâche, de tous les instants. Les meilleures intentions ne peuvent se concrétiser qu’avec l’appui des opinions publiques.

Pas de réduction de la pression migratoire sans une politique du développement cohérente et constante. Ce sont deux évidences d’une grande banalité, mais qui peinent à mobiliser. Deux évènements jalonnent le parcours : la déclaration du G7 pour l’Afrique et les futurs travaux du G20 en juillet prochain et enfin la signature du consensus européen pour le développement.

Le sommet du G7 de Taormina s’est déclaré déterminé à soutenir la stabilité, le développement durable de l’Afrique à en croire le communiqué final. L’Afrique est une des grandes priorités pour les sept pays les plus riches qui représentent plus de 80 % du PIB mondial. L’on pourrait s’en féliciter si le projet initial du Président du Conseil italien, Paolo Gentiloni, n’avait vu son niveau d’ambition être dégradé. Les promesses initiales ont été détruites par la posture de négociation totalement négative de l’administration américaine et aussi par le manque d’ambition des autres dirigeants. La question africaine, pourtant déclarée première priorité n’a pas été traitée sérieusement. Déception et colère ont saisi bien des députés européens présents qui se sont exprimés fortement. Ce qui est essentiel pour l’Afrique l’est également pour l’avenir de l’Europe.

Le désaccord a touché presque tous les sujets sauf le terrorisme (pression sur les grands groupes internet pour qu’ils luttent davantage conter les contenus radicaux et leurs propagandistes sur le Web). Un texte séparé, préparé par l’Italie et portant sur les migrations, n’a pas à ce stade été retenu. Préparé de longue date, il reposait sur deux principes : la responsabilité partagée des pays développés et le partenariat entre les pays d’accueil, les pays d’origine et de transit. Même incapacité d’entente avec les États-Unis sur la lutte contre le réchauffement climatique. Angela Merkel a fustigé la position américaine : « Nous avons ici une situation à six contre un » a-t-elle déclaré. Nul doute qu’elle compte prendre sa revanche au prochain sommet du G20 qu’elle présidera à Hambourg.

Le consensus européen pour le développement :

Le nouveau « Consensus pour le développement » est un cadre pour définir les priorités de la politique du développement de l’UE à l’horizon 2030. Il a été signé le 7 juin dernier et lancé officiellement, sous la forme d’une déclaration commune des trois institutions de l’Union européenne. Les signataires sont : le Premier ministre de Malte, Joseph Muscat, le Président du Parlement européen, Antonio Tajani, le Président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et la haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de Sécurité, vice-présidente de la Commission, Federica Mogherini. Cette déclaration succède à une précédente assez largement passée inaperçue. Ce document de plus de 50 pages vise à adapter l’ancien consensus aux nouveaux défis bien connus de la sécurité, de la migration et bien évidemment du changement climatique. Il vise aussi à rendre cohérente la politique future de l’UE sur les objectifs universels du développement durable (ODD) que l’on a trop tendance à perdre de vue. « Le Consensus » a été signé avec un peu de solennité à l’occasion des journées européennes du développement. Certains groupes politiques du Parlement européen ont exprimé leur déception comme lors du Sommet du G7 : ils ont reproché la rapidité de sa conclusion, préférant que plus de temps ait été consacré pour tenir compte de leurs demandes. Rendez-vous est déjà pris pour le G2O du mois de juillet sous la présidence allemande, et l’on imagine la détermination de Angela Merkel soucieuse de couronner ses efforts par un succès éclatant qui confirmerait son engagement face à l’afflux subit des réfugiés, alors qu’elle fut fortement critiquée par beaucoup d’opposants intérieurs et à l’étranger, et cela à la veille des élections qu’elle est en passe de gagner aisément. Elle a consacré beaucoup de temps à la préparation du sommet du G20 et reçu plusieurs délégations africaines, s’entretenant à cette occasion avec plusieurs chefs d’État ou de gouvernement.

Pour la première fois cette déclaration du « Consensus » s’applique dans son intégralité à toutes les institutions européennes et à tous les États membres qui s’engagent, enfin, à coopérer plus étroitement entre eux. Elle constitue également une dimension transversale de la stratégie globale de l’UE en matière de politique de développement.

Le Consensus se présente sous la forme d’un triptyque :

  • La forte interdépendance entre les différents éléments : le développement et la paix (rappelons qu’il y a cinquante ans l’encyclique Popularum Progressio de Paul VI soulignait que le développement était le nouveau nom de la paix), mais aussi la sécurité, l’aide humanitaire, la migration, l’environnement et le climat, la jeunesse, l’égalité hommes — femmes la mobilité et la migration, l’énergie durable et le changement climatique, l’investissement et le commerce, la bonne gouvernance, la démocratie, l’état de droit et les droits de l’homme, un engagement nouveau à l’égard des pays en développement plus avancés, ainsi que la mobilisation et l’utilisation des ressources nationales.
  • Une approche globale nouvelle concernant les moyens à mettre en œuvre, associant l’aide au développement au sens traditionnel avec d’autres moyens, comme plus d’efforts déployés par les partenaires, des financements mobilisant les investissements du secteur privé et aussi des ressources nationales supplémentaires comme il est demandé avec une insistance croissante.
  • Des partenariats mieux adaptés notamment avec la société civile en étant dans leur collaboration mutuelle plus proche des réalités du terrain.

Le Parlement européen a, le 1er juin, adopté une résolution portant sur le « le consensus », soulignant tout particulièrement que l’objectif premier est la réduction et l’élimination de la pauvreté conformément à l’article 208 du Traité sur le fonctionnement de l’UE. Les pays en développement doivent s’approprier les priorités retenues, ajoutait-il, mettre l’accent sur les résultats, et des partenariats ouverts à tous, transparents et responsables.

Le Parlement européen insiste également sur la nécessité de recourir à des mécanismes qui rendent obligatoire de rendre compte de la mise en œuvre des ODD. Il invite l’Union et ses États membres à présenter un calendrier sur la réalisation des objectifs et à remettre annuellement un rapport d’avancement. En effet, le Consensus perd son efficacité s’il ne s’accompagne pas de la contrainte des obligations de résultat et de leur évaluation.

La responsabilité particulière de l’UE :

L’UE est acteur mondial de premier plan de façon incontestable, notamment en tant que premier fournisseur d’aide publique au développement, l’Union européenne est, plus que tout autre grand ensemble, consciente des tendances et des grands défis mondiaux actuels. L’UE montre une forte détermination à relever des défis communs et une volonté assumée à jouer un rôle de chef de file avec, à l’arrière-plan, les 17 ODD en théorie universellement applicables. Autant d’éléments qui renforcent sa responsabilité.

Les prochaines semaines vont constituer un rendez-vous crucial pour l’Union européenne : elle devra démontrer qu’elle est en mesure « prendre en main son destin » comme le lui a demandé impérativement Angela Merkel.

HPL

Pour en savoir plus :

http://www.internal-displacement.org/globalreport2016/

https://europe-liberte-securite-justice.org/2015/10/19/le-changement-climatique-a-lapproche-de-la-cop21-un-autre-regard-sur-les-migrations-refugies-climatiques-quelle-realite-pour-quelles-solutions-33/

http://www.ren21.net/gsr-2012-key-findings/?gclid=CKDru4mIu9QCFRcTGwodnOAEDw

– Les Nations-Unies cherche des partenariats pour la COP23 qui se déroulera en novembre 2017 à Bonn (Allemagne) en novembre prochain http://newsroom.unfccc.int/fr/actualit%C3%A9s/la-ccnucc-recherche-partenariats-pr-la-cop-23/

– New European Consensus on Developement :”Our world, our dignity, our future » https://ec.europa.eu/europeaid/sites/devco/files/european-consensus-on-evelopment-20170602_en.pdf

– Joint public statement: Adoption of the new European Consensus on Development http://europa.eu/rapid/press-release_STATEMENT-17-1547_en.htm

– 2030 Agenda for sustainable Development http://www.un.org/sustainabledevelopment/development-agenda/


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"Insoumis" et communistes vont faire groupe à part à l'Assemblée

L`Express / Politique - Wed, 21/06/2017 - 15:22
Les formations de Jean-Luc Mélenchon et de Pierre Laurent n'ont pas réussi à trouver un accord pour siéger dans un seul et même groupe parlementaire à l'Assemblée.
Categories: France

Video of a committee meeting - Wednesday, 21 June 2017 - 09:15 - Committee on Development - Subcommittee on Human Rights

Length of video : 199'
You may manually download this video in WMV (1.8Gb) format

Disclaimer : The interpretation of debates serves to facilitate communication and does not constitute an authentic record of proceedings. Only the original speech or the revised written translation is authentic.
Source : © European Union, 2017 - EP
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