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Diplomacy & Defense Think Tank News

Iran: Wiederwahl Rohanis ist mehr als ein Etappensieg für die Reformer

Konrad Adenauer Stiftung - Tue, 23/05/2017 - 00:00
Amtsinhaber Hassan Rohani konnte sich mit großem Vorsprung gegen den Kandidaten der Konservativen, Ebrahim Raisi, durchsetzen. Was bedeutet das Ergebnis?

Pour Macron, un escalier géopolitique à trois marches : l’Europe, la Méditerranée et l’Afrique !

IRIS - Mon, 22/05/2017 - 17:38

L’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République suscite beaucoup d’attentes à l’international, preuve en est que la France reste un grand pays pour de nombreux observateurs étrangers. Cette élection constitue également une promesse. Le renouvellement générationnel, que ce président incarne, explique en partie cet enthousiasme. Il faut aussi reconnaître ses positions courageuses en matière de politique extérieure, quelque peu dissonantes par rapport aux tendances du moment. En plaidant pour une ouverture sur les autres, pour les opportunités que la mondialisation des échanges propose, et pour une profonde conviction européenne, le nouvel entrant à l’Élysée a mené une campagne clairvoyante sur ces lignes directrices qui nourrissent l’action de la France à l’international.

Sans nier les difficultés actuelles dans l’hexagone et sur le continent, ni celles d’un monde où tout s’accélère et dans lequel les inégalités s’accroissent, Emmanuel Macron arrive au pouvoir en affichant beaucoup de convictions sur les atouts de la France. Cela n’est sans doute pas mauvais pour le moral des Français, habitués aux alertes des « déclinologues » ces dernières années. C’est aussi générateur d’attentes à l’étranger.

Bien qu’elles ne doivent pas être exclusives et contraignantes pour une action globale, trois perspectives se combinent à nos portes et peuvent être considérées comme les trois marches d’une vision stratégique pour ce quinquennat. Emmanuel Macron, l’européen, doit aussi être méditerranéen et africain. Pour la France, c’est le triple horizon stratégique de sa politique étrangère.

L’Europe, la première marche

Le président n’a jamais manqué de souligner son attachement à la construction européenne et sa volonté de refonder des dynamiques de confiance ayant permis par le passé aux États du continent de se solidariser autour de secteurs clefs. Emmanuel Macron sait très bien qu’une telle relance politique en Europe passe en partie par l’efficacité du couple franco-allemand. Ce n’est pas un hasard si son premier déplacement à l’étranger fut à Berlin, le 15 mai, dès le lendemain de sa prise de fonction. L’idée est belle et bien d’agir sans attendre la fin de la phase d’apprivoisement mutuel qui caractérise souvent la relation franco-allemande quand s’installe un nouveau dirigeant. La composition du gouvernement témoigne par ailleurs d’un ancrage européen et d’une propension germanophile qui n’a pas échappé aux partenaires d’outre-Rhin.

Alors évidemment, il convient de ne pas se perdre en conjecture ! L’Europe n’est pas dans un état de forme olympique. Ni sur le plan politique, ni sur le plan socio-économique. L’’actuel président de la Commission européenne ne cesse de pointer une situation de « polycrise », tant les problèmes s’amoncèlent. Finances, dérives nationalistes ou populistes, Brexit, tensions migratoires, inconnues stratégiques dans le voisinage de l’Europe… Le président français ne saurait ignorer ces enjeux. Mais pour les traiter avec discernement, faut-il sombrer dans le pessimisme et préconiser la paralysie ? L’Europe s’est construite dans des moments de crise ou lorsque les virages de l’Histoire l’ont poussée vers l’avant. Afin de redonner de l’élan collectif, il importe pour la France d’avoir un dialogue constructif avec Berlin. C’est en agissant de concert que les deux pays pourront convaincre les autres États membres, à travers une approche fondée sur le dialogue et la recherche de solutions.

Pour rassurer les opinions sur le rôle de l’Europe et pour montrer que la protection des populations est plus grande à l’échelle européenne, il faut des actes concrets rendus possibles par des projets de long-terme. Cesser de changer les règles et les politiques si souvent, fédérer sur des secteurs clefs, raviver l’esprit de la construction européenne pour en faire l’horizon mobilisateur : ces chantiers sont complexes mais sans aucun doute essentiels si l’Europe veut retrouver du souffle. Dans le dossier du Brexit par exemple, Londres doit-elle seule fixer le tempo ? Dans celui de la défense européenne, faut-il attendre les annonces de Washington pour bâtir un système moins dépendant de la puissance américaine ? Et puis, autre exemple, n’est-il pas opportun d’explorer davantage les avantages d’un scénario où l’Europe ne ferait pas tout, opérant donc uniquement sur des questions stratégiques continentales et sans chercher à normer certains détails de la vie ordinaire des populations ? Quand les procédures et le court-termisme dominent le paysage au détriment des idées et des stratégies, l’Europe ne construit pas : elle avance à reculons comme une écrevisse. Tout objectif de refondation passe nécessairement par une projection de long-terme. Pour se remettre en mouvement, l’Europe doit savoir où se diriger. Emmanuel Macron doit contribuer à réorienter cette boussole rouillée.

La Méditerranée, la seconde marche

La priorité de politique étrangère de la France, c’est l’Europe. Et celle-ci doit d’abord et avant tout se concentrer sur sa cohésion, sa construction et son projet intérieur. Mais l’Europe ne saurait tourner le dos à la Méditerranée. Ce voisinage méridional s’avère prioritaire sur tout autre région du monde : les défis y sont immenses, connus et imbriqués. Cessons de ne pas vouloir regarder les réalités en face : une Méditerranée turbulente constitue un handicap majeur sur le parcours de la refondation européenne. Mais les dénouements ne sont ni dans la fermeture avec des murs, ni dans le vœu pieux d’une union de la Méditerranée. Dix ans après le sommet de Paris qui en avait formulé l’hypothèse, le panorama régional s’est profondément transformé. Pire, il s’est dégradé. Le multilatéralisme en Méditerranée ne fonctionne que sur des initiatives concrètes, adaptées aux besoins réels des populations ou capables de rassembler les États riverains sur des enjeux devenus si complexes que seules des réponses collectives pèsent véritablement. Dans ce registre se trouvent notamment les questions du climat, de l’eau, de la sécurité alimentaire, des infrastructures, sans oublier l’emploi, notamment des jeunes. Ils sont de plus en plus nombreux à vouloir déserter les rivages méditerranéens, du Sud comme du Nord, à la recherche d’un avenir meilleur.

L’Europe, dans sa politique de voisinage en direction de la Méditerranée, va devoir faire des choix thématiques et ne plus chercher à tout traiter. Les ressources budgétaires sont limitées. Par ailleurs, certains dossiers ne peuvent être appréhendés sans tenir compte des jeux de puissance qui dépassent de loin les acteurs européens. Sur la guerre en Syrie, dans le conflit israélo-palestinien ou la gestion des instabilités au Sahel, l’Europe, et encore moins la France, ne peuvent agir isolément. Mais elles doivent prendre part à cette responsabilité collective qui consiste à trouver des solutions pour faire baisser la température au thermomètre des tensions qui traversent cette vaste région. Cela ne signifie pas pour autant un suivisme aveuglant sur les politiques américaines. L’Europe et la France, comme cela avait été fait dans la décennie 1990, ont vraisemblablement des atouts à faire valoir pour différencier leur stratégie dans la zone des autres grandes puissances et apparaître comme des partenaires crédibles aux yeux des pays nord-africains et proche-orientaux.

La France, attendue comme locomotive dans les initiatives de l’Europe en Méditerranée, serait fort inspirée de préparer ces prochains mois un agenda post-2020 pour concentrer les actions de la décennie à venir autour de quelques sujets phares. Cela passe par plus de cohésion dans les positions européennes en direction de la région et plus de synergies entre le déclamatoire et l’action. Un seul exemple de cohérence à trouver : maximiser le soutien aux pays qui réforment et qui progressent en matière de transition démocratique. Pour se refonder, l’Europe doit espérer des progrès en matière de stabilité, de croissance et de dialogue respectueux dans son voisinage méditerranéen. Emmanuel Macron doit contribuer à donner de la visibilité et des moyens à tous ceux qui, de la société civile aux institutions, en passant par les entreprises et les scientifiques, œuvrent pour une Méditerranée positive et ouverte.

L’Afrique, la troisième marche

Après la priorité européenne et la nécessité méditerranéenne, comment ne pas se projeter sur le défi africain ? C’est la troisième marche de cet escalier géopolitique que le président de la République peut gravir tout au long de ce quinquennat. En se rendant au Mali pour son premier voyage extra-communautaire, Emmanuel Macron n’a pas simplement rappelé que la France était engagée militairement dans les affaires sahélo-sahariennes pour contrer la menace djihadiste. Le message est aussi celui d’une perspective stratégique dans laquelle le prisme sécuritaire est à considérer à l’aune des enjeux de développement sur le continent. « Les Afriques » sont en ébullition : beaucoup de zones en difficulté, peu d’espaces de prospérité et de stabilité. La révolution démographique tarde dans certains pays à se mettre en œuvre. Ce sont deux milliards d’habitants qui sont attendus en 2050, soit un décuplement de la population depuis 1950 ! La croissance économique est disparate et insuffisante. Produire plus mais mieux : les pays africains, sur de nombreux secteurs – à commencer par l’agriculture -, doivent à la fois augmenter leurs rendements, veiller aux empreintes sur l’environnement et adopter les nouveaux outils numériques. Quatre révolutions simultanées à mener donc, pour proposer des trajectoires de développement propices à la sécurité, à l’emploi et à la viabilité sur le continent.

Dans une communication récente (avril 2017), l’Europe a défini les grands axes pour donner un « nouvel élan » au partenariat avec l’Afrique. Peu commenté, ce document mérite l’attention. Il est intéressant d’observer notamment l’évolution du curseur sur la question migratoire. Pour atténuer les mobilités de détresse vers l’Europe, l’approche n’est pas de barricader le Vieux-continent aux flux de migrants qui traversent la Méditerranée (quand bien même l’idée n’est pas non plus d’ouvrir toutes grandes les portes !) ; mais d’investir sur les territoires ruraux, les secteurs agricoles et halieutiques, la formation professionnelle, l’organisation des filières de production à même de créer de la valeur ajoutée sur place et donc de l’emploi… Pour renforcer la résilience sociétale en Afrique, comme en Méditerranée, l’Europe et la France seraient en effet bien mieux inspirées de miser sur ces enjeux de développement local que d’axer la coopération sécuritaire sous le seul angle militaire. Il en faut, mais cela doit se conjuguer avec des initiatives en faveur de la sécurité humaine. D’ailleurs, ce sont aussi ces éléments qui nourrissent de plus en plus les réflexions stratégiques de l’Allemagne vis-à-vis du continent africain, comme cela est actuellement exprimé dans le cadre de leur présidence du G20.

Pour se refonder, l’Europe doit penser à l’Afrique en termes de risques et d’opportunités. Ne pas nier les problématiques et les vulnérabilités, mais ne pas non plus ignorer la responsabilité de contribuer à apporter plus de stabilité et plus de perspectives d’avenir à ces populations africaines, dont le destin géopolitique ne saurait être celui de la migration forcée. D’innombrables initiatives en Afrique émergent. D’immenses progrès se réalisent. Des talents multiples s’activent pour développer le continent. Ces dynamiques positives doivent être soutenues pour cesser de regarder l’Afrique avec l’unique crainte de la voir exploser.

Weltweite Christenverfolgung: Eintreten für die Religionsfreiheit

Hanns-Seidel-Stiftung - Mon, 22/05/2017 - 14:49
Religiöse Toleranz gehört zu den Werten, die im größten Teil der zivilisierten Welt für selbstverständlich gehalten werden, dabei muss weltweit fast jeder zehnte Christ für seinen Glauben leiden. Verfolgung, Inhaftierung, Folter oder Konversion bedrohen besonders die ältesten Christengemeinden in Syrien und dem Irak aber auch in Nigeria, Eritrea oder Nordkorea.

Réélection d’Hassan Rohani, entre politique d’ouverture et incertitudes internationales

IRIS - Mon, 22/05/2017 - 14:32

Samedi en Iran, Hassan Rohani a été réélu dès le premier tour avec environ 57% des voix et une forte participation. L’analyse de Thierry Coville, chercheur à l’IRIS.

Cette victoire dès le premier tour avec une forte participation est-elle révélatrice d’une adhésion massive de la société iranienne à la politique d’ouverture de Rohani ? Comment expliquer l’échec des conservateurs ?

La réélection de Rohani dès le premier tour avec un très fort taux de participation révèle deux choses. Tout d’abord, qu’il existe une adhésion à sa politique. Une part de la population iranienne reconnaît en effet que Rohani est un modéré et qu’il reprend clairement à son compte le programme des réformateurs, existant depuis la fin des années 1990, notamment lorsqu’il parle de défense des libertés individuelles, des droits des femmes, et d’ouverture culturelle et politique. Néanmoins, cette réélection révèle aussi – en particulier de la part des jeunes iraniens des grandes villes – un vote contre les ultras conservateurs. La société veut éviter l’arrivée des radicaux au pouvoir, qu’elle considèrerait comme un retour en arrière.

Pour expliquer l’échec des radicaux, on ne met pas assez en avant le fait qu’ils ont beaucoup souffert de la période de Mahmoud Ahmadinejad. Une partie de la population iranienne associe les radicaux à l’ancien président, que ce soit en termes de populisme économique et de polarisation de la société, de répression forte, ainsi que de tensions maximales avec le reste du monde. Le camp des radicaux a maintenant du mal à faire disparaître ce lien de la tête des Iraniens et ce refus de revenir à la période Ahmadinejad s’exprime notamment au sein des classes moyennes et aisées.

L’échec des ultras conservateurs peut aussi s’expliquer par des éléments sociologiques. La population iranienne devient de plus en plus moderne, urbaine et éduquée. Elle ne se reconnaît donc pas dans le discours ultra d’Ebrahim Raïssi, qui énonçait de façon assez populiste qu’il allait tripler les subventions pour les plus pauvres ou créer des emplois sans vraiment expliquer comment. Le discours de Raïssi était également méfiant envers l’étranger, déclarant qu’il fallait être plus dur en comparaison avec le gouvernement Rohani jugé trop « gentil ». La population iranienne ne se reconnaît plus dans ce discours et demande plutôt une ouverture politique et économique, un Iran « normalisé » et « moderne » avec un État de droit. La défense des libertés individuelles tient notamment à cœur aux Iraniens, dont la défense par Rohani a beaucoup joué dans sa réélection. Au contraire, Raïssi était mal à l’aise et n’a jamais répondu directement aux critiques de Rohani sur ce sujet car il sait très bien que son camp refuse absolument toute ouverture politique et culturelle.

À quels défis Rohani va-t-il devoir faire face sur le plan intérieur ?

Le défi économique est prioritaire et Rohani a notamment été mis en question sur ce sujet. Il ne faut pas oublier que 40% des Iraniens ont tout de même voté pour Raïssi et si Rohani était resté sur le terrain économique, le résultat de l’élection aurait sans doute été différent. Alors qu’existe un mécontentement au sujet de la corruption et des inégalités, le président réélu doit aussi parvenir à diminuer le taux de chômage dans le pays. L’économie iranienne a besoin de stabilité et Rohani doit mettre en place des conditions économiques qui permettent de faire face aux évolutions démographiques environ 700 000 personnes arrivent chaque année sur le marché du travail iranien.

Deux grands chantiers attendent Rohani. Le premier est la privatisation : le secteur privé doit prendre davantage d’importance dans le pays et l’État de droit doit assurer une meilleure justice commerciale. C’est véritablement le secteur privé qui pourra créer les emplois car le public, qui contrôle 80% de l’économie, n’a plus vraiment les capacités de le faire. Cependant, cela pose problème du fait des intérêts rentiers existant dans le secteur public, notamment vis-à-vis des fondations qui refusent la privatisation.

Le deuxième grand chantier consiste à attirer davantage d’investissements étrangers pour permettre l’ouverture de l’économie iranienne et des transferts de technologies, afin d’améliorer la compétitivité des secteurs non-pétroliers et pétroliers. On voit là le lien entre la politique extérieure et la politique économique iranienne : plus les tensions extérieures diminueront, plus il sera facile d’attirer les investissements étrangers. La question des sanctions reste aussi posée, notamment celles américaines qui continuent à paralyser le pays. Les grandes banques européennes refusent toujours d’intervenir en Iran et tant que ce sera le cas, on voit mal comment le pays pourra attirer des investissements étrangers.

D’autres chantiers sont aussi importants et portent les attentes de la population. L’ouverture politique par exemple importe la société iranienne, qui attend notamment la libération des deux leaders réformateurs, Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi. Le président ne contrôle certes pas le judiciaire mais on peut noter que, comme par hasard, des opposants emprisonnés il y a quelques semaines viennent d’être libérés. La question de défense des droits des femmes est aussi un sujet central. Certes, des femmes ont obtenu des postes importants dans l’administration régionale mais il faut que Rohani poursuive ces efforts. Enfin, l’ouverture culturelle est aussi un enjeu et il n’est pas anecdotique que des concerts aient été interdits par les durs.

En visite à Riyad, Donald Trump a appelé les pays arabes à « isoler l’Iran ». Comment se profile la relation entre Washington et Téhéran pour le deuxième mandat de Rohani ?

La relation entre Trump et Téhéran semble plutôt mal partie… L’accord sur le nucléaire avait été possible grâce à deux présidents – Barack Obama et Hassan Rohani – prêts à négocier. Or, aujourd’hui, Donal Trump recycle la littérature des années 1960 du danger communiste, maintenant incarné par le terrorisme iranien et la diabolisation de Téhéran, qui serait responsable de tous les problèmes du Moyen-Orient. Rohani et son ministre des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, sont prêts à négocier mais tant que Trump ne sera pas sur cette ligne, il leur sera difficile de pouvoir faire avancer les choses. D’autant plus que les durs en Iran reprochent à Rohani d’avoir fait trop de concessions sur l’accord sur le nucléaire.

Rohani a promis de faire lever le régime des sanctions, ce qui impliquerait des négociations avec les États-Unis. Mais comment le président iranien va-t-il essayer de négocier avec Washington et faire lever les sanctions ? Rohani n’est pas le seul à décider en Iran et il faut aussi prendre en compte le guide, qui ne va sans doute pas laisser une marge de manœuvre totale au président. Côté états-unien, Trump va-t-il continuer sur sa politique en dépit de la réélection de Rohani ? On peut espérer qu’à Washington, des experts davantage pragmatiques mettront fin au discours caricatural envers l’Iran. Les discours américains néo-conservateurs au Moyen-Orient et en Iran dans les années 2000 n’avaient fait que renforcer le camp des durs à Téhéran et augmenter les tensions ; on voit donc mal quels sont les bénéfices que retirera Trump à moyen-terme de cette politique de la tension.

Argelia: reformar antes de que las demandas se vuelvan revolucionarias

Real Instituto Elcano - Mon, 22/05/2017 - 14:13
ARI 41/2017 (versión en español) - 23/5/2017
Dalia Ghanem-Yazbeck

Inmersa en un clima de tensiones sociales y económicas, Argelia ya no puede permitirse mantener su apuesta por el Estado de bienestar sin acometer reformas estructurales en profundidad.

Sylvie Goulard à la tête du ministère des Armées ou la multiplication des symboles de la nouvelle présidence française

IRIS - Mon, 22/05/2017 - 12:00

Le choix de remplacer Jean-Yves Le Drian – qui rejoint le Quai d’Orsay – par une européiste convaincue à la tête de ce ministère régalien, ainsi que le changement de nom de ce dernier, laissent entrevoir des éléments de compréhension de la politique qu’entend mener Emmanuel Macron en matière de défense. Le nouveau président de la République use de symboles marquants en ce début de quinquennat.

Pour une relance de l’Europe de la défense

Sylvie Goulard hérite donc du portefeuille de la Défense. Il s’agit de la deuxième fois dans l’histoire qu’une femme prend la tête de ce ministère – après Michelle Alliot Marie entre 2002 et 2007.

Juriste de formation, Sylvie Goulard a été élue en 2009 et réélue en 2014 au Parlement européen.  Véritable fer de lance d’Emmanuel Macron sur les questions européennes tout au long de sa campagne présidentielle[1], elle fut auparavant conseillère de Romano Prodi lorsque ce dernier était à la tête de la Commission européenne (2001-2004). Mais la nouvelle ministre des Armées possède aussi une expérience de l’Allemagne. Elle a fait partie de l’équipe de négociateurs français lors de la réunification de l’Allemagne, avant de retourner au service de la prospective du ministère des Affaires étrangères en charge des questions européennes. C’est à ce poste qu’elle noua de nouveaux liens avec ses homologues allemands. Un atout qui a très certainement orienté le choix du nouveau président de la République, soucieux de renouer un lien fort avec l’Allemagne.

Cette nomination vient confirmer l’orientation européenne que veut impulser Emmanuel Macron. Et pour cause, la construction et la consolidation d’une défense européenne est l’une des mesures phare proposée par le nouveau président, objectif défendu durant sa campagne présidentielle. Dans son programme, on peut retrouver ainsi sa volonté d’agir pour une Europe de la défense qu’il qualifie « d’indispensable »[2].

De plus, Emmanuel Macron doit probablement estimer que la France – tout comme les autres États européens désireux d’avancer en la matière – bénéficie d’une fenêtre d’opportunité. L’élection de Donald Trump et le changement de comportement de l’administration américaine sur la scène internationale doit pouvoir permettre à l’Union européenne d’utiliser activement les outils législatifs et institutionnels dont elle dispose pour permettre le développement d’une base de défense européenne solide.

Au cœur de ce projet, le couple franco-allemand, qu’Emmanuel Macron entend mettre au premier plan, pourrait être un élément moteur. Sa première visite officielle extérieure à Berlin pour rencontrer la Chancelière Angela Merkel, au lendemain de son investiture officielle à l’Elysée en est le symbole.

De la « Défense » aux « Armées » : une rhétorique symbolique

Deuxième symbole important dans cette nomination, la rebaptisation du ministère de la Défense en ministère des Armées. Ce changement peut s’interpréter de deux manières différentes, toutes deux complémentaires.

Tout d’abord, de par la Constitution, le président de la République est chef des armées (article 15). Cela peut donc montrer la volonté affichée d’Emmanuel Macron de son rôle prééminant dans la détermination de la politique de défense de la France.

Cela fait aussi référence à l’histoire de ce ministère. En effet, celui-ci a pris dans le passé une seule fois cette dénomination, quand le général de Gaulle fut président de la République de 1958 et 1969. Ce n’est qu’à partir de la présidence de Georges Pompidou que le ministère prendra le nom de ministère de la Défense nationale, même si l’appellation « ministre des Armées » refera brièvement son apparition sous le gouvernement de Pierre Messmer (1972-1974). La dénomination de ministère de la Défense, qui a donc prévalu jusqu’à cette année, sera adoptée à partir de la présidence de Valery Giscard d’Estaing en 1974.

Il s’agit ensuite de redonner un positionnement majeur aux forces armées. Cette nouvelle appellation porte avec elle l’idée que le soldat doit être au cœur des problématiques de défense. D’abord parce que les forces armées françaises sont aujourd’hui pleinement engagées à travers le monde et sur différents théâtres d’opérations : bande sahélo-saharienne, lutte contre Daech en Irak, en Syrie dans le cadre de l’opération Chammal, présence de bâtiments de la Marine nationale sur plusieurs mers du monde, ainsi que sur notre territoire avec l’opération Sentinelle. Ensuite, parce que la condition des militaires est aujourd’hui affectée par cette activité intense ou par les difficultés des familles de soldats à s’adapter à des carrières caractérisées par des mutations fréquentes. À sa manière, le nouveau président souhaite leur montrer que la République veillera à leur condition durant les cinq années qui viennent.

Et cela n’est pas le fruit du hasard si le jour même de son investiture officielle, Emmanuel Macron s’est rendu au chevet de soldats blessés à l’hôpital militaire de Percy à Clamart, après avoir fait la promesse que son premier déplacement irait en direction des forces armées françaises.

Depuis son accession à la tête de l’État, Emmanuel Macron multiplie les gestes symboliques. Reste à voir maintenant comment les signaux forts qui sont donnés – engagement européen, attention accrue au sort des militaires – se traduiront concrètement dans les mois qui viennent.

[1] Sylvie Goulard a rejoint le mouvement En Marche ! en 2016 pour militer aux côtés d’Emmanuel Macron.
[2] Il s’agit de l’objectif n°2 du programme de défense porté par Emmanuel Macron pour la présidentielle 2017, et son mouvement En Marche ! https://en-marche.fr/emmanuel-macron/le-programme/defense

« Un chant d’amour : Israël-Palestine, une histoire française » – 4 questions à Alain Gresh & Hélène Aldeguer

IRIS - Mon, 22/05/2017 - 11:24

Alain Gresh, spécialiste du Proche-Orient, est directeur d’Orient XXI. Hélène Aldeguer, dessinatrice, illustre les articles de la rubrique « Va comprendre » d’Orient XXI. Ils répondent à mes questions à l’occasion de la parution de l’ouvrage : « Un chant d’amour : Israël-Palestine, une histoire française », aux éditions La Découverte.

Pourquoi avoir choisi la bande-dessinée pour vous exprimer ?

Il s’agit d’abord de toucher un public nouveau, différent. Avec la bande-dessinée, on emmène le lecteur dans un récit vivant, en mettant en scène l’Histoire et en donnant la parole à la société française pour transmettre des émotions et une atmosphère. Utiliser cette forme de narration, c’est aussi rendre compte que l’image a nourri cette « passion française ». Nous montrons comment les personnages, qu’ils soient des politiques, des diplomates, des intellectuel-le-s, des journalistes ou des manifestant-e-s ont été bousculés par des photos et des vidéos qui sont à l’origine de débats, de scandales, de revirements d’opinions – des images du siège de Beyrouth en 1982 à celle prises par l’équipe de Charles Enderlin de la mort du petit Mohammed Al-Doura, en passant par celles de la première Intifada…

Pour scénariser 50 ans d’Histoire en seulement 192 pages dessinées, nous avons joué avec le gaufrier pour rythmer le récit, en rompant sa linéarité par des illustrations pleine page. Dans le livre, des faits méconnus ou oubliés sont mis en avant, parfois de façon spectaculaire : ainsi la Une de France-Soir, au matin du 5 juin 1967, annonçant « Les Egyptiens attaquent Israël » – alors que c’est le contraire qui s’est produit – ou l’illustration quelques pages plus loin des Palestiniens expulsés par Israël durant la guerre de 1967, alors invisibles dans la presse française. On prend ainsi conscience du parti pris des médias à l’époque.

Lorsque le général de Gaulle rompt avec Israël en 1967, il doit affronter la presse et l’opinion publique, très hostiles à sa décision. Pouvez-vous développer ?

Contre l’ensemble de la classe politique (à l’exception des communistes), contre nombre de gaullistes, contre les médias, le général de Gaulle va condamner l’attaque israélienne de juin 1967 contre les pays arabes. Il n’agit pas par hostilité à Israël, encore moins par antisémitisme. Non seulement il a une grande admiration pour les réalisations du mouvement sioniste – on rappelle ses échanges épistolaires avec Ben Gourion – mais il a continué, malgré l’embargo sur les armes décrété en 1967, à fournir jusqu’en 1969 les pièces de rechange indispensables à l’aviation israélienne. Ce que de Gaulle condamne, c’est le pays qui a pris la responsabilité de déclencher les hostilités car il comprend les conséquences dramatiques de cette agression pour la région. Il faut relire son avertissement lors de sa fameuse conférence de presse de novembre 1967 : « Maintenant, Israël organise, sur les territoires qu’il a pris, l’occupation, qui ne peut aller sans oppression, répression, expulsions, et il s’y manifeste une résistance qu’à son tour il qualifie de terroriste. » La ligne fixée par de Gaulle pour la politique française va se maintenir jusqu’à la signature des accords d’Oslo en 1993, ce qui confirme le côté visionnaire de ses positions.

D’où vient l’importance prise par le CRIF (Conseil représentatif des Institutions juives de France) dans le paysage politique français, quasiment inexistante en 1967 ?

Plusieurs facteurs ont joué. D’abord, l’arrivée d’une vague de juifs d’Afrique du Nord qui a profondément renouvelé la communauté (il faudrait plutôt utiliser ce terme au pluriel) juive française. Ensuite, une redécouverte (que l’on constate à travers le monde) de l’identité juive, notamment après la guerre de 1967, souvent identifiée à la solidarité avec Israël. Ces évolutions ont poussé un CRIF, jusque-là plutôt discret, à s’affirmer sur la scène publique à la fin des années 1970, notamment en faisant de la solidarité avec Israël un des piliers essentiels de son action. Enfin, il faut insister sur les ingérences israéliennes. On en donne plusieurs exemples dans la BD : par exemple, comment un diplomate israélien a contribué à la naissance du mouvement Renouveau juif à partir de 1980, dont un des objectifs était de lutter contre une invitation de Yasser Arafat à Paris. Aucun pays étranger n’intervient autant sur la scène française. C’est le gouvernement français, dans une déclaration rédigée personnellement par de Gaulle en janvier 1969 qui notait : « Il est remarquable, et il a été remarqué, que les influences israéliennes se font sentir d’une certaine façon dans les milieux de l’information ». Mais c’était une autre époque, aucun responsable français n’oserait aujourd’hui tenir de tels propos.

Comment expliquer l’histoire d’amour entre la France et Israël qui survit à tous les drames stratégiques, même la présence forte de l’extrême droite au sein du gouvernement israélien ?

C ‘est effectivement stupéfiant. Le président français François Hollande, lors d’un dîner à Jérusalem en novembre 2013 avec le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, a déclaré vouloir déclamer « un chant d’amour pour Israël et pour ses dirigeants ». D’où le titre de notre bande dessinée. On se croit revenu au temps de l’alliance de 1956 entre la vieille SFIO et le parti travailliste israélien dans la pitoyable aventure de la guerre de Suez, celle qui a suivi la nationalisation par Nasser de la compagnie du canal le 26 juillet 1956. Au moins, à l’époque, le parti travailliste se réclamait de la gauche !

Il faut inscrire cette évolution, qui remonte au milieu des années 2000, dans le cadre du rapprochement de la France avec les États-Unis et l’OTAN, porté par la conviction qu’Israël est son allié dans la lutte contre le terrorisme et l’islamisme. À droite comme au Parti socialiste, Paris a abandonné l’idée d’une politique autonome de la France à l’égard de Washington.

Notre BD met en lumière un « tournant silencieux » de la diplomatie française sur le Proche-Orient ces dix dernières années. En principe, rien n’a changé : la France reste favorable à la création d’un État palestinien aux côtés de l’État d’Israël et elle condamne la colonisation. Mais Paris s’est engagé dans un resserrement des relations bilatérales avec Tel-Aviv, quelle que soit la politique israélienne à l’égard des Palestiniens.

Paris a abandonné le rôle d’avant-garde sur le dossier diplomatique tenu dans les années 1980 : c’est la France qui avait promu, contre les États-Unis, Israël et une partie des pays européens, l’acceptation des principes qui fondent le droit international : le droit à l’autodétermination pour les Palestiniens, la nécessité de négocier avec l’OLP. Depuis les accords d’Oslo, la France (et l’Union européenne) se contente de financer l’Autorité palestinienne et laisse la diplomatie aux mains des États-Unis. Or, on sait que ces derniers sont tout sauf un médiateur impartial. Paris se borne à demander la reprise des négociations entre l’OLP et Israël, en « oubliant » que l’on n’a pas face à face deux interlocuteurs égaux, mais un occupant et un occupé.

Sarkozy affirmait, au lendemain de son élection en 2007, que le rapprochement avec Israël permettrait à Paris de peser sur la politique de Tel-Aviv. Au moins lui, à la fin de son mandat, reconnaîtra qu’il s’était trompé et expliqua au président Obama que Netanyahou était « un menteur ». Rien d’équivalent chez Hollande à l’issue de son mandat ! Il faut aussi constater que c’est sous sa présidence que le gouvernement a accentué sa campagne assimilant antisionisme et antisémitisme et confirmé sa volonté de criminaliser le mouvement pacifique de boycott d’Israël.

Historische Ereignisse im Juni 2017

Hanns-Seidel-Stiftung - Mon, 22/05/2017 - 11:17

01.06.1957    vor 60 Jahren
Die Landesversammlung der CSU beschließt ein neues Grundsatzprogramm.

05.06.1947    vor 70 Jahren
US-Außenminister Marshall verkündet ein Aufbauprogramm für Europa.

06.-08.06.1947    vor 70 Jahren
Hans Ehard beruft die erste gesamtdeutsche Ministerpräsidentenkonferenz nach München ein.

12.06.1987    vor 30 Jahren
Ronald Reagan "Mr. Gorbachev, tear down this wall!"

28.06.1967 vor 50 Jahren
Das Parteiengesetz wird verabschiedet.

 

 

Runde Geburts- und Todestage im Juni 2017

Hanns-Seidel-Stiftung - Mon, 22/05/2017 - 11:10

03.06.1927   
90. Geburtstag Oscar Schneider

05.06.1987   
30. Todestag German Stehle

06.06.1892   
125.Geburtstag Anton Maier

18.06.1942   
75. Geburtstag Wolfgang Zöller

21.06.2007   
10. Todestag Ingeborg Müller-Lamprecht 

„Make biodiversity great again!“

Bonn, 22.05.2017. Der 22. Mai wird als internationaler Tag der Biodiversität gefeiert. Als US-Präsident erlebt Donald Trump diesen Tag zum ersten Mal. Bisher hat man über ihn im Zusammenhang mit dem Thema Umweltschutz nichts Positives gehört. Den Klimawandel hält er für einen Schwindel, den sich die Chinesen ausgedacht haben. Er bezeichnet Umweltprüfungen als umständliche, lange und furchtbare Genehmigungsprozesse und will den Etat der Umweltagentur, zu deren Chef er einen Freund der Kohle- und Ölindustrie gemacht hat, massiv kürzen. Entsprechend scheint er sich auch nicht für den Schutz von Biodiversität zu interessieren. Vor kurzem brachte er Naturschutzverbände gegen sich auf als er verhindern wollte, eine vom Aussterben bedrohte Hummel unter Schutz zu stellen, weil dieser Vorgang noch unter Obama eingeleitet worden war. Mittlerweile laufen etliche Klagen gegen Trump wegen Missachtung der Umweltgesetzgebung. Dabei hätte Donald Trump viele Gründe, sich für den Erhalt der Umwelt und vor allem der Biodiversität einzusetzen, nicht nur um die nach ihm benannte Motte Neopalpa donaldtrumpi zu schützen. Wie der Rest der Welt sind auch die USA, der amerikanische Privatsektor und Donald Trump selbst Nutznießer von Biodiversität und damit auf ihren Erhalt angewiesen. Der internationale Tag der Biodiversität widmet sich in diesem Jahr dem Thema Tourismus. Angebote von Öko-, Abenteuer- und Naturtourismus boomen. Intakte und schöne Landschaften, Berge, Küsten, Strände, Dünen, Meere, Wälder und Wiesen bieten die Kulisse der angebotenen Produkte. Naturerlebnisse, wie zum Beispiel Safaris und Wanderungen in Nationalparks oder Schnorcheln an Korallenriffen, gehören für viele zu den schönsten Urlaubserinnerungen. Aber diese Biodiversität ist weltweit unter Druck. Schätzungen zufolge sterben jeden Tag bis zu 380 Tier- und Pflanzenarten aus. Die 17 „Megadiversity“-Länder mit der höchsten Biodiversität, zu denen unter anderem Brasilien, Südafrika, die DR Kongo, Indonesien aber eben auch die USA zählen, beherbergen 70 Prozent der auf dem Land lebenden Arten. Die negativen Auswirkungen von Tourismus auf Biodiversität können erheblich sein, wenn Lebensräume zerstört und verschmutzt werden, wie in Cancún, Mexiko, wo beispielsweise große Mangroven- und Waldbestände zugunsten der Tourismusentwicklung abgeholzt wurden. Die Tourismusbranche hat sich weltweit in den letzten zwei Jahrzehnten rasant entwickelt. Die Zahl der internationalen Touristenankünfte pro Jahr stieg um durchschnittlich 4,2 Prozent an und es ist kein Ende des Wachstums in Sicht. Der Druck auf Biodiversität durch Tourismus wird somit in Zukunft weiter zunehmen. Wichtig ist deshalb, Schutz und nachhaltige Nutzung der Natur im Tourismus zusammenzudenken. Stichhaltige ökonomische Argumente gibt es genügend. Da sollte auch der Geschäftsmann Trump hellhörig werden. Die US-Schutzgebietsbehörde schätzt, dass vom Tourismus in den 59 US-Nationalparks (z.B. Yellowstone und Grand Canyon) mehr als drei Millionen Arbeitsplätze abhängen, und 2016 fast 35 Milliarden US-Dollar erwirtschaftet wurden. Trumps Anwesen in Florida liegt nur unweit der Everglades, einem riesigen, als gefährdet eingestuften Sumpf- und Naturschutzgebiet und beliebten Touristenziel. Seine Luxushotels in Hawaii oder Florida liegen inmitten von Biodiversitäts-„Hotspots“. Auch andere amerikanische Wirtschaftssektoren sind von Biodiversität abhängig, nicht zuletzt die amerikanische Pharma- und Biotechnologieindustrie – weltweit die größte. Viele gewinnträchtige Produkte basieren auf Pflanzen und deren Wirkstoffen, die in Biodiversitäts-„Hotspots“ entdeckt wurden. Je mehr Vielfalt es gibt, desto größer ist die Wahrscheinlichkeit, dass es zu neuen Entdeckungen kommt. Starke Argumente für Donald Trump den Verlust von biologischer Vielfalt aufzuhalten und sich z.B. für nachhaltigen, ökologisch verträglichen Tourismus einzusetzen. Donald Trumps Einfluss auf die Umwelt ist heute als Präsident der USA viel größer als Wissenschaftlerinnen und Wissenschaftler vor mehr als 15 Jahren bei der Entwicklung des „Trump-Index“ angenommen hatten. Der „Trump-Index“ misst, basierend auf Einkommen und Konsum, wie stark ein Individuum zur Umweltzerstörung beiträgt. Damals kam man zu dem Ergebnis, dass ein „Trump“ in etwa so viel zur Zerstörung beiträgt wie mehrere Millionen Stadtbewohner Mumbais. Politische Macht wird bei diesem Index nicht berücksichtigt. Diese übt Donald Trump aber jetzt aus. Bisher ist es keinem US-Präsidenten gelungen, die Konvention über Biologische Vielfalt, die bereits 1992 unter dem Dach der Vereinten Nationen verabschiedet wurde, zu ratifizieren – im Gegensatz zu allen anderen Ländern dieser Welt. Hier könnte er sich von seinen Vorgängern absetzen und die (Um-)Welt positiv überraschen. Die internationalen Bemühungen zum Biodiversitätsschutz erhielten eine neue Dynamik. Für Amerika wäre dies auch gut. Biodiversity First! – nur so geht es. Carmen Richterzhagen ist Wissenschaftliche Mitarbeiterin am Deutschen Institut für Entwicklungspolitik, Marianne Alker ist Beraterin bei der Deutschen Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) 

La réélection de Rohani « change le rapport de forces en sa faveur »

IRIS - Mon, 22/05/2017 - 09:53

Quelles sont les attentes des électeurs qui ont choisi de réélire Hassan Rohani ?

Les attentes sont énormes. Il y a actuellement beaucoup de problèmes économiques et sociaux dans le pays et notamment la question du chômage chez les jeunes entre 15 et 24 ans (le taux de chômage des jeunes sur cette tranche d’âge s’élevait à 27,8 % au printemps 2016). Cela peut expliquer en partie le score obtenu. Il symbolise également le souhait de la population envers M. Rohani de continuer sa politique d’ouverture vers l’Occident avec une démarche plus conciliante et plus diplomatique à son égard. Entre autres, l’accord sur le nucléaire a contribué à améliorer la situation du pays. Le peuple place aussi beaucoup d’espoirs dans la défense des droits de l’homme, des libertés individuelles et de l’ouverture culturelle.

Dans quelle mesure pourra-t-il gouverner librement sous la coupe du guide suprême ?

Cette élection va laisser des traces puisqu’elle change le rapport de forces en faveur de Hassan Rohani. Il a été très offensif à l’égard du guide suprême durant la campagne, ce qui a même surpris ses propres partisans. Les Iraniens croient fortement au pouvoir du vote et Rohani sait qu’il ne pourra pas décevoir. Il a placé la barre très haut pendant la campagne et si rien ne change, cela pourrait même remettre en question la stabilité de l’Iran. Or la situation est compliquée. Le guide suprême a toujours beaucoup de pouvoir et garde la mainmise sur le judiciaire et le militaire. Les radicaux ont cependant conscience de l’état de la société et savent qu’il faut lâcher du lest, sinon ils risquent d’engendrer de la colère chez les jeunes. Rohani va donc devoir jouer de ce rapport de force, tout en étant obligé de composer et négocier pour gouverner afin de montrer sa capacité à réformer.

Quelles sont les leçons politiques à tirer du résultat du scrutin pour le camp conservateur ?

C’est une défaite cuisante pour les radicaux, qui s’ajoute à celle des législatives de 2016. Il n’est pas possible de nier l’importance du résultat du scrutin. Malgré la mobilisation du guide suprême ou encore de la chaîne de télévision nationale en faveur d’un populisme total, cela n’a séduit que les populations rurales et les moins éduquées. Ce vote montre notamment les traces qu’a laissées Mahmoud Ahmadinejad derrière lui. Les conservateurs sont automatiquement associés à lui. La population se méfie particulièrement de leur programme en matière de libertés individuelles. Mais les radicaux n’ont pas l’intention de capituler. Il faut donc rester prudent, car en dépit de leur défaite, ils contrôlent toujours plusieurs pans du pouvoir iranien.

Rohani bleibt Präsident: Das iranische Volk bestätigt den Kurs moderater Reform und Öffnung

Hanns-Seidel-Stiftung - Mon, 22/05/2017 - 09:08
Irans Präsident Hassan Rohani hat sich bei den iranischen Präsidentschaftswahlen mit 57,1 Prozent der Stimmen klar und deutlich gegen seinen schärfsten Gegenkandidaten, den konservativen Hardliner Ebrahim Raisi (38,3 Prozent), durchgesetzt und kann seinen Kurs behutsamer Reform und Öffnung für weitere vier Jahre fortsetzen.

Le président français Emmanuel Macron à la recherche d'une majorité parlementaire

Fondation Robert Schuman / Publication - Mon, 22/05/2017 - 02:00
Les Français sont appelés aux urnes les 11 et 18 juin prochains pour renouveler les 577 membres de l'Assemblée nationale, chambre basse du Parlement. Après avoir été élu à la présidence de la République le 7 mai dernier, Emmanuel Macron (La République en marche, LREM) doit en effet...

Ordonnances en France et amélioration économique en zone euro : quels rapports ?

Fondation Robert Schuman / Publication - Mon, 22/05/2017 - 02:00
Les accords majoritaires doivent progressivement devenir la règle au niveau de l'entreprise : • Pour être valides, les accords devront être signés par des organisations syndicales qui rassemblent plus de 50% des suffrages (contre 30% actuellement). • Dans les cas où l'enjeu de...

Elections, Elections législatives en France les 11 et 18 juin

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 22/05/2017 - 02:00
Les Français sont appelés aux urnes les 11 et 18 juin prochains pour renouveler les 577 membres de l'Assemblée nationale, chambre basse du Parlement. Après avoir largement élu le 7 mai Emmanuel Macron à la tête de l'Etat, les Français vont-ils lui donner une majorité? La dernière enquête d'opinion réalisée par l'institut OpinionWay entre les 16 et 18 mai crédite La République en marche (LREM) de 27% des suffrages, devant les Républicains (LR) et le Front national (FN) 20% chacun, la France insoumise 14% et le Parti socialiste (PS) 11%.

Fondation, "Pour quelques étoiles de plus... Quelle politique européenne pour la France ?"

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 22/05/2017 - 02:00
Le Président de la Fondation, Jean-Dominique Giuliani, publie "Pour quelques étoiles de plus... Quelle politique européenne pour la France ?". Lecture éclairante alors que les nominations du nouveau gouvernement ont démontré une volonté d'encourager une action résolument européenne.

Fondation, Le "Rapport Schuman sur l'Europe, l'état de l'Union 2017" disponible en version papier et numérique

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 22/05/2017 - 02:00
Le "Rapport Schuman sur l'état de l'Union" 2017, paru aux éditions Lignes de Repères en français et en anglais, permet de mieux comprendre les enjeux et défis européens. Il est disponible en librairie ou sur le site de la Fondation, et au format numérique...

Fondation, Leçons des élections en France et aux Pays-Bas

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 22/05/2017 - 02:00
Le centre Wilfried Martens d'études européennes, la Fondation pour la Hongrie civique et le Nézőpont Intézet organisent un séminaire le 29 mai à Budapest sur les leçons pouvant être tirées des élections en France et aux Pays-Bas en présence de Pascale Joannin, directrice générale de la Fondation.

Fondation, La France est bien de retour en Europe

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 22/05/2017 - 02:00
Jean-Dominique Giuliani publie un éditorial sur le caractère résolument européen du nouveau président français qui suscite l'intérêt de nos partenaires.

Conseil européen, Donald Tusk au Parlement européen et en visite en France

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 22/05/2017 - 02:00
Les députés européens ont débattu le 17 mai avec Donald Tusk, président du Conseil européen, des orientations pour les négociations avec le Royaume-Uni, conclues par le Conseil européen. Il a également rencontré le Président français Emmanuel Macron.

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