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Diplomacy & Defense Think Tank News

« Femen : histoire d’une trahison » – 3 questions à Olivier Goujon

IRIS - Thu, 19/10/2017 - 10:37

Olivier Goujon est journaliste-photoreporter pour la presse française et européenne. Dès 2009, il fut le premier à réaliser des sujets sur les Femen en Ukraine. Il répond à mes questions à l’occasion de la parution de son ouvrage, « Femen : histoire d’une trahison », aux éditions Max Milo.

Selon vous, les véritables créatrices du mouvement Femen ont été écartées et mises en danger en Ukraine, par les manœuvres de celle qui a incarné en France ce mouvement, Inna. Pourquoi et comment ?

Pas « selon moi », mais selon les faits. La fondation du mouvement « Nouvelle Éthique » en 2007 (qui devient vite Femen), par Oxana Shachko et Sacha Shevchenko, l’installation à Kiev, l’arrivée d’Inna Shevchenko (aucun lien de parenté avec Sacha), la leader actuelle, qui ne rejoint le mouvement que fin 2010, le roman de son évasion vers la France à l’été 2012, l’année à suivre, terrible, que vont passer Sacha et Oxana en Ukraine, les manœuvres de Caroline Fourest (qui va quand même jusqu’à dire à Oxana et Sacha qu’elles ne sont pas les bienvenues en France, alors qu’elle a apporté toute son aide à Inna) pour asseoir son pouvoir sur le mouvement, l’hostilité de Femen France, instrumentalisée par C. Fourest et Inna contre Sacha et Oxana, pourtant bien plus légitimes qu’elles pour diriger le mouvement… Tout cela est documenté, sourcé, démontré et appuyé par de nombreux témoignages.

Pourquoi ? Parce que Sacha et Oxana sont des révolutionnaires sincères qui mettent en place un mouvement égalitaire et solidaire en Ukraine, alors qu’Inna poursuit un objectif personnel. Ce n’est pas condamnable en soi, sauf que la réalisation de cet objectif va passer par la mise à l’écart politique et la mise en danger des deux autres. Le tout avec la complicité de C. Fourest et devant les yeux aveugles de la presse et des institutions.

Au-delà de cette guerre pour le pouvoir, c’est tout le mouvement qui va perdre son idéal avec ce hold-up. Au départ égalitaire (en Ukraine, les fondatrices partageaient tout), le mouvement devient une structure verticale avec culte du chef et décisions autoritaires. Mouvement révolutionnaire, il se démultiplie et perd son idéologie première : la lutte pour l’égalité des sexes à travers le sextrémisme. Ce dernier, mouvement de fond qui multipliait les actions quotidiennes, notamment contre l’industrie du sexe, ne va plus se focaliser que sur les actions à forte plus-value médiatique…

Comment expliquer que les médias français, bien qu’alertés, n’aient pas voulu rendre compte de ces manipulations ?

D’abord, l’histoire était belle de cette façon. On avait une pasionaria fascinante qui s’échappait d’Ukraine, où elle était poursuivie pour avoir abattu un symbole religieux, et qui se réfugiait au pays des droits de l’homme et des lumières… Les décideurs des rédactions ne sont pas prêts à démentir ou nuancer la légende parce que la vérité est secondaire. Ce qui importe, c’est offrir au public une histoire positive, au clivage lisible, qui soit facilement digérable et permette à chacun de se déterminer facilement. Ce même souci de simplification induit des raccourcis suffisamment anodins pour que la conscience des journalistes s’en accommode, mais dont l’addition finit par corrompre en profondeur la vérité. Par exemple, Inna n’a pas fondé le mouvement Femen, mais arrive plus de deux ans après et « s’échappe » très vite vers les feux de la rampe français. Pourtant, dans la plupart des articles consacrés à Femen, elle est présentée comme une de ses fondatrices. C’est plus simple ainsi ! La répétition de ces raccourcis a été fatale à Sacha et Oxana qui avaient à cœur, elles, la pérennité du mouvement et sa flamme. L’histoire était de plus garantie, sur fond de romance, par une figure médiatique de premier plan, Caroline Fourest, qui publiait alors un livre rempli d’imprécisions, d’erreurs et de contre-vérités. [1]

Certains journalistes ont cependant alerté sur l’usurpation qui se déroulait (Marie Vaton à L’Obs ou Frédéric Beigbeder dans Lui). Mais ils ont été rares et, surtout, inaudibles. C’est tout l’enjeu de la machine médiatique. Une information s’installe comme vraie, autojustifiée par sa puissance de matraquage dans l’espace médiatique. Plus on en parle, plus elle devient réelle. Il ne s’agit pas d’accuser « les » journalistes, car les individus sont largement dépassés et inexistants à l’intérieur même de leurs médias. En mai dernier, les journaux ont massivement soutenu Emmanuel Macron, pourtant, à l’intérieur des rédactions, les journalistes, même politiques, étaient bien plus nuancés.

Mais, pour avancer, cette machine médiatique a besoin de relais forts. Caroline Fourest et son réseau au sein des médias et ministères (dont elle fait étalage à longueur de livres et d’interviews[2]) ont influencé sans aucun doute le sens de l’histoire.

Dénoncer ce type de manœuvres peu honorables est-il facile en France ? Votre livre est-il bien reçu par les médias, qui ont été nombreux à parler de l’action des Fémen ?

Non ce n’est pas facile, car personne n’aime se remettre en cause. On argue du temps qui passe, du manque d’actualité du sujet, de son effet « peu concernant » … Comme si rétablir dans leurs vérité et honneur deux réfugiées politiques, ayant donné naissance à un mouvement radical de résistance qui a acquis en quelques mois une notoriété planétaire, était moins prioritaire que le statut de Brigitte Macron ou un transfert au PSG.

Je me suis également heurté à la frilosité du monde de l’édition. Le livre m’a été commandé par les éditions Marabout. À quelques heures de partir à l’imprimerie, son éditrice, effondrée, m’apprend qu’elle ne sort pas le livre. Tout le monde est très satisfait de l’enquête, Marabout a beaucoup investi en temps, énergie, argent, nous avons un go du service juridique… Mais le livre est bloqué. Je n’ai eu aucune explication officielle. Alors, je conjecture, ce qui m’amène obligatoirement à envisager que la mise en cause de C. Fourest n’y est pas pour rien, car cette dernière publie de nombreux livres chez Hachette.

Il ne s’agit pas de crier au complot. Personne en France ne peut empêcher un livre de sortir. Elle n’était, sans doute, même pas au courant du problème (même si je l’ai évidemment contactée pour le livre et qu’elle a refusé de répondre) et n’a certainement pas décroché son téléphone pour empêcher la publication. C’est juste un raisonnement commercial : quelqu’un au-dessus de mon éditrice a jugé que mon livre allait causer davantage d’ennuis que de bénéfices. C’est de l’autocensure et de la frilosité. Heureusement, Max Milo m’a ouvert sa porte.

Pour autant, au-delà des connivences entre Inna et certains médias, le livre n’est pas mal reçu. D’abord, pour sa qualité d’enquête de fond et son caractère inédit. Personne n’a jamais dit la véritable histoire de ce mouvement, ni pourquoi et comment il se perd, mais également, même si cela semble paradoxal, parce que l’effet de système dont je parle est aussi intense que bref. Le manque de mémoire, la superficialité, les turn-overs dans les rédactions… font que le contexte est différent cinq ans après. Tout de même, je constate que partout où je suis invité, on me demande plus d’évoquer l’histoire de Femen et sa dérive, plutôt que l’emballement médiatique pour Inna Shevshenko à partir de 2012, qui fait main basse sur le mouvement, ou les mensonges de C. Fourest pour soutenir cette entreprise de confiscation.

[1] FOUREST (Caroline), Inna, Grasset, 2014.

[2] cf. les chapitres de mon livre sur l’obtention du statut de réfugiée pour Inna, établie en un temps record, ou bien sur les manipulations ayant pour but de faire croire qu’Inna est le modèle de la nouvelle Marianne.

Le Conseil de Sécurité des Nations unies au Sahel : quels enjeux ?

IRIS - Thu, 19/10/2017 - 10:25

Sous la présidence française, le Conseil de sécurité va visiter cette semaine des Etats du G5 Sahel, un groupement régional composé du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad. Ces pays vivent une crise sécuritaire depuis 2005, année des premières grandes prises d’otages occidentaux et année des attaques armées d’envergure contre les forces de sécurité nationales. Un espace de transit où les trafics divers, en particulier de drogues, de cigarettes et d’êtres humains, se sont progressivement généralisés.

Il est fréquent pour ce principal organe des Nations unies qu’est le Conseil de sécurité de se rendre sur le terrain pour s’informer davantage d’une crise avant de revenir à New York avec plus d’idées de sortie de crises. Précisément, au début de la décennie 2000, le Conseil avait effectué des déplacements remarqués dans des pays alors ravagés par de violentes guerres civiles : Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Libéria, Sierra Leone. Des pays où les Nations unies avaient investi massivement pour la paix à travers le déploiement de Casques bleus et l’assistance humanitaire. Des pays qui sont aujourd’hui plutôt stables ce qui permet l’espoir pour le Sahel.

Marqué par une culture nouvellement importée et fondée sur une suspicion aiguë qui pousse à la fuite en avant, ce Sahel vit simultanément plusieurs crises. La plus médiatisée, et la plus meurtrière, sans être pour autant la plus profonde, est la crise sécuritaire. Elle résulte des attaques des mouvements djihadistes qui sont de plus en plus ‘’des indigènes’’, c’est-à-dire issus ou proches des populations autochtones. Il existe aussi une crise interne aux pays concernés qui alimente la précédente. Face à des dangers réels, la présence et l’utilité des autorités publiques ne sont pas souvent senties ou même perçues par les populations. Les gouvernements se comportent comme si la situation de leur pays était normale et que des efforts de renforcement et d’élargissement de leurs bases politiques n’étaient ni nécessaires ni utiles.

À ces deux déficits s’ajoute un troisième bien plus grave : le déni des réalités. Celui-ci est conforté par une propagande insidieuse et quasi officielle qui attribue l’origine des difficultés des pays et leur gravité à des forces extérieures. Un euphémisme pour désigner ceux qui viennent au secours de nos pays ! Dans la rue et les salons, comme dans les écoles, les populations sont orientées, voire chauffées à blanc contre les partenaires dans une ambiance xénophobe dont les ravages seront encore plus sévères dans le futur.

Au lieu d’appeler à la solidarité avec les alliés extérieurs qui combattent un ennemi commun et d’aider à une plus grande efficacité des troupes nationales et internationales, des campagnes sont menées à travers plusieurs États pour démontrer la connivence entre djihadistes, rebellions et les forces extérieures bilatérales et multilatérales. Aussi incompréhensible que cela puisse paraître c’est dans cet environnement de suspicion que la délégation du Conseil de sécurité se rendra dans les pays du G5 Sahel.

Dans ce contexte, comment aider à résoudre la tragédie de la région ? Le second secrétaire général de l’ONU, le suédois Dag Hammarskjöld aimait dire : « Les Nations unies n’ont pas été créées pour mener l’humanité au Paradis mais pour l’empêcher d’aller en enfer. »

Critiquer cette organisation est tout à fait légitime et reste un exercice facile ce qui le rend fréquent même avant le fameux ‘’machin ‘’du Général de Gaulle. Mais là n’est pas le point. Pour les pays affectés par une crise multidimensionnelle, et pour leurs alliés extérieurs, la priorité doit être de créer de solides fronts internes capables de venir à bout d’un adversaire déterminé et qui ne cesse de prendre plus de place et plus de poids. Ouverte ou insidieuse, la diabolisation des alliés bilatéraux ou internationaux est injuste mais surtout une fuite en avant qui ne sert que des intérêts politiques immédiats. Les gouvernements nationaux ne peuvent utiliser les partenaires extérieurs pour se décharger des responsabilités qu’ils ont vis-à-vis de leurs citoyens. La réécriture de l’histoire est un exercice futile qui a souvent engendré de terribles désastres que les nations du Sahel seraient bien inspirées d’éviter.

En définitive, les Etats du G5 Sahel et leurs alliés doivent s’atteler à réaffirmer à la délégation du  Conseil de sécurité leurs priorités et s’y conformer par leurs décisions et leurs déclarations. Il s’agit tout d’abord de mettre fin à l’insécurité ce qui exige plusieurs mesures dont l’action militaire est un élément essentiel et qu’il faudra cesser de minimiser et encore moins de diaboliser. Pour en assurer l’efficacité, celle-ci a besoin du soutien moral et politique des gouvernements et surtout des opinions publiques nationales. Il s’agit alors d’agir simultanément sur plusieurs fronts à commencer par la restauration de la visibilité et de l’utilité de l’Etat ainsi que de la sauvegarde de ce qui reste de son autorité.

Détribaliser l’administration et les forces de sécurité est l’une des premières mesures que les pays concernés doivent mettre en route afin de stopper le processus de déconstruction des Etats post coloniaux. Une déconstruction qui renforce les bases ethniques et régionales des rébellions.

Le Conseil de sécurité sait qu’il existe des guerres de choix quand des acteurs extérieurs interviennent pour aider un allié, exercer des pressions ou affirmer leur puissance. Ceci étant, dans une région où malgré de grands progrès en matière de liberté d’expression, le Conseil doit rappeler aux gouvernements visités que la sagesse et l’intérêt bien compris de tous sont de constituer un front commun et non d’exposer leurs alliés à la vindicte populaire. À cet égard, et au-delà de la vérité historique, les lancinantes évocations d’agendas secrets des partenaires extérieurs du Sahel ou d’actions de résistance à la colonisation, il y a plus d’un siècle, ne servent pas les priorités actuelles de lutte contre le terrorisme. Ni l’agenda du développement. Et ne permettront pas de faire l’économie des efforts de gouvernance désormais indispensables à fournir à des citoyens plus exigeants.

Comme à son habitude, la délégation du Conseil de sécurité écoutera et discutera avec les autorités nationales et rencontrera sans doute des délégués de la société civile et des personnalités des pays visités. Elle trouvera la manière et le style pour encourager ses interlocuteurs à agir de façon à ce que les gouvernements sahéliens, et leurs partenaires extérieurs, œuvrent ensemble pour atteindre leur objectif commun de retour à la stabilité et au développement. Silences et questions seront les réponses à des affirmations, hors contextes, qui leur seront servis. Toutefois, le message sera amical et donc sincère. Précisément ce qu’il faut pour marginaliser un adversaire de plus en plus confiant car de plus en plus présent dans la région.

Pour les gouvernements visités, ces rencontres avec le Conseil de sécurité sont des occasions importantes non comme opérations de politique intérieure mais pour présenter des explications convaincantes parce que crédibles à un organe politique dont l’influence ne saurait être sous-estimée.

Le financement des forces du G5 Sahel, des troupes des Nations unies et des mesures économiques d’accompagnement se jouera sans doute au cours de cette visite. Familière avec le Sahel et ses problèmes, la présidence française du Conseil de Sécurité peut aider à faire aboutir les demandes des pays visités et, pour le moins, selon la formule consacrée, maintenir le sujet inscrit à l’ordre du jour du Conseil.

Trump y la trampa iraní

Real Instituto Elcano - Thu, 19/10/2017 - 04:36
Comentario Elcano 45/2017 - 19/10/2017
Carlota García Encina

El presidente estadounidense ha tomado la decisión de no certificar el pacto con Irán, una decisión que, sin embargo, tiene por ahora muy poco alcance.

IPI Hosts Workshop on Bringing Local Voices to the Sustaining Peace Agenda

European Peace Institute / News - Wed, 18/10/2017 - 21:19

On October 18th, IPI welcomed local peacebuilders from across the globe to examine how community-led peace networks can develop more inclusive and integrated peacebuilding processes.

At the roundtable authors’ workshop, six peacebuilders talked about their upcoming reports on peacebuilding networks in their case study countries. The event marks the conclusion of a two-year project with the Carnegie Foundation to explore local peace networks in eight case studies, examine how local and international peace actors can complement each other, broaden participation in peacebuilding programs, and improve overall peacebuilding outcomes.

Lesley Connolly, Policy Analyst at IPI and Youssef Mahmoud, IPI Senior Adviser, opened the event with a discussion on the relevance of sustaining peace at the local level, noting the shift from peacebuilding to sustaining peace at the United Nations following dual resolutions in the General Assembly and the Security Council on sustaining peace passed in 2015. The speakers underlined that sustaining peace is a long term process, not only for countries which have gone through conflict, but all countries, and requires inclusive participation at the local level.

The first session, chaired by Arthur Boutellis, Director of the Brian Urquhart Center for Peace Operations at IPI, featured presentations from Stephen Kirimi, Regional Programme Manager at the Life and Peace Institute in Ethiopia, Kessy Ekomo-Soignet, Executive Director of URU in Central African Republic and Dr. Webster Zambara, Institute for Justice and Reconciliation in South Africa. Each presenter shined a light on local peace networks in Kenya, Central African Republic, and Zimbabwe respectively.

Sarah Taylor, IPI Research Fellow, chaired the second session, which included presentations from Nicolas Chamat Matallana, Researcher at Centro de Recursos para el Analisis de Conflictos in Colombia, Hasini Haputhanthri, independent consultant on peacebuilding and reconciliation in Sri Lanka and Masana Ndinga, Senior Researcher at the Centre for the Study of Violence and Reconciliation in South Africa.

Two peace networks were showcased per country, each working on initiatives such as civic engagement, policy advocacy, women and youth engagement and conflict mapping and prevention. The commonality between all networks is that they strive to engage local communities in peacebuilding. The participants discussed the advantages and disadvantages of the network structure, as well as complex topics such as peacebuilding in conflict and post-conflict countries, avoiding political capture, and issues related to sustainable funding. Recommendations on how the international community could better support these networks’ work and how knowledge from local voices could be better integrated into the international community’s policies were also presented.

Lesley Connolly closed the event by emphasizing the value of peacebuilding networks in empowering local voices and bringing those perspectives to the United Nations policy community.

“Networks are able to connect to the debates and show the voices of local actors,” she said. “These networks help us understand what is working in society and how we can leverage this to sustain peace.”

She pointed out that we will only understand how to sustain peace in a society if we know what is working and how it is working.

“As the date of the Secretary General’s report on sustaining peace grows closer, the international community needs to identify, in practice, how to connect peace and development in a holistic manner,” she said.

“Building awareness for sustaining peace requires bringing voices from the field to this debate,” she said. “Sustaining peace is ultimately a shared task and should include a broad range of views and voices, especially of those impacted by violent conflict and currently working to prevent it.”

“Without investing in strengthening local peace capacities, even the most aspirational declarations at the UN and in capitals around the world will fail.”

Xi Jinping et le retour du rêve chinois de “grande renaissance nationale”

Institut Montaigne - Wed, 18/10/2017 - 19:57
Xi Jinping et le retour du rêve chinois de “grande renaissance nationale” Institut Montaigne mer 18/10/2017 - 19:57

Ce mercredi s’est ouvert le 19ème congrès du Parti communiste chinois, la plus haute instance politique du pays, suivi de près tant au plan national qu'international.

Dominique Reynié : « Avant que la droite soit de retour, il va falloir beaucoup d’idées, de travail et de temps »

Fondapol / Général - Wed, 18/10/2017 - 17:32

Interview : Pour le politologue Dominique Reynié, « la droite n’a pas pris la mesure de la déflagration » de la présidentielle et doit « tout reconstruire ». Mais « si Laurent Wauquiez n’était pas candidat et si la compétition se jouait entre des figures moins marquées que lui, le parti disparaitrait peut-être ». Que […]

Cet article Dominique Reynié : « Avant que la droite soit de retour, il va falloir beaucoup d’idées, de travail et de temps » est apparu en premier sur Fondapol.

Les conflits oubliés : pourquoi ?

IRIS - Wed, 18/10/2017 - 17:09

Françoise Sivignon est présidente de Médecins du Monde (MdM). Elle répond à nos questions à l’occasion de sa participation aux Géopolitiques de Nantes organisés par l’IRIS et le lieu unique avec le soutien de Nantes métropole, les 29 et 30 septembre 2017 :
– Comment expliquer qu’un conflit intéresse davantage que d’autres ?
– Comment MdM choisit-elle ses interventions? Quelle est la politique de votre organisation ?
– Comment MdM travaille-t-elle pour mobiliser le public sur les conflits oubliés où vous êtes engagés ?

Congrès du Parti communiste chinois. Une Chine mondiale et conquérante

IRIS - Wed, 18/10/2017 - 12:14

À l’approche du 19e congrès du Parti communiste chinois, qui s’ouvre ce mercredi, les documents qui circulent reflètent l’état d’esprit qui règne à Pékin. En dehors de la consolidation politique intérieure qui domine l’agenda de Xi Jinping, lequel sera confirmé dans ses fonctions de secrétaire général, le parti entend désormais affirmer sa vision du monde.

Destiné prioritairement au public chinois, le message est double : d’une part, la Chine entend participer pleinement aux institutions internationales, et peser de tout son poids ; d’autre part, offrir des alternatives à « l’ordre international » mis en place à l’issue de la Deuxième Guerre mondiale et largement dominé par les États-Unis.

En janvier 2017, le discours prononcé à Davos par Xi Jinping a révélé au grand jour l’entreprise chinoise déjà largement amorcée depuis quelques années. À travers sa participation aux Nations unies, mais aussi à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), la Chine milite pour la mondialisation des échanges dont elle a grandement bénéficié depuis son entrée à l’OMC en 2001. Elle est également partie prenante à de nombreux traités internationaux.

Mais les quatre dernières années ont aussi mis en lumière la volonté chinoise d’établir ses propres institutions telles la Banque asiatique pour les investissements dans les infrastructures (BAII), ou le projet Belt and Road qui vise à développer des infrastructures dans une vaste région allant de la Russie orientale à l’Afrique, en passant par l’Asie centrale, le Moyen-Orient et le continent européen.

Pas à l’avantage des Occidentaux

Ces institutions visent à affirmer la puissance chinoise dans les domaines économique, diplomatique et stratégique, le tout accompagné d’une vaste politique de soft power, concert que Pékin cherche à s’approprier (non sans mal).

La vision d’une Chine ambitieuse figurera en bonne place dans le document final présenté au congrès. Le message sera retransmis abondamment dans les médias chinois. Cette situation est particulièrement nouvelle pour un parti qui s’interdisait, il y a encore une décennie, de « s’immiscer dans les affaires des autres ».

Les diplomates chinois, qui maintenaient un profil bas au siège des Nations unies, sont, aujourd’hui, parmi les plus actifs. Depuis une quinzaine d’années, il n’est guère de zone géographique délaissée sur le plan bilatéral ou régional. Et s’il ne s’agit plus de fédérer idéologiquement des régimes communistes qui ne se comptent plus que sur les doigts d’une main, on ne peut nier que de nombreux régimes accueillent avec empathie le « modèle de Pékin », mélange de capitalisme semi-étatique et d’autoritarisme politique.

On ne peut nier que le jeu mondial est en train d’évoluer sous la pression de ce puissant acteur. Au final, ce ne sera probablement pas à l’avantage des Occidentaux, empêtrés dans leurs errements économiques ou politiques (avec pour résultat le populisme et la montée des extrêmes). L’élection de Donald Trump aux États-Unis, le Brexit et le résultat obtenu par l’extrême droite allemande en sont les trois exemples les plus évidents.

Pour autant, l’Europe ne peut nier une communauté de valeurs avec l’Amérique. Quoi qu’en disent ceux qui prétendent défendre l’idée d’un rapprochement sino-européen au nom d’un antiaméricanisme primaire devraient s’interroger sur les valeurs qu’ils offrent en guise d’alternative.

Expertenrunde: Die soziale Marktwirtschaft als Ordnungsmodell für die digitale Weltwirtschaft?

Hanns-Seidel-Stiftung - Wed, 18/10/2017 - 12:14
Vor zwei Wochen hat die HSS bei einer gemeinsamen Expertenrunde in Kooperation mit der Hochschule für Philosophie und dem Bund der Katholischen Unternehmen gefragt, ob die soziale Marktwirtschaft als Ordnungsmodell für die digitale Weltwirtschaft gelten kann.

Implicaciones del 19º Congreso Nacional del Partido Comunista Chino

Real Instituto Elcano - Wed, 18/10/2017 - 05:28
ARI 77/2017 - 18/10/2017
Mario Esteban

El 19º Congreso Nacional del Partido Comunista Chino nos ofrecerá información muy valiosa para calibrar cuánto poder aglutina Xi Jinping, cuánto tiempo estará al frente del Partido y las posibilidades que tiene de implementar su programa de gobierno.

Verteidigungskooperation und Regimesicherheit

SWP - Wed, 18/10/2017 - 00:00

Die Entscheidung von US-Präsident Trump vom 13. Oktober 2017, die Atomvereinbarung mit dem Iran in Frage zu stellen, wirft auch ein Schlaglicht auf die Sicherheits- und Verteidigungspolitik der USA am Persischen Golf. Aus Sicht der Trump-Administration ist die negative Bewertung dieser Vereinbarung Teil einer grundsätzlichen Neuausrichtung der amerikanischen Politik in der Region. Der Kurswechsel läuft hinaus auf eine im Vergleich zur Präsidentschaft Barack Obamas stärkere Konfrontation mit Iran und eine größere Annäherung an Saudi-Arabien und andere arabische Golfstaaten.

Die Studie kommt zu dem Schluss, dass dem traditionellen Führungs- und Gestaltungsanspruch Amerikas am und um den Persischen Golf bereits vor dem Amtsantritt Trumps enge Grenzen gesetzt waren.

Eine wesentliche Ursache dafür liegt in der größer werdenden Diskrepanz zwischen Angebot und Nachfrage in der Sicherheits- und Verteidigungskooperation der USA mit den arabischen Golfstaaten. Während das Angebot amerikanischer Sicherheitszusagen weiterhin in erster Linie auf Szenarien zwischenstaatlicher Bedrohungen ausgerichtet ist und mit militärischer Präsenz, der Raketenabwehr sowie der Lieferung von Rüstungsgütern unterfüttert wird, hat sich die Nachfrage der arabischen Golfstaaten nach Sicherheit seit den Umbrüchen von 2011 in Richtung innere, das heißt Regimesicherheit verschoben.

Das Vorhaben Trumps, den Einfluss Irans umfassend zurückzudrängen, könnte dazu führen, dass die USA wieder verstärkt in regionale Konflikte hineingezogen werden, ohne dabei gleichzeitig mehr Möglichkeiten der Einwirkung auf die Politik der arabischen Golfstaaten zu gewinnen. Eine solche Entwicklung hätte auch sicherheitspolitische Auswirkungen auf Deutschland und Europa.

Schatten der Vergangenheit?

Konrad Adenauer Stiftung - Wed, 18/10/2017 - 00:00
Meldungen über Korruptionsfälle in Lateinamerika sind an der Tagesordnung. Zuletzt sorgte der Bestechungsskandal um den brasilianischen Baukonzern Odebrecht weltweit für beträchtliches Aufsehen. Trotz oder gerade wegen dieser Hiobsbotschaften verzeichnet Lateinamerika seit diesem Jahr eine deutliche Zunahme der Antikorruptionsmaßnahmen. Will der Kontinent Korruption effektiv bekämpfen, liegt vor ihm noch ein langer Weg. Jedoch scheint eine Trendwende erstmals möglich.

Connecting the Views of Local Peacebuilders on Sustaining Peace

European Peace Institute / News - Tue, 17/10/2017 - 21:17

On Tuesday, October 17th, IPI and Peace Direct cohosted a policy forum to better understand the connection between sustaining peace and the work of local peacebuilders. The event focused on some of these connections and hear from four local peacebuilders about their experiences of sustaining peace and how the United Nations and international community can better support their work in the name of sustaining peace.


To understand sustaining peace, there is a need to hear the voices of local peacebuilders working in their communities. In order to learn more from local actors and their views on sustaining peace, the International Peace Institute and Peace Direct shared an informal, qualitative survey with forty respondents from twenty-two countries in four regions to hear their views on sustaining peace and the work of the UN. This survey aims to unpack views of local peacebuilders around the world and connect that to the policy discussions underway in New York.

On April 27, 2016, the UN General Assembly and Security Council passed identical resolutions on sustaining peace, marking a watershed shift in the understanding of peacebuilding and setting in motion many consultations, meetings, and reports that will culminate in a high-level event on sustaining peace in practice (set for April 2018). Over the past year, a number of peacebuilding actors at UN headquarters have been working to unpack what sustaining peace means in practice and highlight why it is vital to ensuring long-term peace, development, and prosperity. For more information on these initiatives and the survey results, please see the concept note.

This event is part of a project that receives funding from the Carnegie Corporation of New York.

Opening Remarks:
Ms. Lesley Connolly, Policy Analyst, International Peace Institute
Ms. Bridget Moix, US Senior Representative, Peace Direct

Speakers:
Ms. Sawssan Abou-Zahr, Journalist and Local Peacebuilding Expert, Lebanon
Mr. Michael Olufemi Sodipo, Coordinator, Peace Initiative Network, Nigeria
Ms. Martine Kessy Ekomo-Soignet, Executive Director, URU, Central Africa Republic
Mr. Webster Zambara, Senior Project Leader, Institute for Justice and Reconciliation, South Africa

Respondent:
Ms. Chelsea Payne, Policy Officer, United Nations Peacebuilding Support Office

Moderator:
Ms. Lesley Connolly, Policy Analyst, International Peace Institute

IPI Launches “Water Diplomacy” Program in Collaboration With 1958 Project Management & Marketing

European Peace Institute / News - Tue, 17/10/2017 - 17:58
IPI President Terje Rod-Larsen, and Shaban Abdelhamid Osman, CEO of 1958 PMM, sign the MoU in the presence of Nejib Friji, Director of IPI MENA.

Using preventive diplomacy to find sustainable solutions to water-related challenges in the MENA region is the strategic objective of a memorandum of understanding (MoU) signed on October 17, 2017 by IPI President Terje Rod-Larsen, and Shaban Abdelhamid Osman, President & CEO of 1958 Project Management & Marketing S.P.C (1958 PMM).

During the signing ceremony held at IPI’s Middle East and North Africa office (IPI MENA) in Bahrain, both parties stressed that water diplomacy is proving instrumental “now more than ever” in order to prevent fast-escalating water-related divides from developing into threats to peace.

IPI and 1958 PMM will seek to identify ways different actors can address water resources and scarcity within and among countries of the region, and find frameworks to allow sustainable peace-based solutions by embedding them in a comprehensive and collaborative strategy that links solving water-related differences to broader cooperation in the region.

IPI and 1958 PMM will jointly identify and rely on regional and international expertise through studies, convening, and outreach, including with multilateral institutions and other relevant organizations.

About 1958 PMM

1958 PMM offers services like project management, finance, consulting, BPM, business analysis and many others. 1958 has more than 40 years of experience doing business worldwide, but with special expertise in the Middle East. Supporting society and promoting overall prosperity being their core business belief, 1958 promotes and executes responsible entrepreneurship.

Enseignement supérieur et numérique : connectez-vous !

Institut Montaigne - Tue, 17/10/2017 - 17:03
Enseignement supérieur et numérique : connectez-vous ! Institut Montaigne mar 17/10/2017 - 17:03

L’Institut Montaigne, en partenariat avec Sciences Po, recevait Frédérique Vidal, Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Mounir Mahjoubi, Secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargé du Numérique et Edouard Husson, Vice-président de l'Université Paris Sciences & Lettres et président du groupe de travail de l’Institut Montaigne "Enseignement supérieur et numérique : connectez-vous !", pour débattre de l’impact du numérique sur notre système d’enseignement supérieur.

À la fois outil, objet d’étude et vecteur de transformation, le numérique nous incite à repenser notre modèle d’enseignement supérieur dans sa globalité et à réaffirmer ses missions fondamentales.

Retrouvez les trois points à retenir de cette soirée :

1. Le numérique est un outil au service de l’enseignement supérieur dont il faut se saisir

L’utilisation du numérique dans l’enseignement supérieur demeure insuffisante en France. Nous subissons les initiatives et les choix effectués ailleurs dans le monde. Il est désormais impératif de s’affirmer comme acteur de la transformation et d’inventer nos propres outils. Les acteurs de la Edtech en France sont nombreux, inventifs, innovants mais trop peu visibles. Il est temps de passer à une logique d’expérimentation, afin d’encourager le développement de solutions alternatives. Les modèles sont à construire, et doivent l’être de façon participative, en impliquant l’ensemble du corps universitaire et les étudiants.

2. Le numérique est un objet d’étude à valoriser et à généraliser

La formation au numérique en France est, elle-aussi, parcellaire. Nous sommes en capacité de former des chercheurs et des techniciens du numérique, mais c’est insuffisant. Le véritable enjeu réside dans l’intégration du numérique dans l’ensemble des formations, et ce tout au long de la vie. Cette formation doit passer par la pratique mais aussi par l’analyse des contenus. C’est d’une culture numérique dont chacun doit pouvoir bénéficier demain. Celle-ci doit couvrir la compréhension du fonctionnement des outils numériques, la sensibilisation au codage, à la circulation d’une information virtuelle sur des réseaux et à l’ensemble des risques qui y sont associés.

La formation des enseignants au numérique, ainsi que leurs initiatives pédagogiques en la matière doivent être valorisées. Aujourd’hui, la reconnaissance de l’innovation pédagogique est insuffisante, des standards et des normes d’évaluations doivent être créés au niveau européen.

3. Le numérique est un vecteur de transformation

La transformation digitale nous incite à repenser l’enseignement dans l’espace et dans le temps. L’université doit être désormais conçue comme un lieu décloisonné, ouvert sur le monde extérieur. Le numérique crée des espaces partagés de manière concrète et virtuelle, de nouvelles formes de solidarités apparaissent. Penser les nouveaux types de formations en créant des standards, concernant la formation à distance ou l’évaluation de la Recherche par exemple, est indispensable.

Le numérique questionne, enfin, la façon dont les individus interagissent. Les managers, les fonctionnaires, les hommes politiques et les ingénieurs de demain doivent comprendre les enjeux de la révolution digitale. Le rôle de l’éducation et de l’enseignement supérieur est de donner les capacités à chacun de maîtriser cette transformation. Le numérique est, enfin, un outil au service de l’autonomie, il permet aux universités de réinventer leur modèle d’enseignement, de se singulariser et de développer une identité propre.

Blanc 17 octobre 2017 Activé Enseignement supérieur et numérique : connectez-vous ! 19h15 20h45 Le numérique nous incite à repenser notre modèle d’enseignement supérieur dans sa globalité. Frédérique Vidal, Mounir Mahjoubi et Edouard Husson nous livrent leurs visions Ouvert Non

Ein Nachruf: In memoriam Sylke Tempel

Hanns-Seidel-Stiftung - Tue, 17/10/2017 - 16:50
Vor gut einer Woche hat der Orkan "Xavier" die Politikwissenschaftlerin Sylke Tempel unvermittelt und viel zu früh aus dem Leben gerissen. Tempel war Chefredakteurin der Zeitschrift "Internationale Politik" und geschätzter Kooperationspartner der Hanns-Seidel-Stiftung.

Why Preventing Violent Extremism Needs Sustaining Peace

European Peace Institute / News - Tue, 17/10/2017 - 16:00

The dual “sustaining peace” resolutions adopted by the Security Council and General Assembly in April 2016 did not mention how this concept might be applied to responses to violent extremism. Nonetheless, given the failure of existing responses and the constantly evolving, multi-faceted nature of the problem, there is a clear need to examine the issue from this perspective.

This issue brief examines how the sustaining peace agenda is well-positioned to recalibrate responses to violent extremism. It can help to mobilize political will for meaningful change among actors within the multilateral system while also encouraging civil society, the private sector, women’s and youth groups, and other sectors to be agents for change in their own countries and communities. In order to achieve this change, proponents of sustaining peace will need to:

  • Advocate moving away from reactive, security-focused responses to violent extremism in isolation from other approaches;
  • Acknowledge that countering and preventing violent extremism (CVE/PVE) are broadly compatible with sustaining peace;
  • Increase awareness of the state-centric nature of CVE/PVE and work to make these efforts more inclusive;
  • Compel policymakers and practitioners to consider the broader range of causes of instability and conflict beyond just violent extremism; and
  • Encourage actors within the UN system and its member states to focus more on factors that contribute to peaceful societies rather than only on those that contribute to conflict.

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China’s 19th Party Congress: A stronger role for China in global development?

Starting Wednesday, 18 October 2017, key political decisions will be announced at the 19th Congress of the Communist Party of China Beijing. While most observers focus on the changes in the party’s leadership, it is the so called political report of the Congress that will set the Chinese policy agenda for the next five years. As the highest decision-making organ of the Communist Party, the Congress and its report have enormous influence on Chinese and global politics. What does this mean for global development and foreign aid?

The political report is drafted by a special committee, following a year-long consultative process of gathering inputs from across government and from experts. The report is, therefore, a laboriously crafted consensus document, shared by all major constituencies within the Communist Party. As a result, formulations are broad and often unspecific. Still, wording matters, even if the significance of a specific phrase is not apparent at first. The meaning of key passages often emerges later, after further elaboration and interpretation.

The report contains large sections that remain unchanged; continuity prevails. For President Xi Jinping, however, this is the first political report of the Congress to prominently feature his policy ideas, including the “Chinese Dream” – often presented as vision for development – and the “New Type of Great Power Relations”, which sets out China’s foreign policy aspirations and relations with the US. Notably China now declares itself as a ”Great Power”, and not just a developing country.

Three key trends
Traditionally, the report first and foremost focuses on domestic issues. China’s engagement in international development will be outlined in the second to last section (the 11th of 12), which in 2012 was entitled “Continuing to Promote the Noble Cause of Peace and Development of Mankind”. Despite foreign policy’s limited role, this part of the report will determine key lines for China’s international relations in the next years. We expect this vision to promise a more assertive role for China in global governance and foreign aid, based on three key trends of the last years.

First, China has initiated a big push on global development, most notably through the launch of the “One Belt One Road” Initiative, also known as the Silk Road of the 21stCentury. This cross-regional integration effort bundles Chinese aid, trade, investment, loans and political influence into infrastructure projects across Asia, Africa and Europe. More than 60 countries are included and about USD 926 billion in investments have been announced. In addition, China continues to promote regional development under the Forum on China-Africa Cooperation (FOCAC), the Shanghai Cooperation Organisation (SCO) for Central Asia and the China and Community of Latin American and Caribbean States (CELAC) Forum.

Second, China has increased its engagement in multilateralism. Speaking at the World Economic Forum in Davos in January, President Xi called China the defender of globalisation and free trade, in marked contrast to the US administration under President Trump. China is now the second-largest funder of the UN, and the biggest provider of UN peacekeeping troops among the UN Security Council’s permanent members. China continues to back the Paris climate agreement and the Iran nuclear deal. The IMF voting rights reform in 2010 formalised China’s position as the 3rd largest member country in the IMF. In 2016, the Renminbi became a global reserve currency. During its G-20 Presidency last year China championed the implementation of the 2030 Agenda, linking its G-20 and UN activities. Two new multilateral institutions, the New Development Bank (“BRICS bank”) and the Asian Infrastructure Investment Bank (AIIB) are backed by China.

Third, Chinese cooperation is targeted more strongly at achieving the 2030 Agenda. In 2015, China made commitments for South-South Cooperation of over USD 5 billion, including a USD 2 billion commitment to development assistance for poor countries to eradicate poverty. In 2017, China launched the China Center for International Knowledge on Development (CIKD) to share “China’s wisdom” and put forward “China’s proposals” for international development. On foreign aid, China does not intend to join the OECD club of donors, but it could explore more coordination of global engagement in different platforms, including for instance the Global Partnership for Effective Development Co-Operation.

A new global role for China
All these foreign policy pursuits are strongly embedded in China’s domestic core interests— national sovereignty, territorial integrity, and domestic development – especially its pursuit of the “Chinese dream”. However, in a global context that is increasingly defined by zero-sum thinking, Chinese ideas of “mutual interest” and “win-win” cooperation offer themselves as an alternative to the at times inadequate engagement of Western countries on the global stage.

China is also reshaping its own role in international cooperation, from being a participant and follower to acting as a provider of new developmental proposals and solutions. Development actors, including Western aid agencies and China, should continue their mutual learning and exchange, with the goal of addressing global development challenges together. Western countries should prepare to engage with a China that is much more assertive and at the same time willing to share lessons based its own development experiences.


Heiner Janus is a Researcher at the Department Bi- and Multilateral Development Cooperation at German Development Institute / Deutsches Institut für Entwicklungspolitik (DIE)

Lixia Tang is Associate Professor at the College of Humanities and Development Studies, China Agricultural University, Beijing




Élections par voie électronique : “il n’existe pas (encore) de solution parfaitement sécurisée”

Institut Montaigne - Tue, 17/10/2017 - 10:01
Élections par voie électronique : “il n’existe pas (encore) de solution parfaitement sécurisée” Institut Montaigne mar 17/10/2017 - 10:01

Devant les Français de l’étranger, le président de la République a annoncé le 1er octobre qu'un système de vote en ligne "">

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