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Diplomacy & Defense Think Tank News

El proceso independentista catalán: ¿cómo hemos llegado hasta aquí?, ¿cuál es su dimensión europea? ¿y qué puede ocurrir?

Real Instituto Elcano - Mon, 23/10/2017 - 07:06
23/10/2017
Real Instituto Elcano

Este dossier ofrece algunas claves y antecedentes sobre el proceso independentista en Cataluña, los intentos por "internacionalizar el conflicto" y su dimensión europea, y los posibles escenarios futuros.

More Development – More Migration?

SWP - Mon, 23/10/2017 - 00:00

German and European efforts to reduce irregular migration, particularly from sub-Saharan Africa, place a great emphasis on development co-operation. The aim is for this to eliminate as many causes of such migration as possible. This raises questions concerning the interrelation of development and migration. In the academic debate, it is well established that socio-economic development promotes migration rather than reducing it. But this causal relationship is not as clear-cut as the corresponding “migration hump” model suggests. It is evident that migration decisions are also influenced by further factors. It is therefore problematic when policy makers use this apparent evidence to assume stopping development aid will stop migration. The context of migration and development needs to be analysed with an eye towards managing multiple drivers of migration. Donor countries should also utilize development policy approaches that lead to co-operation with African partner states.

Lokaljournalistenpreise verliehen: „Sie sind da, wo wir alle einmal hin wollen“

Konrad Adenauer Stiftung - Mon, 23/10/2017 - 00:00
Die Gewinnerbeiträge des Preisjahrgangs 2016/17 stehen stellvertretend für ein neues Selbstbewusstsein des Lokaljournalismus insgesamt.

Die Zukunft der Wirtschafts- und Währungsunion (II) – Druck zum Beitritt?

Konrad Adenauer Stiftung - Mon, 23/10/2017 - 00:00
Die Reden von Emmanuel Macron und Jean-Claude Juncker, aber auch das Reflexionspapier der Europäischen Kommission zur Zukunft der Wirtschafts- und Währungsunion erörtern weitgehende Vorschläge zur Reform der Eurozone. Diejenigen Mitgliedsländer der EU, die der Eurozone nicht angehören, erwarten von den aktuell diskutierten Reformen nicht nur Gutes. Das folgende Papier beleuchtet die Vorschläge des Reflexionspapiers der Europäischen Kommission aus der Perspektive jener Länder.

Köln, Konrad und Du: Adenauer? Echt guter Typ!

Konrad Adenauer Stiftung - Sun, 22/10/2017 - 00:00
Mit Poetry Slam näherten sich rund 100 Jugendliche und junge Erwachsene dem Alt-Oberbürgermeister Konrad Adenauer in Köln beim Jugendpolitiktag an.

Mit dem Rücken an der Wand: Nigers Kampf gegen Armut, Terror, Migration

Konrad Adenauer Stiftung - Sun, 22/10/2017 - 00:00
Gerhard Wahlers betonte bei seinem Treffen mit dem Parlamentspräsidenten Ousseini Tinni die zentrale Rolle des Parlamentes in der Demokratie.

Lokaljournalistenpreis: "Wir haben geschrien und gejubelt!"

Konrad Adenauer Stiftung - Sun, 22/10/2017 - 00:00
Der diesjährige "Oscar" für Lokaljournalisten geht nach Lüneburg. kas.de hat die Preisträger besucht und einen Blick in die Gewinner-Redaktion geworfen.

Elections régionales au Venezuela : un retour en force du chavisme ?

IRIS - Fri, 20/10/2017 - 18:14

Alors que le Venezuela est confronté à une crise politique entre l’opposition et le gouvernement qui a dégénéré en violences au printemps-été 2017 et à une crise économique et sociale d’ampleur du fait de l’effondrement des recettes de l’Etat consécutif notamment à la chute des cours pétroliers, le scrutin de dimanche a déjoué les pronostics donnant une large victoire pour Nicolas Maduro et ses partisans. Le point de vue de Christophe Ventura, chercheur à l’IRIS, spécialiste de l’Amérique latine.

Le scrutin régional de dimanche a donné la victoire au parti du gouvernement avec 18 Etats remportés sur 23 contre 5 pour l’opposition ; initialement le rapport de force était de 20 Etats pour les chavistes contre 3 pour l’opposition. Comment interpréter ces résultats ? Est-ce une victoire pour Nicolas Maduro ? 

Effectivement, les résultats ne sont pas ceux prédits par les sondages, ni par la presse internationale, l’Union européenne ou les Etats-Unis. Ils font d’ailleurs l’objet d’un silence gêné de la plupart des médias, pourtant très mobilisés sur le Venezuela ces derniers mois, notamment en France. La participation a été très forte puisque plus de 61% de la population est allée voter. Le parti chaviste, le Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV), a obtenu 54% des suffrages au niveau national contre 45% pour la Table de l’unité démocratique (MUD en espagnol). Ces chiffres sanctionnent un nouveau rapport de forces favorable au chavisme.

Ce vote confirme plusieurs choses. Tout d’abord que le chavisme est en premier lieu une force sociologique dominante dans le pays. Ensuite que l’opposition connaît un reflux depuis l’élection de l’Assemblée nationale constituante. Fondamentalement, elle est associée aux troubles et aux violences qui ont secoué le pays cette année. Ce vote la sanctionne pour cela. Déjà, lors de primaires qu’elle avait organisées le 10 septembre dans la perspective de ces élections, la MUD avait reçu de premiers signaux de son affaiblissement. En effet, ces primaires avaient mobilisé très peu de gens dans le pays –  fait à l’époque peu commenté par la presse internationale –  et la coalition avait étalé ses dissensions internes entre ses secteurs les plus radicalisés (Volontad Popular, Primero Justicia notamment), hostiles à la participation aux élections et favorables à la continuité de l’affrontement insurrectionnel, et ceux – notamment Action démocratique (AD, sociaux-démocrates) – souhaitant rompre avec cette stratégie. En effet, AD considère que la stratégie de la tension a échoué et affecté l’image de l’opposition dans le pays, notamment auprès des classes populaires et moyennes.

Le vote du 16 octobre a confirmé l’analyse et amplifié la réalité du phénomène.

En fait, l’opposition vient de connaître ce que le chavisme a vécu en 2015 lors des élections législatives, à savoir un « trou électoral » puisqu’une partie importante de ses électeurs ne s’est pas rendue aux urnes, sans doute déstabilisée par la stratégie de la MUD et ses divergences, désillusionnée par la situation générale et pour sanctionner plus spécifiquement la direction de cette opposition qui a mené une stratégie qui a échoué et semé le trouble au sein de la population. Pour sa part, l’électorat chaviste s’est quant à lui fortement mobilisé, d’abord pour exprimer son rejet de l’opposition en général. C’est un message très dur qui lui est envoyé et dont le gouvernement va profiter, ouvrant une nouvelle séquence pour le pays.

De ce point de vue, cette séquence ouverte avec l’élection de l’Assemblée nationale constituante et ces élections constitue une indéniable victoire tactique et stratégique de Nicolas Maduro sur ses adversaires, aujourd’hui affaiblis et divisés.

Quel est l’état de l’opposition ?

L’opposition est en crise ouverte après ce scrutin. En quelques mois, elle a perdu la bataille de la rue et celle du champ électoral. Elle n’a plus de voix unifiée, les cadres les plus radicaux, partisans de la stratégie de la « sortie » (salida) de Nicolas Maduro depuis son élection en 2013, ont été sanctionnés. La seule formation qui ressort gagnante est Action démocratique (AD), vieux parti de la social-démocratie vénézuélienne qui assume une ligne plus modérée.
Aujourd’hui, Action démocratique a remporté 4 des 5 Etats, ce qui la renforce sur le plan politique et institutionnel. De plus, les Etats remportés sont d’une haute importance stratégique pour le pays. Il s’agit des Etats frontaliers avec la Colombie et pétroliers. AD prend aujourd’hui le leadership d’une opposition sonnée. Au sein de la MUD, ce scrutin marque également, de ce point de vue, un nouveau tournant.

De son côté, la partie la plus radicale des opposants continue à ne pas reconnaître les résultats, arguant d’une fraude massive pendant le scrutin. Ce positionnement ne réussira pas à inverser le cours des choses. D’une part, la MUD a participé à tout le processus électoral, elle en a accepté et validé les règles et leur mise en place. L’audit général du vote est en cours, le Conseil des experts électoraux d’Amérique latine (Ceela) – constitué d’anciens présidents de tribunaux électoraux de divers pays latino-américains-, présent sur place, a confirmé la pleine sincérité du vote et la fiabilité du système électoral vénézuélien. Au sein même de la MUD, cette thèse de la fraude est loin de faire l’unanimité.  Des voix prennent leur distance, notamment celle du dirigeant d’AD, Henry Ramos Allup, qui pourrait aujourd’hui prétendre devenir le candidat de l’opposition pour la prochaine élection présidentielle. Selon lui, c’est bel et bien l’abstention au sein de l’électorat de la MUD qui explique la défaite et non la qualité du scrutin ou les irrégularités et entorses mentionnées par plusieurs dirigeants de son camp. Pour sa part, Enrique Capriles, autre figure de l’opposition, n’a pas directement relayé la thèse de la fraude même s’il a dénoncé la « corruption générale » du système électoral. L’ancien secrétaire exécutif de la MUD, Jesus Torrealba, rejette aussi cette thèse de la fraude et dénonce l’échec politique général de la direction de la MUD comme raison de la défaite. Il demande un changement global de stratégie et de direction.

Aujourd’hui, AD est en position de force dans l’opposition. L’aile radicale se marginalise. Cette évolution signifie qu’une ligne plus favorable au dialogue avec le gouvernement pourrait prendre le pouvoir. Cet élément est nouveau à quelques mois de nouvelles échéances électorales déterminantes. Les élections municipales pourraient se dérouler en décembre et l’élection présidentielle est prévue fin 2018.

Comment envisager des avancées dans les négociations entre l’opposition et le pouvoir ? Quelles issues à une sortie de crise tant politique qu’économique ?

L’issue ne peut être que politique. Il faut que la démarche de canalisation du conflit dans le cadre électoral progresse. AD semble incarner cet aggiornamento stratégique au sein de l’opposition.

Toutefois, la situation reste fragile et incertaine. Que vont faire les secteurs les plus à droite de l’opposition ? La défiance entre le gouvernement et l’opposition reste béante. Les cinq gouverneurs de cette dernière ne se sont pas rendus devant l’Assemblée nationale constituante pour prêter serment. En effet, l’opposition ne reconnaît pas la légitimité de cette Assemblée. Le blocage est toujours total. Comment cette Assemblée et le gouvernement vont réagir ?

Par ailleurs, les interventions et sanctions des Etats-Unis et de l’Union européenne (cette dernière étudie à son tour la possibilité de sanctions financières et commerciales) risquent de jeter de l’huile sur le feu en permanence et compliquent les possibilités de redressement financier et économique du pays, au détriment de la population. Face à cette situation, le gouvernement renforce ses liens avec la Chine et la Russie (qui ont pleinement reconnu les résultats et félicité le gouvernement pour la tenue de ce scrutin).

L’autre dimension de cette sortie de crise se jouera en effet sur le plan économique et social. Sur ce point, la responsabilité du gouvernement est cruciale car la victoire qu’il a enregistrée ne signifie pas pour autant une adhésion à son action. Détérioration économique et sociale, corruption, sécurité. Ces maux continuent d’affliger la société.

C’est donc sur le volet politique et économique que le gouvernement pourra ou non préparer la reconduction du chavisme au pouvoir. Cette force politique et sociologique a fait la démonstration de son ancrage dans le pays, de sa position majoritaire et de ses capacités de résilience, indépendamment de la crise à laquelle est confronté le gouvernement de Nicolas Maduro.

Du règlement ou non de ces questions dépendra grandement l’issue des prochains scrutins.

Fin des frontières ou nouveaux murs ?

IRIS - Fri, 20/10/2017 - 15:30

François Grünewald est ingénieur agronome, directeur du Groupe Urgence, réhabilitation et développement (URD). Il répond à nos questions à l’occasion de sa participation aux Géopolitiques de Nantes organisés par l’IRIS et le lieu unique avec le soutien de Nantes métropole, les 29 et 30 septembre 2017 :
– Les frontières ont-elles du sens aujourd’hui au regard des problématiques transfrontalières humanitaires, sécuritaires, climatiques ?
– Que pensez-vous des nouveaux écosystèmes transfrontaliers au Golfe de Guinée, Sahel et Lac Tchad ?
– Comment le groupe URD travaille-t-il autour de ces problématiques ?

Sommet européen : gestion de crises plutôt que refondation

IRIS - Fri, 20/10/2017 - 15:15

Les 27 dirigeants de l’Union européenne se sont réunis à Bruxelles ces 19 et 20 octobre pour aborder les principaux enjeux auxquels elle est confrontée. Or la superposition de dossiers récents et sensibles – Catalogne, Turquie – qui s’empilent sur des réflexions de long terme – gouvernance économique et budgétaire, défense commune devant aboutir à un projet de refondation -, ont pour conséquence une mise à l’agenda peu lisible. Le point de vue de Rémi Bourgeot, économiste et chercheur associé à l’IRIS.

Brexit, Catalogne, crise de l’accueil des réfugiés, travailleurs détachés, situation sécuritaire en Afrique de l’Ouest et au Moyen-Orient, tensions avec Ankara… Les dossiers sont nombreux. Quels étaient les priorités et les enjeux de ce sommet ?

Les dossiers sont effectivement nombreux et surtout disparates. Les débats paraissent quelque peu éloignés de l’idée d’un grand projet pour l’Europe que voudraient mettre en avant certains responsables politiques pour conjurer la crise multiforme qui secoue l’Union européenne.

La Catalogne fait planer une ombre particulière sur ce sommet, avec le spectre de la dislocation d’un Etat dans le cadre européen. Le fait que la Commission se tienne à distance, alors que l’UE a plutôt été vue historiquement comme un soutien des régionalismes, et l’hostilité des Etats membres illustrent le caractère explosif de cette situation pour le cadre communautaire.

Il était attendu de ce sommet, au cours des mois passés, qu’il permette des avancées importantes dans la construction européenne, une fois passées les élections allemandes et la relance du couple franco-allemand. Naturellement, la donne politique européenne est en réalité éloignée de la vision qui sous-tendait cet agenda il y a encore quelques semaines. Les dirigeants européens se retrouvent donc à gérer des dossiers les uns après les autres, à l’écart de l’idée d’une grande refonte ou d’une relance du projet européen. Alors que les projets relevant d’une grande vision, aussi bien économique sur le parachèvement de la zone euro que stratégique sur l’Europe de la défense, devait couvrir les controverses liées au Brexit, on voit précisément le problème du déraillement des négociations entre Bruxelles et Londres revenir sur le devant de la scène et occuper les discussions au-delà de ce qui était initialement prévu. Ce sommet qui devait viser la refondation de l’UE relève donc plutôt, une nouvelle fois, de la logique de la « gestion de crise ».

Emmanuel Macron aura été un des rares dirigeant politique européen à avoir conduit sa campagne avec comme fil conducteur un européisme assumé. L’ambition du président français de relancer l’Union européenne vous semble-t-elle réalisable ? L’actualité domestique de plusieurs Etats membres n’est-elle pas en train de paralyser la scène européenne ?

Le discours de la Sorbonne d’Emmanuel Macron a souvent été vu comme une « feuille de route » pour l’Europe, mais la conscience des limites pratiques sur les dossiers les plus fondamentaux évoquait davantage l’idée de prendre date face aux blocages européens et en particulier allemand sur l’euro.

Son élection avait suscité une vague d’optimisme en Europe et même au-delà quant à de possibles avancées pour la construction européenne et une consolidation de l’union monétaire. La prise de conscience des limites de son socle électoral au cours de l’été a commencé à ébranler cet optimisme, mais surtout la dynamique politique allemande est apparue comme contraire à ces avancées, à l’occasion des élections fédérales. Ces limites étaient en fait visibles avant même le bond de l’AfD ou la perspective de l’entrée dans la coalition d’un FDP devenu eurosceptique.

La coalition entre les conservateurs de la CDU/CSU et les sociaux démocrates du SPD n’avait pas abouti à une esquisse de coordination macroéconomique européenne, l’Allemagne poursuivant dans la voie d’un désinvestissement visant à l’accroissement continu des excédents budgétaires. L’idée d’un parachèvement fédéral de la zone euro y est assez largement taboue, que ce soit chez la plupart des responsables politiques mais aussi et surtout au sein d’une large majorité de la population. L’impasse sur l’instauration d’un budget substantiel pour la zone euro en découle logiquement. Ainsi la réforme de la zone euro voulue par Emmanuel Macron ne devrait pas voir le jour, en tout cas d’ici à la prochaine crise financière, si ce n’est sous une forme fortement réduite qui en change la nature.

Restent d’autres sujets, effectivement importants, mais qui ne permettent pas de régler les déséquilibres de fond qui traversent l’Europe.

Emmanuel Macron est parvenu à initier une réforme du travail détaché, sur laquelle il existe une forme de consensus assez large en Europe occidentale, et l’idée d’une Europe plus protectrice face à la mondialisation trouve un écho dans un certain nombre de sujets qui fédère notamment en Allemagne, comme le contrôle des investissements chinois ou l’arsenal anti-dumping.

La crise européenne appelle une réponse ambitieuse mais il est naturellement impossible de faire l’impasse sur les réalités politiques nationales qui se manifestent autant en Allemagne que plus récemment en Autriche avec l’arrivée du FPÖ d’extrême droite dans une coalition avec les conservateurs du ÖVP.

La première étape d’un projet économique pour l’Europe pourrait reposer sur l’idée d’une plus grande coordination économique, alors que celle-ci est quasiment inexistante au-delà du cadre limité des règles budgétaires. Ce débat, indispensable, serait difficile mais permettrait d’aborder des sujets de fond qui ne renvoie pas à de véritables tabous dans un pays comme l’Allemagne, en particulier dans une période d’assez bonne conjoncture économique, contrairement à la question de la solidarité financière ou d’un véritable gouvernement économique qui dépasserait les simples règles budgétaires.

Ce sommet européen aura été consacré en bonne partie au Brexit dont les négociations sont actuellement au point mort et doivent s’accélérer. Quels sont actuellement les points de blocage et le jeu des différentes parties ?

Le blocage actuel résulte, côté britannique, de la crise politique qui sévit à Londres depuis l’élection générale du mois de juin qui a privé Theresa May d’une véritable majorité aux Communes et donc d’un mandat fort pour négocier un accord. Côté européen, l’idée de segmenter les négociations en deux phases, la première centrée sur la facture puis la seconde sur l’accord commercial, s’avère impraticable, les deux points étant en réalité liés dans la perspective d’un accord politique. Alors que la Commission fait face à un constat de quasi-échec dans les négociations, les Etats-membres sont amenés à s’impliquer davantage pour esquisser un accord politique et aborder enfin le fond de la question commerciale.

Les blocages n’ont pas permis à Michel Barnier, le négociateur européen en chef, de cocher toutes les cases qui permettent en théorie l’accès à la seconde phase. Theresa May a tenté un signe de bonne volonté, lors du discours de Florence, en proposant un paiement de 20 milliards d’euros (encore éloigné des 60 à 100 milliards réclamés par la Commission). Face au déraillement du processus de négociation de nombreuses voies se sont élevées, notamment dans les pays continentaux qui seraient les plus directement affectés par l’absence d’accord (Pays-Bas, Belgique, Danemark), pour permettre d’esquisser un début de négociation commerciale.

Les blocages côté britannique dans l’adoption du « withdrawal bill » (projet de loi de retrait de l’Union européenne) proviennent notamment de la volonté de parlementaires des deux bords d’avoir leur mot à dire non seulement sur l’accord final mais aussi en cas d’absence d’accord pour empêcher le Brexit en l’état. Donc, sur le fond, l’idée d’un accord est bien plus ancrée qu’on ne le dit souvent.

Il semble que la partie européenne s’oriente vers l’élaboration d’un accord assez général qui serait présenté en bloc à la partie britannique pour être éventuellement amendé. Si cette démarche peut, dans certaines circonstances, permettre de sortir le processus de l’impasse actuelle, il soulève également le risque d’un nouveau blocage, plus fondamental, en cas de désaccord sur les bases même de cet accord commercial. Ces difficultés résultent de la faiblesse politique dont souffre Mme May à Westminster mais aussi du cadre impraticable qui a été fixé côté européen, le négociateur en chef souffrant de prérogatives extrêmement limitées qui l’empêche d’entrer dans une négociation véritablement politique avec la partie britannique. C’est finalement l’implication des Etats, avec leurs intérêts économiques à l’esprit, qui devrait permettre de débloquer la situation.

Dr Thanos Dokos writes in Kathimerini on the continuation of security cooperation despite Brexit, 18/09/2017

ELIAMEP - Fri, 20/10/2017 - 11:57

You can read here the article on the continuation of security coopeation despite Brexit which was written by Director General of ELIAMEP Dr Thanos Dokos. This commentary was published in the Greek daily Kathimerini on 18 October 2017 [in Greek].

Dr Thanos Dokos talks about investments in Greece on Athina 9.84, 16/10/2017

ELIAMEP - Fri, 20/10/2017 - 11:54

On 16 October 2017, Director General of ELIAMEP, Dr Thanos Dokos, spoke on the possibility of new investments in Greece. You can find here more information here.

 

Rounbtable Discussion: ‘Geopolitics of Northeast Asia and Eastern Mediterranean: Prospects for Peace and Security’, 27/09/2017

ELIAMEP - Fri, 20/10/2017 - 11:35

On 27 September 2017 the Embassy of the Republic of Korea and the Hellenic Foundation for European and Foreign Policy (ELIAMEP) organised an event on “Geopolitics of Northeast Asia and Eastern Mediterranean: Prospects for Peace and Security”.

Opening Remarks:

– AHN Young-jip, Ambassador of the R.O.K.

– Dr. Thanos DOKOS, Director-General, ELIAMEP

Speakers:

– Ambassador CHUN Yungwoo, Chairman of the Korean Peninsula Future Forum (KPFF); Former National Security Advisor to the President (2010-2013), Vice Foreign Minister (2009-2010); Korean Ambassador to the UK (2008-2009), “Geopolitics of Northeast Asia and prospects for Korean unification”

– Ambassador Pavlos APOSTOLIDES, former Secretary-General of the Ministry of Foreign Affairs of the Hellenic Republic; former Director of the Greek Intelligence Service (1999-2004), “Security Flash Points in the Eastern Mediterranean”

Dr. Thanos DOKOS, Director General of ELIAMEP, chaired the event.

« Le pouvoir du sport » – 3 questions à M-C Naves et J. Jappert

IRIS - Fri, 20/10/2017 - 10:59

Marie-Cécile Naves est politologue, chercheuse associée à l’IRIS et vice-présidente du think tank européen Sport et Citoyenneté (S&C). Julian Jappert, est directeur de S&C et enseignant en droit du sport. Ils répondent à mes questions à l’occasion de la parution de l’ouvrage : « Le pouvoir du sport », aux éditions Fyp.

En quoi le sport peut-il être utile à l’émancipation des femmes ?

Les bénéfices d’une pratique régulière et adaptée du sport sur la santé ont été mis en évidence par un grand nombre d’études françaises et internationales, et ce, que l’on parle de prévention des maladies chroniques ou de certains cancers (notamment celui du sein), ou même du traitement de certaines pathologies, en complément des protocoles thérapeutiques traditionnels. Or, malgré d’immenses progrès dans le dépistage de certains cancers féminins, la vigilance en matière de prévention des maladies cardio-vasculaires est plus faible chez les femmes, du fait de stéréotypes genrés fortement présents dans la santé.

En outre, chez les jeunes en particulier, les bienfaits de la pratique dans le cadre de l’EPS, du sport scolaire et universitaire, comme du sport en club ou de l’activité physique exercée de manière libre, sont immenses pour la cohésion et l’insertion sociale, le respect de l’autre, la mixité et la lutte contre l’exclusion. Mais, à l’adolescence, les filles sont nombreuses à abandonner le sport (en dehors de l’EPS bien sûr) parce que la société leur envoie de nombreux messages négatifs, « illégitimants », décourageants : conditions de pratique plus favorables aux garçons dans beaucoup de clubs et dans le cadre de la politique de la ville, très faible médiatisation des sportives qui occasionnent un manque de role models pour les filles, etc.

Or, le sport permet aussi de prendre confiance en soi, d’avoir une bonne image de son corps, d’apprendre à se dépasser, à atteindre des objectifs. Il est donc un vecteur d’empowerment, particulièrement précieux pour les femmes et les jeunes filles dans le champ scolaire et universitaire et dans le monde professionnel, qui reste très compétitif. Apprendre aux filles comme aux garçons qu’il n’existe pas de « sports d’hommes » et de « sports de femmes », pas plus qu’il n’existe de manière de pratiquer « masculine » ou « féminine », accroît leur liberté en ouvrant le champ des possibles. Cela se retrouvera d’ailleurs dans leurs choix professionnels. Une société qui tend vers l’égalité est une société plus confiante, plus pacifiée, plus performante, etc. En un mot : plus forte.

La diplomatie sportive peut-elle être considérée comme la récupération politique du sport par des régimes douteux ?

Parler de « récupération » est peut-être excessif, mais il est certain que la diplomatie du sport et par le sport ne se limite plus, en effet, aux pays développés. Tous ont compris le pouvoir extraordinaire du sport – et en particulier l’organisation de grandes compétitions internationales comme les championnats masculins de football, de handball, de rugby, ou les Jeux olympiques et paralympiques – pour améliorer ou adoucir leur image, renforcer leur rôle économique et politique sur la scène internationale – comme la Chine ou la Russie, par exemple – ou dans le but de devenir incontournables au plan régional, voire au-delà – c’est le cas du Qatar.

On a pu regretter que les promesses en matière de droits humains n’aient pas été tenues à Pékin en 2008 ou à Sotchi en 2014, mais, sous l’impulsion notamment de la FIFA, on sent un « frémissement » au Qatar, notamment par l’amélioration de la protection des travailleurs immigrés, même s’il faut rester prudent. Cela signifie que le soft power du sport porte en lui un potentiel de développement, bien sûr économique, mais aussi de lutte contre les inégalités. Or, comme le notent les grandes organisations internationales (ONU, OCDE et même FMI), le chemin vers davantage d’égalité (entre les femmes et les hommes, entre les communautés, entre les classes sociales, etc.) est une condition sine qua non d’une croissance vertueuse.

Le sport est-il en pointe ou en retard dans la lutte contre les discriminations ?

Le sport français et mondial est globalement en retard sur ce sujet, précisément parce qu’il est sous-utilisé par les décideurs comme levier d’innovation et de changement sociaux. Malgré des progrès récents, on en reste souvent aux discours incantatoires quand il s’agit des « valeurs du sport », comme la méritocratie, le vivre-ensemble et la tolérance. Mais, pour influencer efficacement les plus jeunes, ces promesses doivent se concrétiser.

Ainsi, en ce qui concerne la pratique, les propos consistant à dire que les inégalités et les discriminations à l’encontre des filles dans le sport sont spécifiques aux banlieues défavorisées – pour le dire autrement : à forte proportion immigrée ou musulmane – se multiplient et sont dangereux, en plus d’être faux. Dans sa lutte contre le sexisme, le sport doit impérativement éviter de tomber dans le piège identitaire, lequel a aussi ceci de commode qu’il permet de se dédouaner de ses propres pratiques.

Quant à la gouvernance sportive, elle doit renouveler ses acteurs en luttant contre un entre-soi qu’on ne tolère plus en politique, mais dont le sport s’accommode encore très bien. Pour cela, le non-cumul des mandats dans le temps, au sein des fédérations et du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) est une nécessité. Mais les discriminations ont ceci de pervers qu’elles sont en partie involontaires. D’où l’enjeu de sensibilisation qui passe par la formation interne, le mentorat et les bonnes pratiques, françaises et européennes. Les initiatives sont nombreuses en la matière – il y a des fédérations vertueuses. De plus, avoir été ancien sportif de haut niveau ne fait pas automatiquement de vous un bon gestionnaire ou un bon manageur du sport. Le secteur du sport, comme l’entreprise ou le champ politique, ne peut plus se passer de compétences pointues. Et parce qu’il véhicule certaines valeurs, il doit être exemplaire dans l’optimisation des talents et l’ouverture à tous, notamment les jeunes, les femmes et les personnes de toutes origines. Le sport doit être représentatif de la société française. Mais pour cela, il faut le prendre au sérieux.

La diplomatie selon Macron

IRIS - Thu, 19/10/2017 - 18:06

Jean-Dominique Merchet est journaliste à l’Opinion, spécialisé sur les questions militaires, stratégiques et internationales. Il répond à nos questions à l’occasion de sa participation aux Géopolitiques de Nantes organisés par l’IRIS et le lieu unique avec le soutien de Nantes métropole, les 29 et 30 septembre 2017 :
– Les coups d’éclat diplomatiques d’Emmanuel Macron depuis son arrivée au pouvoir ne sont-ils pas une manière de corriger sa popularité sur les réformes de politique intérieure ?
– Comment qualifier la ligne Macron à l’international ?
– Emmanuel Macron a-t-il les moyens de ses ambitions au niveau diplomatique ? Peut-il replacer la France au centre du jeu international ?

Quelle place pour la voiture demain ?

Institut Montaigne - Thu, 19/10/2017 - 17:14
Quelle place pour la voiture demain ? Institut Montaigne jeu 19/10/2017 - 17:14

À l’occasion du salon Autonomy & the Urban Mobility Summit, l’Institut Montaigne, partenaire de l’événement, recevait Eudoxe Denis, directeur des affaires publiques de Plastic Omnium et Rémi Cornubert, partner du cabinet AT Kearney pour débattre du thème “Quelle place pour la voiture demain ?”. Eudoxe Denis et Rémi Cornubert, rapporteurs généraux du groupe de travail de l’Institut Montaigne sur l’avenir de l’automobile, sont revenus sur les messages clés du rapport et sur les grandes actualités liées à la mobilité.

Retrouvez les trois points à retenir de ces échanges :

Stop aux idées reçues !

Gare aux prédictions hâtives ! La fin de la voiture, quoi qu’en disent certains commentateurs, n’est pas pour demain. Aujourd’hui, un Français sur deux utilise sa voiture quotidiennement et 99 % des détenteurs de véhicules ne souhaitent pas s’en séparer dans les deux ans à venir. Les jeunes, souvent accusés de délaisser l’automobile, sont en grande majorité détenteurs du permis de conduire (84  % d’après un sondage Kantar-Institut Montaigne). Difficile dès lors de tirer un trait sur la voiture individuelle, qui reste synonyme de plaisir et de confort pour un grand nombre de Français.

Gare au parisiano-centrisme

Si la tendance est à l’augmentation de la population urbaine, il n’en demeure pas moins que 81 % des Français vivent hors de Paris (grande couronne). Il ne faut donc pas généraliser les pratiques des grandes métropoles à l’ensemble du territoire. Si, dans les grandes villes, on observe un déploiement des nouvelles formes de mobilité, ces comportements restent globalement marginaux. Seulement 2 % des Français utilisent une nouvelle forme de mobilité au quotidien, et 43 % des sondés n’ont pas d’alternative à la voiture individuelle (!).  

La nouvelle technologie au service de l’incitation

Pourquoi limiter l’usage des nouvelles technologies à l’habitacle de la voiture ? Plus efficaces que les mesures coercitives, les mesures incitatives doivent être au coeur des politiques publiques de mobilité. Elles sont rendues possibles par les nouvelles technologies aujourd’hui intégrées aux véhicules, faisant remonter un grand nombre de données utiles à la compréhension des habitudes de mobilité. Il serait ainsi possible d’imaginer un système de micro-péage urbain, intelligent, adaptant son prix en fonction d’un certain nombre de critères : type de véhicule, nombre de passager, état du trafic, zone de circulation…

Blanc 19 octobre 2017 Activé Quelle place pour la voiture demain ? Comment lutter contre la congestion ? Comment limiter la pollution liée aux transports ? Qu'attendre de la voiture autonome et à quel horizon ? Ouvert Non

Seminars by ELIAMEP and IDOS on Greece and the future of Europe

ELIAMEP - Thu, 19/10/2017 - 15:12

The Hellenic Foundation for European and Foreign Policy (ELIAMEP) and the Institure of International Economic Relation (IDOS) will organise seminars for students and professionals in November and December. The theme will be: ‘Greece and the future of the EU’. More information is available on the Greek version of ELIAMEP website.

Ces violentes attaques venues de Chine sur le modèle de la démocratie occidentale

IRIS - Thu, 19/10/2017 - 12:05

A la veille de l’ouverture du XIXe congrès du PCC qui a débuté ce 18 octobre, l’agence officielle Xinhua dénonçait « les crises et le chaos » qui caractérisent les démocraties occidentales, soutenant ainsi la supériorité politique du modèle chinois. Comment interpréter de telles déclarations, notamment au regard du discours tenu par Xi Jinping, en passe de renforcer encore son pouvoir ?

Dans le monde chinois, et pas seulement en Chine populaire, le refus critique du modèle offert par les démocraties occidentales n’est pas nouveau. Qu’il soit empereur ou chef du Parti communiste, le dirigeant chinois tire depuis toujours sa légitimité non pas d’un choix du peuple mais du fait qu’il lui garantit le nécessaire sur le plan matériel, la solidarité entre les sujets et la justice. En échange, le peuple accepte de ne pas contester son pouvoir. Toutefois, le « Mandat du Ciel » n’est accordé qu’au souverain vertueux.

Si celui-ci se révèle corrompu ou incapable de protéger ses sujets (y compris contre une administration corrompue), il perd la protection du Ciel et il est alors légitime, pour le peuple, de le renverser et de mettre en place une nouvelle dynastie. Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’arrivée au pouvoir de Mao n’a pas vraiment changé les choses. Il est donc évident que les modèles démocratiques occidentaux que certains veulent imposer au monde entier, parfois de force et toujours avec arrogance, ne sont pas acceptables. Leur critique, déjà maintes fois entendue dans le passé, n’est qu’une manière de rappeler, autant aux commentateurs étrangers ignorants des réalités chinoises qu’aux Chinois eux même, la volonté de pérenniser un modèle politique multi séculaire.

L’agence Xinhua indique que « La médisance politique sans fin, les querelles et les renversements de politique qui font les marques de la démocratie libérale ont retardé le progrès économique et social et ignoré les intérêts de la plupart des citoyens. ». Quelles sont les forces d’opposition chinoises, en faveur de « plus de démocratie ». Les occidentaux ont ils eu tendance à surestimer ces forces ?

Dans le concept de pouvoir autocratique assez largement accepté par les Chinois, il est évident que le fonctionnement des démocraties occidentales ne peut qu’être critiqué. Les dirigeants de l’Empire du Milieu travaillent -ou essaient de travailler- sur le temps long. Cela implique de suivre une ligne et d’éviter tout ce qui pourrait faire dévier de cette ligne. Les alternances et les remises en cause perpétuelles sont inacceptables. L’interdiction de la critique est donc une base et peut conduire à mater avec brutalité tout ce qui pourrait remettre en cause l’ordre établi. Ceci est d’autant plus vrai que tout mouvement de contestation populaire est perçu par l’autorité comme une faille potentielle dans sa légitimité et un obstacle au progrès dans tous les domaines. « SI l’Empire se prend à cheval, il ne se gouverne pas à cheval. Il se prend par la force, mais se conserve par l’adhésion des sujets et l’autorité du prestige ».

Il existe quand même, bien entendu, des forces de contestation. Traditionnellement et tant que le pouvoir central fonctionnait « correctement », cette contestation se limitait à des pétitions de lettrés ou à des « grognes » populaires locales vite réprimées. Mao y a ajouté quelques grandes opérations destinées à tuer dans l’œuf des contestations potentielles. Mais ce qui était gérable dans un monde préservé des influences extérieures ne l’est plus au XXI° siècle. Les Chinois voyagent et sont en contact avec le monde extérieur, malgré une censure qui demeure parfois féroce.

De plus en plus d’entre eux sont tentés par les modèles politiques occidentaux et souhaiteraient qu’il s’applique chez eux. C’est évidemment inacceptable pour les dirigeants appartenant à la « dynastie » fondée par Mao. De temps en temps, un contestataire arrive à se faire entendre en Occident, parfois jusqu’à être reconnu par un prix Nobel. Mais il n’est pas certain que l’influence de ces opposants soit aussi grand à l’intérieur du pays qu’on se l’imagine dans les cercles « droit-de-l’hommistes » de nos pays. Pour cause d’intérêts marchands et de sinophilie, on constate d’ailleurs que les soutiens occidentaux aux contestataires demeurent excessivement limités.

Quelles sont les failles existantes dans le système mis en place ?

Le système mis en place, basé sur un autocrate s’appuyant sur une lourde hiérarchie pyramidale a relativement bien fonctionné depuis des siècles. Toutefois, toutes les dynasties, après des périodes plus ou moins longues, ont fini dans le chaos et/ou ont été remplacées par des dynasties de colonisateurs.

Le système, tel qu’il fonctionne depuis 1949, est basé sur trois piliers : Etat, Parti et Armée, le Parti étant supposé être au-dessus des deux autres. Ceci est relativement facile à gérer quand un seul homme est porteur des trois couronnes. C’est actuellement le cas de Xi Jinping. Toutefois, chacun des piliers a sa hiérarchie et sa gouvernance propre, et les intérêts sont de plus en plus divergents. Cela a conduit Xi à mener, pendant les cinq premières années de son mandat, de nombreuses purges. Celles-ci ont été justifiées par la lutte contre la corruption, sujet qui recueille depuis des siècles l’adhésion populaire. Il semble qu’il ait à peu près réussi à mettre en place presque partout des hommes qui acceptent de revenir au schéma traditionnel. On saura s’il a vraiment réussi s’il n’y a plus, après le Congrès, de nouvelles campagnes anticorruption visant des dirigeants de haut niveau.

Mais le système, parce que la population est de plus en plus en contact avec le monde extérieur et que le niveau de vie s’élève et fait découvrir de nouvelles aspirations, est exposé à de nouvelles menaces. Le libéralisme effréné qui est de règle dans une partie de la société est aussi un facteur de remise en cause des solidarités, en particulier entre les provinces. De plus, les dirigeants pékinois ont bien d’autres défis à relever : démographie, économie, pollution…. Le Mandat du Ciel pourrait s’en trouver remis en cause.

Réforme de l’assurance-chômage, une hydre à trois têtes ?

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On 19 October 2017 begins the 19th National Congress of the Communist Party of China, the country’s highest political instance, which is being carefully monitored at both national and international level.

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