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Diplomacy & Defense Think Tank News

Centrifugale kræfter trækker i det europæiske samarbejde

DIIS - Fri, 22/03/2019 - 15:50
Og det gør Europa-valget i maj til et af de mere afgørende

« France-Algérie ; 50 ans d’histoires secrètes » – 3 questions à Naoufel Brahimi El Mili

IRIS - Fri, 22/03/2019 - 12:41

 

Naoufel Brahimi El Mili est docteur en sciences politiques, enseignant à Sciences Po Paris. Il répond à mes questions à l’occasion de la parution de l’ouvrage « France-Algérie ; 50 ans d’histoires secrètes » aux éditions Fayard.  

Au-delà des querelles publiques, comment évaluez-vous la coopération stratégique entre la France et l’Algérie ?

Malgré le formidable sursaut du peuple algérien qui chaque vendredi manifeste par millions contre le cinquième mandat, et surtout en dépit de position ambigüe du pouvoir français accusé par les Algériens de neutralité complice au mieux et d’ingérence coupable au pire, la coopération stratégique ne doit pas connaitre de grands bouleversements. En premier, figure la coopération militaire et sécuritaire au Nord-Mali. Sans le soutien logistique déterminant de l’armée algérienne, l’opération Serval ne pouvait se mettre en  place en 2013. Encore moins l’opération Berkane. L’armée algérienne qui ne cherche pas d’affrontement avec le peuple algérien qui dénonce le cinquième mandat se consacre prioritairement à la gestion des énormes défis géopolitiques : Libye, Niger, Mali. Supposons cette armée sortie des casernes pour mater les manifestants, la France serait dans une position délicate, car son premier soutien dans la région deviendrait moins politiquement fréquentable. Mais ce n’est pas du tout le cas. Cette même armée qui se positionne de plus en plus du côté du peuple algérien ne peut faire débarquer le président algérien avant le terme officiel de son mandat prévu le 29 avril. Les militaires algériens ne veulent pas être considérés comme putschistes contre un président soutenu sournoisement par l’Élysée et autres monarchies golfiotes.  Mais la France ne doit pas trop tarder à réaliser que le statu quo qu’elle souhaite secrètement est porteur potentiel de chaos. Une prise de position plus franche en faveur des revendications démocratiques des Algériens, de la part de Paris, rendrait plus aisée la fin du mandat présidentiel à son terme constitutionnel, soit par l’armée soit par le peuple, et pourquoi pas les deux en même temps. Ainsi le président Macron serait dans le sens de l’histoire que veulent écrire les Algériens. Il préservera les intérêts du pays dont il a la charge.

Aussi, la France se fournit à hauteur de 10% du gaz algérien. L’Algérie même dans les moments les plus difficiles de son histoire a toujours respecté sa signature. Quand au commerce courant de 5 milliards de dollars par an il ne peut que se consolider notamment grâce à une plus forte implication des Algériens de France qui manifestent chaque dimanche en soutien à leurs frères et sœurs du pays. Il est à penser que les Franco-Algériens seront plus actifs dans la vie économique qui lie les deux pays.

Peut-on, et comment envisager des relations bilatérales apaisées ?

Le poids de la mémoire, le refus français de la repentance ne peuvent faire aboutir des relations très apaisées, mais c’est la marque de fabrique de ces relations bilatérales assez complexes. Cependant, l’après Bouteflika avec une position française courageuse peut faire rentrer ces relations dans un nouveau monde. L’Algérie aussi a un rôle à jouer notamment en annulant l’article 51 de la constitution qui interdit aux binationaux certains postes politiques. Apparaîtront dès lors de nouveaux acteurs biculturels forts de leurs racines algériennes et de leurs connaissances du système français, ils seront les artisans d’une nouvelle page dans les relations entre les deux rives de la Méditerranée. Une nouvelle Algérie ne peut devenir une menace migratoire pour la France quoiqu’en disent les tenants d’une extrême droite populiste. De son côté,  la France doit ouvrir plus généreusement ses guichets consulaires pour les visas. Cette même France qui ferme ses universités au nez des étrangers en exigeant des frais d’inscription exorbitants. Elle se prive de toute participation à la formation des élites algériennes du futur. Finalement, Paris qui accepte que le pétrole et le gaz traversent la mer doit aussi accepter que des Algériens en fassent autant. C’est le pont humain qui doit être la pierre angulaire de ces relations bilatérales que l’on souhaite apaiser.

Selon vous, que doit faire la France face aux évènements actuels ?

Face à cette situation inédite et compte tenu des particularismes des relations bilatérales, le rôle de la France dans l’immédiat est peu aisé. Déjà le président Macron, au sujet des gilets jaunes avait déclaré : « ce n’est pas la rue qui gouverne en démocratie », il s’est autopiégé. Il ne peut ni adouber ouvertement les rues d’Algérie ni dire que ce pays n’est pas une grande démocratie. Les Algériens lors des manifestations portent des pancartes peu élogieuses à l’égard du président français accusé à tort ou à raison de complicité avec le pouvoir algérien. Emmanuel Macron peut exercer son droit de réponse aux Algériens, non pas par un « je vous ai compris ». Et ce n’est pas la première déception. Un bref retour vers le passé est éclairant. Les Algériens ne peuvent oublier les propos tenus par le candidat Macron devant une chaîne privée algérienne : « La colonisation est un crime contre l’humanité. » Le calcul électoraliste sous-jacent est évident, les voix des Franco-Algériens comptent. Très vite, le nouveau président français est qualifié d’ami de l’Algérie tant par le pouvoir que par l’homme de la rue. Sa seule visite de travail à Alger était vite éclipsée par le décès de Johnny Hallyday. Les Algériens n’ont retenu que cet échange dans une des rues principales de la capitale avec un jeune algérois qui l’interpelle sur le principe de la repentance. Et la réponse présidentielle fuse : « Qu’est ce que vous venez m’embrouiller avec ça ? Votre génération doit regarder l’avenir, la jeunesse algérienne ne peut pas constamment regarder son passé ! » Première déception.

Il ne reste pour le président Macron que de se démarquer clairement de ce pouvoir agonisant en expliquant aux Algériens que leur combat est démocratique donc juste. Dans le cas de cette nouvelle Algérie qui se dessine, le « en même temps » ne fonctionne pas. Le Macron candidat aux présidentielles dernières en se rendant à Alger comme François Hollande, avant lui et tant d’autres, ne pouvait ignorer le poids électoral des Franco-Algériens détenant plus de deux millions de bulletins de vote. Il faut qu’il s’en souvienne surtout que son mi-mandat heurté se rapproche. Sans oublier les Européennes.

L'Europe face à la Chine : une révolution copernicienne

Institut Montaigne - Fri, 22/03/2019 - 12:13

La dernière communication de la Commission européenne (et du SEAE) sur la Chine ne laisse rien passer à cette dernière. "Ce n'est plus une économie en développement". Un "rival systémique" et, sur les questions économiques, un "concurrent stratégique". Un grand exportateur de centrales à charbon, qui entrave ainsi la lutte contre le changement climatique. Des politiques qui aggravent la situation des droits de l'Homme – la liste commence par la mention du…

La Thaïlande (enfin) de retour aux urnes, la panacée ?

IRIS - Fri, 22/03/2019 - 11:55

Le scrutin longtemps promis par les autorités aux sujets du royaume finit enfin, après moult détours et contretemps, par se matérialiser avec l’arrivée du printemps : dimanche 24 mars, la Thaïlande convie ses 51 millions d’électeurs aux urnes pour renouveler la chambre basse (Assemblée nationale, 500 sièges) et désigner un nouveau chef de gouvernement. Une première – repoussée ces dernières années à diverses reprises avec un argumentaire souvent ténu – depuis 2011 et le dernier scrutin démocratique organisé dans cette nation bouddhiste du sud-est asiatique, politiquement polarisée.

Arrivé au pouvoir un quinquennat plus tôt (printemps 2014) lors du dernier d’une longue série de coups d’État militaires[1], le Conseil national pour la paix et l’ordre (CNPO) du  Premier ministre (et ancien général) Prayut Chan-o-cha conçoit ce rendez-vous électoral comme un référendum validant ses cinq années à la tête du pays, espérant se maintenir en fonction à l’issue de ce scrutin en s’adossant au parti créé sur mesure dernièrement, le Palang Pracharat (PPRP) – soutenu par l’armée, le palais royal, les élites urbaines, les milieux d’affaires (establishment) – dans un cadre constitutionnel très favorable à ses intérêts[2] (Constitution de 2017). Nombreux sont ceux dans l’ancien Siam à manifester peu d’enthousiasme face à cette perspective, car sevrés depuis des années de démocratie au sens littéral du terme. Les détracteurs de l’ancien commandant en chef de l’Armée royale thaïlandaise dénoncent le risque de démocratie martiale associé à l’éventuel succès du PPRP et de ses alliés lors des élections de dimanche. À cette « Thaïlande d’en haut », réservée sur le bénéfice pour le royaume d’un gouvernement à l’agenda plus populiste (cf. « chemises rouges », sympathisants de l’ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra), s’oppose un segment de la société aspirant au retrait de la junte de la vie politique nationale et au retour de la règle démocratique pour les 68 millions de Thaïlandais.

À quatre jours de l’événement, l’issue comptable de ce scrutin reste entourée d’incertitudes : si la formation politique du  Premier ministre Prayut dispose du confort d’une chambre haute (Sénat, 250 élus) désignée par la Royal Thai Military et non par l’électeur – donc rangée à ses intérêts -, le Democrat Party (DP) de l’ancien Premier ministre A. Vejjajiva, le Pheu Thai (PTP) du « clan Shinawatra », toujours présent dans les provinces du nord/nord-est, ou encore le plus atypique et récemment créé Future Forward Party (FFP) du quadragénaire et homme d’affaires T. Juangroongruangkit, populaire auprès des jeunes primo-votants, se posent en arbitres incontournables de ce rendez-vous. L’hypothèse d’un gouvernement de coalition associant le PPRP et le DP – réunissant ainsi à eux deux plus aisément les 376 sièges (en combinant les deux chambres) nécessaires à la composition d’une majorité absolue au Parlement et à la nomination du prochain Premier ministre – dispose d’un certain crédit, sans pour autant apparaître aujourd’hui comme l’issue garantie de cette consultation populaire. Ce, alors même que le Pheu Thai (la formation ayant remporté tous les scrutins nationaux depuis 2001) pourrait d’un point de vue comptable attirer le plus de voix[3] vers ses candidats et disposer à elle seule à l’Assemblée nationale d’une majorité relative. Une situation qui pourrait faire (re)naître un sentiment d’injustice et de déni de démocratie latents dans les rangs populistes, lassés du poids considérable de l’establishment et de l’armée dans la vie politique nationale et le quotidien des individus.

Nous n’en sommes pas encore là. Une estimation partielle des résultats devrait être communiquée dans les jours qui suivront ce premier scrutin organisé en huit ans, le 9 mai étant la date officiellement retenue par les autorités pour l’annonce des résultats définitifs. Entre ces deux dates, le royaume et ses 68 millions de sujets devraient – ainsi que l’espère ardemment le gouvernement – se dépassionner de la question politique pour se saisir du symbole, a priori plus consensuel et moins partisan, de la monarchie, les célébrations nationales du couronnement du souverain Maha Vajiralongkorn Bodindradebayavarangkun[4] (Rama X) s’étirant du 4 au 6 mai. Une fois passé cet événement national transcendant les clivages et les résultats du scrutin connus, en fonction de leur issue comptable, il pourrait alors en aller bien différemment, dans les rues de Bangkok notamment.

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[1] Le 12e depuis l’instauration en 1932 de la monarchie constitutionnelle.

[2] Le nouveau système de vote instauré par le CNPO s’emploie – à dessein – à réduire la possibilité pour un parti politique de briguer à lui seul la majorité absolue des sièges à l’Assemblée nationale, l’influente institution militaire semblant bien plus à son aise avec un hémicycle multicolore donc divisé, plus aisé à manipuler.

[3] Certaines projections créditent le parti de 125 à 200 sièges (sur les 500 de l’hémicycle) à la chambre basse, une volumétrie nettement supérieure aux estimations du DP (entre 75 et 120 sièges) et du PPRP (environ 70 élus).

[4] Suite au décès de son père, le vénéré roi Bhumibol Adulyadej (Rama IX) en oct. 2016 après un règne de 70 ans, Maha Vajiralongkorn (Rama X) est monté sur le trône en décembre 2016, dans un enthousiasme populaire relatif.

Ausnahmezustand Europa

Konrad Adenauer Stiftung - Fri, 22/03/2019 - 11:53
Stefan Stahlberg 2019-03-22T10:53:00Z

Sieben Tipps : Weniger (Plastik-) Müll im Alltag – Was kann ich tun?

Hanns-Seidel-Stiftung - Fri, 22/03/2019 - 11:20
Geben wir es zu – wir sind uns längst bewusst, dass wir im Alltag zu viel Müll produzieren: Wir kaufen Wegwerfartikel, Produkte, die einzeln verpackt sind, Essen und Trinken „To go“. Wer aus den Gewohnheiten ausbrechen und etwas ändern will, kann bei den ganz kleinen Dingen anfangen, etwa eine Einkaufstasche mitnehmen. Wir haben sieben Tipps für Sie zusammengestellt.

Comment tester un thermostat de frigo ?

RMES - Fri, 22/03/2019 - 10:51

Le thermostat n’est pas fabriqué uniquement pour les appareils de chauffage. Les émetteurs de froid, tels que le frigo, sont équipés aussi d’un thermostat. Pourtant, la fonction du thermostat de chauffe-eau et celle du thermostat du réfrigérateur sont distinctes. Cela est lié au rôle de ces appareils. Le chauffe-eau est un producteur d’eau chaude tandis que le frigo est une source de froid. Mais, l’un et l’autre rendent l’installation d’un thermostat nécessaire. Cependant, nous n’allons plus aborder le sujet autour du thermostat de chauffe-eau. Ci-dessous, il s’agira de parler des techniques pour tester un thermostat de frigo.

La fonction du thermostat de frigo

Le réfrigérateur est un appareil indispensable à la conservation de la nourriture. Il préserve les aliments afin de ne pas être en état de pourriture. Pour se faire, il produit une température basse. Mais, cette fonction est impossible sans thermostat. L’utilisateur doit pourvoir à son frigo d’un thermostat pour contrôler la température du réfrigérateur. Une fois que la température définie est atteinte, le thermostat désactive automatiquement l’alimentation du moteur du frigo. Pour cela, le thermostat possède une sonde qui le permet de se lier à l’appareil pour capter la température interne. Cette sonde s’employer en guise d’un tuyau capillaire.

D’autre part, ce thermostat dispose d’un axe de commande sur lequel l’utilisateur peut réaliser le réglage de la température. Mais, s’il advient que votre réfrigérateur est en panne, car ça peut se produire, il y a quelques symptôme servant à identifier cela. Au cas où votre appareil ne produit plus la froideur ou cela n’est pas suffisant, c’est-à-dire il n’offre pas une température adéquate selon le réglage déterminé. Vous pouvez deviner la source de ce problème parce que c’est le thermostat qui doit remplir cette fonction. Comme vous constatez que le frigo fonctionne normalement, cet arrêt accidentel au niveau de l’émission de froid ne peut pas venir du frigo. De même, il se peut aussi que le moteur ne se met plus en marche. Alors que le thermostat est capable d’arrêter le fonctionnement de ce moteur au moment où la température optimale est produite.

Le procédé pour tester son thermostat

En fait, vous êtes décidé à tester le thermostat. Mais, celui-là ne peut pas se démonter d’une façon automatique à l’aide d’une simple pression. Ainsi, le démontage doit se faire manuellement. Avant de réaliser cette opération, il est obligatoire de débrancher l’alimentation de votre réfrigérateur en raison de la sécurité. Après, vous allez repérer la place de votre thermostat. En général, il se loge dans un boîtier à l’intérieur de votre frigo.

A voir aussi : Pourquoi avoir une lampe de luminothérapie chez soi ?

Puis, vous pouvez le retirer de ce boîtier. Pour se faire, vous relâchez toutes les vis fixatrices du boîtier au moyen d’un tournevis. Aussitôt que le boîtier est enlevé, il ne vous reste plus qu’à vérifier si le thermostat est bien raccordé à sa sonde et si tous les branchements vont bien. Ensuite, vous allez poser cette sonde sur un morceau de glace pendant quelques minutes. Si votre thermostat émet un clic et déclic l’un après l’autre, ce qui signifie que votre thermostat n’est pas en défaut. Après cette vérification, vous allez remonter le thermostat et le remettre à l’intérieur de votre frigo.

Venez découvrir le thermostat d’ambiance leroy merlin

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Reaktionen aus Ungarn auf die Suspendierung von Fidesz

Konrad Adenauer Stiftung - Fri, 22/03/2019 - 08:57
Stefan Stahlberg 2019-03-22T07:57:00Z

Drei Szenarien zur Entwicklung des Sisi‑Regimes in Ägypten

SWP - Fri, 22/03/2019 - 00:00

Anfang Mai soll in Ägypten ein Referendum über eine Verfassungsänderung abgehalten werden, die Präsident Abdel-Fatah al-Sisi nach dem Ende seiner laufenden Amtszeit ein Weiterregieren ermöglichen würde. Angesichts massiver Repression scheint die Zustimmung gewiss. Damit wäre die Machtkonsolidierung des Sisi-Regimes, das aus dem Militärputsch vom Juli 2013 hervorgegangen ist, weitgehend abgeschlossen. Doch wie wird sich dieses Regime in Zukunft entwickeln? Denkbare Szenarien sind eine erfolgreiche Entwicklungsdiktatur, jahrzehntelange politische und wirtschaft­liche Stagnation wie unter Mubarak oder ein baldiges Scheitern. Während eine Ent­wicklungsdiktatur mangels Reformbereitschaft unrealistisch ist, sind die beiden an­deren Szenarien für Deutschland und seine europäischen Partner mit großen Risiken verbunden. Sie sollten daher künftig die Vergabe neuer Budgethilfen an eine Verbes­serung der Menschen- und Bürgerrechte knüpfen, auf humanitäre Krisenprävention im Sinne des »Do-No-Harm«-Ansatzes setzen und die Kontakte mit Vertretern der ägyp­tischen Opposition auch im Ausland ausbauen.

Implementing Action for Peacekeeping: Troop Contributing Countries as Key Stakeholders

European Peace Institute / News - Thu, 21/03/2019 - 19:58

On Wednesday, March 27th, IPI is hosting a speaker series event featuring H.E. Mr. Paul Kehoe and H.E. Mr. Inia Seruiratu on the topic of “Implementing Action for Peacekeeping: Troop Contributing Countries as key stakeholders.”

Remarks will begin at 10:15am PST / 1:15pm EST

The presentations will be followed by a moderated panel discussion, which will include H.E. Ms. Geraldine Byrne Nason, Permanent Representative of the Mission of Ireland and H.E. Mr. Satyendra Prasad, Permanent Representative of the Mission of Fiji.

H.E. Mr. Paul Kehoe was appointed Minister with Responsibility for Defence in June 2017. He previously served as the Government Chief Whip and Minister of State at the Department of the Prime Minister and the Department of Defence. Mr. Kehoe has also been a Parliamentarian for County Wexford since he was first elected to the Dáil in May 2002.

H.E. Mr. Inia Batikoto Seruiratu is a Fijian politician and member of the Parliament of Fiji for the Fiji First Party. He is the Minister for Defence and National Security of Fiji and, since January 2019, also serves as the Minister of Foreign Affairs.

Keynote speakers:
H.E. Mr. Paul Kehoe, Minister for Defence of Ireland
H.E. Mr. Inia Seruiratu, Minister for Defence, National Security & Foreign Affairs of the Republic of Fiji

Moderator:
Mr. Jake Sherman, Director of the Brian Urquhart Center for Peace Operations, International Peace Institute

Christen im Nahen Osten: Wir haben genug gelitten!

Hanns-Seidel-Stiftung - Thu, 21/03/2019 - 16:42
Nach dem Niedergang des sogenannten Islamischen Staates in Syrien und dem Irak, brauchen die Christen der Region Sicherheit und Zukunftsperspektiven. Auf der Münchner Sicherheitskonferenz richteten Vertreter einen Appell an die Staatengemeinschaft.

„Wir entscheiden in der Demokratie“

Konrad Adenauer Stiftung - Thu, 21/03/2019 - 16:36
Stefan Stahlberg 2019-03-21T15:36:00Z

<p class="text-align-justify">Jeudi 14

Institut Montaigne - Thu, 21/03/2019 - 16:21

Jeudi 14 mars, un échange était organisé autour de Madame Catherine Guillouard, Président-Directrice générale du Groupe RATP, et Monsieur Carlo Ratti, Directeur du MIT Senseable City Lab. Ils ont pu exposer leur vision et ambitions communes sur les questions liant urbanisme et mobilité en France et dans le monde.

« Atlas des droits de l’homme » – 3 questions à Catherine Wihtol de Wenden

IRIS - Thu, 21/03/2019 - 16:21

 

Catherine Wihtol de Wenden est directrice de recherche émérite au CNRS et enseignante à Sciences Po (Paris). Elle répond à mes questions à l’occasion de la parution de l’ouvrage « Atlas des droits de l’homme », dont elle a dirigé l’élaboration, préfacé par Henri Leclerc et paru aux éditions Autrement.  

La carte montre que nous sommes encore loin de l’abolition universelle de la peine de mort, comment l’expliquer ?

142 sur 198 membres de l’ONU ont aboli la peine de mort. Ces abolitions ont souvent correspondu dans le temps avec des « moments abolitionnistes ». Aux États-Unis, 18 États sur 50 sont abolitionnistes, 4 le sont en pratique depuis longtemps, mais certains, comme le Texas, la considèrent comme partie prenante de leur histoire, voire de leur identité. La Chine la pratique encore (sous le sceau du secret d’État), mais en a réduit le nombre. L’Arabie saoudite la maintient, au nom de la charia (pour adultère, par lapidation). La peine de mort existe aussi en Irak, au Pakistan et en Iran, qui comptabilisent tous les cinq, 84% des exécutions.  En Europe, c’est le Portugal qui l’a abolie le premier en 1867, suivi par l’Italie, à la fin du XIXe siècle, soit 100 ans avant la France (1981). Mais les alternatives (prison à perpétuité ou relégation dans les colonies), pratiquées hier n’ont pas été satisfaisantes, car elles n’ont pas toujours conduit à la reconstruction des victimes ni été un abri contre la récidive.

 Y aurait-il un clivage Nord/Sud concernant les droits de l’homme ?

Oui, mais il ne va pas toujours dans le même sens. Ainsi les 50 États non-signataires de la Convention de Genève de 1951 sur l’asile sont des pays du sud. En revanche, parmi les 54 pays signataires de la Convention des Nations Unies de 1990 sur les droits de tous les travailleurs migrants et de leurs familles, il ne s’agit, à l’exception du Monténégro et du Kosovo, que de pays du sud, car les pays du Nord ne veulent pas être liés par des droits à accorder aux sans-papiers. Beaucoup de pays du sud ne sont pas des démocraties, aussi une multiplicité de droits n’est pas reconnue (liberté d’expression, d’association, liberté syndicale, accès aux droits, prisons, protection des libertés publiques à l’ère numérique) et parfois les États religieux de culture musulmane notamment limitent certains droits (droits des femmes, liberté de religion, persistance des castes en Inde malgré la Constitution). De plus le fait que la plupart des réfugiés proviennent de pays du sud (qui les accueillent également majoritairement, mais comme réfugiés de fait), que les déplacés environnementaux soient aussi originaires du sud de la planète, que les apatrides soient essentiellement des personnes du sud aggrave la situation des sans droits dans des pays qui ne leur donnent aucun statut. Les pays du sud deviennent aussi des pays d’immigration, sans aucune législation le plus souvent sur l’immigration et l’asile, dans un contexte de mondialisation accrue des migrations, ce qui va aggraver les carences au regard des droits de l’homme auprès des populations mobiles du sud du monde.

La carte de l’esclavage montre-t-elle une persistance inquiétante ?

Oui, car il continue d’être pratiqué dans nombre de pays du sud, du fait de la non-application de la législation des États. Les raisons en sont multiples. Il peut s’agir de la poursuite de l’esclavage domestique traditionnel (comme en Haïti ou en Mauritanie), du travail forcé et de la traite des êtres humains, du travail des enfants, imposé par les mafias du passage irrégulier des frontières imposant l’esclavage comme contrepartie, de l’esclavage sexuel du fait de la mondialisation de filières de prostitution. Une victime sur quatre est un enfant, 71% sont des femmes et des filles. Des formes d’esclavage existent aussi à la suite de guerres civiles, dans les camps. En France ce n’est qu’en 2013 que le crime d’esclavage est entré dans le Code pénal. Souvent, l’esclavage correspond aussi à des clivages ethniques ou racialisés : castes, subsahariennes et arabes, Blancs/Noirs en Amérique latine, en Afrique et en Asie et semble long à éradiquer compte tenu de sa longue tradition dans les pratiques des pays concernés.

<p class="text-align-justify">Mercredi

Institut Montaigne - Thu, 21/03/2019 - 16:11

Mercredi 20 mars dernier, un petit-déjeuner était organisé autour de Rodolphe Saadé, Président-Directeur général du Groupe CMA CGM. Ce dernier a pu exposer la situation et les mutations en cours dans l'industrie maritime et échanger avec le public autour des principales actualités du Groupe CMA CGM.

Brexit : « Les difficultés de Theresa May ne justifient pas de sacrifier les solidarités historiques aux saccades de l’actualité »

IRIS - Thu, 21/03/2019 - 11:46

Les dirigeants européens se réunissent aujourd’hui à Bruxelles pour un nouveau sommet « décisif » sur le Brexit, alors que le Royaume-Uni est toujours divisé sur le sujet, à une semaine de l’échéance officielle. Quelles sont les issues envisageables ? Entretien avec Olivier de France, directeur de recherche à l’IRIS, en charge du programme Europe, stratégie et sécurité.

Comme se fait-il que le Royaume-Uni se trouve dans une telle position de faiblesse aujourd’hui, à une semaine de la date officielle du Brexit ?

Pour tout dire, la situation dans laquelle se trouve le pays aujourd’hui n’avait rien d’automatique. Le Royaume-Uni est en proie aux divisions intestines les plus vivaces depuis trois ans, certes. Il n’en reste pas moins que Londres a commis beaucoup d’erreurs « non forcées » depuis le début de ces négociations, comme l’on dirait au tennis, tant du point de vue tactique et stratégique, que du point de vue politique et intellectuel.

D’une part, les Britanniques ne sont pas dans une discussion bilatérale classique, où ils ont leurs repères et sont plutôt à l’aise. Londres a tenté de négocier en direct avec Berlin et même Dublin, avant de se rendre à l’évidence que cette négociation avait ceci de spécifique qu’elle met aux prises un pays et vingt-sept autres.

Deuxième élément que le Royaume-Uni a tardé à comprendre, c’est qu’il abordait ces négociations dans une position structurelle de faiblesse. Londres n’y est pas forcément habitué et l’Histoire y est naturellement pour beaucoup. Cela peut paraître évident, mais le poids économique et juridique du marché unique explique que le rapport de force ne soit pas en faveur des Britanniques.

Enfin, le Royaume-Uni a refusé de comprendre que l’Union européenne n’était pas uniquement un projet économique. Londres a du mal à saisir que l’on puisse privilégier un bénéfice politique à long terme, par rapport à l’impact économique à court terme sur l’industrie automobile allemande ou sur le Nord de la France. Paris et Berlin peuvent s’accommoder de certains dommages économiques à court terme, car le démantèlement de l’Union à long terme constitue aux yeux du couple franco-allemand un danger plus immédiat pour l’Europe.

C’est ce qui explique l’unité stratégique des Européens, que Michel Barnier a mise en musique de manière extrêmement méticuleuse et professionnelle. L’unité des Européens a aussi des ressorts tactiques : elle s’explique tout simplement parce que c’est une tactique qui a été très efficace, et qui continue de faire ses preuves. Le Royaume-Uni s’est davantage divisé en son sein que les vingt-sept acteurs qui lui ont fait face.

Je ne parle pas des erreurs tactiques comme la convocation d’élections générales anticipées, qui ont détruit la majorité parlementaire de Theresa May et qui la laissent aujourd’hui à la merci des Unionistes nord-irlandais, ce qui rend le problème de la frontière irlandaise inextricable.

De quelles marges de manœuvre le Royaume-Uni dispose-t-il encore dans les négociations ?

Les Européens considèrent les discussions comme achevées du point de vue de l’accord de sortie. Les négociations n’iront donc pas au-delà sur ce point. Cela n’a rien d’illogique puisque l’on sort de deux ans de négociations, mais cela n’a pas toujours été bien compris à Londres. Au contraire, l’on entend encore chez certains conservateurs que « l’Union européenne plie toujours à la fin ».

Il y a en revanche davantage de marge de manœuvre s’il s’agit d’amender la déclaration d’intention qui est adjointe à l’accord de sortie, à condition que le Royaume-Uni souhaite changer l’orientation de son rapport futur avec le bloc européen. Si une majorité parlementaire se dégageait pour un Brexit moins dur par exemple, cela pourrait se répercuter dans la déclaration politique.

Theresa May va demander un délai aux Européens ce jeudi pour prolonger les discussions sur la sortie du Royaume-Uni. Que doivent-ils faire ?

Michel Barnier a dit que l’UE ne serait pas forcément favorable à l’extension de l’article 50, car cela prolongerait l’incertitude et les coûts économiques pour les entreprises. Je comprends son point de vue, mais je trouve que l’Union commettrait une erreur non forcée si elle refusait l’extension courte.

Aux yeux des opinions publiques, la responsabilité de la situation actuelle, comme celle d’une absence d’accord éventuelle, échoit aujourd’hui au gouvernement britannique. Même les conservateurs britanniques ont du mal à convaincre que la faute en revient aux Européens, c’est dire ! Il ne faut pas prendre cette perception à la légère. Elle aura un impact à moyen et à long terme, y compris face à l’Histoire. L’Union européenne aurait tort de s’en écarter sans raison, en risquant de se rendre responsable d’une absence d’accord. En somme, il me semble que les bénéfices qu’elle retirerait d’un refus d’une extension, tels que les met en avant Barnier, ne sont pas suffisants au regard des inconvénients politiques.

Enfin, il faut faire attention à ne pas se laisser emporter par les émotions de court terme. Les difficultés de Theresa May ne justifient pas de sacrifier les solidarités historiques aux saccades de l’actualité. Le Royaume-Uni est un pays ami et voisin. Il serait dangereux qu’une acrimonie politique à court terme mette en danger les liens stratégiques à plus long terme. Même s’il s’agit de dossiers un peu moins médiatiques aujourd’hui, le continent a besoin des Britanniques pour combattre le terrorisme, assurer la stabilité du Sahel ou encore s’adresser à la Russie.

La question de l’extension longue qui s’étendrait par-delà les élections européennes est complètement différente. La lassitude provoquée par le Brexit des deux côtés de la Manche rend cette hypothèse délicate à mettre en œuvre. De même, organiser un second référendum aurait des conséquences tout à fait néfastes sur le tissu démocratique britannique, mais aussi européen. Londres a choisi la voie du référendum, il lui faut désormais aller au bout.

Leipzig liest

Konrad Adenauer Stiftung - Thu, 21/03/2019 - 10:05
Stefan Stahlberg 2019-03-21T09:05:00Z

Ein Präsidialsystem »türkischer Art«

SWP - Thu, 21/03/2019 - 00:00

Das neue Präsidialsystem in der Türkei ist für seine Verfechter der Schlüssel, um alle Probleme des Landes zu lösen – ob es um die endgültige Überwindung bürokratischer Vormundschaft über die gewählte Regierung geht oder um eine Verkürzung der Entscheidungswege, die eine effektive Wirtschaftspolitik ermöglichen soll. Doch bietet das System tatsächlich die Grundlage dafür, dass die Türkei innenpolitisch zur Ruhe kommt? Garantiert es wirk­lich mehr Stabilität, und eröffnet es so die Chance, allmählich zu demo­kratischen Reformen zurückzukehren? Schafft es vielleicht sogar die Bedin­gungen dafür, den EU-Beitrittsprozess des Landes wieder aufzunehmen, wie es die türkische Regierung in den letzten Wochen und Monaten verkündet hat? Pragmatiker hoffen darauf, dass Präsident Erdoğan sich bereits nach den nächsten Wahlen seiner Macht vollkommen sicher sein und deshalb zu einer gemäßigten Politik zurückkehren werde. Denn nach den Kommunalwahlen, die für den 31. März 2019 angesetzt sind, habe die türkische Regierung fast fünf Jahre ohne Urnengänge vor sich und könne deshalb erneut Reformpolitik betreiben.

Doch wie ist es um die Reformfähigkeit der Türkei bestellt, wenn die Konzentration aller Macht in den Händen des Staatspräsidenten dessen politischen Spielraum gar nicht erweitert, sondern im Gegenteil beschränkt? Wenn die Sicherung der eigenen Kontrolle mit dem Verlust politischer Gestaltungskraft erkauft wird? Wenn nur der Schulterschluss mit Kräften, die jegliche Reformagenda ablehnen, das Monopol der Macht erhält? Vieles spricht dafür, dass genau damit die heutige Situation in der Türkei umschrieben ist.

European Strategic Autonomy

SWP - Thu, 21/03/2019 - 00:00

Europe is increasingly required to assume greater responsibility for its own well-being and security. The debate about strengthening Europe’s ability to exert influence and act on its interests revolves around concepts such as strategic autonomy and – above all in France – European sovereignty. But rarely are these terms defined, or their political and practical implications explained.

In this publication strategic autonomy is defined as the ability to set priorities and make decisions in matters of foreign policy and security, together with the institutional, political and material wherewithal to carry these through – in cooperation with third parties, or if need be alone. This understanding encompasses the entire spectrum of foreign policy and secu­rity, and not just the dimension of defence. Autonomy is always relative. Politically it means growing readiness, a process rather than a condition. Autonomy means neither autarchy nor isolation, nor rejection of alliances. It is not an end in itself, but a means to protect and promote values and interests.

The authors of this collaborative study offer more than definitions. They explore what Germany needs to do, on its own and in cooperation with its European partners, to achieve greater strategic autonomy. What difficulties and conflicts of goals are to be expected. What is necessary and urgent? What is possible at all? What resources will Germany and Europe need to commit? What red lines will Germany encounter in its own internal politics and among its partners? And which questions will need further political dis­cussion?

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