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Diplomacy & Defense Think Tank News

<p class="text-align-justify">Mercredi

Institut Montaigne - Thu, 21/03/2019 - 16:11

Mercredi 20 mars dernier, un petit-déjeuner était organisé autour de Rodolphe Saadé, Président-Directeur général du Groupe CMA CGM. Ce dernier a pu exposer la situation et les mutations en cours dans l'industrie maritime et échanger avec le public autour des principales actualités du Groupe CMA CGM.

Brexit : « Les difficultés de Theresa May ne justifient pas de sacrifier les solidarités historiques aux saccades de l’actualité »

IRIS - Thu, 21/03/2019 - 11:46

Les dirigeants européens se réunissent aujourd’hui à Bruxelles pour un nouveau sommet « décisif » sur le Brexit, alors que le Royaume-Uni est toujours divisé sur le sujet, à une semaine de l’échéance officielle. Quelles sont les issues envisageables ? Entretien avec Olivier de France, directeur de recherche à l’IRIS, en charge du programme Europe, stratégie et sécurité.

Comme se fait-il que le Royaume-Uni se trouve dans une telle position de faiblesse aujourd’hui, à une semaine de la date officielle du Brexit ?

Pour tout dire, la situation dans laquelle se trouve le pays aujourd’hui n’avait rien d’automatique. Le Royaume-Uni est en proie aux divisions intestines les plus vivaces depuis trois ans, certes. Il n’en reste pas moins que Londres a commis beaucoup d’erreurs « non forcées » depuis le début de ces négociations, comme l’on dirait au tennis, tant du point de vue tactique et stratégique, que du point de vue politique et intellectuel.

D’une part, les Britanniques ne sont pas dans une discussion bilatérale classique, où ils ont leurs repères et sont plutôt à l’aise. Londres a tenté de négocier en direct avec Berlin et même Dublin, avant de se rendre à l’évidence que cette négociation avait ceci de spécifique qu’elle met aux prises un pays et vingt-sept autres.

Deuxième élément que le Royaume-Uni a tardé à comprendre, c’est qu’il abordait ces négociations dans une position structurelle de faiblesse. Londres n’y est pas forcément habitué et l’Histoire y est naturellement pour beaucoup. Cela peut paraître évident, mais le poids économique et juridique du marché unique explique que le rapport de force ne soit pas en faveur des Britanniques.

Enfin, le Royaume-Uni a refusé de comprendre que l’Union européenne n’était pas uniquement un projet économique. Londres a du mal à saisir que l’on puisse privilégier un bénéfice politique à long terme, par rapport à l’impact économique à court terme sur l’industrie automobile allemande ou sur le Nord de la France. Paris et Berlin peuvent s’accommoder de certains dommages économiques à court terme, car le démantèlement de l’Union à long terme constitue aux yeux du couple franco-allemand un danger plus immédiat pour l’Europe.

C’est ce qui explique l’unité stratégique des Européens, que Michel Barnier a mise en musique de manière extrêmement méticuleuse et professionnelle. L’unité des Européens a aussi des ressorts tactiques : elle s’explique tout simplement parce que c’est une tactique qui a été très efficace, et qui continue de faire ses preuves. Le Royaume-Uni s’est davantage divisé en son sein que les vingt-sept acteurs qui lui ont fait face.

Je ne parle pas des erreurs tactiques comme la convocation d’élections générales anticipées, qui ont détruit la majorité parlementaire de Theresa May et qui la laissent aujourd’hui à la merci des Unionistes nord-irlandais, ce qui rend le problème de la frontière irlandaise inextricable.

De quelles marges de manœuvre le Royaume-Uni dispose-t-il encore dans les négociations ?

Les Européens considèrent les discussions comme achevées du point de vue de l’accord de sortie. Les négociations n’iront donc pas au-delà sur ce point. Cela n’a rien d’illogique puisque l’on sort de deux ans de négociations, mais cela n’a pas toujours été bien compris à Londres. Au contraire, l’on entend encore chez certains conservateurs que « l’Union européenne plie toujours à la fin ».

Il y a en revanche davantage de marge de manœuvre s’il s’agit d’amender la déclaration d’intention qui est adjointe à l’accord de sortie, à condition que le Royaume-Uni souhaite changer l’orientation de son rapport futur avec le bloc européen. Si une majorité parlementaire se dégageait pour un Brexit moins dur par exemple, cela pourrait se répercuter dans la déclaration politique.

Theresa May va demander un délai aux Européens ce jeudi pour prolonger les discussions sur la sortie du Royaume-Uni. Que doivent-ils faire ?

Michel Barnier a dit que l’UE ne serait pas forcément favorable à l’extension de l’article 50, car cela prolongerait l’incertitude et les coûts économiques pour les entreprises. Je comprends son point de vue, mais je trouve que l’Union commettrait une erreur non forcée si elle refusait l’extension courte.

Aux yeux des opinions publiques, la responsabilité de la situation actuelle, comme celle d’une absence d’accord éventuelle, échoit aujourd’hui au gouvernement britannique. Même les conservateurs britanniques ont du mal à convaincre que la faute en revient aux Européens, c’est dire ! Il ne faut pas prendre cette perception à la légère. Elle aura un impact à moyen et à long terme, y compris face à l’Histoire. L’Union européenne aurait tort de s’en écarter sans raison, en risquant de se rendre responsable d’une absence d’accord. En somme, il me semble que les bénéfices qu’elle retirerait d’un refus d’une extension, tels que les met en avant Barnier, ne sont pas suffisants au regard des inconvénients politiques.

Enfin, il faut faire attention à ne pas se laisser emporter par les émotions de court terme. Les difficultés de Theresa May ne justifient pas de sacrifier les solidarités historiques aux saccades de l’actualité. Le Royaume-Uni est un pays ami et voisin. Il serait dangereux qu’une acrimonie politique à court terme mette en danger les liens stratégiques à plus long terme. Même s’il s’agit de dossiers un peu moins médiatiques aujourd’hui, le continent a besoin des Britanniques pour combattre le terrorisme, assurer la stabilité du Sahel ou encore s’adresser à la Russie.

La question de l’extension longue qui s’étendrait par-delà les élections européennes est complètement différente. La lassitude provoquée par le Brexit des deux côtés de la Manche rend cette hypothèse délicate à mettre en œuvre. De même, organiser un second référendum aurait des conséquences tout à fait néfastes sur le tissu démocratique britannique, mais aussi européen. Londres a choisi la voie du référendum, il lui faut désormais aller au bout.

Leipzig liest

Konrad Adenauer Stiftung - Thu, 21/03/2019 - 10:05
Stefan Stahlberg 2019-03-21T09:05:00Z

Ein Präsidialsystem »türkischer Art«

SWP - Thu, 21/03/2019 - 00:00

Das neue Präsidialsystem in der Türkei ist für seine Verfechter der Schlüssel, um alle Probleme des Landes zu lösen – ob es um die endgültige Überwindung bürokratischer Vormundschaft über die gewählte Regierung geht oder um eine Verkürzung der Entscheidungswege, die eine effektive Wirtschaftspolitik ermöglichen soll. Doch bietet das System tatsächlich die Grundlage dafür, dass die Türkei innenpolitisch zur Ruhe kommt? Garantiert es wirk­lich mehr Stabilität, und eröffnet es so die Chance, allmählich zu demo­kratischen Reformen zurückzukehren? Schafft es vielleicht sogar die Bedin­gungen dafür, den EU-Beitrittsprozess des Landes wieder aufzunehmen, wie es die türkische Regierung in den letzten Wochen und Monaten verkündet hat? Pragmatiker hoffen darauf, dass Präsident Erdoğan sich bereits nach den nächsten Wahlen seiner Macht vollkommen sicher sein und deshalb zu einer gemäßigten Politik zurückkehren werde. Denn nach den Kommunalwahlen, die für den 31. März 2019 angesetzt sind, habe die türkische Regierung fast fünf Jahre ohne Urnengänge vor sich und könne deshalb erneut Reformpolitik betreiben.

Doch wie ist es um die Reformfähigkeit der Türkei bestellt, wenn die Konzentration aller Macht in den Händen des Staatspräsidenten dessen politischen Spielraum gar nicht erweitert, sondern im Gegenteil beschränkt? Wenn die Sicherung der eigenen Kontrolle mit dem Verlust politischer Gestaltungskraft erkauft wird? Wenn nur der Schulterschluss mit Kräften, die jegliche Reformagenda ablehnen, das Monopol der Macht erhält? Vieles spricht dafür, dass genau damit die heutige Situation in der Türkei umschrieben ist.

European Strategic Autonomy

SWP - Thu, 21/03/2019 - 00:00

Europe is increasingly required to assume greater responsibility for its own well-being and security. The debate about strengthening Europe’s ability to exert influence and act on its interests revolves around concepts such as strategic autonomy and – above all in France – European sovereignty. But rarely are these terms defined, or their political and practical implications explained.

In this publication strategic autonomy is defined as the ability to set priorities and make decisions in matters of foreign policy and security, together with the institutional, political and material wherewithal to carry these through – in cooperation with third parties, or if need be alone. This understanding encompasses the entire spectrum of foreign policy and secu­rity, and not just the dimension of defence. Autonomy is always relative. Politically it means growing readiness, a process rather than a condition. Autonomy means neither autarchy nor isolation, nor rejection of alliances. It is not an end in itself, but a means to protect and promote values and interests.

The authors of this collaborative study offer more than definitions. They explore what Germany needs to do, on its own and in cooperation with its European partners, to achieve greater strategic autonomy. What difficulties and conflicts of goals are to be expected. What is necessary and urgent? What is possible at all? What resources will Germany and Europe need to commit? What red lines will Germany encounter in its own internal politics and among its partners? And which questions will need further political dis­cussion?

Les Gilets jaunes : la partie émergée de la crise sociale française ?

Institut Montaigne - Wed, 20/03/2019 - 22:00

Cette analyse est le fruit d’une enquête d’opinion réalisée entre le 14 décembre 2018 et le 8 janvier 2019 par Elabe, en partenariat avec l’Institut Montaigne. Ont été interrogées 10 010 personnes, réparties en 12 sous-échantillons régionaux de 800 individus (1 200 en Ile-de-France) représentatifs de la population résidente de chaque région administrative métropolitaine âgée de 18 ans et plus. Ce

Brexit : qu’en pensent les entreprises ?

Institut Montaigne - Wed, 20/03/2019 - 17:30

Alors que le Royaume-Uni semble plonger dans un grand marasme politique, les entreprises britanniques et européennes continuent à s’interroger sur l’issue finale du Brexit. Arnaud Vaissié, président directeur général-d’International SOS, co-président du Cercle d’outre-Manche et président du groupe de travail ETI : taille intermédiaire, gros potentiel

Mobilizing Men as Partners for Women, Peace and Security

European Peace Institute / News - Wed, 20/03/2019 - 17:24
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Karin Landgren, the Executive Director of Security Council Report and the first woman to have led three United Nations peace operations, was talking about her 35 years of experience at the UN working with men and how to make that partnership more effective in the future.

“I’m convinced that men hear other men more effectively than they hear women,” she said. “Like it or not, the world over, there seems to be widespread male discounting of truth spoken in a female voice. One way forward is more female voices, but for now it galls me, if we want effective communication and outreach, there need to be more male voices not simply relating the evidence but persuading others at a more visceral level of the value of women holding power.”

Ms. Landgren was addressing a policy forum on Mobilizing Men as Partners for Women, Peace and Security held at IPI on March 20 and co-sponsored by Our Secure Future.

Sounding a similar note was Ana Maria Menéndez, Senior Adviser to the UN Secretary-General on Policy, who said, “Male allies use their power to provide a platform to amplify the voices of women.” She said the broad goal was to have “more women leading their communities, changing the face of the security sector and having an equal say in how we reconstruct societies, how we heal from conflict, and how we prevent it in the first place.” She added: “We’re not even close.”

IPI Senior Fellow Sarah Taylor said, “If we are going to move forward on the core of the women, peace and security agenda and everything that means, on ensuring that this is recognized and implemented as a universal agenda, then these difficult tasks are necessary tasks, tasks to be done in a considered, even humble, and certainly in a feminist way.”

Fatima Kadhim Al-Bahadly, Director of the Al-Firdaws Society in Basra, Iraq, spoke of how she worked to deradicalize young boys in her country through social cohesion campaigns on peace and coexistence and warned of the consequences of inaction. “Ignoring women and children will expand the base of extremism and violence all over again and will help establish new extremist organizations,” she said.

Donald Steinberg, the executive director of Mobilizing Men as Partners for Women, Peace and Security, said the failure to involve women at all levels of leadership constituted “an emergency. And it requires nothing less than a wholesale reordering of our male-dominated global security priorities.  There has been impressive progress on international norms and practices…but our success can’t be measured on how many Security Council resolutions we pass, how many national action plans we adopt, or even now many women have served in peace processes. Instead our success will be measured by whether these peace processes can actually bring just and lasting ends to conflict.

Several speakers reported instances of “push back” from men resisting advances by women. “If I ever broached the idea of quotas for women, as I sometimes did,” said Ms. Landgren “even my extremely reasonable male friends would—metaphorically speaking—reach for their revolvers and start to talk about ‘lowering standards,’ as if current selection processes for male leaders are all about high standards,” she remarked, in a comment that drew knowing laughter.

She acknowledged the fear that men, if given the opportunity, might try to wrest leadership from women and the reality that “women can be reluctant to propel themselves to front lines.” But she asserted: “We need both men and women to pull other women into leadership roles.”

Mirsad “Miki” Jacevic, Vice Chair of the Institute for Inclusive Security, expressed impatience with those calling for more study of the issue. “The news I have for those who say we need more research, we’ve researched enough. We have enough case studies and data. We just need to now translate this into making this happen. I recognize the push back, but I think we need to recognize the enormous power of the potential that women have from letting war take even more lives.”

Noting that gender inequality impacts us all negatively, IPI Vice President Adam Lupel cited the findings of research by Valerie M. Hudson of the Bush School of Government and Public Service at Texas A&M University that showed that the best predictor of a country’s peacefulness is not its economic status, nor its level of democracy nor its religious or ethnic composition, but how well its women are treated. “It’s not just about the rights of women,” he said, “but a more peaceful and prosperous world for everyone.”

Sahana Dharmapuri, Director of Our Secure Future, said that to further her organization’s mission of strengthening the women, peace and security movement, she was looking for strategic entry points. “There can be nothing more strategic than leveraging the principles of partnership and equality,” she said.

Anwarul K. Chowdhury, a former UN Undersecretary-General and High Representative, alluded to the necessity of including women in furthering the peace agenda. “Half of humanity bring a new breadth, quality, and balance of vision to our common efforts to move away from the cult of war towards the culture of peace,” he said. “Women’s equality makes our planet safe and secure…If we are serious about peace, we must take women seriously.”

The discussion was moderated by IPI Senior Fellow Sarah Taylor.

« Il est peut-être temps de rénover les Jeux de la Francophonie »

IRIS - Wed, 20/03/2019 - 15:54

Les Jeux de la Francophonie fêtent leurs trente ans. Cet événement qui mélange sports et culture est-il toujours pertinent ?

Pour moi, cet événement l’est toujours puisqu’il s’inscrit dans l’ADN, dans la logique de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) depuis trente ans. Il a donc une histoire. Une véritable chronologie a accompagné ces Jeux de la Francophonie, depuis 1989.

Ces Jeux symbolisent aussi l’importance que la Francophonie a accordé au sport mais également à la culture, puisqu’ils sont porteurs de ces deux aspects.

Ils sont encore pertinents. Mais ils doivent faire face à un certain nombre d’enjeux et d’obligations qui peuvent perturber leur déroulé. Il y a notamment le fait que le calendrier puisse s’alourdir. Il y a aussi la question des charges qui ont entraîné l’annulation de la candidature canadienne pour les Jeux de la Francophonie 2021. Cette annulation pousse l’organisation à s’accélérer alors que cette édition est censée avoir lieu dans deux ans.

Le Nouveau-Brunswick devait effectivement organiser l’édition 2021 mais cette province canadienne a fait machine arrière. Selon vous, ce revirement est-il lié au contexte canadien ? Ou est-il symptomatique des difficultés des Jeux de la Francophonie ?

J’ai tendance à voir cet abandon à travers deux aspects. Il y a tout d’abord la question du coût de ces Jeux qui a été mis en avant par le gouvernement local. Ce coût semblait beaucoup trop important par rapport aux retombées envisageables. Il y a eu un dépassement des budgets initiaux.

Mais cet abandon est aussi symptomatique d’une perte de vitesse des Jeux qu’on a pu constater au cours des dernières années. Il y a eu des éditions extrêmement importantes, comme celle de Beyrouth en 2009. Celles de Nice (2013) et d’Abidjan (2017) ont également été importantes et intéressantes. Mais elles ont sans doute été un tout petit peu en-deçà des attentes des organisateurs. […]

Le budget conventionnel des Jeux de la Francophonie est de 10 millions d’euros. Est-ce réaliste, de nos jours, de vouloir organiser un événement multisport et culturel de cette ampleur avec de tels moyens ?

C’est une vraie question. Ce qui est important, c’est le fait de voir quels sont les dispositifs mis en œuvre. Ça semble intéressant et réalisable si les Jeux de la Francophonie se déroulent dans le cadre d’une ville, d’une région ou d’une province qui dispose déjà d’infrastructures, et que ces Jeux s’intègrent à ces infrastructures existantes ainsi qu’à un agenda. Les retombées sont alors extrêmement positives sur le court terme, mais aussi sur le plus long terme.

Cependant, certains éléments ont conduit au dépassement de ces budgets initiaux et à tirer la sonnette d’alarme sur les conséquences que risquaient d’engendrer les Jeux de la Francophonie.

Mais, au-delà des problématiques budgétaires – ô combien essentielles –, il faut aussi se poser la question de savoir ce que veulent être les Jeux de la Francophonie et comment ils veulent exister par la suite. […] Trente ans après la première édition, il faut vraiment se poser la question de l’avenir qu’on veut pour les Jeux de la Francophonie. Il faut aussi se demander comment on veut écrire l’avenir de la Francophonie, par le biais du sport et par celui de la culture.

Le calendrier des compétitions sportives internationales est surchargé. Est-ce que les Jeux de la Francophonie y ont encore toute leur place, en tant qu’événement multisport de haut-niveau ?

Les Jeux de la Francophonie sont aussi intéressants parce qu’ils sont à la fois à destination de la jeunesse, à celui du monde de la culture et à celui du monde du sport. C’est vrai que le calendrier sportif est surchargé. Mais ce qui a prévalu jusqu’à présent avec ces Jeux, c’était un mélange de sportif et de festif. C’est ce qui a fait l’ADN de cet événement.

Des éléments sont en train de changer. Parmi ceux-ci, il y a le calendrier sportif qui pèse dans les esprits mais aussi sur des athlètes qui sont déjà extrêmement sollicités. Pourtant, là encore, il faut garder en tête que les Jeux de la Francophonie doivent rester un vrai rendez-vous dans l’agenda des sportifs, s’ils veulent continuer à exister et ne pas être délaissés.

Des personnalités du monde sportif ont signé une tribune dans la presse française pour défendre les Jeux de la Francophonie. Leur existence vous parait-elle en danger ?

Je ne dirais pas qu’ils sont en danger, dans l’immédiat. Cette tribune me parait assez intéressante. Elle arrive trente ans après les premiers Jeux, à un moment où il est peut-être temps de rénover les Jeux de la Francophonie, de faire évoluer un peu leur dispositif. Il ne s’agit pas de les révolutionner mais de leur donner un nouveau départ.

L’idée de cette tribune était également d’attirer à la fois l’attention sur la Journée internationale de la Francophonie, mais aussi sur ces Jeux qui ont tendance à être un peu négligés et oubliés. Ils sont pourtant porteurs de messages extrêmement importants, à la fois dans le domaine de la Francophonie et dans celui du sport. […]

Quel va être l’avenir de la Francophonie d’un point de vu sportif ? Et surtout, quelle est la diplomatie sportive francophone qu’on peut aujourd’hui mettre en œuvre. Si chaque pays a pu mettre en place une diplomatie sportive, qu’en est-il de la Francophonie ? Est-ce qu’il y a une volonté commune d’aller dans la même direction et de faire passer un certain nombre de messages ? Ou, au contraire, est-ce qu’on reste dans une logique plutôt nationale ? Auquel cas, les Jeux de la Francophonie pourraient perdre de l’influence et être potentiellement remis en cause dans les prochaines années, compte tenu du calendrier sportif et compte tenu d’un certain nombre d’obligations.

„Deutschland muss mehr Verantwortung übernehmen“

Konrad Adenauer Stiftung - Wed, 20/03/2019 - 15:06
Stefan Stahlberg 2019-03-20T14:06:00Z

Vand og verdensmål: Lad ingen i stikken, heller ikke når det gælder vand

DIIS - Wed, 20/03/2019 - 11:32
DIIS-forsker bidrager til FN's World Water Development Report

Vers une assurance maladie universelle aux États-Unis ?

Institut Montaigne - Wed, 20/03/2019 - 10:47

La santé a occupé une place centrale dans les élections de mi-mandat de novembre 2018 qui ont marqué la fin d’années de controverses autour de l’Obamacare. De nouveaux thèmes occupent aujourd’hui le devant de la scène dans les discussions sur la santé aux Etats-Unis. Angèle Malatre-Lansac, notre directrice déléguée…

The EU should insist on a long extension

SWP - Wed, 20/03/2019 - 01:00
After the renewed rejection of Theresa May’s withdrawal agreement and the symbolic rejection of a no-deal Brexit, the question about the extension of the exit process is now the main focus of the Brexit drama. Despite the risks, the EU-27 should only accept an extension of at least nine months, says Nicolai von Ondarza.

Disinformation and Elections to the European Parliament

SWP - Wed, 20/03/2019 - 00:00

Elections to the European Parliament (EP) will take place in May 2019. Politicians and experts fear that the election process might be disrupted by disinformation cam­paigns and cyber attacks. In December 2018, the European Commission presented an action plan against disinformation. It provided 5 million euros for raising awareness amongst voters and policymakers about manipulation, and for increasing the cyber security of electoral systems and processes. The strategy relies on voluntary and non­binding approaches by Internet companies to fight disinformation. To protect the integrity of elections in the medium term, independent research into technical, legal and market-regulating reforms must be boosted. The objective should be to preserve the functionality of democracies and elections in the age of digitalisation.

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