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Diplomacy & Defense Think Tank News

Comment la démocratie pourra-t-elle survivre au numérique ?

Fondapol / Général - Fri, 22/03/2019 - 17:07

Talk Sapiens-La Tribune #3 | Pour prendre le temps de comprendre le monde dans lequel nous vivons et d’anticiper celui qui vient, l’Institut Sapiens a développé en partenariat avec La Tribune, un programme original, qui réunit tous les mois 3 experts qui prennent le temps de décrypter un des grands enjeux du futur. Pour le […]

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Pays-Bas: qui est Thierry Baudet, vainqueur des élections provinciales deux jours après la tuerie d’Utrecht?

Fondapol / Général - Fri, 22/03/2019 - 17:05

FIGAROVOX/ENTRETIEN – La jeune formation anti-immigration et eurosceptique de Thierry Baudet, 36 ans, le Forum pour la démocratie (FvD), est entrée en force au Sénat aux Pays-Bas, quelques jours après les meurtres d’Utrecht, qualifiés de «terroriste» par le parquet. Christophe de Voogd, spécialiste des Pays-Bas, analyse les raisons du succès électoral de Thierry Baudet. Christophe […]

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Visite de Xi Jinping en Europe : la Chine cherche ses partenaires des nouvelles routes de la soie

IRIS - Fri, 22/03/2019 - 17:01

Le président chinois a entamé une tournée européenne cette semaine, visitant l’Italie et la France pour tenter d’ancrer ses partenariats stratégiques dans la région. Alors que le projet de Pékin autour des nouvelles routes de la soie (en anglais BRI ou Belt and Road Initiative) cherche à se concrétiser davantage, la crise commerciale avec Washington complique les relations avec l’Europe. Quels sont les enjeux de ce voyage diplomatique ? Éclairage avec Barthélémy Courmont, directeur de recherche à l’IRIS.

Le président chinois Xi Jinping se rend en Italie et en France du 21 au 26 mars. Pourquoi ces deux pays et quels sont les enjeux de cette « visite de courtoisie » ?

Cette visite de Xi Jinping n’est dans les faits en rien une visite de courtoisie, sinon dans son volet monégasque, puisqu’il sera le premier président chinois à effectuer une visite officielle en principauté, entre son passage en Italie et en France. Le contexte est particulièrement important pour comprendre le déplacement de Xi Jinping. D’abord le Brexit, qui interroge la Chine sur l’avenir de l’UE et par voie de conséquence de ses propres intérêts dans la région. Ensuite, en raison des tensions très nettes entre Rome et Paris, qui n’ont fait que croître au cours des dernières semaines, et symbolisent les dissonances très visibles au sein de l’UE, y compris des membres fondateurs. L’Italie, en se greffant à la BRI chinoise, devient le premier État du G7, mais aussi le premier partenaire européen « significatif », au sens politique, démographique et économique, à accompagner officiellement les nouvelles routes de la soie initiées par… Xi Jinping. De son côté, la France a été identifiée comme le principal partenaire de Pékin avec l’élection d’Emmanuel Macron, et la visite d’État du président français en Chine en janvier 2018 a suscité chez les Chinois l’espoir que non seulement la France adhèrerait à la BRI, mais qu’elle emmènerait en plus dans son sillage l’UE. Un an plus tard, il n’en est rien, et après son passage à Rome, Xi Jinping met la pression sur Paris. En clair, le président chinois a compris que les querelles actuelles entre Paris et Rome symbolisent les divergences au sein de l’UE, et il cherche à capitaliser dessus pour faire avancer son projet, soit en poussant l’UE à se mettre d’accord, soit en multipliant les accords bilatéraux, avec des États membres de plus en plus « importants », pour forcer la main aux derniers récalcitrants.

Le projet des nouvelles routes de la soie semble inquiéter et diviser les Européens, la puissance de la Chine se projetant potentiellement au sein de l’UE. Pékin peut-elle réussir à mettre en œuvre le corridor de transport souhaité dans ces conditions ?

La BRI n’inquiète pas tous les Européens. Le problème de l’UE est précisément son incapacité à se mettre d’accord sur la stratégie chinoise et sur la réponse à y apporter. Tout semble opposer les 27 : la Suède a récemment annoncé accepter des réfugiés ouïghours qui en feraient la demande, l’Allemagne se montre méfiante à l’égard des acquisitions chinoises dans des secteurs clefs, la France tergiverse et envoie des signaux contradictoires, l’Italie s’apprête à s’ouvrir aux investissements chinois, le Portugal cède le contrôle de son électricité… Et parallèlement, les pays d’Europe centrale et orientale ont déjà acté la BRI, à la fois en acceptant des projets d’investissement importants pour leurs économies respectives, mais aussi en engageant un dialogue stratégique. Dans cette cacophonie, la Chine avance dans ses projets bilatéraux, à défaut de voir se concrétiser un accord Chine-UE. Entre ceux qui s’inquiètent d’une présence grandissante de la Chine et, à l’inverse, ceux qui l’accueillent à bras ouverts, qui a raison ? Les deux justement, et c’est là tout le problème. S’il est nécessaire d’accroître les échanges avec Pékin et sain d’accepter ses investissements, il convient de rester prudent quant à la finalité de cette stratégie chinoise. Car que veut exactement la Chine en Europe ? Pas simplement développer de nouveaux corridors de transport, car les investissements portent sur des secteurs qui n’y sont parfois pas du tout associés. Mais veut-elle contrôler les économies européennes, les relancer, créer des synergies nouvelles à l’heure des guerres commerciales ? C’est le manque de transparence du projet chinois et de ses objectifs qui alimente les fantasmes.

En plein conflit commercial entre les États-Unis et la Chine, comment l’Europe peut-elle se positionner par rapport à Pékin ? 

Les dissensions sont, nous venons de le voir, au cœur même de l’incapacité des Européens à s’exprimer d’une seule voix. Et elles ne sont pas près de s’estomper, bien au contraire. Dès lors, la question est de savoir si la Chine ne cherche pas, en multipliant des accords bilatéraux, à atteindre une masse critique pour contraindre les derniers hésitants à se rallier à elle. C’est tout le défi posé par l’adhésion de l’Italie, troisième économie de l’UE une fois le Brexit concrétisé. Dans les guerres commerciales qui l’opposent aux États-Unis, la Chine ne se contente pas de répondre aux attaques par d’autres attaques, ni d’une négociation visant à apaiser les tensions : elle se tourne vers d’autres partenaires, dans les pays en développement bien sûr, mais aussi dans son voisinage et en direction de l’UE. Ne pas intégrer la question de la difficile relation avec Washington dans la stratégie que mène Pékin en Europe revient sans doute à passer à côté de l’essentiel.

 

Nigeria and South Africa: Regional Dynamics in a Changing World

European Peace Institute / News - Fri, 22/03/2019 - 16:39

On Friday, March 29th, IPI together with the University of Johannesburg are cohosting a policy forum on Nigeria and South Africa: Regional Dynamics in a Changing World. Professor Adekeye Adebajo will offer his analysis on regional challenges and opportunities following the presidential elections in Nigeria and ahead of the parliamentary elections in South Africa. Professor Sarah Lockwood will offer commentary following Professor Adebajo’s remarks.

Remarks will begin at 10:15am PST / 1:15pm EST

Nigeria and South Africa have led many conflict-management initiatives over the last twenty-five years. Both account for at least 60 percent of the economy of their respective sub-regions in West and Southern Africa. The success of political and economic integration in Africa thus rests heavily on the shoulders of these two regional powers.

Professor Adekeye Adebajo will also provide insights into the history of the two countries and the relations between them, as well as discuss further findings and reflections following the publication of his most recent book of essays entitled The Eagle and the Springbok: Essays on Nigeria and South Africa.

Dr. Adekeye Adebajo was the director of the Africa Program at the International Peace Institute in New York from 2000 to 2004 and served on UN missions in South Africa, Western Sahara, and Iraq. He was the Executive Director of the Centre for Conflict Resolution from 2004 to 2018. He is currently a Professor at the University of Johannesburg and Director of their Institute for Pan-African Thought and Conversation.

Professor Sarah Lockwood is a political scientist currently completing her PhD in African Studies and Government at Harvard University.

Speaker:
Prof. Adekeye Adebajo, Director, Institute for Pan-African Thought and Conversation, University of Johannesburg

Discussant:
Prof. Sarah J. Lockwood, Presidential Scholar, Harvard University, Senior Consultant, Menas Associates

Moderator:
Amb. John Hirsch, IPI Senior Adviser

The Jungle Grows Back: America and Our Imperiled World

European Peace Institute / News - Fri, 22/03/2019 - 16:12

On Thursday, March 28th, IPI is hosting a Distinguished Author Series event featuring Robert Kagan, author of The Jungle Grows Back: America and Our Imperiled World. The conversation will be moderated by IPI Senior Adviser for External Relations Warren Hoge.

Remarks will begin at 3:20pm PST / 6:20pm EST

Recent years have brought deeply disturbing developments around the globe, from declining democracy to growing geopolitical competition. American sentiment seems to be leaning increasingly toward going it alone or withdrawing in the face of such disarray. In The Jungle Grows Back, America and Our Imperiled World, Robert Kagan issues an urgent warning that such a unilateral retreat by America would be the worst possible response, one based on a fundamental misreading of the world. Contrary to those who believe that there is an “end of history”—that progress is inevitable and the relative freedom, prosperity, and general peace the world has known for the past seventy years will continue naturally—the historical norm has always been toward chaos. Should the United States continue to withdraw as a global power, Kagan argues, the anarchic international system will undermine and overwhelm the liberal world order as we know it. In short, the jungle will always grow back, if we let it.

Centrifugale kræfter trækker i det europæiske samarbejde

DIIS - Fri, 22/03/2019 - 15:50
Og det gør Europa-valget i maj til et af de mere afgørende

« France-Algérie ; 50 ans d’histoires secrètes » – 3 questions à Naoufel Brahimi El Mili

IRIS - Fri, 22/03/2019 - 12:41

 

Naoufel Brahimi El Mili est docteur en sciences politiques, enseignant à Sciences Po Paris. Il répond à mes questions à l’occasion de la parution de l’ouvrage « France-Algérie ; 50 ans d’histoires secrètes » aux éditions Fayard.  

Au-delà des querelles publiques, comment évaluez-vous la coopération stratégique entre la France et l’Algérie ?

Malgré le formidable sursaut du peuple algérien qui chaque vendredi manifeste par millions contre le cinquième mandat, et surtout en dépit de position ambigüe du pouvoir français accusé par les Algériens de neutralité complice au mieux et d’ingérence coupable au pire, la coopération stratégique ne doit pas connaitre de grands bouleversements. En premier, figure la coopération militaire et sécuritaire au Nord-Mali. Sans le soutien logistique déterminant de l’armée algérienne, l’opération Serval ne pouvait se mettre en  place en 2013. Encore moins l’opération Berkane. L’armée algérienne qui ne cherche pas d’affrontement avec le peuple algérien qui dénonce le cinquième mandat se consacre prioritairement à la gestion des énormes défis géopolitiques : Libye, Niger, Mali. Supposons cette armée sortie des casernes pour mater les manifestants, la France serait dans une position délicate, car son premier soutien dans la région deviendrait moins politiquement fréquentable. Mais ce n’est pas du tout le cas. Cette même armée qui se positionne de plus en plus du côté du peuple algérien ne peut faire débarquer le président algérien avant le terme officiel de son mandat prévu le 29 avril. Les militaires algériens ne veulent pas être considérés comme putschistes contre un président soutenu sournoisement par l’Élysée et autres monarchies golfiotes.  Mais la France ne doit pas trop tarder à réaliser que le statu quo qu’elle souhaite secrètement est porteur potentiel de chaos. Une prise de position plus franche en faveur des revendications démocratiques des Algériens, de la part de Paris, rendrait plus aisée la fin du mandat présidentiel à son terme constitutionnel, soit par l’armée soit par le peuple, et pourquoi pas les deux en même temps. Ainsi le président Macron serait dans le sens de l’histoire que veulent écrire les Algériens. Il préservera les intérêts du pays dont il a la charge.

Aussi, la France se fournit à hauteur de 10% du gaz algérien. L’Algérie même dans les moments les plus difficiles de son histoire a toujours respecté sa signature. Quand au commerce courant de 5 milliards de dollars par an il ne peut que se consolider notamment grâce à une plus forte implication des Algériens de France qui manifestent chaque dimanche en soutien à leurs frères et sœurs du pays. Il est à penser que les Franco-Algériens seront plus actifs dans la vie économique qui lie les deux pays.

Peut-on, et comment envisager des relations bilatérales apaisées ?

Le poids de la mémoire, le refus français de la repentance ne peuvent faire aboutir des relations très apaisées, mais c’est la marque de fabrique de ces relations bilatérales assez complexes. Cependant, l’après Bouteflika avec une position française courageuse peut faire rentrer ces relations dans un nouveau monde. L’Algérie aussi a un rôle à jouer notamment en annulant l’article 51 de la constitution qui interdit aux binationaux certains postes politiques. Apparaîtront dès lors de nouveaux acteurs biculturels forts de leurs racines algériennes et de leurs connaissances du système français, ils seront les artisans d’une nouvelle page dans les relations entre les deux rives de la Méditerranée. Une nouvelle Algérie ne peut devenir une menace migratoire pour la France quoiqu’en disent les tenants d’une extrême droite populiste. De son côté,  la France doit ouvrir plus généreusement ses guichets consulaires pour les visas. Cette même France qui ferme ses universités au nez des étrangers en exigeant des frais d’inscription exorbitants. Elle se prive de toute participation à la formation des élites algériennes du futur. Finalement, Paris qui accepte que le pétrole et le gaz traversent la mer doit aussi accepter que des Algériens en fassent autant. C’est le pont humain qui doit être la pierre angulaire de ces relations bilatérales que l’on souhaite apaiser.

Selon vous, que doit faire la France face aux évènements actuels ?

Face à cette situation inédite et compte tenu des particularismes des relations bilatérales, le rôle de la France dans l’immédiat est peu aisé. Déjà le président Macron, au sujet des gilets jaunes avait déclaré : « ce n’est pas la rue qui gouverne en démocratie », il s’est autopiégé. Il ne peut ni adouber ouvertement les rues d’Algérie ni dire que ce pays n’est pas une grande démocratie. Les Algériens lors des manifestations portent des pancartes peu élogieuses à l’égard du président français accusé à tort ou à raison de complicité avec le pouvoir algérien. Emmanuel Macron peut exercer son droit de réponse aux Algériens, non pas par un « je vous ai compris ». Et ce n’est pas la première déception. Un bref retour vers le passé est éclairant. Les Algériens ne peuvent oublier les propos tenus par le candidat Macron devant une chaîne privée algérienne : « La colonisation est un crime contre l’humanité. » Le calcul électoraliste sous-jacent est évident, les voix des Franco-Algériens comptent. Très vite, le nouveau président français est qualifié d’ami de l’Algérie tant par le pouvoir que par l’homme de la rue. Sa seule visite de travail à Alger était vite éclipsée par le décès de Johnny Hallyday. Les Algériens n’ont retenu que cet échange dans une des rues principales de la capitale avec un jeune algérois qui l’interpelle sur le principe de la repentance. Et la réponse présidentielle fuse : « Qu’est ce que vous venez m’embrouiller avec ça ? Votre génération doit regarder l’avenir, la jeunesse algérienne ne peut pas constamment regarder son passé ! » Première déception.

Il ne reste pour le président Macron que de se démarquer clairement de ce pouvoir agonisant en expliquant aux Algériens que leur combat est démocratique donc juste. Dans le cas de cette nouvelle Algérie qui se dessine, le « en même temps » ne fonctionne pas. Le Macron candidat aux présidentielles dernières en se rendant à Alger comme François Hollande, avant lui et tant d’autres, ne pouvait ignorer le poids électoral des Franco-Algériens détenant plus de deux millions de bulletins de vote. Il faut qu’il s’en souvienne surtout que son mi-mandat heurté se rapproche. Sans oublier les Européennes.

L'Europe face à la Chine : une révolution copernicienne

Institut Montaigne - Fri, 22/03/2019 - 12:13

La dernière communication de la Commission européenne (et du SEAE) sur la Chine ne laisse rien passer à cette dernière. "Ce n'est plus une économie en développement". Un "rival systémique" et, sur les questions économiques, un "concurrent stratégique". Un grand exportateur de centrales à charbon, qui entrave ainsi la lutte contre le changement climatique. Des politiques qui aggravent la situation des droits de l'Homme – la liste commence par la mention du…

La Thaïlande (enfin) de retour aux urnes, la panacée ?

IRIS - Fri, 22/03/2019 - 11:55

Le scrutin longtemps promis par les autorités aux sujets du royaume finit enfin, après moult détours et contretemps, par se matérialiser avec l’arrivée du printemps : dimanche 24 mars, la Thaïlande convie ses 51 millions d’électeurs aux urnes pour renouveler la chambre basse (Assemblée nationale, 500 sièges) et désigner un nouveau chef de gouvernement. Une première – repoussée ces dernières années à diverses reprises avec un argumentaire souvent ténu – depuis 2011 et le dernier scrutin démocratique organisé dans cette nation bouddhiste du sud-est asiatique, politiquement polarisée.

Arrivé au pouvoir un quinquennat plus tôt (printemps 2014) lors du dernier d’une longue série de coups d’État militaires[1], le Conseil national pour la paix et l’ordre (CNPO) du  Premier ministre (et ancien général) Prayut Chan-o-cha conçoit ce rendez-vous électoral comme un référendum validant ses cinq années à la tête du pays, espérant se maintenir en fonction à l’issue de ce scrutin en s’adossant au parti créé sur mesure dernièrement, le Palang Pracharat (PPRP) – soutenu par l’armée, le palais royal, les élites urbaines, les milieux d’affaires (establishment) – dans un cadre constitutionnel très favorable à ses intérêts[2] (Constitution de 2017). Nombreux sont ceux dans l’ancien Siam à manifester peu d’enthousiasme face à cette perspective, car sevrés depuis des années de démocratie au sens littéral du terme. Les détracteurs de l’ancien commandant en chef de l’Armée royale thaïlandaise dénoncent le risque de démocratie martiale associé à l’éventuel succès du PPRP et de ses alliés lors des élections de dimanche. À cette « Thaïlande d’en haut », réservée sur le bénéfice pour le royaume d’un gouvernement à l’agenda plus populiste (cf. « chemises rouges », sympathisants de l’ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra), s’oppose un segment de la société aspirant au retrait de la junte de la vie politique nationale et au retour de la règle démocratique pour les 68 millions de Thaïlandais.

À quatre jours de l’événement, l’issue comptable de ce scrutin reste entourée d’incertitudes : si la formation politique du  Premier ministre Prayut dispose du confort d’une chambre haute (Sénat, 250 élus) désignée par la Royal Thai Military et non par l’électeur – donc rangée à ses intérêts -, le Democrat Party (DP) de l’ancien Premier ministre A. Vejjajiva, le Pheu Thai (PTP) du « clan Shinawatra », toujours présent dans les provinces du nord/nord-est, ou encore le plus atypique et récemment créé Future Forward Party (FFP) du quadragénaire et homme d’affaires T. Juangroongruangkit, populaire auprès des jeunes primo-votants, se posent en arbitres incontournables de ce rendez-vous. L’hypothèse d’un gouvernement de coalition associant le PPRP et le DP – réunissant ainsi à eux deux plus aisément les 376 sièges (en combinant les deux chambres) nécessaires à la composition d’une majorité absolue au Parlement et à la nomination du prochain Premier ministre – dispose d’un certain crédit, sans pour autant apparaître aujourd’hui comme l’issue garantie de cette consultation populaire. Ce, alors même que le Pheu Thai (la formation ayant remporté tous les scrutins nationaux depuis 2001) pourrait d’un point de vue comptable attirer le plus de voix[3] vers ses candidats et disposer à elle seule à l’Assemblée nationale d’une majorité relative. Une situation qui pourrait faire (re)naître un sentiment d’injustice et de déni de démocratie latents dans les rangs populistes, lassés du poids considérable de l’establishment et de l’armée dans la vie politique nationale et le quotidien des individus.

Nous n’en sommes pas encore là. Une estimation partielle des résultats devrait être communiquée dans les jours qui suivront ce premier scrutin organisé en huit ans, le 9 mai étant la date officiellement retenue par les autorités pour l’annonce des résultats définitifs. Entre ces deux dates, le royaume et ses 68 millions de sujets devraient – ainsi que l’espère ardemment le gouvernement – se dépassionner de la question politique pour se saisir du symbole, a priori plus consensuel et moins partisan, de la monarchie, les célébrations nationales du couronnement du souverain Maha Vajiralongkorn Bodindradebayavarangkun[4] (Rama X) s’étirant du 4 au 6 mai. Une fois passé cet événement national transcendant les clivages et les résultats du scrutin connus, en fonction de leur issue comptable, il pourrait alors en aller bien différemment, dans les rues de Bangkok notamment.

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[1] Le 12e depuis l’instauration en 1932 de la monarchie constitutionnelle.

[2] Le nouveau système de vote instauré par le CNPO s’emploie – à dessein – à réduire la possibilité pour un parti politique de briguer à lui seul la majorité absolue des sièges à l’Assemblée nationale, l’influente institution militaire semblant bien plus à son aise avec un hémicycle multicolore donc divisé, plus aisé à manipuler.

[3] Certaines projections créditent le parti de 125 à 200 sièges (sur les 500 de l’hémicycle) à la chambre basse, une volumétrie nettement supérieure aux estimations du DP (entre 75 et 120 sièges) et du PPRP (environ 70 élus).

[4] Suite au décès de son père, le vénéré roi Bhumibol Adulyadej (Rama IX) en oct. 2016 après un règne de 70 ans, Maha Vajiralongkorn (Rama X) est monté sur le trône en décembre 2016, dans un enthousiasme populaire relatif.

Ausnahmezustand Europa

Konrad Adenauer Stiftung - Fri, 22/03/2019 - 11:53
Stefan Stahlberg 2019-03-22T10:53:00Z

Sieben Tipps : Weniger (Plastik-) Müll im Alltag – Was kann ich tun?

Hanns-Seidel-Stiftung - Fri, 22/03/2019 - 11:20
Geben wir es zu – wir sind uns längst bewusst, dass wir im Alltag zu viel Müll produzieren: Wir kaufen Wegwerfartikel, Produkte, die einzeln verpackt sind, Essen und Trinken „To go“. Wer aus den Gewohnheiten ausbrechen und etwas ändern will, kann bei den ganz kleinen Dingen anfangen, etwa eine Einkaufstasche mitnehmen. Wir haben sieben Tipps für Sie zusammengestellt.

Comment tester un thermostat de frigo ?

RMES - Fri, 22/03/2019 - 10:51

Le thermostat n’est pas fabriqué uniquement pour les appareils de chauffage. Les émetteurs de froid, tels que le frigo, sont équipés aussi d’un thermostat. Pourtant, la fonction du thermostat de chauffe-eau et celle du thermostat du réfrigérateur sont distinctes. Cela est lié au rôle de ces appareils. Le chauffe-eau est un producteur d’eau chaude tandis que le frigo est une source de froid. Mais, l’un et l’autre rendent l’installation d’un thermostat nécessaire. Cependant, nous n’allons plus aborder le sujet autour du thermostat de chauffe-eau. Ci-dessous, il s’agira de parler des techniques pour tester un thermostat de frigo.

La fonction du thermostat de frigo

Le réfrigérateur est un appareil indispensable à la conservation de la nourriture. Il préserve les aliments afin de ne pas être en état de pourriture. Pour se faire, il produit une température basse. Mais, cette fonction est impossible sans thermostat. L’utilisateur doit pourvoir à son frigo d’un thermostat pour contrôler la température du réfrigérateur. Une fois que la température définie est atteinte, le thermostat désactive automatiquement l’alimentation du moteur du frigo. Pour cela, le thermostat possède une sonde qui le permet de se lier à l’appareil pour capter la température interne. Cette sonde s’employer en guise d’un tuyau capillaire.

D’autre part, ce thermostat dispose d’un axe de commande sur lequel l’utilisateur peut réaliser le réglage de la température. Mais, s’il advient que votre réfrigérateur est en panne, car ça peut se produire, il y a quelques symptôme servant à identifier cela. Au cas où votre appareil ne produit plus la froideur ou cela n’est pas suffisant, c’est-à-dire il n’offre pas une température adéquate selon le réglage déterminé. Vous pouvez deviner la source de ce problème parce que c’est le thermostat qui doit remplir cette fonction. Comme vous constatez que le frigo fonctionne normalement, cet arrêt accidentel au niveau de l’émission de froid ne peut pas venir du frigo. De même, il se peut aussi que le moteur ne se met plus en marche. Alors que le thermostat est capable d’arrêter le fonctionnement de ce moteur au moment où la température optimale est produite.

Le procédé pour tester son thermostat

En fait, vous êtes décidé à tester le thermostat. Mais, celui-là ne peut pas se démonter d’une façon automatique à l’aide d’une simple pression. Ainsi, le démontage doit se faire manuellement. Avant de réaliser cette opération, il est obligatoire de débrancher l’alimentation de votre réfrigérateur en raison de la sécurité. Après, vous allez repérer la place de votre thermostat. En général, il se loge dans un boîtier à l’intérieur de votre frigo.

A voir aussi : Pourquoi avoir une lampe de luminothérapie chez soi ?

Puis, vous pouvez le retirer de ce boîtier. Pour se faire, vous relâchez toutes les vis fixatrices du boîtier au moyen d’un tournevis. Aussitôt que le boîtier est enlevé, il ne vous reste plus qu’à vérifier si le thermostat est bien raccordé à sa sonde et si tous les branchements vont bien. Ensuite, vous allez poser cette sonde sur un morceau de glace pendant quelques minutes. Si votre thermostat émet un clic et déclic l’un après l’autre, ce qui signifie que votre thermostat n’est pas en défaut. Après cette vérification, vous allez remonter le thermostat et le remettre à l’intérieur de votre frigo.

Venez découvrir le thermostat d’ambiance leroy merlin

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Reaktionen aus Ungarn auf die Suspendierung von Fidesz

Konrad Adenauer Stiftung - Fri, 22/03/2019 - 08:57
Stefan Stahlberg 2019-03-22T07:57:00Z

Drei Szenarien zur Entwicklung des Sisi‑Regimes in Ägypten

SWP - Fri, 22/03/2019 - 00:00

Anfang Mai soll in Ägypten ein Referendum über eine Verfassungsänderung abgehalten werden, die Präsident Abdel-Fatah al-Sisi nach dem Ende seiner laufenden Amtszeit ein Weiterregieren ermöglichen würde. Angesichts massiver Repression scheint die Zustimmung gewiss. Damit wäre die Machtkonsolidierung des Sisi-Regimes, das aus dem Militärputsch vom Juli 2013 hervorgegangen ist, weitgehend abgeschlossen. Doch wie wird sich dieses Regime in Zukunft entwickeln? Denkbare Szenarien sind eine erfolgreiche Entwicklungsdiktatur, jahrzehntelange politische und wirtschaft­liche Stagnation wie unter Mubarak oder ein baldiges Scheitern. Während eine Ent­wicklungsdiktatur mangels Reformbereitschaft unrealistisch ist, sind die beiden an­deren Szenarien für Deutschland und seine europäischen Partner mit großen Risiken verbunden. Sie sollten daher künftig die Vergabe neuer Budgethilfen an eine Verbes­serung der Menschen- und Bürgerrechte knüpfen, auf humanitäre Krisenprävention im Sinne des »Do-No-Harm«-Ansatzes setzen und die Kontakte mit Vertretern der ägyp­tischen Opposition auch im Ausland ausbauen.

Implementing Action for Peacekeeping: Troop Contributing Countries as Key Stakeholders

European Peace Institute / News - Thu, 21/03/2019 - 19:58

On Wednesday, March 27th, IPI is hosting a speaker series event featuring H.E. Mr. Paul Kehoe and H.E. Mr. Inia Seruiratu on the topic of “Implementing Action for Peacekeeping: Troop Contributing Countries as key stakeholders.”

Remarks will begin at 10:15am PST / 1:15pm EST

The presentations will be followed by a moderated panel discussion, which will include H.E. Ms. Geraldine Byrne Nason, Permanent Representative of the Mission of Ireland and H.E. Mr. Satyendra Prasad, Permanent Representative of the Mission of Fiji.

H.E. Mr. Paul Kehoe was appointed Minister with Responsibility for Defence in June 2017. He previously served as the Government Chief Whip and Minister of State at the Department of the Prime Minister and the Department of Defence. Mr. Kehoe has also been a Parliamentarian for County Wexford since he was first elected to the Dáil in May 2002.

H.E. Mr. Inia Batikoto Seruiratu is a Fijian politician and member of the Parliament of Fiji for the Fiji First Party. He is the Minister for Defence and National Security of Fiji and, since January 2019, also serves as the Minister of Foreign Affairs.

Keynote speakers:
H.E. Mr. Paul Kehoe, Minister for Defence of Ireland
H.E. Mr. Inia Seruiratu, Minister for Defence, National Security & Foreign Affairs of the Republic of Fiji

Moderator:
Mr. Jake Sherman, Director of the Brian Urquhart Center for Peace Operations, International Peace Institute

Christen im Nahen Osten: Wir haben genug gelitten!

Hanns-Seidel-Stiftung - Thu, 21/03/2019 - 16:42
Nach dem Niedergang des sogenannten Islamischen Staates in Syrien und dem Irak, brauchen die Christen der Region Sicherheit und Zukunftsperspektiven. Auf der Münchner Sicherheitskonferenz richteten Vertreter einen Appell an die Staatengemeinschaft.

„Wir entscheiden in der Demokratie“

Konrad Adenauer Stiftung - Thu, 21/03/2019 - 16:36
Stefan Stahlberg 2019-03-21T15:36:00Z

<p class="text-align-justify">Jeudi 14

Institut Montaigne - Thu, 21/03/2019 - 16:21

Jeudi 14 mars, un échange était organisé autour de Madame Catherine Guillouard, Président-Directrice générale du Groupe RATP, et Monsieur Carlo Ratti, Directeur du MIT Senseable City Lab. Ils ont pu exposer leur vision et ambitions communes sur les questions liant urbanisme et mobilité en France et dans le monde.

« Atlas des droits de l’homme » – 3 questions à Catherine Wihtol de Wenden

IRIS - Thu, 21/03/2019 - 16:21

 

Catherine Wihtol de Wenden est directrice de recherche émérite au CNRS et enseignante à Sciences Po (Paris). Elle répond à mes questions à l’occasion de la parution de l’ouvrage « Atlas des droits de l’homme », dont elle a dirigé l’élaboration, préfacé par Henri Leclerc et paru aux éditions Autrement.  

La carte montre que nous sommes encore loin de l’abolition universelle de la peine de mort, comment l’expliquer ?

142 sur 198 membres de l’ONU ont aboli la peine de mort. Ces abolitions ont souvent correspondu dans le temps avec des « moments abolitionnistes ». Aux États-Unis, 18 États sur 50 sont abolitionnistes, 4 le sont en pratique depuis longtemps, mais certains, comme le Texas, la considèrent comme partie prenante de leur histoire, voire de leur identité. La Chine la pratique encore (sous le sceau du secret d’État), mais en a réduit le nombre. L’Arabie saoudite la maintient, au nom de la charia (pour adultère, par lapidation). La peine de mort existe aussi en Irak, au Pakistan et en Iran, qui comptabilisent tous les cinq, 84% des exécutions.  En Europe, c’est le Portugal qui l’a abolie le premier en 1867, suivi par l’Italie, à la fin du XIXe siècle, soit 100 ans avant la France (1981). Mais les alternatives (prison à perpétuité ou relégation dans les colonies), pratiquées hier n’ont pas été satisfaisantes, car elles n’ont pas toujours conduit à la reconstruction des victimes ni été un abri contre la récidive.

 Y aurait-il un clivage Nord/Sud concernant les droits de l’homme ?

Oui, mais il ne va pas toujours dans le même sens. Ainsi les 50 États non-signataires de la Convention de Genève de 1951 sur l’asile sont des pays du sud. En revanche, parmi les 54 pays signataires de la Convention des Nations Unies de 1990 sur les droits de tous les travailleurs migrants et de leurs familles, il ne s’agit, à l’exception du Monténégro et du Kosovo, que de pays du sud, car les pays du Nord ne veulent pas être liés par des droits à accorder aux sans-papiers. Beaucoup de pays du sud ne sont pas des démocraties, aussi une multiplicité de droits n’est pas reconnue (liberté d’expression, d’association, liberté syndicale, accès aux droits, prisons, protection des libertés publiques à l’ère numérique) et parfois les États religieux de culture musulmane notamment limitent certains droits (droits des femmes, liberté de religion, persistance des castes en Inde malgré la Constitution). De plus le fait que la plupart des réfugiés proviennent de pays du sud (qui les accueillent également majoritairement, mais comme réfugiés de fait), que les déplacés environnementaux soient aussi originaires du sud de la planète, que les apatrides soient essentiellement des personnes du sud aggrave la situation des sans droits dans des pays qui ne leur donnent aucun statut. Les pays du sud deviennent aussi des pays d’immigration, sans aucune législation le plus souvent sur l’immigration et l’asile, dans un contexte de mondialisation accrue des migrations, ce qui va aggraver les carences au regard des droits de l’homme auprès des populations mobiles du sud du monde.

La carte de l’esclavage montre-t-elle une persistance inquiétante ?

Oui, car il continue d’être pratiqué dans nombre de pays du sud, du fait de la non-application de la législation des États. Les raisons en sont multiples. Il peut s’agir de la poursuite de l’esclavage domestique traditionnel (comme en Haïti ou en Mauritanie), du travail forcé et de la traite des êtres humains, du travail des enfants, imposé par les mafias du passage irrégulier des frontières imposant l’esclavage comme contrepartie, de l’esclavage sexuel du fait de la mondialisation de filières de prostitution. Une victime sur quatre est un enfant, 71% sont des femmes et des filles. Des formes d’esclavage existent aussi à la suite de guerres civiles, dans les camps. En France ce n’est qu’en 2013 que le crime d’esclavage est entré dans le Code pénal. Souvent, l’esclavage correspond aussi à des clivages ethniques ou racialisés : castes, subsahariennes et arabes, Blancs/Noirs en Amérique latine, en Afrique et en Asie et semble long à éradiquer compte tenu de sa longue tradition dans les pratiques des pays concernés.

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