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Afrique

Lutte contre le tabagisme : « Le Burkina Faso se distingue par le plaidoyer constant de sa société civile et la transparence » (Alliance pour le contrôle du tabac en Afrique, ACTA)

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 01/12/2025 - 23:15

Pari tenu cette année encore pour l'Alliance pour le contrôle du tabac en Afrique (ACTA), réseau panafricain à but non-lucratif et apolitique d'organisations de la société civile, qui a, en collaboration avec le Centre mondial pour la bonne gouvernance dans la lutte antitabac (GGTC), présenté l'Indice 2025 de l'ingérence de l'industrie du tabac en Afrique. L'évènement, qui a eu lieu le mercredi 12 novembre 2025 à travers un panel animé en virtuel autour du sujet, consacre également le lancement officiel du rapport, d'où il ressort la nécessité de prendre des mesures urgentes pour mettre fin à l'ingérence de l'industrie du tabac dans l'élaboration des politiques de santé publique en Afrique.

Le rapport 2025 couvre 100 pays, dont 20 pays africains (douze pays anglophones et huit pays francophones). L'indice met à nu les tactiques persistantes et évolutives utilisées par l'industrie du tabac pour saper les politiques de santé publique à travers le continent.

Selon les panélistes qui ont partagé des études nationales, aucun pays n'est épargné de l'ingérence de l'industrie du tabac ; seulement, certains sont moins impactés que d'autres. Bien plus, l'industrie du tabac devient de plus en plus agressive et utilise plusieurs mécanismes subtiles pour pouvoir gagner les populations, notamment la frange jeune. Il s'agit entre autres de la mise sur le marché de nouveaux produits tabagiques, des activités voilées par le concept de la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), du financement de voyages d'études de personnalités nationales, du brandissement de la question de création d'emplois et de contribution aux économies nationales.

Il ressort donc du rapport, des niveaux d'ingérence inquiétants dans des pays comme la Zambie, le Malawi et le Mozambique. En revanche, le rapport se satisfait de la performance et des progrès réalisés au Botswana, en Éthiopie, au Burkina Faso, au Cameroun et au Ghana. « Au Burkina Faso, il y a beaucoup de sensibilisation et de plaidoyer constant ; ce qui a permis d'améliorer le score au fil des ans, depuis 2020. Le Burkina nous a enseignés donc qu'il est bon d'avoir un plaidoyer actif de la société civile », ont commenté des panélistes, félicitant la société civile burkinabè de lutte contre le tabac.

Outre les multiples initiatives de sensibilisation continue des populations et de plaidoyer, la société civile burkinabè a énormément contribué, conformément aux conventions internationales auxquels le pays a adhéré, notamment la Convention-cadre de l'OMS pour la lutte antitabac (CCLAT), à l'adoption de dispositifs à l'interne, à la mise en œuvre du paquet neutre, à la hausse des taxes sur les produits du tabac.

Dans la déclaration qu'il a livrée après la présentation du rapport, l'Alliance pour le contrôle du tabac en Afrique (ACTA) a, par sa secrétaire exécutive par intérim, Kouami Kossiwa, appelé à une prise de mesures urgentes pour mettre fin à l'ingérence de l'industrie du tabac en Afrique. « L'ACTA exprime sa profonde préoccupation face aux conclusions de l'Indice 2025 d'ingérence de l'industrie du tabac en Afrique. Ce rapport met en lumière une tendance alarmante : l'ingérence persistante, voire croissante, de l'industrie du tabac dans l'élaboration des politiques publiques de santé. Cette situation constitue une menace directe pour la santé, la souveraineté et l'avenir de nos nations. L'indice met en évidence une situation particulièrement préoccupante dans plusieurs pays, notamment en Zambie, où l'adoption du projet de loi tant attendu sur la lutte antitabac a, une fois de plus, été reportée. Il est tout aussi alarmant de constater la prolifération des initiatives de responsabilité sociale des entreprises menées par l'industrie du tabac dans des pays comme le Nigéria, la Tanzanie et la Zambie. Selon le rapport, des responsables gouvernementaux ont publiquement salué et collaboré avec les compagnies de tabac sur divers projets, allant de la rénovation d'écoles à la construction de réseaux d'adduction d'eau. Or, ces actions ne relèvent nullement de la bonne volonté, mais s'inscrivent dans une stratégie délibérée visant à redorer l'image de l'industrie, à gagner une influence politique et à manipuler l'opinion publique. Au Kenya et au Ghana, l'industrie du tabac poursuit un lobbying intensif en faveur d'un assouplissement de la réglementation applicable aux nouveaux produits tels que les sachets de nicotine et les cigarettes électroniques, en mettant en avant la narrative de la ‘‘réduction des risques''. Cette approche vise à présenter l'industrie comme un partenaire crédible en matière de santé publique, compromettant ainsi les progrès réalisés dans la lutte antitabac. Au Nigéria, le retard prolongé dans la mise en œuvre des avertissements sanitaires illustrés révisés, malgré une période transitoire de quatre ans, traduit l'influence persistante de l'industrie du tabac sur les politiques publiques », a commenté la secrétaire exécutive par intérim de l'ACTA, ajoutant que le rapport révèle également la stagnation prolongée des lois antitabac en Tanzanie et au Mozambique, où la législation est bloquée depuis plus d'une décennie.

Lire aussi : Lutte anti-tabac : Le Burkina dans une bonne posture, ACONTA exhorte à la solidarité gouvernementale autour du ministère de la Santé

« Ces évolutions traduisent une érosion préoccupante des principes énoncés à l'article 5.3 de la Convention-cadre de l'OMS pour la lutte antitabac, qui impose aux gouvernements de protéger les politiques de santé publique contre les intérêts commerciaux de l'industrie du tabac. De telles ingérences portent atteinte à l'intégrité du processus décisionnel et retardent l'adoption de mesures législatives essentielles à la protection de la santé publique », a interpellé l'ACTA, exprimant qu'« on observe toutefois des signes de progrès. Le Burkina Faso se distingue par son plaidoyer constant et sa transparence. L'Ouganda, le Gabon et l'Éthiopie ont adopté des mesures législatives solides contre l'ingérence de l'industrie, démontrant une réelle volonté politique et un engagement ferme pour la santé publique. Ces pays témoignent d'une meilleure compréhension des obligations liées à l'article 5.3 et méritent d'être soutenus pour servir de modèles aux autres. »

Convaincue que des mesures urgentes doivent être prises pour protéger les populations africaines des méfaits du tabac et de l'ingérence de l'industrie du tabac, l'ACTA recommande aux gouvernements africains de rejeter toutes les formes de RSE financées par l'industrie du tabac, d'interdire de tels collaborations ou parrainages, de refuser toute recherche scientifique financée par l'industrie et de garantir que les politiques reposent sur des preuves indépendantes. La faîtière de la société africaine de lutte contre le tabac préconise également d'établir des codes de conduite et des politiques de prévention des conflits d'intérêts clairs pour préserver l'intégrité des politiques publiques ; exclure les représentants liés à l'industrie des délégations sanitaires et accélérer l'adoption de lois conformes à la CCLAT ; doter les organismes de contrôle de pouvoirs répressifs effectifs et investir durablement dans les capacités juridiques et les mécanismes de suivi.

« L'Afrique ne doit pas devenir le nouvel épicentre de l'épidémie mondiale du tabac. Nous appelons tous les gouvernements africains à appliquer l'Article 5.3 avec rigueur et intégrité, et à investir dans le suivi citoyen et le plaidoyer des jeunes. La croissance économique est essentielle, mais elle ne doit jamais se faire au détriment de la santé publique. Nous avons besoin d'une action audacieuse et concertée. L'ACTA est prête à soutenir les gouvernements, la société civile et les institutions régionales pour bâtir une Afrique sans tabac : une Afrique qui place la santé, l'équité et la souveraineté au-dessus du profit industrie », motivent les responsables de l'ACTA.

Au Burkina Faso, des organisations de la société civile, à l'image d'Afrique contre le tabac (ACONTA), l'Union des associations contre le tabac (UACT), ont, depuis plusieurs années, jeté le dévolu sur la lutte contre le phénomène tabagique, considéré comme une préoccupation de santé publique (plus de 4 700 décès par an, environ 57 milliards F CFA dépensés par an...

O.L.
Lefaso.net

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Lutte contre le VIH/Sida : L'association « Laafi laa Viim » fait du dépistage son cheval de bataille

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 01/12/2025 - 23:10

À travers son centre médical et ses actions communautaires, l'Association Laafi laa Viim (ALAVI) s'emploie à rendre le dépistage du Virus de l'immunodéficience humaine (VIH) accessible, rapide et sans stigmatisation. Entre gestes techniques, accompagnement humanisé et relais avec les organisations partenaires, l'association inscrit son travail dans une dynamique de prévention où chaque individu dépisté compte et peut changer la trajectoire du virus.

Une aiguille enfoncée sur la pulpe d'un doigt, quelques gouttes de sang recueillies à l'aide d'une pipette, puis tout aux plus quinze minutes d'attente. C'est le temps nécessaire pour qu'un individu connaisse son statut sérologique du VIH. Dans les locaux d'ALAVI, ce geste apparemment simple s'inscrit dans un processus bien plus structuré, pensé pour rassurer, informer et orienter. Avant même la piqûre, le bénéficiaire est accueilli par un conseiller formé, qui prend le temps d'expliquer le déroulement du test, ses enjeux et la confidentialité qui l'entoure. Ce premier échange vise à lever les appréhensions, mais aussi à créer un climat de confiance indispensable à la suite de la prise en charge. Au centre médical d'ALAVI, l'activité de dépistage est permanente. « Nous faisons des dépistages gratuits. Les gens viennent ici tous les jours parce que nous avons une unité de dépistage opérationnelle en continu », explique le Dr Ousseini Gansoré, médecin du centre.

« Beaucoup pensent que le VIH n'existe plus », déplore Dr Ousseini Gansonré.

L'approche de ALAVI va bien au-delà des murs de son siège. L'association mène régulièrement des « stratégies avancées », c'est-à-dire des sorties hors-centre pour aller au contact des populations, y compris dans les zones éloignées ou difficiles d'accès. Cette dimension communautaire fait partie des missions d'ALAVI. Contrairement aux centres publics où les bénéficiaires viennent chercher le service, l'association, elle, « part vers la population, vers le public cible. » Cette capacité à se déplacer permet d'atteindre des personnes qui, autrement, ne feraient jamais la démarche de se faire dépister. Le médecin insiste sur une réalité trop souvent ignorée : le VIH n'a pas disparu. « Quand nous rentrons dans la vie civile, beaucoup pensent que le VIH n'existe plus. Et pourtant c'est faux. Il y a eu des semaines où nous avons enregistré quatre ou cinq nouvelles infections », confie-t-il. Ce constat motive l'équipe à redoubler d'efforts pour encourager chaque personne à connaître son statut.

Une fois le test effectué, le parcours de soins se poursuit en fonction du résultat. « Si la personne est avérée positive, nous la prenons en charge sur place », poursuit le Dr Gansoré. Le centre propose un « paquet complet » comprenant la prise en charge médicale, la mise sous Antirétroviraux (ARV), le suivi psychologique et la prévention des Infections sexuellement transmissibles (IST). Pour lui, un point crucial reste méconnu : grâce au traitement, une personne vivant avec le VIH peut atteindre une charge virale indétectable en six mois, ce qui signifie qu'elle ne transmet plus le virus. « Indétectable, c'est intransmissible », insiste-t-il. Pourtant, cette information peine encore à atteindre une partie de la population.

ALAVI, 30 ans d'engagement au service de la santé

Créée en 1995 et reconnue en 1996, l'association Laafi laa Viim (« la santé, c'est la vie ») s'est d'abord consacrée à la prévention de la transmission du VIH chez les femmes enceintes, les orphelins et les enfants vulnérables. Peu à peu, ses activités se sont élargies pour inclure la prise en charge médicale complète. « Nous avons eu des médecins, des infirmiers, et nous avons développé une prise en charge globale du VIH », raconte Rasmané Kaboré, coordinateur du programme prévention à ALAVI. À une époque, l'association comptait plusieurs antennes à travers le pays. Certaines ont dû fermer faute de ressources, mais deux centres restent actifs à Tanghin-Dassouri et à Bani, en plus du siège au quartier Kalgondé de Ouagadougou.

Rasmané Kaboré, coordinateur du programme prévention à ALAVI, demande à la population de se faire dépister régulièrement.

Selon lui, la lutte contre le VIH au Burkina Faso a beaucoup progressé grâce aux efforts combinés du gouvernement, des acteurs communautaires et des partenaires. « Ce n'est plus comme les années 2003-2005 où c'était catastrophique », rappelle-t-il. Toutefois, l'infection demeure présente, et l'objectif aujourd'hui est d'aller « au fond », c'est-à-dire de rechercher activement les personnes infectées qui s'ignorent et de les mettre sous traitement. Pour lui, le lancement de la nouvelle campagne nationale de dépistage est un signal fort. « Le dépistage est une activité majeure dans la lutte. Nous demandons à toute la population de s'engager et de se faire dépister. Une fois que tu connais ton statut, tu sais comment te comporter », insiste Rasmané Kaboré.

ALAVI peut compter sur l'État et les OSC

Le lancement officiel de la campagne nationale de dépistage du VIH au centre médical d'ALAVI a été présidé par le Dr Seydou Ouattara, secrétaire permanent du Conseil national de lutte contre le Sida et les IST (CNLS-IST). Pour lui, le message central est d'avoir l'adhésion massive des populations. « Le dépistage est la porte d'entrée dans la réponse contre le VIH. » Le CNLS-IST insiste sur la disponibilité des services, sur la qualité professionnelle du monde communautaire qui réalise à lui seul environ 80% des dépistages du pays et sur la nécessité de toucher toutes les cibles, qu'elles soient générales ou spécifiques. Le Burkina Faso compte aujourd'hui une prévalence estimée à 0,5%, soit environ 94 000 personnes vivant avec le VIH. La quasi-totalité de celles qui sont dépistées séropositives sont immédiatement mises sous traitement grâce à la disponibilité des ARV. Mais la réponse nationale exige chaque année près de 30 milliards de francs CFA, dont l'État contribue à environ 30%. Face à ces enjeux, la prévention reste une priorité. « Notre dernier message, c'est que le VIH existe toujours. Et il faut appeler les populations à se protéger », martèle le Dr Ouattara.

Le Dr Seydou Ouattara (à droite de l'image), secrétaire permanent du Conseil national de lutte contre le Sida et les IST (CNLS-IST), a remis un chèque à ALAVI pour soutenir ses actions de lutte contre le VIH et a lancé la campagne nationale 2025 de dépistage du VIH au siège de l'association, le 28 novembre 2025.

Cette dynamique nationale est portée par une coordination serrée de différents réseaux, dont la CORAB, la Coalition des réseaux associés du Burkina Faso pour la lutte contre le VIH/Sida. Son président du conseil d'administration, Herman Abouga, décrit une campagne décisive. « Nous devons renforcer les actions pour qu'à l'horizon 2030, le VIH devienne une maladie comme les autres. » L'objectif annoncé est de toucher 150 000 personnes à travers toutes les régions du pays. Sur le terrain, plusieurs types d'équipes sont mobilisés. D'abord les 40 Centres de dépistage volontaire (CDV) déjà existants, mais aussi des équipes mobiles qui se déploient en stratégies fixes ou avancées. Elles ciblent les écoles, les marchés, les lieux de loisirs, les zones vulnérables et toutes les poches où la concentration du VIH demeure plus élevée. « Il y a une stratégie bien définie qui répond aux préoccupations actuelles », décrit le président de la CORAB. Cette coordination, menée avec le SP/CNLS et les antennes régionales, permet de toucher des groupes variés et de garantir un suivi de qualité.

Herman Abouga est le président du conseil d'administration de la Coalition des réseaux associés du Burkina Faso pour la lutte contre le VIH/Sida (CORAB).

Le dépistage, un outil de lutte et de protection

Dans toutes les prises de parole, un message revient comme un fil conducteur. Celui de connaître son statut pour se protéger soi-même et protéger les autres. Le dépistage n'est plus perçu comme un acte stigmatisant, mais comme un geste de responsabilité personnelle et collective. À ALAVI, l'équipe le constate au quotidien que la peur existe encore, mais elle ne domine plus les esprits comme avant. L'accès aux traitements, la possibilité de vivre normalement avec le VIH, les informations sur l'indétectabilité, la PrEP (prophylaxie pré-exposition), le TPE (traitement post-exposition) ; tous ces progrès ont contribué à banaliser l'acte de dépistage, sans banaliser la maladie. Le médecin rappelle que la PrEP est un traitement préventif destiné aux personnes à haut risque, tandis que le TPE peut empêcher une infection lorsqu'il est administré dans les 72 heures après un risque. « Les gens ne savent pas qu'il existe ces produits. Pourtant, nous disposons de tout cela ici. Avec les ARV, une personne peut vivre normalement, avoir une vie sexuelle, fonder une famille, sans transmettre le virus », assure Dr Ousseini Gnasonré. Mais pour que cette réalité devienne la norme, il faut que chaque personne accepte de faire les quinze minutes qui peuvent tout changer.

L'ambition affichée par les acteurs de la lutte est de parvenir à interrompre la chaîne de transmission. Et pour cela, dépister reste l'arme la plus efficace. Plus les personnes sont diagnostiquées tôt, plus elles sont mises sous traitement rapidement, plus elles deviennent indétectables et donc intransmissibles. C'est la vision que partagent le CNLS-IST, la CORAB, ALAVI et l'ensemble des acteurs communautaires. Une vision portée par près de trois décennies de lutte, d'engagement silencieux, de courage et de résilience.

Farida Thiombiano
Lefaso.net

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Burkina : Dr Pingdewindé Issiaka Tiendrébéogo, le jeune enseignant-chercheur et artisan culturel par raison et par passion !

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 01/12/2025 - 23:05

Ceux qui l'ont connu dans son parcours scolaire et universitaire avouent ne pas être surpris de sa trajectoire intellectuelle et socio-professionnelle. Lui ? C'est Dr Pingdewindé Issiaka Tiendrébéogo, maître de conférences en études théâtrales à l'université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou. Pas plus tard que le samedi, 30 août 2025 au Centre national des arts, du spectacle et de l'audiovisuel (CENASA), à Ouagadougou, l'Association culturelle « Sylvie-Chalaye », dont il est le directeur exécutif, tenait sa VIIe édition des Universités d'été autour du thème évocateur : « Que peut la culture face à l'hydre terroriste au Burkina Faso ? ».

Persuadé que « dans un monde souvent déchiré par les conflits, la culture apparaît comme un pont entre les peuples » et « théâtre, musique, art ou traditions peuvent servir de langage universel pour apaiser les tensions, favoriser le dialogue et reconstruire la confiance », l'enseignant-chercheur se distingue par son ingéniosité qui se traduit, entre autres, par les nombreuses initiatives, avec pour seul but de porter et promouvoir la culture, surtout sous l'angle élitiste. Une mission qu'il incarne bien à travers également des interventions publiques sur l'échiquier national et international.

Lauréat du Prix FILGA des Arts africains 2025 obtenu à l'occasion du Festival international du livre gabonais et des arts (FILGA, 29 au 31 mai 2025 à Libreville), Dr Pingdewindé Issiaka Tiendrébéogo a été, de retour, reçu par le ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, jeudi, 5 juin 2025 ; tête-à-tête au cours duquel, l'autorité a magnifié son engagement patriotique à travers notamment ce haut niveau de la culture et l'a encouragé à maintenir le cap dans cette énorme contribution au rayonnement du Burkina Faso. Lucarne sur un ambassadeur de l'élite culturelle burkinabè, l'enseignant-chercheur, Dr Pingdewindé Issiaka Tiendrébéogo.

Au plan professionnel, Dr Pingdewindé Issiaka Tiendrébéogo, ce jeune enseignant-chercheur, est actuellement maître de conférences en études théâtrales à l'université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou. Il a, de par son dynamisme et ses compétences, gravi des échelons et ce, dans divers domaines. Enseignant-chercheur en études théâtrales à l'université Joseph Ki-Zerbo depuis décembre 2018, Dr Tiendrébéogo a occupé également une haute responsabilité au sein de l'administration centrale burkinabè, notamment en tant que Conseiller technique au ministère des Affaires religieuses et coutumières (MAREC) d'avril à décembre 2022. Depuis fin 2022 également, il occupe le poste de chargé de la coopération et des relations à la Confédération nationale de la culture (CNC).

Titulaire d'un Master II en diplomatie et relations internationales, option politique internationale, obtenu en 2022 à l'Institut des hautes études internationales (INHEI), Dr Pingdewindé Issiaka Tiendrébéogo est aussi, depuis 2018, détenteur d'un doctorat en lettres modernes et d'un doctorat en études théâtrales, option arts de la scène, décroché 2018 à l'université Sorbonne nouvelle Paris 3- France avec la mention très honorable à l'unanimité du jury. Et ce, après avoir acquis en 2015, à l'université de Ouagadougou (actuelle université Joseph Ki-Zerbo), son Diplôme d'études approfondies (DEA) en arts du spectacle.

Parti du lycée Nelson Mandela avec son bac série A4, le Dr Tiendrébéogo a, grâce à ses performances, bénéficié de bourses internationales (février à avril 2019) du Deutscher Akademischer Austauschdienst-German Academic Exchange Service-Université libre de Berlin (Allemagne). Récemment, de mai à juin 2024, il bénéficie à nouveau d'une bourse pour l'Institut des études africaines (IAS)- université de Bayreuth (Allemagne), ce qui lui permet de renforcer des connaissances dans des domaines pointus.

Présence assumée sur des grandes questions liées à la vie nationale

Outre sa participation au plan national et à l'international à des colloques en tant qu'expert, Dr Tiendrébéogo est bien connu à travers sa signature sur des questions majeures liées à la vie de la nation. À ce titre, et pour ne citer que ces exemples, on a en souvenance qu'il est l'initiateur de plusieurs colloques internationaux sur des sujets à enjeu capital : en août 2023, « Cultures et traditions : quelles contributions à la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso » ; en août 2022, « Culture et cohésion sociale au Burkina Faso » ; en août 2021 sur « La place des arts dans le dialogue inter-religieux au Burkina Faso ».

Il a aussi contribué, en sa qualité d'expert, à la rédaction du Pacte du vivre-ensemble au profit du ministère de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale. En mai 2021, il est sollicité en tant qu'expert pour la formation des acteurs culturels des treize régions du Burkina Faso au profit du ministère de la Culture, des arts et du tourisme. Bien avant, Dr Tiendrébéogo a été consultant pour le compte d'institutions spécialisées du système des nations-unies et pour la Commission électorale nationale indépendante lors des élections de sortie de crise en 2015.

Sollicité à travers le monde pour des conférences dans des colloques et festivals internationaux, l'enseignant-chercheur est en outre connu pour ses contributions à la réflexion sur des sujets qui ont mobilisé l'opinion nationale : « COVID-19 : Quel (s) modèle (s) de relance pour le secteur des arts et de la culture au Burkina Faso ? »

Profondément convaincu que la culture peut être un maillon de la cohésion sociale, il ne manque pas d'occasions pour plaider pour que la culture ait, dans toute sa dimension, une place importante dans les politiques publiques. « Si vous avez suivi le discours du Premier ministre, il a dit qu'on était à la croisée des chemins et le secteur dans lequel il pouvait dire que ça allait, c'était le secteur de la culture. Paradoxalement, c'est ce secteur qui vend bien le Burkina Faso et c'est ce secteur qui est le parent pauvre de tous les ministères au Burkina. De 1960 à 2020, le budget de ce ministère n'a jamais atteint 1% du budget national. Donc, c'est là nous avons aussi interpellé, en tant qu'association, les autorités à s'intéresser au financement de la culture. Quand on parle du SIAO, du FESPACO… où vraiment c'est une vitrine du Burkina Faso, nous voyons qu'il y a plein de difficultés », analysait-il, sous fond de plaidoyer, dans une interview qu'il a accordée à Lefaso.net, en octobre 2021 sur la culture.

Toujours dans cet engagement, il a, à travers l'Association culturelle Sylvie Chalaye, de concert avec l'association Agenda culturel du Burkina Faso, mis en place une plateforme numérique WhatsApp dénommée Agenda culturel du Burkina Faso, forte de plus de 1 000 membres. « Carnet des évènements culturels » au Burkina, l'Agenda culturel du Burkina Faso affiche les rendez-vous de la semaine sur le théâtre, la musique, la danse, la littérature, le cinéma, le tourisme, les arts visuels, etc.

Dr Pingdewindé Issiaka Tiendrébéogo est auréolé de plusieurs distinctions nationales et internationales, dont Baobab de bronze du théâtre africain avec agrafe : administration culturelle, et le Prix des Arts africains 2025 du Festival international du livre gabonais et des Arts FILIGA.

Il est l'auteur d'une pièce de théâtre intitulée, « Les barrières de l'intolérance », publiée en janvier 2022 aux Editions Mercury à Ouagadougou.

Cette pièce est une entreprise avant-gardiste de sensibilisation dans le but d'anticiper la menace des conflits religieux et ethniques et de jouer la prévention plutôt que la guérison au Burkina Faso.

La prochaine œuvre à paraître du Dr Pingdewindé Issiaka Tiendrébéogo en janvier 2026 aux Editions L'Harmattan à Paris est un essai intitulé, « Les enjeux de la structuration du secteur culturel au Burkina Faso ». C'est un ouvrage qui propose une analyse rigoureuse et documentée de l'organisation du secteur culturel, en mettant en lumière les acteurs institutionnels et non-étatiques, les mécanismes de financement, ainsi que les dynamiques associatives et fédératives qui irriguent le paysage culturel national.

Dr Tiendrébéogo a récemment séjourné aux États-unis, en septembre 2025, sur invitation de l'université Boulder à Denver dans l'État du Colorado, où il a donné une communication sur le thème, « le théâtre populaire au Burkina Faso », en présence de la communauté universitaire américaine.

O.L
Lefaso.net

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Burkina/Production maraîchère : Le prix minimum garanti de l'oignon fixé à 165 francs CFA le kilogramme

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 01/12/2025 - 23:00

Le Comité interprofessionnel de la filière oignons du Burkina (CIFOB) a réuni l'ensemble des acteurs de la chaîne de valeur ce 1er décembre 2025 pour annoncer officiellement le prix minimum garanti de l'oignon. Fixé à 165 francs CFA le kilogramme, ce montant est le résultat d'un atelier national de concertation tenu les 19 et 20 novembre 2025. Cette décision marque une étape importante dans l'organisation et la sécurisation de la filière, essentielle pour les producteurs comme pour les commerçants et les consommateurs.

Depuis plusieurs années, la filière oignon fait face à des difficultés liées à l'absence d'un système uniforme de mesure, entraînant des pertes, des désaccords et une volatilité marquée des prix. Le secrétaire général du CIFOB, René Soalla, rappelle que l'interprofession travaille depuis 2021 à l'harmonisation des pratiques commerciales afin de mettre fin aux écarts d'évaluation et aux injustices souvent dénoncés lors des référendums statutaires. Le plaidoyer engagé portait sur trois axes majeurs : la vente de l'oignon au kilogramme, la normalisation des unités de mesure et la mise en place d'un prix minimum garanti au producteur.

Pour atteindre cet objectif, de nombreuses rencontres multipartites ont été organisées. Elles ont permis d'échanger avec les acteurs sur la nécessité de structurer davantage la filière et de renforcer les dispositifs de stockage et de distribution, notamment à travers les comptoirs et les magasins de conservation. Une note de plaidoyer a également été transmise aux délégations spéciales des zones de forte production, afin d'impliquer les autorités locales dans le processus. Parallèlement, producteurs et commerçants ont signé une convention d'entente matérialisant leur adhésion aux bonnes pratiques commerciales promues par l'interprofession.

Adama Nassa, vice-président du CIFOB (au milieu de l'image) a présidé la session. Il a également signé le communiqué fixant le prix minimum garanti de l'oignon.

À l'issue de ces concertations, un consensus global a été trouvé. Le prix minimum garanti de 165 francs CFA le kilogramme s'impose désormais comme un seuil en dessous duquel l'oignon ne peut plus être acheté au producteur. Pour René Soalla, cette mesure s'inscrit dans une démarche de justice et d'équité visant à assurer à tous les acteurs une rémunération stable et décente. Elle repose sur une analyse approfondie du marché et sur l'écoute de toutes les composantes de la filière : producteurs, commerçants, transporteurs et consommateurs.

Ce prix minimum, souligne-t-il, constitue un outil essentiel pour une transparence renforcée et une meilleure régulation du marché. Il représente également un levier pour encourager la production nationale, préserver les revenus des agriculteurs et instaurer une dynamique durable au sein du secteur. Le CIFOB invite par ailleurs les autorités compétentes à accompagner et soutenir cette avancée afin de garantir une filière oignon prospère, structurée et compétitive.

« Nous, acteurs de la filière oignon, réunis au sein de l'interprofession CIFOB, fixons à compter de ce jour, 1er décembre 2025, le prix minimum garanti d'achat du kilogramme d'oignon au producteur à 165 francs CFA le kilogramme », a lancé Réné Soalla, secrétaire général du CIFOB

Présidée par Adama Nassa, vice-président du CIFOB, la rencontre a été l'occasion de réaffirmer l'engagement de l'interprofession à protéger l'ensemble des maillons de la chaîne. Pour lui, la communication autour de ce prix minimum était devenue indispensable, tant la filière tentait depuis longtemps de trouver un équilibre satisfaisant pour tous. « Si nous avons communiqué sur le prix aujourd'hui, c'est parce que depuis longtemps on tentait de sauver tous les acteurs de la filière oignon. Il fallait faire quelque chose pour protéger les producteurs, les commerçants et les consommateurs », a-t-il déclaré.

Il insiste sur la portée de la nouvelle réglementation : « Ce prix minimum garanti signifie que l'on ne peut pas acheter l'oignon chez les producteurs en dessous du montant que nous avons communiqué. Il faut encourager les producteurs si nous voulons qu'il y ait toujours de l'oignon sur le marché. À travers des sensibilisations, nous allons essayer de faire respecter ce prix minimum, parce que c'est une décision qui doit les arranger et non être un désavantage. »

Du côté des producteurs, l'annonce a été accueillie avec satisfaction. Ousmane Ouédraogo, producteur à Kaya, considère cette mesure comme un tournant pour leur activité. « Je suis content de participer à cette date de début du prix minimum garanti de l'oignon. C'est une décision qui va nous emmener loin dans notre activité », confie-t-il. Pour de nombreux producteurs, ce prix plancher constitue une sécurité qui permettra de stabiliser leurs revenus, d'investir dans leurs exploitations et d'améliorer leur productivité.

Ousmane Ouédraogo est producteur d'oignons à Kaya. Il pense que ce prix va leur permettre d'améliorer leur production.

En fixant un prix minimum garanti, la filière oignon du Burkina franchit ainsi une étape déterminante. Cette initiative, portée par une concertation inclusive et un engagement collectif, vient renforcer la structuration d'un secteur vital pour l'économie locale et nationale. Elle ouvre des perspectives nouvelles pour les producteurs, tout en favorisant une meilleure organisation des marchés et des échanges commerciaux. Le défi reste désormais de veiller au respect strict de ce prix et d'accompagner les acteurs pour que cette avancée profite pleinement à l'ensemble de la filière.

Farida Thiombiano
Lefaso.net

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44ᵉ session du Conseil des ministres de l'Autorité du bassin du Niger : Le Comité technique des experts en réunion

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 01/12/2025 - 22:55

En prélude à la 44ᵉ session du Conseil des ministres de l'Autorité du bassin du Niger (ABN), le Comité technique des experts (CTE) tient sa réunion préparatoire du 1ᵉʳ au 4 décembre 2025 à Ouagadougou. Venus du Bénin, du Burkina, du Cameroun, de la Côte d'Ivoire, du Mali, du Niger, de la Guinée, du Nigéria et du Tchad, ces experts vont, au cours des quatre prochains jours, assurer la préparation des dossiers qui seront soumis au conseil des ministres lors de sa session prévue pour le 5 décembre 2025 et formuler des recommandations.

Le Comité technique des experts (CTE) est l'instance technique préparatoire des sessions du Conseil des ministres de l'Autorité du bassin du Niger. Il garantit que les décisions ministérielles reposent sur des analyses solides et partagées. Il contribue à la redynamisation de l'ABN, à la transparence de sa gouvernance et à l'efficacité de ses interventions. Le CTE réunit les experts techniques, administratifs et financiers des neuf États membres de l'ABN, les cadres du secrétariat technique, les partenaires techniques et financiers et les organismes de bassins frères.

Pour la présente réunion, il va s'agir pour les experts d'examiner et d'analyser le rapport d'activités 2025, d'étudier les rapports financiers incluant l'audit externe 2024, le contrôle financier et l'exécution budgétaire au 30 septembre 2025 de l'ABN ; d'examiner le plan de travail annuel et le budget 2026 de l'ABN et d'analyser le plan stratégique 2026-2030 soutenu de son plan d'action opérationnel pour la même période. Le manuel des procédures administratives, financières et comptables ainsi que le règlement de passation des marchés de l'ABN seront aussi passés en revue et les projets de résolutions destinés à éclairer les décisions du Conseil des ministres élaborés.

Les experts sont venus des 9 pays du bassin du Niger

À en croire la coordonnatrice de la structure focale nationale de l'ABN au Burkina Faso, Nadège Flora Dubarry/Bationo, l'importance de cette rencontre réside dans le fait que les experts doivent harmoniser leurs points de vue afin de dégager des recommandations pour la nouvelle dynamique impulsée au niveau de l'ABN. « À l'issue de la rencontre préparatoire, il revient à l'ABN, qui abrite le secrétariat exécutif, d'implémenter les différentes recommandations qui seront faites et de les porter à l'endroit des populations bénéficiaires des activités que nous allons aujourd'hui examiner, afin de nous assurer que leurs préoccupations sont effectivement prises en compte », a-t-elle indiqué.

Nadège Flora Dubarry/Bationo, coordinatrice de la structure focale nationale de l'ABN au Burkina Faso.

La cérémonie d'ouverture de la réunion des experts a été présidée par le ministre de l'environnement, de l'eau et de l'assainissement, Roger Baro, président du Conseil des ministres de l'ABN. Il a invité les experts à des travaux engagés, rigoureux et visionnaires, afin que les résolutions qui seront prises au Conseil des ministres reflètent les ambitions d'une ABN forte et utile. « Les travaux que vous commencez ce matin interviennent à un moment de mutations. Cette consultation doit consolider les acquis de l'ABN, élever son niveau d'exigence et démontrer sa capacité à produire des résultats concrets pour les populations. Chers experts, vous êtes la force motrice de notre organisation. C'est dans vos analyses, vos arbitrages et votre rigueur que se construit la crédibilité de l'ABN. Nous attendons de vous un travail technique irréprochable, un sens élevé de l'intérêt collectif, des recommandations fortes, réalistes et opérationnelles et un esprit de souveraineté et d'innovations conforme aux orientations stratégiques des chefs d'État et à l'aspiration profonde de nos populations », a-t-il déclaré à l'endroit des participants.

Roger Baro, ministre de l'environnement, président du Conseil des ministres

Partenaire de longue date, la coopération allemande a réaffirmé sa satisfaction de pouvoir accompagner l'ABN dans plusieurs initiatives structurantes visant à renforcer la gouvernance régionale, la résilience climatique et le développement durable du bassin du Niger. « Nos différentes institutions continueront à œuvrer en étroite collaboration avec l'ABN et les États membres », a assuré le représentant de la coopération allemande.

Armelle Ouédraogo ‎‎
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Satisfecit pour la propreté autour du nouveau marché de Houndjro

24 Heures au Bénin - Mon, 01/12/2025 - 22:46

Le marché moderne de Houndjro, a été inauguré samedi 29 novembre 2025 à Abomey, dans le département du Zou avec une propreté remarquable

A l'instar de plusieurs autres localités du Bénin, Abomey dispose de son marché moderne. Houndjro, marché mythique chargé d'histoires, a fait peau neuve grâce au programme de construction de marchés modernes et régionaux du chef de l'Etat Patrice Talon. Le joyau mis à la disposition des populations d'Abomey et environ, est érigé sur un domaine de 34.914 m².
Selon la directrice générale de l'ANaGeM, le marché moderne de Houndjro est équipé de 1756 espaces de vente, dont 1.484 étals primeurs, 238 boutiques ; 34 restaurants et maquis, modernes et conviviaux ; 3 blocs administratifs ; une infirmerie, une chambre froide, un monte-charge ; des locaux techniques, des installations électriques et hydrauliques fiables ; des sanitaires modernes, adaptés, propres et accessibles. Des installations ultra modernes dont l'entretien et le nettoyage exigent technicité et savoir-faire.
A cet effet, la société Atalys, connue pour la qualité de ses services selon nos sources, a assuré l'entretien et le nettoyage du marché Houndjro. C'est une entreprise qui offre des services de nettoyage et d'entretien, hygiène 4D, et des travaux d'aménagement paysager. Ses prestations se résument entre autres, au nettoyage de bureaux, nettoyage complet de voitures, travaux d'aménagement paysager et mise en place d'espaces verts, traitement des moquettes, nettoyage surfaces vitrées, nettoyage carreaux et marbres, nettoyage des toilettes, hygiène 4D, et création d'espace vert.
Atalys au marché de Houndjro, c'est un gage de propreté et de durabilité.

F. A. A

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Le Nigeria accorde l’asile politique à Fernando Dias, opposant de Guinée-Bissau, à la suite du coup d’Etat

LeMonde / Afrique - Mon, 01/12/2025 - 21:32
Lors de la présidentielle du 23 novembre en Guinée-Bissau, M. Dias était l’adversaire du président sortant, Umaro Sissoco Embalo, renversé trois jours après le scrutin par un coup d’Etat militaire.
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Espace AES : Le Président du Faso a désormais sa carte d'identité biométrique

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 01/12/2025 - 21:30

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a reçu ce 1er décembre 2025 la toute première Carte d'identité biométrique de la Confédération des États du Sahel (CIB-AES), marquant le lancement officiel de ce document au Burkina Faso.

Adoptée lors du sommet des dirigeants de l'AES en décembre 2024, cette carte vise à renforcer l'intégration régionale, faciliter la libre circulation des citoyens et améliorer la sécurité collective. Elle constitue un outil stratégique dans la lutte contre le terrorisme et la modernisation de l'identification civile au sein de l'espace AES.

L'Office national d'identification débutera sa production en masse en janvier 2026. La CIB-AES, conçue en polycarbonate et dotée de dispositifs de sécurité avancés, sera accessible dès l'âge de 5 ans, exigible à partir de 13 ans, valable 10 ans et délivrée au coût de 3 500 FCFA.

Lefaso.net

Source : Page Facebook de la Présidence du Faso

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Décès de KABORE Patinremanogo Daniel : Remerciements et faire-part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 01/12/2025 - 21:15

La grande famille KABORE à Sourgoubila, Ouagadougou, Bobo -Dioulasso, côte d'Ivoire, France, Canada
Le Naaba Kango chef de Sourgoubila,

Monsieur KABORE Lamoussa, KABORE K. Alain, KABORE Pierre, KABORE Fulgence KABORE Félix, KABORE Isidore

La grande famille YAMEOGO, à koudougou Burkina Naab-yiiri

La veuve KABORE née KONSIMBO Edith à Sourgoubila,

Les enfants : Hubert, Patricia, Evariste, Chérita, Reine, Thiéry, Anicet, Estelle, Doria, et Gaétan,

Les petits -enfants et arrières-petits enfants

Les familles alliées : SAWADOGO, DIALLO, ROUAMBA, ZIDA, TIHAO, SEONI, OUEDRAOGO, DAH, KABORE, AVERIBOU, DIATTO, TRAORE.

Très touché par les nombreuses marques de sympathie et de compassion expriment leur profonde gratitude à tous ceux qui leur ont apporté soutien moral, spirituel, matériel, financier, lors du rappel à Dieu le 07/11/2025 et de l'inhumation le 10/11/2025 à Sourgoubila de leur frère, père, beau-père oncle, grand-père et arrière-grand-père ; Monsieur KABORE Patinremanogo Daniel, Instituteur à la retraite ancien Maire de Sourgoubila, chevalier de l'Ordre du Mérite Burkinabè, Médaille d'honneur des collectivités locales

LEURS REMERCIEMENTS VONT :

 Sa Majesté le Mogho Naaba Baongo
 Monsieur le ministre de la communication de la culture des Arts et du Tourisme,

 Monsieur le Directeur Général du Bureau Burkina du Droit d'Auteur (BBDA) et à Tous ces anciens collaborateurs du BBDA

 A ses premiers élèves de la commune de Niou

 Aux délégations Spéciales et anciens Maires des communes de Sourgoubila, Laye, Niou, Boussé et Toéghin

 Aux autorités coutumières et religieuses de la commune de Sourgoubila

 A la Directrice, aux enseignants et à ses anciens élèves de l'école Nongrmassem (ex Ouaga garde)
 Aux forces de défense et de sécurité de Sourgoubila

Votre présence bienveillance à leur côté lors de cette douloureuse épreuve leur à apporter force consolation et réconfort.

Que le Seigneur dans sa miséricordieux vous bénisse et vous comble d'abondante grâce.

Que Dieu vous le rende aux centuples

UNION DE PRIERE

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Guinée-Bissau : le président déchu en exil au Congo, son rival à l’élection caché et la Cedeao en mission auprès des putschistes

LeMonde / Afrique - Mon, 01/12/2025 - 21:00
Cinq jours après le coup d’Etat effectué, le 26 novembre, par le général Horta N’Tam, ancien chef d’état-major de l’armée de terre, les doutes subsistent sur l’origine de ce renversement.
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Décès de SY née SANFO Fanta : Faire-part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 01/12/2025 - 21:00

La famille de feu général BABA SY,

La famille SANFO,

LA FAMILLE BONKOUNGOU,

Les familles alliées et amies

Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès survenu le 1er décembre 2025 de leur :
Epouse, mère, grand-mère, arrière-grand-mère, tante et fille

Mme SY née SANFO Fanta dans sa 91e année

Le programme des obsèques est arrêté ainsi qu'il suit :

Lecture du coran le jeudi 4 décembre à 19H00 au domicile de la défunte à Nemnin

Vendredi 05 décembre à 13h30 : Levée du corps à la Morgue de l'hôpital Bogodogo suivi du transfert au domicile de la défunte à Nemnin

Vendredi 05 décembre à 14h30 : Enterrement au cimetière Municipal de Gounghin

Union de Prière

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La République centrafricaine est prête pour les élections grâce au soutien de ses partenaires internationaux

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 01/12/2025 - 21:00

Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, est arrivé à Bangui pour réaffirmer le soutien des Nations unies au processus électoral en République centrafricaine.

Au cours de son séjour, il doit rencontrer les autorités centrafricaines pour échanger sur plusieurs sujets, notamment les élections groupées prévues le 28 décembre prochain, auxquelles la MINUSCA apporte un appui dans le cadre de son mandat.

Sa visite a coïncidé avec l'arrivée, le jeudi 27 novembre, du troisième et dernier vol cargo en provenance de Chine, achevant ainsi l'opération logistique de grande envergure mise en œuvre pour fournir à la République centrafricaine le matériel électoral nécessaire à la tenue des quatre élections prévues le 28 décembre.
Dans les entrailles du gigantesque appareil, soigneusement arrimées, 160 palettes : 2 047 urnes,14 006 isoloirs, 8 552 kits complets de bureaux de vote.

La MINUSCA joue un rôle central dans la logistique, en assurant le transport et la distribution du matériel électoral dans tout le pays, y compris dans les régions reculées telles que Obo, Bangassou, Djema ou Amdafock.
Dans une déclaration faite à son arrivée à l'aéroport international Bangui-Mpoko, le responsable onusien s'est félicité des progrès enregistrés dans le pays ces derniers mois. « Je pense évidemment aux élections qui vont se tenir dans quelques semaines, avec du travail à faire pour s'assurer qu'elles se déroulent dans les meilleures conditions », a déclaré Jean-Pierre Lacroix.

D'autre part, le Président de l'Autorité Nationale des Élections (A.N.E.), Mathias Barthélémy MOROUBA, accompagné d'un certain nombre de commissaires électoraux et de partenaires techniques et financiers, s'est présenté pour réceptionner la dernière cargaison en provenance de Chine, affirmant ainsi que le pays disposerait des ressources nécessaires pour organiser les élections dans les délais prévus.
Le déchargement, qui a commencé dès l'ouverture des portes du cargo, s'est déroulé sous haute sécurité, chaque palette ayant été inventoriée avant d'être envoyée dans les entrepôts sécurisés de la Commission électorale nationale.

Les partenaires internationaux, également présents, ont salué la fluidité de la chaîne logistique et la coordination entre les autorités centrafricaines et leurs homologues chinoises.

Les autorités de la République centrafricaine continuent de travailler sans relâche pour préparer pleinement le prochain processus électoral dans le pays, et les partenaires internationaux jouent un rôle important en aidant les autorités à surmonter tous les défis qui pourraient entraver l'organisation des élections.
Le soutien des partenaires internationaux s'inscrit dans le cadre du programme de coopération visant à instaurer une stabilité durable en République centrafricaine.

Omar Diallo

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Don des partenaires du Burkina : Jean Emmanuel Ouédraogo veut mettre fin aux soutiens degradants et humiliants

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 01/12/2025 - 20:40

Dans un communiqué adressé aux présidents d'institutions et aux membres du gouvernement, le Premier ministre Jean Emmanuel Ouédraogo donne de nouvelles directives relatives aux dons et financements émanant des partenaires. Il appelle à une évaluation rigoureuse des appuis proposés et à leur strict alignement sur les priorités nationales et la vision du chef de l'État. "Dans le dialogue continuel et les échanges que nous entretenons avec les partenaires bilatéraux et multilatéraux, nous avons toujours traduit cette vision et souligné la volonté nouvelle de construction commune des politiques publiques et des interventions des différents acteurs. Le gouvernement privilégie donc les coopérations et les appuis qui s'alignent sur nos priorités nationales et contribuent au progrès réel et endogène de notre pays", lit-on dans un premier temps.

Pour le chef du gouvernement, il n'est plus question d'accepter de subir le "diktat" des partenaires avec la vision à court terme que "mieux vaut peu que rien". "Dorénavant, il est impératif de se départir de cette vision, de recadrer et de recentrer les partenariats et les interventions en se focalisant sur les initiatives, les projets et les programmes structurants, conformes aux priorités nationales et qui renforcent la vision du Camarade Président. A cet effet, toute forme de don et de financement provenant des partenaires, qu'ils soient nationaux ou internationaux, doit étre examinée et évaluée avec rigueur avant acceptation. Je vous invite donc à décliner tout soutien qui serait de nature dégradante, contraire aux valeurs d'honneur et de dignité du peuple burkinabè, ou qui ne s'inscrirait pas dans la vision de la RPP", invite M. Ouedraogo.

Lefaso.net

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Qui était Georges Anicet Ekane, l'opposant camerounais décédé en détention ?

BBC Afrique - Mon, 01/12/2025 - 19:52
Pendant que ses proches sont déchirés par la douleur de sa disparition, le gouvernement et l'armée annoncent une enquête sur le décès de l'opposant Anicet Ekane en détention au Secrétariat d'Etat à la Défense.
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CAN Maroc 2025 : 26 Léopards sélectionnés pour la phase finale

Radio Okapi / RD Congo - Mon, 01/12/2025 - 19:46


Le sélectionneur manager de la République démocratique du Congo, Sébastien Desabre, a rendu public, via les canaux officiels de la Fédération congolaise de football Association (FECOFA), la liste de vingt-six Léopards sélectionnés pour la Coupe d'Afrique des Nations Maroc 2025, prévue du 21 décembre au 18 janvier 2026.

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Des agents et cadres du ministère des Droits humains sensibilisés au respect des droits de l’homme

Radio Okapi / RD Congo - Mon, 01/12/2025 - 19:16


Plus de cinquante agents et cadres du ministère des Droits humains participent, du 1er au 3 décembre à Kinshasa, à une session de sensibilisation sur le respect des droits de l’homme.

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La RDC déclare la fin de l’épidémie d’Ebola à Bulape

Radio Okapi / RD Congo - Mon, 01/12/2025 - 19:01


Le ministre de la Santé, Samuel Roger Kamba, a annoncé officiellement, ce lundi 1er décembre à Kinshasa, la fin de l’épidémie d’Ebola dans la zone de santé de Bulape, dans la province du Kasaï.


Aucun nouveau cas n’ayant été signalé au cours des 42 derniers jours, depuis la guérison du dernier patient le 19 octobre, les autorités considèrent désormais que l’épidémie est terminée.

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Suspension du trafic sur la route Iga Barrière–Mongwalu après l’écroulement du pont Nizi

Radio Okapi / RD Congo - Mon, 01/12/2025 - 18:40


Le trafic est suspendu depuis samedi 29 novembre sur l’axe Iga Barrière-Mongwalu, à la suite de l’effondrement du pont Nizi, en territoire de Djugu (Ituri).


Selon Jean-Pierre Bikilisende, député provincial élu de cette entité, l’écroulement de cet ouvrage provoque déjà une flambée des prix, certains articles devenant rares sur les marchés : 

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Suspension du trafic sur l’axe Iga Barrière–Mongwalu après l’écroulement du pont Nizi

Radio Okapi / RD Congo - Mon, 01/12/2025 - 18:31


Le trafic est suspendu depuis samedi 29 novembre sur l’axe Iga Barrière–Mongwalu, à la suite de l’effondrement du pont Nizi, en territoire de Djugu (Ituri).


Selon Jean-Pierre Bikilisende, député provincial élu de cette entité, l’écroulement de cet ouvrage provoque déjà une flambée des prix, certains articles devenant rares sur les marchés : 

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Moanda : 280 pécheurs en souffrance depuis la saisie de leur matériel par l’armée angolaise

Radio Okapi / RD Congo - Mon, 01/12/2025 - 18:05


Près de 280 pêcheurs de Kimuabi dans le territoire de Moanda (Kongo-Central) ainsi que leurs dépendants sont vivent dans la précarité totale depuis la confiscation de leurs équipements de pêche par la marine angolaise en juin dernier. Martin Kula, président de ces pêcheurs, a lancé lundi 1er décembre 2025 un cri d’alarme, appelant à une intervention urgente du Gouvernement.  

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