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Afrique

Décès de Mme NOMBRE / LINGANIE BERNADETTE ANDREA : Remerciements

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 28/02/2024 - 07:30

La grande famille : NOMBRE à OUAGADOUGOU, GARANGO, PAGOU, BOBO- DIOULASSO, ITALIE.
Le Naaba Koom de Garango, Naaba Mourfou de Pagou, Naaba Koinga de Mango.
La grande famille : LINGANIE à Ouagadougou et à Tangaré, LINGANIE Issa à la zone une et Séni à zogona, DABONE, YODA.
Les familles alliées : ZAMPALIGRE, DOLOMWEOGO, RABO, LINGANIE, KEIKEITA, ZONGO, KABORE, ZAGRE à Ouagadougou.
Les Oncles et Tantes : Madou, Séni, Amidou, Noufou, Moussa, Pascal, Jean-Baptiste, et Assita.

Les grandes familles : Yaméogo, Ouoba, et Kambiré à Ouagadougou.
Les enfants : Justin, Edmond, Hélène, Rémi, Narcisse, Paulin Edith.
Les petits enfants et arrières petits enfants

Très touchés par vos nombreuses marques de compassion, de soutiens et de solidarité lors
Du rappel à Dieu le 07 Janvier 2024 suivi de l'inhumation le 09 Janvier 2024 à Ouagadougou de :

Mme NOMBRE / LINGANIE BERNADETTE ANDREA.

Vous réitèrent du fond de cœur leur sincères remerciements et leurs profondes gratitudes religieux(ses), parents, amis, voisins, et aux jeunes du quartiers, ils s'abstiennent de citer des noms de peur d'en oublier.
Que Dieu dans son infinie bonté vous le rende au centuple.
<> Jean 11 ,25-26.

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Kananga : l’UNESCO forme des journalistes sur le traitement de l’information en période électorale

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 28/02/2024 - 07:21


L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture ( UNESCO) en partenariat avec le PNUD et ONU FEMMES, organisent depuis lundi 26 février à Kananga dans le Kasaï-Central, une formation sur la pratique du journalisme en période électorale.


Une cinquantaine de journalistes venus de cinq territoires de la province du Kasaï-Central y prennent part.

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Goma : résurgence de l’insécurité au quartier Bujovu

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 28/02/2024 - 06:49


A Goma, la population du quartier Bujovu situé du côté de l’aéroport se plaint de la dégradation de la situation sécuritaire et montée de la criminalité dans cette partie de la ville. Elle rapporte que des personnes armées y sèment la terreur et la population se sent désorientée. 

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Beni : les importateurs des produits pétroliers lèvent leur mouvement de grève

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 28/02/2024 - 06:39


Les importateurs des produits pétroliers ont levé mardi 27 février, leur mouvement de grève déclenché lundi dernier pour protester contre l’émission par le parquet près le Tribunal de grande Instance de Beni, des mandats de comparution contre certains d’entre eux.

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Forum des As : « Retombées de la réunion bilatérale de Luanda : Fatshi donne son accord de principe pour rencontrer Kagame »

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 28/02/2024 - 06:01

 



Revue de presse du mercredi 28 février 2024


La rencontre entre les Présidents congolais et angolais est au cœur de l’actualité exploitée ce mercredi par la presse de Kinshasa, en RDC.

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Election du gouverneur du Haut-Katanga : 4 candidats déjà enregistrés à la CENI

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 28/02/2024 - 05:16


Les candidats gouverneur du Haut-Katanga n’ont que quelques jours pour déposer leurs dossiers à la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Déjà à Lubumbashi, le Bureau de réception et de traitement des candidatures a affiché les noms de quatre prétendants et leurs colistiers, dont les dossiers reçus ont été traités et validés.

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Prévention et gestion des conflits communautaires et intercommunautaires : L'indicateur affiche un taux moyen de 66,66%

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 27/02/2024 - 22:28

Les acteurs du ministère de la justice et des droits humains sont réunis à Ouagadougou ce mardi 27 février 2024 pour dresser la revue annuelle du cadre sectoriel de dialogue « Justice et droits humains » de l'année écoulée. Du rapport de performance, il ressort qu'à la date du 31 décembre 2023, deux des trois indicateurs de départ ont atteint leurs cibles pour l'action 04004 qui s'intitule : « Prévention et gestion des conflits communautaires et intercommunautaires », ce qui porte le taux moyen des indicateurs des produits de cette action à 66,66%.

L'action 04004 fait partie des quatre actions entreprises par le ministère de la justice et des droits humains pour le renforcement de la cohésion sociale et de la paix. Trois indicateurs ont pour se faire été établis. Le premier porte sur la proportion des autorités traditionnelles, coutumières et religieuses impliquées dans la prévention et la gestion des conflits locaux.

A ce sujet, le niveau de l'indicateur du produit est de 0% car aucune activité n'a été réalisée. "Cela s'explique par l'instabilité institutionnelle et l'opérationnalisation tardive de la direction générale des affaires religieuses, coutumière et traditionnelles, responsable des activités devant être organisées. Cependant, des conférences ont été organisées dans 10 provinces au profit de 200 participants composés des autorités traditionnelles, coutumières et religieuses. Elles ont porté sur le vivre ensemble et la gestion des conflits communautaires" peut-on lire à travers le rapport.

Le deuxième indicateur concerne le nombre de membres des démembrements de l'Observatoire national de prévention et de gestion des conflits communautaires (ONAPREGECC) formés. En 2023, ce sont 207 conflits communautaires sur 1137 cas enregistrés qui ont été résolus par les démembrements. 67,9% de ces conflits étaient liés au foncier. "Ainsi, pour une cible de 400, 1 492 membres dont 132 femmes ont bénéficié de renforcement de capacités, à la date du 31 décembre de la même année. Cette performance s'explique par l'accompagnement de certains Partenaires techniques et financiers (PTF) principalement le PNUD, l'OIM, Search for common ground, Water Aid. Et le niveau de l'indicateur du produit est de 100%" lit-on dans le rapport.

Le dernier indicateur porte sur le nombre d'acteurs sensibilisés sur les thématiques liées à la prévention et à la gestion des conflits communautaires. A ce niveau, pour une cible de 100 000 dans la région du Centre-Est, ce sont 180 000 personnes qui ont été sensibilisées. Par ailleurs, un recueil de mécanismes endogènes de prévention des conflits communautaires a été élaboré, afin de mettre à la disposition des acteurs un document de référence y relatif. L'indicateur de produit ici est donc de 100%.

Rappelons que sur une prévision budgétaire de 120 560 000 fcfa, c'est finalement 197 470 000 fcfa qui ont servi à la concrétisation de l'action 04004. Le taux d'exécution financière s'élève donc à plus de 100%. Et selon le rapport, cela a été possible grâce au soutien des PTF.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Sommet extraordinaire de la CEDEAO : Pour l'unité ne faudrait-il pas suspendre le protocole additionnel sur les changements anticonstitutionnels ?

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 27/02/2024 - 22:25

L'Afrique de l'Ouest, en Afrique, ne compte pas pour des prunes. Pas parce que la Côte d'Ivoire est championne d'Afrique en football, mais parce que c'est la région la plus intégrée du continent. Cette intégration n'est pas seulement une affaire des chefs d'Etat.

L'intégration, la création des organisations régionales, est une volonté des peuples qui se sont toujours battus contre les frontières héritées de la colonisation pour vivre ensemble, travailler là où les affaires vont mieux, où le besoin de sa force de travail existe, où son cœur le porte quand bien même il n'est pas né là. Et ces constats sont ceux de l'histoire, de la géographie, et des populations de notre région qui, dans leur diversité, sont unies par-delà les frontières.

Ainsi une même communauté ethno linguistique peut se retrouver dans deux à trois pays et un citoyen peut avoir des parents en Côte d'Ivoire au Mali et au Burkina. Ou encore au Nigeria, au Bénin et au Togo. Ces dernières années, la région ouest africaine est l'épicentre de plusieurs crises dont la plus importante est celle de l'insécurité avec les groupes terroristes qui ont essaimé du Mali pour conquérir le Sahel et cherchent à gagner les pays côtiers.

L'incapacité des gouvernements à mettre fin à ce fléau sécuritaire a emmené les coups d'Etat dans les trois pays du Sahel. Lesquels putschs ont entraîné des sanctions économiques de la part de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest. L'ostracisme dont ont été victimes les régimes militaires a créé une volonté d'union pour combattre le terrorisme et résister aux pressions récurrentes de la CEDEAO pour le retour à une vie constitutionnelle normale.

La menace de faire la guerre au Niger après le coup d'Etat, ajouté à l'agitation de la puissance néocoloniale française, ont radicalisé ces dirigeants qui n'ont pas craint de quitter le bateau régional. Cette rupture, conjuguée à la campagne sur les réseaux sociaux contre la CEDEAO, met celle-ci dans une posture difficile. La sortie du dernier père fondateur vivant de la CEDEAO dans une lettre permet de rebattre les cartes et de donner une chance de survie à l'organisation. En quoi le général Yakubu Gowon a-t-il le profil de médiateur ? Ses propositions ont-elles une chance d'être acceptées par les deux parties ? Qui prendra le risque d'endosser après cette lettre le manteau du bourreau de la CEDEAO ?

Les peuples d'Afrique de l'Ouest aspirent à l'unité, à la paix, au développement et au progrès. Ils se considèrent comme des frères. Et le mal qui frappe un pays suscite la tristesse la compassion et la solidarité dans les autres pays. Ce sont les dirigeants qui ne s'entendent pas souvent et prennent des décisions regrettables, bien souvent. On peut citer côté CEDEAO les sanctions économiques et financières contre le Mali et le Niger pour les coups d'Etat. Le pire a été la menace de faire la guerre au Niger. Et du côté de l'Alliance des Etats du Sahel, le retrait des trois Etats du Burkina, du Mali, et du Niger de la CEDEAO avec effet immédiat le 28 janvier 2024.

L'ancien président du Nigéria, père fondateur de la CEDEAO, arrivé au pouvoir par coup d'Etat n'a pas voulu voir l'œuvre de ses mains et de ses pairs, détruite sans rien faire. Aussi a-t-il pris sa plus belle plume pour écrire à la CEDEAO le 19 février 2024. Cette lettre a vraiment changé la donne parce que le sommet extraordinaire des chefs d'Etat de la CEDEAO a pris des décisions qui relancent le jeu et remettent la tête de la CEDEAO hors de l'eau.

Yakubu Gowon père fondateur s'invite en médiateur

Qu'il se soit choisi lui-même ou que l'on ait eu recours à lui, le général Yakubu Gowon est l'homme de la situation, l'autorité morale reconnue par les deux parties en conflit. Il n'a échappé à personne que dans la déclaration télévisée faite par les trois ministres des trois pays sur les chaînes de télévision publique du Burkina Faso, du Mali, du Niger, les dirigeants de ces pays ont tenu à citer les chefs d'Etat de leurs pays qui ont été des pères fondateurs de la CEDEAO, les généraux Aboubacar Sangoulé Lamizana et Moussa Traoré ainsi que le lieutenant-colonel Seyni Kountche, tous arrivés au pouvoir par coups d'Etat.

Le message subliminal de cette évocation des pères fondateurs qui étaient putschistes est que la trahison des objectifs originaux de la CEDEAO est dans l'acte additionnel du traité sur les changements anticonstitutionnels. Le général Yakubu Gowon aussi était un putschiste, ce qui en fait une autorité morale consensuelle du fait d'être père fondateur. Il faut saluer le fait qu'il sorte de sa retraite pour sauver l'organisation régionale en péril et travailler à sa reconstruction.

La Méthode Gowon

La lettre du vieux général est d'une sagesse incommensurable. Aucune partie n'a été avantagée. Chacun doit renoncer à quelque chose. Premièrement « La levée de toutes les sanctions qui ont été imposées au Burkina Faso, à la Guinée, au Mali et au Niger. Le retour par le Burkina Faso, le Mali et le Niger sur leur avis de quitter la CEDEAO » et deuxièmement « la participation des 15 chefs d'État de la CEDEAO à un sommet pour débattre de l'avenir de la communauté, de la sécurité et de la stabilité régionales, ainsi que du rôle de la communauté internationale dans le contexte géopolitique actuel. »

Si les quinze chefs d'Etat défendent l'intérêt des peuples, comme ils aiment le dire, ils devraient accepter ces recommandations pour discuter entre Africains des questions africaines au lieu de se séparer et de se jeter des anathèmes d'être sous influence de telle ou telle puissance étrangère. Discuter de la communauté internationale dans le contexte géopolitique actuel veut dire aussi d'affirmer notre africanité vis-à-vis des partenaires que l'on peut avoir qui viennent chez nous pour leurs intérêts et qui tirent profit de nos désunions et nos refus de nous asseoir ensemble sous l'arbre à palabres.

Suspendre le protocole additionnel sur les changements anticonstitutionnels
C'est à un changement de paradigme que la lettre du général appelle la CEDEAO. C'est du reste ce à quoi le président Bola Ahmed Tinubu, qui assure la présidence de la CEDEAO a appelé ses pairs « Nous devons revoir notre approche quant au retour de l'ordre constitutionnel chez quatre de nos pays membres », avait déclaré en introduction du sommet du 24 février 2024.

Revenir aux sommets où les putschistes et les démocrates se retrouvaient pourraient préserver la CEDEAO, dans le contexte actuel où les changements anticonstitutionnels ne sont pas du seul fait des militaires. Nous avons les atermoiements de Macky Sall en fin de mandat et on ne sait pas ce que le jeune Faure Eyadema fera à son tour.

Confier à la CEDEAO de lutter contre les coups d'Etat militaires est inopérant. In fine, cette question ne peut relever du multilatéralisme car les putschistes de tous bords (civils et militaires), quand ils se jettent dans cette aventure, n'écoutent personne et les sanctions internationales au final sont sur le dos du peuple.

Alors que quand les peuples se mettent debout, ils arrivent à faire fuir les dictateurs comme le peuple burkinabè l'a fait avec l'insurrection populaire de 2014 qui a chassé Blaise Compaoré et le peuple sénégalais qui en donne la preuve actuellement avec sa lutte et celle des institutions fortes comme le Conseil constitutionnel. Se mettre ensemble à 15 pour lutter contre les groupes terroristes est se donner la chance de les vaincre, diminuera les risques de coups d'Etat.

La CEDEAO a fait un pas pour lever les sanctions économiques, financières, énergétiques, l'ouverture des frontières terrestres et de l'espace aérien, mais elle devrait, si elle veut écouter le sage, continuer à lever les suspensions des pays pour qu'ils participent pleinement aux sommets de la CEDEAO.

Les Etats du Liptako Gourma de leur côté devraient revenir sur leurs décisions de quitter la CEDEAO. Ce serait une paix des braves et un nouveau départ pour s'attaquer aux groupes terroristes qui en veulent à toute la région.

Si on ne règle pas cette question qui n'est pas l'affaire d'un pays ou de trois pays, on hypothèque l'avenir pacifique de la région. L'histoire retiendra que la partie qui refusera d'exécuter les recommandations du médiateur aura pris la décision de tuer la CEDEAO.

Sana Guy
Lefaso.net

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Burkina /Football : « Nous avons mal à notre relève, nous avons le potentiel, mais on n'arrive pas à l'organiser », Idrissa Congo, sélectionneur national adjoint des U20 des Etalons

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 27/02/2024 - 22:20

Idrissa Congo est entraîneur de football de formation. Il a déjà coaché en première division des clubs comme l'AS Police, Salitas, et aussi en D2 Téma Bokin. Il est par ailleurs engagé dans la formation et manage un centre de formation. Il est présentement le sélectionneur national adjoint des U20 des Etalons du Burkina. En exclusivité, il a bien voulu accorder une interview à Lefaso.net, dans laquelle il dresse une analyse du niveau des équipes lors de la CAN Côte d'Ivoire 2023. Il se prononce également sur la contre-performance des Etalons lors de cette CAN CIV 2023.

Lefaso.net : Côte d'Ivoire vainqueur, Nigeria 2e, Afrique du Sud 3e, est-ce que vous vous attendiez à un tel podium, à l'entame de la CAN ?

Idrissa Congo : Il faut dire que c'est l'Afrique du Sud qui a déjoué les pronostics. On ne l'attendait pas à ce niveau. Par contre le Nigeria et la Côte d'Ivoire oui. Le Nigeria parce que c'est une équipe habituée et qui a un passé glorieux dans cette grande compétition, et la Côte d'Ivoire en tant que pays organisateur, donc avec ces atouts on se disait que ces deux derniers pouvaient aller loin, ceci étant, dans ce podium, on peut dire que seule l'Afrique du Sud déjoue les pronostics.

D'aucuns disent que cette CAN CIV 2023 fut celle qui a connu beaucoup de surprises, avec les éliminations prématurées de grosses pointures, comment peut-on expliquer cela ?

Effectivement il y a eu beaucoup de péripéties, beaucoup de rebondissements, beaucoup de surprises, il y avait des grandes nations que tout le monde attendait au dernier carré, qui malheureusement sont sorties très tôt en phase de groupes. Cela s'explique par le travail abattu par ces nations que les gens pensaient être des petits poucets.

Pour arriver à un tel niveau de compétition, il faut réunir trois conditions : il faut d'abord avoir des joueurs compétitifs, ça c'est très important, il faut avoir une qualité d'effectif et en quantité. Si j'avance ces deux paramètres, il faut que dans tous les compartiments, il y ait des remplaçants de taille. Et puis une équipe de football n'est pas un regroupement de stars, mais d'individus qui se comprennent, qui s'entendent, où il y a une cohésion.

Quand on parle d'équipe, on parle de mental. Quand je parle de la Côte d'Ivoire, c'est grâce à cet aspect-là qu'elle est arrivée à se métamorphoser, car au début c'était un regroupement de stars. Mais après le séisme de « magnitude 4 », je fais allusion aux 4-0 contre la Guinée Equatoriale, ça été un événement qui a fait du bien à la Côte d'Ivoire. Cela a permis aux joueurs de se souder parce que la nation était en colère, l'opinion internationale était ébahie, les familles des joueurs étaient menacées. Donc quand on parle de surprises, c'est comme si l'on sous-estime les équipes qui ont travaillé pour arriver là, je pense que c'est le fruit du travail qui a permis quand même aux équipes que l'on n'attendait pas de frapper de grands coups.

Comment jugez-vous le niveau d'ensemble de cette CAN CIV 2023 ?

C'était une CAN d'un très bon niveau. Ça s'explique déjà par le fait que de grandes nations aient été éliminées très tôt. Ceux que l'on appelait des outsiders ont élevé leurs niveaux pour venir à bout de ces grandes nations, donc la compétition était très relevée. Sur le plan organisationnel, ça été une réussite, parce que qui parle de beauté du jeu, parle d'infrastructures. Et là, la Côte d'Ivoire a mis à la disposition des équipes des terrains de qualité, des hôtels de qualité, des terrains d'entraînements de belle facture, et tout cela a concouru à donner des jeux de très bon niveau.

Quels sont les pays qui vous ont impressionné ?

Je citerai pêle-mêle l'Angola, l'Afrique du Sud, la Côte d'Ivoire, le Mali, le Cap Vert, la Mauritanie. Ce sont des pays qui m'ont impressionné. Quand vous prenez l'Angola, c'est une équipe très collective. Elle n'a pas beaucoup de stars, mais une formation très redoutable, efficace, bien soudée avec un jeu bien élaboré. Quand vous prenez l'Afrique du Sud, elle est arrivée avec un effectif à 98% de locaux, dont une dizaine de joueurs d'un seul club, le Mamelody Sundowns.

C'est vraiment un message que l'Afrique du Sud lance pour dire que l'équipe prime sur les individualités et l'avenir appartient aux équipes qui se baseront sur les joueurs du terroir. L'Afrique du Sud avait un jeu vraiment collectif, très élaboré. La Côte d'Ivoire, depuis sa résurrection entre guillemets, était devenue une équipe très cohérente, très joueuse, très entreprenante et immunisée sur le plan mental. Le Mali était aussi impressionnant, seulement qu'elle a croisé un adversaire mentalement plus fort, la Côte d'Ivoire, en quarts de finale.

Vous savez que la Côte d'Ivoire a remporté le match en étant réduite à dix joueurs, ça veut tout dire. Le Cap Vert et la Mauritanie présentaient également un jeu très cohérent, dans le même registre que l'Afrique du Sud. Ce sont des joueurs locaux. Voilà des formations qui m'ont vraiment impressionné, que les gens n'attendaient pas et qui ont prouvé que le collectif prime sur les individualités.

Avec ce nivellement des valeurs, doit-on s'attendre à une redistribution des cartes en Afrique pour les prochaines années ?

Il faut s'attendre à une redistribution des cartes de leadership sur le continent les prochaines années. Ces petits poucets qui se sont organisés pour arriver à ce niveau-là et ils y ont pris goût vont continuer dans cette dynamique.

Au vue de cette CAN CIV 2023, comment voyez-vous les éliminatoires à venir pour la CAN 2025 ?

Ces éliminatoires de la prochaine CAN seront très difficiles. La phase finale nous a fait comprendre que des nations ont beaucoup progressé, mais dorénavant les surprises que nous avons connues à cette CAN, commenceront même dès les phases éliminatoires. On n'attendra même plus les phases finales de poules à la CAN. Je pressens que les surprises risquent de débuter lors des éliminatoires.

Une équipe comme le Ghana, quadruple champion d'Afrique, éliminé au premier tour à la CAN 2021, cette CAN encore, une élimination dès le premier tour, selon vous comment peut-on expliquer ces contre-performances ghanéennes ?

Selon moi, il doit y avoir un problème d'organisation au sein du Ghana. Pour préparer une CAN, il y a certaines vérités qu'il faut se dire, en commençant même par la sélection des joueurs. Quel joueur doit venir, quel joueur ne doit pas venir, est-ce que l'entraîneur a les mains libres pour faire venir ceux qu'il veut, est-ce qu'au sein du groupe, il y a une cohésion, est-ce les plus méritants qui sont là. Tout ça c'est des questionnements. Et quand vous n'avez pas une vision de long terme, ça vous échappe, sinon il n'y a rien pour justifier ce que le Ghana vit deux CAN de suite.

Le Ghana est une grande nation de football, il a un vivier de joueurs où il peut puiser pour toujours exister dans la sphère des grandes nations. Mais malheureusement, le constat est là, depuis quatre, cinq ans ça ne va plus. Je ne suis pas dans les secrets des dieux, mais à mon sens il doit y avoir un problème organisationnel. Il faut mettre les hommes qu'il faut à la place qu'il faut, faire valoir le collectif au détriment des individualités, car au football, il ne suffit pas d'avoir de grandes individualités pour y arriver.

Selon le coach Congo, beaucoup de joueurs des Etalons, sont arrivés à la CAN en état de méforme.

A peine deux ans après être parvenus en demi-finale, à Cameroun 2021, les Etalons étaient méconnaissables à cette CAN CIV 2023, comment peut-on expliquer cette grande méforme ?

A la CAN au Cameroun, il y avait des garçons comme Dango Ouattara, Bertrand Traoré, Cyrille Bayala, qui animaient notre secteur offensif. Ils étaient compétitifs en ce moment. Mais vous voyez qu'à la CAN en Côté d'Ivoire, l'équipe avait un effectif pas riche, car on n'avait pas le luxe de changer comme on le voulait. Quand vous prenez le poste de latéral gauche, il a fallu reconvertir un défenseur axial pour jouer ce rôle.

Quand vous voyez au niveau des flancs, si Dango, Bertrand ne sont pas là, les Fessal Tapsoba sont des jeunes, très volontaires certes, mais n'avaient pas cette expérience. Ceux qui étaient expérimentés sont venus en état de méforme. Les facteurs à remplir pour arriver à cette compétition, comme je l'ai déjà souligné, sont aussi de mise pour les Etalons également. Si vous ne remplissez pas ça, vous caracolez.

Il y a des moments où les stars ne répondent pas et en ce moment il faut faire avec les joueurs qui peuvent répondre. Moi je pense que quand quelqu'un est en méforme, c'est mieux de mettre quelqu'un d'autre qui est en forme. Même s'il n'a pas d'expérience, il peut jouer son va-tout. Tout un pays ne peut pas manquer de solutions de rechange. Il faudra que l'on se ressaisisse pour les prochaines échéances parce que l'opinion publique est devenue très exigeante avec les Etalons du Burkina. Ils ont quand même atteint un certain niveau, si bien que l'on ne pense plus ne pas pouvoir participer à une CAN.

Et c'est ça aussi le piège parce que toute grande nation de football connaît des périodes de disette, de creux de la vague, où il faut en profiter pour préparer sereinement l'équipe pour encore revenir au sommet. Une équipe fonctionne souvent en dents de scie, puisque le football est une activité humaine. Il y a les cadres qui vieillissent et qu'il faut remplacer avec des jeunes qu'on a préparés sur le long terme. Je pense que nous avons mal à notre relève. Nous avons le potentiel, mais on n'arrive pas à l'organiser, à le suivre pour qu'il soit prêt au moment voulu.

Barthélemy KABORE

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Burkina/Cadre sectoriel "gouvernance économique" : Le taux de mobilisation des ressources au profit du budget de l'État se chiffre à 99,23%

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 27/02/2024 - 22:15

Le Cadre sectoriel « gouvernance économique » tient ce 27 février, sa première revue au titre de l'année 2024. La rencontre a pour objectif d'examiner et d'adopter le rapport de mise en œuvre des actions de l'année 2023 ainsi que le Plan d'action pour la stabilisation et le développement du secteur « Gouvernance économique » pour la période 2024-2026. Elle sera aussi l'occasion de formuler des recommandations, pour une amélioration des performances pour l'année 2024.

Le cadre sectoriel de dialogue constitue un cadre d'échanges privilégié pour les acteurs du domaine de l'économie, car il leur permet d'apprécier les actions menées au cours de l'année antérieure et les résultats engrangés, de relever les difficultés rencontrées et d'envisager des perspectives. Pour ce qui concerne l'année 2023, le ministre de l'économie, des finances et de la prospective, Aboubakar Nacanabo, a laissé entendre que d'importantes réalisations ont été faites.

En effet, dans le cadre de la mobilisation des ressources budgétaires, ce sont 2 552,86 milliards de francs CFA qui ont été mobilisés sur une prévision de 2 572,79 milliards FCFA, soit un taux d'exécution de 99,23%. Ce niveau de mobilisation est en hausse de 152,32 milliards FCFA par rapport à la même période en 2022, soit un taux de progression de 6,35%.

Aussi, pour ce qui est de l'informatisation du cadastre foncier national, 848 903 références cadastrales ont été numérisées, 277 875 propriétaires de parcelles ont été identifiés et saisis dans e-cadastre et 17 327 parcelles ont été évaluées. Les résultats obtenus grâce aux actions menées en 2023, ravissent le chef du département de l'économie et des finances, Aboubakar Nacanabo. "Les résultats sont satisfaisants au regard du contexte, mais il y a aussi une forte demande sociale qui doit être comblée. L'État va continuer à fournir les efforts nécessaires pour faire en sorte que cette demande sociale soit comblée", a-t-il affirmé.

Aboubakar Nacanabo, ministre de l'économie, des finances et de la prospective, fait noter que 2 552,86 milliards de francs CFA ont été mobilisés en 2023 sur une prévision de 2 572,79 milliards FCFA, soit un taux d'exécution de 99,23%

Il faut noter que malgré des défis liés à la situation sécuritaire, aux tensions géopolitiques internationales, ainsi que le resserrement des conditions sur le marché régional qui a engendré des problèmes de liquidité, l'économie burkinabè a su faire preuve de résilience. Une résilience qui a permis de faire passer le taux de croissance à 3.6 en 2023, alors qu'il était de 1.8 en 2022.

Le représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso, également représentant des partenaires techniques et financiers, Hamoud Abdel Wedoud Kamil, a aussi exprimé sa satisfaction face aux acquis engrangés. Il s'est particulièrement réjoui des progrès significatifs enregistrés, notamment la réduction de l'inflation alimentaire qui est passée de 14,07% en 2022, à 0,74% en 2023, grâce aux décrets pris par le gouvernement pour la réduction des prix des denrées alimentaires. Il note également le maintien des allocations faites aux collectivités territoriales et qui s'élève à 34,59 milliards de FCFA.

Hamoud Abdel Wedoud Kamil, représentant des partenaires techniques et financiers, a réaffirmé l'engagement de ceux-ci à accompagner le Burkina Faso dans la mise en œuvre du plan d'action 2024-2026

Les PTF s'engagent donc au vu de ce qui précède, à continuer à accompagner le Burkina Faso pour le renforcement de son économie. « Nous avons au nom des PTF réaffirmé notre volonté de continuer à appuyer le gouvernement dans ses efforts qu'il déploie malgré la crise, notamment pour la mise en œuvre du plan d'action 2024-2026 », a confié Hamoud Abdel Wedoud Kamil.

Pour l'année 2024, le cadre sectoriel « gouvernance économique » entend poursuivre les actions en vue d'enregistrer de meilleures performances et de mobiliser environ 3 000 milliards de FCFA au profit du budget de l'État. Et pour ce faire, la digitalisation des procédures de recouvrement et de gestion des finances publiques va se poursuivre. De façon spécifique, il s'agira de certifier et de rendre opérationnelle la facture normalisée électronique, d'opérationnaliser la Banque des dépôts du trésor et la Caisse de dépôts et d'investissement, d'achever la numérisation et l'évaluation des parcelles sur e-cadastre. De plus, les actions de soutien au retour volontaire des PDI se poursuivront également, ainsi que celles en faveur de la promotion de l'employabilité des jeunes et des femmes et la mise en place du guichet spécial de financement des PME/PMI.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

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Burkina : 2,9 millions de personnes assistées en 2023, selon le coordonnateur humanitaire par intérim, Alain Akpadji

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 27/02/2024 - 22:10

La première session extraordinaire du Conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation (CONASUR) de l'année a lieu ce mardi 27 février 2023, à Ouagadougou. Plusieurs points seront adoptés.

Il s'agit, entre autres, du rapport bilan du plan de réponse humanitaire 2023 du gouvernement, le plan national de réponse humanitaire 2024, du bilan de la mise en œuvre de la tranche annuelle 2023 du plan d'actions opérationnel 2023-2025 et du plan d'actions opérationnel 2024-2026 de la stratégie nationale de relèvement.

Pour préparer cette session extraordinaire, selon le coordonnateur humanitaire par intérim Alain Akpadji, un atelier bilan conjoint de la réponse humanitaire 2023 avait été organisé par le CONASUR, en collaboration avec le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des nations unies (OCHA), le 13 février 2024. « Cet atelier a permis de passer en revue les bilans sectoriels et d'arriver à un consensus sur les résultats atteints ensemble par l'Etat et les partenaires humanitaires », a indiqué monsieur Akpadji.

Le coordonnateur humanitaire par intérim Alain Akpadji

Pour l'année 2023, il a souligné que les partenaires ont pu apporter une assistance humanitaire d'urgence à 2,9 millions de personnes sur 3,1 millions de personnes ciblées pour l'année. D'après lui, l'objectif n'a pas pu être atteint en raison de l'insuffisance de financements.

« J'ai l'honneur de vous informer que la communauté humanitaire, en adhésion avec les priorités du gouvernement, a élaboré le plan de réponse humanitaire 2024. Le processus a été lancé le 13 octobre 2023. A travers ce plan, la communauté humanitaire s'engage en 2024 à apporter une assistance humanitaire d'urgence prioritairement à 3,8 millions de personnes sur 6,3 millions de personnes en besoin. Il s'agit principalement des personnes déplacées internes et des populations vulnérables, y compris les communautés hôtes. Le financement requis s'élève à 935 millions de dollars », a informé le coordonnateur humanitaire par intérim.

« Je tiens à préciser que dans le cadre de la poursuite de la réponse d'urgence, un plan national de réponse humanitaire est élaboré au titre de l'année 2024. Ce plan, qui va contribuer au renforcement de la prise en charge des personnes déplacées internes et de personnes non déplacées vulnérables, touchera 3 548 380 bénéficiaires. Son budget prévisionnel de mise en œuvre des activités du plan est de 95 171 508 000 FCFA », a fait savoir la ministre en charge de l'action humanitaire, Nandy Somé.

La ministre en charge de l'Action humanitaire, Nandy Somé

Pour l'année 2023, le plan de réponse 2023 a atteint un taux d'exécution de plus de 75%, selon la ministre. Cependant, concernant le plan d'action opérationnel de la stratégie nationale de relèvement, les résultats sont en deçà des espérances. Le taux d'exécution est de 42,91%. La cheffe du département de l'action humanitaire dit qu'il y a encore des efforts à fournir pour assurer le relèvement afin de renforcer la résilience des populations et leur permettre de s'occuper et de se prendre en charge.

Le plan d'action opérationnel de la stratégie nationale de relèvement des personnes déplacées internes et des communautés d'accueil a été actualisé. « D'un coût global 676 250 255 000 FCFA, ce nouveau plan va permettre sur la période 2024-2026, d'opérer des changements qualitatifs durables des conditions de vie des personnes déplacées internes et des communautés d'accueil », a relevé madame Somé.

Selon la ministre, plus de 436 541 personnes déplacées internes sont reparties dans leurs localités d'origine.

Rama Diallo
Lefaso.net

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Burkina / Campagne de vaccination contre la rougeole : Tout se passe bien à Nagrin, dans le district sanitaire de Boulmiougou

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 27/02/2024 - 22:05

La vaccination contre la rougeole et la rubéole a débuté dans les districts les plus touchés le lundi 26 février 2024 et prendra fin le 3 mars 2024. Ce mardi 27 février, le ministre de la santé et de l'hygiène publique Dr Robert Kargougou et ses collaborateurs se sont rendus au centre médical de Nagrin à Ouagadougou pour superviser ladite campagne.

Le Burkina Faso fait face depuis quelques semaines à une épidémie de rougeole. Selon le ministre de la santé et de l'hygiène publique, Dr Robert Kargougou, depuis le début de l'année, ce sont plus de 1 600 cas de rougeole qui ont été enregistrés. Pour contrer cette flambée de rougeole, le ministère de la Santé a initié une campagne de vaccination qui a débuté le 26 février dans les neuf districts les plus touchés répartis dans les régions du Centre, du Centre-nord, du Nord et de la Boucle du Mouhoun. La campagne concerne les enfants âgés de 9 à 59 mois. C'est pour s'assurer du bon déroulement de la campagne de vaccination que le ministre a effectué le déplacement au centre médical de Nagrin dans le district sanitaire de Boulmiougou, ce 27 février 2024.

« En tant que ministre de la santé, il était important que j'effectue cette sortie de terrain pour m'assurer de ce que cette vaccination qui est extrêmement importante pour casser l'épidémie se passe bien. Là au CM de Nagrin, nous nous sommes rendus compte de ce que les équipes sont mobilisées, sont très bien organisées. On a un programme de vaccination, les vaccins sont disponibles, les agents de santé ont été formés, la sensibilisation est passée et donc véritablement, les choses se passent bien. Selon le bilan du premier jour déjà, la couverture vaccinale des enfants cibles de 9 mois à 59 mois ressort autour de 20%. Donc nous sommes sûrs qu'au soir de la campagne, d'ici une semaine, nous allons couvrir l'ensemble des enfants cibles », a laissé entendre le ministre.

Le ministre de la santé et de l'hygiène publique, Dr Robert Kargougou satisfait du déroulement de la campagne de vaccination à Nagrin.

Pour se donner les chances d'atteindre toutes les cibles, plusieurs stratégies sont mises en œuvre. Il s'agit de la stratégie fixe qui consiste à ce que les enfants soient conduits par leurs parents au centre de santé le plus proche pour bénéficier de la vaccination. A cela s'ajoute la stratégie avancée selon laquelle les agents de santé se déportent sur les sites situés à plus de 5 km du centre de santé pour vacciner les enfants. Il y a également une stratégie mobile, qui consiste à rejoindre les enfants où ils se trouvent. « Dès que nous avons des concentrations d'enfants cibles de la campagne, des équipes s'y déportent, au niveau des gares ou d'autres points pour pouvoir les vacciner. Donc nous combinons les stratégies actives de vaccination pour pouvoir être efficaces à l'effet de couvrir le maximum d'enfants », explique Dr Kargougou.

Les ASBC engagés pour la réussite de la campagne de vaccination

Pour atteindre l'objectif de vacciner le maximum d'enfants de 5 à 59 mois, le ministère de la Santé peut compter sur les volontaires nationaux, agents de santé à base communautaires (ASBC). Noëllie Nikièma est l'une d'eux. Agent de santé à base communautaire à Nagrin, elle s'investit dans la sensibilisation afin d'amener tous les parents à adhérer à la vaccination, surtout que dans son quartier, la rougeole sévit. Elle souligne en effet que dans une concession, il arrive qu'on trouve cinq enfants atteints de rougeole. Il est donc important que les enfants bien portants se fassent rapidement vacciner. « Sur le terrain, on rencontre les parents et on essaie de les convaincre que la santé avant tout. Et surtout nous les mamans, nous devons prendre la santé de nos enfants à bras-le-corps. Il y a certaines qui refusent au début, mais au finish, on arrive à les convaincre de venir vacciner leurs bébés. Sinon sur le terrain ce n'est pas simple, mais avec la sensibilisation, ça va », a souligné Noélie. Elle-même maman d'une fillette de 15 mois, n'a pas hésité à faire vacciner son enfant, pour dit-elle la protéger davantage.

Noëllie Nikièma, ASBC souligne qu'elle mène la sensibilisation pour que les parents fassent vacciner leurs enfants.

Angèle Compaoré/Yaguibou, convaincue de l'importance de la vaccination, a, elle aussi effectué le déplacement au CM de Nagrin pour faire vacciner ses jumeaux de 20 mois contre la rougeole et la rubéole, qui elle le souligne peut causer la mort. D'où son appel à toutes les mamans de faire vacciner leurs enfants.

Angèle Compaoré/Yaguibou appelle les parents à faire vacciner leurs enfants contre la rougeole.

Pour rappel, la rougeole est une maladie très contagieuse qui se manifeste par une fièvre élevée, l'éruption cutanée (tâches rouges et plates qui apparaissent d'abord sur la tête, le visage et le cou avant de s'étendre sur le reste du corps), le nez et les yeux qui coulent, la toux dans certains cas, les yeux rouges (conjonctivite), le signe de Koplick (tâches bleutées à l'intérieur des joues), la diarrhée. Devant un de ces symptômes, il faut se rendre immédiatement dans le centre de santé le plus proche pour une prise en charge adéquate, car les symptômes généralement sont bénins et s'ils sont correctement pris en charge, on guérit de la rougeole. Il faut également isoler le malade pour éviter qu'il contamine d'autres personnes.

Lire aussi : Burkina / Épidémie de rougeole : 1 269 cas suspects depuis le début de l'année 2024

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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Burkina/Gouvernance locale : Dans six régions, plus de 45% des communes sont intègres, selon le PNUD

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 27/02/2024 - 22:00

Le Programme des nations unies pour le développement (PNUD Burkina) tient un atelier national de diffusion des résultats des évaluations du Système d'intégrité local au Burkina Faso (SIL) du 27 au 29 février 2024 à Ouagadougou.

Les pratiques corruptrices constituent une menace pour la bonne gouvernance partout dans le monde, en Afrique et aussi au Burkina Faso. Elles sapent et gangrènent le développement socio-économique ainsi que les acquis de l'Etat de droit. Comme le disait Monsieur Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU, « la corruption menace le bien-être de nos sociétés, l'avenir de nos enfants et la santé de notre planète ». C'est la conviction du représentant résident du PNUD Burkina, Éloi Kouadio IV.

Pour l'organisme onusien, le niveau local est le niveau le plus accessible au citoyen. C'est ainsi que le Système d'intégrité local au Burkina Faso (SIL) a été lancé. C'est un outil comparatif pour réaliser une évaluation approfondie des risques, une analyse du contexte de la gouvernance, un diagnostic exhaustif du niveau d'intégrité des acteurs ainsi que l'efficacité des fonctions de contrôle sur la gestion des collectivités territoriales.

Ce système d'auto-évaluation a été expérimenté dans d'autres pays, a indiqué le représentant résident du PNUD Burkina, Éloi Kouadio IV

Après deux ans d'expérimentation, les résultats font état de 45,96% en termes d'indice d'intégrité qu'il y a au niveau local dans huit communes. « Cette moyenne nous montre le travail qui a été accompli, la marge d'effort qui nous reste à faire pour arriver à un ratio dans les 65 et 70%, la marge qui nous reste à faire pour être dans les standards internationaux en termes d'indice d'intégrité qui soit recevable et que le service rendu soit à la satisfaction du plus grand nombre », a indiqué Éloi Kouadio IV.

Commencer par la base

Etant en mission à Fada N'Gourma, dans la région de l'Est, le représentant résident du PNUD Burkina dit avoir constaté « la volonté d'intégrer cette dynamique de transparence, de création de confiance entre les autorités communales et les populations ». A titre d'exemple, il a cité le cas des prix qui sont indiqués pour chaque opération afin d'éviter toute tentative de corruption. « C'est une mentalité qui est en train de transformer le milieu des populations au niveau des collectivités », s'est félicité Eloi Kouadio IV.

Cette évaluation, à en croire les initiateurs, s'est faite à travers les valeurs de probité et d'honnêteté dans le rendu du service aux populations que les autorités servent. « Dans d'autres pays, ils ont commencé par le haut. Nous avons fait cette initiative ici, avec nos partenaires notamment le ministère de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, en commençant par la base », a développé Éloi Kouadio IV.

Durant trois jours, les participants vont dégager les constances dans les huit communes pilotes

Six régions touchées

Selon le représentant du ministre en charge de l'administration territoriale, Allahidi Diallo, la restauration d'une culture d'intégrité dans les faits et gestes des autorités locales est un des grands défis du gouvernement de la transition. « A travers la mise en œuvre du SIL, nous voulons une gouvernance locale saine, des collectivités territoriales tenues par des mains propres, au sens propre comme au sens figuré », a-t-il expliqué.

L'étude a touché huit communes pilotes dans six régions du Burkina Faso pendant deux ans, qui sont : la Boucle du Mouhoun, le Centre-est, le Centre-nord, l'Est, le Nord et le Sahel.

« Le PNUD propose la production d'un Indice global d'intégrité local (IGIL) au Burkina Faso afin d'avoir régulièrement un aperçu global du degré d'intégrité des communes », a affirmé Allahidi Diallo

Les résultats de ces évaluations constituent la phase pilote du projet Gouvernance locale et cohésion sociale (GolCos). En plus du ministère en charge de l'administration territoriale, les structures de lutte contre la corruption ont contribué à ces évaluations.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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Transports et logistique : Ouagadougou renoue avec le Translog Africa, après une décennie de suspension

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 27/02/2024 - 21:55

C'est parti pour le 4e Symposium international sur le transport et la logistique en Afrique (Translog Africa, 27 au 29 février 2024), avec la cérémonie officielle d'ouverture ce mardi 27 février 2024 à Ouagadougou. Placée sous le thème « Développement de la chaîne logistique globale : défis et opportunités pour les chargeurs à l'ère de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) », cette édition qui mobilise de nombreux pays invités apparaît comme celle d'une renaissance, la dernière édition ayant eu lieu en 2012.

Elle se tient sous le très haut patronage du président de la transition, chef de l'Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, représenté à l'ouverture par son directeur de cabinet.

Ainsi, du 27 au 29 février 2024, chargeurs, transporteurs, commissionnaires agréés en douane, chercheurs, représentants de structures publiques et d'appui au secteur privé, étudiants en transport/logistique, et bien d'autres acteurs du secteur échangeront autour du thème. Et ce, à travers des communications sur plusieurs sous-thèmes, des rencontres informelles et bien d'autres activités connexes telles que l'espace d'exposition dédié aux entreprises et structures du domaine (les activités ont lieu à la salle de conférences de Ouaga 2000).

« Dans le contexte que traverse le Burkina, le secteur des transports paie un lourd tribut. En effet, ils sont nombreux, ces chauffeurs, apprentis, passagers et propriétaires de camions, en somme, acteurs de la chaîne de transport et logistique, à avoir perdu la vie en voulant approvisionner le pays en denrées et marchandises de première nécessité », a situé le chef de l'Etat, à travers son message lu par le ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, Roland Somda, avant de rappeler que Translog Africa renaît ainsi, après les éditions de 2007, 2010, 2012 et celle manquée de 2014 du fait de la maladie Ebola.

« Cette renaissance est une preuve de résilience du vaillant et digne peuple burkinabè en général, des courageux acteurs du secteur des transports en particulier, surtout en ces moments où l'industrie des transports et de la logistique se réinvente, après avoir subi les effets néfastes des différents facteurs, tels que la conjoncture post-Covid et les incertitudes économiques liées à la guerre russo-ukrainienne qui a entraîné la perturbation des chaînes mondiales d'approvisionnement », a poursuivi le président de la transition.

Il estime que l'importance de la thématique n'est plus à démontrer, au regard des avantages qu'offre l'accord portant création de la zone de libre échange continental africaine pour le secteur des transports.

« Nous nous réunissons pour mettre en lumière les opportunités »

« Il est donc nécessaire que l'ensemble des acteurs qui animent le secteur des transports et de la logistique s'approprient les implications prévisibles du développement de la chaîne logistique dans le cadre de la mise en œuvre de cet accord, pour en tirer le meilleur profit », invite donc le chef de l'Etat, rappelant que cette édition va passer en revue, entre autres, la mise en œuvre des recommandations du dernier symposium, analyser l'aspect sécuritaire lié à l'acheminement des marchandises et s'imprégner des dispositions novatrices liées aux procédures douanières ainsi que des conditions de passages portuaires.

Pour le porte-parole des parrains, que sont les présidents des patronats du Burkina, Mali et Niger, Idrissa Nassa, la ZLECAF représente une avancée majeure dans l'intégration économique du continent. Il rappelle que la mise en œuvre à partir du 1er janvier 2021, de l'accord sur la ZLECAF est une initiative qui vise à stimuler la croissance, réduire la pauvreté et à élargir l'inclusion économique à l'échelle continentale.

« Mais ces opportunités viennent également des défis complexes, liés à la connectivité, à l'efficacité des infrastructures, à la gestion des flux de marchandises, à la sécurité des trajets et à bien d'autres encore. Aujourd'hui, nous nous réunissons pour explorer ces défis, mais surtout pour mettre en lumière les opportunités qui se présentent à nous. (…). Tel un phénix qui renaît de ses cendres, Translog Africa voit de nouveau le jour, plein d'énergie, de jeunesse et de dynamisme, après plus d'une décennie de suspension. C'est l'occasion pour l'institution des chargeurs et ses partenaires, de tabler sur les exigences du nouvel environnement international marqué ces dernières années par la libéralisation du secteur du commerce et des services, notamment le transport, et d'établir des perspectives d'action », a exprimé M. Nassa. Soulignant qu'il s'agit, par ce cadre, de partager les expériences, les connaissances et les meilleures pratiques, nouer des partenariats et des collaborations qui ouvriront la voie à une logistique plus fluide, plus rapide et plus rentable.

« L'Afrique est un continent riche en ressources, mais ... »

« Je suis convaincu que ce symposium sera un catalyseur pour des initiatives futures et des projets concrets qui contribueront au développement durable du transport et de la logistique en Afrique. L'Afrique, riche de sa diversité et de son potentiel, est à un moment charnière de son histoire économique. Effet, la ZLECAF, qui est en train de devenir une réalité tangible, offre une opportunité sans précédent de renforcer les liens commerciaux entre les nations, d'encourager l'investissement et de favoriser la croissance économique. Elle ouvre la voie à une intégration économique accrue et à une collaboration plus étroite entre les pays africains, avec des implications significatives pour le secteur du transport et de la logistique. Elle crée également un marché plus vaste et plus intégré avec un potentiel d'environ 1, 2 milliard de personnes, offrant des débouchés commerciaux considérables pour les chargeurs africains », apprécie pour sa part, le directeur général du Conseil burkinabè des chargeurs, Kassoum Traoré, président du comité national d'organisation du symposium.

C'est conscient donc des enjeux du secteur et des défis à surmonter, que sous l'égide du ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, le Conseil burkinabè des chargeurs (CBC), à travers une de ses missions qui est de créer des cadres de réflexions-prospectives sur la facilitation du transport international de marchandises, organise ce 4e symposium.

Le directeur de cabinet du chef de l'État (en treillis), avec à sa droite, le ministre en charge des transports et le président de la délégation spéciale de Ouagadougou et à sa gauche, le porte-parole des parrains et le président du comité national d'organisation.

« L'Afrique est un continent riche en ressources, mais pour maximiser son potentiel, nous devons surmonter certains obstacles ; les infrastructures de transport doivent être améliorées, les procédures douanières simplifiées et une coopération régionale renforcée. Ces défis ne peuvent être relevés que par une collaboration étroite entre les gouvernements, le secteur privé, les organisations internationales et les chercheurs », convainc Dr Kassoum Traoré, pour qui, l'une des principales difficultés est l'harmonisation des réglementations et des procédures de transit à travers les frontières africaines.

O.L.O
Lefaso.net

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Football : Arsène Zola et Koweït Sporting Club remportent la Super coupe du Koweït

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 27/02/2024 - 21:51


L'international congolais Arsène Zola a remporté, lundi 26 février, la Super coupe du Koweït avec son club le Sporting Club, après la finale gagnée (2-1) face à l’équipe de Kazama au Jaber Al-Ahmed International Stadium. 


Arsène Zola est auteur du but égalisateur de son équipe à la 36e minute. Il réagissait ainsi à l’ouverture du score par le joueur Teidi de l’équipe adverse trois minutes plutôt, soit à la 33e minute.

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Lutte contre l'insécurité au Burkina : Les populations invitées à alerter les FDS sur tout comportement suspect

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 27/02/2024 - 21:30

Dans ce communiqué parvenu à la rédaction de Lefaso.net, le ministre en charge de la sécurité, Emile Zerbo, invite les populations à alerter les forces de défense et de sécurité (FDS) sur tout comportement suspect.

Parmi les comportements supsects cités dans le communiqué, l'on note, entre autres, la présence prolongée d'individus à proximité d'un site sensible, l'excitation et la nervosité d'un individu sans cause apparente, ainsi que les prises de vue d'installations sensibles et stratégiques.

L'intégralité dans le communiqué ci-dessous.

Lefaso.net

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Kongo-Central : plus de 2300 cas de rougeole répertoriés en 2 mois (OMS)

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 27/02/2024 - 21:17


Plus de 2300 cas de rougeole sont enregistrés en deux mois dans 25 zones de santé sur les 31 que comptent la province du Kongo-Central, a révélé mardi 27 février à Radio Okapi le docteur Luc Shabungu, chef de sous bureau de l'OMS dans cette partie du pays.


Dr Shabungu a précisé qu’il n'y avait cependant pas de cas décès :

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Programme des obsèques de Madame GO née PARE Nakié Régine

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 27/02/2024 - 20:57

Programme des obsèques de Madame GO née Paré Nakié Régine, attachée de santé en ORL. Ex major du service d'ORL du CHU-YO, admise à la retraite en décembre 2023.

Mercredi 28 février 2024
15h00 : Levée du corps à la morgue de l'hôpital de BOGODOGO suivie du transfert au domicile, sis au côté Est de la CNSS Tampouy
20h00 : Veillée de prière au domicile situé à TAMPOUY

Jeudi 29 février 2024
8h00 : Levée du corps à domicile
8h30 : Messe d'absoute à la Paroisse Saint Jean-Marie Vianney de TAMPOUY, suivie de l'inhumation au cimetière municipal de Gounghin

Union de prières

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Sud-Kivu : des dizaines de maisons menacées d&#039;effondrement à Kabare

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 27/02/2024 - 20:39


Des dizaines des maisons d’habitation dans le territoire de Kabare (Sud-Kivu) sont menacées d’écroulement à la suite du glissement des terres d’une montagne du côté Rwanda, dans la rivière Ruzizi, causant des inondations dans la même zone. Les experts des services intervenants dans la gestion des catastrophes ont tiré la sonnette d'alarme mardi 27 février.


Ces experts font état de l‘apparition des fissures sur sol et sur les murs des maisons du sous village de Buhozi en groupement de Mudusa.

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