18 projets de développement communautaire ont été mis en œuvre dans les territoires d’Irumu et Djugu en Ituri, dans le cadre du programme STAR-EST, une initiative gouvernementale visant la stabilisation et la relance des zones affectées par les conflits. Ces projets comprennent notamment la construction d’écoles, de centres de santé et la réhabilitation des routes de desserte agricole.
« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ». Jean 11v25.
Le Baloum Naaba Tanga II à Bilbalogho,
Les familles OUEDRAOGO, TAPSOBA, TIEMTORE, et TIENDREBEOGO à Bilbalogho.
Les Familles KOURAOGO, NIKIEMA à Ouagadougou,
Les enfants Adèle, Agnès, Alain et Pascal,
Les petits- enfants et arrières- petits enfants,
Les familles alliées, SAWADOGO, OUEDRAOGO KABORE, KIEMDE, BONKOUNGOU, NIKIEMA, SANKI et TOUGMA,
très touchés par les nombreuses marques de sympathie, de compassion et de soutien multiforme reçues lors de la maladie, du décès, de l'inhumation le 16/09/2025 et la messe de funérailles chrétiennes,
Le Dimanche 21 /09/2025 de leur nièce, sœur, mère, belle sœur,
belle-mère, grand-mère et arrière-grand-mère TAPSOBA Marcelline,
vous adressent leurs sincères remerciements à tous ceux qui de près ou de loin ont soutenu moralement, matériellement et financièrement lors de cette douloureuse épreuve. Ils se réservent de citer des noms de peur d'en oublier.
Que Dieu rende à chacun le centuple de ses bienfaits.
Les grandes familles Nebié, Napon, Nignan, Namoro à Sissili, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Nevry, Abidjan, Koumassi au Ghana, Yelbouga, Yalé, Kayéro ;
Les familles alliées Nacro, Zizien, Diasso, Yago, Ido, Yaro, Konaté, Wangara, Biyen, Benao à Sissili, Biéha, Léo, Niaboury, Pissa et en Italie ;
Les aînés de la famille Nebié, les petits frères, tantes, fils et filles de feu Sa Majesté Nebié Boureima BAMINTIÉ, Chef de Sissili, rappelé à Dieu le mardi 18 novembre 2025 au CHU de Bogodogo à Ouagadougou, adressent leurs sincères remerciements à tous ceux qui, de près ou de loin, leur ont témoigné soutien, compassion et solidarité lors de l'accompagnement du défunt à sa dernière demeure.
La famille royale exprime sa profonde reconnaissance au Haut-commissaire de la province de la Sissili, au PDS ainsi qu'à l'ensemble des délégations administratives qui sont venues leur manifester un soutien indéfectible.
Que Dieu leur rende au centuple leurs bienfaits.
Par ailleurs, elle informe que le « doua » aura lieu le 7 décembre à 9h dans le village de Sissili.
Sa Majesté Nebié Boureima BAMINTIÉ n'est pas mort ! Il demeure parmi nous.
Comme le disait Birago Diop : « Les morts ne sont pas morts… »
Union de prières !
A Allada dans le département de l'Atlantique, la Police républicaine a interpellé ce dimanche 30 novembre 2025, 4 individus suspectés d'appartenir à un réseau criminel impliqué dans divers trafics.
Sale temps pour les divorcés sociaux qui perturbent la quiétude des populations à Allada. 4 d'entre eux ont été arrêtés ce dimanche 30 novembre 2025.
Selon la Police, tout a commencé par la plainte d'une femme, commerçante nouvellement installée au quartier Dodomey. Elle aurait été contrainte de se plier aux exigences d'un individu présenté comme un criminel redoutable, afin d'assurer la sécurité de ses biens. Elle consentait notamment à lui offrir des dons et autorisait son fils à effectuer des courses pour son compte.
La situation selon une publication de la Police, a dégénéré lorsque cette commerçante a découvert que ce dernier envoyait l'enfant pour lui acheter du chanvre indien. Son refus catégorique a provoqué une escalade de menaces et des violences physiques à l'encontre du mineur.
Sur la base des informations en sa possession, la Police a ouvert une enquête qui a permis de localiser le principal mis en cause ainsi que son fournisseur de produits psychotropes. La perquisition effectuée a permis de découvrir 1,3 kg de chanvre indien ; 8 boulettes de chanvre indien ; une somme de 1,7 million de francs CFA en faux billets ; 53 cartes SIM de différents opérateurs ; un portefeuille supposé « magique » ; divers accessoires liés à la consommation et à la transformation de stupéfiants.
Recherché pour escroquerie électronique et plusieurs cambriolages dans le secteur, le mis en cause et les trois autres individus arrêtés sont placés en garde à vue et répondront de leurs actes devant les juridictions compétentes.
F. A. A.
La Police républicaine a interpellé dans l'après-midi de ce dimanche 30 novembre 2025, 4 suspects à Agoutomey, arrondissement central de Comé, dans le département du Mono. Des sachets de chanvre indien et plusieurs autres objets ont été saisis après la perquisition auprès des mis en cause.
Des auteurs présumés du cambriolage perpétré dans un domicile au quartier Azannou à Comé, dans les mailles de la Police. Sur la base d'informations fiables à elles fournies, les forces de l'ordre ont procédé à l'interpellation de 4 suspects ce dimanche 30 novembre 2025.
Les présumés cambrioleurs selon la Police, ont été surpris en pleine consommation et commercialisation de chanvre indien dans un ghetto. La fouille effectuée sur les lieux a permis de découvrir et de saisir « incidemment », 89 sachets de chanvre indien, un sachet contenant une grande quantité de chanvre, une plaquette de comprimés de tramadol, deux paquets de papiers peluche et une motocyclette de marque DAYANG.
Dans les périphéries du site détaille la Police, deux sacs remplis de noix de coco ont également été retrouvés et saisis. Ces produits selon les déclarations des mis en cause, proviendraient d'un vol commis dans une plantation appartenant à un habitant d'Agoutomey.
Les investigations se poursuivent à l'effet d'identifier d'autres membres de ce réseau et mettre fin à leurs activités.
F. A. A.
Environ 14 600 personnes sont actuellement sous traitement antirétroviral dans la province de la Tshopo. Cependant, faute d’appui suffisant à la lutte contre le VIH/Sida, elles risquent une rupture de prise en charge. L’alerte a été lancée lundie1er décembre par le Programme national de lutte contre le VIH/Sida (PNMLS) dans cette province.
Le message a été livré à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le Sida, lors d’une cérémonie organisée à Kisangani.
Les journaux parus ce mardi 2 décembre 2025 commentent la liste des 26 joueurs sélectionnés par Sébastien Desabre, entraîneur des Léopards de la RDC, pour représenter le pays lors de la Coupe d’Afrique des Nations 2026.
Des centaines de familles déplacées, contraintes de fuir les récents affrontements entre les rebelles de l’AFC-M23 et les groupes armés Wazalendo, vivent dans des conditions alarmantes à Mweso dans le groupement Bashali Mokoto, territoire de Masisi (Nord-Kivu). Selon des sources locales, ces personnes hébergées dans des écoles et des églises, sont vulnérables et totalement dépourvues d’assistance humanitaire.
« Aujourd'hui, imaginez un instant, si on nous coupe tous les réseaux sociaux, que ce soit au Mali, au Niger ou au Burkina Faso ; on nous ramène d'un coup au Moyen Âge. Imagine que tu ne peux plus utiliser, ni appeler quelqu'un par WhatsApp, tu ne peux plus lui envoyer des vidéos, et tu ne peux plus rien faire du tout. » Voici entre autres les interpellations d'Issoufa Abdou Ousmane, concepteur et fondateur du réseau social nigérien dénommé Qwiper. Dans cette interview qu'il nous a accordée à l'occasion de la 20ᵉ édition de la Semaine du numérique organisée à Ouagadougou, Issoufa Abdou Ousmane présente son réseau social, tout en pointant du doigt les enjeux de la dépendance des services numériques étrangers.
Lefaso.net : D'où vous est venue l'idée de créer un réseau social 100 % nigérien ?
Issoufa Abdou Ousmane : C'est une idée qui me passionnait. J'utilisais depuis bien longtemps les réseaux sociaux. Cela me passionnait de voir que c'est un espace où les gens peuvent échanger, se partager les idées, publier des choses à vendre et tout. Moi, j'ai eu l'idée d'étendre, de ne pas me limiter à un seul réseau social. Aujourd'hui, on dit réseau social, mais en réalité, c'est une super application qu'on a développée qui contient non seulement le réseau social, le e-commerce, le paiement électronique, les offres d'emploi. Il y a même une section des mini-apps où d'autres jeunes développeurs peuvent concevoir leurs applications et les intégrer dans notre plateforme afin de pouvoir toucher directement des milliers d'utilisateurs.
Je pense qu'on n'a pas besoin d'avoir un milliard de plateformes. Je pense qu'on peut avoir une super application, sur laquelle les gens peuvent vraiment se concerter pour fédérer, y compris les plateformes gouvernementales. Cela va faciliter à nos populations l'accès aux services numériques. Parce qu'aujourd'hui, si tu prends un simple villageois qui est à des kilomètres de la capitale, dont le niveau d'études n'est pas élevé, tu lui dis : pour payer, il faut installer telle plateforme, pour regarder l'actualité, il faut installer telle plateforme, pour publier, il faut installer telle plateforme. Je pense que cela aura tendance à limiter l'inclusion numérique.
Je crois donc qu'une plateforme commune qui fait office de portail vers les autres plateformes va mieux accélérer l'inclusion numérique. J'ai compris l'enjeu et la nécessité pour nous d'avoir nos propres outils. On en voit aujourd'hui les censures et tout. Dès qu'un pays prend une autre dimension, qui sort du cadre de ce que les autres pays veulent, ils commencent à saboter, à couper telle plateforme et autres.
Aujourd'hui, imaginez un instant, si on nous coupe tous les réseaux sociaux, que ce soit au Mali, au Niger ou au Burkina Faso ; on nous ramène d'un coup au Moyen Âge. Imagine que tu ne peux plus utiliser ni appeler quelqu'un par WhatsApp, tu ne peux plus lui envoyer des vidéos, et tu ne peux plus rien faire du tout. Imagine que tu dois toujours mettre des crédits pour appeler par GSM. Cependant, on peut au moins être heureux pour les GSM. Parce qu'on ne peut pas les couper comme Internet, puisqu'il est installé localement. Car les antennes et les opérateurs sont chez nous. Mais imaginez maintenant qu'on nous coupe les services Internet. Cela voudrait dire que tu ne pourras plus faire de recherches sur Google et tout le reste.
C'est pourquoi la Chine a compris. Ils ont développé leur plateforme. Ils ont leur propre Google qui s'appelle Baidu, ils ont WeChat, ils ont Alipay, ils ont beaucoup d'outils. Et toutes ces technologies sont hébergées sur leur territoire. Et quand ces technologies ont été testées avec succès, ils ont systématiquement coupé les autres réseaux sociaux. Aujourd'hui, on ne peut pas utiliser Facebook pour insuffler des idées propagandistes au peuple chinois, parce que Facebook n'existe pas là-bas. Pour eux, c'est une question de survie de leur culture. Justement, c'est seulement ailleurs que leur plateforme s'appelle TikTok.
« Sinon en Chine, TikTok s'appelle Douyin. Et cette version utilisée en Chine ne propose que des contenus éducatifs, comment fabriquer des drones, des robots et tout », Issoufa Abdou Ousmane, concepteur et fondateur du réseau social nigérien dénommé QwiperMais ici, tu trouves n'importe quoi. Et nous, ici, on consomme aveuglément. Et quand les gens se mettent à développer des choses pareilles, vous entendez des voix qui s'élèvent pour se demander si cela est fiable et tout. Si l'autre l'a fait, pourquoi pas nous ?
Comment a été justement accueillie votre innovation ?
Notre innovation a été accueillie avec fierté et beaucoup d'optimisme. Les chiffres en témoignent. Lancée à peine le 20 octobre 2025, nous étions déjà à 20 000 installations avant le 25. Actuellement, on est à plus de 25 000 utilisateurs actifs. On n'a fait aucune communication depuis le lancement. On a juste lancé, on s'est dit, on va attendre, on va observer pour voir si les gens vont apprécier. Parce que pour nous, c'est le produit qui va se vendre. Car au Niger, on n'a jamais vu des plaques publicitaires parler de TikTok. Les gens ont vu, ils ont apprécié, ils ont commencé à installer, et cela a commencé à se propager.
Il ne sert à rien de faire une campagne, un tapage médiatique si le produit, au fond, n'est pas utile ou bien s'il est rempli de bugs. Donc, on a constaté que les Nigériens l'apprécient beaucoup.
Au début, quand on l'a lancé, on l'avait restreint au Niger. On a fait en sorte que seul un numéro nigérien pouvait être utilisé. Et je vous assure qu'on recevait en moyenne plus de 50 appels par jour venant de pays étrangers. Surtout de la part de Nigériens qui sont à l'extérieur, qui veulent l'utiliser. J'ai reçu un appel d'un numéro australien. Imaginez en Australie, il y a des Nigériens qui veulent utiliser la plateforme, qui se plaignaient.
Et finalement, on a ouvert à tous les pays du monde, à tous les numéros. Et je pense que bientôt, on compte aussi rendre ça disponible pour les deux autres pays de l'AES, suivi du Tchad. C'est déjà disponible, vous pouvez déjà télécharger et l'installer. Mais c'est juste qu'officiellement, on a lancé au Niger et on aimerait faire d'autres lancements à Ouaga, à Bamako, à Ndjamena, ainsi de suite. Mais c'est déjà disponible. Et on met la priorité d'abord sur les trois pays de l'AES avant d'étendre cela ailleurs.
En somme, les gens ont beaucoup apprécié. Ils nous encouragent beaucoup. Il y a même des gens qui ont lancé des campagnes pour quitter Facebook et aller sur notre plateforme. Et de nombreux influenceurs se sont mis dans cette dynamique.
Ils disent que pour monétiser leurs contenus sur Facebook, il faut passer par un pays étranger. Ils disent aussi que Facebook ne les paye pas, et que Facebook, pour des raisons X ou Y, suspend leurs publications pour droits d'auteur. Alors que c'est parfois un audio traditionnel que ces derniers ont pris pour insérer dans leurs vidéos.
Au regard de toute cette frustration, les gens ont vraiment accueilli notre plateforme comme une sorte de plateforme qui sauve finalement. Et nous, on est à cheval pour ne pas décevoir les gens. Et jusqu'aujourd'hui, nous n'avons recensé aucun incident, même minimum, sur le fonctionnement de la plateforme. Et l'utilisation ne fait qu'évoluer.
Votre réseau social offre-t-il la possibilité de monétiser son contenu ?
La monétisation est une de nos priorités. Aujourd'hui, on est au début, il n'y a pas de publicité pour l'instant. Les contenus ne sont pas encore monétisés. Mais quand on va intégrer les publicités et que cela commence à générer de l'argent, on va partager avec les créateurs de contenu. Et nous n'imposerons pas de critères lourds aux créateurs de contenu.
Parce que ces derniers nous connaissent, et savent même où nous trouver. Ce qui n'est pas le cas avec Facebook. Même les gouvernements leur écrivent via des courriers, mais ils ne répondent même pas.
Donc, la monétisation est une de nos priorités. Et quand on va commencer à générer de l'argent avec la plateforme, c'est notre engagement premier de partager ces revenus avec les créateurs de contenu qui contribuent justement aussi au succès de la plateforme.
Quelles fonctionnalités proposez-vous en dehors de celles qu'offre Facebook ?
En parlant des fonctionnalités que Facebook n'a pas. Nous en avons beaucoup. Sur Qwiper, il est possible de faire des commentaires en vocal, par exemple. Aujourd'hui, il n'y a aucune plateforme qui le fait. Tu peux même faire une publication vocale. Tu peux aussi enregistrer et publier des messages vocaux, et les gens également vont venir te répondre en commentaire via des notes vocales. Et cela, peu importe la langue utilisée. Cela renforce même la communication.
Et aujourd'hui, tous les contenus publiés sur Qwiper sont triés par notre IA et aussi par l'emplacement GPS. Sur Facebook par exemple, c'est juste les produits qui sont triés par GPS. La localisation est prise en compte. Mais souvent, quand il n'y a pas de contenus aux alentours, on demande des contenus étrangers. Aujourd'hui, sur notre plateforme, il y a un filtre qui s'appelle local, pour que les utilisateurs, par exemple, qui se trouvent au fin fond du village, à plus de 1300 kilomètres de la capitale Niamey, puissent voir les publications des autorités administratives et des chefs traditionnels. Parce que ces derniers peuvent créer des comptes, publier leur mise à jour, leur fil d'actualité. Car nous avons mis l'accent sur l'interconnexion des communautés.
En plus de l'accès via les vocaux, il y a les offres d'emploi. Sur Facebook, aujourd'hui, il n'y a pas d'offre d'emploi. Nous avons un onglet dédié aux offres d'emploi. On est en train de travailler sur la possibilité de permettre aux étudiants de pouvoir générer des CV en remplissant juste un formulaire et de permettre aussi aux employeurs de recevoir directement les candidatures dans la plateforme. Et de faire des tris ainsi de suite. Donc, toutes ces possibilités, nous sommes en train de les mettre en place. Et c'est pour cela que nous préférons même le terme “Super App”. Parce que c'est plusieurs applications en une seule. Ce que Facebook n'est pas aujourd'hui et est loin de l'être.
Et on voit que quand Elon Musk a acheté Twitter, c'est ce qu'il compte faire. C'est sa conviction profonde. Il veut faire une Super App aux États-Unis. Mais il veut s'inspirer du modèle chinois de WeChat. Parce que WeChat même est une sorte de Super App aussi. Donc, ils veulent s'inspirer de ce modèle. Mais je pense que nous, à notre niveau, on est déjà très en avance sur ce volet. Et cela marche très bien.
Dans un contexte de lutte contre l'extrémisme violent dans la sous-région, quelles dispositions avez-vous prises pour filtrer les contenus ?
Actuellement, nous avons des processus de modération. Les utilisateurs peuvent signaler des contenus qu'ils trouvent malsains pour plusieurs raisons. Ces raisons sont prédéfinies. Toute publication qui te semble inappropriée, tu peux la signaler, et les modérateurs peuvent la supprimer. Mais nous avons aussi une équipe qui surveille les contenus publics. Parce qu'au niveau de la messagerie, c'est chiffré.
Mais pour les contenus publics, il y a une équipe de modération qui regarde si c'est bon, elle passe son chemin ; si c'est nocif, si c'est de la nudité, elle supprime. Tout comme on a un petit modèle d'intelligence artificielle qu'on a formé pour ce faire, et qui est en train d'apprendre à mesure que la plateforme grossit. Cela, pour réduire justement le nombre d'humains qui interviennent dans la modération. Mais les humains restent toujours les derniers juges.
Quel a été votre secret pour réussir la création de cette plateforme ?
Au début, j'étais seul. J'ai développé ma plateforme. C'était un moteur de recherche qui faisait aussi l'agrégation des articles d'actualité, les sites d'offres d'emploi et autres. On affichait directement leurs offres et les gens avaient la possibilité de rechercher, un peu comme une sorte de Google. Maintenant, au fur et à mesure, quand j'ai créé la société, j'ai quitté mon boulot, j'ai créé la société. Là, j'ai vraiment pris des jeunes stagiaires. Quand j'ai pris ces jeunes stagiaires qui étaient à peu près comme moi, parce que quand je les voyais, je me voyais à mes débuts. Et je les ai encadrés jusqu'à ce qu'ils deviennent aujourd'hui ceux-là mêmes qui travaillent sur le projet.
Désormais, je suis juste là pour donner les lignes directrices, et puis après superviser. J'ai une équipe de six personnes qui sont formidables et qui travaillent tous les jours. Même maintenant, à mon déplacement de Ouaga, ils prennent beaucoup d'initiatives et me rendent compte via notre plateforme qu'on a développée, qui permet de faire le suivi des tâches et projets. Ils m'informent parfois qu'ils ont identifié tel souci et l'ont corrigé. Et je reçois effectivement la notification. Maintenant, de mon côté, si je remarque un truc, je vais juste ajouter ce qu'il faut et passer à autre chose. Donc, l'équipe est devenue complètement autonome, et ils sont en train de développer comme si c'était moi. Il ne faut pas se dire qu'en tant que fondateur, je dois être au centre de tout.
Quelle est votre vision et votre mot de fin ?
Nous projetons que dans maximum deux ou trois ans, Qwiper soit une référence pour les Nigériens pour vérifier toutes choses. Je veux que Qwiper soit la plateforme de tous les Nigériens, des pays de l'AES, des pays du Sahel, de toute l'Afrique, avant de conquérir les autres continents.
Mon mot de fin, c'est d'appeler mes camarades jeunes à se lancer et à créer avant d'aller chercher l'appui. Il leur faut créer du concret et le présenter. C'est seulement ainsi qu'ils pourront bénéficier de soutiens.
Mais on entend certains parfois dire qu'on leur a volé leur idée. Il ne suffit pas d'avoir seulement une idée. Tout le monde a des milliers d'idées. Les idées ne sont rien sans leur mise en œuvre. C'est quand tu les mets en œuvre que l'on peut percevoir leur importance.
Interview réalisé par Hamed Nanéma
Crédit photos : Bonaventure Paré
TP Mazembe a battu FC Tanganyika, 2 buts à 0, lundi 1er décembre 2025, au Stade TP Mazembe de Lubumbashi dans le cadre de la poursuite du championnat national congolais.
Faveurdi Bongeli a ouvert le score pour les Corbeaux à la 35ème. En 8 matchs, il est à 2 buts et 6 passes décisives.
1-0 est le score à la pause en faveur du TP Mazembe.
La Police municipale du Burkina Faso commémore cette année 2025 ses 30 ans d'existence. Après le lancement officiel des activités commémoratives le 28 novembre à Ouagadougou, les acteurs de l'institution se sont retrouvés dans la cité de Sya pour poursuivre la réflexion sur les enjeux de sécurité locale dans le contexte actuel, ce lundi 1ᵉʳ décembre 2025. Ce, à travers un atelier national placé sous le thème : « Décentralisation, sécurité et souveraineté : place de la Police municipale dans la mise en œuvre de la nouvelle vision du MPSR II en matière de sécurité ».
L'organisation de cet atelier entre ainsi dans le cadre de la commémoration du trentenaire de la Police municipale. Cela intervient après le lancement officiel des activités commémoratives, le 28 novembre dernier à Ouagadougou. Cet atelier sert de cadre à des échanges approfondis entre professionnels, acteurs territoriaux et autorités administratives autour des enjeux de gouvernance sécuritaire locale. Son objectif est d'élaborer des pistes d'amélioration et de consolidation du rôle de la Police municipale en tant que maillon essentiel de la sécurité de proximité.
Les forces vives de la région mobilisées pour l'atelier commémoratif à Bobo-DioulassoCet atelier est placé sous le thème : « Décentralisation, sécurité et souveraineté : place de la Police municipale dans la mise en œuvre de la nouvelle vision du MPSR II en matière de sécurité ». Le choix de ce thème n'est pas anodin, selon les acteurs de l'institution. Il répond à un besoin pressant de repenser « nos approches en matière de sécurité et de gestion au niveau local, face aux défis de la décentralisation, et cela s'inscrit dans une vision de souveraineté renforcée ».
La cérémonie d'ouverture des travaux a été présidée par le secrétaire général de la région du Guiriko, Abraham Somdo, représentant le gouverneur. Dans son allocution, il a ainsi rappelé l'importance de la rencontre qui intervient dans un contexte marqué par une redéfinition des priorités sécuritaires au Burkina Faso. Pour lui, le choix du thème est à saluer. « Le choix du thème n'est pas fortuit (…). La vision du MPSR II appelle à compter sur les potentialités endogènes du pays et à renforcer la souveraineté à tous les niveaux », a-t-il indiqué.
Des participants à l'atelier commémoratif des 30 ans de la police municipale à BoboUne institution trentenaire en quête de renforcement
Créée en 1995, la Police municipale totalise cette année 30 ans d'existence et est aujourd'hui implantée dans 50 communes sur les 351 que compte le pays, avec plus de 2 000 agents. Elle entretient également des coopérations internationales dans le cadre de programmes Nord-Sud et Sud-Sud. Cependant le contexte sécuritaire actuel pose de nouveaux défis. L'avènement du MPSR II et la mise en place des délégations spéciales ont entraîné une réorganisation stratégique de l'action publique, appelant les services locaux, dont la Police municipale, à adapter leurs missions à une nouvelle dynamique axée sur le triptyque : décentralisation-sécurité-souveraineté.
C'est pourquoi le représentant du gouverneur a insisté sur la nécessité pour l'institution de s'inscrire pleinement dans la vision nationale. « En première ligne, au plus près des citoyens, la Police municipale assure le bon ordre, la sûreté et la quiétude. Elle est une pièce importante de la nouvelle architecture sécuritaire », a laissé entendre Abraham Somdo. L'atelier doit permettre de formuler des recommandations concrètes afin d'aligner les missions de la Police municipale sur les orientations du MPSR II.
La photo de familleDans son intervention, le président de la délégation spéciale (PDS) de Bobo-Dioulasso, Laurent Kontogom, a salué la tenue de cet atelier dans la capitale économique et culturelle du pays et remercié le ministère de tutelle ainsi que le comité national d'organisation pour ce « choix stratégique ». Il a rappelé que la décentralisation et la sécurité sont « deux enjeux majeurs et interdépendants » dans le contexte actuel.
Selon lui, le thème de l'atelier s'inscrit en droite ligne des préoccupations des collectivités confrontées aux défis sécuritaires : « Il questionne la place de la Police municipale dans la lutte contre l'insécurité en général et contre le terrorisme en particulier, dans la conjugaison des intelligences pour vaincre l'insécurité », a-t-il dit.
Laurent Kontogom a exprimé sa conviction que ces travaux renforceront les capacités des participants et permettront de clarifier le rôle stratégique de la Police municipale dans la vision des plus hautes autorités.
Le directeur général de la Police municipale de Bobo-Dioulasso, Seydou Coulibaly, pour sa part, a rappelé que beaucoup d'activités sont inscrites au programme pour cette commémoration. Il s'agit, entre autres, des journées portes ouvertes de la police municipale sur la place de la mairie centrale, de la cérémonie de montée de couleurs, de la journée Faso Mêbo, d'un cross populaire dans l'après-midi du jeudi et du vendredi, de la campagne de sensibilisation sur le port de casque.
A l'en croire, cet atelier va permettre ainsi aux acteurs de s'interroger sur la place de la police municipale dans le cadre de la vision du MPSR II en tant que partie intégrante du processus assumant des responsabilités accrues dans cette lutte, tout en respectant les limites de ses missions et en contribuant à la souveraineté au niveau local. Le directeur général, Seydou Coulibaly, n'a pas manqué d'exprimer sa gratitude à tous les acteurs qui ont contribué pour que cette commémoration soit une réalité.
Romuald Dofini
Lefaso.net
Le monde sportif burkinabè et les éditions Sidwaya sont en deuil. Marcel Bélem, figure emblématique du journalisme sportif et premier rédacteur en chef de Sidwaya Sport est décédé ce 1ᵉʳ décembre 2025. Durant sa vie en tant que professionnel de média, le passionné de cyclisme aura marqué plusieurs décennies d'engagement au service du sport national.
Marcel Bélem, né en 1950, a payé son tribu à la nature ce lundi 1er décembre 2025. Considéré comme l'une des grandes références du journalisme sportif au Burkina Faso, il fut le tout premier rédacteur en chef de Sidwaya Sport.
Passionné de cyclisme et ancien président de la Ligue du Centre, Marcel Bélem a œuvré avec rigueur, humilité et détermination pour la promotion du sport national.
Après son départ à la retraite le 31 décembre 2010, l'homme est resté très proche du milieu sportif, poursuivant son engagement avec la même conviction.
Pour beaucoup, il demeure un des pionniers qui aura contribué à donner à l'information sportive une place essentielle au Burkina Faso.
Lefaso.net
Les besoins nutritionnels ne diminuent pas avec l'âge, ils se modifient pour répondre aux évolutions du métabolisme. Une alimentation saine et équilibrée joue donc un rôle central dans la santé globale et le bien-être des personnes âgées. C'est pourquoi elles doivent adopter de bonnes pratiques alimentaires afin de fournir à l'organisme tous les nutriments dont il a besoin. Avec Yasmine Zerbo, diététicienne, découvrons comment assurer une alimentation saine et équilibrée aux seniors.
Les personnes âgées ont souvent moins d'appétit. C'est pourquoi, Yasmine Zerbo leur recommande de manger 3 repas principaux et 2 petites collations chaque jour. Ils peuvent par exemple, conseille-t-elle, prendre de la bouillie enrichie ou du pain avec du lait le matin, en collation un fruit mûr (banane, papaye) ou du yaourt local. Le soir, privilégier un repas léger mais nutritif, comme une soupe au poisson avec des légumes ou une purée de haricots au poulet.
Les repas des seniors doivent être enrichis en nutriments. Quand on mange peu, chaque bouchée doit être plus nutritive selon la diététicienne. « Ils peuvent mettre du lait en poudre, un peu de beurre, de l'huile ou de la poudre d'arachide dans la bouillie. Dans les sauces, incorporer du poisson sec, du soumbala, du haricot moulu, ou de la farine de maïs grillé. Dans les purées ou potages, ajouter un filet d'huile ou un œuf battu. Ces astuces augmentent l'apport en énergie et en protéines sans alourdir le repas », explique-t-elle.
Aussi, pour éviter la monotonie et couvrir tous les besoins, il faut veiller à ce que les plats que consomment les personnes du troisième âge alternent les féculents (riz, maïs, mil, patate douce, fonio). Aussi, changer de source de protéines (œuf, poisson, volailles, produits laitiers, haricot, lentille, pois de terre, soja) et manger au moins un fruit et un légume bio par jour, même en petite quantité. Varier les couleurs des plats stimule aussi l'appétit.
Pour mieux manger, les plats des personnes âgées doivent avoir du goût, tout en évitant les excès de sel. La diététicienne indique qu'avec l'âge, le goût diminue. Pour éviter donc le sel en trop, elle recommande de relever les plats avec des épices naturelles locales comme le soumbala, le gingembre, l'ail, l'oignon, le persil, le poisson sec, le poivre noir, le citron, etc. Ces condiments rendent les repas savoureux et plus digestes.
La question de l'hydratation est aussi à prendre en considération. Les personnes âgées sentent moins la soif, mais leur corps a toujours besoin d'eau. Il faut donc leur proposer régulièrement de l'eau à température ambiante, des tisanes légères (citronnelle, gingembre), des bouillies liquides ou des jus naturels non sucrés. Un verre d'eau à chaque repas et entre les repas aide à prévenir la déshydratation, conseille Yasmine Zerbo.
En cas de problèmes de dents ou de mastication, il faut veiller à préparer pour la personne âgée des repas tendres et faciles à avaler tels que des purées, des soupes épaisses, des bouillies ou encore des légumes bien cuits. Il faut éviter les viandes dures, les grains trop secs ou les aliments fibreux difficiles à mâcher.
Pour encourager les personnes âgées à bien manger, la diététicienne suggère de créer du plaisir autour des repas. « Le plaisir stimule l'appétit. Il faut donc favoriser les repas en famille, avec les amis ou les petits-enfants. Aussi, présenter les plats joliment, avec des couleurs et des odeurs agréables, et servir les repas chauds, car cela réveille les sens », fait-elle savoir.
En dehors de ce que contiennent leurs assiettes, les personnes âgées sont invitées à bouger un peu chaque jour. Une activité légère aide à maintenir l'appétit et la masse musculaire (petite marche, jardinage, ménage léger, prières debout, etc.).
Armelle Ouédraogo
Lefaso.net