Le Programme de Filets de Protection Sociale Productifs “GBESSOKÊ”, une initiative du gouvernement béninois pour soutenir les ménages les plus vulnérables et leur offrir de véritables opportunités de relèvement économique, a été lancé jeudi 16 octobre 2025.
Porté par le ministère des Affaires sociales et de la Microfinance, le Programme de Filets de Protection Sociale Productifs “GBESSOKÊ ambitionne de soutenir 150.000 ménages, soit environ 1 million de Béninois, grâce à une combinaison de transferts monétaires et de mesures d'accompagnement vers l'autonomie économique.
La phase pilote lancée dans 12 communes réparties dans les 12 départements du Bénin touche déjà 20.621 personnes, dont 85 % de femmes.
Deux premiers versements mensuels de 208 millions FCFA chacun ont été effectués en septembre et octobre 2025.
Au total, près de 4 milliards FCFA sont mobilisés pour cette première phase, sur une période de neuf mois.
À cela s'ajoute une enveloppe additionnelle de 50.000 FCFA par bénéficiaire prévue au 6ᵉ et 9ᵉ mois pour soutenir les AGR. Soit 2,08 milliards FCFA d'aides productives supplémentaires.
La ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, Véronique Tognifodé, a salué une rupture avec les politiques sociales ponctuelles. « Le social devient un outil de dignité et d'autonomisation », a-t-elle affirmé.
Le programme prévoit aussi l'appui à 10.000 ménages sinistrés par les inondations.
Le représentant résident de la Banque mondiale, partenaire du programme, a salué « l'ambition et la rigueur » des autorités béninoises, assurant du soutien continu de l'institution.
Selon des femmes bénéficiaires, les premiers versements du programme leur ont permis de faire d'importantes activités : lancement de petits commerces, achat de vivres, scolarisation des enfants. Pour beaucoup, ces aides sont « un souffle nouveau ».
Le Bénin enregistre deux nouvelles Indications Géographiques Protégées (IGP). Le "Gari Sohoui" de Savalou et l'huile "Azimi d'Agonlin" ont été officiellement certifiés par l'Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI).
"Gari Sohoui" de Savalou et l'huile "Azimi d'Agonlin" ; ces deux produits agricoles du Bénin rejoignent l'ananas "Pain de sucre", déjà reconnu. Ils deviennent les 22e et 23e Indications géographiques protégées (IGP) par l'Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI).
Une reconnaissance dont les enregistements ont été publiés au bulletin officiel de la propriété industrielle de l'OAPI le 30 septembre 2025 sous le numéro 02-2025.
La ministre de l'Industrie et du Commerce, Shadiya Assouman, a reçu le 18 octobre 2025, les certificats des mains de l'OAPI. « Cette reconnaissance ouvre la voie à de nouveaux marchés », a-t-elle déclaré.
L'IGP protège les noms des produits dans les 17 États membres de l'OAPI. Leur usage est désormais strictement encadré.
« Ces noms ne peuvent plus être utilisés pour des produits qui ne viennent pas des zones d'origine », a rappelé Michel Gonomy, expert IGP à l'OAPI. Il évoque des sanctions sévères en cas de contrefaçon.
Le processus de labellisation a duré 6 ans.
Pour Denis Bohoussou, directeur général de l'OAPI, cette certification est un levier de développement. Elle valorise la qualité des produits, leur ancrage géographique et les savoir-faire locaux.
M. M.
Le Maroc a écrit une nouvelle page de son histoire sportive. Les jeunes Lions de l'Atlas ont remporté, dimanche 19 octobre 2025, au Chili, la Coupe du monde U20, un premier sacre mondial salué dans tout le royaume.
Dès le coup de sifflet final de la rencontre Maroc#Argentine (2-0) joué, dimache au Chili, des scènes de liesse ont éclaté dans les villes marocaines telles que Rabat, Casablanca, Fès, Marrakech, Laâyoune ou encore Tanger.
Des milliers de supporters, drapeaux en main, ont envahi les rues pour chanter, danser et célébrer leurs héros. L'atmosphère était électrique, empreinte de fierté et d'unité nationale.
Lors de la cérémonie officielle, en présence d'officiels de la FIFA et de nombreuses personnalités, SM le roi Mohammed VI a salué une victoire « d'excellence », fruit de la « persévérance, du talent et de la discipline » de cette jeunesse marocaine.
Ce succès fait du Maroc l'une des rares nations africaines à avoir remporté cette compétition, après le Ghana en 2009.
Pour le souverain, il s'agit d'un exploit « qui honore tout le continent africain et consacre le travail accompli pour le développement du sport national ».
Avec ce sacre, le football marocain confirme son essor continu sur la scène internationale, porté par une génération ambitieuse et inspirante.
La Colombie termine troisième et la France quatrième de cette édition 2025.
M. M.
Sa Majesté OUNTAMBA Roi du Gulmu ;
La grande famille Yabinpargou à Tikonti, secteur 9 de Fada ;
La grande famille THIOMBIANO Damondougou André à Fada N'Gourma, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, en France et alliés ;
La grande famille OUOBA
Kpana Défaye à Diapagpa/Tapoa,Fada N'Gourma, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et alliés ;
Monsieur THIOMBIANO André Félix et enfants.
Remercient tous ceux qui, de près ou de loin ont manifesté leur compassion à travers des soutiens multiples et multiformes à leur endroit lors du rappel à Dieu de leur épouse, mère,grande-mère, soeur , belle-mère, belle-sœur, tante, fille et petite-fille,
Madame THIOMBIANO/OUOBA Miaba Pascaline, décès survenu le jeudi 02/10/2025 à l'hôpital Yalgado de Ouagadougou de suite d'une courte maladie et son enterrement le 07/10/2025 au cimetière de Tabtenga.
Les familles THIOMBIANO et OUOBA vous traduisent toute leur reconnaissance et souhaitent que le Dieu miséricordieux et Tout-puissant rende à chacun au centuple le mérite de ses bienfaits.
« L'éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé. Et il sauve ceux qui ont l'esprit dans l'abattement » Psaume 34 : 18
Mit Abkommen wie Mercosur und Initiativen im Asien-Pazifik-Raum kann Deutschland wirtschaftliche Abhängigkeiten verringern. Die Kolumne „Gastwirtschaft“.
Mit Abkommen wie Mercosur und Initiativen im Asien-Pazifik-Raum kann Deutschland wirtschaftliche Abhängigkeiten verringern. Die Kolumne „Gastwirtschaft“.
La suite de cette analyse (82%) est réservée aux abonnés à l'Afrique Réelle.
Pour vous abonner, cliquer ici
The Matanza Riachuelo River in Buenos Aires—long considered one of the world’s most polluted waterways—became the focus of a landmark 2006 Supreme Court ruling mandating its restoration in the name of environmental justice. !is article examines how that mandate unfolded through the lens of political ecology and environmental justice. Drawing on ethnographic research, we show how judicial orders and technocratic planning translated global imaginaries of “green corridors” into local interventions, as state actors interpreted and operationalized notions of risk and justice in ways that often displaced riverine dwellers. These interventions deepened inequality by neglecting residents’ territorial ties, everyday practices, and right to remain. We highlight how technocratic planning sidelined vulnerable populations and how communities resisted through claims to rootedness and in situ re-urbanization. Building on Latin American scholarship, the article demonstrates that restoration framed solely as ecological repair risks reproducing social inequities. We argue that river restoration must embrace governance frameworks that center a'ected populations, integrate ecological goals with social equity, and advance justice as recognition, participation, and distribution.
The Matanza Riachuelo River in Buenos Aires—long considered one of the world’s most polluted waterways—became the focus of a landmark 2006 Supreme Court ruling mandating its restoration in the name of environmental justice. !is article examines how that mandate unfolded through the lens of political ecology and environmental justice. Drawing on ethnographic research, we show how judicial orders and technocratic planning translated global imaginaries of “green corridors” into local interventions, as state actors interpreted and operationalized notions of risk and justice in ways that often displaced riverine dwellers. These interventions deepened inequality by neglecting residents’ territorial ties, everyday practices, and right to remain. We highlight how technocratic planning sidelined vulnerable populations and how communities resisted through claims to rootedness and in situ re-urbanization. Building on Latin American scholarship, the article demonstrates that restoration framed solely as ecological repair risks reproducing social inequities. We argue that river restoration must embrace governance frameworks that center a'ected populations, integrate ecological goals with social equity, and advance justice as recognition, participation, and distribution.