Lyna Floriane Valian a soutenu publiquement le 30 juin 2025 à l'université Saint Thomas d'Aquin de Saaba sa thèse de doctorat en médecine. Son travail a porté sur le thème "Hernies non étranglées de la paroi abdominale : aspects épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques et évolutifs au pôle chirurgical de l'hôpital Saint-Camille de Ouagadougou de 2018 à 2024". Sous la direction du Pr Marie Ouédraogo, l'impétrante s'est donnée pour objectif de faire un état des lieux de ces affections que sont les hernies non étranglées au niveau de la section chirurgie de l'hôpital Saint Camille. Face à la pertinence de son thème et à la qualité de son travail, le jury a accepté sa thèse et lui a décerné la mention très honorable avec les félicitations du jury.
Le travail de recherche de l'impétrante Lyna Floriane Valian avait entre autres pour but de décrire les caractéristiques sociodémographiques des patients opérés pour une hernie non étranglée de la paroi abdominale durant la période d'étude, de déterminer la fréquence des hernies non étranglées de la paroi abdominale à l'Hôpital Saint Camille de Ouagadougou (HOSCO), d'examiner les aspects diagnostiques, thérapeutiques et évolutifs des hernies non étranglées de la paroi abdominale à l'HOSCO et d'établir une corrélation entre les aspects évolutifs et la technique chirurgicale utilisée pour la cure herniaire.
Lyna Floriane Valian a fait à travers cette étude un état des lieux des hernies non étranglées de la paroi abdominale au pôle chirurgical de l'HOSCOPour ce faire, l'impétrante a mené une étude transversale à visée descriptive sur la période du 1ᵉʳ janvier 2018 au 31 décembre 2024, et celle-ci a concerné les patients reçus et opérés dans le service chirurgie de l'HOSCO. Le pôle chirurgical de cet hôpital, rappelons-le, a ouvert ses portes en 2017. À partir de l'examen des dossiers cliniques, elle a dénombré au total 543 patients opérés pour hernies non étranglées de la paroi abdominale. La cure herniaire représente donc 4,6 % des activités du service chirurgical de l'HOSCO et 21,34 % des interventions en chirurgie viscérale.
Le président du jury, Pr Maurice Zida, a jugé le thème pertinentL'âge moyen des patients était de 38 ans. On dénombre plusieurs types de hernies non étranglées, mais celles que l'on retrouve le plus fréquemment au Burkina Faso sont les hernies inguinales, les hernies ombilicales, les hernies de la ligne blanche et les hernies fémorales. Les hernies inguinales représentaient 40,88 % des chirurgies menées au pôle chirurgical et les hernies ombilicales 35,91 %.
L'âge, le sexe, la profession ou encore les antécédents médicaux sont autant de facteurs qui peuvent favoriser la survenue d'une hernie non étranglée. Les hommes sont ceux qui présentent le plus de risques de développer les hernies inguinales (70,8 %) pour plusieurs raisons, notamment du fait de la zone de faiblesse que laisse le canal inguinal. Aussi, ceux qui font des travaux de force sont les plus exposés à ces types de hernies. Chez les femmes, celles qui ont eu des grossesses pathologiques ayant conduit à des césariennes sont celles qui sont à risque de développer les hernies de la ligne blanche et ombilicale (49,64 %). En effet, les pressions exercées par la grossesse sur la paroi de l'abdomen peuvent ouvrir de plus en plus la ligne blanche ou le nombril, qui sont des zones de faiblesse.
Pour le directeur de thèse, Pr Sœur Marie Ouédraogo, le thème abordé par l'impétrante est d'actualité, car les hernies non étranglées sont une pathologie très fréquenteL'étude a aussi permis de noter que les hernies non étranglées sont les plus fréquentes et leurs complications peuvent être fatales si le patient n'est pas pris en charge rapidement. La prise en charge est chirurgicale, et les techniques utilisées étaient principalement le Bassini (31,12 %) et les techniques par raphie (62,25 %). À l'HOSCO, le délai moyen de l'intervention chirurgicale était de 1,47 jour, avec des extrêmes de 0 à 32 jours.
Les hernies non étranglées de la paroi abdominale, un thème d'actualité
Pour le directeur de thèse, Pr Sœur Marie Ouédraogo, le thème abordé par l'impétrante est d'actualité, car les hernies non étranglées sont une pathologie très fréquente. Et pour preuve, pour un hôpital privé tel que l'HOSCO, ce sont plus de 500 cas qui ont été pris en charge. Selon Pr Sœur Marie Ouédraogo, l'importance de cette étude réside dans le fait que la mise en exergue des facteurs de risques permettra de sensibiliser les hommes, les femmes et les travailleurs de force sur les risques encourus pour qu'ils puissent prendre leurs dispositions. "Et à la moindre tuméfaction qu'ils n'observaient pas avant qu'ils puissent venir consulter pour éviter l'étranglement qui est la complication la plus redoutée. Si la hernie étranglée n'est pas prise rapidement en charge, elle peut être fatale", a-t-elle ajouté.
Le jury a accepté la thèse de Lyna Floriane Valian, à travers la mention très honorable avec félicitations du juryPr Sœur Marie Ouédraogo est satisfaite des résultats auxquels l'impétrante est parvenue. Elle a aussi salué son courage et sa détermination, qui lui ont permis d'étudier les hernies, qui sont un domaine très vaste. Le directeur de thèse a également félicité l'engagement et le dynamisme de l'impétrante, qui lui ont permis de parachever sa thèse dans les meilleurs délais. Elle a également reconnu les mérites de ses parents qui l'ont soutenue tout au long du processus afin que cette thèse soit aujourd'hui une réalité.
Le président du jury, Pr Maurice Zida, a quant à lui jugé le thème pertinent, car les hernies non étranglées sont à la fois une pathologie simple et compliquée. C'est un domaine vaste et cette étude permet selon lui de faire le point. Il n'a pas manqué de faire des remarques sur le fond et la forme de la thèse, pour une amélioration qualitative.
La désormais docteure en médecine, Lyna Floriane Valian, a prononcé le serment d'HippocrateÀ l'issue des délibérations, le jury présidé par Pr Maurice Zida et composé des Pr Théodore Ouédraogo et Sœur Marie Ouédraogo, au regard de la qualité de la thèse, a accepté le travail de l'impétrante avec la mention très honorable avec les félicitations du jury. L'impétrante, très émue, a prononcé le serment d'Hippocrate et est désormais docteur en médecine.
Armelle Ouédraogo
Lefaso.net
Quatre centres de passation de l’Examen national de fin d’études primaires (ENAFEP), situés dans les environs des localités de Mabambi et Ndeko, ont été délocalisés vers la région de Malende et Vuhinga, toujours dans le territoire de Lubero (Nord-Kivu). Ces nouvelles localités d’accueil se trouvent à environ 100 kilomètres de Lubero-centre, chef-lieu du territoire.
Le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Babo Pierre Bassinga, a présidé le lancement officiel régional de l'administration des épreuves du Certificat de qualification professionnelle (CQP) et du Brevet de qualification professionnelle (BQP) au Centre régional de formation technique et professionnelle Burkina Suudu Bawdè de Dédougou, ce mardi 1er juillet 2025.
Depuis ce matin du mardi 1er juillet 2025, plusieurs centaines de candidats, à travers le Burkina, subissent les épreuves des examens professionnels du CQP et du BQP. La région de la Boucle du Mouhoun n'est pas en marge de cette dynamique. Elle a officiellement donné le top départ de l'événement au Centre régional de formation technique et professionnelle Burkina Suudu Bawdè de Dédougou en présence des autorités. C'est le gouverneur, Babo Pierre Bassinga, en personne qui a ouvert l'enveloppe contenant la première épreuve - technologie d'atelier - pour le compte des candidats au métier de la coupe couture, ouvrant ainsi la voie à l'administration des épreuves.
Comme ces candidats à la coupe-couture, ils sont au total 1 474 à composer dans neuf filières différentes.La région présente pour cette session 2025, 1 474 candidats. Ils proviennent des cinq provinces de la région à l'exception de la province des Banwa qui n'enregistre aucun candidat. Ces candidats vont composer dans neuf disciplines professionnalisantes parmi lesquelles on peut citer la mécanique automobile, la menuiserie bois et métallique, la coupe-couture, l'électricité bâtiment, la maçonnerie et la teinture.
Le directeur régional de l'Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique, Raoul Sanon, a relevé que c'est la première fois que le ministère en charge de l'enseignement secondaire organise ces examens professionnels. Il a rassuré les acteurs régionaux que des dispositions sont prises pour que cette entrée en matière se déroule comme il se doit sur l'ensemble de son ressort territorial.
Le directeur régional, Raoul Sanon, rassure que les premiers pas dans l'organisation de ces examens se passeront bienLe gouverneur, avant d'ouvrir l'enveloppe, a fait le tour de quelques salles de composition pour encourager et prodiguer des conseils aux différents candidats. Tout en leur souhaitant une pleine réussite, il a rappelé que le CQP et le BQP sont en phase avec la vision des dirigeants actuels du pays à travers le référent opportunité-insertion. M. Bassinga a par ailleurs souligné que les disciplines en compétition sont des filières professionnalisantes qui offrent un savoir pratique adapté au marché de l'emploi.
Alphonse Dakuyo
Lefaso.net
C'est une première dans l'histoire de la province du Nayala : les épreuves écrites et pratiques du Certificat de qualification professionnelle (CQP), session de 2025, ont officiellement débuté ce mardi 1er juillet. Le Centre de formation professionnelle Lawaleko Raimar de Toma a servi de cadre au lancement officiel, présidé par le secrétaire général de la province, représentant le haut-commissaire. L'événement a réuni des directeurs et chefs de service provinciaux.
Cette première organisation de l'examen du CQP dans le Nayala est marquée par l'installation de deux jurys dans deux centres de formation professionnelle. Le jury de teinturier-tisseur siège au Centre Lawaleko Raimar et compte 66 candidates inscrites, dont 58 étaient présentes à l'ouverture des épreuves. Le jury de couturier, quant à lui, est logé au Centre de promotion féminine de Toma avec 46 candidates inscrites, dont 37 ont répondu présentes. Au total, 112 candidats sont enregistrés cette année dans les deux spécialités.
Ce lancement est également accueilli avec grand soulagement par les responsables des centres de formation de la province. En effet, jusqu'à cette année, les candidats du Nayala étaient obligés de se déplacer à Dédougou, chef-lieu de la région de la Boucle du Mouhoun, pour prendre part à l'examen, avec toutes les contraintes logistiques, financières et psychologiques que cela impliquait.
En début d'année, lors d'une visite du haut-commissaire dans les centres de formation professionnelle de la province, les responsables d'établissement, appuyés par les élèves, avaient officiellement sollicité la délocalisation des centres d'examen à Toma, afin d'alléger les charges et difficultés liées aux déplacements vers Dédougou. La réponse favorable des autorités centrales à cette demande est aujourd'hui saluée comme une avancée majeure pour la formation professionnelle dans la province.
Prenant la parole pour marquer le lancement officiel, le secrétaire général de la province a adressé ses félicitations et encouragements aux candidats. Il les a exhortés à éviter le stress, à garder leur calme et à faire preuve de concentration tout au long des épreuves. Il a par ailleurs remercié les autorités nationales en charge de la formation technique et professionnelle pour avoir choisi la province du Nayala pour abriter, pour la première fois, les jurys de cet examen national.
« La tenue de ces épreuves dans notre province est une marque de confiance qu'il nous appartient désormais d'honorer par notre rigueur et notre engagement. J'invite les équipes organisatrices à mettre les bouchées doubles afin de garantir le bon déroulement du processus », a-t-il déclaré avant de souhaiter un plein succès à tous les candidats.
Cette innovation institutionnelle vient renforcer les efforts de décentralisation de la formation professionnelle et d'accès à la qualification pour les jeunes, en particulier les jeunes femmes, majoritaires dans les spécialités retenues. Le Nayala se positionne ainsi comme un acteur de plus en plus engagé dans la valorisation des compétences locales et la promotion de l'emploi par la qualification.
Y.I K-Z
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Depuis mai dernier, 26 cas positifs de Mpox (ou variole du singe), dont deux décès, ont été recensés dans la zone de santé de Minga, dans le territoire de Lubefu (Sankuru). Patrick Kitundu, médecin chef de zone de santé de Minga, a tiré la sonnette d’alarme lors d’un échange téléphonique mardi 1er juillet avec Radio Okapi.
Dans un monde où les crises se succèdent et où l'incertitude devient la norme, les entreprises n'ont plus le luxe d'attendre l'urgence pour agir. Trop souvent, la qualité est perçue comme une réponse à un problème : un audit raté, un client perdu, un incident évité. On réagit. On colmate. On éteint. Mais cette logique réactive a un coût : elle épuise les équipes, fragilise les processus et installe une culture du court terme.
À l'inverse, une entreprise qui fait de la culture qualité un pilier stratégique choisit d'anticiper, de structurer, de bâtir. Elle investit dans la prévention, dans la montée en compétence, dans la responsabilisation collective.
La question n'est donc pas simplement opérationnelle. Elle est profondément culturelle.
Souhaitons-nous continuer à gérer les urgences… ou voulons-nous construire un système robuste, durable et porteur de sens ?
« La prévention n'est pas une dépense : c'est un investissement rentable dans la pérennité. » — BEC_Quality_Culture
Une culture à construire avant que l'alarme ne sonne
Dans de nombreuses organisations, les systèmes de qualité ne sont activés qu'en réaction à une crise. Pourtant, une entreprise qui fonctionne uniquement en mode réactif s'épuise, perd en efficacité et compromet sa stabilité à long terme.
Construire une culture qualité, c'est faire le choix d'anticiper les risques, de structurer les compétences et de renforcer les fondations de l'organisation avant même que les premières étincelles n'apparaissent. La vraie question devient alors : vivons-nous dans l'urgence ou dans la stratégie ?
L'entreprise "pompier" : le piège des urgences répétitives
Chaque manager ou responsable qualité devrait s'interroger :
Passe-t-il ses journées à éteindre des feux ?
Court-il après les urgences, sans jamais avoir le temps de structurer un véritable système de management de la qualité ?
Si la réponse est oui, alors il est temps de faire une pause stratégique. Il faut se demander quand viendra enfin le moment de bâtir sa propre caserne, d'investir dans une structure organisationnelle robuste, et de mettre en place un système fiable, durable et adapté aux réalités du terrain.
Une culture qualité ne se construit pas dans le chaos. Elle se prépare, se structure et s'ancre dans la durée.
Réagir, oui. Mais construire, c'est mieux
Être réactif est parfois indispensable. Mais transformer une organisation exige bien plus : une vision claire, du temps structuré et un engagement soutenu dans la durée. Cela implique d'anticiper les risques, de développer les compétences et de mettre en place des processus durables, ancrés dans la réalité du quotidien.
La réactivité permet de gérer l'urgence. La construction, elle, prépare l'avenir. Un emploi du temps constamment perturbé par les imprévus est souvent le symptôme d'un système déséquilibré.
Déléguer, hiérarchiser, responsabiliser : sortir du mode survie
Pour sortir du cycle infernal de la gestion de crise permanente, il est essentiel de définir des limites opérationnelles claires, de déléguer intelligemment et de responsabiliser les équipes. Ce n'est qu'en construisant un système structuré, partagé et compris que la culture qualité devient un levier d'action durable, et non un réflexe épisodique.
Aujourd'hui, les pompiers forment à la prévention. Pourquoi les responsables qualité ne feraient-ils pas de même ?
Le vrai rôle du manager qualité
Un responsable qualité efficace ne se contente pas de suivre des procédures. Il structure les processus, anticipe les dérives et améliore en continu. Trop souvent, la qualité est réduite à un outil de conformité. Elle devient cosmétique, parfois utilisée comme argument d'image à travers des certificats… sans transformation réelle.
Or, la qualité est un levier stratégique. Elle ne se limite pas à une procédure figée : elle est vivante, évolutive, et profondément liée à la vision de l'organisation.
Ce que la culture qualité n'est pas
La culture qualité n'est ni une mode passagère, ni un exercice de style. Elle ne se résume pas à une pile de documents oubliés dans un classeur, ni à un audit passé avec succès qu'on célèbre… puis qu'on oublie.
La Culture Qualité se vit. Elle s'incarne.
Elle ne s'impose pas par la force. Elle exige des leaders, pas de simples exécutants. Des bâtisseurs de sens, pas des pompiers de service.
Messages aux acteurs de terrain
Un manager qui impose sans expliquer détruit l'engagement. Un responsable qualité qui ne se forme pas, ne s'informe pas, devient un frein à l'évolution. La hiérarchie ne suffit pas. Ce sont les compétences, l'éthique et la vision qui fondent la légitimité.
Se former est une nécessité. Comprendre les référentiels est un préalable. Inspirer est une mission.
Repenser la culture qualité : de la réaction à l'anticipation
Il est temps de valoriser une approche fondée sur la prévention plutôt que sur la réaction. Acceptons les petits incendies pour mieux faire grandir la responsabilisation. Faisons de la qualité un levier d'innovation, et non une contrainte administrative.
La culture qualité ne doit pas être perçue comme un diktat, mais comme un choix stratégique, une posture managériale, un socle culturel.
« La qualité n'est pas qu'un système : c'est un état d'esprit. Une culture. Une discipline vivante. » [1]
Conclusion : Quel futur voulons-nous pour notre entreprise ?
Un mauvais système de management de la qualité ne se voit pas immédiatement. Mais ses effets, eux, sont bien réels : il freine l'innovation, démotive les talents et fragilise la réussite à long terme.
« La qualité ne se décrète pas, elle se construit. Elle repose sur une culture forte, un engagement collectif et des processus pensés pour évoluer avec les réalités du terrain. » — BEC_Quality_Culture
La vraie question à se poser est simple : allons-nous continuer à subir les crises et à éteindre des feux ? Ou choisirons-nous de bâtir un système solide, anticipatif, garant de performance et de pérennité ?
Chaque décision prise aujourd'hui façonne l'avenir de notre entreprise. Alors, attendrons-nous la prochaine urgence… ou commencerons-nous dès maintenant à transformer notre système qualité ?
Dr Bougouma Edith Christiane ‘'Acteur du changement par la Culture Qualité‘'
Pharm., PhD. En Santé Publique et Microbiologie
(Certifiée en Management de Qualité -Santé-Hygiène
Sécurité-Environnement et Management Stratégique)
BECqualityculture@gmail.com
Référence
1. Culture Qualité - Réflexe Qualité : La conduite du changement n'est- elle pas la clef principale d'une amélioration continue du Système de Management de la Qualité ? https://lefaso.net/spip.php?article137729
Le Footaball Académie M’shichana de Lubumbashi remporte la 16e édition du championnat national de football féminin après sa victoire (2-0) face au CSF Bikira de Kinshasa lundi 30 juin au stade de Joli site à Lubumbashi. Les académiciennes remportens la coupe, deux ans après la création.
Cette victoire en finale permettra à M’sichana de représenter la RDC lors du prochain tournoi qualificatif de la Ligue des champions féminine, zone UNIFFAC.
La revue conjointe du portefeuille de la Banque mondiale au Burkina Faso se tient ce mardi 1ᵉʳ juillet 2025, à Ouagadougou. Le thème choisi à cette occasion est le suivant : « La résilience du portefeuille dans le contexte de défis sécuritaires : quel impact des projets et programmes financés par la Banque mondiale sur les populations bénéficiaires ». Les échanges de ce jour se sont faits en présence du ministre de l'économie et des finances, accompagné de ses homologues de la santé, de la transition digitale, des infrastructures, et des mines.
La Banque mondiale est d'un appui considérable pour le Burkina Faso, à travers ses projets et programmes. La santé, l'éducation, la recherche, les infrastructures, le numérique sont, entre autres, des secteurs où elle intervient, pour changer positivement le cours de vie des populations. Son portefeuille, constitué de 29 projets dont 19 nationaux et 10 régionaux, s'évalue à 4 milliards de dollars, dont 2,026 non encore décaissés. Malgré le contexte sécuritaire difficile que traverse le pays, la Banque mondiale se tient toujours aux côtés du Burkina pour une sortie de crise heureuse.
Ainsi, le thème choisi pour la revue conjointe de son portefeuille au Burkina Faso est le suivant : « La résilience du portefeuille dans le contexte de défis sécuritaires : quel impact des projets et programmes financés par la Banque mondiale sur les populations bénéficiaires ». « Je salue le choix de ce thème qui nous invite à nous interroger sur les incidences réelles de nos interventions, et à revisiter nos choix face aux défis majeurs de l'heure », s'est réjoui le ministre de l'économie et des finances, Dr Aboubacar Nacanabo.
« La performance du portefeuille à la date du 31 mars 2025 affiche un taux de réalisation physique de 40,78% et un taux de décaissement de 27,09% », Dr Aboubacar Nacanabo« La réunion technique tenue le 25 juin dernier a offert aux coordonnateurs, aux spécialistes ainsi qu'aux acteurs de l'administration publique et à la Banque mondiale l'occasion de partager les leçons apprises, les bonnes pratiques, les modalités de mise en œuvre agiles adaptées au contexte afin de renforcer le partenariat entre la Banque mondiale et le Burkina Faso », a-t-il ajouté, tout en rappelant la responsabilité du gouvernement, qui se chargera d'effectuer un suivi méticuleux des recommandations qui découleront de ces échanges.
À ce propos et à l'issue de la mise en œuvre des Plans de travail et budget annuel (PTBA), ce sont bon nombre de recommandations qui ont été faites, en fonction des difficultés rencontrées. La première difficulté que l'on dénombre parmi tant d'autres tient à la réception tardive des orientations du gouvernement. À ce niveau, la recommandation est de recevoir les orientations au plus tôt, soit le 31 mai de l'année au plus tard, car cela a pour répercussion l'adoption tardive des différents plans de travail et budget annuel.
Une vue des acteurs présents à l'occasion de cette revue conjointe du portefeuille de la Banque mondiale au Burkina FasoLa deuxième difficulté enregistrée est le long délai d'obtention des avis de non objection (ANO). La conséquence directe de cette tare est le retard dans l'exécution des activités. La parade ici est d'abord d'anticiper dans l'élaboration des documents et de les envoyer à temps aux différents acteurs. Ensuite, veiller à la qualité des documents qui sont soumis. Enfin, respecter le délai requis pour la délivrance des anneaux. Ce sont des recommandations qui s'adressent à toutes les parties.
La troisième difficulté est la défaillance des entreprises, des fournisseurs et des consultants pour le non-respect des délais de livraison pour ce qui est des ouvrages. La conséquence est la mauvaise qualité des ouvrages et le retard dans la livraison des livrables et infrastructures. La recommandation ici est de faire respecter rigoureusement les dispositions réglementaires prévues dans les contrats. Cela peut se faire à travers des mises en demeure, des applications de pénalités de l'État, des résiliations, etc.
Hamoud Abdel Wedoud Kamil a salué le gouvernement pour ses efforts consentis malgré le contexte de crisesRappelons que malgré le contexte sécuritaire que connaît le pays, l'accompagnement de la Banque mondiale vis-à-vis du pays n'a cessé d'aller crescendo. « Elle reste plus que jamais engagée afin de donner une réponse aux besoins urgents des populations », a promis le représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso, Hamoud Abdel Wedoud Kamil. Tout en appelant à des efforts conjugués, il a conclu ses propos en soulignant que ces recommandations devront permettre, dit-il, « d'avoir des actions innocentes, concrètes et adaptées, toutes choses qui permettront de renforcer la performance du portefeuille ».
Erwan Compaoré
Lefaso.net
Le coup d’envoi de l’Examen national de fin d’études primaires (ENAFEP) a été donné ce mardi 1er juillet sur toute l’étendue de la province de l’Ituri, en dépit d’un contexte sécuritaire tendu dans certaines zones comme Djugu.
Selon les autorités éducatives, tous les centres ont été rendus opérationnels, y compris dans les localités affectées par l’activisme des groupes armés.
L’accord de cessation des hostilités en Ituri par six groupes armés locaux constitue "une avancée significative dans la quête de stabilité" dans cette province, a réagi mardi 1er juillet la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO).
Le vice-ministre de l’Education nationale,
Au moins 20 personnes, en majorité des jeunes, ont été interpellées tôt ce mardi matin 1er juillet dans la cité de Sake, à 24 km de Goma, lors d’une opération de bouclage menée par les combattants de l’alliance rebelle AFC/M23, dans le territoire de Masisi, groupement de Kamuronza( Nord-Kivu). Deux jeunes ont été blessés par balle, selon plusieurs sources locales.
Le secteur pharmaceutique burkinabè s'enrichit d'un nouvel acteur. Le lancement officiel des activités de K-Pharma, établissement pharmaceutique de vente en gros, s'est tenu ce samedi 28 juin 2025, à Ouagadougou.
K-Pharma se positionne au deuxième niveau de la chaîne de distribution, avec pour clients les établissements pharmaceutiques de distribution en gros. Sa mission est d'assurer la mise à disposition régulière de médicaments essentiels et de produits de santé de qualité, sécurisés et équitables, en conformité avec la réglementation pharmaceutique du Burkina Faso.
En s'inscrivant dans la dynamique nationale de renforcement du système de santé, K-Pharma entend contribuer à la réduction des pénuries de médicaments, à la continuité des soins et à la construction d'un modèle économique durable et responsable dans le secteur de la santé.
K-Pharma s'engage, entre autres, à distribuer exclusivement des médicaments autorisés par les autorités compétentes et à respecter les bonnes pratiques de distribution et de stockageReprésentant le ministre en charge de la santé, le directeur de cabinet dudit ministère a salué l'initiative des promoteurs de K-Pharma. Dans son discours, il a souligné que le Burkina Faso, à l'instar de nombreux pays africains, fait face à des défis persistants en matière d'accès aux soins et aux médicaments de qualité, en particulier dans les zones rurales.
« Il y a toute une gamme de produits pharmaceutiques disponibles et déjà présents sur le terrain tels que des antibactériens, des antiparasitaires, des antalgiques, des solutés, des consommables, etc. Tous ces produits sont en lien direct avec le profil épidémiologique de notre pays et répondent aux besoins prioritaires en matière de prise en charge des patients. Nous sommes donc ici pour saluer cela et témoigner notre solidarité à de telles initiatives. Nous voulons aussi relayer les attentes du ministère et de la population, notamment en termes de disponibilité effective sur le terrain et d'accessibilité, qu'elle soit géographique ou financière, au profit de toutes les populations, y compris celles vivant en zones rurales. L'objectif est de réduire autant que possible les inégalités d'accès aux soins », a précisé le représentant du ministre en charge de la santé, par ailleurs son directeur de cabinet, Dr Adjima Combary.
Le directeur de cabinet du ministère en charge de la santé a encouragé les promoteurs à travailler dans le strict respect du cadre légal et réglementaireLe représentant du ministère a encouragé les promoteurs à travailler dans le strict respect du cadre légal et réglementaire, en synergie avec les structures telles que l'Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP) et la CAMEG, garantes de la qualité et de la sécurité des produits pharmaceutiques. Il n'a pas manqué de saluer cette initiative qui, selon lui, est à encourager et à soutenir.
Prenant la parole, le directeur général de K-Pharma, Kirtani Kapil, a rappelé la genèse du projet, fruit de la volonté du président-directeur général, Dev Boulani, de contribuer concrètement à l'amélioration des conditions de vie des populations à travers l'accès à des médicaments sûrs et abordables.
Selon le directeur général de K-Pharma, Kirtani Kapil, leur ambition est de garantir une disponibilité effective dans tous les centres et points de distribution« Face aux défis sanitaires majeurs, l'accès régulier à des médicaments de qualité n'est pas un luxe, mais un besoin fondamental. K-Pharma promet de s'inscrire pleinement dans cette logique. Le lancement officiel de K-Pharma SARL marque donc la mise à disposition sur le marché de plusieurs produits de santé, consommables et médicaments, avec une très large gamme. Il existe déjà de nombreux produits sur le marché, mais K-Pharma vient les compléter en apportant une solution d'approvisionnement régulière, avec une logistique bien organisée et une présence constante sur le terrain. Notre ambition est de garantir une disponibilité effective dans tous les centres et points de distribution », a-t-il déclaré.
K-Pharma s'engage à distribuer exclusivement des médicaments autorisés par les autorités compétentes ; respecter les bonnes pratiques de distribution et de stockage ; garantir une transparence totale avec ses partenaires. La société s'engage également à mettre en place un système logistique moderne, traçable et réactif et aussi à participer activement à la lutte contre les médicaments falsifiés ou de qualité inférieure.
Hanifa Koussoubé
Lefaso.net
Le mercredi 25 juin 2025, l'Institut international d'ingénierie de l'eau et de l'environnement (2iE) a accueilli la cérémonie de clôture du programme Inclusive Sanitation Capacity Hub (ISC-Hub), mis en œuvre depuis 2022 au Burkina Faso. Ce programme vise à renforcer les capacités des acteurs de la chaîne de l'assainissement urbain dans quatre pays.
Le rideau est enfin tombé sur le programme Inclusive Sanitation Capacity Hub (ISC-Hub), mis en œuvre par l'Institut 2iE avec le soutien de plusieurs partenaires nationaux et internationaux. Cette initiative s'inscrit dans le cadre du programme régional ISC-UP, déployé au Burkina Faso, au Cameroun, en Côte d'Ivoire et au Sénégal, avec l'objectif de bâtir un assainissement urbain plus inclusif, professionnel et durable.
Le programme est né d'un constat partagé : la majorité des acteurs de l'assainissement, notamment les vidangeurs manuels et mécaniques, les artisans maçons ou les gestionnaires de stations de traitement, exercent leur métier sans formation structurée, au détriment de la qualité des services et de la sécurité. Pour y remédier, les institutions universitaires des quatre pays impliqués ont uni leurs expertises pour concevoir des modules de formation pratiques et adaptés à la réalité du terrain. Au Burkina Faso, c'est l'Institut 2iE, en partenariat avec l'ONEA, la direction générale de l'assainissement des eaux usées ainsi que l'arrondissement 7 de la commune de Ouagadougou, qui a été retenu comme zone pilote d'intervention.
Le programme s'est déroulé en deux grandes phases. Une première de 2020 à 2022, consacrée au diagnostic des besoins en formation, et une seconde phase de 2022 à 2025, dédiée à la mise en œuvre concrète des formations, au renforcement des capacités et au coaching personnalisé des bénéficiaires. Les bénéficiaires, à savoir des vidangeurs, des artisans-maçons, des gestionnaires de stations, ont tous été formés selon une approche pédagogique innovante, mêlant cours pratiques, mise en situation, études de cas et suivi post-formation.
« Nous avons voulu que chaque notion soit appliquée sur un cas réel, celui du participant lui-même. Cela a changé leur rapport au métier. On a testé l'approche, elle fonctionne. Maintenant, on prépare une nouvelle phase pour élargir la portée du programme à plus de professionnels. Nous sommes en train d'y réfléchir. Nous analysons les résultats pour poser les bases d'une nouvelle phase », a expliqué Dr Anderson Andrianisa Harinaivo, enseignant-chercheur et coordonnateur du programme ISC-Hub au Burkina Faso.
Dr Anderson Andrianisa Harinaivo, enseignant-chercheur et coordonnateur du programme ISC-Hub au Burkina Faso.L'une des originalités d'ISC-Hub a été de créer un pont entre l'université et les professionnels de terrain. Avec ce programme, enseignants-chercheurs, étudiants, artisans maçons et vidangeurs ont collaboré étroitement. Des contenus pédagogiques ont été co-construits pour s'assurer de leur pertinence et de leur accessibilité.
Les impacts sont bien visibles. Plusieurs vidangeurs ont structuré leur activité, deux ont formalisé leur entreprise, trois ont acquis des locaux professionnels et d'autres ont lancé des campagnes de communication ciblées.
« Je n'ai plus besoin de me déplacer pour savoir où est mon véhicule. Avec la géolocalisation, on sait maintenant où nos clients sont vraiment basés. Cette année, on s'est rendu compte que nous avons beaucoup de clients à Saaba et cela nous rapproche encore plus d'eux. Avant nous travaillions sans organisation mais maintenant, il faut mettre le cahier des charges à jour chaque matin. J'ai eu à sauver un frère, il n'y a pas longtemps. Il a piqué une crise et il fallait beaucoup d'argent pour le soigner. Mais quand j'ai appelé, pour voir ce qu'il y avait sur mon compte, j'étais étonné de tout ce que j'avais pu économiser. Sans la formation, ça aurait été compliqué parce que quand nous finissons de travailler le soir, on dépense immédiatement l'argent en se disant que demain ira », a témoigné Odette Tenin Ouédraogo, actrice de l'assainissement.
Odette Tenin Ouédraogo, actrice de l'assainissement et bénéficiaireLa formation des bénéficiaires a également porté sur la construction de latrines inclusives, accessibles aux personnes âgées, handicapées ou à mobilité réduite. L'accent a été mis sur le respect des normes d'accessibilité, la durabilité des matériaux et l'esthétique des ouvrages. Pendant trois semaines, les bénéficiaires ont appris à construire des ouvrages conformes, avec un accompagnement pratique sur le terrain.
Diane Natacha Hélène Koné/Ouédraogo a pu innover grâce à cette formation. « J'ai fabriqué des chaises adaptées avec pot intégré pour les personnes à mobilité réduite. J'ai aussi appris à mieux gérer mes finances et à travailler avec un ordinateur, ce que je ne faisais pas avant », a-t-elle déclaré.
Diane Natacha Hélène Koné/Ouédraogo, bénéficiaireDepuis la fin de leur accompagnement, ces femmes, à leur tour, se sont regroupées en association et projettent d'organiser un camp de formation pour jeunes filles autour des métiers de l'assainissement. Une manière pour elles de prolonger l'impact du programme au sein de leurs communautés.
Les effets du programme ne se limitent pas aux bénéficiaires directs. ISC-Hub a également laissé une empreinte durable dans le paysage académique burkinabè. Des modules adaptés ont été élaborés et serviront aux universités et écoles de formation et aux professionnels du secteur de l'assainissement.
« Le ministère a accompagné la mise en œuvre de ce programme innovant, qui relie les acteurs de l'enseignement supérieur et ceux du terrain, comme les maçons et les vidangeurs. Ce contact a permis d'élaborer des modules qui prennent en compte les réalités et les difficultés du terrain. Nous avons beaucoup apprécié les résultats obtenus », a précisé la directrice générale de l'assainissement des eaux usées, Julienne Tiendrébéogo.
Julienne Tiendrébéogo, directrice générale de l'assainissement des eaux usées.La clôture officielle ne marque pas la fin du programme, mais plutôt un nouveau départ. Une prochaine phase est déjà en gestation, avec l'ambition d'élargir le cercle des bénéficiaires et d'approfondir les partenariats.
« Ce qui a été intéressant, ce sont les modules de formation qui ont été développés. Ils vont servir à renforcer la formation, surtout dans notre master en assainissement. Mais ce sont aussi des modules que nous avons partagés avec l'ensemble des universités publiques du Burkina Faso, pour qu'elles soient outillées afin d'utiliser ces modules. L'objectif est de former davantage de personnes dans le domaine de l'assainissement. Ce qui a été fait est bien, mais nous sommes conscients que c'est insuffisant et que c'est par la formation que nous pouvons relever ces défis », a souligné le directeur général de 2iE, Pr El Hadji Bamba Diaw.
Professeur El Hadji Bamba Diaw, directeur général de 2iE.Ce programme a été mis en œuvre avec l'appui de la Fondation Bill et Melinda Gates.
Hanifa Koussoubé
Anita Mireille Zongo (stagiaire)
Lefaso.net
L’atterrissage en catastrophe d’un avion non identifié sur une colline à Madegu, dans le territoire de Fizi, lundi 30 juin, continue de défrayer la chronique. Alors que les Forces armées de la RDC (FARDC) évoquent une violation de l’espace aérien national, des voix au sein de la communauté Banyamulenge avancent une autre version : celle d’un vol humanitaire.
Le président de l'Université Norbert Zongo (UNZ) de Koudougou, Pr W. H. Eugenie Maiga, par la présente, adresse "ses vives félicitations" à ses représentants pour la riche moisson qui a hissé son université au sommet du podium des 7es Jeux universitaires du Burkina Faso (JUBF). À ces 7es JUBF qui se sont déroulés du 21 au 28 juin 2025, les représentants de l'UNZ ont récolté dix premier prix, cinq deuxième prix et neuf troisième prix. L'UNZ a été également vainqueur en finale de football le samedi 28 juin 2025 au Stade Nungu de Fada N'Gourma.
Chers acteurs sportifs et culturels de l'Université Norbert ZONGO et du Centre Universitaire de Manga.
Le vendredi 20 juin 2025, avant votre départ pour les finales des 7èmes Jeux Universitaires du Burkina Faso (JUBF) Fada 2025, en remettant l'étendard de l'UNZ, j'avais émis le vœu de vous voir ramener tous les trophées.
Par ce message, je vous adresse mes vives félicitations pour cette riche moisson de trophées qui hisse l'UNZ au sommet du podium des JUBF tenus du 21 au 28 juin 2025 dans la Cité de Yendabili.
Votre engagement et vos prouesses dans les différentes compétitions ont permis de récolter au total :
– dix (10) premiers prix,
– cinq (05) deuxièmes prix,
– six (09) troisièmes prix.
Dans le détail, le samedi 28 juin 2025 au Stade Nungu de Fada, vous avez remporté, avec panache, la finale football face au Centre universitaire de Ziniaré, en présence de SEM le Premier Ministre Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO. Vous avez brillé jusqu'au sommet en art culinaire, lancer de poids handisport, théâtre, conte, chanson moderne, scrabble, pétanque et course 1500 m. En somme, c'est avec éclat que vous avez représenté l'UNZ dans tout le spectre des disciplines des compétitions sportives et culturelles dans ces finales des 7èmes JUBF Fada 2025.
Par ailleurs, aux premiers Jeux de l'Alliance des Etats du Sahel (JAES) à Bamako, dans la même période, nos compétiteurs en lutte traditionnelle Sibiri KI a ramené une médaille d'or et Kévin MOSSE, une médaille d'argent.
Chers étudiants sportifs et acteurs culturels,
Sur tous les fronts, le bilan de votre parcours est édifiant et les résultats sont fort appréciables, quand nous connaissons les conditions, pas toujours favorables, dans lesquelles vous vous êtes entrainés.
Au nom de la communauté universitaire et au mien propre je traduis toute notre reconnaissance aux acteurs et à vos encadreurs. J'encourage les compétiteurs, qui, cette fois, n'ont pas démérité mais ont rencontré meilleurs qu'eux à plus d'engagement pour des victoires prochaines plus éclatantes.
Cette bonne moisson de l'Université Norbert ZONGO aux Jeux Universitaires du Burkina Faso et à ceux de l'Alliance des Etats du Sahel est aussi l'occasion pour nous de lancer un appel à toutes les bonnes volontés, aux filles et aux fils de la région du centre-Ouest pour un soutien effectif aux activités de l'UNZ. Les bonnes volontés peuvent déjà nous soutenir pour la nuit des lauréats qui est un moment de reconnaissance aux acteurs et de célébrations des lauréats. Un cadre d'échanges sera mis en place pour présenter les priorités aux acteurs de la région.
Chers sportifs et acteurs culturels,
Vos victoires embellissent l'image de l'UNZ et honore sa devise : « excelle par le savoir pour mieux servir ». Ensemble soyons toujours engagés pour continuer écrire de belles pages notre Université.
En rappel, les JUBF ont drainé 1200 étudiants issus de 32 universités et institutions d'enseignement supérieur du public et du privé. Ils ont compéti dans 14 disciplines sportives et de loisirs ainsi que dans 15 activités culturelles.
Vive l'UNZ !
La patrie ou la mort nous vaincrons !
Pr W. H. Eugenie MAIGA
Chevalier de l'Ordre des Palmes Académiques
La semaine de la République démocratique du Congo à l’Exposition universelle Osaka 2025, au Japon, s’est achevée ce lundi 30 juin par une cérémonie marquant le 65ᵉ anniversaire de l’indépendance du pays.