La coalition de l’opposition, Lamuka dénonce l’accord de paix entre la RDC et le Rwanda, prévu pour signature ce jeudi 4 décembre à Washington, le qualifiant de capitulation économique imposée et exigeant sa renégociation. Son porte-parole, Prince Epenge, argue que cet accord triangulaire États-Unis-RDC-Rwanda viole la souveraineté congolaise :
Mort d'Anicet Ekane au Cameroun, une autopsie a été réalisée, ce 3 décembre, sur la dépouille de l'opposant camerounais, en dépit des protestations de la famille, rapportées par les avocats du disparu. Ces derniers, constitués en collectif, ont précisé que la famille émettait des réserves sur l'intégrité des légistes désignés par le gouvernement et souhaitait adjoindre à cette équipe des experts indépendants.
Encore un nouveau rebondissement dans l’affaire des « Tuna bonds ». Ce scandale financier qui concerne deux milliards de dollars de prêts accordés au Mozambique en 2013 pour la constitution d’une flotte de pêche. La plupart de cet argent a disparu dans la corruption, laissant l'État mozambicain en quasi-banqueroute. Ce premier décembre, la justice suisse a annoncé le dépôt d’une plainte contre la banque Crédit Suisse, devenue membre du groupe UBS. Elle lui reproche sa mauvaise gestion qui a permis du blanchiment d’argent.
En Afrique du Sud, l’Assemblée nationale établit un comité pour superviser la présidence. C’était l’une des recommandations de la commission Zondo, lancée en 2018 pour enquêter sur la capture d'État et la corruption dans les services publics du pays. Avec ce nouveau comité, les parlementaires auront ainsi un droit de regard, notamment sur les finances de l'exécutif.
Au Sénégal, des affrontements ont eu lieu ce mercredi 3 décembre à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar après l’entrée de véhicules blindés des forces de l’ordre à l’intérieur du campus sur autorisation du recteur. Cela fait deux semaines que les étudiants manifestent pour le paiement des bourses dont ils sont privés, certains depuis plus d’un an. Ce mercredi, la tension est montée d’un cran, au moins une dizaine de jeunes ont été blessés selon plusieurs représentants d’étudiants.
En Guinée, cela fait près d’une semaine que la campagne pour la présidentielle du 28 décembre est ouverte. Elle a démarré le 28 novembre. Une campagne plutôt calme pour le moment, en l’absence des poids lourds de la scène politique, ce que certains observateurs perçoivent comme un manque d’enjeu se fait sentir. Il n’y a pas encore de meeting d’envergure, ni du côté du candidat Mamadi Doumbouya, ni du côté de ses huit concurrents.
Au départ un groupe d’autodéfense de la communauté Zandé les AAKG se sont formés pour lutter contre les groupes armés en Centrafrique. Formés à la va-vite par les mercenaires de Wagner, intégrés dans l’armée, mais mal payés et envoyés en première ligne, les miliciens ont fini par se rebeller et retournent leurs armes contre l’armée et surtout les peuls, causant près de 200 morts et des milliers de déplacés. L’International Crisis Group (ICG) leur a consacré un rapport publié le 30 novembre.
En Guinée-Bissau, une semaine après la prise de pouvoir par les militaires et la suspension du processus électoral en cours, la société civile tente de faire front. Elle se mobilise pour demander la libération des détenus et la publication des résultats de la présidentielle et des législatives. Un pacte social pour le retour à l’ordre constitutionnel que dix organisations de la société civile ont déjà rejointes.
L’Afrique de l’Ouest fait face à une émigration importante de sa jeunesse, notamment vers l’Europe. C’est le cas au Cap-Vert, particulièrement depuis que le Portugal – en quête de main d’œuvre – a mis en place un visa pour faciliter l’entrée des populations lusophones. Dans un pays d’1.4 million d'habitants, ces départs sont durement ressentis dans les milieux économiques.
En Centrafrique, les électeurs devront participer le 28 décembre à un quadruple scrutin historique : législatives, régionales, municipales et présidentielle, au cours de laquelle Faustin-Archange Touadéra briguera un troisième mandat, après avoir changé de constitution en 2023. Dans son bilan, le chef de l'État met en avant les progrès en matière de sécurité et de réconciliation. Il affirme que la Centrafrique est aujourd'hui en sortie de crise et qu'on peut traverser le pays sans risque. Mais les Centrafricains n'en sont pas tous persuadés
Le port autonome de Dakar a annoncé mercredi 3 décembre avoir dépêché des plongeurs démineurs pour inspecter le pétrolier Mersin. Ce bateau immobilisé à 20km des côtes sénégalaises transporte 39 000 tonnes de carburant et fait craindre une marée noire depuis qu’une faille a été repérée en salle des machines jeudi 27 novembre. Selon l’armateur turc du navire, ce dernier a été touché par des explosions externes, ce qui pourrait mener vers une piste criminelle.
Beaucoup de crimes restent impunis parce que leurs auteurs parviennent à échapper à la justice en quittant le pays où ils les ont commis. Pour lutter contre ce phénomène, il est essentiel de développer une coopération judiciaire régionale et internationale efficace. C’est tout l’enjeu de l’atelier qui s’est clôturé ce mercredi 3 décembre à Kinshasa, après trois jours de travaux.
Cet atelier a réuni des hauts magistrats civils et militaires venus de plusieurs provinces.
« Nous sommes dans un processus de transparence », a affirmé mercredi 3 décembre à Washington le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya. Selon lui, les autres institutions de la République en sont pleinement informées.
L’accord de paix entre la RDC et le Rwanda, que les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame s’apprêtent à entériner ce jeudi 4 décembre à Washington « n'est pas la vente des minerais aux Américains ». C’est ce qu’a affirmé la porte-parole du président congolais, Tina Salama, lors d’un point de presse coanimé dans la capitale américaine avec le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya.
Dans déclaration publiée mercredi 3 décembre, la société civile de la RDC affirme que « sans dialogue national inclusif, les accords de Washington et de Doha ne mèneront pas à une paix durable » en RDC.
Vingt-trois ans après les massacres commis en Ituri, d’anciens habitants de Mambasa sont venus raconter à la cour d’assises de Paris les atrocités qu’ils ont subies sous le règne de terreur du Rassemblement congolais pour la démocratie-National, alors dirigé par l’ex-chef de guerre.
Une enquête parlementaire publiée mardi met en cause le comportement d’une unité de l’armée britannique présente dans le pays depuis l’indépendance en 1963, pointant « des viols, des agressions et des abandons d’enfants » conçus par les militaires.
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