À quelques jours du Sommet UE-UA, l'Africa-Europe Foundation (AEF) publie le rapport The State of Africa-Europe 2025.
Le rapport souligne la nécessité d'un véritable changement de paradigme : un nouveau pacte financier capable d'accélérer le co-investissement, le partage des risques et la création de valeur durable, tout en offrant à l'Afrique et à l'Europe l'occasion de se positionner conjointement comme un axe stabilisateur dans un paysage mondial de plus en plus fragmenté.
Le Bénin figure parmi les cinq pays impliqués dans le corridor Abidjan-Lagos. Le rapport souligne son rôle dans l'amélioration de la facilitation du commerce, la modernisation des infrastructures et la création de liens logistiques régionaux, soutenus par des investissements européens.
Le rapport 2025 de l'Africa-Europe Foundation est disponible ici : https://back.africaeuropefoundation.org/uploads/AEF_State_of_Africa_Europe_Report_November_2025_2cab991eac.pdf
Vous trouverez le résumé exécutif ici : https://back.africaeuropefoundation.org/uploads/AEF_State_of_Africa_Europe_Report_Executive_Overview_November_2025_0d0db65e53.pdf
Un enseignant de Sciences de vie et de la terre (SVT) a été interpellé à Lobogo, une localité de la commune de Bopa, dans le département du Mono. Il est mis en cause dans une affaire d'abus sexuel sur l'une de ses apprenantes.
Enseignant de SVT, marié et père de famille, il entretient une relation amoureuse avec l'une de ses apprenantes, et enceinte celle-ci. Craignant les représailles, il tente un avortement clandestin et conduit la jeune fille dans un centre de santé. La Police débarque sur les lieux et procède à son interpellation. Il sera présenté au Procureur de la République pour répondre de ses actes.
Il risque gros selon la loi N°2021-11 du 20 décembre 2021 portant répression des infractions commises à raison du sexe des personnes et de protection de la femme en République du Bénin, qui interdit les relations amoureuses entre enseignants et apprenants.
F. A. A.
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Le verdict de la Chambre des appels de la CRIET sur la décision d'incompétence rendue par la chambre correctionnelle dans le procès de l'ex-Directeur général de la police nationale (DGPN) Louis Philippe Sessi Houndégnon est tombée ce lundi 17 novembre 2025.
Le dossier de l'ex-Dgpn Houndégnon et de son coprévenu Coffi Camille Amoussou sera à nouveau examiner devant la Chambre correctionnelle de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Dans ce dossier, la chambre correctionnelle de la CRIET s'est déclarée incompétente le lundi 19 mai 2025 au motif que les faits reprochés aux deux prévenus sont de nature criminelle. Elle a ensuite confirmé le mandat de dépôt et a renvoyé le ministère public à mieux se pourvoir. Les deux prévenus Louis Philippe Sessi Houndégnon ainsi que le ministère public ont alors fait appel de cette décision du premier juge.
Après plusieurs semaines de procès, la chambre des appels de la CRIET a indiqué dans une décision rendue le lundi 17 novembre 2025 que les faits reprochés aux deux mis en cause relèvent bien de la compétence de la CRIET. En conséquence, elle a affirmé dans sa décision que la chambre correctionnelle de la CRIET est compétente et a ordonné le retour du dossier pour examen, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
En attendant un nouveau procès devant la chambre correctionnelle de la CRIET, les mandats de dépôt de Louis Philippe Sessi Houndégnon et de Coffi Camille Amoussou ont été confirmés. Les deux prévenus restent en prison. Toutes les demandes de remise en liberté provisoire introduites par les prévenus ont été rejetées par la chambre des appels de la CRIET.
Retour sur les faits
En novembre 2024, Louis Philippe Houndégnon, a été interpellé par la police à la suite de plusieurs interviews accordées à la presse dans lesquelles il déclarait avoir reçu des propositions de coup d'État contre le président Patrice Talon. Le parquet spécial l'accusait alors d'avoir remis en cause la Constitution béninoise et d'avoir appelé la population au soulèvement à travers son "Mouvement 11/12".
Lors des audiences devant la chambre de jugement, le ministère public, représenté par le premier substitut du procureur spécial Armand Donald Reagan Hounguè, avait fait ses réquisitions. Selon le procureur, Houndégnon aurait "manqué de réserve même étant à la retraite" et aurait travaillé à "recenser les personnalités clés de l'État" dans le but de fomenter un coup d'État. Le parquet avait donc demandé à la CRIET de retenir Houndégnon pour des faits présumés d'incitation à la rébellion et de harcèlement par le biais d'un système électronique et de le condamner à deux ans de prison.
Les déplacés de Burhinyi, dans le territoire de Mwenga au Sud-Kivu, traversent une période particulièrement difficile. Hébergés au sein de familles d’accueil elles-mêmes dépourvues de biens essentiels, ces populations vivent dans une grande précarité.
Le Tout Puissant Mazembe a confirmé, mardi 18 novembre 2025, avoir accepté de mettre à la disposition du FC Saint-Éloi Lupopo son stade de Kamalondo pour tous les matchs à domicile du club jaune-et-bleu durant la phase de groupes de la Ligue des Champions de la CAF (2025-2026).
L'OIT a ouvert, le lundi 17 novembre 2025, à Grand-Popo, dans le cadre de l'initiative TRADOM (Travail domestique décent au Bénin), un atelier de cinq jours consacré à la révision de l'arrêté N°026/MFPTRA/DC/SGM/DT/SRT du 14 avril 1998 fixant les conditions générales d'emploi des employés de maison en République du Bénin. Ce texte, avant-gardiste pour son époque, comporte aujourd'hui certaines dispositions obsolètes face aux évolutions du monde du travail et des normes internationales.
Réunis du 17 au 21 novembre 2025, les représentants du gouvernement, des organisations d'employeurs, des syndicats et du Réseau national des travailleuses et travailleurs domestiques (RNTD), ambitionnent d'aligner le cadre juridique béninois sur la Convention 189 adoptée en 2011, qui reconnaît le travail domestique comme une composante essentielle de l'économie de soins. « Notre ambition est de faire du secteur du travail domestique un espace de dignité, de formalisation et de protection », a précisé Mme Dolorès AMOUSSOUGA, Coordonnatrice de l'initiative TRADOM de l'OIT.
Du côté des employeurs, l'engagement est également affiché. « Si les travailleurs domestiques sont comme tous les autres [travailleurs], nous devons les protéger et les valoriser », a déclaré Marlyse HOUNON, représentante le Conseil National du Patronat du Bénin.
Le Directeur Général du Travail, Edgard DAHOUI, a rappelé l'importance sociale du secteur : « Ces gens-là qui sont dans notre intimité ont besoin d'une meilleure protection ». A l'en croire, « renforcer le cadre juridique permettra aux inspecteurs de travail de mieux faire leur travail ».
À l'issue de la première journée, le Directeur des Normes du Travail, Ramanou Arouna, s'est dit satisfait : « Les débats étaient très enrichissants. Si nous restons dans cette dynamique, nos objectifs seront atteints ».
Pour le RNTD, cette révision permettra enfin d'intégrer les réalités vécues par les travailleurs domestiques. « L'arrêté 026 ne prenait pas en compte totalement les conditions de vie des travailleurs domestiques », a rappelé Pierrette Vidégla, alors que le Bénin avance vers la ratification de la Convention 189 de l'OIT.
Les travaux se poursuivent jusqu'au 21 novembre, avec pour objectif de produire une version consolidée d'un arrêté modernisé, plus protecteur et conforme aux standards internationaux.
M. M.
Trois leaders du parti Bloc républicain (BR) ne sont pas sur la liste pour les élections législatives de janvier 2026 au Bénin. Charles TOKO, Rachidi GBADAMASSI et Samou Seidou ADAMBI, selon des sources concordantes, seront remplacés par des jeunes de la 8e circonscription électorale.
De grands absents sur la liste du parti Bloc républicain pour les élections législatives de 2026. L'ex député Rachidi GBADAMASSI, ministre conseiller à la défense, l'ancien ministre de l'énergie, de l'eau et des mines, Samou Séïdou ADAMBI, et Charles TOKO, député et ancien maire de Parakou ne sont pas en lice pour la députation. Ces trois leaders de la formation politique de la mouvance présidentielle, apprend-on, ont cédé leur place aux jeunes de leurs localités.
Dans le cadre des législatives de 2026, l'enregistrement des dossiers de candidatures démarré depuis samedi dernier, s'achève ce mercredi 19 novembre 2025. Pas de rallonge, avait annoncé le président Sacca LAFIA.
F. A. A.
Le Sommet régional sur la transformation numérique en Afrique de l'Ouest et du Centre s'est ouvert ce lundi 17 novembre 2025 à Cotonou, en présence d'une délégation du gouvernement composée des ministres d'Etat Abdoulaye Bio TCHANE et Romuald WADAGNI, de Aurélie ADAM SOULE ZOUMAROU, du vice-président pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre de la Banque Mondiale, Ousmane DIAGANA, et plusieurs autres personnalités.
Cotonou, la capitale économique du Bénin abrite depuis ce lundi 17 novembre 2025, un Sommet régional sur la transformation numérique en Afrique de l'Ouest et du Centre. Ces assises de haut niveau seront l'occasion pour les participants, d'examiner les avancées, défis et perspectives liés à la digitalisation des services publics, à l'innovation technologique, à l'inclusion numérique, à la cybersécurité, à la création d'emplois grâce au numérique, ainsi qu'au développement des infrastructures digitales indispensables à la compétitivité des États. Les travaux prévus pour durer deux jours connaissent la participation des ministres du numérique, des finances des pays de l'Afrique de l'Ouest et du Centre, des experts internationaux, des acteurs du secteur privé et des partenaires techniques et financiers engagés dans l'accélération de l'économie numérique dans la sous-région.
Intervenant à cette occasion, Aurelie ADAM SOULE ZOUMAROU, ministre du numérique et de la digitalisation a rappelé l'importance de la transformation numérique comme levier de développement économique, de modernisation administrative et d'amélioration de l'accès des populations aux services essentiels. « Le temps des projets isolés est passé. Nos pays doivent mettre en place des synergies telles que la mutualisation des câbles sous-marins, la construction d'infrastructures numériques transfrontalières ou encore la mise en commun de solutions d'intelligence artificielle », a-t-elle indiqué.
Partenaire de l'évènement aux côtés du gouvernement béninois, la Banque mondiale à travers son vice-président pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, a salué les efforts des pays de la zone et réaffirmé son engagement à soutenir les programmes innovants permettant d'accélérer la transition digitale, notamment dans les secteurs de l'éducation, de la santé, de la finance et de la gouvernance.
Sous le régime du président Patrice TALON, le Bénin a fait des progrès énormes dans le domaine du numérique et de la digitalisation passant de 19 % de taux de pénétration internet mobile à 75 %.
Selon une publication du gouvernement, des centaines de milliers de Béninois ont été formés aux compétences numériques. « Plus de 250 services publics ont été dématérialisés et accessibles à tous sans déplacement. En une décennie, le Bénin est passé d'un pays « à la traîne » en matière de numérique à celui d'un pays qui trace sa route », renseigne la publication.
Les conclusions de ce sommet devraient contribuer à réduire la fracture numérique et connecter davantage de populations ; développer les compétences en intelligence artificielle pour stimuler l'innovation ; et créer des emplois numériques grâce au Marché Unique du Numérique.
F. A. A.
Le ministre congolais de la Coopération régionale, Floribert Anzuluni, a salué la signature du protocole de Kinshasa, basé sur la non-agression et la défense mutuelle entre les pays membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). La signature est intervenue lors du 9ᵉ Sommet des chefs d’État et de gouvernement de la CIRGL, qui s’est clôturé le 15 novembre à Kinshasa.
1938 – 16 Novembre 2025
La grande famille OUBDA à Dialgaye , Pouytenga, Ouagadougou, Lomé, aux Etats Unis, au Canada, en France,
El hadj Idrissa Oubda à Pouytenga, El hadj Oubda Anfane, le grand frère Oubda Boureima à Dialgaye
La veuve Laurentine Oubda Née Tologo , la soeur Christine Oubda
Les enfants : El hadj Oubda Issa, Oubda Edmond, Oubda Victor, madame Lucienne Sanou née Oubda, Oubda Sinon, Oubda Fité, Oubda Dominique, Oubda Yvette, Oubda Anne, Oubda François, Oubda Marceline et les autres enfants
Les petits enfants Fati Oubda , Hyacinth Aristide Oubda, Rihanatou Oubda, Ismael Oubda, Moustapha Oubda, Charlène Oubda, Martial Oubda, Stephane Oubda, Samira Oubda et les autres petits enfants et les arrières petits enfants
Les familles alliées Tologo, Sandwidi, Yameogo, Milogo, Zoungrana, Tamalgo, Bikienga, Sanou, Sawadogo, Kabore, Dambré, Velegda, Kanazoé,Minoungou, Zombre, Nacoulma
ont le regret de vous annoncer le rappel à Dieu de leur père , grand père, arrière grandpère, le papa Albert Tasseré Edmond Oubda. Le dimanche 16 Novembre 2025 à 23h40 minutes à son domicile à Pouytenga
PROGRAMME DES OBSECLES
18 Novembre 2025 : 20h veillée de prière à son domicile à Pouytenga secteur 5
19 Novembre 2025 : 7h levée du Corps à son domicile pour l' Eglise
19 Novembre 2025 : 8h messe à l' eglise notre Dame de la fourvière de Pouytenga, suivi de l' enterrement à 10h à son domicile.
TRES IMPORTANT : (Ne pas saluer avec l' argent ou donner de l' argent)
La famille tient à vous informer que le papa de son vivant avait laissé ses dernières recommendations permis lesquelles disant : qu' il ne voudrait pas qu' on recoive de l' argent de la part de qui que ce soit, il a precisé que c' etait sa volonté à lui et non pour mepriser qui que ce soit. La famille tient à faire respecter cette volonté et remercie tout ceux qui feront le déplacement.
Sept mois après la relance de ses activités au Bénin, Yango veut accélérer son positionnement dans le transport urbain. Kadotien Soro, Directeur régional Yango - Afrique francophone, a rappelé dans un entretien, l'ambition de la plateforme.
« Nous voulons faire du Bénin un modèle de réussite de la mobilité urbaine ». Ainsi se résume l'ambition de Yango, la plateforme de transport urbain, selon Kadotien Soro, Directeur régional Yango - Afrique francophone.
Le responsable se dit « très positif » sur le bilan depuis mars 2025. Selon lui, la plateforme s'est « rapidement installée dans les habitudes de mobilité à Cotonou ». Les chauffeurs partenaires, eux, saluent « notre transparence, nos formations et l'accompagnement continu ».
Yango assure avoir structuré son retour autour de trois priorités : la conformité réglementaire, l'implantation locale et le renforcement des partenariats. « Nous opérons désormais avec une entité béninoise », précise le Directeur régional Yango - Afrique francophone. Le dialogue avec les autorités serait « fluide et constructif ».
Yango revendique un positionnement clair dans le transport urbain. « Nous offrons un service sûr, rapide et accessible », ajoute Kadotien Soro, tout en rappelant les fonctionnalités de sécurité comme le partage d'itinéraire ou le bouton SOS. Yango mise aussi sur son modèle fondé sur « un partenariat fort avec des entreprises locales de transport » pour professionnaliser le secteur.
Des chauffeurs déjà à 800.000 FCFA/mois
Sur l'impact économique, Kadotien Soro affirme que des centaines de chauffeurs génèrent déjà des revenus « pouvant aller jusqu'à 800 000 FCFA par mois selon le niveau d'activité ». Des formations régulières, un support 24h/24 et un système de notation doivent aider à structurer davantage la profession.
L'entreprise promet aussi d'« explorer la mobilité électrique et partagée », tout en testant de nouveaux services. Motos, tricycles et bientôt livraison sont en cours d'évaluation. Les options de paiement mobile money devraient également être élargies.
Même si les projets sociaux locaux n'ont pas encore été lancés, Yango affirme s'inspirer d'initiatives régionales dans l'éducation, la technologie et le sport, comme le Yango Fellowship ou les hackathons avec Zindi Africa.
Yango est « là pour investir, accompagner et co-construire », selon le Directeur régional - Afrique francophone qui conclut : « Ensemble, nous pouvons bâtir un modèle de mobilité qui inspire et transforme ».
M. M.
La Chambre des appels de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a rendu une nouvelle décision dans le dossier casse d'une banque impliquant l'ex député Désiré Vodonou. Condamné à 14 ans de prison en première instance, le prévenu et ses coaccusés ont vu leur peine réduite à 7 ans de prison au terme d'une audience ce lundi 17 novembre 2025.
Ouf ! de soulagement pour Désiré Vodonou, l'ex chef d'Agence de BGFI Godomey, Sylvestre Attadé, et l'informaticien sénégalais, Sy Sérigne Abdoule Aziz. Condamnés tous à 14 ans de prison dans le dossier casse d'une banque et à une amende de 2 milliards 110 millions FCFA, les prévenus ont fait appel de la décision rendue en première instance. Après plusieurs mois d'instruction, la Chambre des appels de la CRIET a rendu son verdict ce lundi 17 novembre 2025. Elle les a condamnés à une peine de 07 ans de prison, et à un peu plus de 700 millions FCFA d'amende.
Dans sa décision, le juge a confirmé la confiscation de tous les biens de Désiré Vodonou et ses coaccusés, à l'exception de ceux réservés à l'usage familial. La Chambre des appels de la CRIET a également confirmé l'interdiction de séjour au Bénin du Sénégalais, Sy Sérigne Abdoule Aziz, après sa peine, ainsi que l'interdiction d'exercer la profession de banquier à l'égard de l'ex chef d'agence BGFI de Godomey.
L'affaire casse d'une banque a éclaté en 2022. Les prévenus ont été interpellés pour avoir tenté de s'immiscer dans le système informatique de la BGFI pour y introduire de l'argent en provenance de Russie. Fait qui relève selon le ministère public, de blanchiment de capitaux. Dans le processus, le chef d'agence devrait faciliter l'opération, avec l'appui de l'informaticien sénégalais.
F. A. A.
Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a échangé lundi 17 novembre avec les Léopards dans les installations du Stade des Martyrs, au lendemain de leur victoire contre le Nigéria. Convaincu du potentiel de l’équipe nationale, il a affirmé que la RDC fera mieux qu’en 1974, année où les Léopards avaient été éliminés dès le premier tour de la Coupe du monde.
La chambre des appels de la CRIET a rendu ce lundi 17 novembre 2025 son verdict dans le procès en appel de Désiré Vodonou et de ses co-prévenus. L'ex-député a vu sa condamnation à 14 ans de prison dans l'affaire de la casse d'une banque réduite à 7 ans de prison. Ses co-prévenus, le banquier Sylvestre Attadé et son informaticien sénégalais, Sy Sérigne Abdoul Aziz s'en sortent également avec la même peine de prison et d'amendes réduites.
La condamnation de l'ex-élu de Zogbodomey Désiré Vodonou et de ses co prévenus a été revue à la baisse en appel. Condamnés à 14 ans de prison et à 2 milliards FCFA d'amendes par la chambre correctionnelle de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) à travers un jugement rendu le jeudi 02 avril 2024, l'ex-député Désiré Vodonou et ses coprévenus ont interjeté appel. Après plusieurs mois d'instruction devant la chambre des appels, le verdict est tombé ce lundi 17 novembre 2025, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Dans la décision rendue, la chambre des appels a infirmé partiellement le jugement rendu le jeudi 4 avril 2024 en première instance. Évoquant et statuant à nouveau, ladite Cour a réduit les peines de prison de Désiré Vodonou, de l'ex-chef d'agence Godomey de la BGFI, Sylvestre Attadé et de l'informaticien sénégalais Sy Sérigne Abdoul Aziz de 14 ans à 7 ans de prison ferme. En ce qui concerne l'amende, elle est réduite par la Chambre des appels à ⅓ soit plus de 600 millions.
Par ailleurs, la chambre des appels a confirmé la confiscation de tous les biens de Désiré Vodonou et de ces deux co-prévenus à l'exception de ceux réservés à l'usage familial. Le juge en appel a également confirmé l'interdiction de séjour le Sénégalais Sy Sérigne Abdoul Aziz à la fin de sa peine de prison. Il est aussi confirmé en appel l'interdiction de façon définitive l'exercice de la fonction de banquier au prévenu Sylvestre Attadé, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Les faits
Dans l'affaire casse d'une banque au Bénin, l'ex-député de Zogbodomey et ses coprévenus ont été placés en détention préventive depuis novembre 2022. Selon le ministère public lors du procès devant la chambre correctionnelle de la CRIET, l'ex-député Désiré Vodonou et ses deux co-prévenus ont été arrêtés dans le cadre d'une affaire de server to server qui consisterait à s'immiscer dans le système informatique de la banque BGFI pour introduire de l'argent en provenance de Russie. Mais sentant le danger, l'ex-député s'est retiré de cette affaire, affirmait le magistrat.
Le procureur signale que l'objectif visé est de ramener virtuellement de l'argent de Russie, de le mettre sur le système informatique de BGFI et de le remettre dans le circuit normal. Il s'agit de brouiller les pistes en introduisant de l'argent illicite dans un système licite, renseigne-t-il. « C'est du blanchiment de capitaux », précise le procureur. Le substitut du procureur spécial de la CRIET précisait que le banquier Sylvestre Attadé a facilité l'opération avec l'appui de l'informaticien sénégalais.