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L'Europe politique et de la défense (par Nicolas Gros-Verheyde)
Updated: 9 hours 15 min ago

Carnet (20.02.2019). Confidentiels (Ukraine Sanctions, ONU-UE, Vietnam PSDC, EUTM RCA, Lambrinidis). Opérations (EUTM Somalia sous effectif, Amisom retrait Burundi, Irak polémique, Royaume-Uni arctique). Défense (Lettonie désinformation, Lituanie...

Wed, 20/02/2019 - 10:37
(B2) Parus récemment : (blog) Européennes 2019 : l’axe PPE-S&D perd sa majorité absolue En route vers une commission Défense au Parlement européen ? Filière de combattants étrangers. Un Gardois mis sur liste noire de l’UE Des États entre déni et incapacité, un G5 Sahel à la peine. Le résultat de l’engagement européen au Sahel […]

Alerte ! accord sur le Fonds européen de défense

Wed, 20/02/2019 - 08:45
(B2) Les négociateurs du Conseil et du Parlement sont parvenus cette nuit (du 19 au 20 février) à un accord sur le règlement du futur Fonds européen de défense. La troisième réunion du trilogue a donc été la bonne Informations plus précises à suivre dans la journée Cet accord porte sur le texte du règlement, […]

Européennes 2019 : l’axe PPE-S&D perd sa majorité absolue

Tue, 19/02/2019 - 14:00

(B2) Les premières projections en sièges des intentions de vote aux élections européennes ont été dévoilées par le Parlement européen

© Parlement européen, 18 février 2019

Ces premières projections dévoilées, lundi (18 février), seront actualisées tous les quinze jours, jusqu’en avril, puis chaque semaine jusqu’au 23 mai (1)

Premières tendances

Si l’on votait aujourd’hui dans l’Europe des 27 (hors Royaume-Uni), les 705 sièges au Parlement européen se répartiraient comme suit (entre parenthèse le chiffre d’évolution :

183 sièges pour les chrétiens-démocrates du PPE (dont fait partie Les Républicains) – contre 217 aujourd’hui. Le Parti populaire européen (la droite) reste le 1er groupe mais amaigrit de 34 sièges. (- 3 points)

135 sièges pour les socio-démocrates du S&D (dont fait partie le PS) – contre 186. Les socialistes et démocrates maintiennent leur seconde place mais avec 51 sièges en moins. (- 6 points)

75 sièges pour les libéraux et démocrates de l’ALDE (dont fait partie le Modem) – contre 68. Les Libéraux gagnent un rang, en prenant la 3è place d’ECR et 7 sièges. (+1,6 points)

59 sièges pour la droite nationale ENF (dont fait partie le Rassemblement national) – contre 37. Plus forte poussée pour l’extrême droite qui double quasiment ses députés avec 22 de plus, et remonte de la dernière à la 4è place. (+3,4 points)

51 sièges pour les conservateurs ECR – contre 75. Chute de 24 députés pour le groupe des Conservateurs. (-2,7 points)

46 sièges pour la gauche GUE (dont fait partie le Front de gauche ou La France insoumise) – contre 52. Relative stabilité pour les communistes et l’extrême gauche. (-0,4 point)

45 sièges pour les Verts – contre 52. Le groupe ne bénéficie pas du poids pris par les Verts dans certains pays, mais il ne dévisse pas (7 députés en moins, -0,5 point).

43 sièges pour le groupe de démocratie directe EFDD (qui comprend les ‘Patriotes’ de F. Philippot) contre 41. Malgré la perte des Britanniques anti-européens de l’Ukip ce groupe qui comprend dans ses rangs les Italiens du Mouvement 5 Etoiles augmente de deux sièges (+ 0,6 point)

10 ‘non inscrits‘ – contre 22.

58 ‘non alignés’, ils sont dans la catégorie ‘Autres’, car non rattachés aujourd’hui à un groupe politique existant

NB : Il faut faire attention aux comparaisons brutes, le Parlement européen, passant de 751 à 705 sièges, perdant une petite cinquantaine de sièges. D’où une nécessaire péréquation entre l’ancien et le nouvel hémicycle. C’est le chiffre que nous indiquons entre parenthèses, permettant d’évaluer la perte en termes réels.

La perte de la majorité de la grande coalition

En première leçon, on voit que les grands partis du parlement européen (S&D et PPE) qui forment la grande coalition ne sont pas seulement qui perdent le plus relativement, mais aussi qu’ils perdent leur majorité absolue. L’extrême droite gagne du terrain, ainsi les libéraux de l’ALDE dans une moindre mesure. Les baisses des autres groupes restent plus relatives.

Pas de grande poussée anti-européenne

Il n’y a cependant pas de grande poussée populiste, anti-européenne, comme certains le prédisent ou le craignent. Mais plutôt à une consolidation du ‘bloc’ anti-européen, concomitant avec un effritement, lent, des partis pro-européens. A cela deux raisons principales : 1° cette poussée avait déjà eu lieu en 2014 ; 2° on assiste au départ des députés britanniques qui formaient une bonne partie des troupes des groupes eurosceptiques et limitent ainsi cette poussée. Cela correspond de fait à notre première analyse faite en fin d’année dernière (lire : Européennes 2019. Quels changements attendre ?).

Des inconnues en nombre

Cette projection n’est qu’une photographie, à groupes existants. Il existe huit groupes politiques aujourd’hui. Mais qui peut parier sur leur nombre à venir, ainsi que sur leur format ? Quelles alliances passeront-ils ? Une inconnue importante figure notamment sur le rattachement du Mouvement 5 Etoiles en Italie (le parti de Luigi Di Maio) ?

Un nombre importants de ‘non classés’

La catégorie ‘autres’ est relativement imposante avec 58 membres, soit près de 8% du Parlement européen. De quoi permettre à certains groupes de progresser (ou non). On y trouve les partis qui n’ont pas déclaré expressément leur rattachement à un groupe existant, comme La République en Marche (LREM). Même si le parti du président français Emmanuel Macron, n’a pas manqué d’indiquer son intention de rejoindre le groupe centriste des Libéraux et démocrates de l’ALDE, il n’y a pas encore d’engagement formel. « Il ne suffit pas d’une déclaration orale de rattachement, il faut un engagement, une déclaration écrite » précise un expert des questions électorales au Parlement européen.

(Emmanuelle Stroesser, avec NGV)

  1. Ces projections ont été élaborées à partir d’une sélection de sondages nationaux réalisés début février 2019 dans les États membres et agrégés par Kantar Public pour le compte du Parlement européen.

Lire notre dossier N°67. Elections européennes 2019

Lire aussi : Conseil européen, Commission, Haut représentant… Qui pour occuper les top jobs européens en 2019 ?

En route vers une commission Défense au Parlement européen ?

Tue, 19/02/2019 - 12:50
(B2) L'idée d'avoir une commission de plein exercice consacrée aux questions de défense dans le futur Parlement européen est sur la table. Sera-t-elle acceptée ? Des réunions de travail en cours Le bureau de la commission affaires étrangères (AFET), en format élargi (avec les coordinateurs de groupe) se réunit mercredi (20 février) sur le sujet. […]

Filière de combattants étrangers. Un Gardois mis sur liste noire de l’UE

Tue, 19/02/2019 - 11:35
(B2) Le Français Brahim el Khayari, né en mai 1992 à Nîmes, a été ajouté lundi (18 février) à la liste noire de l’UE avec effet immédiat. Et ses avoirs gelés. Aucun motif explicite n'a été donné, si ce n'est le motif général de la décision : « la menace persistante » des personnes liées […]

Des États entre déni et incapacité, un G5 Sahel à la peine. Le résultat de l’engagement européen au Sahel est mitigé

Tue, 19/02/2019 - 11:05
(B2 - exclusif) Le tableau européen pour le Sahel, vu de Bruxelles et du terrain, n'est pas réjouissant. Il y a certains motifs de satisfaction, au Niger notamment. Mais dans d'autres pays (Mali, Burkina Faso surtout), malgré l'aide européenne apportée, on reste en-deçà des espérances, voire même des possibilités. Panorama Le Sahel « est la […]

Les eurodéputés français, ces mal-aimés du gouvernement Macron ?

Tue, 19/02/2019 - 06:04
(B2 à Strasbourg) Plusieurs eurodéputés français, de différents groupes politiques, sont mécontents d'être tenus à l'écart des grandes orientations européennes par leur gouvernement. Certains l'expriment directement, d'autres discrètement. Mais tous regrettent la position prise par Paris C'est la crise franco-italienne qui a été le révélateur du malaise. Alors que l'ambassadeur français à Rome était rappelé […]

‘Ils ont dit’ conférence de Münich (15 – 17 février 2019)

Mon, 18/02/2019 - 23:12
(B2) « Une Europe forte a besoin de symboles forts. L'Union européenne a besoin de parler d'une seule voix qui représente les intérêts de 500 millions d'Européens » a indiqué Wolfgang Ischinger, président de la conférence de sécurité de Münich en ouverture de cette 'mecque' des relations transatlantiques, marquée par les divisions entre les Alliés […]

Retour des combattants étrangers : une réflexion dispersée des 28 sur une question « très sensible »

Mon, 18/02/2019 - 21:32
(B2) Derrière le message habituel sur la Syrie, c'est la question du retour des combattants étrangers qui a été au cœur des discussion des ministres des Affaires étrangères de l'UE, ce lundi 18 février. Conscients de la nécessité de résoudre ce problème, les 28 en sont pourtant encore à se poser des questions sur l'attitude à […]

Les militaires nigériens, un maillon essentiel de la chaîne pénale

Mon, 18/02/2019 - 20:32

(B2) Les militaires nigériens ont été formés et entraînés à avoir « les bons gestes » sur une scène de crime, avant de passer la main aux forces de sécurité intérieure et à la justice.

(crédits: EUCAP Sahel Niger)

60 militaires des forces armées du Niger ont été formés à la sécurisation des scènes de crime et à la collecte de preuves dans le nord du pays. L’armée est, en effet, responsable de certaines actions dans les territoires où ni la police ni la gendarmerie ne sont présentes. C’est le cas à Madama, près de la frontière Libyenne, où la mission de l’UE de renforcement des capacités de sécurité (EUCAP Sahel Niger) a dispensé une formation théorique et pratique à des militaires du 84ème Bataillon.

Ce renforcement des connaissances et des capacités militaires dans ce domaine est fondamental. La région est particulièrement vulnérable à la menace du terrorisme et de la criminalité en raison de la porosité des frontières. « L’objectif était également de protéger juridiquement l’action militaire, rendre la chaîne pénale plus efficace et renforcer le lien entre l’armée et la société civile », assure la mission.

(MHA)

Venezuela. L’UE soutient Guaido, mais pas au détriment d’élections

Mon, 18/02/2019 - 18:30
(B2) Les positions des Américains et Européens s'éloignent peu à peu sur le Venezuela. Réunis à Bruxelles, lundi 18 février, les ministres des Affaires étrangères des '28' ont tenu à se démarquer de leur tumultueux allié transatlantique. Pas question de renoncer à la demande d'organisation de nouvelles élections présidentielles, et encore moins de soutenir une […]

Yemen. L’UE renouvelle son soutien à l’accord de Stockholm

Mon, 18/02/2019 - 16:30
(B2) Dans les conclusions adoptées ce lundi 18 février, les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont offert, formellement, leur aide pour accompagner sa mise en œuvre de l'accord de Stockholm, conclu en décembre 2018 Ces conclusions ont été adoptées en point A (sans discussion entre ministres). Elles font suite à une précédente discussion intervenue trois […]

Entre Européens et Américains, entre Merkel et Pence, davantage qu’une nuance, une opposition

Mon, 18/02/2019 - 15:56
(B2) A la conférence de sécurité de Münich, haut lieu de réflexion transatlantique, les différences entre Européens et Américains se sont exprimées largement. Les discours respectifs de la Chancelière Angela Merkel, largement applaudie, et du vice-président américain Mike Pence, plus poliment salué, l'ont prouvé Les diverses nuances sur plusieurs politiques révèlent un schisme fondamental, qu'il […]

Zimbabwe. Le gel des avoirs du couple Mugabe et l’embargo sur les armes prolongés

Mon, 18/02/2019 - 15:20
(B2) L'Union européenne a décidé ce lundi (18 février) de reconduire pour une année supplémentaire (jusqu'au 20 février 2020) certaines mesures restrictives visant les autorités du Zimbabwe Sont notamment prolongés l'embargo sur les armes et le gel des avoirs de la société Zimbabwe Defense Industries, ainsi que les mesures individuelles (gel des avoirs et interdiction […]

Un fonctionnaire européen soupçonné d’espionnage doit avoir accès à ses données à caractère personnel, selon le Tribunal

Mon, 18/02/2019 - 12:30
(B2) Un fonctionnaire de la Commission, soupçonné d'activités de services secrets, avait été privé de l'accès aux données à caractère personnel le concernant, collectées par la Commission au cours de l'enquête. Les juges condamnent l'institution au profit du droit d'accès à ces documents dans cet arrêt de ce jeudi (14 février) Ce fonctionnaire travaillait à la DG Développement de la Commission européenne et […]

Carnet (18.02.2019). Confidentiels (Sanctions Russie, PESC Pays-Bas, Droits de l’Homme, Jordanie, COPS-COSI). Opérations (EUBAM Libya-Eunavfor Med, Resolute Support et Sea Guardian Allemagne). Défense (FEDef étude, Arabie saoudite exports d’armes,...

Mon, 18/02/2019 - 09:40
(B2) Parus récemment : Afghanistan. Pas de retrait américain sans consulter l’OTAN (exclusif) La régionalisation au Sahel passe en phase 2. Objectif : couvrir tous les pays du G5 Sahel (blog) Les bombardements de la coalition en Irak : victoire tactique, défaite stratégique ? (blog) A Münich le nom de Donald Trump suscite un grand […]

Afghanistan. Pas de retrait américain sans consulter l’OTAN

Mon, 18/02/2019 - 06:30
(B2) Après le retrait américain de la Syrie, tout pointe vers une décision similaire pour l'Afghanistan. Face à l'inquiétude des Alliés, le nouveau chef du Pentagone a transmis un message de calme, jeudi (14 février). Il n'y aura pas de retrait unilatéral Il s'agissait de la première visite de Patrick Shanahan, comme secrétaire d'état (par interim) de la […]

Les bombardements de la coalition en Irak : victoire tactique, défaite stratégique ?

Sun, 17/02/2019 - 22:35

(B2) Alors que les forces arabo-kurdes (FDS) livrent une des dernières batailles contre l’État islamique, un officier français présent sur place avertit : la bataille est gagnée, la guerre… ce n’est pas sûr

artillerie (Task Force Wagram) de l’opération Chammal (crédit : DICOD / EMA)

Dans un article paru dans la Revue de défense nationale, un des organes de réflexion stratégique de l’armée française, le colonel François-Régis Legrier décortique un aspect de l’opération française et américaine en Irak : La bataille d’Hajin : victoire tactique, défaite stratégique ? ». L’auteur sait de quoi il parle. Chef de corps du 68e régiment d’artillerie d’Afrique, il a été le commandant de la Task Force Wagram au Levant depuis octobre 2018.

L’article serait sans doute passé inaperçu du plus grand nombre, malgré sa qualité, s’il n’avait pas donné lieu à un échauffement politique, révélé par Michel Goya dans son blog La voie de l’épée. L’article a été déprogrammé du site internet de la Revue de défense nationale sur intervention de l’état-major des armées et du cabinet de la ministre Florence Parly. Au nom d’un principe : « on ne parle pas des opérations en cours sans autorisation » au plus haut niveau.

Une remise en cause de la stratégie actuelle

Le propos du colonel est en effet implacable pour la stratégie de la France et de la coalition militaire en Irak. Il vient poser un désaveu ‘technique’ à toutes les démonstrations politiques tendant à prouver que la bataille contre Daech est en passe d’être gagnée. Au passage, il fustige la tactique américaine, et occidentale du zéro perte dans les rangs des militaires, et d’une campagne essentiellement de bombardement qui est particulièrement destructrice.

Daech n’est pas vaincu

L’ennemi (alias Daech) n’a pas été détruit par les frappes aériennes « autant qu’on a bien voulu le faire croire ». Les compte-rendus réguliers d’estimation des pertes ennemies (BDA comme Battle Damage Assessment) sont « impressionnants » mais ils restent « calculés de façon statistique et non par observation visuelle ».

Le mouvement terroriste peut avoir gardé certains forces au chaud. La défaite devenue inéluctable, « il s’est exfiltré vers des zones refuges pour poursuivre la lutte en mode insurrectionnel ne laissant sur place qu’une poignée de combattants étrangers. »

Une illusion de l’efficacité aérienne

La ‘projection de puissance’, « c’est-à-dire la projection de destruction, sans ‘projection de forces’, de soldats sur le terrain ne fonctionne pas » dénonce le colonel. « Elle détruit sans maîtriser la reconstruction et crée le chaos. Il y a une vraie illusion de l’efficience aérienne : certes, elle permet quelques économies initiales mais elle ne conduit jamais au résultat espéré. À la fin des fins, il est toujours nécessaire, d’une manière ou d’une autre, de contrôler l’espace. »

Une stratégie qui fait davantage de victimes civiles pour épargner les militaires

Pire… si la bataille d’Hajin a été gagnée, sur le terrain, elle n’a pas été sans conséquences pour les populations. « En refusant l’engagement au sol, nous avons prolongé inutilement le conflit et donc contribué à augmenter le nombre de victimes au sein de la population. Nous avons détruit massivement les infrastructures et donné à la population une détestable image de ce que peut être une libération à l’occidentale laissant derrière nous les germes d’une résurgence prochaine d’un nouvel adversaire. »

Des dommages collatéraux surexploités par Daech

Le mouvement « Daech a su exploiter le moindre succès tactique pour le valoriser et en faire un succès stratégique. De même, les frappes occidentales et leurs dommages collatéraux réels ou fictifs ont aussi été largement médiatisés avec succès.  » De quoi s’interroger sur « le décalage des perspectives : là où Daech, dans une vision stratégique, s’adresse aux opinions publiques occidentales, la Coalition, outil militaire sans réelle pensée politique, est contrainte de rester au niveau tactique et ne peut exploiter ses succès dans le champ informationnel avec la même réactivité que l’ennemi ».

Une interrogation stratégique

La façon dont le discours officiel mettant en avant la réduction des poches qui a traîné à une question sur la « stratégie suivie depuis des années. Où est le véritable enjeu ? Détruire Daech ou contenir l’Iran ? » Au final, l’officier s’interroge : « Nous n’avons en aucune façon gagné la guerre faute d’une politique réaliste et persévérante et d’une stratégie adéquate. Combien d’Hajin faudra-t-il pour comprendre que nous faisons fausse route. »

Commentaire : se taire ou débattre

On peut comprendre que le ministère et l’état-major des armées se soit émus d’une remise en cause aussi féroce de l’intervention en Irak, alors que celle-ci n’est pas terminée. Mais le propos est argumenté, et les questions posées sont légitimes. On peut même se demander si cela ne nécessiterait pas un vrai débat, plus large, au sein du parlement national sur les contours de l’intervention française en Irak.

(Nicolas Gros-Verheyde)

La régionalisation au Sahel passe en phase 2. Objectif : couvrir tous les pays du G5 Sahel

Sun, 17/02/2019 - 22:02
(B2 - exclusif) Les ministres des Affaires étrangères donnent ce lundi (18 février) le feu vert à la  régionalisation de la politique européenne de sécurité et de défense commune (PSDC) au Sahel. Cette nouvelle initiative vise à renforcer les capacités des cinq pays du G5 du Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad). Objectif […]

A Münich le nom de Donald Trump suscite un grand blanc

Sun, 17/02/2019 - 12:22

(B2) Dans le discours du vice président américain Mike Pence lors de la conférence de sécurité de Münich (MSC 2019) … après les mots « … the 45th President of the United States of America, President Donald Trump. » il était prévu des applaudissements. Du moins, c’est que retranscrit le texte officiel diffusé par la Maison blanche.

La réalité a été légèrement différente. Il y a eu un grand blanc ! Le vice-président en a été réduit à continuer son discours après s’être interrompu quelques secondes le temps de grappiller un ou deux applaudissements sourds dans le fond de la salle, qui n’ont pas vraiment réussi à déchaîner l’enthousiasme…

La différence entre la théorie et la réalité vaut le détour.

Addressing U.S. allies at the Munich Security Conference, Mike Pence is met with silence as he tells the audience: "I bring greetings from the 45th president of the United States of America, President Donald Trump." pic.twitter.com/yr7SNVhCVf

— Axios (@axios) February 16, 2019

Ce qui dans une enceinte acquise à la force du lien transatlantique traduit bien le fossé qui sépare aujourd’hui Europe et États-Unis et le malaise européen à la vue de la politique américaine de Donald Trump.

(NGV)

NB : au passage notons que celui qui pourfend les fake news en est le premier émetteur. Qualifiez d’applaudissements ce qui ressort d’un bide est une ‘fausse information’.

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