Le CHU n’a pas signé de contrat de maintenance avec le fournisseur, la commande de la pièce défectueuse doit transiter par le contrôle financier pour être adoptée, d’autres services ont aussi leur mot à dire. Bref, un parcours du combattant, c’est la procédure pour réparer ou faire réparer un appareil de la radiologie centrale du CHU de Constantine, autrefois célèbre pour ses compétences, aujourd’hui, pour ses appétences de la bureaucratie et de… l’incompétence. Tout cela pour dire que l’IRM (imagerie par résonnance magnétique) est encore en panne.
de Constantine, Hamid Bellagha
Tout comme le seul scanner du CHU, il y a quelques semaines, tout comme les robots d’analyses diverses régulièrement. «A Constantine, on essaye de traiter les malades, mais on s’évertue à ce que l’appareillage de la radio centrale et autres services soient toujours en panne», dixit un médecin qui exerce au CHU depuis 25 ans et qui ne fait que constater la déliquescence de celui qui était le second hôpital civil en Algérie, après Mustapha-Pacha d’Alger. «Cela ne soumet pas tellement la direction du CHU, a remarqué notre interlocuteur, car en amont tout a été mal fait. Les contrats avec les fournisseurs de l’appareillage médical se font toujours dans l’opacité et ne bénéficie aucunement au CHU, donc aux malades.
Et à la moindre panne, on se retrouve à la merci de l’opérateur étranger et pour les réparations et pour les pièces de rechange ». Tout ça pour dire que la panne de l’IRM, qui va vers une trentaine de jours, devient «banale» dans l’incurie qui caractérise le CHU de Constantine. Il faut dire que la sur-utilisation de cet appareil, et d’autres, fait que les pannes deviennent fréquentes quand elles ne sont pas provoquées pour permettre au personnel de se «reposer», et d’orienter, en même temps les malades «pour rendre service» vers les cliniques privées ou le moindre des examens d’IRM dépasse 25 000 DA.
General Electric, l’entreprise américaine qui fournit en partie le CHU, a bien délégué un de ses techniciens pour une réparation de l’appareil, il y a déjà quelques mois, pour que notre fameux IRM se remette à faire des caprices et refuse encore de fonctionner depuis trois semaines. Le diagnostic, cette fois, incrimine une pièce défectueuse qui doit être remplacée impérativement, mais les écueils administratifs cités plus haut, conjugués au laisser-aller des responsables de l’hôpital Ben Badis font que la panne a encore de beaux jours devant elle. De même que les cliniques privées qui foisonnent, comme par hasard, aux alentours du centre hospitalier de Constantine.
La fameuse pièce devrait être ramenée de l’espace géographique de l’Union européenne, mais la date ne nous a pas été communiquée, tout simplement parce que personne n’est en mesure de le faire. En attendant, le directeur général du CHU continue de traquer les femmes de ménage en retard à leur boulot, le personnel médical qui ne s’acquitte pas de sa garde, le plombier qui vole quelques tuyaux de plomb, mais ne se soucie guère des problèmes vitaux pour le malade. Comme les pannes de l’IRM, du scanner et la livraison du centre pour cancéreux qui n’en finit pas d’étaler ses travaux qui durent depuis… 12 ans !
The post Constantine : L’IRM encore en panne, le CHU aussi appeared first on .
Le gel de certains projets de tramways, à l’image de celui d’Annaba et de Batna, ainsi que l’annulation de l’extension de ceux d’Alger et d’Oran, a eu pour fâcheuse conséquence de ralentir la croissance de Cital, une joint-venture née en 2011 de la volonté de l’Algérie de se doter de capacités industrielles modernes de production et de maintenance dans le domaine ferroviaire et des matériels roulants. La conjoncture économique actuelle est donc de nature à compromettre sérieusement l’essor de cette entreprise dont la capacité de production est de l’ordre de 60 rames par an.
Moins de quatre ans après l’inauguration du site de production de tramway Cital à Annaba, l’usine se retrouve confrontée à de sérieux problèmes, liés en partie à la grave crise économique que connaît notre pays depuis quelques années. Une crise économique qui a fait en sorte que de nombreux projets de tramway furent gelés ou annulés à travers le territoire national, à l’image de ceux d’Annaba et de Batna. Mais les équipes de Cital tentent par tous les moyens de sauver le site de production en visant d’autres marchés en allant vers la diversification. L’usine de montage Cital Annaba, issue d’une joint-venture entre l’Entreprise du métro d’Alger (EMA) (10%), Ferrovial (41%) et Alstom (France) (49%), a été inaugurée en 2015 avec un investissement de près de 2,5 milliards de dinars.
L’entreprise a été créée en 2011 pour réaliser l’assemblage des tramways pour toutes les villes algériennes et assurer leur maintenance et celle des infrastructures. En 2013, le champ d’intervention de Cital a été élargi pour faire tous types de matériel roulant ferroviaire, tels que les métros, les trains de grandes lignes, et les locomotives. Cital-Annaba avait une commande initiale de 213 rames de tramways et devait obtenir d’autres commandes pour la création de tramways dans d’autres villes. Mais le sort en a voulu autrement et au lieu d’obtenir encore plus de marchés en Algérie, l’entreprise a été confrontée à l’annulation de certains projets de tramways au niveau national, ce qui a réduit son plan de charge à 145 rames, soit une baisse de près de 32% de la commande initiale.
A ce jour, 145 tramways ont été produits dont 120 ont déjà été réceptionnés par les clients de l’entreprise algéro-française. Cette dernière travaille actuellement pour la finalisation de la production des rames du projet de tramway de Mostaganem qui est le dernier projet en production. De son côté, la direction de l’entreprise s’est lancée dans une véritable course contre la montre afin de diversifier ses activités, mais aussi de prospecter et conquérir d’autres marchés. Le marché tunisien semble être la meilleure solution. Questionnée sur ces chances d’obtenir le marché de Sfax, la direction de cette entreprise nous a répondu : «Cital suit de près l’évolution de ce projet et se positionne comme un partenaire de premier rang pour accompagner et partager la riche expérience des projets algériens avec le voisin tunisien.
Cital a des atouts à faire valoir pour le marché tunisien, car elle réalise un produit et un service de qualité, conforme aux normes internationales les plus exigeantes. A cet égard, Cital a reçu le trophée de « la Mention Spéciale du Jury » pour sa première participation à l’édition 2018 du concours national du Prix algérien de la qualité, lancé par le ministère de l’Industrie et des Mines.» L’obtention d’un tel marché ouvrira les portes pour cette entreprise vers l’exportation et la conquête du marché africain. Mais l’obtention de nouveaux marchés n’est pas l’unique stratégie adoptée par les gestionnaires de Cital qui ont misé pour la pérennité de la société sur la diversification des activités.
L’entreprise algéro-française avait réalisé avec ses partenaires une étude complète incluant le business plan et les accords pour l’assemblage des trains Coradia en Algérie. Mais ce projet n’a pas vu le jour par manque de disponibilité du budget. «Nous espérons reprendre ce dossier rapidement, et ceci afin de sauvegarder tout le savoir-faire et expertise acquis par Cital en Algérie et à l’étranger», nous affirma Fayçal Fadel, le chargé de communication de la société. Toujours en ce qui concerne les trains Coradia, «Cital va assurer la maintenance niveaux 3 et 4 des 17 trains Coradia acquis par la SNTF auprès d’Alstom. Un investissement est prévu sur le site d’Annaba, à cet effet, et les études ont déjà été lancées», nous indique la même source.
Rajeunissement des cadres et taux d’intégration local
Cital a atteint un taux d’intégration locale de 35%. Ce taux a été obtenu grâce à l’intégration de pièces en composite, tôlerie et vitrage fournies par de petites et moyennes entreprises (PME) locales ou mixtes, dont la société locale El Kods de verrerie et Toyota Algérie pour la peinture. Mais aussi et surtout par l’entrée en activité de l’atelier de l’entreprise mixte Hiolle Algérie, implantée sur le même site de Cital. Cet atelier produit les coffres électriques des rames. Cital a également installé à Annaba un atelier de réparation de vitrage, 90% du vitrage est produit en Algérie par notre partenaire local qualifié et homologué.
Un autre atelier mécanique a été mis en place pour la réparation des ponts moteurs dont Cital a signé un contrat dans ce segment pour exporter ses services. Outre, l’intégration locale, l’entreprise met un point d’honneur au transfert de technologie et au rajeunissement de ces cadres. C’est d’ailleurs dans cette optique que Mme Wahida Chaab a été nommée à la tête de Cital, il y a une année. Elle a succédé à Henri Bussery au poste de Président du Conseil d’administration et Directrice générale. «Mme Chaab a eu un parcours d’études principal en électronique en Algérie, en plus des formations en management en Algérie et à l’étranger.
Sa première grande et structurante expérience professionnelle a été effectuée dans l’Armée de l’air algérienne, près de dix années, qui lui ont permis de forger une personnalité d’excellence opérationnelle, avant de rejoindre par la suite le groupe Alstom, où elle a occupé différents postes de responsabilités et découvert le monde de la mobilité urbaine et ferroviaire», apprend-on auprès de M. Fadel. Après ce remplacement, il ne reste qu’un seul travailleur étranger au sein de l’entreprise qui emploie au niveau national près de 370 travailleurs.
Activités «très riches et discrètes»
En dehors de l’activité de productions sur l’usine de Annaba, Cital a une activité «très riche et très discrète à la fois» avec six sites de maintenance à Alger, Oran, Constantine, Sidi Bel-Abbès, Ouargla et Sétif. Pour s’adapter à la crise économique et à la situation actuelle, l’usine d’Annaba a dû se redéployer et s’investir dans la mise en place d’ateliers de maintenance telle que la révision des systèmes de freinage.
«Cital possède le quatrième banc d’essais de freins, deux sont en Europe, un au Moyen-Orient. Un autre banc d’essai sera installé en Algérie, le troisième plus important au monde. Ces moyens de tests seront les premiers en Afrique», révèle l’entreprise. Cette préférence pour investir à Annaba a pour objectif d’«assurer une performance en termes de disponibilité et fiabilité de la flotte et d’éviter le recours à l’importation de ce type de services», nous explique-t-on encore. Cital a mis un point d’honneur au transfert de technologie à travers la formation de ses équipes au niveau local et international pour développer une ressource humaine avec une base de compétence technique et managériale de haut niveau. Une compétence qu’il faudra sauvegarder et préserver.
«Néanmoins, si des projets de fabrication tels que les trains Coradia ou le dégel des projets tramways ne se concrétisent pas, c’est tout le savoir-faire et l’expertise acquis par Cital et ses sous-traitants locaux qui sont à risque», regrette la direction de Cital.
The post Annaba / Gel des projets de tramway : Cital à la recherche d’alternatives pour se diversifier appeared first on .
Les éléments de la police ont appréhendé et traité, durant le mois de mars écoulé, 189 affaires criminelles dans lesquelles sont impliqués 258 individus. Parmi les accusés figurent 18 femmes, 5 mineurs et 3 étrangers, a-t-on appris d’une source de la Sûreté de wilaya. Ils sont accusés de plusieurs actes criminels relatifs aux agressions et violences sur autrui, crimes économiques, mœurs, cybercriminalité et drogue.
Il a été procédé à la mise sous mandat de dépôt de 31 individus, 2 sous contrôle judiciaire, 45 mis en citation directe et les autres ont vu leurs dossiers transmis à la justice. En matière de lutte contre les accidents de la route, les services de la police ont enregistré 14 accidents lesquels ont causé 1 mort et 14 blessés. Le bilan fait ressortir une baisse de 5 accidents et de 5 blessés par rapport au mois précédent.
Cette baisse est due entre autres aux nombreuses actions de sensibilisation effectuées par les policiers en direction des automobilistes, des écoliers, des collégiens, des lycéens, des stagiaires et des étudiants, a précisé la même source qui a ajouté qu’il a été procédé au retrait de 45 permis de conduire aux chauffeurs ayant commis des infractions au code de la route.
K. K.
The post Boumerdès / Lutte contre la criminalité : 258 individus dont 18 femmes arrêtés en mars appeared first on .
Maintenant que la solution par voie constitutionnelle fait face à un rejet de la population et de l’ensemble de la classe politique, les regards sont une nouvelle fois braqués vers l’institution militaire qui, jusque-là, œuvre pour le respect de la Loi fondamentale à travers l’application de l’article 102.
Ahmed Gaïd Salah, qui effectue à partir d’aujourd’hui une visite de travail et d’inspection dans la 4e Région militaire, à Ouargla, selon un communiqué du MDN, sera sans doute très attendu sur ce registre.
Mais, il est d’ores et déjà admis que le plan de sortie de crise ainsi défendu par le pouvoir politique en place et appuyé par le chef d’état- major de l’armée peine à convaincre. Les différents courants sur la scène politique suggèrent plutôt une solution politique à la crise à la place de cet attachement au légalisme constitutionnel que l’opinion nationale semble avoir dépassé.
Cette situation replace ainsi l’institution militaire au cœur de la crise politique que vit le pays, d’autant plus que le général de corps d’armée, Ahmed Gaid Salah, avait plaidé le 2 avril, pour l’application «immédiate» des articles 7, 8 et 102 de la Constitution. «Ainsi, nous estimons qu’il n’y a plus lieu de perdre davantage de temps et qu’il faut appliquer immédiatement la solution constitutionnelle proposée, à savoir la mise en application des articles 7, 8 et 102 et entamer le processus garantissant la gestion des affaires de l’Etat dans le cadre de la légitimité constitutionnelle», a déclaré Gaid Salah, récemment, à Oran.
La sentence, si elle a précipité la démission de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika comme réclamé par la rue, a tôt fait de laisser un goût d’inachevé auprès de l’opinion nationale qui découvre que le légalisme constitutionnel défendu par Gaïd Salah se résume à la mise en application du 102 et que les articles 7 et 8 sont renvoyés aux calendes grecques. Ce qui s’est avéré, une dizaine de jours plus tard, en inadéquation avec les revendications du mouvement populaire. Ce dernier refuse mordicus à ce que la période transitoire, marquée particulièrement par la désignation d’Abdelkader Bensalah à la tête de l’Etat, soit ainsi menée par des institutions et des personnalités apparentées au règne de Bouteflika. A l’évidence et en récusant le 102, le mouvement citoyen vient d’invalider la solution engagée par le pouvoir.
Il s’inscrit bien au-delà de cette option, visiblement bancale, si l’on mesure les difficultés sérieuses que rencontrent les ministres du gouvernement Bedoui à effectuer des visites sur le terrain. A cette difficulté manifeste s’est greffée, depuis samedi, l’annonce du club des juges de boycotter la supervision de l’élection présidentielle convoquée par le chef de l’Etat pour le 4 juillet prochain. Et c’est à l’aune de cette multiplication de rejets, rendant caduque la solution inscrite dans le cadre de la légitimité constitutionnelle, que l’ANP se voit de nouveau attendue avec, bien entendu, les divergences que suscite, comme à l’accoutumée, l’idée d’une implication de l’institution militaire dans le débat politique. Dans ses recommandations de sortie de crise, l’ancien chef de gouvernement, Ali Benflis, lui attribue un rôle important vu «l’incapacité des instituions en place à contribuer au règlement de la crise», a-t-il estimé, d’autant que ces institutions font partie du problème à résoudre et ne peuvent absolument pas être parties prenantes dans la solution recherchée.
Pour le chef de Talaie El Houriyat, «seule l’institution militaire peut aider à parvenir à la solution comme l’exige son devoir patriotique et le sens élevé qu’elle a de ses responsabilités nationales». Benflis a précisé, à ce propos, qu’il «n’est pas attendu de nos forces armées qu’elles soient l’ordonnateur de la sortie de crise, mais qu’elles remplissent un devoir de facilitation, d’accompagnement, de garantie et de protection de la solution de la crise». Un avis complètement contradictoire avec celui de l’ancien président du RCD, Saïd Sadi, pour qui, «aujourd’hui, la situation est aussi à analyser du point de vue de l’accélération des mutations politiques nationales». Relevant ainsi que «des éditorialistes et observateurs étrangers ont pensé que les menaces proférées par le chef d’état-major à partir d’Oran pouvaient dissuader la masse des Algériens à continuer leur protestation avec autant de vigueur et de détermination, l’armée étant toujours un tabou dont il ne faut pas discuter et encore moins critiquer les déclarations. Il n’en a rien été». Pour Saïd Sadi, l’ampleur de la réaction populaire «est d’abord une réponse au premier responsable militaire du pays», ajoutant que «l’on peut considérer que ce 12 avril signe l’acte de décès de l’armée politique en Algérie».
Pour sa part, Louisa Hanoune, première responsable du Parti des travailleurs (PT), considère que le rôle de l’ANP «ne doit pas être politique», rappelant qu’il «incombe à l’armée de protéger notre sécurité nationale, nos frontières, mais aussi, de répondre à toute velléité d’ingérence étrangère». Opposée à toute implication de l’Armée dans le jeu politique, Mme Hanoune n’a pas cessé de reprocher à ceux qui appellent à une intervention de l’Armée de «vouloir entrainer l’Algérie dans un scénario à l’égyptienne». Le FFS, pour sa part, a appelé l’ANP à être «garante» du bon déroulement de la transition démocratique dans le pays, dont elle ne devra «en aucun cas influencer les tenants et aboutissants».
Le parti du défunt Aït Ahmed estime que l’armée «doit uniquement exercer ses missions de défense de l’intégrité territoriale et de la sécurité des citoyens et se plier à la volonté de l’écrasante majorité du peuple algérien».
The post La solution par voie constitutionnelle contestée : L’Armée et l’engagement d’aller au-delà du 102 appeared first on .
Le gel du renouvellement des autorisations pour les associations religieuses activant au niveau des mosquées, décidé l’été dernier, a été levé, a annoncé hier le nouveau ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmahdi, lors de l’ouverture d’une conférence consacrée aux activités de Dar El Imam durant le Ramadhan.
Cette levée de gel a été prise suite à la proposition émise jeudi dernier par les services du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, a fait savoir à Reporters la chargée de la communication du ministère des Affaires religieuses, Mounia Slim. «La décision a été prise par le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs en réponse aux préoccupations du ministère de l’Intérieur», a-t-elle expliqué.
Pour rappel, c’est l’ancien ministre des Affaires religieuse et des Wafks, Mohamed Aïssa, qui avait, en juillet 2018, pris la décision de geler le renouvellement des autorisations aux associations à caractère religieux activant au sein des mosquées, et ce, jusqu’à nouvel ordre. Cette opération visait à empêcher les islamistes radicaux de faire main basse sur les comités religieux activant dans les mosquées en capitalisant sur les opérations de renouvellement de ces structures. Le gel des autorisations était décidé dans une période de renouvellement de ce document, le choix des membres de certains comités de mosquée avait conduit jusqu’aux affrontements, parfois violents, dans certaines mosquées du pays.
Les islamistes radicaux convoitaient les comités religieux qui leur permettraient de jouer un rôle influent sans passer par l’autorité officielle qui est celle de l’imam et ses assistants. C’est pourquoi, d’ailleurs, le nouveau ministre a tenu à prévenir que «si la levée du gel a réjoui tout le monde, il ne faudrait pas pour autant croire que les associations pourront activer dans les mosquées au détriment de l’autorité des imams». A notre question de connaître le nombre d’associations frappées par le gel des autorisations, le directeur des moyens au ministère de la tutelle, Mohamed Saâdou, nous répondra qu’il est «négligeable» par rapport aux 190 000 mosquées que compte le territoire national.
Intervenant à l’approche du Ramadhan, la décision annoncée hier par Youcef Belmahdi s’inscrit dans le cadre des promesses faites par la tutelle de ne ménager aucun effort pour la quiétude dans les mosquées. D’autres initiatives ont été prises dans le sens de l’orientation, à l’exemple de la distribution de copies du Saint Coran et du lancement de plusieurs campagnes de sensibilisation avant le Ramadhan pour encourager la solidarité au sein de la société.
The post La mesure était en vigueur depuis l’été dernier : Levée de gel sur les associations de mosquées appeared first on .
Il règne un climat enfiévré à Euronext, une société qui gère plusieurs marchés boursiers européens. Elle détient les Bourses de Paris, d’Amsterdam, de Bruxelles, de Lisbonne ainsi que le marché des dérivés à Londres, le Liffe. Sur ce marché, les prix à terme du blé européen ont augmenté, soutenus par un léger rebond à Chicago, une activité d’exportation dynamique en Europe occidentale, mais également par une offre d’achat de blé faite par l’Algérie.
Des traders, cités par Reuters, ont en effet indiqué que l’Algérie avait acheté 330 000 tonnes, voire davantage, de blé de mouture d’origine optionnelle dans le cadre d’un appel d’offres lancé jeudi dernier. Cela devrait générer de nouvelles ventes de blé français sur son principal marché d’exportation, l’Algérie. Reuters a ajouté qu’un programme de chargement de blé dans les ports français a poussé l’agence agricole France Agri Mer à augmenter ses prévisions concernant les exportations françaises de blé tendre. Cela a continué de soutenir Euronext. En matière d’exportation de blé, la France peut toujours se réjouir de conserver dans son giron l’Algérie. Elle exportait beaucoup également vers le Maroc et la Tunisie.
Mais, depuis plusieurs années, ces deux pays se sont plutôt orientés vers l’Argentine et les pays de la mer Noire. Reste l’Algérie où le cahier des charges exclut pour l’instant la Russie et l’Ukraine. Il existe toutefois une forte pression pour que le pays s’ouvre au blé russe. Côté prix, les cours de référence du blé de mouture de mai sur Euronext, basé à Paris, ont été réglés à la hausse de 0,75 euro à 189,25 euros (213,06 dollars) la tonne. Mais cela reste inférieur à la résistance graphique à 190 euros. Le blé de Chicago, l’indice de référence mondial, a légèrement progressé pour mettre fin à cinq baisses journalières consécutives, les traders évaluant l’impact des tempêtes de neige sur les zones de transport de céréales aux Etats-Unis. Mais le climat américain a été tempéré par la concurrence du blé américain, ont déclaré des négociants cités par l’agence Reuters.
Par ailleurs, «Strategie Grains» a ramené sa prévision de récolte de blé tendre de cette année dans l’espace européen à 146,8 millions de tonnes. Les cultures céréalières semblent compliquées, en particulier dans certaines régions du nord de l’Allemagne, cela a suscité certaines inquiétudes, ainsi que l’expliquent des négociants allemands. Ces derniers ajoutent que la situation est compliquée mais pas encore critique, les dégâts causés par le gel n’étant pas importants jusqu’à présent. Les attentes concernant une récolte plus importante en Allemagne signifiaient que les primes liées à la nouvelle récolte étaient bien inférieures par rapport à la récolte précédente, avec 12% de blé protéiné.
Pour la récolte de 2018, 12% de blé protéiné pour livraison en avril à Hambourg était proposé à la vente à environ 6,0 euros, en baisse de 0,5 euro par rapport au marché parisien. Des navires en provenance d’Arabie saoudite et d’Afrique subsaharienne se trouvent au niveau des principaux terminaux céréaliers des ports allemands. Mais les usines ne semblent pas avoir beaucoup de nouvelles commandes de farine, ce qui freine la demande globale.
The post Euronext : L’offre algérienne de blé fait augmenter les prix appeared first on .
Le Centre national de la cinématographie et de l’audiovisuel (Cnca) a organisé, avant-hier, dans le cadre de ses Master Class, une conférence sur le thème «Du scénario à la post production : les étapes oubliées», animée par Ahmed Bedjaoui en présence d’une assistance nombreuse, composée d’étudiants de différents instituts d’audiovisuel d’Alger et d’amateurs du septième art.
Avant de débuter son intervention, Ahmed Bedjaoui a voulu tout d’abord dire quelques mots à la mémoire du comédien et acteur Aziz Degga, décédé vendredi dernier. «J’ai une pensée pour Aziz Degga. Les gens l’ont découvert grâce au film «Omar Guetlatou» dans le rôle de Mouh Smina, où il a été magistral. Je suis très heureux pour lui qu’il ait pu être intégré à ce film où il a réussi à donner une dimension réaliste à l’histoire fictionnelle au point où on ne sait pas si c’est un documentaire ou une fiction», a-t-il déclaré. Il poursuivra son témoignage en soulignant qu’«Aziz Degga était le fils de la capitale et de la sphère culturelle. C’était quelqu’un qui nous connaîssait tous.
D’abord, il a été animateur à la Cinémathèque d’Alger, avec un sens de la communication sociale qui a été énorme. Il continuait à animer et à débattre avec les gens même dans les couloirs». Il ajoutera qu’«il remplissait cette univers qui allait du Théâtre national, dont des one man shows mémorables, et également, à la Cinémathèque. De moudjahid, il est passé de la faculté, qui était un espace où vibraient les gens et où se rencontraient les artistes comme Issiakhem et Zinet. Aziz Degga faisait partie de ce bouillon de culture et il était important, au même titre que Momo, comme un des symboles culturels de la capitale ».
Selon Ahmed Bedjaoui, «heureusement que Degga a eu un début et une fin brillantes. Toutefois, je regrette que les comédiens comme lui, à l’exemple de Athmane Alliouet, aient été sous-utilisés. Le théâtre et le cinéma algériens sont passés â côté de grands noms et ce n’est qu’après leur mort qu’on mesure l’immensité de la perte de tels talents».
Revenant à la thématique choisie cette semaine, Ahmed Bedjaoui a voulu prendre comme exemple le film «Bab El Hadid», du défunt homme de cinéma égyptien Youcef Chahine. Il souligne, en avant-propos, l’importance de la transmission intergénérationnelle tout en laissant les jeunes explorer des chemins différents et accomplir leur propre destin. «Je pense que ma génération devrait dégager rapidement et laisser les jeunes prendre la relève», a-t-il estimé. Puis, il s’est adressé aux présents en leur disant : «Si on peut vous apporter quelque chose, une expérience, vous prenez ce que vous voulez et jetez ce dont vous n’avez pas besoin.»
Par ailleurs, M. Bedjaoui avouera que «dans le cinéma algérien, il y a eu de grandes choses qui ont été faites, mais, il y a aussi des défaillances et des manques. C’est ce que l’on peut analyser pour voir ce qui a fonctionné et où sont les dysfonctionnements. A l’avenir, cela contribuera pour que cela puisse marcher, en observant les étapes oubliées. Il est aussi important de voir quel est l’avenir du cinéma dans cette nouvelle Algérie qui est vouée à la liberté d’agir et d’entreprendre».
«Bab El Hadid, la gare centrale», un film unique dans le monde arabe
Les présents ont ensuite assisté à la projection de quelques extraits du film «Bab El Hadid, la gare centrale» de Youcef Chahine, sorti en 1958. «C’est pour moi, un film unique dans le monde arabe. Il a réussi à entrer dans les cent grands classiques de l’histoire du cinéma mondial. Ce film s’est imposé dans la vie de Chahine comme un joyau à part», expliquera l’orateur. Il a choisi de projeter le pré-générique et les 20 dernières minutes du film, «cela montrera comment un film pourrait être complètement maîtrisé».
Il a expliqué les moindres détails de la réalisation du film, en revenant sur les personnages, le scénario et le montage. Ahmed Bedjaoui reviendra ensuite sur la vie intime du défunt homme de cinéma et l’impact que cela a eu sur son cinéma en confiant ainsi que «lorsque Chahine était sur un lit d’hôpital et croyait qu’il allait mourir, il a décidé de mettre fin à son mariage qui a duré 40 ans, avec la femme qui l’a supporté durant toutes ces années. C’est de là qu’il a décidé de faire le film «Alexandrie pourquoi ?» où il a affiché au grand jour son homosexualité. Brisant les tabous avec beaucoup de talent, il a raconté dans ce film l’interdit et la pression sociale sur les homosexuels. C’est ce qui fait la grandeur du film».
En marge de la rencontre, Ahmed Bedjaoui nous fera part de son constat sur la situation du cinéma en Algérie, en déclarant : «Je ne veux pas donner un jugement définitif car le cinéma algérien a fait énormément de choses et rarement connu des films mauvais. On a de grands films, des films de bonne qualité.». Enchaînant que «l’une des spécificités du cinéma algérien est la grande créativité de ses cinéastes». Il dira aussi que «nous produisons cinq à sept films par an, alors que d’autres pays à côté font vingt-cinq films. Mais nous, sur les sept, nous aurons quatre qui seront très bons et eux, ils ont seulement tous les cinq ans un bon film. Notre problème est que n’avons pas de scénaristes et nous avons perdu les salles de cinéma.
Donc le public n’est pas là pour juger des films, ce qui fait de ce dernier un cinéma virtuel», or «ces films coûtent de l’argent, payé par les pouvoirs publics. Les citoyens peuvent exiger de voir ces films, or ce n’est pas le cas». D’autre part, M. Bedjaoui estimera que «nous n’avons pas d’industrie cinématographique. Nous commençons à peine à avoir des éléments et quelques structures pour la post production. Il faut que le cinéma algérien se rende indépendant de l’industrie étrangère et des équipes techniques étrangères, car nous sommes en train de faire la richesse du cinéma d’autres pays de la Méditerranée ». Selon lui, «la seule solution est de prendre des risques, et prendre, par exemple, des assistants comme on le faisait avant».
Ahmed Bedjaoui constatera et recommandera en conclusion qu’«aujourd’hui, nos négatifs sont à l’étranger, ce qui fait que nous sommes dépendants d’eux. Notre problème est que nous pouvons lister nos films, mais nous ne pouvons pas dire que nous avons un cinéma national avec des structures élaborées où les gens viennent et donnent leur avis. Pour cela, il faudrait une industrie pour fabriquer ces films pour être indépendant. A la limite, il devrait y avoir des loueurs de matériels, comme c’est le cas dans beaucoup de pays».
The post Master Class de Ahmed Bedjaoui au CNCA : Hommage à Degga et processus de production d’un film appeared first on .
Le grand maître du gnawi Mohamed Bahaz a animé exceptionnellement, avant-hier, une rencontre musicale à la galerie Espaco d’El Achour sous le thème « Quand un Gnawi rencontre Ayrad» pour le plus grand bonheur des amoureux de ce genre musical, à l’occasion du vibrant hommage rendu par Denis Martinez à son ami Maalem Mohamed Bahaz, véritable légende vivante du genre, à travers l’exposition «Bahaz khouya Gnaoui blidi» qui se poursuit jusqu’au 4 mai prochain à la galerie d’El Achour.
Lors de ce rendez-vous, où la musique résonnait en écho aux œuvres exposées, les présents ont eu la chance d’apprécier une présentation de morceaux de musique gnawa, animée par le Mâalem Mohamed Bahaz lui-même, accompagné à cette occasion par les musiciens Daoud et Mehdi Gnawi au goubri, ainsi que par Rafik Hadouchi et de la troupe de carnaval berbère «Ayred». Initiative très applaudie, d’autant que les sorties de l’artiste sont aujourd’hui très rares.
Cette rencontre entre le grand maître du gnawi et les visiteurs de la galerie Espaco, en présence de l’artiste exposant, entre dans le cadre des animations rythmant, depuis son lancement, le 6 avril dernier, l’exposition réunissant près de quatre-vingt œuvres de l’artiste Denis Martinez : des toiles, des photographies d’art retravaillées ou encore des tambours traditionnels que les organisateurs présentent comme « un aperçu » du travail du plasticien. L’exposition devant par ailleurs servir de base à la publication «prochainement» d’un livre sur la vie du Mâalem. Il est à noter que jeudi dernier, Denis Martinez a animé une conférence sur les différents éléments de cette rencontre artistique.
Le commissaire de l’exposition, l’artiste, journaliste et écrivain Jaoudet Gassouma, nous précise que l’objectif de ce rendez-vous pictural est en grande partie de mettre en avant l’encrage du patrimoine gnawa dans la culture algérienne, en soulignant que «l’objectif est de proposer un rendez-vous qui se situerait entre l’hommage et la mise en avant d’une tradition. Cette exposition permet en fait de partager une réalité souvent ignorée sur les Gnawa en Algérie. Ils existent depuis fort longtemps et sont peut-être aussi importants que les Andalous dans l’histoire et la culture du pays».
Rappelant l’amitié unissant les deux artistes, issus tous deux de la région de Blida, il souligne que «c’est une histoire qui a commencé à la fin des années 1960. Un train culturel avait parcouru le pays en réunissant près de 200 artistes, dont Martinez et Bahaz». Le commissaire de l’exposition précise que le rendez-vous plastique à la galerie Espaco réunit des œuvres graphiques, des peintures, des tirages numériques de photos, ou encore de dessins de Denis Martinez. La collection forme un total de près de quatre-vingt pièces. Il affirme que «Bahaz khouya gnaoui blidi» est issu d’un projet plus vaste, en expliquant que « cette exposition n’est en fait qu’une partie d’une plus grande exposition qui devait se tenir, il y a maintenant plusieurs années, au Musée d’art moderne et contemporain d’Alger (Mama) dans le but de proposer au public une rétrospective du travail de Denis Martinez.
Cependant, pour des raisons que nous ignorons, l’exposition n’a finalement pas eu lieu, d’autant que d’autres rendez-vous ont eu lieu entre-temps». L’un des éléments exposés au public, un «mur hagiographique » qui retrace la saga de l’artiste», devrait «prochainement» donner lieu à la publication d’un ouvrage dédié au parcours du Mâalem Mohamed Bahaz. Jaoudet Gassouma nous annonce à ce titre que le livre abordera les différentes étapes de la carrière de cette artiste, très tôt membre du TNA, ayant notamment signé une participation dans la bande originale du film « la Bataille d’Alger », avant de devenir un des grands noms de la musique gnaoua puis l’une des icônes du festival « Raconte’art » co-créé par Denis Martinez.
The post Performance exceptionnelle de Maâlem Mohamed Bahaz à l’Espaco : Le gnawi à la rencontre d’Ayred dans l’univers de Denis Martinez appeared first on .
Par Mohamed BOUFATAH
Après avoir été battu au match-aller à Constantine (2-3) par l’ES Tunis, le CS Constantine est allé s’incliner au match retour à Tunis sur le score de 1-3 et quitter, ainsi, la Ligue des champions au stade des quarts de finale.
Le CS Constantine a longtemps rêvé de la Ligue des champions d’Afrique, mais a fini par redescendre sur terre. Malgré l’amertume de l’élimination au stade des quarts de finale, face au tenant du trophée, l’ES Tunis, les gars de l’antique Cirta sortent avec les honneurs, pour la deuxième participation de leur histoire dans cette compétition. En 1998, une année après leur premier sacre en championnat, ils avaient pris part à cette épreuve dans son ancienne formule et se sont faits éliminer au premier tour.
Leurs deux aventures en coupe de la CAF, en 2014 et 2016, s’étaient arrêtées, quant à elle, au stade des 8es de finale. Ils ont grimpé les échelons pour arriver jusqu’à ce tour, en tenant la dragée haute à des équipes plus expérimentées et habituées, comme le TP Mazembe, actuel demi-finaliste, que les Algériens avaient corrigés (3-0) ou encore le Club Africain qu’ils avaient battu en Tunisie (1-0). Face à l’ES Tunis, et malgré la défaite au match-aller, les Constantinois croyaient à une «remontada» au match-retour, mais loin s’en faut. Les locaux ont plié le match avant même la demi-heure de jeu, avec un doublé de Saâd Baguir (23′ et 27′). Dylan Bahamdoubla réduit la marque à la 62′ pour le CSC, mais cela était sans compter sur Franck Kom. Déçus au plus haut point, certes, cependant les Constantinois ont bousculé la hiérarchie.
Un clin d’oeil à Amrani
Le mérite de cet «exploit» des Constantinois, revient à plusieurs personnes. C’est en somme un travail de longue haleine auquel ont participé les joueurs, en premier lieu, étant les principaux acteurs sur le terrain, les supporters, connus pour leur attachement hors du commun à leur équipe, au staff technique conduit par le tacticien Denis Lavagne, ainsi qu’aux dirigeants, qui ont veillé au grain en ne laissant rien au hasard, à l’image de l’omniprésent manager général Tarek Arama. Cependant, les Sanafir n’oublient pas celui qui a déclenché l’étincelle du renouveau de leur équipe, à savoir l’ancien entraîneur, Abdelkader Amrani.
Ce dernier avait réussi un passage historique, en sauvant l’équipe du spectre de la relégation avant de lui offrir le titre de champion d’Algérie, la saison dernière, pour la deuxième fois de son histoire. Le travail titanesque qu’il a accompli a aidé son successeur, Denis Lavagne, qui n’avait, dès sa prise de fonction, qu’à ajouter sa pierre à l’édifice. Mercredi prochain, le CSC disputera le match-aller des demi-finales de la coupe d’Algérie au stade Chahid-Hamlaoui face au CR Belouizdad, drivé par… Abdelkader Amrani. Les Sanafir ne comptent pas laisser passer inaperçu le retour du coach en question et lui réserveront un accueil digne de nom, voulant prouver qu’ils sont loin d’être ingrats.
Cap sur la compétition nationale
L’appétit vient en mangeant. Le CSC ne déroge pas à la règle et veut retrouver la compétition internationale, la saison prochaine. Pour ce faire, cela dépendra de leur parcours dans les deux compétitions nationales, le championnat et la coupe d’Algérie. Dans cette dernière compétition, où les Vert et Noir cherchent à soulever leur premier trophée, ils sont à l’avant-dernière marche et doivent passer l’écueil du CRB dans une double confrontation qui sera des plus ardues. D’autant plus que l’adversaire revient en force et écrase pratiquement tout sur son passage. En championnat, avec trois matchs en moins, il occupe la 8e place avec 33 points, soit à 6 longueurs du Paradou AC, qui se trouve au pied du podium.
Tout reste, donc, jouable pour les coéquipiers du très costaud Hocine Benayada, pour peu qu’ils arrivent à retrouver le moral et aborder cette dernière ligne droite en possession de tous leurs moyens.
The post Malgré son élimination en quarts de finale de la ligue des champions d’Afrique : Le CSC force le respect appeared first on .
L'eau est source de vie dit-on. Mais dans le village de Tchicomey, situé dans la commune d'Athiémé, il est difficile d'avoir accès à l'eau potable, malgré le forage aménagé par la mairie. Certaines populations préfèrent toujours consommer l'eau du marigot. Les raisons sont diverses et variées.
Voir en ligne : Athiémé : Les populations fuient l'eau des forages pour les marigotsSous l'initiative de Tania Okanla, cadre à l'Agence pour le développement du numérique, le Bénin a connu son premier hackathon en fin mars 2019. Avec une vingtaine de participants, les développeurs béninois ont relevé le défi d'inventer en moins de 24 heures un jeu vidéo éducatif sur mobile.
Le terme de hackathon est la contraction de "hack" (pirater) et de "marathon". Dans l'hémisphère nord, plusieurs concepteurs se rassemblent pour faire de la programmation informatique. Mais en Afrique, aucune de ces actions ne s'observent. Tania Okanla, initiatrice de l'événement hackathon qui s'est déroulé à Cotonou en mars dernier se bat pour que le Bénin entre dans la marche. « Socialement, le jeu n'est perçu que comme une distraction, or c'est un secteur d'avenir », explique la passionnée des consoles de jeux et cadre à l'Agence pour le développement du numérique.
Selon le site Newzoo, spécialisé dans les données sur le jeu vidéo, le secteur a généré 138 milliards de dollars et occupe ainsi la première place devant le cinéma et la musique.
La part du continent africain dans ce marché, n'est évalué qu'a 1%.
« C'est l'occasion de produire des jeux qui parlent de l'Afrique, qui sortent des clichés et des stéréotypes qu'on voit dans les productions occidentales. On a beaucoup de choses à dire ! », a confié Patrice de Souza, l'un des participants au hackathon de Cotonou rencontré par l'AFP.
Le jury du hackaton sidéré par la qualité du scénario et la créativité a récompensé parmi d'autres. Il s'agit par exemple du jeu de course qui se joue dans la peau d'une Amazone, à l'image des guerrières du Dahomey, et le jeu de Zémidjans.
Selon Tania Okanla, la révolution des jeux vidéo au Bénin va se faire sur mobile car, « L'accès s'est démocratisé, 90% des Béninois ont un portable. Et à la différence des jeux sur console et PC, ça ne demande pas une technologie très poussée ». Dans cette dynamique, il est nécessaire pour les développeurs que le secteur privé investisse dans le "gaming" africain.
Concernant la formation, des antennes françaises se mettent déjà en place au Bénin. En février 2019, une franchise de l'école française Epitech a ouvert à Cotonou. Aussi, l'école du design de Nantes (ouest de la France) a-t-elle pour projet d'installer une antenne dans la capitale économique béninoise.
« Le jeu vidéo, c'est plein de métiers, énormément d'opportunités. L'Afrique a son rôle à jouer ! », estime Sidick Bakayoko, organisateur d'un Festival de l'électronique et du jeu à Abidjan (le FEJA).
Le Bénin pourrait désormais se faire une place dans ledit secteur.
Akpédjé AYOSSO
Les membres du Bloc Républicain de la 12ème ont officiellement lancé les hostilités pour la campagne pour les législatives.
David Gbahoungba, Vincent C. Acakpo, Egy Sossou, Reine Natabou , Marcellin Tovignon et Sébastien N'dedji sont allés à la rencontre les électeurs de Lalo. Ceci au cours d'une grande sensibilisation de masse tenue à Lokogba et Adoukandji.
Dans leur déclaration, ils appellent les militants à envahir le terrain à travers le grand joker. "Nous candidats sur la liste du cheval gagnant, invitons nos militants et sympathisants à cultiver la paix sur le terrain. (...) Nous rassurons que la victoire est de notre côté grâce à leurs efforts", ont-ils unanimement souhaité. "Étudiants, Jeunes leaders, femmes amazones , braves hommes , têtes couronnées, pasteurs, ... du Couffo, sont tous appelés à baliser le terrain en faveur du Bloc Républicain. Étaient aussi de la partie, Pascal Essou, Casimir Sossou, Gilbert Djokess Dake, Léandre Ahouaga et Justin Adanmayi. Ils sonnent tous la mobilisation pour la victoire du BR dans la circonscription électorale.
Ainsi démarre la campagne électorale dans le Couffo avec la mobilisation pour le cheval gagnant dans la douzième circonscription électorale.
G.A.
Mathieu Gbèdolo Adjovi et les ténors de l'Union Progressiste (UP) ont lancé la campagne pour les législatives par un géant meeting à la place Fort français Ouidah ce dimanche. Ce rassemblement a connu la présence de plusieurs cadre, personnalités et têtes couronnées.
La forte présence de la population de Ouidah témoigne de l'envergure de la mobilisation. Tous ont promis de l'envoyer à l'hémicycle. Membre de l'UP, Bertrand Adjovi a fait cas des efforts fournis par la majorité parlementaire des députés pour l'organisation d'un scrutin inclusif.
Le candidat des élections législatives de 2019, Mathieu Gbègblodo Adjovi invite toute la population de Ouidah à suivre le processus électoral pour développoopement de la commune de Ouidah et du pays.
Ce premier meeting de lancement de la campagne par le candidat a connu la présence du préfet de l'Atlantique Jean Claude Codjia, du conseiller spécial à la présidence Joanès Dagnon, du ministre Irénée Koupaki, du ministre Aurélien Agbénonci.
Le maire d'Allada, Mme Anne Adjaï Cica, le DG FNEC Appolinaire Gnanvi et Alapini Maximin ont aussi honoré de leur présence la cérémonie pour la victoire de l'Union progressiste.
G.A.
Le 2 février 2019, le Premier ministre Ahmed Ouyahia s’investit corps et âme dans la perspective du 5e mandat. “La candidature du président Bouteflika ne fait aucun doute”, assurait-il dans une conférence de presse. Arrogant et sûr de lui, il a minimisé l’impact du boycott de l’opposition. “Ils ont décidé de boycotter. Ils sont libres. C’est la démocratie. Ils ont tenté de recourir à la rue auparavant. Le gouvernement a prouvé qu’il maîtrisait la rue. On ne les laissera pas semer le chaos”, a-t-il prévenu, précisant que les Algériens ne savent pas manifester sans violence.
Quelques jours plus tard, Abdelmalek Sellal, désigné directeur de campagne du chef de l’État, et Abdelmajid Sidi-Saïd, SG de l’UGTA, s’exaltaient littéralement de la restauration de la paix “grâce à la réconciliation nationale du moudjahid Bouteflika”, comparé, sur ce registre, à Nelson Mandela. Le message adressé à l’opinion publique est sans équivoque : “Soit le 5e mandat, soit le retour aux sanglantes années 90.” L’argument est abusivement utilisé, à telle enseigne qu’il a inspiré le formidable chant des supporters de l’USMA, La casa Mouradia, qui dit dans un couplet : “Au premier (mandat, ndlr), on nous a embobinés avec la décennie noire.” Le 22 février 2019, des milliers d’Algériens sont sortis dans la rue — y compris dans la capitale interdite aux manifestations durant 18 ans — pour exprimer une opposition implacable au 5e mandat. Au-delà de leur synchronisation à travers le pays, les marches citoyennes ont ébranlé le régime par leur pacifisme et leur sens du civisme.
Le clan au pouvoir tente la stratégie de la terreur. “En Syrie, tout a commencé par des fleurs, ça s’est terminé dans le sang”, a asséné Ahmed Ouyahia depuis la tribune de l’APN lors de la présentation de la déclaration de politique générale du gouvernement. Le président de l’APN, Mouad Bouchareb, a abondé dans le même sens en déclarant, à partir d’Oran : “Dans de nombreux pays, les gens sont sortis dans la rue par dizaines de milliers pour exprimer des revendications sociales et politiques et, lorsque d’autres parties se sont infiltrées, leur rêve s’est évaporé.” C’était la veille d’un vendredi 1er mars phénoménal. Le peuple n’a pas dérogé à son principe sacré : silmya.
En fin de journée, une chaîne de télévision privée a placé ses caméras à un endroit choisi pour filmer des actes de vandalisme commandités. Le monde s’intéresse à l’Algérie, et ne retient que les aspects civilisationnels du soulèvement populaire.
Le régime recourt alors à d’autres cartes : diabolisation de l’opposition politique, chahut de personnalités lors des marches et tentatives de division du mouvement par l’émergence de revendications spécifiques. L’épouvantail islamiste est, bien entendu, planté dans le champ de la révolution. Des anciens dirigeants du FIS dissous, sortis subitement des bois, s’épuisent à organiser des prières collectives dans la rue, sans y parvenir.
Face aux échecs successifs d’atomiser la mobilisation populaire, les tenants du pouvoir durcissent le ton et l’action. Dans son dernier discours, le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, a parlé de “main étrangère” qui cherche à déstabiliser le pays en invoquant le risque de l’institution d’un état d’exception. En parallèle, un lourd dispositif de répression est mis en place à Alger. Mardi et mercredi, les manifestations sont confrontées à une violence policière inédite depuis le début de la révolte. Pour le porte-parole du gouvernement, Hassan Rabhi, les forces de sécurité ont fait usage de gaz lacrymogène et de canons à eau pour contrer des troubles à l’ordre public. Il a évoqué une probable infiltration des marches du vendredi par des individus malintentionnés. Sur le terrain, de gros moyens sont déployés pour restreindre la participation à l’événement du vendredi. L’intimidation n’induit pas d’effet dissuasif sur les manifestants, qui se sont réapproprié la rue.
La police usera de gaz lacrymogène contre eux. Le drame a été évité de justesse à la sortie du Tunnel des facultés d’Alger. La Sûreté nationale a couvert sa responsabilité par la présence, dans la foule, de terroristes armés. À ce moment, une chaîne offshore franchement acquise au pouvoir diffusait des images de quelques hommes, en qamis et barbe hirsute, conduisant un carré de marcheurs.
Au lieu d’abdiquer devant le peuple, source de pouvoir et de souveraineté, les porte-voix du régime s’échinent à l’emberlificoter avec les théories de complots extérieurs, menace de réédition de la décennie noire. Jusqu’alors, la génération 3.0 a déjoué habilement ces manipulations bancales.
Souhila Hammadi
The post Tentatives d’étouffement du mouvement populaire: Comment la stratégie du régime a évolué appeared first on .
Le général de Corps d’Armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire, effectuera, du 15 au 18 avril en cours, une visite de travail et d’inspection à la 4ème Région militaire à Ouargla, indique dimanche le ministère de la Défense nationale dans un communiqué.
Lors de cette visite, le général de Corps d’Armée « supervisera un exercice tactique avec munitions réelles visant le contrôle de la 2ème phase de la préparation au combat, procèdera à l’inspection de certaines unités et tiendra des réunions d’orientation avec les cadres et les personnels de la 4ème Région militaire ».
Avec l’APS
The post Gaïd Salah en visite de travail à Ouargla aujourd’hui appeared first on .
La période d’acquittement de la vignette automobile pour l’année 2019 a été fixée du 2 juin au 31 juillet prochains, au lieu du mois de mars comme ce fut le cas les années écoulées, selon la Direction générale des impôts (DGI).
Ce report intervient en application aux dispositions contenues dans une décision du ministère des Finances, publiée au journal officiel n 19, a précisé la DGI sur son site web.
« Le délai de recouvrement de la vignette automobile pour 2019 est reporté et fixé du dimanche 2 juin au mercredi 31 juillet à 16h00 », a indiqué le ministère des Finances dans sa décision.
Au cours des années passées, les prix de la vignette étaient établis en fonction de la puissance de motorisation du véhicule et de son ancienneté.
En 2018, une fourchette de 500 DA à 3.000 DA est imposée pour les véhicules ayant plus de 10 ans d`âge, de 1.000 DA à 4.000 DA pour ceux dont l`âge varie entre 6 et 10 ans et de 1.500 à 6.000 DA pour les 3 à 6 ans.
Les véhicules ayant moins de 3 ans sont imposés d’une vignette dont le prix oscille entre 2.000 et 10.000 DA.
Les véhicules à immatriculation spéciale appartenant à l’Etat et aux collectivités locales (communes, daïras, wilayas) et les véhicules dont les propriétaires bénéficient de privilèges diplomatiques ou consulaires, sont toutefois exemptés la vignette automobile.
Cette exonération touche également les ambulances, les véhicules équipés de matériels sanitaires, les véhicules équipés de matériel de lutte anti-incendie,les véhicules destinés aux handicapés et les véhicules équipés d’un carburant GPL/C.
Les tracteurs et autres engins agricoles, les véhicules à moins de (4) roues (motocyclettes, vélomoteurs…), les engins à travaux publics ou encore les remorques ne sont pas concernés par la vignette automobile.
Pour rappel, la vignette automobile a été instaurée en Algérie depuis 1998. Une part de 20% de ses recettes est versée au Trésor public et 80% au Fonds commun des collectivités locales.
The post Vignette automobile : la période d’acquittement fixée du 2 juin au 31 juillet 2019 appeared first on .
La wilaya de Chlef sera privée d’eau dessalée pendant une semaine à cause de travaux de maintenance de la station de dessalement de Ténès qui alimente 32 des 35 communes de la wilaya.
Ils ont précisé toutefois que l’ADE qui gère le réseau aval de distribution a pris des mesures urgentes pour parer au plus urgent, à savoir assurer l’approvisionnement en eau des populations touchées à partir du barrage de Sidi Yacoub et des forages publics.
L’arrêt de la station de dessalement d’eau de mer de risque d’affecter sérieusement les villes du nord de la wilaya et celles du littoral et ce, compte tenu de l’insuffisance des ressources hydriques dans la région.Un appel est lancé aux autorités de la wilaya pour engager des dispositions immédiates afin d’atténuer les effets d’une telle situation sur les consommateurs touchés.
The post Chlef sera privée d’eau potable pendant une semaine ! appeared first on .