Le président du Front pour la justice et le développement (FJD) invite l’ANP à «clarifier» sa position à l’égard du mouvement populaire en cours dans le pays depuis le 22 février dernier.
M. Kebci – Alger (Le Soir) – Abdallah Djaballah, qui s’exprimait, hier samedi, à l’ouverture des travaux d’une session extraordinaire du conseil consultatif national du parti, a, en effet, estimé que la position de l’ANP est empreinte de «dualité», voire de «flou», exhortant son tout premier responsable, le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd-Salah, en sa qualité «d’ancien moudjahid, à la fidélité au serment fait aux martyrs et autres maquisards de la glorieuse guerre de Libération nationale». Car, pour le leader islamiste, se contenter de l’application du seul article 102 et faire l’impasse sur les articles 7 et 8 de la Constitution est «illégal et anticonstitutionnel». Et de considérer que toutes les décisions ayant découlé déjà et qui en découleront sont frappées de «nullité et de caducité» et constituent même une «trahison» du peuple.
Le président du FJD estime que le message du peuple est «clair» et ne souffre d’aucune ambiguïté en ce sens qu’il réclame le départ de tous les symboles du système. Ce qui, selon lui, «enlève de facto toute légitimité aux institutions élues héritées de ce système. Des doléances auxquelles l’application de l’unique article 102 de la Constitution ne suffit pas».
Cette disposition constitutionnelle aurait un sens seulement si elle intervenait dans un contexte normal empreint de stabilité, ce qui n’est malheureusement pas le cas présentement avec une crise politique qui dicte un traitement politique que l’application du seul article 102 ne suffit pas».
M. K.
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Au lendemain de son intronisation, le chef de l’Etat annonçait la tenue de l’élection présidentielle. Selon l’agenda officiel, c’est le 4 juillet que les Algériens auraient rendez-vous avec les urnes. Si le calendrier était maintenu en dépit d’un rejet total de ce processus par la rue et l’opposition, une question se pose : avec quels candidats se tiendra la très contestée élection ?
Nawal Imès – Alger (Le Soir) – Engagé dans une logique de solutions purement constitutionnelles, le chef de l’Etat intronisé, faisant fi du rejet de sa personne et des solutions qu’il propose, a déjà fixé la date des prochaines échéances devant déboucher sur l’élection d’un président de la République. La rue n’a pas attendu cette date, elle a tranché et exige un changement radical avant d’approuver un quelconque processus électoral tronqué.
Si les électeurs potentiels n’ont pas de doutes sur leurs choix, les candidats potentiels n’ont pas tous tranché. Quelles décisions prendront les anciens candidats à l’élection annulée ? Pour le moment, il n’y a que Ali Ghediri qui s’est positionné comme candidat. Ni Belaïd Abdelaziz, ni Fawzi Rebaïne n’ont encore tranché. Le président du Front El Moustakbel, qui avait déposé son dossier auprès du Conseil constitutionnel, devra s’en remettre à la décision des institutions de son parti.
La décision dépendra, néanmoins, d’une série de garanties qu’exige le parti. Mustapaha Heddam, le porte-parole du Front El Moustakbel expliquait hier que la question n’avait pas encore été tranchée compte tenu du contexte actuel.
Le conseil national du Front El Moustakbel prendra une décision conformément aux statuts mais surtout en prenant en compte un certain nombre de données, notamment celles relatives aux garanties données par le chef de l’Etat.
«On attend de voir si, réellement, l’organisation des élections est retirée à l’administration. Nous militons depuis des années pour une instance indépendante de toute institution qui puisse organiser, contrôler et proclamer les résultats et qui soit habilitée à recevoir les recours avant le Conseil constitutionnel. Si ses membres sont librement choisis et non imposés, ça sera une garantie pour des élections propres et honnêtes», explique notre interlocuteur. Pas de décision non plus du côté de AHD 54. Fawzi Rebaïne, qui s’était retiré de la course, ne dévoile pas non plus ses intentions.
Son parti appelle néanmoins à «l’organisation, avant fin de l’année en cours, d’une présidentielle propre et transparente, afin que le nouveau Président puisse proposer une feuille de route pour la réforme politique et installer une commission nationale indépendante qui aura pour mission de préparer les élections et de revoir le code électoral».
Il avait également proposé «la désignation d’une personnalité nationale intègre pour gérer la période de transition suivant la Constitution, la démission du président du Conseil de la Nation et du gouvernement et l’installation d’un gouvernement d’entente nationale, dont les portefeuilles de souveraineté seront confiés à des personnalités connues pour leur probité». Seul à ne pas poser de condition ni à remettre en cause le processus en cours, Ali Ghediri a été le premier à dévoiler ses projets. «Bien sûr que je serai candidat et plus que ça, mon dossier est déjà au niveau du Conseil constitutionnel», a-t-il affirmé.
Le maintien de Bensalah à la tête du pays pour une durée de 90 jours n’est pas un problème car «il n’a aucun poids», avance-t-il.
Dans le contexte actuel marqué par une mobilisation sans faille en faveur d’un changement du système, Ghediri fait figure d’exception au moment où les imposantes marches à travers le pays sont assimilées à un référendum populaire dont le verdict ne souffre aucune ambiguïté.
N. I.
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Le leader nord-coréen Kim Jong-un est prêt à rencontrer le président américain Donald Trump une troisième fois, a rapporté hier l’agence officielle KCNA. “Nous sommes prêts à faire un nouvel essai si les États-Unis proposent d’organiser un troisième sommet avec la bonne attitude et des conditions mutuellement acceptables”, a déclaré Kim Jong-un lors d’un discours prononcé vendredi à Pyongyang devant l’Assemblée suprême du peuple, le Parlement nord-coréen, selon KCNA.
Le sommet fin février à Hanoï a notamment buté sur la question de la levée des sanctions réclamée par le régime reclus d’Asie de l’Est. Donald Trump a affirmé que “Pyongyang avait exigé la levée de toutes les sanctions qui lui sont imposées du fait de ses programmes nucléaire et balistique interdits”. Le Nord a dit qu’il n’avait demandé qu’une levée “partielle” de ces restrictions.
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Cela s’est toujours vérifié à travers toutes les glorieuses révolutions qui ont marqué l’histoire de l’Algérie : rien n’arrêtera un peuple qui veut recouvrer sa liberté et décider de son destin. Le peuple algérien a fait sienne cette sentence et l’a prouvé encore une fois à la lumière du mouvement de protestation contre le système actuel qu’il a enclenché depuis le 22 février dernier.
Son immense mobilisation est restée, depuis cette date, inébranlable et intacte. Ni les dispositifs sécuritaires draconiens dressés au quotidien, dans les principales artères des villes, ni les méfaits des gaz lacrymogènes auxquels ont recouru les services de sécurité et encore moins les menaces fulminées par un pouvoir aux abois n’ont pu dévier le peuple de son sentier vers le changement démocratique. Ni la “main étrangère” évoquée par le général de corps d’armée, ni les arguties, enveloppées de fumisteries, de la DGSN annonçant dans un communiqué la présence de terroristes parmi les manifestants et, encore moins, les tentatives de désunir ces masses populaires compactes n’ont eu raison de la détermination de la population à vouloir retrouver sa dignité et à reconquérir sa patrie.
Les arrestations arbitraires, les persécutions commises sur les manifestants, particulièrement les étudiants et les manœuvres d’intimidation n’ont fait, au contraire, que consolider le mouvement de contestation et accroître sa longévité. Le peuple a bravé l’interdit et a fini un jour (le 22 février) par se lever pour mettre un terme au mépris dont il a fait l’objet de la part des décideurs plusieurs décennies durant. Des millions d’Algériens, toutes franges de la société et secteurs d’activité confondus, occupent désormais les places publiques dans toutes les wilayas pour dénoncer la “hogra” et le mal être qu’ils endurent depuis des années, et exigent le départ de tout le régime. La rue est ainsi devenue l’arène de la révolution. Cette même “révolution jetée dans la rue et reprise par le peuple”, tel que l’a dit le héros Larbi Ben M’hidi pendant la lutte pour l’indépendance du pays.
Le peuple continue désormais à protéger sa propre révolte pacifique contre toute personne malveillante et institution nationale ou étrangère indélicate. Une chose est certaine, la population a réussi à déjouer toutes les tentatives de dissuasion et de suspicion osées par le régime. Elle est confrontée à un système qui use sans cesse de moyens des plus malsains et de plans rocambolesques et machiavéliques pour casser cette dynamique séditieuse infléchissable. Mais elle a décidé de ne jamais lâcher prise, de ne pas abdiquer, car elle sait pertinemment que toute soumission ou résignation va désarmer sa colère et fera fléchir son fabuleux soulèvement. Le système cherche à décourager le peuple en l’ayant à l’usure, mais c’est sans compter sur la ferveur du peuple à vouloir aller jusqu’au bout de ses intentions, à savoir la satisfaction par les tenants du pouvoir de toutes ses revendications. Il refuse, dans ce sens, toute sortie de crise préparée de manière perfide par les décideurs.
En attendant que les dirigeants daignent entendre leurs incessants appels, les révoltés n’ont d’autre choix que de reprendre leur protestation tous les vendredis. Les décideurs, quant à eux, gagneraient à répondre favorablement aux revendications du peuple, car tout aheurtement contre cette ultime solution risque de mener au chaos. Toute option qui s’oppose à la volonté populaire ne ferait qu’exacerber la crise et mettrait en péril l’avenir du pays.
B. K.
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Le premier principe est de sortir “du piège de la solution constitutionnelle pure, opposée à la solution politique pure (…). En conséquence, le traitement de la crise actuelle doit être tout à la fois constitutionnel et politique”.
Le président du parti Talaie El-Houriat, Ali Benflis, a estimé, hier, qu’il était temps d’aller vers une entente politique la plus large possible pour trouver une issue de sortie à la crise et chasser le système de Bouteflika.
Dans une évaluation sur les derniers développements de la crise de régime en Algérie, le chef de file de Talaie El-Houriat a, en effet, indiqué que “cette huitième semaine de manifestations populaires massives a ramené la recherche d’une solution à la crise de régime au point de départ. La recherche de cette solution commande aujourd’hui, plus que jamais, l’entente politique la plus large sur un certain nombre de postulats de base”.
Le premier principe de base, affirme M. Benflis, est de sortir “du piège de la solution constitutionnelle pure, opposée à la solution politique pure (…). En conséquence, le traitement de la crise actuelle doit être tout à la fois constitutionnel et politique. Dans le traitement de cette crise, nous devons aller aussi loin que possible sur la voie constitutionnelle. Mais dès qu’une impasse apparaît sur cette voie, nous devons avoir la lucidité et le courage de la surmonter par le recours à la voie politique la plus acceptable pour tous”.
Aux yeux de M. Benflis, ce commandement était dicté par la philosophie des Constitutions et des lois qui est essentiellement politique. “Si la politique est une méthodologie d’encadrement et de conduite de collectivités humaines, les Constitutions et les lois ne sont rien d’autre que les instruments de cet encadrement et de cette conduite”, a encore développé le président de Talaie El-Houriat. En second lieu, M. Benflis a relevé que “le peuple n’entend pas entrer dans une nouvelle étape avec des figures anciennes dont il considère le maintien comme une atteinte à l’intégrité de sa révolution et comme une couverture à la pérennité d’un régime politique qu’il veut effacer de la mémoire collective au plus tôt”. En outre, le troisième postulat, affirme-t-il encore, “impose de reconnaître que l’application combinée des articles 7, 8 et 102 de la Constitution a fait l’objet d’une large acceptation comme base de sortie de la crise”.
Partant de ce principe, M. Benflis suggère, par ailleurs, avec autant de sagesse, de réalisme et de clairvoyance, un retour impératif à l’application des articles 7 et 8 de la Constitution. D’autant, estime-t-il, que cette voie “ne peut en aucune manière conduire à une violation des dispositions de la Constitution, bien au contraire, elle offrirait une couverture constitutionnelle solide à la partie politique de la solution de la crise”, d’une part, et qu’il s’agissait d’une base “autour de laquelle s’est formé un large consensus national”, d’autre part. Aussi, il estime que le quatrième postulat de base découle du fait que les institutions à l’origine de la situation actuelle doivent reconnaître leur incapacité à contribuer au règlement de la crise.
“Ces institutions font partie du problème à résoudre et ne peuvent absolument pas être partie prenante dans la solution recherchée. Seule l’institution militaire peut aider à parvenir à cette solution comme l’exigent son devoir patriotique et le sens élevé qu’elle a de ses responsabilités nationales. Il n’est pas attendu de nos forces armées qu’elles soient l’ordonnateur de la sortie de crise, mais qu’elles remplissent un devoir de facilitation, d’accompagnement, de garantie et de protection de la solution de la crise”, a expliqué M. Benflis.
FARID BELGACEM
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Le texte de la plainte a mis en évidence le fait que “toutes les transactions financières effectuées à l’étranger particulièrement en Arabie saoudite ne peuvent faire l’objet de contrôle, parce qu’elles n’ont pas été accompagnées de document dûment établis”.
Le président du Forum international de lutte contre la corruption et de la protection des droits universels—une organisation intergouvernementale de droit européen, basée en Espagne—Sofiane Fetni, a déposé plainte, il y a quelques jours, au bureau du procureur de la République de la cour d’Alger pour corruption contre l’ex-ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Bouabdellah Ghlamallah. Et le procureur en a accusé réception, ainsi que nous l’a expliqué son avocat, Lanouar Faïçal. Les faits relevés dans la plainte concernent l’organisation du pèlerinage aux Lieux saints de l’islam entre 1999 et 2006.
Une organisation entachée “d’irrégularités, de corruption, et associée à des détournements de deniers publics”. L’Inspection générale des finances (l’IGF), qui ne peut ouvrir une enquête que sur la base de soupçons suffisamment sérieux, avait, à l’époque, élaboré un rapport accablant sur la gestion du pèlerinage dans cet intervalle par le département que dirigeait Bouabdellah Ghlamallah. L’enquête avait fait ressortir nombre de dysfonctionnements et d’anomalies. La plainte dont il est question s’est basée sur cette enquête. Selon le texte de la plainte, il est souligné dans le rapport de l’IGF que des “factures indûment payées au profit de particuliers l’ont été en violation du code des marchés publics”.
Cela aurait coûté “16 172 728,80 DA au Trésor public”, selon la partie plaignante qui se réfère toujours au rapport de l’IGF. Elle ajoute, également, que “2 089 805 664,58 DA auraient été dilapidés en violation des règles de gestion financière” et que “627 998 222, 56 DA l’auraient été en violation des règles de la comptabilité publique”. Ainsi, le total des dépenses qui auraient été illégalement engagées s’élèverait à “2 733 976 615,94 DA”, comme mentionné dans la plainte. Il est rappelé que “le document de l’IGF a révélé des discordances entre les chiffres avancés par le ministère des Affaires religieuses et les chiffres réels”, notant que des montants en devises ont été déboursés sans aucun contrat ou convention. De même, le texte de la plainte a mis en évidence le fait que “toutes les transactions financières effectuées à l’étranger, particulièrement en Arabie saoudite, ne peuvent faire l’objet de contrôle, parce qu’elles n’ont pas été accompagnées de document dûment établis”.
La partie plaignante, citant toujours le rapport de l’Inspection générale des finances, a, en outre, évoqué des soupçons qui pèsent “sur l’achat d’un immeuble à Djeddah, en Arabie saoudite, sans concrétisation de l’opération”. En déposant cette plainte, elle “souhaite, en fait, rouvrir ces dossiers et ouvrir une enquête sur cette affaire”, souligne Lanouar Faïçal. Celui-ci ajoute que “le procureur s’est montré disposé à examiner notre plainte et à la traiter”. “C’est bon signe que le procureur l’ait acceptée”, a-t-il estimé. “On constate aujourd’hui, poursuit-il, une prise de conscience croissante de la nécessité d’aller au fond des choses, dans les dossiers de corruption et autres quand on croit que des éléments ne sont pas clairs”.
Par cette plainte, la partie plaignante demande à la justice “l’application stricte des dispositions de la loi n°06-01 du 20/02/2006 relative à la lutte contre la corruption en Algérie, les instructions présidentielles de lutte contre la corruption annoncées lors du Conseil des ministres du 31/08/2008 et les instructions gouvernementales de lutte contre la corruption annoncées lors du Conseil de gouvernement du 28/06/2008”. Elle demande également l’application des différentes conventions internationales, notamment celle des Nations unies, portant lutte contre la corruption.
Youcef Salami
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M. Aziza
La Direction générale de la Sûreté nationale a démenti, avant-hier soir, «l’utilisation par les services de la police du gaz lacrymogène à l’intérieur du tunnel des facultés à Alger-centre» pendant le 8ème vendredi de manifestation contre le système en place.Elle répond ainsi aux accusations formulées par la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) à son encontre.
Dans un communiqué rendu public dans la soirée de vendredi, la DGSN a précisé que « La formation des policiers et leur professionnalisme reconnu leur permettent de bien maîtriser les moyens légaux pour maintenir l’ordre public. Ils n’ont pas utilisé et ils n’utiliseront jamais le gaz lacrymogène dans de pareils espaces confinés ».
Pourtant, ce gaz a bien été lancé au sein du tunnel des facultés d’Alger, selon des témoins sur place qui étaient au second rang et qui ont pu se frayer un chemin parmi la foule, pour fuir. Et selon des vidéos qui ont été massivement relayées sur les réseaux sociaux, on voit des personnes âgées et des enfants secourus en premier lieu par les secouristes bénévoles qui étaient sur place, avant l’arrivée des éléments de la Protection civile.
D’où provenaient les tirs alors et qui sont les lanceurs de gaz lacrymogènes ? Notons que cet acte a suscité de vives critiques de la part des manifestants sur place qui ont dénoncé une «provocation ». Les internautes se sont indignés, sur les réseaux sociaux, contre ce genre de pratiques en accusant le gouvernement d’être derrière ces agissements. D’autres ont appelé à l’ouverture d’une enquête sur ces dépassements et l’identification de leur auteur, étant donné que les services de la police ont nié catégoriquement avoir utilisé du gaz lacrymogènes dans le tunnel.
Le chef du parti RCD, Mohcine Belabbas, a dénoncé, sur sa page Facebook, celui «qui a ordonné d’utiliser du gaz lacrymogène contre des manifestants» en dénonçant «un atteinte contre des manifestants pacifiques». Et d’exiger «celui qui a ordonné d’utiliser du gaz lacrymogène contre des manifestants à l’intérieur du tunnel des facultés doit répondre devant la justice».
Par ailleurs, les services de la police n’ont pas répondu aux «informations» faisant état de l’utilisation de balles en caoutchouc et sur l’usage de canons à eau à Didouche Mourad, bien avant les attaques de délinquants contre la police. Faut-il rappeler que ce genre d’incidents est souvent orchestré par des délinquants à la fin de chaque manifestation, d’habitude après le départ des manifestants. D’où la nécessité de trouver une gestion préventive à ce genre d’incidents répétés et prévisibles.
83 policiers blessés et 180 personnes arrêtées
Selon un communiqué de la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), pas moins de 83 policiers ont été blessés dont 4 sont dans en état grave, à la fin de la manifestation de ce 8ème vendredi, à Alger, au niveau du boulevard Mohammed V et la rue Didouche Mourad. Selon la police, ces derniers ont été victimes d’attaques à coups de pierres et objets tranchants par des délinquants. Les services de la police ont également fait état de dégâts matériels, précisant que des véhicules de la Sûreté nationale ont été complètement saccagés par des jets de pierres lancés par des casseurs. Les policiers ont procédé à «l’interpellation de 180 personnes impliquées dans des actes de vandalisme et les attaques ciblant les policiers».
Les services de la police ont également précisé que les enquêtes se poursuivent pour identifier les auteurs de troubles, en exploitant bien évidement les photos prises par les éléments des services de sécurité et les vidéos enregistrées, et ce, pour traduire toutes les personnes impliquées devant les tribunaux.
Les étrangers et les groupes terroristes
Dans un communiqué, publié ce vendredi, les services de la sûreté nationale, ont fait état de la présence « d’étrangers venus pour attiser les tensions et pousser les jeunes Agériens à recourir à des formes d’expression radicales durant les marches populaires que connait le pays depuis le 22 février dernier». Et d’affirmer qu’ils ont été interpellés par la police. Les services de la police ont même affirmé que certains parmi ces étrangers ont été arrêtés «en possession d’équipements sensibles, de substances psychotropes à effet hallucinogène, en quantités importantes et qui agissaient en réseaux et sur des points ciblés».
Dans le même communiqué, les services de la police ont fait état de l’arrestation d’un groupe de terroristes qui planifiaient de commettre des exactions contre les citoyens et qu’ils étaient fortement pourvus en armes et en munitions.
La DGSN précise que les investigations entreprises ont permis d’établir que «certaines armes détenues par ces criminels ont servi pour des assassinats perpétrés contre des membres des services de sécurité durant la décennie noire».
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A. L.
Tout comme pour le titre, faire des pronostics à propos des trois futurs relégués est un exercice très difficile qui ne plaira pas à ceux qui vont passer à la trappe. Encore plus, il n’est pas interdit de penser qu’il en sera de même pour tous ceux qui sont concernés et toujours exposés au danger. Ils sont plusieurs clubs à se faire du souci, étant donné que le NAHD, avec sa flopée de matches, va se tirer d’affaire et engranger des points. Afin d’établir un classement forcément fictif, il n’est pas tenu compte d’éventuels arrangements ou des matches gagnés par des procédés que réprouve la morale, telles les intimidations avant et pendant les rencontres. C’est déjà arrivé sur plusieurs terrains sans qu’il y ait la moindre réaction de la LFP et de la commission discipline. Par ailleurs, quel est le rôle de la commission d’éthique ? Pour le moment, personne ne voit son utilité !En principe, les plus exposés sont le MCO, l’OM, le DRBT, l’ASAM, le MOB et l’USMBA. Il est évident que le club de la Mekerra va éprouver les pires difficultés pour échapper à un destin qui semble scellé, surtout après le nul concédé face au NAHD. L’USMBA a connu trop de perturbations pour éviter la chute et ce, malgré les déclarations optimistes des joueurs et de son nouvel entraîneur Slimani. Pour créer le miracle, il faudrait que l’USMBA remporte cinq matches. Avec 35 points, ce sera possible, étant donné que les clubs les plus exposés, ont pour noms l’OM, le MOB et l’ASAM. Si, mathématiquement, c’est possible, on doit prendre en considération les deux sorties à Alger (PAC et CRB), ainsi que les lacunes de l’attaque et de la défense au rendement désespérant qui ont provoqué, à maintes reprises, la colère des fans du club, pourtant fidèles tant à domicile qu’à l’extérieur.
Pour sa part, le MOB se trouve face à un sacré calendrier, avec la réception du PAC et du CRB et, surtout des sorties à hauts risques face à l’ASAM, au MCA et à l’ESS. L’ASAM est également mal lotie, car elle se déplacera à Sidi Bel-Abbès et à Alger (MCA). A domicile, ce sera ardu, car les visiteurs ont pour noms le MOB, le DRBT et le PAC. Les deux premiers cités, de par leur situation, seront difficiles à manier, tandis que le PAC a les potentialités de se tirer d’affaire. En outre, avec le plus faible secteur offensif (12 buts en 24 matches), il y a peu d’espoir. Le DRBT également, sera confronté à un rude défi, surtout après le nul concédé récemment face au CRB, il doit affronter le MCO et le CSC. A l’extérieur, le Difaâ risque gros à Sidi Bel-Abbès, à Aïn M’lila et à Alger (PAC). Récemment, le président du MCO Belhadj a déclaré que si son équipe remporte ses deux rencontres au stade Zabana, elle sera quasiment sauvée. Quel est son avis après la décevante défaite concédée mercredi face à un MCA pourtant très amoindri ? En réalité, les poulains de Cavalli seraient bien avisés de ramener au moins un point de leurs sorties à Tizi-Ouzou, Tadjenanet ou à Alger (USMA). Par ailleurs, les gars du CABBA, en dépit de la laborieuse victoire arrachée face au PAC dans des conditions anormales et inhabituelles, estiment qu’ils ne sont pas encore à l’abri. En effet, avec des duels à l’extérieur contre le MCA, l’ESS et la JSK, la tâche s’annonce ardue. A domicile non plus, c’est difficile face à un CRB revigoré et solide dans toutes ses lignes. Face à l’O. Médéa, il y a lieu de prévoir une victoire. Après le cauchemar vécu dès le coup d’envoi de la saison, la défalcation de trois points et d’autres déboires, le CRB a effectué une spectaculaire remontée au classement et peut entrevoir son futur en Ligue 1 car, avec cinq matches, il y a de la marge. Le team de Belouizdad a appris à bien gérer les derbies. Avec deux sorties à Bordj Bou Arréridj et à Béjaïa, le Chabab peut tirer son épingle du jeu dans son antre face au NAHD, à la JSS et à l’USMBA. Pour clore ce calcul des probabilités, il faut souhaiter que l’éthique soit scrupuleusement observée, et que les arbitres soient intransigeants. Est-ce trop demander ?The post Ligue 1 – Probabilités de relégation: C’est la bouteille à l’encre ! appeared first on .
Kamel Mohamed
Le sélectionneur national Djamel Belmadi se projette déjà sur la qualification au deuxième tour de la coupe d’Afrique des nations dont la phase finale se déroulera en Egypte du 21 juin au 19 juillet 2019. Dans sa première réaction, Belmadi a déclaré qu’il s’agit d’abord de « se qualifier au prochain tour pour voir plus clair ensuite ». L’équipe nationale, qui est versée dans le groupe C, affrontera le Kenya, le Sénégal et la Tanzanie. Pour Belmadi, « le Sénégal est favori pour remporter le titre, car c’est une équipe qui a participé au dernier Mondial en Russie ». Le sélectionneur national a précisé que « le Sénégal est sur une bonne dynamique depuis deux ans et dispose de bons joueurs qui évoluent dans de grands clubs européens ». La réaction de Belmadi reste donc tempérée, car il ne s’enflamme pas du tout. Il a répondu à ceux qui exigent que l’Algérie s’impose et remporte le titre de champion d’Afrique. Belmadi ne veut, en aucun cas, que l’Algérie soit présentée comme un des favoris de cette compétition et préfère se présenter en outsider afin de profiter de l’effet de surprise.Evoquant les autres adversaires, le sélectionneur national avoue qu’il ne dispose pas de toutes les informations sur le Kenya et la Tanzanie, mais il a averti que ce sont des équipes « qu’il faut prendre au sérieux». « Nous aurons le temps de nous informer sur ces deux sélections et de superviser leurs derniers matches », a indiqué Belmadi.
De son côté, le président de la FAF, Kheireddine Zetchi, a estimé qu’il s’agit d’un « groupe équilibré avec des sélections kenyane et tanzanienne qui restent respectables ». Pour le président de la FAF, « ce tirage au sort convient à l’équipe nationale », qui aura évité les grosses cylindrées comme l’Egypte ou le Cameroun ou encore des équipes maghrébines. Zetchi souhaite aussi que « l’Algérie débute en force la compétition contre le Kenya », estimant que « l’équipe nationale a toutes les chances de se qualifier au deuxième tour ». Le président de la FAF, qui est contesté par des clubs du fait de son élection entachée d’irrégularités, doit subir le test de l’assemblée générale ordinaire de la fédération le 2 mai prochain. En ce sens, Zetchi a indiqué que « l’équipe nationale doit bien se préparer en prévision de la CAN », faisant part de « son souhait de voir la sérénité instaurée dans le football national de manière à assurer à l’équipe une préparation dans de bonnes conditions », a-t-il dit.
Pour rappel, lAlgérie, qui est versée dans le groupe C, entamera le 1er tour (32ème de finale) de la CAN contre la sélection du Kenya le dimanche 23 juin au stade de la Défense Aérienne du Caire à 21 h 00 (heure algérienne). Elle affrontera pour le compte de la 2ème journée le Sénégal le jeudi 27 juin (18 h 00) au même stade, avant de clôturer le 1er tour contre la Tanzanie au stade Al-Salam (Le Caire) le lundi 1er juillet (20 h 00). C’est dire que tous les atouts sont du côté de l’équipe nationale pour passer au deuxième tour de ce tournoi.
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Ali Sadji
La dernière journée du play-off où se jouait le titre de champion d’Algérie à Aïn-Touta entre les deux formations postulant à ce sacre, soit l’équipe locale de l’ESAT et le CRBBA, a tenu toutes ses promesses. Effectivement, la rencontre a été caractérisée par de nombreux rebondissements entre le CRBBA, leader du classement, et son dauphin, l’ESAT. Il fallait donc aux poulains du coach Hassani une victoire par au moins deux buts d’écart pour se voir sacrés champions, sachant qu’au match aller entre les deux équipes, le CR Bordj Bou-Arréridj l’avait emporté avec un but d’écart (25 – 24). Avec l’avantage du terrain, l’ESAT avait un atout en sa faveur, comptant sur l’aide de son public. Mais les visiteurs tenaient énormément à ce titre qu’ils n’avaient jamais remporté et leur volonté a fait qu’ils bouclèrent la première période à leur avantage avec deux buts d’avance. Nullement résignés, les locaux se sont ressaisis pour réussir, à dix minutes de la fin de la rencontre, à mener au score (14-12). Les supporters locaux crurent à un retournement de situation permettant à leur équipe de s’imposer, mais c’était sans compter sur la détermination des protégés du coach Noureddine Badis qui en voulaient sans doute plus que leurs adversaires, et qui réussirent à s’imposer en toute fin de partie par le score étriqué d’un but d’écart.Avec cette victoire sur le fil, le CRBBA remporte le premier titre de champion de son histoire et, au vu de son parcours cette saison, c’est une consécration méritée dans la mesure où cette formation a fait preuve de régularité après avoir bouclé la première étape du championnat en tête du groupe B, le groupe A étant remporté par son malheureux adversaire, l’ESAT.
En fait, le tournant de la compétition s’est situé lors de la septième journée du play-off lorsque le CABBA avait éliminé de la course au titre le champion d’Algérie, le GS Pétroliers.
Au final, après avoir raté le coche la saison dernière où le team bordji avait terminé second derrière le GSP, cette fois-ci, il a réussi à concrétiser son objectif. L’ESAT prend la seconde place du classement alors que le GSP, qui a largement dominé l’IC Ouargla, se classe troisième et le CRB Baraki quatrième après le nul concédé à domicile face à la JSE Skikda. Enfin, l’OM Annaba, dernier du classement, ne s’est pas déplacé à Béchar pour y affronter la JSS.
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Le général de division Mathieu Amoussa Boni vient d'être reconduit à la tête de l'Amicale des militaires retraités du Bénin (Amreb), au terme des travaux de la 3ème Assemblée générale élective.
Fier de la confiance que ses pairs ont placée en lui, Mathieu Amoussa Boni dit mesuré l'importance de la mission qui lui a été confiée. Il a promis continuer le plaidoyer auprès des autorités actuelles afin de les amener à satisfaire aux besoins justes et légitimes des militaires retraités du Bénin.
Evoquant quelques besoins de l'Amreb, il a insisté notamment sur l'amélioration de la pension de certains militaires non gradés dont le montant est en dessous du SMIG (Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti), et l'apurement de l'ardoise des dus non encore payés aux ayant droits.
Présent aux travaux de cette Assemblée générale élective, le Colonel Montan Kérékou, directeur de cabinet du ministre de la défense nationale a rassuré les militaires retraités de la disponibilité du ministère et du haut commandement militaire, à œuvrer pour la satisfaction de leurs causes.
Les travaux de cette Assemblée générale élective ont été également l'occasion pour les participants, de procéder à l'étude et à l'amendement des statuts et règlement intérieur de l'organisation, et d'apprécier le bilan d'exercice présenté par le bureau exécutif national sortant de l'Amicale.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Un comité de veille et de suivi, chargé de suivre l’évolution des transferts en devises vers l’étranger a été mis en place dans le souci de renforcer la vigilance en matière de transactions financières avec le reste du monde, a annoncé samedi le ministère des Finances dans un communiqué.
Ce comité est composé de hauts fonctionnaires du ministère des Finances, de représentants de la Banque d’Algérie (BA) et de représentants de la Communauté bancaire (ABEF), précise la même source.
Le comité a pour mission de « s’assurer que les opérations de transferts en devises par les banques, en tant qu’intermédiaires agréés, sont exécutées dans le strict respect de la réglementation des changes édictée par la Banque d’Algérie », souligne le ministère.
Ces opérations sont classées en trois catégories, rappelle-t-il.
La première concerne le règlement des opérations d’importation de biens et services, conformément à la législation et à la règlementation régissant le commerce extérieur et des changes en vigueur.
La seconde catégorie concerne, poursuit la même source, les transferts dans le cadre d’investissements à l’étranger effectués par un opérateur résident en Algérie.
Celles-ci ne peuvent être effectuées qu’après autorisation du Conseil de la monnaie et du crédit (CMC).
Quant à la troisième catégorie, elle porte sur les transferts des dividendes liés à des investissements directs en Algérie. Ces transferts sont exécutés conformément aux dispositions légales et réglementaires, sur la base d’un dossier constitué dans le strict respect de la règlementation des changes, régissant ce volet.
Par ailleurs, s’agissant de transferts de cash, relatifs à des exportations physiques de billets de banques, celles-ci sont encadrées rigoureusement par la règlementation en vigueur. Ils font l’objet d’un contrôle strict au niveau des postes frontaliers par les services compétents, précise encore le communiqué du ministère.
Aps
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Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le coordinateur de l’instance présidentielle du FFS, Ali Laskri a réagi été sorti de force par des militants du siège du parti.
M. Laskri a ecrit : « Nous informons le peuple algérien, le mouvement citoyen, les militants du parti que le siège national du FFS où devait se tenir, aujourd’hui 13 avril, le Conseil National Extraordinaire convoqué selon les statuts du parti, a fait l’objet d’une attaque violente d’un groupe de Baltaguias, sans aucun lien organique avec le parti, pour empêcher la tenue de cette session qui visait, sur le plan politique, à renforcer le soutien du parti à la révolution citoyenne et sur le plan organique à adopter une feuille de route pour l’organisation du prochain congrès du parti »
« Alors que la grande majorité des membres du Conseil National se sont inscrits pour participer à ce Conseil, dépassant le quota requis par les statuts, le groupe de Baltaguias a forcé les portes du siège, détruisant tout sur leur passage, les portes, le mobilier, saccageant les voitures et agressant les militants qui s’y opposaient. Derrière cette agression criminelle se cachent des forces hostiles à la position du parti en faveur du mouvement citoyen »a-t-il ajouté.
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Ce matin à Taghit dans la wilaya de Béchar, la gendarmerie a fait usage de canons à eau pour disperser quelques manifestants qui manifestaient contre la venue du ministre de l’Intérieur.
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