LG Electronics (LG) a récemment dévoilé sa dernière gamme de systèmes audio 2019, qui devrait transformer la manière dont les gens perçoivent le son dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique.
Lors de la célébration annuelle de l’innovation par LG, InnoFest MEA a présenté son produit phare, le SoundBar 2019. Le SL10YG présente une sortie puissante de la barre de son 5.1.2ch 570W et la technologie supérieure de Meridian Audio, logées dans un boîtier élégant, au design sobre. La technologie Bass & Space de Meridian permet au SL10YG de créer des graves puissants, ainsi qu’un son riche et texturé, pour une expérience d’écoute définitive. Meridian Image Elevation améliore l’immersion de l’auditeur en augmentant l’audio pour créer un son qui non seulement entoure la pièce, mais qui complète ce qui est à l’écran pour offrir un plus grand réalisme.
Grâce à ses haut-parleurs latéraux et haut-parleurs, le SL10YG prend en charge les technologies Dolby Atmos® et DTS: X largement reconnues pour offrir une couche supplémentaire de précision et de clarté. La barre de son SL10YG de LG prend également en charge le son haute résolution via un algorithme de traitement avancé qui peut convertir les formats de fichier audio conventionnels, en rapprochant la sortie de la qualité de studio. Pour plus de commodité, la barre de son LG dispose également de Google Assistant – les demandes sont tout simplement une commande vocale.
Pour une forme plus simple, l’élégante barre de son SL9YG SoundBar peut être installée au ras du mur afin d’économiser de l’espace. Grâce à son design unique, la barre de son a également été primée dans la catégorie «Best of Innovation» lors du CES 2019 Innovation Awards. Avec un capteur de gyroscope intégré, la barre de son peut déterminer sa propre position pour ajuster le son de manière directionnelle et fournir une expérience d’écoute optimale. Parallèlement, le SL8YG de LG a été conçu avec le contrôle adaptatif du son, qui analyse les niveaux de fréquence pour affiner le son, en fonction du contenu visionné. Pour plus de confort, les barres de son offrent un son de haute qualité via Bluetooth et Wi-Fi. Google Chromecast intégré permet aux utilisateurs de lire leurs pistes, podcasts ou séquences favoris via leur smartphone.
Les barres de son comportent également Meridian UpMixer pour offrir aux utilisateurs la possibilité d’augmenter le mixage audio à deux canaux en plusieurs canaux distincts. Grâce au partenariat de LG avec Meridian, la distorsion audio est éliminée, ainsi que la clarté et l’équilibre tonal.
Pour l’audio suralimenté, le XBOOM Mini de LG a été conçu pour les fêtes. Le produit phare, le CL98, délivre une puissance de sortie de 3 500 W, ainsi que des performances basses fréquences et résonantes grâce à son puissant subwoofer 10 pouces. Son klaxon de compression génère un son plus précis et plus détaillé sur des fréquences plus élevées, tandis que la fonction Party Accelerator + de LG permet aux utilisateurs de composer leur musique en un crescendo palpitant, équipé de lumières clignotantes. Une application DJ facile à utiliser (disponible pour les appareils Android et iOS) permet d’accéder à une gamme d’effets tels que le mixage Scratch et la boucle DJ.
Le LG XBOOM Mini CL65D offre une puissance de sortie de 950 W et un lecteur DVD intégré pour permettre aux utilisateurs de profiter d’une expérience cinématographique à la maison. Pour divertir le foyer et les invités plus loin, le CL65D propose également Karaoke Star – avec 18 effets vocaux pour donner à chaque personne son son unique. L’éclairage multicolore ajoute à l’ambiance de fête, avec divers préréglages et la possibilité de synchroniser les pistes avec le système d’éclairage. Les auditeurs peuvent même utiliser l’application Bluetooth de LG pour connecter le mini-composant à trois smartphones simultanément. Les utilisateurs peuvent jouer à tour de rôle des morceaux ou collaborer et créer des listes de lecture partagées pour faire la fête jusqu’au bout de la nuit.
Au salon InnoFest MEA, LG a également présenté ses enceintes XBOOM OneBody. Les OL100 et OL55D sont dotées de poignées à saisir et à déplacer pour une portabilité et une durabilité accrues. La sortie OL100 de 2 000 W est dotée de la technologie Blast Horn de LG avec un conduit d’air plié derrière le pilote pour améliorer la reproduction des sons haute fréquence et des graves. Grâce au partenariat de LG avec Meridian, les enceintes XBOOM OneBody utilisent les fonctions Clear Vocal et Enhanced Bass pour offrir des performances audio exceptionnelles dans une seule unité, sans compromis.
Les haut-parleurs Bluetooth XBOOM Go offrent une qualité sonore supérieure à celle de LG, encapsulée dans des formulaires portables et faciles à transporter. Le XBOOM Go PK7 est conçu avec deux tweeters qui créent un large champ sonore, avec des détails fins. Les modèles PK7, PK5 et PK3 sont tous équipés de radiateurs doubles passifs pour garantir des performances de basses exceptionnelles dans une gamme de tailles. Les enceintes XBOOM Go de LG sont conçues pour une utilisation en extérieur.
Les PK7 et PK5 résistent aux intempéries (IPX5), tandis que les PK3 (IPX7) sont étanches: vous pourrez facilement éclabousser au bord de la piscine. Grâce à la connectivité Dual Play et à la longévité de la batterie (PK7: 24h, PK5: 15h, PK3: 11h), chacune des enceintes XBOOM Go garantit une expérience d’écoute de qualité supérieure à tout moment.
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Les étudiants sont sortis une nouvelle fois manifester et exiger le départ du système et de ses symboles, les « trois B », en tête. A Béjaia, Oran, Boumerdès et d’autres villes, ce sont des milliers d’étudiants qui ont déserté les amphithéâtres pour crier leur rejet du maintien du système. A Alger, et malgré un important dispositif sécuritaire déployé tôt le matin à la place Maurice Audin et à la Grande Poste, des milliers d’étudiants qui se sont rassemblés dès 10H00 pour scander les mêmes slogans. Ces derniers ont même réussit à traverser le cordon sécuritaire entourant la Grande Poste sans pour autant parvenir à occuper la place.
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Le peuple doit s’armer de patience et de persévérance. Car, le régime poursuivra sa conspiration dans l’espoir de briser le mouvement.
En dépit des interminables manœuvres fomentées par le pouvoir et visant sa déstabilisation, le mouvement citoyen enclenché il y a plus de 50 jours, tient à maintenir son caractère pacifique. Le hirak a, jusque-là, réussi à déjouer tous les plans machiavéliques élaborés par le régime dans le but de le fragiliser. Grâce à leur vigilance sans faille, prouvée chaque vendredi et les autres jours de la semaine, les manifestants ne sont pas tombés dans les pièges vils, tendus continuellement par le ou les clans du pouvoir en place. À la violente répression à laquelle recourent les services de sécurité, les millions d’Algériens qui battent le pavé depuis le 22 février répondent par un comportement pacifique et civilisé.
Ni les menaces proférées dans ses discours par le général de corps d’armée, ni l’asphyxie par les gaz lacrymogènes et encore moins les arrestations arbitraires, le mépris et autres provocations n’ont pu pousser la population, sortie dans la rue, à une réaction impulsive.
Ce n’est pas encore gagné. Le peuple doit s’armer de patience et de persévérance. Car, le régime poursuivra sa conspiration dans l’espoir de briser le mouvement. Il continuera à empêcher le libre déplacement des citoyens par des barrages filtrants de gendarmes. Il maintiendra la répression contre les manifestants qui viennent souvent en famille, avec femmes et enfants, ainsi que les personnes âgées. Il cherchera le pourrissement. La vigilance est donc de mise.
Le peuple doit protéger sa révolte contre tout complot que trament sans cesse les décideurs du pays et veiller à l’extirper de toute tentative de récupération d’où qu’elle vienne. “Le maintien du caractère pacifique de cette immense mobilisation est primordial en cette période cruciale que traverse le pays”, s’accordent à dire les observateurs de la scène politique.
“Il faut que nous soyons calmes car notre seule arme contre tous est le caractère pacifique des manifestations”, reconnaissent les principaux animateurs de cette révolution.
En effet, pour gagner triomphalement ce noble combat — et non pas des batailles seulement — dans lequel il s’est engagé, le peuple n’a d’autre moyen que le chemin du pacifisme.
Les acteurs de cette révolte n’ont plus le droit de casser cette extraordinaire dynamique à mi-chemin en faisant le jeu du sérail. Il ne faudra abandonner la contestation que quand toutes les revendications populaires légitimes seront satisfaites.
La population exige le départ de tout le système et non pas le changement dans le système. Elle veut clairement montrer la sortie aux trois “B” (Bensalah, Bedoui et Belaïz) qui ont montré leurs limites à gérer cette période de transition.
On ne peut plus faire confiance aux résidus du régime de Bouteflika qui a engendré la déliquescence du pays. Outre leur illégitimité, ces responsables ne peuvent aucunement organiser des élections propres et transparentes.
À dose homéopathique, certes, mais le système lâche tout de même du lest progressivement. Une chose est certaine : la détermination du peuple à faire disparaître ce système est inébranlable.
B. K.
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Le gouvernement de Noureddine Bedoui est partout rejeté. Des ministres sont empêchés de sortir sur le terrain tous les jours. L’Exécutif est devant une impasse. Un prélude à sa démission ?
Depuis quelques jours, des ministres du gouvernement tentent des sorties sur le terrain. C’est raté. Chaque jour, un membre du gouvernement se voit dans l’obligation d’annuler une visite programmée dans une wilaya. Les citoyens, informés à l’avance de ces déplacements, protestent et obligent ainsi les représentants du pouvoir à rentrer chez eux. Hier encore, pas moins de trois visites ont été annulées à cause de ces manifestations citoyennes. Meriem Merdaci, ministre de la Culture, a été chahutée hier lors de sa sortie à Tipasa et a dû annuler sa sortie à Guelma, tandis que son collègue du Tourisme n’a pu se rendre à M’sila. La veille, trois ministres du nouveau gouvernement, dont l’emblématique ministre de l’Intérieur, ont essuyé la colère des Algériens.
Le refus exprimé dans les slogans portés par des manifestants s’est ainsi concrétisé sur le terrain. Et il semble que cela ne va pas s’arrêter. À chaque tentative de sortie sur le terrain, des manifestants s’interposent, empêchant ainsi la traduction sur le terrain de cette décision politique, prise par Abdelaziz Bouteflika avant de démissionner le 2 avril dernier, de nommer un nouvel Exécutif. En plus des manifestations citoyennes qui empêchent les membres du gouvernement de sortir sur le terrain, la décision envoyée par le ministre de l’Intérieur aux collectivités locales, visant à organiser les élections présidentielles projetées pour le 4 juillet prochain, est rejetée par au moins une partie des présidents d’APC, des élus et fonctionnaires des communes du pays.
Même des secrétaires généraux d’APC — nommés par l’administration — ont annoncé leur refus de ne pas organiser le scrutin du 4 juillet, rendant ainsi caduque toute décision émanant de ce département. Ces sorties ratées des ministres du gouvernement Bedoui imposent des interrogations sur les réelles intentions du pouvoir. Installée pour “gérer les affaires courantes”, cette équipe, logée au Sheraton d’Alger, faute de logements attribués par la présidence de la République —sans doute à cause du caractère temporaire de sa mission — semble vouloir tester la patience des Algériens qui réclament, chaque vendredi, la démission de Noureddine Bedoui et d’Abdelkader Bensalah. L’exercice est raté, puisque le rejet est devenu une pratique active et effective sur le terrain.
Face à ce refus systématique de la rue et des élus, le gouvernement de Noureddine Bedoui n’a pas trop de choix.
Mise entre deux feux, celui de la résistance populaire et celui du pouvoir politico-militaire, l’équipe gouvernementale a deux issues. Ou elle reste confinée dans les bureaux des ministères en attendant des jours meilleurs. Ou elle rend son tablier à un chef de l’État qui est lui-même fortement contesté par les Algériens. Ce dernier scénario posera un vrai souci au pouvoir : l’application de la Constitution comme seule sortie de la crise actuelle est quasiment impossible. D’où la nécessité de rechercher des solutions politiques.
Ali Boukhlef
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Si le chef d’état-major revendique le rôle de garant du respect de la Constitution, ses propos de ces dernières semaines sur la lutte contre la corruption, les manifestations, ainsi que sur la transition suscitent moult questionnements quant à ses pouvoirs en ces temps d’incertitude politique.
Le vice-ministre de la Défense, chef des armées, Ahmed Gaïd Salah, devrait s’exprimer, encore une fois, aujourd’hui, sur la situation politique que vit le pays. Un discours de plus qui relance de plus belle le débat sur la place et le rôle de l’institution militaire dans la conjoncture actuelle. Et plus précisément sur son niveau de responsabilité dans la conduite de la transition politique à laquelle aspirent les Algériens.
Depuis la première intervention du vice-ministre de la Défense, appelant à l’application de l’article 102 de la Constitution, lequel ouvre la voie à la destitution d’Abdelaziz Bouteflika, Ahmed Gaïd Salah ne cesse de multiplier les discours, appelant, tantôt au respect du cadre constitutionnel, qui a été pourtant maintes fois violé par Abdelaziz Bouteflika, tantôt à mettre en garde contre cette prétendue “main étrangère” et cette bande de “conspirationnistes” sans pour autant les pointer du doigt. Ahmed Gaïd Salah se fait souvent entourer de son état-major lorsqu’il s’agit de prendre des décisions, une façon à lui d’engager l’ensemble de l’institution militaire dans ce processus de transition qu’il n’a cessé de professer. Il s’inspire, bien évidemment, selon lui, de la Constitution.
Tout au long des semaines qui ont suivi son premier appel en faveur de l’application dudit article, le patron des armées a enchaîné les sorties et les discours, allant jusqu’à braconner sur les terres de la justice, promettant même de rouvrir les plus gros dossiers de corruption qui ont entaché l’ère Bouteflika, dont Khalifa, Sonatrach et El-Bouchi. Dans cette opération, le chef d’état-major espérait trouver la mesure lui permettant d’éteindre la révolte et faire passer sa feuille de route. Il avait appelé dans son premier discours à la “satisfaction de toutes les revendications légitimes du peuple”, avant de conditionner cette réponse au respect du cadre constitutionnel dans ses articles 7, 8 et 102.
Cette condition permet, néanmoins, aux trois “B”, Bensalah, Bedoui et Belaïz, de se perpétuer au pouvoir et d’organiser la transition politique. Or, il se trouve que les revendications des Algériens sont quasi absentes dans ce schéma que tente d’imposer Ahmed Gaïd Salah, même s’il cadre parfaitement avec les dispositions de la loi fondamentale. L’on serait même tenté de dire que le vice-ministre de la Défense est omniprésent dans le débat actuel sur la transition politique, alors que sa mission ne doit aucunement quitter le terrain purement militaire et opérationnel. C’est même lui qui mène la danse. Si le chef d’état-major revendique le rôle de garant du respect de la Constitution, ses propos de ces dernières semaines sur la lutte contre la corruption, sur les manifestations, ainsi que sur la transition suscitent moult questionnements quant à ses pouvoirs en ces temps d’incertitude politique.
Visiblement, les gouvernants de cette conjoncture ne prennent pas à cœur la primauté du politique sur le militaire, alors qu’en temps de guerre contre l’occupant français, les architectes de la Révolution algérienne avaient imposé et respecté le principe de la primauté du politique sur le militaire. Ce principe a été d’ailleurs violé dès l’indépendance avec l’arrivée de l’armée des frontières au pouvoir, conduite par Houari Boumediene, avant qu’un autre militaire, en la personne de Chadli Bendjedid, s’empare du pouvoir.
Les militaires ont fait la pluie et le beau temps après la démission forcée de Chadli Benedjedid ; ils ont fait venir Mohamed Boudiaf, proposé Liamine Zeroual, pour le pousser ensuite à la démission, et négocié par la suite avec Abdelaziz Bouteflika. Avec la démission de ce dernier, c’est bizarrement le chef d’état-major qui prend les choses en main, alors que, du point de vue de la forme, il y a un chef de l’État qui est appelé à gérer la transition et un Premier ministre qui doit coordonner l’action du gouvernement pour préparer la présidentielle à l’issue de ces 90 jours de transition.
En attendant, la question mérite d’être posée : qui gouverne réellement le pays depuis la chute d’Abdelaziz Bouteflika ?
Ali Titouche
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Après huit semaines de mobilisation historique des Algériens contre le système politique, l’ancien chef de gouvernement, Mouloud Hamrouche, rompt le silence. Il décrit un système corrompu et brutal, salue une révolte pacifique fascinante, critique la classe politique, appelle l’armée à contribuer au parachèvement de l’édification de l’Etat national.
Karim Aimeur – Alger (Le Soir) – Il a entamé sa contribution, publiée hier par deux quotidiens nationaux (El Watan et El Khabar) par le constat relatif à l’exercice du pouvoir par le système rejeté, du reste connu de tous.
«Par le Hirak, les Algériens ont exprimé un refus sans ambiguïté de ce système de cooptation, de non-droit, de corruption et de brutalité», a-t-il affirmé.
Mouloud Hamrouche explique que le mouvement du peuple attend de l’armée et des partis politiques « des perspectives prometteuses avant qu’il ne s’estompe ou sombre dans des violences primaires», prévoyant que les semaines prochaines seront «critiques et décisives». Selon lui, la démission de Bouteflika et la désignation de Bensalah pour organiser la présidentielle est loin d’être une solution.
Le mouvement du 22 février a disqualifié «les fausses réalités d’un pluralisme fictif et fait découvrir d’incroyables handicaps et de grands vides politiques», et a provoqué «de vraies opportunités et de réelles chances pour l’Algérie», précise l’ancien chef de gouvernement qui a critiqué les propositions de sortie de crise faites par différentes parties. Il explique que les contributions et suggestions avancées et proposées par nos politiques, penseurs, experts et exégètes sont dignes d’intérêt mais restent «sans effet».
«Elles calent toutes, par-delà les avantages et les limites intrinsèques de chacune, par l’absence cruelle de cette puissante mécanique qui gouvernerait l’élaboration d’une solution, sa mise en œuvre et le contrôle de son exécution jusqu’à son aboutissement final.
Elles calent aussi par l’absence de détermination au préalable d’un schéma final. C’est le schéma final qui indique le modèle, détermine les processus et définit les champs et les temps », a-t-il soutenu.
Quel rôle pour l’armée ?
Saluant la position de l’armée par rapport au mouvement populaire, Mouloud Hamrouche estime qu’il reste à l’institution que dirige Gaïd Salah «à contribuer au parachèvement de l’édification de l’Etat national par la mise en place d’une Constitution et d’institutions de vrais pouvoirs d’autorisation, de régulation, d’habilitation et de contrôle». «Cela mettra l’armée définitivement à l’abri des conflits politiques partisans, permettra de servir de base politique au gouvernement ou d’être un outil entre les mains d’un omnipotent», a-t-il expliqué.
Pour l’ancien chef de gouvernement, le mouvement du 22 février a empêché une confrontation sanglante entre clans par l’intermédiaire des réseaux d’allégeance et d’obédience.
« Par son ampleur unitaire, le mouvement a évité à l’armée d’intervenir et de garder sa cohésion intacte. Ensuite, avec l’évolution de la situation au sein du sérail, l’armée a pris naturellement et formellement position avec le peuple. Ce qui lui permet de ne pas être en contradiction avec son statut d’armée nationale et de ne pas être une cible fragile à détruire par d’autres puissances étatiques étrangères, particulièrement méditerranéennes ou de l’Otan», a-t-il affirmé.
En évoquant l’armée, Hamrouche a expliqué que l’ordre mondial et ses puissances étatiques ne s’accommodent jamais de la présence d’une armée puissante qui échappe à des contrôles constitutionnels, institutionnels et des lois d’un contrôle rigoureux en termes de fonctionnement, d’emploi et d’utilisation.
«Seules des armées nationales soumises à un contrôle institutionnel et constitutionnel et assujetties à l’obligation de l’Etat et à son contrôle ont un droit d’exister et d’établir des relations internationales et être intégrées dans le système mondial de paix, de maintien de l’ordre et de stabilisation régionale», a-t-il justifié.
Quelle issue pour la crise ?
Dans sa longue contribution, Mouloud Hamrouche ne présente pas un plan de sortie de crise. Il se pose plutôt des questions et appelle à les résoudre.
Pour lui, il est urgent de commencer par identifier les rôles et les missions de l’Etat qui ne feront pas l’objet de disputes ni de compétition à l’avenir.
«Il serait primordial d’obtenir des tenants du système, de l’armée et des partis un accord sur le schéma final de l’organisation de l’Etat et ses pouvoirs régaliens, la place de l’armée comme structure étatique de défense et de sécurité, la forme démocratique de gouvernement, de contrôle politique et institutionnel qui seront en œuvre à l’avenir», a-t-il écrit.
En tout cas, Mouloud Hamrouche avertit que les semaines à venir seront critiques et décisives pour démontrer si les élites politiques seront capables d’aller de l’avant en mettant à l’abri l’Etat et l’armée par le développement de vrais instruments et mécanismes d’une démocratie gouvernante et d’un vrai contrôle par de vraies institutions et de vrais élus.
K. A.
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Malaoui Rachid, président du Snapap et de la CGTA, s’est dit, hier, engagé dans la voie politique par la consultation de tous les partis et collectifs politiques afin de mobiliser la population pour une grève générale d’une journée dans le cas où les 4 «B» ne démissionneraient pas dans les tout prochains jours.
Abdelhalim Benyellès – Alger (Le Soir) – En effet, ce que vise le président du Syndicat national autonome de l’administration publique (Snapap) et de la Confédération générale autonome des travailleurs en Algérie (CGTA), n’est guère une « grève sociale » mais une action politique pour dire non au système et d’accompagner les revendications du mouvement populaire qui demande, depuis plusieurs semaines, le départ des personnalités proches du régime.
Plus explicitement, l’invité du forum du Courrier d’Algérie dira que la crise disparaîtra avec la démission des 4 « B », soutenus indirectement par le chef d’état-major des armées, Ahmed Gaïd Salah, a-t-il précisé. Et, poursuivant sur le même ton intransigeant, le syndicaliste s’en prend à tous ceux qui ont rejoint la marche populaire après avoir collaboré avec le régime. « Tous les syndicats et partis politiques qui ont accompagné le gouvernement et bénéficié de ses subventions doivent aussi démissionner, au même titre que les noms décriés tous les vendredis », a-t-il martelé.
Placée sous le thème « La transition en Algérie : par qui et par quels mécanismes ? », la problématique est perçue par l’invité comme étant une situation bicéphale qui présente deux cas de figure de sortie de crise différents. L’élection présidentielle ou la Constituante ? Malaoui répond aux partisans du premier courant que la lecture littérale de la Constitution dont l’aboutissement est la désignation d’un Président conduit tout droit vers l’impasse, car ceux qui prônent cette alternative sont « pressés » d’en finir, et d’éviter de passer par la phase de transition.
C’est dans ce contexte que l’invité du forum implique ouvertement l’institution militaire dans la crise, par le biais du général Ahmed Gaïd Salah, qui « veut une présidentielle directe », mais en intervenant indirectement. Il considère dans ce cadre que cette volonté va à l’encontre de la revendication populaire puisque le « peuple refuse le gouvernement et le chef de l’Etat par intérim ». Le président du Snapap ira jusqu’à déclarer ouvertement que « les élections n’auront pas lieu ».
Le leader syndical compte sur la mobilisation pacifique du peuple algérien et la réussite de la grève générale au programme. Au passage, il dénonce la fausse identité des appels anonymes à la grève qu’il considère comme une volonté de briser la mobilisation populaire générale appelée par un collectif composé de partis politiques et de syndicats autonomes.
Enfin, pour clore le débat, l’invité du forum du Courrier d’Algérie lance un appel à l’institution militaire afin d’accompagner la volonté populaire, « tant que le peuple reconnaît l’institution de l’ANP ».
A. B.
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#Alger 16/4/19 pic.twitter.com/qKEw8KPJOB
— Khaled Drareni (@khaleddrareni) April 16, 2019
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LG Electronics (LG) impressionne les visiteurs d’InnoFest MEA avec ses nouveaux climatiseurs DUALCOOL Split Air et Floor Standing 2019.
Doté d’une purification de l’air à grande échelle, le climatiseur révolutionnaire DUALCOOL Split, deux en un, se distingue de la concurrence par sa capacité à purifier efficacement l’air tout en maintenant la fraîcheur de la maison.
Le système de purification d’air LG intégré au climatiseur split DUALCOOL élimine les microparticules, ou matières particulaires (MP), au moyen d’un processus en trois étapes. D’abord, le capteur détecte les particules de poussière jusqu’à une taille de PM1.0 ainsi que d’autres matières nocives en suspension dans l’air. Puis, le diffuseur d’ions génère plus de cinq millions d’ions négatifs qui s’attachent aux particules. Enfin, le filtre Micro Dust chargé positivement filtre facilement les microparticules minuscules chargées négativement, y compris les virus et les bactéries. En utilisant le principe de la charge électrostatique, le système LG filtre également les particules infimes, inhalables (jusqu’à PM0.3) pouvant causer des problèmes respiratoires.
L’afficheur de la qualité de l’air intérieur (IAQ), qui fournit des informations essentielles en un coup d’œil, indique l’état actuel et l’évolution de la purification de l’air à l’aide d’icônes qui changent de couleur pour refléter la propreté de l’air ambiant. Situé sur le panneau avant de DUALCOOL, l’affichage simple et coloré indique la qualité de l’air intérieur en temps réel, que la purification soit en cours ou non.
De plus, le climatiseur split DUALCOOL de LG offre un refroidissement de haute performance, grâce au compresseur à convertisseur DUAL évolué de LG, permettant d’économiser de l’énergie et de refroidir plus rapidement qu’un modèle classique. Dans le même temps, le mode Comfort Air aide les utilisateurs à se sentir plus détendus et protège leur santé en réglant la palette à l’angle optimal, en maintenant le flux d’air circulant dans la pièce plutôt qu’en soufflant directement sur la personne.
Lors du salon InnoFest MEA, LG a également présenté son climatiseur au sol DUALCOOL – un modèle de luxe visant à apporter un style assez sophistiqué. Doté de performances de refroidissement efficaces et d’un contrôle pratique, l’appareil DUALCOOL Floor Standing permettra aux consommateurs de profiter d’une vie intérieure d’un confort et d’une facilité inégalés.
Le dernier modèle de type sur pied DUALCOOL rehausse tout espace de vie avec son design haut de gamme. Le Chandelier Grill – des ailettes verticales à l’avant du climatiseur – présente des lignes élégantes avec des courbes fluides et des accents brillants rappelant la rosée. L’extérieur métallique du DUALCOOL contribue à créer une sensation minimaliste et propose un choix de deux couleurs exclusives : doré et blanc de qualité supérieure.
Le nouveau climatiseur au sol offre une performance de refroidissement robuste. Toute sa section de ventilation a la capacité de se déplacer, assurant une couverture plus large et permettant à l’unité de pose sur pied DUALCOOL de refroidir tous les coins de la pièce. Pour le refroidissement rapide, le mode Ice Cool Power distribue de l’air moins 4 degrés Celsius de moins qu’en mode normal. Ice Long Power génère un flux d’air encore plus puissant pour optimiser davantage le confort de l’utilisateur.
De plus, l’appareil connecté au Wi-Fi permet le contrôle à distance via SmartThinQ , ce qui permet de gérer les paramètres et de contrôler la consommation d’énergie via un smartphone. Pour souligner la fiabilité et la durabilité du climatiseur, l’entreprise garantit son compresseur à onduleur sur une période de 10 ans.
«Développés uniquement dans le souci du confort et du style de l’utilisateur, nous sommes fiers d’avoir présenté nos derniers climatiseurs DUALCOOL Split et Floor Standing à InnoFest MEA», a déclaré Song Dae-hyun, président de LG Electronics Home Appliance & Air Solution. «En proposant une climatisation et une purification de qualité supérieure, nos appareils innovants permettent aux consommateurs de la région de profiter d’un environnement intérieur confortable et plus sain.» conclue M. Song Dae-hyun.
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Amana Assurance, première compagnie d’assurances de personnes en Algérie, s’associe à l’institut français d’Algérie.
Lieux d’échange, d’initiative, de réflexion, et de bouillonnement culturels, les cinq instituts français d’Algérie proposent un programme foisonnant d’expositions, concerts, cours de langue et ateliers à destination de tous les publics, tout au long de l’année.
Grâce au soutien d’Amana Assurance, l’Institut Français d’Algérie va développer davantage son offre culturelle, éducative et linguistique au profit du public algérien, chaque année plus nombreux à participer à ses activités (plus de 500.000 entrées dans nos cinq Instituts français en 2018 !).
L’Institut français d’Algérie, aux côtés et avec le soutien d’Amana Assurance, pourra aussi soutenir davantage d’artistes et acteurs culturels algériens (écrivains, cinéastes, éditeurs, plasticiens, musiciens…) et consolidera encore la coopération algéro-française, déjà riche et intense.
Pour célébrer cette association en faveur du rayonnement de la culture, Olivier de la Guerronière, Directeur Général d’Amana Assurance, et Grégor Trumel, Directeur de l’Institut Français d’Algérie, signeront une convention de mécénat ce dimanche 14 avril 2019 à 11h dans la grande salle d’exposition de l’Institut français d’Alger.
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Mise à jour: entre hier et aujourd’hui un nouveau s’ajoute à la liste des candidats à la présidentielle. 10 individus ont retiré les formulaires de souscriptions., selon le ministère de l’intérieur.
Cependant les candidats à la présidentielle du 4 juillet, restent anonymes.
M.A.Y
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Cinq (05) conventions-cadres ont été signées, lundi à Alger, entre les ministères du Tourisme, du Travail et de la Santé, portant consolidation de la coopération entre les trois secteurs en vue de généraliser l’accès aux services prodigués par le Centre de thalassothérapie de Sidi Fredj et les stations thermales.
La 1ère convention dont la cérémonie de signature s’est déroulée en présence des ministres du Tourisme et de l’artisanat, Abdelkader Benmessaoud, du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, Hassan Tidjani Haddam et de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Mohamed Miraoui, vise à promouvoir le partenariat entre la Chambre nationale de l’artisanat et des métiers (CNAM) et la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS) pour renforcer la couverture sanitaire et sociale au profit des artisans, en favorisant leur accès à la protection sociale et aux prestations du Centre de thalassothérapie et des stations thermales.
Signée entre le Centre de thalassothérapie et le comité de participation et des œuvres sociales d’Air Algérie, la 2ème convention tend à faire profiter les fonctionnaires et travailleurs de la compagnie des services du centre à des prix concurrentiels.
Signée entre ledit centre et la Direction de l’action sociale, de la santé et des sports de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), vise à renforcer la prise en charge sanitaire au profit des travailleurs du secteur de la sûreté nationale.
Dans ce sens, deux conventions ont été signées entre le centre de thalassothérapie et la CNAS au profit des travailleurs et fonctionnaires.
En marge de cette rencontre, le ministre du tourisme a présidé les travaux de la journée scientifique sur la thalassothérapie dans les stations thermales, où il a souligné la nécessité de « renforcer l’investissement dans ce genre de tourisme », d’autant que l’Algérie « dispose de 223 stations thermales, d’où la nécessité de leur exploitation afin de redynamiser le secteur du tourisme, créateur de richesses ».
Le ministre a rappelé que 80 contrats de concession avaient été octroyés à des investisseurs privés pour réaliser des projets dans des stations thermales.
Dans le même contexte, M. Benmessoud a indiqué que 60 projets enregistrés, dont 35 en cours de réalisation, étaient répartis sur 25 wilayas disposant de stations thermales.
A cet effet, il a rappelé « le décret exécutif promulgué dernièrement stipulant la facilitation des procédures administratives pour parvenir à un investissement dans le domaine thermal au niveau de chaque wilaya », soulignant qu’un grand engouement avait été enregistré, ces dernières années, sur les projets de développement dans ce genre de tourisme.
Concernant la convention signée avec la chambre nationale de l’artisanat et la Caisse nationale de sécurité sociale des non-salariés
(CASNOS), M. Benmessaoud a affirmé qu’elle permettrait aux artisans d »‘intégrer le réseau social, notamment ceux qui activent dans le marché parallèle (non déclarés) afin de bénéficier de la protection sociale ».
Le ministre de la santé a souligné l’importance de cette « convention signée avec le secteur du tourisme pour accompagner les employeurs en matière de formation, notamment dans les spécialités de thalassothérapie en faveur des personnes atteintes de maladies articulaires pour alléger les dossiers médicaux et administratifs en leur faveur ».
De son côté, le ministre du travail a mis l’accent sur l’importance des conventions signées pour permettre aux employés du secteur notamment ceux qui sont non-salariés de bénéficier de la couverture sanitaire, de la protection sociale et des indemnisations.
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«Des propositions seront présentées aux pouvoirs publics, « d’ici quelques jours », afin d’endiguer le phénomène de surfacturation des importations, a annoncé, ce mardi, le directeur général des douanes algériennes.
S’exprimant à la chaine 3 de la Radio, M. Farouk Benhamdi explique qu’un groupe de travail a été créé et qu’un rapport relatif à cette question va être transmis aux pouvoirs publics.
Celui-ci avoue que lorsqu’un crime financier est constaté, il est souvent trop tard pour intervenir, les procédures de dédouanement ne s’effectuant qu’en tout dernier lieu.
Le problème, dit-il est de parvenir à trouver un juste équilibre entre le durcissement du contrôle des flux de marchandises entrant dans le pays et la fluidité de leur enlèvement, « afin de ne pas pénaliser les opérateurs économiques consciencieux ».
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L’Union africaine (UA) a menacé lundi desuspendre le Soudan de l’organisation panafricaine si l’armée, à la tête du pays depuis la destitution du président Omar el-Béchir, ne cède pas le pouvoir à une « autorité politique civile » d’ici une période de 15 jours.
Le Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA « demande que l’armée soudanaise se retire et remette le pouvoir à une autorité politique civile (…) d’ici à 15 jours maximum », a indiqué le Conseil dans un communiqué.
Le Conseil appelle l’autorité civile qui sera au pouvoir à mener « un processus inclusif et consultatif impliquant tous les acteurs et intervenants politiques soudanais » afin de trouver un accord sur les modalités de la transition menée par cette autorité civile.
Dans le cas contraire, certains protocoles de l’UA seront mis en place, dont « la suspension de la participation du Soudan à toutes les activités de l’UA jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel », ajoute le communiqué.
Les contestataires contre le nouveau pouvoir en place au Soudan ont réclamé lundi la dissolution du Conseil militaire aux commandes du pays depuis jeudi et son remplacement par une instance civile.
Le Conseil militaire qui veut diriger la période de transition après la destitution du président Omar-el Bachir trouve des difficultés à convaincre les Soudanais, qui réclament à ce que la période de transition soit gérée par un gouvernement civil en attendant l’organisation de l’élection présidentielle.
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Après plusieurs semaines d’impasse politique, la situation économique ne fait que se complexifier au fil des jours, ce qui rend la tâche du futur dirigeant du pays aussi délicate que complexe.
Au plan politique, il doit surtout répondre aux nombreuses revendications exprimées par les Algériens depuis maintenant deux mois, alors qu’au plan économique, les annonces doivent être des mesures de rupture avec la politique de la rente et de la dépense publique qui a grippé la machine économique. Dire que la situation est facilement gérable est un mensonge. Diversification de l’économie, réformes bancaire et financière, assainissement des finances publiques, retour aux réajustements budgétaires, réforme de la dépense publique, les subventions, la fiscalité, la fonction publique… Nombreux sont les chantiers qui attendent le futur président. L’urgence est beaucoup plus économique que politique car le pays chavire dangereusement et fonce droit sur l’iceberg. La marge de manœuvre du prochain exécutif sur les questions éminemment économiques sera très limitée car la trésorerie publique est quasiment en faillite, n’était la planche à billets qui continue d’alimenter les caisses de l’Etat sans contrepartie productive.
Le report continu, depuis 2014, des réformes structurelles n’a fait qu’aggraver les tensions financières, ce qui a fait des mesures de facilité, telle que la planche à billets, l’unique solution face à la crise. Résultat des courses : le pays est plus que jamais dépendant du prix du baril de Brent et de la dette publique. Il reste confronté à des problèmes importants à court et moyen termes, alors que l’incertitude politique fait craindre le pire, car plus la transition tarde à se concrétiser, plus la situation économique ira en s’aggravant. Les déficits budgétaire et courant restent élevés, de l’avis même des institutions de Bretton Woods qui, il y a quelques jours, ont actualisé leurs données sur l’évolution des agrégats économiques de l’Algérie.
La Banque mondiale a prévu la semaine dernière une croissance de 1,9% du PIB réel et des déficits budgétaire et courant qui devraient atteindre respectivement 8,5 et 8,1 % du PIB en 2019. De son côté, le FMI s’attend à un coup de frein de la croissance algérienne en 2019 qui, selon ses calculs, se situerait à 2,3%, soit un peu moins que les 2,7% anticipé en octobre dernier. D’après le FMI, le déficit du compte courant augmentera cette année à 12,5% du PIB, contre 9,1% en 2018, et devrait représenter 9,3% du PIB en 2020. La croissance du PIB réel ralentit fortement conséquemment à la baisse de l’activité dans le secteur des hydrocarbures. Le taux de chômage devrait progresser à 12,6% en 2019 et à 13,7% en 2020, contre 11,7 en 2018, alors que le taux d’inflation devrait connaitre un rebond à 5,6% cette année et à 6,7% en 2020. Les réserves de change ont fortement chuté, se situant désormais à moins de 80 milliards de dollars. La dette intérieure a fortement augmenté depuis 2016 et se situe à près de 40% du PIB.
C’est dire que l’Algérie est confrontée à des défis qui ne sont pas des moindres, ce qui imposera au futur dirigeant un retour inévitable aux opérations d’assainissement des finances publiques ainsi qu’aux ajustements budgétaires. Il sera attendu également sur la nature des réformes à mettre en œuvre. Celles-ci ne peuvent être des mesures de conjoncture car le temps joue en défaveur du pays et l’obligation de résultats est plus que jamais impérative. Un autre modèle de croissance ne tenant pas compte de la rente et de la dépense publique s’impose également afin de pouvoir réussir les défis de la transition économique tant recherchée. Une chose est sûre, l’impasse politique qui perdure pourrait aggraver la situation car le gouvernement actuel n’est mandaté que pour gérer les affaires courantes, alors que la situation de crise suppose que l’on garde un œil très vigilant sur l’évolution de la situation et prendre les mesures adéquates en fonction de la nature de cette évolution. D’où la nécessité de hâter la transition politique pour limiter la casse au plan économique.
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L’invité de France24 hier, Karim Tabbou a destiné un message à Gaid Salah « si vous voulez vous impliquer dans les affaires politiques, enlevez votre tenue militaire,elle est sacrée pour les algériens«
Porte parole du parti L’UDS ( l‘union démocratique et sociale), et l’une des figures populaires de la contestation, appelle le chef d’‘Etat-major à ne pas « se dresser contre l’avenir, contre l’histoire et contre les espoirs de la population algérienne. »
Karim #Tabbou,un leader de la « rue »algérienne, adresse un message au chef de l’armée Ahmed Gaïd Salah @France24: « si vous voulez vous impliquer dans les affaires politiques,enlevez votre tenue militaire,elle est sacrée pour les algériens »
interview #F24 https://t.co/SfWEwYePV0 pic.twitter.com/rc0oyDGsDb
— Marc Perelman (@mperelman) April 16, 2019
M.A.Y
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