Le siège de la RB a été placé très tôt ce lundi matin sous surveillance policière. Les forces de sécurité auraient eu vent de manifestations non autorisées en cette période de campagne pour les élections législatives du 28 avril prochain. Depuis quelques jours, les banderoles apposées au fronton du bâtiment Vidolé portant l'inscription ‘'Siège national de la Renaissance du Bénin'' sont remplacées par ‘'Siège national de la Résistance''. Il n'en fallait pas plus pour alerter les forces de sécurité. Au nombre des mesures prises très tôt ce matin, la voie passant devant le siège et menant au stade Général Mathieu Kérékou a été fermée pendant un moment à la circulation, occasionnant des embouteillages dans les deux sens.
Le siège de la Renaissance du Bénin a changé de nom suite à l'exclusion des partis de l'opposition des législatives du 28 avril pour ‘'non-conformité'' de leurs dossiers.
Actuellement, un dispositif d'agents de la police républicaine est déployé sur les lieux pour éviter des troubles à l'ordre public.
D. M.
Emirates a été récompensée du prix de la meilleure Première Classe au monde lors des Prix Travelers ‘Choice® de TripAdvisor 2019 pour les compagnies aériennes. La compagnie aérienne a également remporté plusieurs autres prix, notamment ceux de la meilleure Classe Affaires régionale au Moyen-Orient et de la Première Classe au Moyen-Orient et Best First Class Middle East. Rajoutant à cela le titre de meilleure compagnie aérienne du Travelers’ Choice Major Airline honour for the Middle East TripAdvisor a récompensé les meilleurs transporteurs mondiaux en fonction du nombre et de la qualité des avis et des notes attribués aux compagnies aériennes par les circulaires de TripAdvisor, rassemblés sur une période de 12 mois.
L’expérience Première Classe d’Emirates a défini les voyages haut de gamme en introduisant des produits innovants tels que les suites privées, le douche-spa en vol, le salon à bord et bien d’autres nouveautés. La dernière cabine de la Première Classe de la compagnie propose des suites privées entièrement fermées inspirées de Mercedes-Benz et dotées de portes coulissantes allant du sol au plafond, des caractéristiques de design élégant, de sièges en cuir souple ainsi que des panneaux de commande high-tech et d’un éclairage d’ambiance.
Sir Tim Clark, Président d’Emirates Airline, a déclaré : «Le produit First Class d’Emirates est une expérience de bout en bout. Cela commence avant le décollage du vol – depuis le transfert en voiture avec chauffeur jusqu’aux comptoirs d’enregistrement exclusifs, en passant par nos salons Emirates dédiés, et tout le confort et les services à bord. Nous avons établi la barre il y a longtemps en définissant à quoi devrait ressembler le voyage en Première Classe et nous investissons en permanence dans les produits et l’innovation. Nous sommes donc très heureux que nos clients aient reconnu notre expérience de Première Classe sans pareil avec ce prix. «
Les clients de toutes les classes de cabines bénéficient d’un confort et d’une attention exceptionnels lorsqu’ils voyagent avec Emirates, de l’accueil chaleureux de son équipage de cabine multinational à l’accès sur son vaste catalogue de divertissements avec plus de 4 000 chaînes à la demande des derniers films, musiques et jeux sur son système ice, ainsi que des repas et des boissons gratuits d’une inspiration régionale. Les familles sont également bien accueillies avec des produits et des services dédiés aux enfants.
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Les collectifs de l’émigration vont organiser dans les prochains jours des rencontres thématiques pour rendre hommage à “la révolution du sourire” en Algérie et engager le débat sur la transition politique dans le pays.
Encore très nombreux étaient les Algériens qui se sont rassemblés hier après-midi, sur la place de la République à Paris pour demander le départ du système et apporter leur solidarité à leurs compatriotes en Algérie. La répression des marcheurs, vendredi dernier à Alger, a eu l’effet de catalyseur sur Ammar, un serveur, qui s’est absenté de son travail, pour prendre part à la manifestation. “Ce pouvoir maffieux a gazé des familles et des enfants dans le Tunnel des facultés”, dénonce-t-il en montrant du menton une pancarte qui représente les portraits des trois B (Bensalah, Belaïz et Bedoui) barrés de croix rouges. Le collectif Debout l’Algérie, une des organisations initiatrices du rassemblement, a inondé la plateforme Facebook d’appels, pour demander aux Algériens de Paris, de se déplacer en grand nombre, à République. “Nous devons absolument être présents en force pour dénoncer les exactions contre les manifestants à Alger.
La bande maffieuse de Saïd and co est libre alors que les militants pour la démocratie sont embarqués”, a fait savoir le collectif, en évoquant la multiplication des arrestations de figures du mouvement citoyen, ces derniers jours, à Alger. Tout autour du stand qu’il a aménagé, le collectif Debout l’Algérie a aligné des fanions affichant le nombre sept, en référence à l’article éponyme de la Constitution qui attribue le pouvoir au peuple. Près du stand, des manifestants débattent de la situation en Algérie. “Nous devons montrer que nous sommes unis, éveillés et déterminés”, dit un homme à son interlocuteur.Sa voix est, par instants, couverte par les clameurs de la foule qui dénonce, houspille et scande : “Echaâb yourid trouhou gaa” ou encore “Sorry ya Bensalah, had echaâb machi djayeh” (Désolé Bensalah, le peuple n’est pas dupe).
Des jeunes, la casquette vissée sur la tête et le drapeau vert, blanc, rouge, à la taille ou sur les épaules, escaladent des lampadaires, chantent et haranguent les manifestants qui répondent par des vivats joyeux. “Le peuple algérien dans son intelligence collective a montré qu’il est invincible. Rien ne le fera plier, ni les fake news, ni la contre-révolution que le pouvoir souhaite réaliser”, se félicite Adel, étudiant à l’université de Paris 13 où la section locale de l’Union des étudiants algériens de France (UEAF) a initié des actions pour susciter le soutien autour du mouvement populaire en Algérie. Dans la diaspora algérienne en France, d’autres actions sont organisées pour engager le débat autour de la transition démocratique. Le collectif Debout l’Algérie et l’ONG Les Algériennes préparent une conférence-débat qui aura lieu le 20 avril prochain, à l’espace André-Maigné, à Kremlin-Bicêtre, à Paris. Elle sera animée par Ghaleb Benheikh, président de la Fondation de France, Feriel Lalami-Fatès, sociologue à l’université de Poitiers et Naoufel Brahimi-El-Mili.
S. L.-K.
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Avec le rejet du peuple et le refus de l’implication des juges et des P/APC, le gouvernement est face à de grandes difficultés quant à l’organisation de l’élection présidentielle.
Après les magistrats qui ont exprimé leur refus de s’impliquer dans la supervision de l’élection présidentielle, annoncée pour le 4 juillet prochain, contre la volonté populaire, par le chef de l’État par intérim, Abdelkader Bensalah, c’est au tour d’élus locaux et d’exécutifs communaux d’annoncer leur boycott du processus électoral. Hier, des P/APC ont fait part de leur refus d’ouvrir, au niveau de leurs communes, les guichets dédiés aux élections pour la révision des listes électorales.
Cette opération, qui intervient systématiquement au lendemain de la convocation du corps électoral, a pour objectif d’assainir le fichier électoral national à la veille de chaque élection. La réaction des maires fait suite au courrier que le ministère de l’Intérieur leur a envoyé pour ce faire. Se rangeant du côté de leurs administrés qui rejettent cette élection, les P/APC concernés, notamment ceux issus des partis de l’opposition, ont aussitôt fait savoir qu’ils ne cautionnent pas cette élection décidée par le système, malgré son rejet par le peuple. Ils font ainsi fi de la loi les obligeant à le faire.
C’est le cas, entre autres, du P/APC de la commune de Tinebdar relevant de la wilaya de Béjaïa, élu du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Mustapha Hadjal, qui a posté une vidéo accompagnée d’un écrit sur la page Facebook officielle de sa commune, “Bibliothèque de Tinebdar”, dans laquelle il a fait part de son opposition à la révision des listes électorales. “Voilà, comme vous le voyez, nous venons de recevoir un fax du ministère de l’Intérieur nous enjoignant de procéder à la révision des listes électorales, mais comme nous avons décidé, depuis la première marche du 22 février dernier, de rejoindre le mouvement populaire, nous rejetons cette demande des autorités. Nous sommes et resterons toujours avec le peuple.
Donc, j’ai personnellement décidé, en mon âme et conscience, de ne pas ouvrir le service des élections en prévision de la présidentielle que le système compte organiser contre la volonté du peuple”, a-t-il tranché. Et d’expliquer : “Nous allons continuer à travailler, pendant vingt-quatre heures s’il le faut, pour l’intérêt de la commune, mais pas pour cette élection que le peuple rejette. Le peuple dit, depuis le 22 février, aux représentants de ce gouvernement et à tous les représentants du système de dégager, et ce n’est donc pas à nous de le respecter. Nous sommes aussi des enfants du peuple.
Donc, nous refusons aussi cette élection et nous refusons donc d’ouvrir les bureaux des élections au niveau de notre commune avant que les revendications du peuple ne soient satisfaites.” Le P/APC de Yakouren a, lui, fait savoir son boycott de la révision des listes électorales par un courrier officiel adressé au wali de Tizi Ouzou. Ses collègues du RCD dans d’autres communes observent également la même attitude, eux qui avaient auparavant décidé de ne pas organiser l’élection présidentielle avortée du 18 avril. D’autres P/APC, d’autres partis de l’opposition devront faire de même. Ce qui rendra, du coup, impossible l’organisation du vote pour la présidentielle annoncée par le pouvoir à travers plusieurs communes du pays.
Cette révolte des élus locaux, incontournables dans l’organisation des élections, compromet sérieusement le scrutin présidentiel du 4 juillet, d’autant plus qu’il est rejeté par le peuple et les partis de l’opposition. Tout indique que ce sera une élection sans candidat et sans électeur. Aussi, le chef de l’État par intérim, le gouvernement et le chef d’état-major de l’ANP, qui ont décidé de faire valoir l’article 102 contre la volonté des Algériens, sont face à une vraie quadrature du cercle. Mis devant une telle impossibilité pratique à organiser la présidentielle, se résigneraient-ils à rectifier leur feuille de route ? La pression sur eux est trop forte. Mais oseront-ils pour autant ?
Si le pouvoir avait pu surmonter pareille situation lors des législatives de 2002, boycottées dans trois wilayas représentant la Kabylie (Béjaïa, Tizi Ouzou et Bouira), pour cause du Printemps noir, en recourant à des élections partielles trois ans plus tard (2005), cette fois-ci, il s’agit d’une élection présidentielle dont le scrutin concerne l’ensemble du pays. Ce qui rendra, donc, impossible l’organisation de la présidentielle annoncée pour le 4 juillet prochain, sans l’implication des APC à travers les 1 541 communes que compte le pays.
Farid Abdeladim
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Les étudiants ont répondu massivement hier à l’appel à des manifestations dans l’enceinte des universités à travers le pays, lancé par les diverses organisations estudiantines pour soutenir le “hirak” et exiger le départ du système.
Les étudiants de l’Université des sciences et technologies de Bab Ezzouar (USTHB) et ceux des facultés, centrale à Alger et de médecine à Ben Aknoun, ont entamé effectivement depuis hier une grève générale d’une semaine et organisé des marches dans les campus. À l’USTHB, pendant leur marche, les étudiants ont brandi des banderoles géantes et des pancartes contre les “4B” (Bensalah, Belaïz, Bedoui et Bouchareb). Ils ont scandé des slogans contre le pouvoir en place et ses symboles. Les revendications des milliers d’étudiants sont celles des millions d’Algériens qui exigent le départ de tout le “régime corrompu et malfrat qui a ruiné le pays”, lance tout de go un étudiant gréviste rencontré devant l’enceinte de l’USTHB.
À la Fac centrale, des centaines d’étudiants ont tenu un sit-in sur les lieux. Ils ont appelé à l’application de l’article 7 de la Constitution qui stipule que “le peuple est la source de tout pouvoir”. Des cris séditieux ont été poussés par les manifestants demandant au président par intérim de partir. “Bensalah dégage”, crient-ils. Dans ce vaste rassemblement, des chants patriotiques sont merveilleusement interprétés par les étudiants. “Talaba ghadhiboune, li nidhami rafidhoune” (les étudiants sont en colère et refusent ce système), entonnent-ils dans une ambiance empreinte à la fois de liesse pour ce début de liberté d’expression retrouvée et de mécontentement pour l’obstination du pouvoir en place à ne pas répondre aux revendications légitimes des Algériens qui battent le pavé depuis 50 jours. Et l’inéluctable slogan “Klitou le bled ya sarakine” (vous avez dilapidé les deniers publics espèces de voleurs) a été également repris en chœur par les jeunes contestataires.
Une forte mobilisation estudiantine a été par ailleurs observée à l’intérieur de la faculté de médecine Benyoucef-Benkhedda à Ben Aknoun. Les étudiants des trois départements, médecine, chirurgie dentaire et pharmacie, se sont, eux-aussi, joints au mouvement de protestation en opposition au système en place et confirment le début de leur débrayage d’une semaine renouvelable. “Système dégage, les étudiants s’engagent” est l’une des expressions qui reviennent tel un leitmotiv dans la bouche de ces milliers d’étudiants qui décident de tenir des sit-in quotidiens dans leurs campus et des réunions de concertation afin d’arrêter les actions de protestation à organiser pour les jours à venir. Leurs copains de l’université M’hamed-Bougara de Boumerdès (UMBB) ont enclenché un mouvement de grève depuis samedi, affirment des sources sûres. Leurs revendications s’alignent sur celles du “hirak” et aspirent à en finir définitivement avec le système.
B. K.
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Il ne fait pas bon sortir pour les ministres du gouvernement Bedoui. Nommés pour gérer les affaires courantes, il semblerait qu’ils ne sont même pas en mesure de s’acquitter de cette tâche. Hier, le ministre de l’Énergie, Mohamed Arkab, en visite de travail dans la wilaya de Tébessa, a été empêché de sortir de l’aéroport Cheikh-Larbi-Tébessi. Le ministre, ainsi que la délégation qui l’accompagnait ont été encerclés dès leur arrivée. Ce qui a obligé le ministre à annuler sa visite dans cette wilaya. Le ministre de l’Énergie n’est pas le seul à avoir subi la foudre des citoyens.
Toujours hier, la délégation ministérielle conduite par le ministre de l’Intérieur, Salah-Eddine Dahmoune, et qui comprenait le ministre des Ressources en eau, Ali Hamam, et celui de l’habitat, Kamal Beldjoud, a été contrainte d’écourter sa visite dans la wilaya de Béchar entamée depuis samedi matin et qui devait se poursuivre hier, dimanche. L’important dispositif sécuritaire déployé depuis samedi matin et les chargés des forces anti-émeutes, qui ont utilisé les canons à eau, n’ont pas eu raison de la forte mobilisation des citoyens de Béchar. La délégation ministérielle a été littéralement chassée par les manifestants qui ont coupé la route. Les populations rejettent complètement les ministres du gouvernement Bédoui, contesté par le peuple depuis sa nomination, le 11 mars dernier, par le président démissionnaire, Abdelaziz Bouteflika.
Le premier des ministres du gouvernement Bedoui à avoir fait les frais de la contestation populaire a été celui des Travaux publics et des Transports, Mustapha Kouraba, qui a dû annuler sa visite d’inspection au chantier de creusement d’un tunnel reliant les stations d’Aïn Naâdja à Baraki (Alger) pour cause de rassemblement de dizaines de manifestants devant le chantier, afin d’exprimer leur rejet du gouvernement actuel. De son côté, le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Abdelhakim Belabed, vient d’être boycotté par les syndicats du secteur qui étaient invités pour préparer l’épreuve du baccalauréat.
Ces revers cuisants subis par les ministres du gouvernement Bedoui montrent bien qu’il sera quasi impossible pour ces ministres de continuer à gérer même les affaires courantes. Alors qu’habituellement, les représentants du gouvernement étaient toujours bien accueillis par les populations, faisant ainsi de ces sorties leur principale activité, les ministres du gouvernement Bedoui constatent à leur grand dam que, cette fois, la donne a changé. Ces derniers se retrouvent privés de leur outil majeur de marketing politique. L’échec du gouvernement Bedoui et de ses ministres est, pour ainsi dire, acté. Il devient de plus en plus évident qu’aucun ministre ne pourra aller à la rencontre de la population sans créer l’émeute.
Cette équipe gouvernementale, à laquelle est confiée la promotion de l’élection présidentielle du 4 juillet prochain, s’engage dans une aventure à la fois hasardeuse et périlleuse. Le maintien de Bedoui et de ses ministres ainsi que celui d’Abdelkader Bensalah comme chef de l’État par intérim, sont synonymes d’impasse pour la transition.
Saïd Smati
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La multiplication d’annonces de nouvelles mesures pour renforcer les contrôles sur les transferts de devises découle-t-elle d’une alerte générale face à un éventuel emballement des fuites de capitaux ou est-elle une simple manœuvre ou une diversion pour contenter certaines revendications du mouvement populaire ?
en évacuant tout soupçon d’amplification de transferts illicites de fonds vers l’étranger, l’Exécutif en charge de la gestion des affaires courantes n’a cessé, ces derniers jours, de diffuser, à travers ses différents démembrements, instructions et communiqués pour annoncer l’instauration de nouveaux dispositifs pour détecter d’éventuelles tentatives de fuite de capitaux.
C’est ainsi qu’après la récente mobilisation des services des impôts pour renforcer les procédures de contrôle sur les flux de devises entre sociétés, le ministère des Finances vient d’annoncer, à son tour, de nouvelles mesures dans ce domaine, soit la mise en place de toute une nouvelle structure composée de représentants de diverses institutions, pour surveiller l’évolution des opérations de transfert de devises vers l’étranger.
Tel qu’indiqué dans un communiqué officiel diffusé avant-hier soir, “un comité de veille, chargé de suivre l’évolution des transferts en devises vers l’étranger, vient ainsi d’être mis en place, dans le souci, est-il précisé, de renforcer la vigilance en matière de transactions financières avec le reste du monde”. Composée de hauts fonctionnaires du ministère des Finances, de représentants de la Banque d’Algérie et de représentants de la communauté bancaire (Abef), cette nouvelle instance, est-il encore indiqué, aura pour mission de “s’assurer que les opérations de transfert en devises par les banques, en tant qu’intermédiaires agréés, sont exécutées dans le strict respect de la réglementation des changes édictée par la Banque d’Algérie”.
En ce sens, rappelle le ministère des Finances, les opérations de transfert de devises concernées par ce nouveau dispositif de surveillance sont celles transitant via le canal bancaire, soit les transferts liés au règlement de transactions d’importation de biens et services, ceux effectués dans le cadre d’investissements à l’étranger par des opérateurs résidant en Algérie et, enfin, les transferts de dividendes issus d’investissements directs étrangers en Algérie. En revanche, s’agissant des opérations d’exportations physiques de billets de banque — c’est-à-dire des cas de transferts de cash —, celles-ci, se contente d’indiquer le ministère des Finances, sont soumises à “un contrôle strict au niveau des postes frontaliers par les services compétents”. Intervenant sans doute en réaction à l’amplification de soupçons et de dénonciations, émis sur la place publique, sur des cas présumés de fuites colossales de capitaux engageant des oligarques liés au clan du Président déchu, les nouvelles mesures édictées en vue d’un contrôle sévère sur les transferts de devises laissent, pour le moins, perplexe, sinon sur leur crédibilité, du moins sur les motivations qui les sous-tendent.
Outre ce tout nouveau “haut comité de vigilance” mis en place avant-hier par le ministère des Finances, la Direction générale des impôts (DGI), faut-il en effet le rappeler, avait lancé, quelques jours auparavant, une espèce d’alerte générale à l’adresse de l’ensemble de ses services (DGE et directeurs de wilaya), afin de durcir leur contrôle sur toute demande d’attestation de transferts de devises par des sociétés locales ayant des liens juridiques ou autres avec d’autres entités implantées à l’étranger. Que faut-il y voir exactement ? De simples effets d’annonce destinés à conforter les promesses, jusqu’ici vagues, du vice-ministre de la Défense qui s’est engagé à sévir contre tout soupçon d’enrichissement illicite ou de corruption ? Ou alors une véritable alerte née d’un réel emballement des fuites de capitaux que les services compétents auraient effectivement constaté ces dernières semaines ? D’ordinaire seule compétente à exercer un contrôle sur les opérations de changes, la Banque d’Algérie, est-il utile de le rappeler ici, avait pourtant assuré récemment qu’aucun emballement des transferts de devises à l’étranger n’avait été constaté ces derniers mois, en comparaison avec les périodes précédentes.
Or, les fléaux très répandus et très dommageables de fuites de capitaux, faut-il en définitive le souligner, passent souvent, et depuis bien des années, par des pratiques autrement plus sophistiquées et moins contrôlées d’importations frauduleuses, de surfacturations et de créations à l’étranger de sociétés de services “écrans”.
Akli Rezouali
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L’Unpef, le Cnapeste, le Snapest, le SNTE, le Satef et le Cela rappellent être en conformité avec l’esprit et la teneur de la déclaration de soutien à la révolte populaire rendue publique le 1er avril dernier.
Dans le sillage du mouvement “millionnaire” de contestation populaire en marche depuis le 22 février dernier, les syndicats autonomes du secteur de l’éducation nationale ont boycotté, hier, la conférence nationale organisée et présidée par le nouveau ministre de l’Éducation nationale Abdelhakim Belabbed.
Ces syndicats organisés dans le cadre de la Confédération des syndicats algériens ont, en fait, décliné l’invitation du successeur de Benghabrit, et ce, pour prendre part à une rencontre consacrée à l’évaluation des préparatifs liés à l’organisation des examens de fin de cycle, notamment le baccalauréat, en présence des directeurs de wilaya. S’inspirant du principe de rejet de toute initiative du gouvernement de Noureddine Bedoui contestée par le peuple, les organisations syndicales autonomes l’Unpef, le Cnapeste, le Snapest, le SNTE, le Satef et le Cela rappellent être en conformité avec l’esprit et la teneur de la déclaration de soutien à la révolte populaire rendue publique le 1er avril dernier. Il est question donc d’une attitude forte de rejet de travailler avec le nouveau gouvernement dirigé par Bedoui, tel que mentionné dans le communiqué n°3 de la CSA qui appuie le “hirak populaire”. Ces syndicats de l’éducation avec d’autres organisations défendant les intérêts des travailleurs dans d’autres secteurs de la Fonction publique se sont exprimés en faveur de la révolution populaire, tout en réitérant leur attachement aux revendications démocratiques du peuple.
Le secrétaire général du Satef, Boualem Amour, a expliqué cette position de rejet du gouvernement. “Effectivement, on a décliné l’invitation du nouveau ministre de l’Éducation, en partant du principe de ne pas travailler avec le staff de Noureddine Bedoui déjà contesté par le peuple. Nous faisons partie de ce peuple qui aspire à un changement politique réel”, soutiendra le représentant du Satef. Pour sa part, Zoubir Rouina du syndicat des lycées d’Algérie (Cela) indiquera que “le boycott de la réunion présidée par Belabbed est une preuve de plus que nous rejetons ce gouvernement”. Le Cnapeste par la voix de M. Boudiba a réservé la même réponse négative au successeur de Benghabrit, en rappelant : “Notre syndicat refuse de cautionner et de conférer une légitimité à un gouvernement illégitime.
Pour nous, l’invitation du ministre est une provocation de plus à l’adresse des citoyens. Pis encore, je dirai que cette initiative est un défi au hirak populaire.” Meziane Meriane, SG du Snapest, précisera, quant à lui, que “le refus du Snapest de prendre part à la réunion au ministère de l’Éducation nationale s’inspire du profond respect qu’on a pour le peuple qui se bat au quotidien pour une rupture salvatrice pour l’Algérie”. Pour sa part, le président de l’Unpef, Sadek Dziri, rappellera que “le refus de notre syndicat est compatible avec les principes et le combat pacifique du peuple algérien qui reste mobilisé pour amorcer ne nouvelle ère démocratique en Algérie”. Le refus exprimé par les syndicalistes s’apparente, en réalité, à un nouveau désaveu au gouvernement de Noureddine Bedoui qui est rejeté massivement par le peuple.
Les membres de cet Exécutif sont indésirables, si l’on tient compte du “non” exprimé sur le terrain par la population locale lors des visites “interrompues et écourtées” des ministres ces deux derniers jours.
Hanafi H.
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Le bureau exécutif national de l'Union Progressiste a lancé officiellement ce samedi 13 avril 2019 à Parakou, la campagne électorale pour les législatives du 28 avril prochain. L'événement a connu la présence des leaders du parti et un grand nombre des militants.
Bruno Amoussou, président de l'Union Progressiste, lors de cette rencontre a invité les militants à faire un bon choix. « Nous sommes venus pour vous demander d'aller voter le 28 avril prochain. Depuis quelques temps nous avons réfléchi à la situation de notre pays et nous avons constaté que si un certain nombre de chose n'arrive pas à se faire c'est parce que l'organisation politique que nous avons n'était pas convenable », a déclaré Bruno Amoussou. Pour ce dernier, il n'y a aucun médicament pour améliorer la gouvernance au Bénin. Après réflexion, il ressort que « les partis politiques bien organisés, bien structurés qui encadrent le pays ce sont les députés, c'est le Parlement, animé par des partis solides qui peuvent être le véritable contre-pouvoir du pouvoir exécutif ».
Les militants de ce parti politique de la mouvance présidentielle comptent œuvrer véritablement en vue d'obtenir le plus grand nombre de siège pour la 8 ème mandature.
« Près de 700 militants, candidats titulaires suppléants, membres du bureau politique, membres fondateurs et particulièrement les militants des trois arrondissements de Parakou me charge de vous dire haut et fort qu'ils n'auront même pas besoin de porter des gangs pour rentrer sur le ring pour ce combat afin de ramener des députés en quantité et en qualité, capables de contrer toute manœuvre tendant à plomber la mise en œuvre du PAG », a affirmé Souley Sabi Moussa, président du comité d'organisation de l'Union Progressiste
En conséquence, poursuit-il, « ils voudraient vous entendre entre autres sur les points ci-après : notre comportement de combattant sur le terrain à partir de cet instant, nos armes pour un combat dure et pacifique ».
Les candidats titulaires sur la liste de l'Union Progressiste dans la 8ième circonscription électorale promettent mettre en œuvre les voies et moyens pour une grande victoire au soir du 28 avril.
« Vos premiers candidats aux législatives s'activent et vous promettent la victoire dans un contexte particulier, marqué par la méfiance, la suspicion, les invectives de tout genre, l'hostilité, les appels à la désobéissance civile, la révolte, l'insurrection la mutinerie », a confié Mariam Chabi Talata, Porte-Parole des candidats de l'Union Progressiste. Pour cette dernière « la particularité du contexte de la campagne qui est la nôtre impose une stratégie ciblant à la fois, nos adversaires légaux et légitimes et ceux qui ont échoué à le devenir ».
La cérémonie a pris fin par une caravane qui a démarré du lieu de lancement de la campagne pour s'achever au siège dudit parti dans la ville de Parakou.
Akpédjé AYOSSO
Dans un entretien accordé à l’envoyé spéciale de France 2, candidat à présidentielle à cette époque, Abdelaziz Bouteflika avait déclaré «Si je n’ai pas un soutien franc et massif du peuple Algérien, je considère qu’il doit être heureux dans sa médiocrité » il ajoute tout confiant « Après tout, je ne suis pas chargé de faire son bonheur malgré lui, je vais rentrer chez moi et y rester pendant vingt ans. » Bouteflika n’est pas rentré chez lui, il est rentré au palais d’El Mouradia et c’est là qu’il y resta pendant vingt-ans ou presque.
Aujourd’hui marque le vingtième anniversaire de son élection à la tête du pays. Un post qu’il occupera pendant 19 ans, 11 mois et 18 jours. Aprés avoir renoncé à se présenter pour un cinquième mandant suite au refus franc et massif du peuple Algérien, il démissionne le 2 avril 2019 après six semaines de contestation populaire à travers tout le pays.
Après ses deux premiers mandats légitimes Bouteflika, modifie la constitution pour pouvoir se porter candidat à un troisième et quatrième mandant, pour le cinquième le peuple s’y oppose, massivement. Il prononce son dernier discours le 8 mai 2012, victime d’un AVC son Etat de santé s’est dégradé. Pendant plusieurs années, le peuple a eu un » fantôme » pour président. Bouteflika ne communique avec son peuple qu’à travers des lettres lues pendant le JT de 20.00 H, les Algériens ont même douté de leur fiabilité et demandent à savoir qui sont les personnes derrière ce lettres.
Son frère cadet Said Bouteflika profite de son état de santé, il dirige lui et son cercle restreint les affaires du pays. Le peuple se révolte pacifiquement et demande le départ du président, son frère et leur clan présidentiel. Après sa démission le combat continue, le peuple marche encore contre le système.
L’homme politique qui commença sa carrière de président comme étant « une planche de salut » pour le peuple Algérien, est sorti par la petite porte de l’histoire.
M.A.Y
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Un autre cas où la Constitution bloque, se révèle dépassée alors que la situation ne prête pas à un quelconque laisser-aller. Du fait de la nomination de Mohamed Loukal dans le gouvernement Bedoui, la Banque d’Algérie se retrouve sans gouverneur, et si l’on doit se fier à la Constitution ce sera ainsi jusque après la potentielle élection d’un président de la République jouissant de tous ses droits constitutionnels.
Déjà que le climat économique ne baigne pas dans une confiance qui permet de voir venir dans la plus grande sérénité, voilà donc depuis deux semaines la banque des banques sans maître à bord, Mohamed Loukal étant depuis deux semaines maintenant en charge du ministère des Finances.
Les mauvais esprits, mais pas aussi mauvais que cela en réalité, mettront sur le compte des conséquences collatérales le fait enregistré, pas plus tard qu’il y a deux jours, avec l’annonce faite par le département ministériel que dirige désormais M. Loukal sur la mise en place d’un comité de veille et de suivi, chargé de l’évolution des transferts en devises vers l’étranger afin de renforcer la vigilance en matière de transactions financières avec le reste du monde. Une décision qui, de façon implicite, remet en cause l’autorité de la Banque d’Algérie, une autorité remise en cause dans son fonctionnement évidemment, sans que soit mise en doute l’intégrité morale des personnes chargées de cette mission auparavant au sein de la Banque d’Algérie.
Mais, le fait est là, il renseigne amplement sur la conjoncture imposée à la banque des banques depuis le début du mouvement populaire, lorsque des voix parmi les spécialistes et même les profanes en questions financières se sont mises à s’élever pour exiger qu’on mette en sécurité des réserves de change du pays par crainte que des pontes parmi l’entourage de l’ex-président de la République se mettent à faire fuir leurs capitaux plus ou moins bien acquis en procédant à des transferts. C’est une passe imposée à la Banque d’Algérie qui a de quoi faire subir un sérieux impact, entre autres, à l’activité d’opérateurs économiques dont bon nombre, en temps normal déjà, n’ont jamais cessé de dénoncer les lourdeurs bureaucratiques dans la conduite de leurs transactions avec l’étranger lorsque arrivaient les formalités bancaires. Alors, avec la mise en place d’un comité tel celui dont il a été décidé la mise sur pied, comme l’annonce le ministère des Finances, la célérité qu’exigent depuis des années les hommes d’affaires algériens dans leurs opérations de commerce extérieur n’est sans doute pas acquise, du moins pas dans l’immédiat.
En fait, c’est presque tout le système monétaire est financier du pays qui pourrait se retrouver grippé par la défection d’un gouverneur de la Banque d’Algérie, également tête à penser du Conseil de la monnaie et du crédit. Surtout en cette conjoncture marquée, comme depuis la fin 2017, par le recours au financement non conventionnel, l’usage de la planche à billets qui nécessite une veille de tous les instants afin de présider à la mise en place de «correctifs» tel que ce fut le cas il y a à peine quelques semaines lorsque la Banque d’Algérie a imposé aux établissements financiers du pays le relèvement du taux des réserves obligatoires à 12% depuis le 15 février dernier dans le but de diminuer le fort accroissement de l’excès de liquidités.
La vacance du poste de gouverneur de la Banque d’Algérie en ces temps politiquement éminemment incertains est un luxe que le pays ne peut se permettre, mais il se l’offre malgré tout en raison de la Constitution qui veut que le président de la République soit le seul habilité à nommer ou relever le gouverneur de la BA, comme pour d’autres postes de haute responsabilité.
Azedine Maktour
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Les bénéficiaires des 160 logements APC/Cnep de Dar-el-Beïda, constitués en association (Lalla N’soumer) et détenteurs pourtant de décisions d’attribution datant de 1993, attendent toujours d’être livrés malgré les deux instructions données par le wali d’Alger pour leur régularisation. Selon l’association, la Cnep et l’APC de Dar-el-Beïda ne sont pas responsables de ce blocage.
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L’arrestation de Ali Haddad a fini par susciter les premières réactions négatives sur le club de football qui lui appartient, en l’occurrence l’USM Alger. En effet, on apprend que des sponsors importants comptent mettre fin à la coopération qui les lie au club algérois. Par ailleurs, plusieurs joueurs commencent déjà à penser à changer d’air l’année prochaine.
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La crise qui secoue le doyen des partis de l’opposition risque de se prolonger dans les travées des tribunaux avec la décision de l’instance présidentielle ou ce qu’il en reste, de porter l’affaire en justice.
M. Kebci – Alger (Le Soir) – On savait que la période post-Hocine Aït-Ahmed allait être laborieuse au FFS, tant l’héritage était lourd à porter et suscitait bien de convoitises, mais on était loin de penser qu’elle allait enregistrer un sombre épisode comme celui d’avant-hier samedi. Avec, notamment, une situation pour le moins kafkaïenne puisque les deux clans qui se disputent cet héritage s’accusent mutuellement «d’accointances» avec le pouvoir.
Et ce dangereux développement des événements risque de trouver sa suite au niveau des tribunaux puisque le coordinateur de l’instance présidentielle du parti, chassé, ce samedi, du siège national, a décidé de porter plainte contre les «commanditaires» et les «auteurs» de ce «coup de force» et de ces «agissements gravissimes».
Pour Ali Laskri, qui vient d’être révoqué au même titre que son compère du présidium, Mohand-Amokrane Chérifi, pour «mauvaise gestion et dilapidation des deniers du parti», «politique d’exclusion et de marginalisation», «gestion unilatérale suivie jusque-là par ces trois membres», «refus de la collégialité et de toute forme de débat au sein des instances du parti», «exclusions expéditives et tous azimuts abusivement prononcées à l’encontre de deux membres de l’IP (Hayat Taiati et Soufiane Chioukh) et d’une vingtaine de cadres dont le P/APW de Béjaïa», le siège national du FFS a fait l’objet d’une «attaque violente d’un groupe de baltaguias, sans aucun lien organique avec le parti, pour empêcher la tenue d’une session extraordinaire qui visait, sur le plan politique, à renforcer le soutien du parti à la révolution citoyenne et sur le plan organique à adopter une feuille de route pour l’organisation du prochain congrès du parti».
Et d’accuser ce groupe de baltaguias d’avoir «forcé les portes du siège, détruisant tout sur leur passage, les portes, le mobilier, saccageant les voitures et agressant les militants qui s’y opposaient». Une «agression criminelle» dont Laskri accuse des «forces hostiles à la position du parti en faveur du mouvement citoyen» d’en être les instigateurs. L’instance présidentielle du FFS prévoit, par ailleurs, de convoquer une session extraordinaire du conseil national
une fois réunies les conditions de sa tenue conformément aux statuts du parti, et déclare «nulle toute rencontre, toute nomination, non conformes aux statuts du parti et toute décision n’émanant pas de l’instance présidentielle dans sa majorité, conformément à l’article 47 des statuts».
Elle appelle l’ensemble de ses structures (fédérations et sections), l’ensemble de ses militants et de ses élus à «s’organiser et à s’unir face à ces manœuvres de déstabilisation qui ne visent qu’à neutraliser le parti, dans son combat politique au côté de la population pour le triomphe de son projet politique, l’élection d’une Assemblée nationale constituante pour l’avènement de la 2e République».
Sauf que les adversaires de Laskri ne comptent pas reculer puisqu’ils ont donné suite à leur mouvement de contestation avec la tenue d’une session extraordinaire du Conseil national. Un conclave qui a accouché d’un comité de coordination provisoire qui se chargera de la préparation d’un congrès national inclusif du parti et la consolidation de la lutte politique dans le cadre des principes fondamentaux du parti.
Pour ce faire, un appel a été lancé en vue d’intensifier les efforts et l’action en associant tous les militants pour l’organisation de ce congrès. Un rendez-vous dont la date sera arrêtée ultérieurement, un comité de coordination provisoire sera chargé sous la supervision de Mehenna Haddadou, P/APW de Béjaïa, en coordonnant le travail avec les autres membres du parti.
M. K.
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Depuis le début du mouvement populaire contre le système politique, des soupçons ont pesé sur des hommes d’affaires quant à des opérations de transfert illicite de devises vers l’étranger.
Karim Aimeur – Alger (Le Soir) – A la fin du mois de mars, alors que la polémique faisait rage sur cette question, la Banque d’Algérie, dirigée par Mohamed Loukal, a affirmé que les informations relatives aux transferts de capitaux, par le canal bancaire, « sont dénuées de tout fondement ». Mais avant-hier, dans la soirée, le ministère des Finances, dirigé par le même Mohamed Loukal, entre-temps promu ministre dans le gouvernement de Bedoui, a annoncé la mise en place d’un comité de veille et de suivi, chargé de suivre l’évolution des transferts en devises vers l’étranger.
Son objectif ? Renforcer la vigilance en matière de transactions financières avec le reste du monde et débusquer les fraudeurs. Ce comité est composé de hauts fonctionnaires du ministère des Finances, de représentants de la Banque d’Algérie (BA) et de représentants de la communauté bancaire (Abef).
Le comité a pour mission de s’assurer que les opérations de transferts en devises par les banques, en tant qu’intermédiaires agréés, sont exécutées dans le strict respect de la réglementation des changes édictée par la Banque d’Algérie, a expliqué le ministère des Finances.
Que s’est-il alors passé entre-temps pour que M. Loukal passe d’un homme qui « dément des rumeurs » à un homme qui « donne du crédit aux mêmes rumeurs » ?
Il y a d’abord sa promotion au poste de ministre. Mais il y a surtout ce communiqué du chef d’état-major de l’APN qui a parlé ouvertement de tentatives de faire fuir des capitaux volés et s’enfuir vers l’étranger.
Le 2 avril, jour de la démission de Bouteflika, Ahmed Gaïd Salah a parlé de « vastes opérations de pillage et de dilapidation qu’a connues notre pays, ciblant ses potentiels et ressources économiques et financières ». Il s’est interrogé sur « les moyens qui ont permis à cette poignée de personnes d’amasser des richesses immenses par des voies illégales et dans un court laps de temps, en toute impunité, profitant de leur accointance avec certains centres de décision douteux, et qui tentent ces derniers jours de faire fuir ces capitaux volés et s’enfuir vers l’étranger ».
Dans son communiqué, le ministère des Finances a expliqué que les opérations de transferts en devises par les banques sont classées en trois catégories. Il s’agit du règlement des opérations d’importation de biens et services, conformément à la législation et à la réglementation régissant le commerce extérieur et des changes en vigueur, des transferts dans le cadre d’investissements à l’étranger effectués par un opérateur résident en Algérie et les transferts des dividendes liés à des investissements directs en Algérie.
En tout cas, l’annonce du ministère des Finances confirme les soupçons sur des opérations de transferts illicites de devises à l’étranger.
Mais la décision semble avoir des objectifs politiques destinés, au même titre que la décision relative à l’interdiction de sortie de territoire national pour plusieurs hommes d’affaires, à calmer la rue qui demande des comptes aux « voleurs ». C’est une réponse au slogan « Vous avez dévoré le pays, espèce de voleurs ». « C’est destiné à calmer le peuple en lui disant qu’on est en train de surveiller le mouvement des capitaux », soutient l’expert économique Ferhat Aït Ali, contacté par Le Soir d’Algérie.
Il affirme que le ministère des Finances n’a pas le droit d’installer un tel comité qui relève des prérogatives de la Banque centrale.
« C’est une compétence de la Banque d’Algérie de contrôler a posteriori la régularité des opérations de transfert de devises. Il s’agit donc d’un empiétement des prérogatives de la Banque centrale », souligne notre interlocuteur.
K. A.
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Dans une interview accordée à l'hebdomadaire sud-africain, The Sunday Times, le dimanche 14 avril 2019, Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, appelle l'Afrique du Sud à travailler avec le Maroc pour l'émergence d'un nouveau modèle de coopération interafricaine.
« Au lieu de continuer dans une situation d'impasse, le Maroc et l'Afrique du Sud doivent travailler ensemble pour développer un modèle de coopération interafricaine et de coopération sud-sud, » a confié Nasser Bourita car ajoute-t-il ces pays constituent deux importantes économies en Afrique et représentent deux plateformes d'entrée dans le continent.
Le chef de la diplomatie du Royaume chérifien cite comme principaux domaines de coopération entre les deux pays, le développement de la Zone de libre-échange africaine et le transport aérien.
Nasser Bourita rappelle que le Maroc a apporté son soutien à la lutte du peuple sud-africain contre le régime de l'Apartheid.
Selon lui, le leader Nelson Mandela avait été accueilli dans le Royaume depuis le début des années 1960.
Pour le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, le Maroc et l'Afrique « ne doivent normalement pas avoir des problèmes bilatéraux », vu leurs positions géographiques. « Nous ne partageons pas les mêmes frontières, nous n'avons pas de problèmes territoriaux », a-t-il affirmé.
Les problèmes qui bouleversent les relations entre les deux pays, poursuit le ministre, découlent de la décision de Pretoria de « prendre position sur une question qui concerne une région située à des centaines de kilomètres, une position qui va à l'encontre de celles de l'ONU et de l'Union africaine (UA) ».
Le ministre déplore la décision de l'Afrique du Sud d'abriter, les 25 et 26 mars dernier au siège de son ministère des Relations internationales, une conférence de soutien aux séparatistes du polisario.
La conférence tenue sous l'initiative de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) s'affile à contre-pied au processus onusien qui consiste à trouver une solution au différend régional au sujet du Sahara marocain.
Le ministre souligne que l'Afrique du Sud, étant membre de la communauté internationale, a l'obligation d'aider dans cette optique. « Normalement, si vous êtes un pays qui œuvre dans le cadre de la communauté internationale, vous devez aider sans préjugé et sans se ranger du côté d'une partie », a-t-il estimé.
« L'Afrique du Sud a choisi une autre voie », regrette Nasser Bourita, qui notifie que les paramètres d'une solution au conflit relative à l'intégrité territoriale sont nettement fixés dans le cadre de l'Onu, qui appelle à un règlement réaliste, pragmatique, durable et fondé sur le compromis.
« En Palestine, l'Onu a adopté une résolution appelant à une solution à deux Etats. Au sujet du Sahara, il s'agit d'un processus politique en vue de trouver un règlement avec l'Algérie », a clarifié le ministre pour qui la question du Sahara ne doit pas être comparée à la situation au Moyen-Orient.
Donnant l'exemple d'Israël dont la présence dans les territoires palestiniens est mondialement reconnue comme une occupation, M. Bourita a lancé un défi à l'endroit des frères en Afrique du Sud de « trouver une seule résolution onusienne qui qualifie la présence du Maroc au Sahara comme une occupation ».
« Si l'Afrique du Sud veut jouer un rôle honnête, elle doit reconnaître ces deux positions différentes l'une de l'autre », ajoute le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.
Il indique que la conférence ministérielle africaine sur l'appui de l'UA au processus politique des Nations-Unies sur le différend régional au sujet du Sahara marocain, visait à montrer que les pays africains soutiennent la position du Maroc.
Le ministre précise que la conférence de Pretoria ne devait pas être saisie comme une référence de la position africaine.
La conférence de Marrakech a également révélé que la rencontre de Pretoria était un moyen de diviser l'Afrique. M. Bourita rappelle de ce fait que le consensus retenu lors du 31è sommet de l'UA à Nouakchott, a consacré l'exclusivité de l'Onu sur la question du Sahara, le soutien et l'accompagnement que l'UA doit apporter au processus onusien.
« Qui divise l'Afrique ? Qui a décidé que ceux qui s'opposent au Maroc devaient se rencontrer ? », s'est interrogé le ministre avant d'ajouter : « Notre message était de dire que l'unité était à Marrakech et que la division était à Pretoria ».
Selon le Sunday Times vu ce contexte, les efforts du Maroc ont été couronnés de succès dans la mesure où la conférence de Marrakech a connu la participation de 37 pays africains contre 24 lors de la conférence de Pretoria, y compris des pays comme Cuba, Venezuela et Nicaragua.
Akpédjé AYOSSO
Saïd F.
«On ne m’a pas compris quand j’ai dit que je préférais voir l’Afrique du Sud organiser la CAN plutôt que l’Egypte !»
Le sélectionneur national, Djamel Belmadi, a une nouvelle fois déclaré que l’objectif de la sélection nationale à la prochaine phase finale de la CAN qui aura lieu en Egypte cet été sera de ramener le trophée à la maison. Interrogé par le média égyptien superkora, le coach national a, toutefois, admis que l’Algérie ne sera pas l’unique favorite pour ce tournoi continental : «L’Algérie aussi est l’un des favoris pour ce tournoi. On viendra en Egypte pour gagner le trophée. On donnera le maximum sur le terrain pour réaliser cet objectif même si ça ne sera pas une mission aisée.»
«Il y a plusieurs favoris pour la victoire finale»
Même s’il n’a pas caché une nouvelle fois son ambition de mener l’Algérie au sacre final, Djamel Belmadi, lucide, a reconnu que la concurrence sera rude cette année, d’autant plus que pour la première fois de l’histoire, le tournoi regroupera 24 nations et non pas 16 comme ce fut le cas auparavant : «Il y a beaucoup de sélections qui peuvent remporter cette CAN. Bien sûr, l’Egypte fait officie de grand favori. Ayant gagné à plusieurs reprises ce trophée, elle dispose d’une grande expérience dans cette compétition et jouera à domicile. Après, je peux citer d’autres favoris, le Maroc, la Tunisie, le Sénégal et le Nigeria. Personne ne peut dire pour l’heure qui peut gagner cette CAN.»
«Toutes les équipes qualifiées se valent»
L’ancien sociétaire de l’Olympique de Marseille assure qu’à la CAN, il faudra prendre toutes les équipes au sérieux et surtout ne sous-estimer aucune : «Il n’y a pas d’équipe faible à la CAN. Toutes les sélections qualifiées se valent. On sait que tous les matchs en Afrique sont difficiles. Même les nations qui n’ont pas une grande histoire dans le football et qui n’ont rien gagné seront difficiles à battre. Il faut faire attention et se préparer en conséquence.»
«Je ne connais pas toutes les équipes»
Belmadi a enchaîné en admettant toutefois ne pas connaître parfaitement l’ensemble des 24 équipes qualifiées : «Bien sûr, je ne connais pas toutes les équipes qualifiées. Il y a eu de nouvelles sélections qui vont jouer la CAN pour la première fois, mais cela ne veut pas dire qu’elles sont faibles. Cette fois, il y a beaucoup d’équipes, je ne pourrai donc pas toutes les voir.»
«Le changement du calendrier est une bonne chose pour les joueurs»
En plus de se jouer avec 24 nations, la prochaine phase finale de la CAN se tiendra pour la première fois en été et non pas en hiver, comme cela était le cas par le passé. Un changement salué par le coach national : «C’est sûr que c’était un peu difficile de jouer cette compétition en hiver car les joueurs perdaient des matchs en club et c’est toujours compliqué. Les joueurs africains ont toujours eu des problèmes par rapport à cela. Les clubs européens réfléchissaient à deux fois avant d’engager un joueur africain. Maintenant, il n’y aura plus ce problème, même si cette fois-ci, il y aura le problème du climat, mais bon, on va accepter cela.»
«On ne m’a pas compris quand j’ai dit que je préférais voir l’Afrique du Sud organiser la CAN plutôt que l’Egypte !»
Avant l’attribution de cette 32e édition de la CAN, Djamel Belmadi avait affiché publiquement sa préférence à ce que l’Afrique du Sud soit désignée pour remplacer le Cameroun dans l’organisation du tournoi. Cela a semble-t-il froissé nos amis égyptiens et a contraint Belmadi à expliquer ses propos : «Quand j’ai dit que je préférais que l’Afrique du Sud organise la CAN au détriment de l’Egypte, certaines personnes ont mal compris ce que je voulais dire, alors que mon message était pourtant clair. Je n’ai aucun problème avec l’Egypte, un pays frère en plus. J’ai surtout évoqué le climat, c’est tout. En Afrique du Sud, au mois de juin, c’est le début de l’hiver et du coup, c’est la meilleure période pour jouer au football.”
«Arrêtons la fitna entre l’Algérie et l’Egypte !»
10 ans plus tard, l’Algérie va retourner en Egypte pour disputer la CAN et oublier définitivement les évènements malheureux qui ont émaillé la rencontre entre les deux pays, pour le compte des éliminatoires de la Coupe du monde 2010. Belmadi a appelé à faire cesser la « fitna » entre les deux peuples : «On est des frères avant tout. Je me souviens que j’étais consultant pour beIN Sports, avant le match d’Oum Dourmane entre les deux pays. J’avais appelé tout le monde à ce que cesse la fitna. Ce n’est que du football et la meilleure équipe sur le terrain gagne et c’est tout.»
«On assistera à un grand tournoi cet été»
Enfin, le coach national a précisé que l’Egypte disposait de tous les moyens qui vont lui permettre de bien organiser cette CAN-2019 : «J’ai eu une bonne impression jusque-là du pays. On a été bien accueillis et tout s’est bien passé. Je pense qu’on assistera à un grand tournoi et tout sera bien réussi.»
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