Par Radia Choubane
La déclaration du chef d’état-major de l’ANP, vice- ministre de la Défense nationale, Ahmed Gaïd Salah, plaidant pour l’application de la l’article 102 de la Constitution, a suscité différentes réactions des internautes. Sur les réseaux sociaux, la tension monte et les avis changent d’une personne à une autre. Pour une bonne partie, cette annonce signe une première victoire du Hirak, mais pas sa fin. «Il faut se mobiliser plus que jamais pour l’aboutissement de nos revendications», écrit un Facebookeur appelé Yacine. Et ajoute : «Nous avons gagné la bataille mais pas la guerre». Pour lui tout comme pour la plupart des jeunes, cette annonce ne signifie pas le départ du système et est encore loin de la décision du chef de l’Etat de céder sa place. Sur la toile, tous les Algériens et les Algériennes sont désormais impliqués dans l’avenir de leur pays.
Tout en étant conscient de l’importance de cette étape, chacun d’entre eux est décidé à maintenir le cap du mouvement populaire. Les appels au Hirak se poursuivent. Pour une grande partie des citoyens, le mouvement doit impérativement se poursuivre et ce, jusqu’au départ du système politique actuel. «On veut le départ du système et personne ne peut nous détourner de notre mission», assure une internaute nommée Imene. Dénonçant une fourberie dans les déclarations contradictoire du chef d’état-major, elle écrit : «Si maintenant ils sont d’accord pour l’application de l’article 102 de la Constitution algérienne, alors ils devraient être poursuivis en justice pour tromperie».
Ils ont, selon elle, masqué la vérité sur l’état de santé du président Bouteflika durant de longues années, rappelant que c’est cette même personne qui aujourd’hui soutient le mouvement populaire qui a soutenu le 5e mandat. Dans les commentaires, la bonne humeur et l’esprit créatif des Algériens sont toujours présents. «Tout le monde doit partir, interdit pour les personnes dépassant les 60 ans», écrit Omar dans un commentaire qu’il accompagne avec la photo du jeune Algérien qui a fait le buzz dans la vidéo de Sky-news. En outre, l’annonce du chef d’état-major ne semble pas faire changer d’avis les Algériens, car, pour eux, les déclarations contradictoires et changeantes ont brisé la confiance qui existait entre le peuple et le gouvernement.
«Moi personnellement, je ne fais plus la différence entre la vérité et le mensonge», lit-on dans un commentaire en bas de la vidéo de Gaïd Salah. Une fois de plus, il s’agit, selon eux, d’une autre magouille qui vise à gagner du temps et à calmer le mouvement populaire. Dans ce sillage, toutes ces personnes se sont mises d’accord pour dire que la maturité du peuple dépasse de loin celle du pouvoir. «Système dégage !» Et même Gaïd Salah en fait partie. «Cet article, vous auriez dû l’appliquer en 2014, aujourd’hui c’est trop tard, le seul article qui reste maintenu est celui du peuple, seul décideur de l’avenir du pays», confie Mohamed. Et ajoute : «L’article 102 de la Constitution n’est pas une solution. Le président du Sénat a été mis en place par Bouteflika lui-même, il n’est pas apte à diriger le pays lors de cette étape».
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L’élu du RCD affirme que plusieurs articles dans la loi 12-07 du 21/02/2012 relative à la wilaya expliquent le rôle de l’instance élue dans le développement.
La première journée de la session ordinaire de l’Assemblée populaire de wilaya (APW) de Bouira ne s’est pas déroulée comme beaucoup le souhaitent. Le conflit qui existe entre les élus du RCD et le président de l’APW, qui est un ancien cadre de ce parti avant de rejoindre la formation politique d’Ahmed Ouyahia, n’est plus un secret pour personne.
Hier, avant le début des travaux de la session, un clash a eu lieu entre les élus du RCD et le P/APW qui refusait de donner la parole à Chabane Meziane, chef du groupe des élus RCD à cette assemblée. Les deux parties ont préféré régler leurs comptes en public. Le groupe d’élus du RCD ont décidé de quitter la session. Pour Chabane Meziane, l’Assemblée populaire de wilaya n’implique pas tous ses membres dans le débat autour des questions du développement.
L’élu du RCD affirme que plusieurs articles dans la loi 12-07 du 21/02/2012 relative à la wilaya expliquent le rôle de l’instance élue dans le développement. «Les articles 73 et 80 de la dite loi stipulent que l’APW peut intervenir dans des domaines relevant des attributions de l’Etat, en participant à la mise en œuvre d’actions inscrites dans le cadre des politiques publiques économiques et sociales… «L’APW peut proposer annuellement une liste de projets en vue de les inscrire dans les programmes sectoriels publics. L’APW discute et émet des propositions sur le plan du développement économique et social de la wilaya», lit-on dans la déclaration du groupe des élus du RCD qui souligne que la wilaya est victime de «la représentativité élective et administrative».
Plusieurs autres dysfonctionnements au sein de l’APW ont été dénoncés par les élus du parti de Mohcine Belabès. «Vous n’avez ni plan d’activité, ni plan d’action, et pas de présentation de votre bilan. Et vous osez faire une communication annuelle de l’année 2018 aux élus du peuple.
C’est une fuite en avant dérisoire, et votre gestion révèle votre échec. Votre entourage vous a fait échec et mat», lancent-ils au premier responsable de la wilaya. Les élus du RCD ont également dénoncé l’usage des véhicules de l’APW par des personnes qui n’ont aucun lien avec l’Assemblée.
Ainsi, ils ont évoqué «la tergiversation et la non exécution des délibérations de l’APW et l’absence de transparence dans la gestion des affaires de la wilaya et l’APW». «Vous exigez des citoyens le certificat de résidence comme s’ils sont des immigrés et non des algériens.L’administration s’acharne contre le développement des zones rurales et montagneuses des quatre coins de la wilaya. Notre administration inaudible mène une politique de deux poids, deux mesures, une politique de dopage rusé et stérile mais vile. Que le directeur de l’APW et le wali du pouvoir central cessent de s’acharner contre les APC du RCD lors de l’attribution des subventions et des projets des PCD. La libération du foncier est juste en faveur des APC clientes du régime en place», ajoute le même document. Les membres de l’Assemblée et les directeurs de l’exécutif ont assisté à un autre clash entre les élus du FFS et ceux du FLN. «Mettre le FLN au musée», c’est la phrase qui a fait réagir les élus de l’ex-parti unique.
Ainsi, des élus sont intervenus pour s’interroger sur le véritable rôle de l’assemblée de wilaya. Un autre élu a même interpellé le wali sur l’implication de certains responsables de l’administration dans des affaires de corruption. Cette session a été déjà reportée suite à la contestation populaire qui se poursuit depuis le 22 février. Il faut souligner que plusieurs agents de sécurité ont été postés hier à l’entrée de la salle de réunions pour probablement refouler toute personne qui serait suspectée de perturber la session, d’autant plus que dehors, la rue ne cesse de réclamer le départ de tous ceux qui symbolisent le système.
Ali Cherarak
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Par Ghania Oukazi
L’intervention officielle et publique du chef d’état-major de l’armée dans la gestion de la crise politique du pays augure de l’avènement d’une étape où s’entremêlent compromis, retour du pouvoir militaire et préservation de positionnements.En appelant mardi dernier à l’application de l’article 102 de la Constitution, le chef d’état-major, le général de corps d’armée, vice-ministre de la Défense nationale n’a pas tout dit. C’est d’ailleurs l’évidence même si l’on sait que l’armée de par le passé n’abat ses cartes que lorsqu’elle décide de siffler la fin d’un jeu de confrontations. C’était le cas du départ de Chadli Bendjedid et même celui de Liamine Zeroual après qu’il ait été esseulé et aussi ait refusé de lâcher son ami protecteur et conseiller. Pour cette fois, l’on pourrait en premier penser à un ballon-sonde que Gaïd Salah a voulu lancer pour connaître les réactions de l’ensemble des factions agissantes sur la scène nationale, qu’elles soient politiques, apolitiques ou autres stratèges de conjoncture. L’on note qu’un grand nombre parmi ces catégories et autres analystes ont rejeté sa décision avant même qu’il n’en explique la faisabilité. Ces intervenants divers se refusent à toute autre solution hormis celle du «départ immédiat du président de la République» et «la chute du système». Ceci, sans préciser à qui pensent-ils «remettre les clefs du pays», au-delà du soutien de certains d’entre eux à quelques personnalités ayant déjà gouverné le pays par le passé, participé ou rapproché au pouvoir et se sont même enlisées dans des compromissions avec des clans mafieux jouissant d’une impunité sans limites.
L’interview de Amar Saïdani parue dans la soirée du dimanche dernier n’est pas un fait du hasard. Saïdani n’a pas parlé de lui-même quand on voit que ses propos ont coïncidé avec la décision de Gaïd Salah de faire valoir l’article 102 de la Constitution. L’ex-secrétaire général du FLN a été certainement chargé de donner la trame de l’échiquier national. Il l’a fait avec une clarté digne d’une exploration de laboratoire. Le chef d’état-major en a rappelé d’ailleurs l’essentiel en exprimant dans sa déclaration de mardi dernier ses craintes de voir le mouvement populaire récupéré par «des manœuvres douteuses» et qu’il faille alors «préserver notre pays de tous dérapages( )».
Compromis ou guerre de tranchées ?
Depuis mardi après-midi, les analyses et commentaires fusent de toute part, chacun allant de sa propre appréciation de l’application de l’article en question. L’on se demande si l’état-major de l’armée s’est concerté avec le clan présidentiel avant de l’annoncer publiquement. Des constitutionnalistes l’affirment en avançant que Gaïd Salah est trop proche du président de la République pour le pousser à une sortie aussi détestable. D’autres évoquent ses tiraillements (notamment en 2013) avec Saïd Bouteflika et rejettent un tel compromis. Reste que des observateurs pensent à un rapprochement entre Gaïd et un Toufik tapi dans l’ombre pour éviter la déflagration du pays mais surtout pour préserver ou renouveler des positionnements. L’on sait que l’exercice du pouvoir est comme la politique, il ne s’accommode pas de la morale. L’on s’en tient pour le moment aux premiers éclairages que des voix qui semblent autorisées par la hiérarchie militaire véhiculent depuis mardi à travers plusieurs canaux. Ces voix précisent en premier que «ce n’est pas une décision mais c’est une proposition que Gaïd a fait pour une sortie de crise dans le cadre de la Constitution». D’autres viennent souligner que «l’armée ne propose pas mais ordonne».
L’essentiel est que pour les deux «éclaireurs», «le chef d’état-major s’est concerté avec le clan présidentiel avant de l’annoncer et qu’une feuille de route a été examinée dans ce sens en vue de sa mise en œuvre avant le 27 avril prochain, jour de la fin du mandat présidentiel». Il est clair qu’à partir de l’ensemble des réactions, des réajustements pourraient y être introduits. Autre éclairage important, selon des sources proches des Tagarins, il faut prendre de l’article 102 la deuxième partie qui stipule qu’ «en cas de démission ou de décès du Président de la République, le Conseil constitutionnel se réunit de plein droit et constate la vacance définitive de la Présidence de la République. Il communique immédiatement l’acte de déclaration de vacance définitive au Parlement qui se réunit de plein droit. Le Président du Conseil de la Nation assume la charge de Chef de l’Etat pour une durée de quatre-vingt-dix (90) jours au maximum, au cours de laquelle des élections présidentielles sont organisées». Avec la précision que c’est la démission du président de la République qui est programmée et non l’empêchement pour cause de maladie. Ce dernier nécessite la mise en place d’un comité médical qui doit statuer sur un dossier médical prouvant cet état de fait.
Une démission «pour une sortie honorable»
S’il les a cachés à tout le pays depuis ses premiers soucis de santé, ce n’est pas aujourd’hui et à la fin de sa carrière politique que Bouteflika va rendre public le diagnostic de son état et ses feuilles de maladie. La démission de Bouteflika pourrait, selon nos sources, «être annoncée même la veille de la fin de son mandat, il montrera par ce geste qu’il n’a aucune intention de le proroger au-delà du 28 avril prochain, ce qui lui permettra de sortir digne et devra surtout rassurer la rue». Et, dit-on, c’est le but recherché par Gaïd depuis mardi.
Contre toute attente, Ahmed Ouyahia a adhéré hier à ce choix en en faisant l’écho publiquement. Connu pour agir dans les arcanes des pouvoirs au nom du DRS, l’on pourrait en déduire que l’appel de Gaïd Salah n’a rien de personnel ni n’est une simple suggestion.
Les voix proches de l’état-major de l’armée expliquent ainsi que «la démission est la meilleure solution pour préserver la continuité de l’Etat, mais le président ne devra démissionner qu’après avoir mis en place un gouvernement accepté par tous, protagonistes et antagonistes, et amendé l’article194 de la Constitution qui consacre la mise en place d’une commission indépendante de surveillance des élections». L’idée est «d’élargir les prérogatives de cette instance le plus possible, c’est elle qui organisera et contrôlera les élections et en annoncera les résultats, ce qui exclura toute intervention du ministère de l’Intérieur ou des walis comme ça a été toujours le cas, étant entendu que sa composante sera choisie consensuellement». Selon nos interlocuteurs, «il ne faudrait pas pousser le chef de l’Etat à la porte de sortie en laissant derrière lui un vide constitutionnel que le président du Conseil de la Nation, une fois désigné comme président de la République intérimaire, ne pourra faire remplir, il n’en a pas le droit».
L’armée se refuse donc à l’instauration d’une période de transition «quelle que soit sa durée» parce que, disent nos sources, «l’Algérie évoluera en dehors de toute légalité civile ou militaire soit-elle». Ces mêmes milieux soutiennent jusqu’à hier que «le Conseil constitutionnel ne devra pas bouger que si le président de la République aura formé un gouvernement d’entente nationale». Si les choses évoluent autrement et Bouteflika est démissionné avant la fin de son mandat, les constitutionnalistes appellent cette forme de limogeage «un coup d’Etat à blanc». Reste que dans tous les cas de figure, l’esprit d’un coup d’Etat plane lourdement sur le pays. Avec l’application de l’article 102 de la Constitution, et après le départ de Bouteflika, l’armée gérera inévitablement la suite des événements.
L’armée veut (re)prendre la main
Tout se fera sous son contrôle puisque «les civils» qui seront choisis ne pourraient avoir les compétences requises pour avoir à l’œil toutes les tentatives de récupération et de repositionnement qui se trament dans les officines en gestation. Avant, l’on s’attend déjà à ceux que la rue proclame demain, vendredi, son rejet de la décision de l’armée. Tout dépendra de l’intensité du mouvement et de ses moyens de persuasion dans ce sens. Le chef d’état-major semble cependant avoir pris ses devants pour pouvoir faire face à toute éventualité. C’est depuis plusieurs mois qu’il entreprend des visites incessantes «d’inspection et de travail» dans les différentes régions militaires du pays tout en distillant à chacune de ses réunions dans les casernes des «ordres» de cohésion, de mise en garde et de vigilance (alerte).
Les voix proches de Gaïd Salah notent que «si l’application de l’article 102 est rejetée, l’armée devra prendre ses devants et s’entendre avec le chef de l’Etat pour décréter l’état d’exception». L’article 107 de la Constitution stipule «lorsque le pays est menacé d’un péril imminent dans ses institutions, dans son indépendance ou dans son intégrité territoriale, le Président de la République décrète l’état d’exception. Une telle mesure est prise, le Président du Conseil de la Nation, le Président de l’Assemblée populaire nationale, et le Président du Conseil constitutionnel consultés, le Haut Conseil de sécurité et le Conseil des Ministres entendus. L’état d’exception habilite le Président de la République à prendre les mesures exceptionnelles que commande la sauvegarde de l’indépendance de la Nation et des institutions de la République. Le Parlement se réunit de plein droit.( ).» C’est donc une nouvelle phase qui s’ouvrirait au pays mais avec le même président de la République. Depuis mardi après-midi, ayant pris depuis quelque temps le pouls de la situation, c’est l’état-major qui s’est placé en arbitre entre Bouteflika et la rue. Il est attendu qu’il rappelle des cadres militaires qu’on qualifie de «gens solides capables d’aller au charbon».
Il devra éviter au pays la guerre des tranchées ou les confrontations violentes en tentant de convaincre pour concilier des parties qui jusque-là ne s’entendent sur aucune alternative politique, sauf peut-être celle de tirer sur une ambulance. Si «le départ de tout le monde» est encore brandi ce vendredi, étant partie intégrale et intégrante du système en place, Gaïd Salah pourrait être poussé dans ses derniers retranchements pour être facile à «cueillir» par ceux qui veulent «tout de suite» une armée sans état-major.The post Article 102: L’état-major en arbitre ? appeared first on .
Par Abderrahmane Mebtoul
En ce mois de fin mars 2019, deux institutions, qu’il s’agit de préserver dans leur cohérence et unité, garantissent actuellement la sécurité et une relative stabilité de l’Algérie : l’ANP/ forces de sécurité et Sonatrach sur le plan économique qui procure directement et indirectement 98% des recettes en devises du pays. Aussi, une transition courte est souhaitable avant la fin de l’année 2019, afin d’éviter la déflagration économique et sociale de l’Algérie ce qu’aucun patriote ne souhaite.
Une longue période de transition que certains proposent, le temps ne se rattrapant jamais en économie, conduira à la régression économique et sociale avec des réserves de change (76 milliards de dollars en mars 2019) tendant vers zéro et le retour au FMI dans deux ans. Comme conséquence, nous aurons des incidences géostratégiques, politiques, sociales et économiques aboutissant à une déstabilisation de l’Algérie : privatisation des secteurs stratégiques, dévaluation du dinar, gel des salaires et processus inflationniste, réduction du budget de la fonction publique et de l’ANP et des forces de sécurité, impact sur les postions diplomatiques de l’Algérie etc. Aussi l’Algérie se trouvera de plus en plus dépendante quelque soit le Président et le gouvernement qui arrivera, ne devant pas être utopique, les lois économiques sont insensibles aux slogans politiques.
Nous l’avons constaté lors des différents débats sur les plateaux de télévision. L’opposition n’a pas un plan cohérent de sortie de crise, (divergences idéologiques) et l’actuel pouvoir a retardé les réformes ayant abouti à la situation actuelle. Car Partis du pouvoir et de l‘opposition avec leurs organisations satellitaires sont rejetés par la jeunesse (Hirak) n’étant pas représentatif de la société, annonçant d’ailleurs une nouvelle reconfiguration sociale et politique devant faire confiance à la dynamique sociale.
Une présidentielle collégiale proposée par une partie de l’opposition qui n’est pas d’accord avec elle-même, exemple Hamas n’étant pas présent, propose une autre solution, est anti constitutionnelle et illégale : qui représente qui ? La constituante proposée par quelques partis, ne faisant pas l’unanimité, est également une perte de temps également : qui représente qui ? Il faut aller rapidement avant fin 2019 à une élection du président libre et transparente supposant la mise en place d’une commission indépendante des élections représentée par tous les candidats en lice et la société civile, le ministère de l’Intérieur et les walis assurant seulement la logistiques et n’étant pas concernés par les élections avec des sous segments wilayas, APC, la centralisation et la vérification du vote se faisant au niveau de cette commission. Seul un président légitime peut réviser la constitution et aller vers de profondes réformes politiques et économiques, pouvant dissoudre les assemblées élues devant éviter à tout prix un vide constitutionnel.
La constitution prévoit qu’en cas de l’application de l’article 102 ou de démission du Président, cette période sera assurée par le président du Sénat. Ce dernier étant partisan, du fait du règlement intérieur, il est possible d’élire un no uveau président rapidement au sein de l’actuel Sénat, ou désigner une nouvelle personnalité qui ferait le consensus entre pouvoir, opposition et l’Hirak du fait qu’existerait un poste vacant au niveau du Sénat après la démission de l’actuel président du Sénat. Se pose cependant un problème : l’article 102 suppose que toutes les institutions de l’Etat en place actuellement restent telles quelles sans aucun changement : or les structures actuelles qui ont favorisé, selon la rue et l’opposition «la fraude électorale», le gouvernement actuel et les personnes décriées par l’opinion publique à tort ou à raison, auront – ils l’autorité morale pour superviser des élections propres et honnêtes ?
Je souhaite par ailleurs, tout en évitant les règlements de comptes inutiles, que le premier ministre actuel fasse une circulaire aux notaires pour vérifier les transactions illicites et qu’il interdise aux ministres actuels et aux DG des banques et sociétés nationales d’accorder des crédits douteux et des contrats douteux, non pas les transactions régulières, étant souhaitable la mise en place d’un gouvernement, de compétences nationales (techniciens neutres non partisans), qui géreront les affaires courantes pour ne pas bloquer le pays jusqu’à l’élection présidentielle.
Espérons de la sagesse où chacun privilégiera les intérêts supérieurs du pays tout en nous félicitant de la symbiose ANP/forces de sécurité, la seule force organisée, avec le peuple algérien. Espérons un avenir meilleur pour notre pays avec cette jeunesse et la maîtrise des événements par toutes nos forces de sécurité qui ont fait l’admiration du monde entier, par leur sagesse et leur maturité. Il s’agit de projeter l’Algérie 2020/2030, facteur de stabilité et de prospérité tant interne que de toute la région méditerranéenne et africaine afin que notre pays devienne un pays pivot et il en a toutes les potentialités.
Attention à ceux qui ont toujours combattu les réformes, et qui veulent maintenant récupérer cet immense élan, pour des intérêts personnels dont le seul objectif, sans propositions concrètes, ignorant tant les mutations internes qu’internationales, continuer dans l’ancienne trajectoire destructrice pour la Nation, la distribution de la rente.
Que Vive l’Algérie éternelle.
Professeur Abderrahmane Mebtoul Expert international
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Par Farid Haddouche
Le PASA est un programme d’appui au secteur de l’agriculture qui vient d’être attribué par l’union européenne. Ce programme qui s’étale sur une durée de 4 années, est d’une valeur financière de 5,8 millions d’euros.«Le projet en question cible spécialement la filière oléicole dans les 3 wilayas, à savoir Bouira, Bejaia et Tizi-Ouzou. », a affirmé M. Neil Fourati consultant en agriculture et développement rural et représentant de l’agence française de coopération technique internationale (Expertise France). «La wilaya de Bouira est une région à forte vocation oléicole. Rien que pour sa partie Est, celle-ci comporte plus 7.800 hectares d’oliviers en extensif et 82 huileries », a-t-il encore ajouté. Autrement, dans la wilaya de Bouira, le parc oléicole est estimé à 37.000 hectares, dont 27.000 h sont en production. Cependant, cet expert que nous avons rencontré au niveau de la salle des conférences de la direction des services agricoles (DSA), est venu rencontrer des acteurs et des représentants de la filière oléicole pour établir un diagnostic du créneau, durant cette première étape de ce processus.
Etaient présents à la réunion de travail, le président du conseil interprofessionnel de la filière oléicole, le président de l’association nationale de la production et du développement de l’olive, des chercheurs et chefs de projets de l’institut national de la recherche agronomique d’Algérie (INRA) et des consultants nationaux et internationaux. A cet effet, nous saurons que la nature de ce projet d’aide européen à la filière oléicole qui travaille en coopération avec le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, repose sur deux objectifs indispensables, d’après les indications fournies par le représentant de l’agence Expertise France.Ces deux objectifs se rapportent, premièrement, à la compétitivité et à la gestion de la filière oléicole, et deuxièmement, à l’amélioration de la performance des acteurs de la filière oléicole. Le projet a commencé par l’introduction des délégués du projet auprès des services de la DSA, des professionnels de la filière oléicole et d’autres secteurs interactifs, dont l’environnement, l’industrie et les mines et d’autres organismes en rapport. «La filière oléicole est la porte d’entrée de ce projet, et celle-ci se base sur des débouchées. Il y a plein de facteurs qui interviennent dans cette filière sans qu’ils soient directement liés», a révélé M. Adel Ourabah consultant national. Ce dernier poursuivra «notre premier passage est de se présenter et d’identifier l’ensemble des acteurs et leurs dynamiques.
Dans un deuxième temps, nous travaillerons plus spécifiquement dans la filière oléicole. Cependant, là nous sommes au stade de la présentation avec un atelier de travail pour distinguer les contradictions que traversent cette filière» Pour le consultant d’Expertise France «Il s’agit de penser comment mettre de l’argent intelligemment, tout en tenant compte de la particularité de chaque région, nous avons un plan d’action, mais il faudra d’abord cadrer la filière, et l’important est de discuter avec les acteurs.» Un rendez-vous est donc pris pour le mois de mai prochain afin de faire le point sur l’avancement du projet PASA, par la présentation d’un rapport précis.
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Par K. Assia
«Chaque année, cinq à dix bourses sont offertes dans le cadre du programme « Cochran » à des cadres algériens afin de bénéficier de formations aux USA, dans le domaine agricole» a déclaré, hier, Mme Justina Torry attachée agricole à l’ambassade des Etats-Unis, à Alger et représentante du ministère de l’Agriculture américain, en marge de l’inauguration de la 7ème édition du Salon international de l’Industrie agroalimentaire « SIAG 2019 » au Centre des Conventions d’Oran.Ce programme de renforcement de capacité administré par le Département d’Agriculture des Etats-Unis (USDA), à travers l’Agence des affaires agricoles à l’étranger (FAS) assiste les pays émergents dans l’amélioration de leurs systèmes agricoles pour accroître la productivité, la rentabilité, la durabilité, et la valeur marchande des produits afin d’atteindre une sécurité alimentaire. Tout en soulignant l’intérêt accordé par les Américains à promouvoir les échanges et la coopération bilatérale, l’attachée agricole a précisé que des défis sont à relever entre les deux pays. Elle rappelle les missions principales des bureaux installés en Algérie et qui sont la promotion des échanges commerciaux et le développement également des échanges scientifiques.
Par ailleurs, le coup d’envoi de cette édition a été donné par le wali d’Oran et les autorités civiles. Plus de 200 exposants dont 15 pays étrangers sont représentés à ce salon organisé par l’Agence « Expo line » , un espace incontournable dédié aux professionnels nationaux et étrangers dont l’Arabie Saoudite, la Chine, l’Espagne, la France, la Turquie, l’Italie, la Pologne entre autres. Il coïncide, également, avec la tenue, pour la première fois, du Salon de l’emballage et la logistique Pack Expo’ 2019 de quoi mettre en avant les potentialités et les progrès réalisés dans le domaine de l’Industrie agroalimentaire avec pour objectif : hisser l’Economie nationale au rang requis indique-t-on du côté des organisateurs.
Cette édition placée sous le haut patronage du ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, annonce du nouveau par le nombre, la diversité et la qualité de ses exposants nationaux et étrangers, a fait savoir l’organisateur, indiquant que l’accent est mis sur le développement de l’Agriculture et la promotion de la production nationale, un atout de taille pour encourager l’exportation et créer aussi de l’emploi. Ainsi et parallèlement au SIAG, le premier salon «Pack expo», 2019 sera une occasion pour mettre en exergue les derniers développements de machines d’emballage, la conversion de machines, de matériaux et des emballages.
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Par Houari Barti
Un contentieux vieux de plus de 40 ans avec une société italienne Consult Italiana’, risque, aujourd’hui, de mettre en péril l’existence même du Groupe public algérien Hydro Canal’, spécialisé dans la fabrication et la commercialisation de tuyaux et canaux en béton armé précontraint destinés notamment à l’assainissement, l’adduction AEP et à l’irrigation. La Société italienne Consult Italiana réclame en effet, au groupe algérien qui compte quelque 3.000 travailleurs, une somme de plus de 10 millions d’euros, à la faveur d’une décision de justice prise en 2006, par un tribunal italien à Rome. Une décision que la société italienne a réussi à en imposer l’exécution, en introduisant une procédure auprès du Tribunal d’Oran, en 2015. Un jugement en 1re instance que le Groupe algérien « Hydro canal » n’a cessé depuis de récuser.
Depuis le 3 février dernier, les comptes du Groupe public algérien sont bloqués et son patrimoine risque d’être saisi à la faveur d’une grosse du jugement que la société italienne a réussi à obtenir, en vu de procéder à l’exécution d’un jugement en 1re instance. L’affaire sera de nouveau devant le Tribunal d’Oran dans le cadre d’une nouvelle audience en appel sur demande du Groupe algérien « Hydro Canal » programmée pour le 29 mai prochain.
Rappelant la genèse de cette affaire, M. Ghalem Ghanem, cadre HSE au sein du Groupe public « Hydro Canal » , a indiqué au Quotidien d’Oran que c’est en 1978 que Sonatrach GNL3 avec la SNMC, l’ancêtre d’ « Hydro Canal » , avaient décidé de réaliser un projet d’usine de production de tuyaux en béton armé à âme tôle qui devait être exécuté par « Consult Italiana » . L’objet de ce marché était l’étude, la fourniture et le montage de cette usine de BPAT, a-t-il précisé.
Selon cette même source autorisée, la SNMC, devenue, entre temps, « Onamhyd » dans le cadre d’une première restructuration, procède même au paiement de la première expédition de matériel, mais « Consult Italiana » a mis du retard pour élaborer les plans et enclencher le montage de l’usine. A ce moment, note-t-il, et suite à une décision des pouvoirs publics, le projet fut abandonné par la Sonatrach, en date du 05 septembre 1979.
« Onamhyd » , voulant tenir ses engagements, a décidé de réaliser ce projet sur un autre site, « Consult Italiana » présente alors une offre de reconversion et envoie la 2ème expédition mais une autre fois le projet fut abandonné ce qui a enclenché un contentieux actionné par « Consult Italiana » , a-t-il rappelé.
Selon M. Ghalem, « Onamhyd » a effectué le payement de la 2ème expédition et du montage de l’usine alors qu’elle n’a pas été réalisée, en plus l’entreprise publique algérienne a indemnisé le partenaire italien de toutes les charges y afférentes, entre autres à la caution de bonne exécution, les frais de transport et d’hébergement des techniciens envoyés par Consult Italiana.
Pour M. Ghalem Ghanem, «Consult Italiana» a cherché à obtenir l’exécution du jugement de Rome par le biais du tribunal d’Oran «en usant d’importantes illégalités», la société italienne ne disposant même pas d’un siège social en Algérie. Le Tribunal d’Oran devra donc, dès le 29 mai prochain, se pencher de nouveau, dans le cadre d’une requête en appel appelant à l’annulation de la grosse et l’invalidation du jugement du Tribunal de Rome.
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Les conseillers communaux de Lokossa ont adopté ce mercredi 27 mars à l'hôtel de ville, la plupart des points soumis à délibération. C'était au cours de la première session ordinaire, au titre de l'année 2019.
Le conseil communal de Lokossa semble renaître de ses cendres. Sur les 11 points inscrits à l'ordre du jour de cette première session ordinaire de l'année, plus de la moitié a été adoptée à l'unanimité des 18 conseillers sur 19 ayant répondu présents à l'appel du maire Pierre Awadji.
Le point relatif à l'autorisation d'occupation temporaire de domaine dans l'arrondissement de Houin sollicitée par une Organisation non gouvernementale intervenant dans le secteur agricole n'a pu être adopté faute d'informations suffisantes. Cette Ong sollicite 250 ha pour en faire une exploitation agricole. L'initiative étant acceptée par les conseillers, ils entendent toutefois se convaincre des réelles motivations des porteurs du projet.
Les porteurs du projet sont attendus pour présenter une communication à cet effet.
Pour le conseiller Gérard Kakpo, « L'ambiance est détendue grâce à votre retenue à ne pas vouloir la délibération, à pas forcés, de certains points au menu ».
La rencontre n'a pas été seulement pour l'étude des points à l'ordre du jour. Elle s'est penchée aussi sur la crise au conseil communal de Lokossa qui s'était déclarée en juin 2017.
Les conséquences de cette crise furent des rejets systématiques des préoccupations de développement soumises à la délibération, aux blocages des travaux des diverses sessions y compris celles consacrées au vote des budgets ainsi que les rapports d'activités du maire et des commissions thématiques.
« Depuis la session de décembre 2018, les conseillers ont compris que ce n'était pas à moi, Pierre Awadji, qu'ils faisaient du mal mais plutôt à Lokossa en ce qui concerne son développement », a déclaré le maire. Il ajoute par ailleurs : « Je suis heureux de constater aujourd'hui encore que mes collègues conseillers sont effectivement revenus en de meilleurs sentiments ».
G.A
Plusieurs secteurs manifestent en ce moment à Béjaia contre le système et le changement radical » Le peuple scande » nous voulons un changement radical et non pas une restauration. » La personne qui commente sur la vidéo filmée: « nous rappelons que plusieurs secteurs continuent leurs grèves depuis mardi dernier , d’autres secteurs les ont rejoint hier et aujourd’hui.«
M.A.Y
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L'ex-diplomate franco-béninois, Jules Armand Aniambossou vient d'être nommé au poste d'Ambassadeur de France en Ouganda.
Selon la Lettre du Continent de ce mercredi 27 mars 2019, l'actuel coordinnateur du Conseil présidentiel pour l'Afrique (CPA) a été nommé par le président français Emmanuel Macron pour remplacer Stéphanie Rivoal, qui est en fin de la mission.
Selon journal, le Franco-Béninois âgé de 57 ans est issu de la même promotion Léopold Sédar Senghor de l'Ecole nationale d'administration (ENA, 2002-2004) que le chef de l'Etat français.
Avant ce nouveau poste, Jules Armand Aniambossou avait été nommé en 2013 par l'ex-président Boni Yayi comme ambassadeur du Bénin à Paris avant d'être limogé en 2016 par le président Patrice Talon.
« Officiellement, la désignation d'un proche du président français répond à la volonté de Paris de reprendre pied dans les Grands Lacs après la normalisation en cours avec le Rwanda et le rapprochement avec le Congo-K de Félix Tshisekedi », précise La Lettre du Continent.
Jules Armand Aniambossou est ingénieur
diplômé de l'École nationale supérieure
des mines de Douai (EMD).
Akpédjé AYOSSO
Détenu pendant plusieurs heures à la direction du renseignement territorial après son interpellation par la police béninoise à l'aéroport Bernardin Cardinal Gantin de Cadjèhoun alors qu'il était expulsé ce mardi 26 mars 2019 de la Côte d'Ivoire, Kemi Seba est désormais libre de ses mouvements.
L'activiste Kemi Seba a été libéré des locaux de la Direction de Surveillance du Territoire, à Cotonou après une rencontre avec le ministre béninois de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Sacca Lafia.
Kemi Seba a été expulsé de la Côte d'Ivoire suite à l'interpellation de son staff qui voulait organiser une mobilisation pacifique contre le néocolonialisme.
L'activiste annonce une conférence de presse ce jeudi 28 mars au cours de la laquelle, selon ses dires, il fera part de certaines révélations.
Dans les heures qui ont suivi sa libération, Kemi Seba s'est prononcé sur sa page facebook.
Encadré
"Je viens d'être libéré..."
''Je viens d'être libéré des locaux de la Direction de Surveillance du Territoire, à Cotonou, après mon expulsion par les autorités Ouatarristes et une réunion épique avec le Ministre de l'intérieur béninois, Sacca Lafia. Je reviendrai demain à 11heures lors d'une conférence de presse à l'Hotel du lac de Cotonou, sur ces événements liés à mon expulsion, y révélerait ce qu'on m'a fait, et ce que je compte faire en retour.
A celles et ceux qui nous pensaient à terre, prenez vos mouchoirs, nous n'avons jamais été autant debout. Et votre bêtise y est pour beaucoup.
A celles et ceux qui prient pour la réussite de notre combat contre le néocolonialisme, ne vous arrêtez pas. Nous sommes plus que jamais sur la bonne voie. (...).
Rdv demain pour des révélations qui risquent de bousculer beaucoup de choses en Afrique francophone".
Akpédjé AYOSSO
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La Plateforme électorale des OSC a présenté ce mercredi 27 mars 2019 au siège de WANEP-Bénin à Cotonou, le point des démarches menées en vue de l'organisation des élections législatives inclusives au Bénin.
La Plateforme électorale des OSC révèle, selon les informations reçues de la direction générale des impôts, que 2,7 milliards de FCFA ont été collectés lors de la période pré-électorale des législatives 2019 à travers la délivrance des quitus fiscaux.
La demande du quitus fiscal, l'une des pièces constitutives du dossier de candidatures aux législatives d'avril 2019 au Bénin a généré à l'Etat une importante recette. Selon la Plateforme électorale des organisations de la société civile qui a voulu s'informer de l'état de la situation à la direction des Impôts, l'administration a collecté un montant total de deux milliards sept cent millions francs CFA (2.700.000 FCFA) lors de l'opération de délivrance de quitus fiscal.
Fatoumatou Batoko Zossou, présidente de la Plateforme, précise que « 3358 demandes de quitus fiscal ont été reçues dont 3083 satisfaites soit un taux de réalisation d'environ 71%. Des 3083 demandes, 2380 quitus fiscaux ont été retirés par les demandeurs et 703 quitus signés n'ont pu être retirés ».
Par rapport aux quitus fiscaux non retirés, Mme Batoko Zossou rapporte que « certains demandeurs ne sont plus venus chercher leur quitus et d'autres ont vu leur quitus retenu par l'administration fiscale ».
La présidente de la Plateforme signale que le parti FCBE a déploré que « les quitus de certains de leurs membres ont été retenus par l'Administration fiscale alors que les intéressés auraient un solde zéro(00) d'impôts non payés ».
La Société civile plaide auprès du chef de l'Etat, Patrice Talon en vue d'« instruire les services compétents afin que le Directeur général des Impôts délivre sans délai, le quitus fiscal à tous les citoyens ayant un solde zéro (00) d'impôts ».
Akpédjé AYOSSO
Le gaz l’un des premières ressources économique en Algérie pourrait avoir augmenté. Selon le cabinet S&P Global Platts , spécialisé pour fournir informations fiables, neutres et indépendantes sur les cours du pétrole, et également l’évaluation de politiques publiques sur l’énergie, l’appel du Général Ahmed Gaid Salah à l’application de l’article 102 de la Constitution pourrait avoir eu un impact sur le marché du gaz en Europe. L’article publié par le cabinet estime, en rappelant que l’Algérie est un fournisseur de gaz important pour les pays européens, que des perturbations au niveau des livraisons serait vraiment inquiétantes pour le marché européen. Tout en sachant que le pays a fourni environ 33 Bcm (milliards de mètres cube) de gaz à l’Europe par gazoduc l’année dernière. Il a livré environ 15 Bcm de gaz naturel liquéfié, majoritairement à des pays européens toujours selon le cabinet d’études.
Parti à la recherche d’informations le cabinet a pu récolter plusieurs témoignages auprès de plusieurs analystes et traders dans le domaine de l’énergie. « La situation politique qui évolue en Algérie pourrait bien influencer le sentiment de marché et les variations de prix dans les hubs européens au cours des prochaines semaines puisque le pays fournit environ 10% de la demande totale en gaz de l’Union européenne », estime Greg Molnar, analyste du marché du gaz chez International Energy Agency.
Dans un autre avis un marchand de gaz hollandais un sous-estimé l’impact de la situation en Algérie, « Il est possible que l’Algérie ait été le déclencheur [de la hausse des prix] mais la nouvelle devrait créer une tendance à la baisse puisque les gens veulent que Bouteflika se retire, l’armée est maintenant du côté du peuple donc tout va bien ». Un autre trader cette fois basé au Royaume-Uni « Ce n’est pas comme s’il allait y avoir une guerre civile, en fait, c’est le contraire. Les gens veulent que Bouteflika parte. Si l’armée veut également qu’il parte, qui s’opposera à qui ? »
Le vice-président des activités de commercialisation de Sonatrach, Ahmed El-Hachemi Mazighi, a indiqué cette semaine que les clients européens (par gazoduc) de la société nationale avaient réduit, de façon « significative », leurs commandes mensuelles, hebdomadaires et journalières de gaz jusqu’ici cette année, en raison du climat doux qui a réduit la demande. Les revenus d’exportation de pétrole et de gaz de l’Algérie ont baissé de 7,5% en janvier et février 2019 par rapport aux mêmes mois en 2018, passant de 6,6 à 6,1 milliards de dollars, selon &P Global Platts.
Quel impact pourrait donc avoir la situation actuelle sur l’économie du pays ?
M.A.Y
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Par Kamal Guerroua
Et voilà que Ahmed Gaid Salah, le vice-ministre de la Défense s’invite dans le débat public et appelle directement le Conseil constitutionnel, à partir de la 4e Région militaire, à la destitution de Bouteflika, en appliquant l’article 102 de la Constitution! Eurêka ! Les militaires découvrent, enfin, que le pays est gouverné par un grand malade et qu’on est au bord du gouffre ! Bouteflika est désormais lâché par son plus fidèle soutien, dans une période très délicate, pour lui et son clan. Est-ce le retour en force de l’armée, cette grande muette «gardienne de la maison», en politique après un règne présidentiel de vingt-ans sans partage ? Est-ce une manipulation de plus pour tromper le petit peuple et saboter son élan inédit pour la liberté ? Ou est-ce un préambule à la période de transition dont on ne connaît pas encore les contours ? De toute façon, le clan Bouteflika est politiquement déjà fini avant cette déclaration-là.
Tous ses piliers sont tombés et les défections de ces derniers jours que ce soit au FLN, les syndicats ou les partis-godillots qui tournent dans son orbite, l’ont achevé. En plus d’avoir donné à l’international une mauvaise image du fonctionnement de l’Etat, ce clan-là a détruit les institutions et les armoiries qui font de ce dernier une citadelle de droit et de souveraineté. Les Algériens, lassés par les tergiversations du «Système» à se réformer, ont décidé de battre le pavé et de faire entendre leurs voix, bravant la peur malgré tout l’arsenal répressif mis en place. Ni les allusions directes de la nomenklatura au scénario syrien et au démembrement de l’Etat irakien, ni le fantôme du chaos n’ont pu les en dissuader. Aujourd’hui, la perspective d’un changement radical du système enchante tous les jeunes qui, pour beaucoup d’entre eux, n’ont connu que Bouteflika comme président.
Le réveil générationnel s’est fait de manière spontanée alors qu’il aurait dû être encouragé et canalisé, dès le départ, comme sous d’autres cieux, par l’intelligentsia. Cette dernière n’est, dans notre cas de figure, outre son vieillissement, qu’une «abrutigentsia», budgétivore qui s’accroche aux dividendes de la rente et aux lambris dorés. Une chose étant sûre, en effet, avec ce Hirak, l’époque du tutorat a laissé place à la fronde et à la révolte.
Poussés dans leurs derniers retranchements, les oligarques sortent maintenant leurs couteaux pour s’étriper sur la place publique. Et pour solde de tout compte, ils se rejettent la responsabilité du désastre, en tentant de se racheter, avant qu’il ne soit tard, une virginité auprès d’un peuple qui les vomit. Le Grand Soir est à l’approche et, loin d’être une jacquerie ou une simple révolution du palais, la dissidence des opprimés ne tardera pas à les atteindre, tous, dans leurs terriers.
L’Algérie vient d’enterrer toute une époque de son histoire et démontre, au monde entier, que l’espoir de la démocratie est permis, tant que la conscience citoyenne est au rendez-vous !
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Emirates offre aux voyageurs au départ d’Alger l’opportunité de visiter Dubaï grace à des tarifs promotionnels en Classe Economique, et Classe Affaires, comprenant un troisième bagage gratuit d’un maximum de 23 kg et des miles Skywards supplémentaires.
Dans le cadre de cette offre spéciale, des billets d’Alger à Dubaï sont disponibles à partir de 58.355 DA en Classe Economique et à partir de 178.277 DA en Classe Affaires. Pour bénéficier de cette offre d’une durée limitée, les réservations doivent être effectuées entre le 26 mars et le 9 avril 2019, pour un voyage jusqu’au 30 septembre 2019.
Emirates offre également aux voyageurs la possibilité de transporter gratuitement un troisième bagage allant jusqu’à 23 kg en Classe Economique et 32 kg en Classe Affaires, en plus de la franchise de deux bagages de 23 kg en Classe Economique et de 32 kg en Classe Affaires.
Les passagers à destination de Dubaï, munis d’un billet Emirates, peuvent facilement soumettre une demande de visa pour les Émirats Arabes Unis par l’intermédiaire du partenaire « DVPC » d’Emirates, le centre de traitement des demandes de visa, situé à Ben Aknoun – Alger (Cité Houidef Boutheldja Ben Aknoun, n° 1). Alger – http://dubaivisa.net/algeria/)
Les clients voyageant depuis et vers Alger peuvent accéder à plus de 4 000 chaines de divertissement visuel et audio sur le système ice de la compagnie aérienne, proposant les derniers films, musiques, livres audio et jeux, ainsi que des produits et services adaptés aux familles, y compris des jouets, repas et films pour enfants, un embarquement prioritaire et l’utilisation de poussettes gratuites à l’aéroport international de Dubaï (DXB).
En plus des produits du confort à bord, les voyageurs d’Emirates profiteront d’un service de renommée mondiale et l’hospitalité d’un personnel de bord multinationnal et feront l’expérience de délicieux mets gastronomiques et boissons sélectionnées.
Emirates Skywards, le programme de fidélité primé de la compagnie aérienne, permet à ses clients de gagner et d’utiliser des Miles avec Emirates, ainsi qu’avec sa large sélection de partenaires.
De plus amples informations sur cette offre sont disponibles dans les agences de voyages agréées par Emirates ou au 098 3299 298.
Emirates assure la liaison quotidienne entre Dubaï et Alger. Le vol EK757 décolle de Dubaï tous les jours à 8h45 et atterrit à Alger à 12h55. Le vol retour EK758 décolle d’Alger à 15h20 pour atterrir à Dubaï à 00h50 le lendemain.
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Par Kharroubi Habib
Le recours à l’article 102 de la Constitution «suggéré» au nom de l’armée par son chef de l’état-major le général Gaïd Salah pour mettre fin à l’imbroglio constitutionnel provoqué par l’obstination du président Bouteflika et de son clan à vouloir rester au pouvoir, malgré l’incapacité physique démontrée de celui-ci à exercer ses fonctions, n’aurait pas provoqué le tollé qui se fait entendre si les tenants du pouvoir avaient au constat de l’invalidité manifeste du président suite à l’AVC qu’il a subi fait jouer cet article pour le destituer ainsi que l’ont réclamé de nombreuses voix dont celles ayant parlé au nom de l’opposition. Que la «suggestion» émise par le général Gaïd Salah qui fut intraitable dans le refus de déclarer Bouteflika inapte à gouverner intervienne en pleine tempête politique qui fait vaciller le régime en entier, cela ne peut que susciter la suspicion au sein du mouvement populaire qui a provoqué cette tempête et dont l’objectif n’est pas seulement de faire partir Bouteflika mais d’en finir avec tout le pouvoir qu’il incarne.
Cette suspicion majoritairement manifestée pour la «suggestion» émise par le chef de l’armée a sa raison d’être tant il paraît s’être converti à la nécessité que pour sauver le régime il y a lieu de sacrifier Bouteflika. La mise en œuvre de l’article 102 enclencherait en effet un processus constitutionnel qui tout en entraînant la destination de Bouteflika permettrait au pouvoir de garder la main sur la transition et d’organiser une élection présidentielle dont il aurait les moyens d’influer sur son résultat.
Les millions d’Algériens qui manifestent pacifiquement mais avec détermination pour exiger le changement du régime ont quelques raisons de voir dans l’appel de Gaïd Salah à l’application de l’article 102 une tentative visant à les flouer au principe que la crise politique ne pourrait se dénouer que par le respect des dispositions constitutionnelles. Lequel respect a été le dernier des soucis du régime et du général qui s’en préoccupe soudainement. La réponse que fera le peuple à la «suggestion» sera probablement de lui signifier qu’il n’y a plus en Algérie que sa souveraineté retrouvée qui est source de ce qui doit être mis en œuvre pour régler la crise politique en cours dans le pays.
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