Cinq (05) conventions-cadres ont été signées, lundi à Alger, entre les ministères du Tourisme, du Travail et de la Santé, portant consolidation de la coopération entre les trois secteurs en vue de généraliser l’accès aux services prodigués par le Centre de thalassothérapie de Sidi Fredj et les stations thermales.
La 1ère convention dont la cérémonie de signature s’est déroulée en présence des ministres du Tourisme et de l’artisanat, Abdelkader Benmessaoud, du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, Hassan Tidjani Haddam et de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Mohamed Miraoui, vise à promouvoir le partenariat entre la Chambre nationale de l’artisanat et des métiers (CNAM) et la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS) pour renforcer la couverture sanitaire et sociale au profit des artisans, en favorisant leur accès à la protection sociale et aux prestations du Centre de thalassothérapie et des stations thermales.
Signée entre le Centre de thalassothérapie et le comité de participation et des œuvres sociales d’Air Algérie, la 2ème convention tend à faire profiter les fonctionnaires et travailleurs de la compagnie des services du centre à des prix concurrentiels.
Signée entre ledit centre et la Direction de l’action sociale, de la santé et des sports de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), vise à renforcer la prise en charge sanitaire au profit des travailleurs du secteur de la sûreté nationale.
Dans ce sens, deux conventions ont été signées entre le centre de thalassothérapie et la CNAS au profit des travailleurs et fonctionnaires.
En marge de cette rencontre, le ministre du tourisme a présidé les travaux de la journée scientifique sur la thalassothérapie dans les stations thermales, où il a souligné la nécessité de « renforcer l’investissement dans ce genre de tourisme », d’autant que l’Algérie « dispose de 223 stations thermales, d’où la nécessité de leur exploitation afin de redynamiser le secteur du tourisme, créateur de richesses ».
Le ministre a rappelé que 80 contrats de concession avaient été octroyés à des investisseurs privés pour réaliser des projets dans des stations thermales.
Dans le même contexte, M. Benmessoud a indiqué que 60 projets enregistrés, dont 35 en cours de réalisation, étaient répartis sur 25 wilayas disposant de stations thermales.
A cet effet, il a rappelé « le décret exécutif promulgué dernièrement stipulant la facilitation des procédures administratives pour parvenir à un investissement dans le domaine thermal au niveau de chaque wilaya », soulignant qu’un grand engouement avait été enregistré, ces dernières années, sur les projets de développement dans ce genre de tourisme.
Concernant la convention signée avec la chambre nationale de l’artisanat et la Caisse nationale de sécurité sociale des non-salariés
(CASNOS), M. Benmessaoud a affirmé qu’elle permettrait aux artisans d »‘intégrer le réseau social, notamment ceux qui activent dans le marché parallèle (non déclarés) afin de bénéficier de la protection sociale ».
Le ministre de la santé a souligné l’importance de cette « convention signée avec le secteur du tourisme pour accompagner les employeurs en matière de formation, notamment dans les spécialités de thalassothérapie en faveur des personnes atteintes de maladies articulaires pour alléger les dossiers médicaux et administratifs en leur faveur ».
De son côté, le ministre du travail a mis l’accent sur l’importance des conventions signées pour permettre aux employés du secteur notamment ceux qui sont non-salariés de bénéficier de la couverture sanitaire, de la protection sociale et des indemnisations.
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«Des propositions seront présentées aux pouvoirs publics, « d’ici quelques jours », afin d’endiguer le phénomène de surfacturation des importations, a annoncé, ce mardi, le directeur général des douanes algériennes.
S’exprimant à la chaine 3 de la Radio, M. Farouk Benhamdi explique qu’un groupe de travail a été créé et qu’un rapport relatif à cette question va être transmis aux pouvoirs publics.
Celui-ci avoue que lorsqu’un crime financier est constaté, il est souvent trop tard pour intervenir, les procédures de dédouanement ne s’effectuant qu’en tout dernier lieu.
Le problème, dit-il est de parvenir à trouver un juste équilibre entre le durcissement du contrôle des flux de marchandises entrant dans le pays et la fluidité de leur enlèvement, « afin de ne pas pénaliser les opérateurs économiques consciencieux ».
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L’Union africaine (UA) a menacé lundi desuspendre le Soudan de l’organisation panafricaine si l’armée, à la tête du pays depuis la destitution du président Omar el-Béchir, ne cède pas le pouvoir à une « autorité politique civile » d’ici une période de 15 jours.
Le Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA « demande que l’armée soudanaise se retire et remette le pouvoir à une autorité politique civile (…) d’ici à 15 jours maximum », a indiqué le Conseil dans un communiqué.
Le Conseil appelle l’autorité civile qui sera au pouvoir à mener « un processus inclusif et consultatif impliquant tous les acteurs et intervenants politiques soudanais » afin de trouver un accord sur les modalités de la transition menée par cette autorité civile.
Dans le cas contraire, certains protocoles de l’UA seront mis en place, dont « la suspension de la participation du Soudan à toutes les activités de l’UA jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel », ajoute le communiqué.
Les contestataires contre le nouveau pouvoir en place au Soudan ont réclamé lundi la dissolution du Conseil militaire aux commandes du pays depuis jeudi et son remplacement par une instance civile.
Le Conseil militaire qui veut diriger la période de transition après la destitution du président Omar-el Bachir trouve des difficultés à convaincre les Soudanais, qui réclament à ce que la période de transition soit gérée par un gouvernement civil en attendant l’organisation de l’élection présidentielle.
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Après plusieurs semaines d’impasse politique, la situation économique ne fait que se complexifier au fil des jours, ce qui rend la tâche du futur dirigeant du pays aussi délicate que complexe.
Au plan politique, il doit surtout répondre aux nombreuses revendications exprimées par les Algériens depuis maintenant deux mois, alors qu’au plan économique, les annonces doivent être des mesures de rupture avec la politique de la rente et de la dépense publique qui a grippé la machine économique. Dire que la situation est facilement gérable est un mensonge. Diversification de l’économie, réformes bancaire et financière, assainissement des finances publiques, retour aux réajustements budgétaires, réforme de la dépense publique, les subventions, la fiscalité, la fonction publique… Nombreux sont les chantiers qui attendent le futur président. L’urgence est beaucoup plus économique que politique car le pays chavire dangereusement et fonce droit sur l’iceberg. La marge de manœuvre du prochain exécutif sur les questions éminemment économiques sera très limitée car la trésorerie publique est quasiment en faillite, n’était la planche à billets qui continue d’alimenter les caisses de l’Etat sans contrepartie productive.
Le report continu, depuis 2014, des réformes structurelles n’a fait qu’aggraver les tensions financières, ce qui a fait des mesures de facilité, telle que la planche à billets, l’unique solution face à la crise. Résultat des courses : le pays est plus que jamais dépendant du prix du baril de Brent et de la dette publique. Il reste confronté à des problèmes importants à court et moyen termes, alors que l’incertitude politique fait craindre le pire, car plus la transition tarde à se concrétiser, plus la situation économique ira en s’aggravant. Les déficits budgétaire et courant restent élevés, de l’avis même des institutions de Bretton Woods qui, il y a quelques jours, ont actualisé leurs données sur l’évolution des agrégats économiques de l’Algérie.
La Banque mondiale a prévu la semaine dernière une croissance de 1,9% du PIB réel et des déficits budgétaire et courant qui devraient atteindre respectivement 8,5 et 8,1 % du PIB en 2019. De son côté, le FMI s’attend à un coup de frein de la croissance algérienne en 2019 qui, selon ses calculs, se situerait à 2,3%, soit un peu moins que les 2,7% anticipé en octobre dernier. D’après le FMI, le déficit du compte courant augmentera cette année à 12,5% du PIB, contre 9,1% en 2018, et devrait représenter 9,3% du PIB en 2020. La croissance du PIB réel ralentit fortement conséquemment à la baisse de l’activité dans le secteur des hydrocarbures. Le taux de chômage devrait progresser à 12,6% en 2019 et à 13,7% en 2020, contre 11,7 en 2018, alors que le taux d’inflation devrait connaitre un rebond à 5,6% cette année et à 6,7% en 2020. Les réserves de change ont fortement chuté, se situant désormais à moins de 80 milliards de dollars. La dette intérieure a fortement augmenté depuis 2016 et se situe à près de 40% du PIB.
C’est dire que l’Algérie est confrontée à des défis qui ne sont pas des moindres, ce qui imposera au futur dirigeant un retour inévitable aux opérations d’assainissement des finances publiques ainsi qu’aux ajustements budgétaires. Il sera attendu également sur la nature des réformes à mettre en œuvre. Celles-ci ne peuvent être des mesures de conjoncture car le temps joue en défaveur du pays et l’obligation de résultats est plus que jamais impérative. Un autre modèle de croissance ne tenant pas compte de la rente et de la dépense publique s’impose également afin de pouvoir réussir les défis de la transition économique tant recherchée. Une chose est sûre, l’impasse politique qui perdure pourrait aggraver la situation car le gouvernement actuel n’est mandaté que pour gérer les affaires courantes, alors que la situation de crise suppose que l’on garde un œil très vigilant sur l’évolution de la situation et prendre les mesures adéquates en fonction de la nature de cette évolution. D’où la nécessité de hâter la transition politique pour limiter la casse au plan économique.
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L’invité de France24 hier, Karim Tabbou a destiné un message à Gaid Salah « si vous voulez vous impliquer dans les affaires politiques, enlevez votre tenue militaire,elle est sacrée pour les algériens«
Porte parole du parti L’UDS ( l‘union démocratique et sociale), et l’une des figures populaires de la contestation, appelle le chef d’‘Etat-major à ne pas « se dresser contre l’avenir, contre l’histoire et contre les espoirs de la population algérienne. »
Karim #Tabbou,un leader de la « rue »algérienne, adresse un message au chef de l’armée Ahmed Gaïd Salah @France24: « si vous voulez vous impliquer dans les affaires politiques,enlevez votre tenue militaire,elle est sacrée pour les algériens »
interview #F24 https://t.co/SfWEwYePV0 pic.twitter.com/rc0oyDGsDb
— Marc Perelman (@mperelman) April 16, 2019
M.A.Y
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Se retrouvant désormais au cœur d’une crise inédite, l’armée algérienne continue de susciter la controverse, le débat et les avis divergents. La parole du chef de l’état-major Gaïd Salah est scrutée et à chaque sortie sur le terrain, les supputations vont bon train.
Dans une situation des plus tendues, où les Algériens sont dans la rue revendiquant le départ de certaines personnalités, où le gouvernement Bedoui n’arrive plus à activer normalement, et où le chef d’Etat par intérim Abdelkader Bensalah semble en décalage, l’institution militaire apparait comme la seule à pouvoir influer sur le cours des évènements. Des personnalités politiques au fait des arcanes du pouvoir rappellent le rôle de l’armée notamment dans cette crise alambiquée qui maintient le pays sous la menace. Ali Benflis, président de Talaie El Hourriyet, plaide pour une sortie de la crise politique « facilitée » par l’armée sans qu’elle en soit « l’ordonnatrice ».
Pour lui, «seule l’institution militaire peut aider à parvenir à cette solution comme l’exige son devoir patriotique et le sens élevé qu’elle a de ses responsabilités nationales. Il n’est pas attendu de nos forces armées qu’elles soient l’ordonnateur de la sortie de crise, mais qu’elles remplissent un devoir de facilitation, d’accompagnement, de garantie et de protection de la solution de la crise ».
Pour l’ancien Premier ministre Mouloud Hamrouche en rejoignant le peuple « dans ses revendications légitimes », le commandement de l’ANP a su sauvegarder le statut national de l’armée. «Il lui reste à contribuer au parachèvement de l’édification de l’État national par la mise en place d’une vraie Constitution et d’institutions de vrais pouvoirs, de régulations, d’habilitations et de contrôles. Cela mettra l’armée définitivement à l’abri des conflits politiques partisans, permettra de servir de base politique au gouvernement ou d’être un outil entre les mains d’un omnipotent », dira le chef des réformateurs. D’autres acteurs politiques n’hésitent pas à crier au « coup d’Etat » à chaque fois que l’institution militaire prend ses responsabilités en décidant d’actions touchant le politique.
Situation de piège
Alors que le chef d’état-major Gaïd Salah est depuis hier sur le terrain à Ouargla, sa parole est scrutée, examinée dans l’attente d’une décision salutaire pouvant ouvrir des portes de sortie et dépasser une situation qui tend à être dangereuse. Il y a à rappeler que certains n’ont pas hésité à qualifier de coup de force les pressions exercées sur le désormais ex-président Bouteflika pour qu’il dépose sa démission, alors que tout le peuple algérien demandait cette décision. La crise actuelle place l’armée au cœur de la décision politique qui engage la nation entière.
Certains observateurs estiment que l’armée à travers son premier responsable s’est particulièrement piégée en optant pour une application stricte de l’article 102 de la Constitution. Il y avait matière, à travers la démission de certaines figures rejetées par le mouvement populaire, de trouver une sortie et désamorcer une colère particulièrement déferlante. D’autres analystes estiment que l’Armée algérienne a évité soigneusement à paraître comme intrusive notamment aux yeux de partenaires étrangers qui n’attendraient qu’un faux pas de cette institution pour se donner le droit à l’ingérence.
Il est évident que l’armée algérienne a constitué, et ce, depuis l’indépendance la colonne vertébrale du pouvoir. Et cet état de fait est loin d’avoir changé.
Aujourd’hui plus que jamais, l’institution militaire est attendue pour jouer, encore une fois, son rôle, visiblement inévitable, dans la résorption d’une crise qui menace sérieusement l’avenir du pays.
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Le rejet de l’élection présidentielle, fixée au 4 juillet, prend de l’ampleur et, de plus en plus, l’on assiste à une forme de désobéissance générale face à l’organisation de cette élection, que le chef de l’Etat par intérim, Abdelkader Bensalah, s’est donné comme premier engagement. Un engagement qu’il ne pourrait tenir sans l’implication de l’administration locale, sous la tutelle des P/APC.
Et pour cause, la fronde au niveau local commence à s’organiser. Le ton a été donné par les partis de l’opposition, particulièrement le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), dont les élus ont, de façon collective, exprimé leur refus de l’organisation du scrutin en question. «Comme cela a été le cas lors du simulacre d’élection convoqué par Bouteflika pour le 18 avril, avant qu’il ne se retrouve hors circuit, le bureau national des élus progressistes du RCD renouvelle le refus collectif et catégorique de tous ses élus pour l’organisation et l’encadrement de ce nouveau simulacre d’élection, version Gaïd-Bensalah, projeté pour le 4 juillet 2019, et ce, sur l’ensemble des Assemblées populaires communales gérées par le RCD», avait indiqué dimanche le parti de Mohcine Belabbas dans un communiqué.
Les élus progressistes du RCD, qui se disent «conscients» de cette responsabilité historique et «déterminés à accompagner le mouvement populaire et à honorer le mandat communal», assurent qu’ils «continueront leur combat pour honorer la confiance de nos concitoyens». Le RCD gère, pour rappel 37 APC, notamment dans les wilayas de Tizi Ouzou, Béjaïa, Bouira, Boumerdès, Alger, Sétif, Tipasa et Ghardaïa. A Tizi Ouzou, les P/APC de Yakouren et de Souk El Tenine ont pour leur part annoncé leur boycott de la présidentielle du 4 juillet, dans des courriers adressés au wali pour le premier et au chef de daïra pour le second. «Suite à vos envois cités en référence, relatifs aux préparatifs de l’élection présidentielle prévue pour le 4 juillet 2019, nous avons l’honneur de porter à votre connaissance que nous ne procéderons pas à la révision ni à la préparation de l’élection suscitée, et cela par respect à la volonté du peuple algérien dont nous tenons notre légitimité, aussi par notre conviction personnelle et par respect aux magistrats qui ont exprimé leur décision de ne pas accompagner ce processus de la honte», a écrit le P/APC de Yakouren.
Concertation
Hier, le nouveau wali de Tizi Ouzou, qui devait tenir une réunion avec l’ensemble des P/APC, a été contraint de l’annuler. Boycottée par l’ensemble des P/APC FFS, au nombre de 22, et ceux du RCD (18), en plus d’autres P/APC indépendants, cette réunion est d’autant plus rejetée que le nouveau wali, Mohamed Djemaâ, est, selon certains P/APC, «illégitime». Dans la wilaya de Béjaïa, une réunion de concertation est prévue pour aujourd’hui avec l’ensemble des P/APC. Ceux de Sidi Aïch, Akfadou, Chemini, El-Flay, Tinebdar et Ouzellaguen ont déjà fait part de leur refus d’organiser la prochaine présidentielle, s’appuyant sur la volonté populaire et la position des magistrats.
De leur côté, les secrétaires généraux des communes de Seddouk, Beni Maouch, Bouhamza, Amalou, M’cisna, Beni Djellil et Feraoun ont annoncé leur alignement sur le mouvement populaire et décident de «s’abstenir d’organiser la révision exceptionnelle, l’opération de préparation et le déroulement de l’élection présidentielle du 4 juillet, largement refusée par le peuple algérien».
Ce rejet unanime intervient au moment où le pouvoir semble sourd à ce qui se passe sur le terrain. Le décret présidentiel portant convocation du corps électoral en vue de l’élection du président de la République, le 4 juillet, a d’ailleurs été publié au Journal Officiel.
Certes, il s’agit d’une procédure ordinaire, mais il n’en demeure pas moins qu’elle prouve combien les décideurs sont en décalage avec la réalité du terrain. Un terrain d’où sont «chassés» même les ministres du gouvernement de Noureddine Bedoui. Mohamed Arkab, ministre de l’Energie, en a été le dernier, lorsqu’il a été contraint de rebrousser chemin de Tébessa, où des citoyens
l’attendaient devant l’aéroport en scandant «Dégage ! Dégage ! ».
Entêtement inutile ?
Le refus des représentants du peuple au niveau local d’entamer les préparatifs liés à l’organisation de la présidentielle intervient après la sortie inattendue des magistrats, qui ont exprimé leur refus de superviser l’opération électorale par respect à la volonté du peuple qui a rejeté, lors des marches populaires, la feuille de route de Bensalah et l’a appelé à démissionner. Les magistrats, en se rangeant du côté du peuple, portent un coup dur à l’opération désormais compromise.
Bien que la «désobéissance» des P/APC soit, pour le moment, limitée aux wilayas de Kabylie, il faut s’attendre à ce que cet acte fasse tache d’huile, surtout que lors des marches les Algériens parlent d’une seule voix indépendamment des régions, des couleurs politiques et des idéologies. La division qui touche les directions des partis FLN et RND, qui détiennent le plus grand nombre d’APC, pourrait pousser certains P/APC qui leur sont affilés à se rebeller contre leur tutelle. Entre-temps, l’intervention du chef d’état-major de l’ANP Ahmed Gaïd Salah est attendue. Le général de corps d’armée, vice-ministre de la Défense nationale, en déplacement, depuis hier, dans la 4e Région militaire (Ouargla), est sous pression après les multiples interpellations de la rue lors des marches du 12 avril. Gaïd Salah écoutera-t-il les cris des Algériens ? Attendons…
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par M. Aziza
Des membres de l’Intersyndicale de l’Education, composée du SNAPEST, CNAPEST, UNPEF, SNTE, CLA, SATEF ont estimé qu’il est, encore, prématuré de débattre de l’option du boycott du baccalauréat 2019, pour le moment. C’est ce qu’a déclaré, hier, le président de l’Union nationale du Personnel de l’éducation et de la formation (UNPEF), Sadek Dziri qui a précisé au Quotidien d’Oran’, que cette option est écartée pour le moment. Et d’affirmer que le personnel éducatif et plus particulièrement le personnel enseignant est en train d’accomplir sa mission pédagogique le plus normalement du monde.Et que ce personnel œuvre pour préparer les élèves pour cette épreuve de fin d’année, en dépit de la situation politique très tendue dans le pays. «Est-ce qu’on est pour ou contre le boycott du baccalauréat ? Tout dépend de l’évolution de la situation qu’on espère qu’elle demeurera pacifique, avec une réponse favorable aux aspirations du peuple», dira notre interlocuteur. Il affirme «on n’a pas encore décidé, chaque chose en son temps». M.Dziri précise, en outre, que la coordination des syndicats de l’Education a décidé de boycotter les réunions et les consultations avec le ministre de l’Education issu du nouveau gouvernement et non pas les examens de fin d’année. «Nous proclamons notre soutien total aux aspirations de notre peuple dont on fait partie et nous refusons, catégoriquement, de travailler avec le gouvernement Bedoui, rejeté majoritairement par les Algériens», dira-t-il.
Le coordinateur du Syndicat national autonome des professeurs de l’Enseignement secondaire et technique (Snapest), Meziane Meriane, a affirmé, pour sa part, que le boycott du baccalauréat n’a pas fait l’objet de débat ou de discussion au sein de l’Intersyndicale. Il souligne que certains syndicalistes ont proposé cette action dans la foulée, mais il n’y a pas eu de débat autour de cette possibilité. Il précise que le boycott du baccalauréat est «une décision lourde» qui nécessite des débats et des discussions entre syndicats, parents d’élèves et les élèves eux-mêmes, une option qui n’est pas, pour le moment, sur la table des discussions ou de négociations. Et de souligner «j’estime qu’il est prématuré de se lancer dans ce genre de débat, on doit d’abord suivre l’évolution de la situation qui prévaut dans le pays». Meziane Meriane a affirmé, hier, sur les ondes de la Radio nationale que le moment est venu d’éloigner le système éducatif «de toutes les turbulences». D’autant, souligne-t-il, que dès que l’on met en avant la nécessité de réformer l’Education on assiste, aussitôt à «une levée de boucliers». Il a même plaidé pour l’élaboration d’une «constituante» de l’Education, destinée à protéger l’Ecole de demain de toutes les ingérences et interférences politiques, «qu’elle n’a cessé de subir, à ce jour». Il a même considéré qu’il est indispensable de réfléchir aux nouveaux programmes scolaires devant accompagner ces changements, «une fois tranché le nouveau projet de société». Mettant en avant les «constantes, et valeurs ancestrales», celui-ci considère qu’il faut en imprégner l’enfant algérien afin, dit-il, qu’il soit fier de son histoire millénaire et qu’il prenne, pleinement, conscience que son pays a payé un lourd tribut pour pouvoir retrouver sa liberté.
En clair, précise-t-il, lorsqu’on élaborera le futur programme d’éducation, il faudra éviter de le faire sous un aspect partisan «pour que l’aspect idéologique ne soit pas tenté de prendre le pas sur l’intérêt pédagogique», une question qui dit-il, par ailleurs, n’est pas encore tranchée. Et de rappeler que «se présentant comme un élément indispensable d’accompagnement des transformations sociétales, l’Ecole algérienne n’a jamais réussi à échapper aux mutations politiques et idéologiques qui se sont opérées dans le pays depuis l’indépendance».
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Après sa suspension le vendredi 12 avril dernier, le procès des 12 accusés en liberté provisoire et dont les cas ont été disjoints des autres déjà jugés dans l'affaire Icc Services (Investment consultancy and computering services), du nom de la principale structure de collecte illégale d'épargne et de placement de fonds ayant opéré au Bénin, de 2006 à 2010, reprend ce mardi 16 avril 2019 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Il s'agira cette fois-ci pour les juges de la CRIET, de se prononcer sur le cas des douze accusés en liberté provisoire, dont les cas ont été disjoints des autres déjà jugés. Ils sont poursuivis pour des chefs d'accusation d'association de malfaiteurs, escroquerie avec appel au public, complicité d'escroquerie avec appel au public, exercice illégal des activités bancaires et de micro-finance, faux en écriture privée, corruption, recel d'escroquerie et vol de documents.
A l'audience de vendredi dernier, seulement deux des douze accusés étaient à la barre. Il s'agit de Simon Mèhouénou Singbo et Abel Salomon Abou Yayi. Les dix autres, à savoir : Brice Kouton alias Louba, Pascal Togbé, Guyonne Akplogan, Patrice Firmin Akplogan, Ernest Tété, André Tinkpon, Carlos Jean-Baptiste Kouakanou, Carine Fifamè Saïzonou, Patrice Adonnagbo et Murielle Kouton n'ayant pas répondu à la convocation.
Se prononçant sur leur cas, le procureur spécial près la CRIET, Gilbert Ulrich Togbonon, requiert que la Cour les juge par procédure de défaut en matière criminelle, conformément à l'article 380 du Code de procédure pénale. L'absence de l'avocat de l'accusé Simon Mèhouénou Singbo, a été également constatée alors qu'il n'est pas possible pour la Cour de poursuivre le procès avec ce dernier sans son conseil.
Le Code de procédure pénale en son article 321 fait obligation à la Cour de commettre d'office à l'accusé un autre avocat en cas de défaillance de celui qui devrait assurer sa défense.
Le dossier Icc-Services est le dernier inscrit au rôle de la première session criminelle au titre de l'année 2019 de la CRIET. Prévue pour être achevé vendredi dernier, la session criminelle a été prorogée jusqu'à ce mardi 16 avril 2019 par une ordonnance du président de la Cour, Cyriaque Dossa.
F. Aubin AHEHEHINNOU
La Conférence épiscopale du Bénin espère toujours en l'organisation des élections législatives inclusives le 28 avril prochain. Dans un message en date du dimanche 14 avril 2019, intitulé ‘' la paix est une fleur fragiles", les évêques invitent ‘'les uns et les autres à user de leurs prérogatives pour préserver à tout prix la paix et l'unité nationale par l'organisation d'élections législatives inclusives”.
Les Evêques du Bénin ont encore une fois rappelé l'esprit de compréhension réciproque et de tolérance qui a prévalu lors de l'historique conférence des forces vives de la nation de Février 1990. « Les acquis de cette conférence ont permis à notre pays d'opérer une grande réforme politique : le passage d'un pouvoir dictatorial à un système démocratique et pluraliste sans effusion de sang », soulignent les Evêques dans leur message.
Après environ trois décennies d'expérience démocratique, déplorent les évêques, le Bénin se retrouve aujourd'hui devant une situation inédite : la participation de seulement deux partis d'une même obédience politique aux élections législatives. Une situation qui ne favorise pas des élections législatives inclusives, démocratiques, transparentes et crédibles.
La Conférence Episcopale du Bénin « garde l'espérance et invite les uns et les autres à user de leurs prérogatives pour préserver à tout prix la paix et l'unité nationale par l'organisation d'élections inclusives ».
Ils exhortent les fidèles du Christ, les hommes et femmes de bonne volonté à « intensifier la prière et le jeûne durant le triduum pascal avec un accent particulier sur le dernier chemin de croix du vendredi saint ». Ce qui permet d'éloigner du Bénin « les germes et spectres de la division, de la haine, des règlements de compte et des intérêts égoïstes préjudiciables au bien commun et au vivre ensemble ».
Ils recommandent à chacun « d'agir toujours et partout selon sa conscience éclairée par l'amour de Dieu et de la Patrie » et de s'abstenir de « toute provocation et de toute violence physique ou verbale pour que notre pays continue de vivre dans la paix et la concorde ».
Akpédjé AYOSSO
M. Zeggai
Le Mouloudia d’Alger est-il victime de l’extraordinaire engouement populaire qu’il suscite ? La question mérite une réponse au moment où le peuple algérien exige des changements dans les hautes sphères du pouvoir. Aujourd’hui, il n’y a pas l’ombre d’un doute, on veut instrumentaliser le MCA à des fins politiques et perturber le mouvement populaire, qualifié d’exemplaire par l’opinion internationale. Au lieu de constituer une force inébranlable pour permettre au MCA de retrouver ses lettres de noblesse sur le plan sportif, le public est devenu par la force des choses son propre ennemi. L’intronisation d’Omar Ghrib pour la énième fois a suscité moult interrogations au sein du monde footballistique et politique. Zoubir Bachi et Abdelwahab Zenir, deux principaux acteurs de l’unique consécration continentale en 1976, ont été poussés vers la porte de sortie.Qui est-ce qui a été derrière le retour d’Omar Ghrib à la tête du MCA ? Pourquoi est-il est revenu ? «Il a été imposé», dit-on. Certains observateurs estiment que cette décision de faire revenir Omar Ghrib aux affaires du Mouloudia d’Alger a un impact direct avec la situation politique du pays. Est-il concevable de procéder à autant de changements à la tête du MCA à cinq journées de la fin ? Pour quel projet sportif Ghrib a été replacé ? Par cette nomination, on veut tout simplement utiliser et exploiter la ferveur du MCA à des fins politiques. Les réactions se multiplient et les effets avec.
D’ailleurs, de nombreux supporters du Doyen sont montés au créneau dans les réseaux sociaux pour dénoncer cette décision qui ne répond à aucune logique, selon eux. «Mettre fin à la mission d’un médecin, Bachi Zoubir, juste après deux semaines de son installation est une aberration. Omar Ghrib a été pourtant radié à vie par les hautes instances du football et aussi du MJS qui ne lui ont pas pardonné l’affront qui leur a fait lors d’une finale de Coupe d’Algérie face à l’USMA. Son retour à la tête du Doyen constitue un éternel recommencement après avoir été éjecté d’en haut après l’élimination en demi-finale de la Coupe d’Algérie face à l’ES Sétif en 2017. Il y a sûrement des hommes de l’ombre derrière tout ce scénario. A quel dessein ? La réponse à cette question prouve la ferveur, l’engouement exceptionnel et la grande influence du public du MCA dans le contexte politique actuel. En effet, la médiocrité a atteint son paroxysme au Mouloudia d’Alger des Aouf, Abdelkader Drif, Smail Khabatou, Ali Benfeddah, Abdelhamid Kermali, Said Haddad et la liste est encore longue. Depuis sa création en août 1921, le MCA est en train de vivre ses moments les plus noirs de son histoire. L’intervention des anciens du Mouloudia, joueurs et dirigeants, des médias spécialisés et de la rue ont, paraît-il, obligé certains responsables à revoir leurs calculs. On croit savoir qu’une réunion de travail est programmée pour débattre la situation qui prévaut au MCA. Car, en football, comme dans toutes les autres activités, «il n’y a qu’une nécessité, la vérité», dit-on. On ne peut jamais passer outre la réalité du terrain, et de l’engouement qu’elle procure. Devenu un phénomène planétaire tant sur le plan sportif qu’économique et social avec des enjeux particulièrement déterminants, notamment chez les pays sous-développés. Le reste, tout s’explique.The post MC Alger: Que signifie le retour de Ghrib ? appeared first on .
Tayeb Zgaoula
Hamra Annaba, auteur d’une très mauvaise entame en championnat en inter-régions Est, est en droit d’espérer se maintenir après la victoire acquise samedi passé contre l’IRB El-Hadjar au stade Dridi Mokhtar. Il est vrai que les coéquipiers de Messedek ont éprouvé les plus grandes difficultés face à leurs adversaires du jour qui leurs étaient supérieurs sur tous les plans. Ce derby avait mal commencé pour eux, puisqu’ils étaient menés au score dès le début de la partie, avant de se ressaisir et de s’en tirer à bon compte vu le contexte du match. Mais cette victoire, bien que précieuse, n’est pas une fin en soi. En effet, le programme à venir est ardu, puisqu’il faudra que les gars de Hamra enchainent avec un autre derby et le remporter lors de l’ultime journée en accueillant le Nasr El-Fedjouj.Parallèlement, ils seront à l’écoute de Boudjelbana où le club local, le NRCB, assuré du maintien, affrontera un autre potentiel relégable, le NRB Grarem, vainqueur la semaine écoulée à domicile du CRB Aïn Yacout pour le compte de la 29e journée. En somme, Hamra n’a plus son destin en main et espère confirmer son redressement. Autant dire que la dernière journée du championnat programmée le 22 avril va nous permettre de connaitre le second relégué entre Hamra Annaba et le NRB Grarem, qui accompagnera l’ESB Besbes, déjà en division inférieure après sa défaite la semaine passée. Tant au niveau du milieu sportif Annabi que chez les fans de Hamra et de l’encadrement du club, on espère que l’éthique sportive soit respectée.
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Adjal Lahouari
La deuxième phase des quarts de finale de la Ligue des champions d’Europe se déroulera aujourd’hui et demain. Seuls les gars de Liverpool sont relativement tranquilles parmi les quatre équipes en déplacement. Pour les trois autres débats, le suspense demeure intact, les clubs jouant à domicile se méfiant pourtant d’une possible «remontada» de leurs adversaires. Comme ce fut le cas pour Manchester United qui, avec une équipe décimée par les absences, a réussi à éliminer le Paris SG, pourtant grandissime favori lors de ce tour. C’est en s’appuyant sur cette référence que les Mancuniens aborderont leur match ce soir face au FC Barcelone.Le milieu tricolore, Paul Pogba, a déclaré publiquement que son équipe allait se surpasser et se qualifier pour les demi-finales. En Premier League, les Mancuniens sont toujours en course pour la prochaine édition de la Ligue des champions. Du côté de Barcelone, le coach Ernesto Valverde a pris ses précautions, en mettant au repos les dix joueurs de champ, samedi, face à la lanterne rouge Huesca. C’est donc frais et dispos que les coéquipiers de Messi entameront ce débat. Différents paramètres nous autorisent à prévoir leur qualification : d’abord, le score de l’aller (1-0) leur est favorable et ils pourraient se contenter d’un nul, quel que soit le score.
Ensuite, il faut souligner que le Barça demeure la seule équipe invaincue dans cette compétition, ce qui atteste son ambition. Ensuite, les chiffres plaident en faveur des Catalans avec une attaque prolifique (20 buts, 10 seulement pour United) et une défense solide (6 buts, 8 du côté anglais). Enfin, sur le plan du jeu collectif, il n’y a pas photo, et ça s’est vu clairement à Old Traffort, les Anglais excellant dans l’engagement physique et les longues balles. Samedi soir, face à West-Ham, les Mancuniens ont été très décevants. Face à un Barça au football collectif exemplaire, les Anglais ont tout intérêt à corriger les lacunes de leur jeu, un constat reconnu par leur propre entraîneur. Sur le terrain du Camp Nou, ils vont certainement souffrir et courir à la recherche du ballon. A Turin, la Juventus, grâce au but plein d’opportunisme de sa vedette Cristiano Ronaldo à Amsterdam, aura les faveurs du pronostic. Toutefois, les Italiens commettraient une erreur s’ils croient que la qualification est déjà en poche. Car les ambitieux hollandais ne font aucun complexe, que ce soit à domicile ou à l’extérieur. La preuve a été fournie lors du précédent tour lorsqu’ils ont surclassé le tenant du trophée, le Real Madrid. Par ailleurs, ils ont constaté que la défense de la Juve n’est pas imperméable, et ce défaut a été exploité samedi par SPAL, une modeste formation de la Série A où évolue l’international algérien Mohamed Fares. De toute façon, et vu le contexte du débat, les Bataves sont contraints d’attaquer comme ils savent si bien le faire dans leurs championnat en totalisant la bagatelle de 106 buts, avec cette réserve qu’il n’y a pas photo entre les deux compétitions. Avec ces données, on est en droit d’attendre une confrontation animée entre deux belles équipes, même si les styles sont différents. L’expérience italienne face à l’ambition hollandaise, c’est un spectacle à ne pas rater, les Turinois ne perdant pas de vue la mésaventure du Real Madrid dans son propre stade Bernabeu.Duel Guardiola-Pochettino, acte II
Demain, le match qui captera l’attention des amateurs d’émotions fortes n’est autre que le derby anglais entre Man City et Tottenham. Vainqueurs à l’aller, les protégés de Pochettino vont devoir faire front aux assauts de leurs adversaires, ces derniers étant convaincus qu’ils auront le dernier mot en attaquant à outrance. C’est d’ailleurs le seul moyen pour renverser la situation et faire partie du carré des demi-finales. Guardiola a essuyé des critiques pour s’être privé des services de Sané et De Bruyne la semaine écoulée. La logique voudrait qu’il ne refasse pas la même erreur, surtout pour ce redoutable dribbleur et buteur que demeure l’international allemand. En outre, Tottenham sera privé de son fer de lance Kane, blessé et hors circuit en cette fin de saison, alors que Dele Ali est incertain. Au Portugal, tout le monde est en train de rêver d’une «remontada», ce terme synonyme d’exploit.
Pour réaliser ce rêve, les coéquipiers de Brahimi doivent inscrire trois buts contre Liverpool, et garder leurs bois vierges. C’est un sacré défi, car la défense anglaise est un bloc difficile à bouger. Après la phase éliminatoire où ses différents adversaires, à savoir Paris SG, Naples et l’Etoile Rouge, ont visité les bois d’Allison à six reprises, le secteur défensif de Liverpool affiche une solidité exemplaire. On mesure un peu mieux la difficulté des Portugais, demain, face à l’un des grands favoris de cette édition et de la Premier League, comme en témoigne sa victoire dimanche à domicile face à Chelsea. Certaines chaînes TV, pour remplir leurs grilles et faire de l’animation, ont invité les téléspectateurs à émettre leurs pronostics. Les avis divergent selon le pays, et des pourcentages ont été lancés. Cela ne reste que des probabilités qui pourraient être démenties ce soir et demain. En tout cas, du côté du spectacle et de l’ambiance, on est assuré d’en avoir.
Aujourd’hui à 20h00
Juventus Turin – Ajax Amsterdam
FC Barcelone – Manchester United
Mercredi à 20h00
FC Porto – Liverpool
Manchester City – Tottenham
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R.N.
Des détachements combinés de l’Armée Nationale Populaire (ANP), ont arrêté, dimanche à Tamanrasset, 25 orpailleurs et saisi deux détecteurs de métaux et d’autres matériels, a indiqué hier dans un communiqué le ministère de la Défense Nationale (MDN). «Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, des détachements combinés de l’Armée Nationale Populaire ont arrêté, le 14 avril 2019, lors d’opérations distinctes menées à Tamanrasset/6e RM, (25) orpailleurs et saisi deux (02) détecteurs de métaux, un (01) marteau piqueur, un (01) groupe électrogène et un broyeur de pierres», précise la source. Dans le même contexte, «des Garde-côtes ont saisi, à Skikda/5eRM, (31,105) kilogrammes de kif traité, tandis que des éléments de la Gendarmerie Nationale ont appréhendé un individu à bord d’un camion chargé de (43) quintaux de feuilles de tabac à Biskra /4e RM».Par ailleurs, «un détachement de l’ANP a saisi à El-Oued/4eRM, 720 litres de carburants destinés à la contrebande, alors que des éléments de la Gendarmerie Nationale ont appréhendé huit (08) immigrants clandestins de différentes nationalités, à Batna et Tlemcen», ajoute le communiqué du MDN.
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Ghania Oukazi
Tous les observateurs se tournent vers la 4ème région militaire où le vice-ministre de la Défense, le général de corps d’armée, le chef d’état-major se trouve depuis hier pour une visite de quatre longs jours.Après un vendredi -le 8e- qui n’a pas dérogé à la règle de la forte contestation et de l’immuable revendication qui se sont installées dans le pays depuis le 22 février dernier, l’opinion publique a pris en parallèle cette autre habitude d’épier le moindre propos de Ahmed Gaïd Salah. Il est en effet attendu qu’il transmette des messages à la Nation depuis Ouargla, à travers la réunion qu’il programme de tenir durant son déplacement, avec les responsables de la 4ème région militaire. L’insistance de l’opposition pour le voir décider de la suite à donner à l’application de l’article 102 de la Constitution ne manque pas à ce décor.
Rejetée elle aussi par « El Hirak », l’opposition cherche à sauver sa peau en s’arrimant au chef d’état-major qui ménage, comme il peut, «tous ceux qui lui mettent la pression» pour trouver une solution à la crise politique du pays. Il est important de rappeler que c’est le vrai-faux communiqué signé soi-disant par le conseiller le plus discret de la présidence de la République qui faisait état, entre autres, du limogeage de Gaïd Salah par Bouteflika alors président de la République, qui est venu bouleverser les événements. Le chef d’état-major a pris la décision d’appliquer «immédiatement» l’article 102. Tout s’est précipité le 2 avril dernier, jour aussi où Bouteflika a remis, après la menace de l’armée, sa lettre de démission au Conseil constitutionnel.L’opposition continue son forcing sur l’armée pour lui faire prendre des décisions qui changeraient en un tour de main toutes les têtes du système. Le président du FJD (Mouvement de la justice et du développement) a été le plus clair dans son appel au chef d’état-major. « L’armée n’a pas à insister sur la légalité constitutionnelle, elle doit faire comme les armées d’ailleurs qui ont pris les choses en main, décrété une période de transition d’un an ou plus ( ) », a déclaré Saad Abdallah Djaballah il y a quelques jours. La situation qui prévaut au Soudan semble l’avoir inspiré pour proposer une solution à l’état-major de l’ANP. Après avoir destitué le président El Bachir, le Haut-Commandement de l’armée soudanaise a décrété l’état d’exception, instauré le couvre-feu de 22h à 4h et suspendu ainsi toutes les institutions et les libertés.
Tout en insistant sur la solution politique, Djaballah réfute le recours à la légalité constitutionnelle et reproche à l’armée d’avoir été «jusqu’au-boutiste» dans l’application de l’article 102. Pour lui et l’ensemble des opposants, «il ne fallait prendre de cet article que la vacance du poste de président et passer à la solution politique». La pression est telle sur le commandement de l’ANP qu’il est douteux de voir les choses évoluer sereinement. Gaïd Salah sait qu’il est difficile d’agir quand de nombreux milieux appellent à sa propre destitution. Ceux qui veulent que l’armée se révolte contre son chef continuent de le dire à chaque prise de parole. Gaïd sait surtout qu’il fait partie d’un système dont «les symboles doivent yrouhou gaa» et que cette opposition qui s’appuie sur lui ne le porte pas sur son cœur. Abdallah Djaballah l’a fortement insinué.Au début du mois de février dernier, le président du FJD qui tracte les réunions de l’opposition, avait affirmé dans la presse que «l’Algérie est dirigée par un lobby composé d’abord de l’armée, qui détient la clé de la désignation du président de la République, de la bureaucratie administrative qui a des accointances avec l’armée et enfin le lobby financier dans lequel on trouve d’anciens militaires ou leurs proches et amis». Les propos ne sont pas faux. Bien au contraire, ils démontrent que ce n’est pas par sympathie à la personne du chef d’état-major que les opposants en appellent à l’aide de l’armée. Ils sont sûrs que la rue se chargera d’aligner des pancartes aux slogans qui pourraient renseigner sur la suite des événements à venir.
Selon des sources informées, le chef d’état-major devrait intervenir aujourd’hui à partir de Ouargla. Son discours est très attendu au regard de l’impasse politique qui se précise de jour en jour. «Faire démissionner Bensalah serait très grave pour le pays, on ira vers l’inconnu, mais Belaïz et Bedoui peuvent démissionner pour apaiser le feu qu’on veut attiser par tous les moyens», pensent des observateurs.
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