Abdelkader Bensalah, 77 ans, président depuis près de 17 ans du Conseil de la Nation, chambre haute du Parlement algérien, chargé par la Constitution d’assurer l’intérim en cas de départ de Bouteflika, est un pur produit du régime.
Né le 24 novembre 1941 dans la région de Tlemcen, près de la frontière marocaine, M. Bensalah est un cacique du régime dominé par le Front de libération nationale (FLN), au pouvoir en Algérie depuis l’indépendance en 1962 et parti unique jusqu’en 1989.
Abdelkader Bensalah n’a pas 18 ans quand il rejoint les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN), qui combat depuis 1954 l’armée coloniale française.
A l’indépendance en 1962, il obtient une bourse et part étudier le droit à Damas, avant de rentrer en Algérie où il intègre en 1967 la rédaction du quotidien national arabophone El Chaab (« Le Peuple »), à une époque où l’Etat détient le monopole de la presse et des médias.
Après une carrière dans la presse d’Etat, notamment comme correspondant à l’étranger, il est élu député en 1977. Réélu deux fois, il préside pendant 10 ans la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée Populaire nationale (APN, chambre basse).
Ambassadeur d’Algérie en Arabie saoudite de 1989 à 1993, il est ensuite porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
En 1994, il est élu à la tête du Conseil national de Transition (CNT), deuxième Parlement transitoire mis sur pied pour pallier l’absence d’Assemblée après l’interruption des législatives de 1991-1992, que s’apprêtaient à remporter les islamistes du Front islamique du Salut (FIS).
Quatre ans plus tard, le Rassemblement national démocratique (RND) qu’il vient de contribuer à créer remporte les législatives, propulsant M. Bensalah, réélu député, à la présidence de l’APN.
En 2002, nommé par le chef de l’Etat, au titre du « tiers présidentiel », au Conseil de la Nation, il en prend la présidence. Il a été systématiquement réélu tous les trois ans à ce poste qui lui confère la charge de l’intérim en cas de décès, démission, ou « empêchement » du président du fait d’une maladie grave et durable.
Comme en 2013, lorsque l’hypothèse d’un intérim était évoqué lors de la longue hospitalisation à Paris du président Bouteflika, victime d’un AVC, une polémique sur ses origines est réapparue.
Certains de ses détracteurs l’accusent d’être Marocain de naissance et d’avoir été naturalisé Algérien dans les années 1960, ce qui l’empêcherait d’assurer les fonctions présidentielles, même de façon intérimaire. M. Bensalah a toujours démenti et assuré être Algérien de naissance.
Par Algerie360 avec AFP
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Le Conseil constitutionnel n’a pas encore débattu d’une éventuelle procédure de destitution de Bouteflika pour inaptitude à exercer sa charge.
Cette solution constitutionnelle à la contestation a été proposée par le chef d’état-major de l’armée, Ahmed Gaïd Salah, qui a demandé l’application de l’article 102 de la Constitution.
Donc si Bouteflika est reconnu inapte par le Conseil constitutionnel à exercer ses fonctions, ce qui doit être ratifié par une majorité des deux tiers dans les deux chambres du Parlement, il sera remplacé pendant une période d’au moins 45 jours par Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation, la chambre haute du Parlement.
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C’est officiel, le PDG du Groupe ETRHB, Ali Haddad n’est plus président du FCE.
Dans une lettre adressée aux membres de l’organisation patronale, Haddad a écrit » En ce qui me concerne, soucieux de préserver la cohésion et surtout la pérennité de notre organisation et total conformité avec mes convictions, j’ai décidé en mon âme et conscience et sans contrainte de quitter la présidence du Forum des chefs d’entreprise à compter de ce jour »
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La séance plénière dans le cadre de la recherche du consensus pour des élections législatives inclusives a repris ce jeudi 28 mars 2019 à l'Assemblée nationale. Après la lecture du rapport présenté par le vice-président de la Commission de lois, sur l'étude des deux propositions de loi dérogatoire modificative et complétive de la charte des partis politiques et du code électoral, le président de l'Assemblée nationale a ouvert les débats.
La Commission des lois n'a pu examiner les propositions de lois au fond à cause des divergences et a préféré les soumettre à la plénière. Les discussions se sont donc orientées sur les raisons du blocage du processus électoral.
L'honorable Atchadé prenant la parole à l'entame de la plénière a d'abord félicité le président de l'Assemblée nationale pour le travail abattu pour la recherche du consensus. « Je sais que vous avez une mission difficile où on vous a donné le mouton tout en continuant de garder la corde », a-t-il déclaré. Pour lui, il est inconcevable que le président de la République demande de revoir les textes pour des élections inclusives et dans le même temps le Bloc de la Majorité « nous tourne en bourrique et nous pond un rapport qui dit qu'il n'y a pas eu entente ». Il déplore le fait que la majorité parlementaire ait refusé que les deux propositions de lois soient étudiées article par article malgré le fait que le vote a été réalisé. Le député Atchadé souligne que c'est normal que la mouvance soit dérangée de voir d'autres concurrents pour les élections prochaines.
« Nos amis de BMP disent qu'ils ne sont demandeurs de rien. Mais je vous dis que vous n'êtes demandeurs de rien, mais vous êtes demandeurs de la paix. (...) Notre pays ne mérite pas ce que nous vivons aujourd'hui en ce moment, notre pays ne mérite pas la dictature », a-t-il signalé.
Le député Guy Mitokpé de l'opposition indique que le consensus recherché ne peut se trouver à l'Assemblée nationale parce que les lois qui posent actuellement problèmes ont été adoptées par ce même Parlement. Selon lui, la loi de la charte des partis a été utilisée pour exclure les opposants et la loi du code électoral a servi à disqualifier « ceux qu'on ne voulait pas voir aux prochaines élections ».
Guy Mitokpè affirme avoir été déçu lors des travaux menés par la Commission des lois. « Au cours des travaux en commission des lois, les gens ne pensaient pas véritablement au pays. Ils pensaient à leur reconduction, à cette stratégie mise sur pied pour écarter tout le monde », a-t-il annoncé tout en ajoutant qu'au-delà de cette stratégie, ils doivent savoir que cela remet en cause la stabilité du pays. « Ces gens-là veulent brimer le pays. Mais nous allons les aider à sauver la démocratie. Nous n'allons pas reculer », fait-il savoir.
« Que 62 députés prennent en otage tout un peuple, on n'acceptera jamais. Ce que j'ai vu en commission de lois, c'est une obstruction, c'est de la résistance. Les députés qui disent que la Commission de lois est incompétente pour examiner deux propositions de loi (...) », déplore Guy Mitokpé.
« Ils peuvent faire tout ce qu'ils veulent, nous résisterons, nous ne laisserons pas faire. Il n'aura pas de conflit pré-électorale, il n'y aura pas tout simplement d'élection », a-t-il ajouté.
L'honorable Gbadamasi signale qu'il n'y aura pas la violence au Bénin, mais plutôt la paix. Faisant référence aux partis de l'opposition, il déclare : « Monsieur le président, ils vous ont récusé parce qu'ils ne veulent pas aller aux élections, ils savent que tout est perdu d'avance ».
Le député signale que les deux lois ont été votées à l'Assemblée nationale et souligne que s'il y a des blocages dans la mise en application, il revient à l'institution de trouver des solutions et non de revendiquer et de protester. « Nous avons tout fait au nom de l'intérêt général, nous avons accepté changer les règles du jeu en cours du jeu juste pour sauver la paix », a souligné Rachidi Gbadamasi. « Nous allons battre campagne et rien ne se passera », a-t-il ajouté.
« Ce qui nous fait parler aujourd'hui nous le savons très bien, c'est simplement parce que certains partis traditionnels n'ont pas réussi à se conformer aux textes dont nous nous sommes librement donnés depuis septembre », a énoncé le député Barthelemy Kassa. Pour lui, c'est inacceptable que des partis utilisent le vent de la réforme comme motif de leur situation actuelle de refus de conformité et accuse le régime actuel. Tout en évoquant la séparation de pouvoir, il rappelle que même les partis qui ont saisi les institutions compétentes au lendemain de la délibération de la CENA, n'ont pu obtenu gain de cause.
« Le président de la Cour suprême est là avant le Président Talon. On ne peut pas condamner la justice sur le rejet des dossiers des opposants. (...) C'est toujours les mêmes qui ont servi l'ancien régime qui se trouvent encore là à la CENA c'est toujours les anciens. Partout on voit le réformateur Talon. Si quelqu'un perd sa femme, c'est Talon », fustige-t-il.
Pour le député, au lieu de rejeter la faute à chaque fois sur le président de la République qui mène des réformes, il serait mieux de le féliciter pour sa volonté de recherche de solutions en vue de sortie de la crise des législatives. « Vous recherchez un consensus et vous pensez que le consensus c'est lorsque la minorité s'impose à la majorité », lance-t-il. Le député Kassa estime que la recherche du consensus est bel et bien au sein de l'hémicycle. « Qu'on vote pour dire que nous instruisons le ministre de l'intérieur a donné papier à des partis politiques alors qu'on a voté pour demander à ces partis de se conformer ils ont refusé (...) On ne peut réaliser quelque chose alors qu'on sait que ce n'est pas réalisable », fait savoir l'honorable Kassa.
Le député Okounlola rappelle les conditions dans lesquelles le chef de l'Etat a confié la mission au Président de l'Assemblée nationale. D'après lui, l'Assemblée nationale est le lieu favorable pour la recherche de consensus. Il déplore que même au sein de l'opposition, qu'il y ait deux voix discordantes. « On n'a pas besoin de dire qu'il faut dissoudre l'Assemblée nationale, la CENA, de mettre de côté les deux lois en vigueur, on ne peut être d'accord », précise-t-il.
Il affirme que « S'ils voulaient des élections législatives réellement, ils devraient proposer pour qu'on trouve une solution et non rejeter à chaque fois sur la majorité et d'inciter à la violence. Nous sommes très ouverts pour que nous puissions trouver des pistes pour arranger que ça ne soit pas les deux partis de la mouvance qui aillent aux élections. Qu'ils disent concrètement ce qu'ils reprochent aux lois ».
L'honorable Rosine Dagniho très en colère lance : « L'opposition ne veut pas aller aux élections, ils ont d'autres idées ailleurs. Leurs idées, c'est de tout faire pour passer par ce canal et fait partir le président Patrice Talon ».
« Laissez le Président Talon travailler. J'admire son courage. C'est un jusqu'au-boutiste... », a déclaré le député Dagniho. Elle invite ses collègues à mettre la balle à terre pour que tout puisse se dérouler dans le calme.
Les débats suspendus pour quelques heures se poursuivent à l'Assemblée nationale. Les députés de l'opposition et la mouvance restent camper sur leurs positions.
Akpédjé AYOSSO
Le Directeur général de l'Agence nationale des transports terrestres (Anatt) a tenu un point de presse ce jour jeudi 29 mars 2019 dans la salle de réunion de l'agence sur les mutations au niveau du sous-secteur transport terrestre. Cette rencontre participe aussi à la reddition de compte sur les grandes réformes engagées depuis avril 2016 dans le sous-secteur des transports terrestres.
"Le sous-secteur des transports terrestres est en profondes mutations au Bénin", souligne le directeur général de l'Agence nationale des transports terrestres (Anatt), Thomas Agbéva. Il annonce qu'à compter du 1er avril 2019, le livret de bord, deviendra "superflu et redondant comme titre de transport" et sera supprimé. Contrairement au qualificatif attribué au gouvernement soit disant réfractaire au social, il réduit 4.000 F du coût de l'immatriculation des véhicules à quatre roues selon le directeur.
Le Dg Thomas Agbéva, tout en soulignant que le sous-secteur des transports terrestres au Bénin contribue à 7% au PIB, ajoute que cette réduction dérive d'un acte courageux qui montre que le gouvernement reste très soucieux de l'épanouissement social de ces citoyens.
Il faut aussi indiquer que le gouvernement travaille en comptant davantage sur les contributions propres des Béninois. L'aspect soulagement et allègement des peines n'est pas perdu de vue, puisque nombreux sont ces actes du gouvernement qui touchent directement le contribuable.
Pour le directeur général de l'Anatt, la réduction jusqu'à 4000 F n'est pas peu mais ce n'est qu'un début. Car toujours selon M. Agbéva, les facilités seront davantage mises en place pour atteindre sous peu l'objectif d'immatriculer au moins un million de véhicules. Déjà, la réforme de décentralisation du système d'immatriculation a permis d'atteindre 70% de cet objectif.
Le directeur informe que très prochainement, il y aura la création d'une plateforme d'identification unique d'immatriculation prenant en compte tous les acteurs à savoir la police républicaine, la douane et l'Anatt. Ce package de réformes n'a pour objectifs que de redorer le blason du sous-secteur des transports terrestres au Bénin, le rendre plus compétitif dans la sous-région et le mettre réellement au service du développement du pays. L'effort commun et le respect mutuel permettront d'atteindre les objectifs visés.
G.A.
Les autorités algériennes doivent cesser d’engager des poursuites judiciaires contre des manifestant·e·s pacifiques et respecter l’indépendance de la justice, a déclaré Amnesty International ce jeudi 28 mars 2019, en amont des nouvelles manifestations prévues dans tout le pays le 29 mars.
Depuis le début de la vague de manifestations qui a commencé le 22 février pour protester contre la tentative du président Abdelaziz Bouteflika de briguer un cinquième mandat, au moins 311 personnes ont été arrêtées selon la Direction générale de la sûreté nationale. Ces manifestants et manifestantes ont été inculpés de participation à des « rassemblements non armés », d’actes de violence et de vol.
« Les autorités algériennes doivent abandonner les poursuites pour “rassemblements non armés” engagées contre des personnes qui ont participé pacifiquement aux manifestations massives et doivent modifier toutes les lois qui érigent en infraction la liberté d’expression et de réunion pacifique », a déclaré Magdalena Mughrabi, directrice adjointe d’Amnesty International pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient.
Amnesty International a appelé à maintes reprises les autorités algériennes à modifier l’article 97 du Code pénal algérien sur les « rassemblements non armés », en vertu duquel des manifestant·e·s pacifiques risquent jusqu’à un an de prison.
L’organisation a également demandé que les autorités judiciaires du pays puissent mener à bien leur travail en toute indépendance, sans ingérence ni pression des autorités.
« Aucune mesure disciplinaire ne doit être prise contre des juges qui veulent respecter les droits à une procédure régulière et à un procès équitable de toutes les personnes comparaissant devant la justice en lien avec les manifestations. L’Algérie a l’obligation de garantir l’indépendance de la justice et de protéger les juges et les avocats de toute forme d’influence politique », a déclaré Magdalena Mughrabi.
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Le ministère de l’Intérieur vient d’adresser une instruction aux walis mettant fin à l’ancienne procédure de retrait immédiat du permis de conduire.
Dorénavant lors de l’infraction, l’agent de l’ordre “délivre un procès-verbal de contravention avec une demande de retrait de permis par la commission compétente ”. Une fois l’amende payée, l’automobiliste en infraction doit se présenter devant la commission de retrait du permis de sa wilaya de résidence après la commission décidera alors de suspendre ou non son permis de conduire.
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Le président du parti TAJ (rassemblement de l’Espoir de l’Algérie), Amar Ghoul a déclaré dans un dernier communiqué que son parti s’est réunis dans une rencontre urgente pour arriver à des points qui résument la situation actuelle de l’Algérie et afin de suggérer les meilleurs moyens de guider la période transitoire. Appelant à l’organisation d’une table ronde sérieuse et responsable avec la présence de divers éléments importants qui représentes les diverses tranches de la société. Dans ce communiqué l’homme politique, au nom de son parti, appuie la décision de l’application de l’article 102 » s’il est adhéré par le Hirak et la majorité des parti politique, et si l’article est suivi par la mise en fonction d’une Haute instance indépendante de surveillance des élections. »
M.A.Y
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Par Hanafi Hattou
La situation qui prévaut en Algérie depuis le début des manifestations populaires appelant au départ du président Bouteflika et de son clan s’est taillé une part non négligeable dans les débats organisés, avant-hier, au Parlement européen, à Strasbourg. Les eurodéputés ont indiqué qu’ils suivent de très près les derniers développements survenus sur la scène politique algérienne et qui sont étayés par des marches populaires de contestation.
Ainsi donc, la vice-présidente de la Commission européenne, Federica Mogherini, a souhaité que “les demandes de la population qui appelle à la réforme de la gouvernance, à une ouverture politique plus large et à davantage d’opportunités économiques et sociales, spécialement pour les jeunes, doivent être suivies par des réponses positives”.
Tout en louant le caractère pacifique des manifestations populaires organisées en Algérie depuis le 22 février, la haute-représentante de l’Union européenne relèvera que “tout processus doit être transparent et doit inclure toutes les franges de la société algérienne. C’est aux Algériens de décider par eux-mêmes comment doit se dérouler la transition”.
Et d’ajouter : “L’UE doit encourager des élections libres, justes et inclusives du prochain président algérien, qui devraient se tenir dans un délai raisonnable. L’Union européenne est prête à soutenir ces élections avec une expertise technique et l’examen de l’envoi d’une mission d’observation électorale, si l’Algérie le demande et si les conditions du processus sont réunies.” Mme Federica Mogherini a insisté pour qu’un “consensus se cristallise autour d’une feuille de route pour la transition, ainsi que sur qui devrait la porter”.
Et de conclure : “L’Union européenne doit continuer à soutenir l’Algérie dans ses réformes socioéconomiques et dans la mise en forme de perspectives qui rencontrent les ambitions de la population, spécialement les jeunes, et tout cela dans le respect de la souveraineté algérienne.”
H. H.
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Par Hammadi Souhila
Le recours à l’empêchement ou la démission du président Bouteflika à 30 jours du terme de son mandat bute sur l’écueil des délais et des procédures. Ledit article maintient les outils juridiques et les appareils qui consacrent traditionnellement la fraude.
Le Conseil constitutionnel n’a pas fait, pour l’instant, écho à la requête du général de corps d’armée, chef d’état-major de l’ANP et vice-ministre de la Défense nationale Gaïd Salah.
La procédure portant exécution de l’article 102 de la Constitution n’est donc pas mise en œuvre. Indépendamment des raisons qui motiveront, dans les prochaines heures ou les prochains jours, la décision de l’institution présidée par Tayeb Belaïz, des personnalités politiques et des juristes affirment qu’il est trop tard de choisir l’option de la destitution du président de la République pour cause de maladie grave et durable ou sa démission, comme solution de sortie de crise. “À quoi cela sert-il d’appliquer l’article 102 à quelques jours de la fin du mandat du président ?”, s’interroge Me Mustapha Bouchachi, qui dit que la démarche est totalement dépassée par les événements dès lors que le peuple s’insurge contre le régime dans sa globalité et non pas uniquement contre le chef de l’État.
Abdeslem Ali Rachedi, ancien cadre du FFS et député dans la première APN pluraliste (1997-2002), abonde dans le même sens. De son point de vue, “le cas d’empêchement est quasiment impossible si l’on suit la procédure de l’article 102”. Il série les étapes à respecter, soit auto-saisine du Conseil constitutionnel ; désignation d’un collège de médecins pour juger de l’état de santé du président de la République ; le rapport médical remis au Conseil constitutionnel ; convocation des parlementaires pour une séance plénière du Parlement en chambres réunies (normalement c’est une prérogative du chef de l’État) ; confirmation de l’intérim du président du Conseil de la nation à la magistrature suprême… “Les délais matériels pour constater la vacance temporaire sont longs.
Après 45 jours, retour devant le collège médical pour déclarer définitif l’empêchement. Or il ne reste que 30 jours avant la fin du mandat”, développe notre interlocuteur. Il a précisé qu’il n’y a pas d’arguments juridiques et constitutionnels pour justifier l’intérim d’un chef de l’État puis l’état d’incapacité définitive d’un chef de l’État qui sera déjà arrivé au terme de son mandat de cinq ans depuis au moins vingt jours. “Évidemment ce sont des arguments qui ne comptent pas pour ceux qui sont coutumiers des violations des lois”, a-t-il commenté. Il reste la voie d’un renoncement volontaire d’Abdelaziz Bouteflika à terminer son quinquennat.
Pour l’heure, rien n’indique qu’il a l’intention de se retirer de la plus haute fonction dans la hiérarchie de l’État de son propre chef. Admettons qu’il le fasse, le schéma tracé par l’article 102 de la Constitution dicte l’installation d’Abdelkader Bensalah à son poste pour une période de 90 jours durant lesquels une élection présidentielle sera organisée. C’est un choix aventureux, souligne Fatiha Benabbou, constitutionnaliste. “C’est bien d’être dans une dynamique juridique. Mais il est risqué d’aller à une élection présidentielle avec les mêmes instruments qui ont permis la fraude pendant plusieurs années”, estime-t-elle. Elle explique que dans le cadre de l’application de l’article 102, plusieurs dispositions constitutionnelles sont gelées.
Le président du Sénat, intérimaire à la présidence de la République, n’a pas le droit de nommer un nouveau gouvernement alors que celui en place est rejeté, de réviser la Constitution par voie référendaire ou par le Parlement, ou d’amender la loi électorale. “Quand j’ai préconisé cette option, je disais qu’il fallait d’abord poser des préalables, comme changer certaines lois liberticides et les modalités de désignation des membres de la Haute instance indépendante de surveillance des élections ainsi que son rôle.
On reste dans un cercle vicieux, si le scrutin est organisé avec les mêmes outils juridiques et les mêmes institutions consacrant la fraude”, avance-t-elle. Les centres du pouvoir en place ont compliqué la situation jusqu’à enliser le pays dans une impasse juridique. Aucune disposition de la loi fondamentale ne prévoit une issue favorable à la révolte populaire. “La crise aujourd’hui n’est plus constitutionnelle. Elle est politique et ses solutions ne peuvent être que de nature politique”, épilogue Me Mokrane Aït-Larbi. Ladite solution politique doit faire impérativement consensus avant le 27 avril à minuit.
Souhila Hammadi
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L’arrivée de Donald Trump au pouvoir a radicalisé la position américaine envers les Palestiniens. La politique des États-Unis est devenue ouvertement anti-palestinienne.
Le chef de la diplomatie des États-Unis a laissé entendre hier que le futur plan de paix américain pour résoudre le conflit israélo-palestinien devrait rompre avec le consensus traditionnel sur les questions-clés comme El-Qods occupée, les colonies israéliennes en Cisjordanie occupée ou les réfugiés auxquels les autorités sionistes refusent toute éventualité du retour. “Ce qui a été tenté auparavant a échoué”, a estimé Mike Pompeo lors d’une audition parlementaire. “Je pense que nous avons des idées qui sont neuves, fraîches et différentes”.
Il a refusé de dire précisément quand la Maison-Blanche dévoilerait le plan de paix qu’elle concocte depuis deux ans dans le plus grand secret. L’équipe de Jared Kushner, conseiller et gendre de Donald Trump, pourrait toutefois la dévoiler dans les semaines qui suivront les élections du 9 avril en Israël.
Contrairement aux anciennes administrations américaines, celle du milliardaire républicain, jugée très pro-Israël, n’a jamais soutenu explicitement une solution à deux États israélien et palestinien. “Cela dépendra certainement d’eux”, a encore éludé le secrétaire d’État américain devant la Chambre des représentants. Prié de dire si les “paramètres” du plan américain seront ceux qui ont été jusqu’ici au cœur de toute tentative de solution, à savoir les frontières, la reconnaissance mutuelle, Jérusalem, les colonies israéliennes et les réfugiés palestiniens, Mike Pompeo a semblé s’en distancer nettement. “Ces paramètres nous ont menés là où nous en sommes aujourd’hui: pas de solution”, a-t-il relevé. “Donc nous espérons pouvoir élargir ce débat”.
Sans même attendre de dévoiler sa proposition, l’administration Trump a déjà rompu avec la tradition diplomatique américaine et le consensus juridique international sur de nombreuses questions épineuses, en reconnaissant unilatéralement Jérusalem comme capitale d’Israël ou la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan. Elle s’abstient aussi de dénoncer clairement la colonisation israélienne et évite de qualifier “d’occupés” les Territoires palestiniens, tout en poussant une révision de la définition du statut de réfugié palestinien, pour en réduire drastiquement le nombre et tenter de faciliter le casse-tête de leur droit au retour.
Pour toutes ces raisons, et face à la suppression des aides financières américaines en sa faveur, l’Autorité palestinienne refuse désormais tout contact avec le gouvernement américain et lui dénie le rôle-même de médiateur.
Interrogé sur les chances de succès dans ces conditions, Mike Pompeo a néanmoins exprimé son “optimisme”.
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Deux célèbres acteurs égyptiens, vivant hors du pays, ont été interdits d’exercer leur art en Égypte pour “haute trahison” après avoir publiquement critiqué le régime du président Abdel Fattah al-Sissi, a annoncé hier le Syndicat égyptien des acteurs. Les acteurs Amr Waked et Khaled Abol Naga, connus pour leurs critiques du pouvoir égyptien, ont rencontré lundi des membres du Congrès américain pour discuter de la situation des droits humains en Égypte.
MM. Waked et Abol Naga sont accusés de “haute trahison contre la nation et le peuple égyptien” et de de vouloir nuire à “la sécurité et la stabilité de l’Égypte”, a indiqué dans un communiqué le Syndicat des acteurs, favorable au pouvoir. “Les deux acteurs ne seront plus autorisés à jouer en Égypte”, a déclaré à l’AFP le président du syndicat, Achraf Zaki. “La décision interdit à quiconque de les embaucher”, a-t-il ajouté.
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Par Lyès Menacer
Sur le lieu du massacre de 160 Peuls, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta avait déclaré qu’il était de la responsabilité de l’État d’assurer la sécurité des citoyens.
Le massacre de civils se poursuit dans le centre du Mali, où les violences communautaires ont encore fait six victimes au moins au sein de l’ethnie Dogon, moins d’une semaine après la tuerie dont étaient victime plus de 160 habitants d’un village peul, ont indiqué des sources sécuritaires maliennes et la Mission de l’ONU (Minusma). “Le village dogon de Ouadou a été attaqué par des hommes armés. Des maisons ont été incendiées, le bilan provisoire est de quatre morts.
Dans un autre village du cercle de Bankass, deux femmes ont également été tuées”, a déclaré à l’AFP Oumar Diallo, conseiller municipal dans ce secteur près de la frontière avec le Burkina Faso. La Minusma a précisé que l’attaque de Ouadou s’était produite dans la nuit de lundi à mardi. “Plusieurs maisons ont été brûlées, du bétail a été volé. Un bilan préliminaire fait état de quatre personnes tuées, dont une jeune fille. Les habitants se sont réfugiés dans les villages avoisinants”, selon le communiqué. “Aujourd’hui mardi également dans le hameau dogon de Kere Kere, dans le cercle de Bankass, au moins deux femmes auraient été tuées, une autre blessée”, a ajouté la Minusma.
Samedi, des individus armés, habillés en tenues militaires, ont massacré 160 habitants d’un village peul d’Ogassogou, toujours dans la province de Mopti. Ce qui laisse croire à certains que les deux attaques de villages dogons sont venues en réaction à celle de samedi. Mais la réalité est plus complexe, car il ne s’agit pas seulement de banale question de vengeances. La problématique de l’insécurité dans le centre du Mali soulève moult questions et inquiétudes aussi bien à Bamako qu’au niveau régional et international. Une équipe de l’ONU est d’ailleurs sur place pour enquêter sur ces massacres qui ont fait en 2018 plus de 500 morts, selon un décompte officiel de l’Organisation des Nations unies. “Les violences répétées commises dans le centre du Mali sont extrêmement graves”, a déclaré le chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, cité dans le texte. “Il est primordial que ceux qui ont participé ou contribué à ces exactions fassent l’objet d’une enquête et de poursuites. Cette spirale de la violence doit cesser immédiatement”, a-t-il affirmé. “Des équipes des droits de l’homme enquêtent actuellement et soutiennent les autorités locales compétentes pour que ces crimes ne restent pas impunis”, a souligné la Minusma.
Cependant, cela suffirait-il à éteindre le feu des violences inter-ethniques et inter-communautaires au Mali ? peu de gens croient en la fin de ces violences, sans un véritable retour de l’autorité de l’État dans le centre et le nord du Mali, où les milices règnent au milieu d’un chaos socioéconomique et sécuritaire des plus inquiétants. Certaines de ces milices ont même été autorisées par Bamako, pour suppléer à l’absence de l’armée et de la police dans certaines zones, une option qui a montré ces limites et ouvert la voie à tous les abus, peut-on constater.
Lyès Menacer
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Par Azedine Maktour
L’armée lâche le Président. L’armée manœuvre pour le maintien du système. Ce sont là deux parmi la multitude de lectures émises de partout après la sortie du chef d’état-major de l’ANP qui a, donc, proposé l’application de l’article 102 de la Constitution pour sortir le pays du blocage politique dans lequel il se débat. Une évolution du discours qui, évidemment, a surpris tout un peuple du fait, avant tout, de la qualité de l’auteur de cette proposition de destitution du Président.
Donné pourtant pour le thuriféraire numéro un du président de la République qui lui a confié les clés de l’institution qui décide du destin du pays depuis l’indépendance, Ahmed Gaïd Salah a ainsi pris de court bien du monde mais sans réussir, par son initiative, à convaincre ceux qui, par millions, donnent du pays, chaque vendredi, une image peut-être jamais vue à travers le monde.
L’engagement de la procédure d’empêchement prévue par l’article 102 de la Constitution proposé par le chef d’état-major de l’ANP est, en fin de compte, à mettre dans le volet des initiatives les plus surprenantes de l’histoire politique depuis que le pays est indépendant. Ceci si l’on se remet à passer à la loupe les propos du même chef d’état-major depuis le début de la crise, voire même quelques jours avant que les rues d’Alger et de pratiquement toutes les autres villes du pays voient des centaines de milliers de citoyens sortir crier leur rejet du probable 5e mandat que voulait briguer le Président.
Une évolution du discours qui laisse totalement sans voix lorsqu’on se rappelle, une à une les sorties du général de corps d’armée depuis sa sortie à Constantine, les 12 et 13 février dernier, d’où il louait, à l’instar de tous les membres du gouvernement là où ils se rendaient, le bilan du Président Bouteflika, qu’il ne nommera à aucun moment dans son laïus.
A l’occasion, devant les officiers de la 5e RM, Gaïd Salah présentait l’élection présidentielle comme «un rendez-vous d’une importance majeure». Ainsi, à quelques jours de l’effervescence qui allait happer le pays comme jamais auparavant, le patron de l’ANP prenait son bâton de pèlerin en multipliant les «visites de travail» dont certaines demeureront marquantes tellement le ton était aux mises en garde, mais dont n’ont pas pris compte des citoyens de certaines régions du pays, comme ce fut le cas à Annaba où des dizaines de personnes s’étaient rassemblées sur le parvis du Théâtre régional pour manifester leur réprobation d’un cinquième mandat pour le Président sortant, le lendemain de la sortie du chef d’état-major à la 5e RM, avant que le mouvement prenne l’ampleur que l’on sait à partir du 22 février.
A chacune de ses sorties, Ahmed Gaïd Salah n’omettait pas de s’adresser à ceux qu’il appellera «certaines parties qui sont dérangées de voir l’Algérie stable et sûre», tel que ce fut à partir de l’Académie interarmes de Cherchell qu’il visitait le 5 mars, là où il brandira le spectre des années 1990 en avertissant contre ces parties, donc, qui, assurait-il, veulent ramener le pays aux douloureuses années de braise.
Des propos qui succédaient à ceux tenus quelques jours plus tôt à partir de Tamanrasset d’où il fit part de son «engagement personnel» à réunir toutes les conditions pour «sécuriser totalement l’élection personnellement». Ce furent deux sorties plutôt «tranquilles» de la part du premier militaire du pays en guise de réponse aux deux immenses premières manifestations, le 22 février et le 1er mars, rejetant le 5e mandat.
Un ton qui surprendra plus, par la suite, par sa mesure, comme lorsqu’il prit la parole devant les formateurs de l’ANP à l’Ecole nationale préparatoire aux études d’ingéniorat à Rouiba, le 10 mars, où de façon totalement surprenante, il n’a pas soufflé un seul mot sur le rendez-vous, prévu encore à ce moment, du 18 avril et alors qu’on en était à une semaine de l’ouverture de ce qui devait constituer la campagne électorale. Il cessera alors de montrer du doigt ces «cercles occultes aux desseins macabres» dans un discours tenu la veille de l’annonce par laquelle Bouteflika décidait, le 11 mars, d’annuler la tenue de l’élection présidentielle.
Une évolution du discours de la part du chef d’état-major de l’armée qui a, évidemment, suscité de nombreuses interrogations. Beaucoup liaient cette ardeur tempérée de Gaïd Salah avec ce qui se passait dans les rues d’Algérie noyées par des marées humaines partout pour rejeter le plan proposé par le Président Bouteflika. Or, ce ne fut qu’une parenthèse puisque le ton offensif, le chef de l’ANP le reprendra deux jours avant que la 4e immense marche, le 15 mars, démontre qu’entre le président de la République en exercice et le peuple, la fracture était définitive.
Après deux discours conciliants, donc, Gaïd Salah reprenait le ton de la fermeté à l’égard de ceux qu’il a désignés comme «les ennemis du peuple algérien à l’intérieur comme à l’extérieur» lors d’une intervention devant le conseil d’orientation de l’Ecole supérieure de guerre de Tamentfoust, sa première sortie donc après les décisions annoncées par Abdelaziz Bouteflika le 11 mars, pour réitérer les engagements de l’ANP en clamant : «J’ai eu à le dire à maintes reprises, et je le répéterai encore une fois, car je ne me lasserai jamais de répéter et de m’enorgueillir de la grandeur de la relation et de la confiance qui lie le peuple à son armée en toute circonstance» avant de louer encore les vertus de ce même peuple «qui sait de fait, et de par les dures expériences qu’il a vécues, durant la période du colonialisme français, ensuite durant la décennie noire du terrorisme, de par son sens de patriotisme comment faire face aux crises que connaît son pays et comment contribuer avec un patriotisme élevé à déjouer les plans de ceux qui guettent son pays. Un grand peuple ne craint guère les crises quelle que soit leur ampleur et son sort demeurera de tout temps le triomphe de la victoire».
Les événements s’accélérant sous la pression de la rue, le chef d’état-major de l’armée ne pouvait pas alors ne pas s’impliquer, comme il le fit le 18 mars dans son discours tenu à Béchar, à travers lequel ses propos oscillaient entre la volonté de rassurer, la confirmation de présence de l’ANP, l’appel à la vigilance et une mise en garde à peine voilée en disant : «Le peuple algérien a fait preuve, aujourd’hui dans les circonstances actuelles, d’un grand sens de patriotisme et d’un civisme inégalé, qui dénote une profonde conscience populaire ayant suscité une vive admiration partout dans le monde. A la lumière de cette conscience de la grandeur et de l’éminence de la patrie, de sa sécurité et de sa stabilité, je tiens à réitérer aujourd’hui mon engagement devant Allah, devant le peuple et devant l’Histoire, pour que l’Armée nationale populaire demeure, conformément à ses missions, le rempart du peuple et de la Nation dans toutes les conditions et les circonstances.»
C’est là, à partir de Béchar, que Gaïd Salah laissera entendre que «pour chaque problème, existe une solution, voire plusieurs, car les problèmes, aussi complexes qu’ils soient, trouveront indéniablement une solution convenable, voire adéquate. Ainsi, nous avons l’intime conviction qu’un sens aiguisé de responsabilité est requis pour apporter ces solutions au moment propice».
Puis vint cette cacophonie suscitée par la série de «redditions» des partisans du président de la République jusqu’à quelques jours plus tôt, et du 5e rendez-vous hebdomadaire des millions d’Algériens, et surtout au moment où les interrogations se firent plus lancinantes que jamais sur le soutien de l’ANP au président de la République et aux solutions que celui-ci propose pour dénouer la crise, pour que, finalement, à partir de Ouargla, Gaïd Salah fasse sa proposition, qui fera date dans l’histoire du pays, pour l’application de l’article 102. Idée totalement impensable, il y a quelques semaines à peine…
Azedine Maktour
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