You are here

Algérie 360

Subscribe to Algérie 360 feed Algérie 360
Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 3 days 18 hours ago

Montage de tracteurs agricoles : création d’une joint-venture algéro-indienne

Sun, 11/25/2018 - 20:53

TIZI-OUZOU – L’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (Eurl) LD Azouaou de droit algérien et le groupe indien Mahindra Mahindra LTD ont signé dimanche à Tizi-Ouzou un accord de création d’une joint-venture pour le montage de tracteurs agricoles.

La signature, par le président directeur général de LD Azouaou, Lahlou Azouaou, et le chef des opérations internationales de Mahindra et Mahindra LTD, Arvind Mathew, de cet accord portant mise en place d’un dispositif administratif et juridique pour la création de cette société mixte s’est déroulée au siège de l’unité LD Azouaou pour le montage de tracteurs agricoles Mahindra, sis à la zone industrielle de Oued Aissi.

En vertu de cet entendement, le partenaire indien détiendra une participation minoritaire tandis que LD Azouaou conservera une participation majoritaire, a-t-on expliqué. M. Azouaou a souligné qu’avec cette co-entreprise Mahindra renforcera sa présence en Algérie et permettra à l’unité de montage LD Azouaou d’aller vers l’exportation et de pénétrer durablement et efficacement certains marchés, notamment nord-africain et européen.

De son côté, M. Arvind, qui a rappelé que la société qu’il représente et qui est présente dans 40 pays, vend plus de 330 000 tracteurs par an à l’échelle mondiale.

En Algérie, où elle est présente depuis 2010, cette même société compte un total de 32 points de contact pour les opérations commerciales et le service après-vente et 3200 clients, a-t-il indiqué.

Intervenant à cette cérémonie, le directeur local de l’Industrie et des Mines (DIM), Moula Hamitouche, a qualifié ce projet d’unité de montage de tracteurs et de fabrication de matériel agricole d’ « intelligent » ayant, selon lui, anticipé sur la compétitivité par la mise en place d’éléments importants tels que la formation et l’innovation, en se dotant d’un centre de formation et en signant des conventions avec les secteurs de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur.

Ce même responsable a relevé que la fabrication de pièces mécaniques de précision représente le coeur de cet investissement car, a-t-il soutenu, cela va permettre de développer la sous-traitance et d’améliorer le taux d’intégration du produit.

Le président de l’Assemblée populaire de wilaya, Youcef Aouchiche, a exprimé, pour sa part, l’intérêt porté par cette Assemblée à cet investissement LD Azouaou qui est créateur de richesses et d’emplois, réaffirmant la disponibilité de l’APW à accompagner cet investisseur dans ses démarches pour obtenir les autorisations nécessaires pour entrer en production.

Interrogé sur l’entrée en exploitation de cette unité de montage de tracteurs dotée d’une capacité de production annuelle de 3000 tracteurs au lancement de son activité et qui dispose d’une chaine de fabrication de matériels d’accompagnement d’une capacité de 2 700 unités/an, le directeur de l’Industrie et des Mines a indiqué que l’autorisation d’entrée en exploitation sera délivrée par le services centraux concernés à LD Azouaou « incessamment ».

Il a rassuré qu’il n y a aucun blocage concernant ce projet réalisé en moins de deux ans. « La procédure pour la délivrance de l’autorisation d’entrée en exploitation suit bien son et selon les informations qui nous ont été communiquées ce problème sera regelé incessamment », a-t-il affirmé.

Le PDG de LD Azouaou a rappelé qu’il attend cette autorisations « depuis mai 2017, afin de pouvoir entrer en production et contribuer à élever le niveau de mécanisation du secteur agricole en Algérie et améliorer les rendements et la productivité dans ce secteur ».

Il a rappelé que cette unité dont le coût de réalisation dépasse les 2,5 milliards de DA, va créer 225 postes d’emplois directs au lancement de la production.

The post Montage de tracteurs agricoles : création d’une joint-venture algéro-indienne appeared first on .

Categories: Afrique

Tassili Airlines: nouvelle liaison Bechar-Oran-Bechar

Sun, 11/25/2018 - 20:51

ALGER-La compagnie aérienne,Tassili Airlines (TAL), filiale du groupe publique pétrogazier Sonatrach, procèdera à l’extension de son réseau de transport régulier domestique, par la mise en place de sa nouvelle liaison Bechar-Oran-Bechar à partir du 7 décembre prochain, a  annoncé dimanche la compagnie aérienne dans un communiqué.

Cette liaison aérienne, Alger-Bechar-Oran-Bechar-Alger, sera opérée chaque vendredi en Boeing 737 800 NG, commercialisés en version bi-classes  « 20 sièges classe Affaires et 135 sièges classe Economique », a précisé la compagnie.

Pour ce faire, Tassili Airlines propose à ses clients une tarification promotionnelle de lancement de -30% pour cette nouvelle desserte Bechar-Oran-Bechar en aller-retour soit un tarif à partir de 7.299DA.TTC pour tout achat de billet avant le 15 décembre 2018.

Ainsi, les voyageurs souhaitant emprunter les vols de TAL, pourront réserver leurs billets via l’interface web www.tassiliairlines.dz et effectuer leurs achats par cartes de paiement en ligne ou en se rapprochant des points de ventes, a fait savoir la compagnie.

Pour rappel, Tassili Airlines est une compagnie aérienne nationale, spécialisée dans le transport des professionnels des hydrocarbures, au service également du transport grand public domestique et international depuis mars 2013.

Possédant une flotte importante composée de divers types d’appareils, la compagnie TAL a été créée en 1998 dans le cadre d’une joint-venture entre Sonatrach et la compagnie Air Algérie, avant de devenir une filiale à 100% de ce groupe pétrolier public depuis 2005.

The post Tassili Airlines: nouvelle liaison Bechar-Oran-Bechar appeared first on .

Categories: Afrique

Les fidèles croyaient qu’il y avait un décès : Un enterrement sans mort !

Sun, 11/25/2018 - 20:48

Insolite scène hier à l’occasion de la prière du vendredi, à la mosquée d’Oued Romane, à Alger. À la sortie de la prière, les fidèles ont trouvé un cercueil recouvert d’un tapis de prière. Ils ont immédiatement pensé à un décès.
Aussi se sont-ils naturellement regroupés à côté. Même l’imam est descendu pour les rejoindre. Finalement, le cercueil ne contenait absolument rien ; il a été déposé à cet endroit et recouvert du tapis pour le protéger de la poussière en raison de travaux effectués dans la mosquée.

The post Les fidèles croyaient qu’il y avait un décès : Un enterrement sans mort ! appeared first on .

Categories: Afrique

Il annonce sa candidature à la présidentielle de 2019 Rabah Bencherif, le come-back politique

Sun, 11/25/2018 - 20:46

Qui se souvient du PNSD  et de son président loufoque Rabah Bencherif qui creva l’écran un certain soir de l’été 1990. Pour l’histoire, l’homme du “capitalisme horizontal” fit le rêve d’une mer au Sahara algérien, reprenant à son compte une proposition sérieuse datant du XIXe siècle d’un ingénieur militaire français topographe de son état. L’idée d’inonder un vaste bassin d’une surface égale à dix-sept fois environ celle du lac de Genève à travers un canal de 240 km de long débouchant dans le golfe de Gabès afin de créer un climat humide favorable à la végétation et à une modification du climat n’était donc pas de lui. Sa reconversion en préparateur de médicaments à base d’herbes le propulsera plus tard sur le devant de la scène au même titre que le dénommé Toufik Zaibet pour une découverte présumée d’un médicament contre le diabète. Rabah Bencherif revient donc avec d’autres ambitions, celles de réinvestir la scène politique qu’il a abandonnée depuis longtemps. Répondant, selon ses dires, aux nombreuses sollicitations et insistances de ses concitoyens, il vient d’annoncer sur sa page facebook sa candidature à la présidentielle de 2019 et d’appeler sous le slogan “Yes we can”, “tous les citoyens qui ont l’Algérie dans le cœur de rejoindre le FOR, Forum de l’ordre républicain”.

The post Il annonce sa candidature à la présidentielle de 2019 Rabah Bencherif, le come-back politique appeared first on .

Categories: Afrique

Les Chinois mettent au point un robot-présentateur télé

Sun, 11/25/2018 - 20:44

L’agence de presse officielle chinoise Xinhua a mis au point un présentateur de JT virtuel qui peut travailler, sans relâche, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Doté d’une voix de synthèse, le présentateur, issu de l’intelligence artificielle, est capable de lire, de façon incroyablement proche de la réalité, des actualités et de moduler ses expressions en fonction des mots prononcés. “Bonjour à tous. Je suis une intelligence artificielle. Je travaillerai sans relâche pour vous tenir informés”, a dit l’un d’entre eux, appelé Qiu Ha, qui a fait ses débuts jeudi lors de la cinquième Conférence mondiale sur l’internet qui se tenait dans la province du Zhejiang, dans l’est de la Chine. Selon l’agence chinoise, des images d’un véritable présentateur ont été utilisées pour créer son apparence humanoïde. Les lèvres et le visage de ce journaliste virtuel se modulent de façon naturelle en fonction des mots prononcés. Serait-ce le début de la fin de la fonction de présentateur de JT ?

The post Les Chinois mettent au point un robot-présentateur télé appeared first on .

Categories: Afrique

Elle met à jour sa short-list des fournisseurs : Bientôt un projet d’envergure chez ATS

Sun, 11/25/2018 - 20:43

Algérie Télécom Satellite (ATS) va bientôt lancer un projet d’envergure pour développer ses activités à travers les 48 wilayas. C’est ce qu’a indiqué, dans un avis d’appels publié, la direction des moyens et des logistiques de l’entreprise qui s’attelle à mettre à jour la short-list des fournisseurs, notamment les fabricants et les intégrateurs des équipements informatiques et des appareils électroniques.

The post Elle met à jour sa short-list des fournisseurs : Bientôt un projet d’envergure chez ATS appeared first on .

Categories: Afrique

Ca ne se passe que chez le FFS : Un élu local voyage en parlementaire à l’étranger

Sun, 11/25/2018 - 20:41

Au Front des forces socialistes (FFS) on ne distingue visiblement pas entre les parlementaires et les élus locaux. C’est ainsi qu’un élu de l’APW de Boumerdès est envoyé pour représenter le parti dans une rencontre internationale. Sur la pancarte de présentation, il est bel et bien mentionné que Khaled Mokrani est membre du parlement algérien. Le hic est que, selon une source interne au FFS, l’élu de Boumerdès a assisté à deux rencontres en se présentant comme parlementaire.

The post Ca ne se passe que chez le FFS : Un élu local voyage en parlementaire à l’étranger appeared first on .

Categories: Afrique

Italie : saisie de 1,5 milliard d’euros de biens mafieux

Sun, 11/25/2018 - 20:39

La justice italienne a annoncé samedi la saisie de biens, essentiellement des entreprises, d’une valeur d’environ 1,5 milliard d’euros appartenant aux héritiers d’un homme décédé en 2016 et considéré proche du chef mafieux Matteo Messina Denaro. Cette saisie « est certainement l’une des plus importantes de l’histoire judiciaire italienne », précise un communiqué de la direction des enquêtes antimafia (DIA) sur la saisie des biens de Carmelo Patti, décédé en janvier 2016 à 81 ans. Parmi les biens saisis figurent plusieurs entreprises manufacturières, des sociétés immobilières, des hôtels et des villages de tourismes situés dans diverses localités italiennes.

The post Italie : saisie de 1,5 milliard d’euros de biens mafieux appeared first on .

Categories: Afrique

L’Egypte dévoile un tombeau et des sarcophages à Louxor

Sun, 11/25/2018 - 20:38

Un tombeau, des sarcophages et plusieurs objets funéraires de l’Egypte ancienne découverts dans une nécropole de Louxor, dans le sud du pays, ont été dévoilés samedi en présence du ministre des Antiquités. Ces découvertes, réalisées par des missions archéologiques égyptienne et française, ont été présentées à la presse devant le célèbre temple funéraire de la reine Hatchepsout, qui se trouve près de la nécropole d’Al-Assassif, sur la rive ouest de Louxor. Cette nécropole, entre la vallée des Reines et la vallée des Rois, était destinée aux nobles et hauts responsables proches des pharaons.

The post L’Egypte dévoile un tombeau et des sarcophages à Louxor appeared first on .

Categories: Afrique

L’Italie a bon espoir d’éviter des « sanctions » sur son budget

Sun, 11/25/2018 - 20:37

Le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte a indiqué samedi soir, à l’issue d’un dîner avec Jean-Claude Juncker, que le dialogue sur le budget italien, rejeté par Bruxelles, continue avec la Commission européenne et l’Italie a l’espoir qu’il permettra d’éviter des sanctions. « Je suis confiant sur le fait que le dialogue puisse éviter une procédure » d’infraction, a déclaré M. Conte à Bruxelles, où il était interrogé par les télévisions italiennes.

The post L’Italie a bon espoir d’éviter des « sanctions » sur son budget appeared first on .

Categories: Afrique

Divorce historique entre les Européens et le Royaume-Uni

Sun, 11/25/2018 - 20:36

Les dirigeants des pays européens se retrouvent dimanche à Bruxelles lors d’un sommet spécial pour approuver un accord historique sur le retrait britannique de l’UE, qui offrira un « avenir meilleur » au Royaume-Uni, selon sa dirigeante Theresa May. Ce « traité de retrait » inédit, négocié dans la douleur pendant 17 mois entre Londres et Bruxelles, devra toutefois encore passer l’épreuve de la ratification du parlement européen et surtout celle du parlement britannique avant d’entrer en vigueur le 29 mars 2019. « Il s’agit d’un accord pour un avenir meilleur, qui nous permet de saisir les opportunités qui nous attendent », a plaidé dans un texte publié dimanche la Première ministre britannique, arrivée dès samedi soir à Bruxelles.

The post Divorce historique entre les Européens et le Royaume-Uni appeared first on .

Categories: Afrique

Dr Saïd Bouheraoua, chercheur à l’Académie des sciences islamiques de Kuala Lumpur : «La finance islamique n’est pas une question de religiosité, mais un moyen efficace de drainer des capitaux »

Sun, 11/25/2018 - 20:32

Reporters : Que représente pour vous ce symposium ?

Saïd Bouheraoua :C’est avant tout une occasion pour faire comprendre que la finance islamique est un moyen pour développer l’économie dans le sens où l’argent déposé peut servir à financer des projets porteurs pour l’économie du pays. Et d’ailleurs, il sera exposé les expériences tentées dans certains pays et les résultats atteints.

Justement, parlez-nous un peu de l’expérience de la Malaisie dans ce domaine, puisque vous enseignez la finance islamique dans ce pays ?

En Malaisie, l’introduction de la finance islamique s’est vite traduite par la venue d’un nombre important d’investisseurs de plusieurs pays. Et depuis, les banques de ce pays disposent de grandes quantités de liquidités, ce qui a rendu l’économie de ce pays très forte. Je vous ferais savoir que dans certaines banques de ce pays, le taux de financement de projet par la finance islamique a atteint les 55%. Un pourcentage qui reflète tout l’engouement des investisseurs pour ce mode de financement. C’est aussi la preuve qu’en Malaisie, le financement islamique est une grande réussite. Mieux encore, des étrangers viennent déposer leurs économies dans les banques malaisiennes.

Devant de tels résultats, ne serait-il pas intéressant pour notre pays de suivre l’exemple malaisien ?

Effectivement. Mais avant, tout il faudra que l’on comprenne que la finance islamique ce n’est pas une question de religiosité, mais au contraire un moyen efficace de drainer des capitaux nécessaires à l’essor de notre économie. Et l’exemple de la Malaise est là pour nous le prouver.

Ne pensez-vous pas que l’introduction de la finance islamique peut être un moyen de drainer l’argent qui circule dans le marché informel ou que les particuliers préfèrent garder chez eux ?

Je crois que la majorité des Algériens qui ne veulent pas déposer leur argent dans les banques, pour des raisons purement religieuses, vont sans aucun doute changer d’avis suite à l’introduction de la finance islamique. Je dirais donc que la décision de la Banque d’Algérie d’autoriser les banques publiques de proposer des produits de la finance islamique est une sérieuse avancée en la matière. Il faut croire enfin que de nombreux investisseurs étrangers vont bien accueillir cette entrée en matière de ce mode de financement. Je tiens à dire que de nombreux hommes d’affaires étrangers m’ont confié que tant que la législation en matière d’investissement est instable dans votre pays ils ne sont pas près de venir lancer un lancer un projet. Ces derniers ne demandent qu’à le faire tant qu’on dispose d’avantages comparatifs intéressants. Enfin, je peux vous dire que l’introduction de la finance islamique va faire gagner beaucoup de temps au pays dans le sens où de nombreux créneaux d’investissement d’une importance majeure peuvent être lancés.

Écrit par Bouzid Chalabi

The post Dr Saïd Bouheraoua, chercheur à l’Académie des sciences islamiques de Kuala Lumpur : «La finance islamique n’est pas une question de religiosité, mais un moyen efficace de drainer des capitaux » appeared first on .

Categories: Afrique

Tribunal criminel d’Ouargla: 7 Maliens condamnés par contumace à la prison à vie pour terrorisme

Sun, 11/25/2018 - 20:31

Le tribunal criminel d’Ouargla a condamné, dimanche par contumace, un groupe d’individus de nationalité étrangère pour adhésion à une activité terroriste. Les sept (7) mis en cause (L.I, B.Y, L.T, L.M, B.Y, B.M, Z.M.M),

tous de nationalité malienne, ont été condamnés pour préparation à l’action terroriste, entrée et séjour illégaux en territoire algérien, et création et gestion d’un groupe organisé ciblant la sécurité et la stabilité d’institutions et leur bon fonctionnement. Ils ont été poursuivis aussi pour infraction aux règles de change et mouvement de capitaux de et vers l’étranger, avec établissement d’un mandat d’arrêt à leur encontre. Selon l’arrêt de renvoi, les investigations sécuritaires ont démontré l’implication entre 2017 et 2018 de ces individus dans des opérations de collecte de fonds destinés à un mouvement armé activant dans le Nord malien, auquel ils font partie et au sein duquel ils ont reçu un entrainement au maniement des armes. La sentence confirme ainsi la peine requise dans cette affaire par le représentant du ministère public à l’encontre de l’ensemble des mis en cause.

The post Tribunal criminel d’Ouargla: 7 Maliens condamnés par contumace à la prison à vie pour terrorisme appeared first on .

Categories: Afrique

Habitat précaire : Les 14 familles d’El Hana relogées après l’étude des dossiers

Sun, 11/25/2018 - 20:28
Suite à l’opération de démolition  de l’habitat précaire qui a été réalisée récemment au niveau du quartier « El Hana » par une entreprise spécialisée,  d’une manière scientifique, métrologique et technique, Il a été relogé 373 familles ayant bénéficié dernièrement de logements. En effet, 14 autres familles   ont été surprises  de ne pas avoir bénéficié  de nouveaux logements à travers le programme inscrit. Elles ont exprimé leur mécontentement en guise de protestation. Ces derniers demandent chacune d’elle un logement décent à travers le programme d’éradication de l’habitat précaire qu’a lancé la daïra de Mostaganem. Questionnées sur les raisons de leur non-relogement, elles affirment que les responsables locaux qui se sont déplacés sur les lieux leur ont promis un logement. «Une fois le bazar évacué, bon nombre d’habitants parmi nous ont été relogés, dont certains ne remplissent nullement les critères de relogement», déplorent ces familles. Cette situation a suscité un élan de générosité de la part des riverains. «Les habitants du quartier ne cessent de nous aider à surmonter ce calvaire. Ils nous offrent de la nourriture et des tentes». A ce propos, le président de l’assemblée populaire communale de Mostaganem, M.Belkhodja Abdelkader  a indiqué que le problème se pose au niveau d’Abrouk.   Il a assuré que ces familles ne seront pas marginalisées et  négligées. Elles seront relogées, une fois que  leur dossier sera étudié. G.Yacine

The post Habitat précaire : Les 14 familles d’El Hana relogées après l’étude des dossiers appeared first on .

Categories: Afrique

Tébessa : Un trentenaire tue son enfant de 2 ans

Sun, 11/25/2018 - 20:27
La wilaya de Tébessa a été secouée par un tragique crime qui a couté la vie à un petit garçon âgé à peine de 2 ans et ce suite à des actes de violences assénés par son propre père. En effet, âgé de 30 ans, le mis en cause avait donné des coups fatals au petit garçon. Evacué à l’hôpital, le garçonnet n’a pas immédiatement succombé à ses blessures. Il est mort quelques jours plus tard. Selon le témoignage de la mère de l’enfant, le père violent, indélicat l’a séquestré pendant un mois pour l’empêcher de révéler le secret du décès de son enfant. L’épouse a réussi à s’échapper de la maison en escaladant un mur d’enceinte. Aux enquêteurs, elle révèlera que son mari est violent, puisqu’elle-même a subi ses foudres. Le témoignage de l’épouse a été conforté par ceux des proches du mari. Le frère et la mère du père assassin présumé de son fils ont décrit un homme particulièrement violent. Le concerné a été arrêté en attendant d’être jugé. Ismain

The post Tébessa : Un trentenaire tue son enfant de 2 ans appeared first on .

Categories: Afrique

Marché de gros des fruits et légumes de Mostaganem: Les ‘’intermédiaires’’ minent le circuit commercial

Sun, 11/25/2018 - 20:21
Le marché des fruits et légumes demeure sous la main basse de trop d’intermédiaires qui le parasitent de bout en bout. Ces derniers engrangent de si gros bénéfices, dépassant de loin les marges du pauvre fellah qui cède sa production à des prix si bas au marché de gros de ‘’Souk El Lil’’.

Ainsi et à titre d’exemple, le chou-fleur  livré à 10 dinars le kilogramme, finit  à plus de 50 dinars  au marché d’Ain Sefra, et également pour certains produits agricoles dont la tomate et la pomme de terre, toujours maintenus  sous haute pression. Depuis, rien ne semble aller pour le mieux au marché de gros de ‘’Soug El Lil’’, qui demeure sous la coupe  de cette  poignée de  ‘’mafieux  ‘’, décidés à faire  la pluie et le beau temps  sur les prix des fruits et  légumes qui transitent par  ce lieu.  Aucun fruit ou autre légume ne paraissent  leur échapper, surtout les  produits agricoles qu’ils mettent sous tension en  imposant le prix  qu’ils désirent aux fellahs, mais  en engrangeant  de gros  profits  à la revente.   A ce titre,  le prix  de certains  produits maraichers , dont le  chou-fleur, qui  semble  connaitre une surproduction  et qui est cédé  à des prix  assez bas, n’excédant guère les 10 dinars  le kilogramme, alors que la pomme de terre de l’arrière-saison dont la récolte a débuté à la mi-novembre et qui inonde ce marché, reste  toujours hors de portée de certaines familles démunies. Elle demeure encore chère, avec un prix qui n’a pu descendre au delà des 50 dinars, de par son prix de cession aux champs qui ne dépasse guère les 15 dinars !  Toujours et en ce sens, un cultivateur  a cédé  une camionnette dont le poids de la charge  dépassait largement les 10 quintaux  de chou-fleur à 5000 dinars. Malheureusement, les ‘’intermédiaires’’ ont fini par  régner en maitres des lieux , en dictant  leur unique loi, consistant à proposer  de si bas  prix aux agriculteurs, au vu  de certains produits qui inondent le marché de gros,  et qui trouvent difficilement  acquéreurs. Ne sachant quoi faire, certains  fellahs finissent par céder  et livrer  la production  à  des sommes  si basses.  Gagnant  presque toujours la bataille,  ces spéculateurs acheminent  les  produits agricoles vers les marchés de proximité qu’ils revendent à des prix si chers. Un tel état de fait,  ne  fait que dérégler  le budget familial, particulièrement  celui des bas ménages qui ne peut plus  suivre ce rythme ‘’endiablé’’ des prix des fruits et légumes. En dernier, où sont tous ceux qui censés réguler  les marchés de gros  et mettre un terme à toutes ces spéculations qui minent toujours et encore le circuit commercial des fruits dont certains ne font que rêver, et ces légumes qui continuent de flamber, malgré les fortes productions. L.Ammar

The post Marché de gros des fruits et légumes de Mostaganem: Les ‘’intermédiaires’’ minent le circuit commercial appeared first on .

Categories: Afrique

Santé: Remède au thym contre le vertige, la fatigue chronique et bien plus

Sun, 11/25/2018 - 16:11

Le vertige, le lupus, la fibromyalgie, l’arthrite, la fatigue chronique ou encore les problèmes thyroïdiens sont des maladies qui touchent une grande majorité de personnes et souvent engendrent des douleurs qui deviennent chroniques.
D’après le rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une maladie chronique est une affection constante et de longue durée, évoluant avec le temps. Dans le monde actuel, ces maladies sont de plus en plus répandues, ce qui n’est pas étonnant, vu le mode de vie malsain ainsi que l’environnement pollué dans lequel nous vivons.
Cet état de fait n’est pas sans gravité pour la santé… Ainsi, ces affections causent des douleurs qui, par conséquent, deviennent régulières et quotidiennes, allant même jusqu’à anéantir la vie des personnes qui en souffrent que ce soit sur le plan personnel, professionnel ou même psychologique.
Afin de réduire les symptômes et prévenir certaines maladies, il n’y a pas mieux que de recourir à des méthodes alternatives grâce à des ingrédients naturels qui se trouvent à la portée de tout un chacun et qui peuvent être efficaces sans effets secondaires.
Pour cela, l’ingrédient phare pour traiter la douleur chronique est le thym (z’itra).
Cette herbe aromatique est non seulement ancienne, existant depuis des millénaires afin d’aromatiser tous nos plats culinaires mais elle possède également des vertus médicinales hors pair ; elle était même utilisée par les Romains pour traiter les symptômes d’empoisonnement ou comme antibiotique pour guérir certaines maladies. C’est un aromate que l’on retrouve dans plusieurs recettes de la cuisine française et constitue l’un des ingrédients du fameux bouquet garni, utilisé dans plusieurs de ses plats. Le thym contient du thymol qui est un ingrédient actif et qui agit comme un puissant antifongique et antibactérien riche en flavonoïdes et en antioxydants luttant contre les radicaux libres qui peuvent contribuer à l’apparition de plusieurs maladies comme les maladies cardiovasculaires, les maladies associées au vieillissement ou encore certains cancers.
Par ailleurs, le thym contient plusieurs vitamines dont la vitamine A, C, B6, K ainsi que du fer, des protéines, du magnésium, du potassium, du cuivre, du calcium, du manganèse et des fibres.
De plus, le thym apporte de nombreux bienfaits à l’organisme, à savoir :
• Réguler la tension artérielle ainsi que les hormones.
• Prévenir les maladies cardiovasculaires.
• Améliorer le mal de gorge.
• Soulager la bronchite.
• Réduire l’inflammation et la douleur.
• Apaiser l’asthme.
• Lutter contre le vertige.
• Soutenir la formation des globules rouges.
• Soulager les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde, de la fibromyalgie, du lupus et de la thyroïdite de Hashimoto.

Remède à base de thym pour la douleur
Ingrédients :

• Une poignée de thym séché ou frais.
• Une tasse d’eau chaude.
• Une cuillère à café de miel, pour le goût.

Préparation : 
Lavez au préalable le thym et placez-le dans un bol. Ajouter l’eau chaude et laissez infuser quelques minutes puis filtrez la préparation. Vous pouvez ajouter du miel pour le goût, dans ce cas attendez que cette infusion refroidisse un peu pour profiter de tous les bienfaits du miel.
Il est conseillé de boire cette préparation, quotidiennement. Vous verrez ainsi vos douleurs diminuer. Vous pouvez également ajouter du thym à vos plats cuisinés régulièrement pour plus d’efficacité.
Mises en garde : il est important de savoir que le thym contient une quantité importante de vitamine K, indispensable à la coagulation du sang.
De ce fait, il est conseillé aux personnes qui suivent un traitement anticoagulant de limiter leur consommation de thym.

The post Santé: Remède au thym contre le vertige, la fatigue chronique et bien plus appeared first on .

Categories: Afrique

9e Festival international du cinéma d’Alger: Une édition sensible à la question migratoire

Sun, 11/25/2018 - 16:09

La 9e édition du Festival international du cinéma d’Alger dédié au film engagé se tiendra du 1er au 9 décembre à l’Office Riad-el-Feth, ont annoncé hier les organisateurs lors d’un point de presse. Dix-sept films seront en compétition cette année dont 9 documentaires et 8 fictions.

En compagnie de son directeur artistique Ahmed Bedjaoui, Zehira Yahi a animé hier une conférence de presse pour annoncer le programme de cette 9e édition du Fica. Axée sur la question des migrants, la cuvée 2018 se tiendra à la salle Ibn Zeydoun de l’Office Riad-el-Feth tandis que les rediffusions sont prévues la matinée à la filmathèque Zinet. L’ouverture qui aura lieu samedi prochain verra la projection du long-métrage  palestinien Wajib d’Anne-Marie Jacir, une histoire de préparatifs d’un mariage à Nazareth sur fond de conflits familiaux. Parmi les fictions programmées, notons également le dernier film du réalisateur algérien Kamel Yaïche La voix des anges qui tourne autour d’un jeune délinquant sauvé de la prison par sa propre victime ; Frères ennemis de David Oelhoffen dont l’acteur principal Réda Kateb sera présent à Alger ; le dernier de Bouchareb Le flic de Belleville, un remake décapant du flic de Beverly Hills avec Omar Sy et Biyouna  ainsi que l’inédit Le droit chemin de Okacha Touita qui interroge le phénomène de la spéculation foncière et de la corruption.

Côté documentaire, la sélection de cette 9e édition promet beaucoup d’émotions et de questions d’actualité à l’image de Libre de Michel Tosca qui suit l’épopée de Cédric Herrou, ce modeste agriculteur devenu le porte-étendard de la cause des migrants en France et, par là même, la cible de l’appareil judiciaire et de l’extrême-droite ; True Warriors de R. von Wurmb-Seibel et N. Schenk (Allemagne) qui sauve de l’oubli l’histoire invraisemblable de cette troupe théâtrale victime d’un attentat-suicide à Kaboul pendant la générale d’une pièce sur… les attentats-suicide ! Notons également la participation du documentaire-événement qui a fait couler beaucoup d’encre récemment I am not your negro du Haïtien Raoul Peck qui propose une impressionnante rétrospective de la lutte des Afro-américains pour les droits civiques à la lumière d’un texte inédit de l’écrivain James Baldwin. Nous découvrirons également la tragédie des enfants internés dans des orphelinats aux conditions inhumaines sous le régime du dictateur roumain Ceausescu.

Par ailleurs, cinq courts-métrages seront en compétition dont Sans identité de la réalisatrice sahraouie Nayat Ahmed Abdessalam qui évoque le drame de ses concitoyens privés de nationalité propre et forcés à choisir entre le statut d’apatride et la nationalité espagnole ; Gauche-droite du Tunisien Moutiî Dridi qui scrute le phénomène du dogmatisme religieux à travers l’histoire de Yassine, un enfant de sept ans, né gaucher et forcé par son père à utiliser sa main droite.

Deux jurys départageront les films en lice : présidé par le cinéaste sénégalais Osmane Mbaye, le jury du documentaire sera composé du critique de cinéma algérien Hadj Bensalah, le réalisateur français Michel Collery et l’ingénieur du son algérien Kamel Mekasser ; quant au jury fiction (longs et courts-métrages confondus), il sera présidé par l’universitaire Nabil Boudraâ et comptera le documentariste et ancien déserteur de l’armée française André Gazut, le compositeur Safy Boutella, la cinéaste Yamina Chouikh et Georges Dupont, président du Conseil international du cinéma, de la télévision et de la communication audiovisuelle (CICT), lequel décernera, par ailleurs, pour la première fois la médaille Gandhi à l’un des films participants.  A souligner que le 9e FICA abritera également une rencontre des festivals méditerranéens et africains qui aura lieu demain à la salle Frantz-Fanon et verra la participation de directeurs de différents festivals (Ouagadougou, Alicante, Montpellier…) venus débattre de la possibilité de se constituer en réseau afin d’attirer plus de producteurs et de réalisateurs à l’ombre d’une logistique modeste et d’une concurrence inégale. Le réalisateur Thierry Michel animera, par ailleurs, un master-class au profit des étudiants de cinéma autour du documentaire d’investigation.
S. H.

The post 9e Festival international du cinéma d’Alger: Une édition sensible à la question migratoire appeared first on .

Categories: Afrique

La Transformation digitale & Cloud vision et la Protection des données & Cyber Sécurité au menu du Cloud Day’18

Sun, 11/25/2018 - 16:09

La société ISSAL Flex Cloud, représentant de GOOGLE en Algérie, organise, ce Mardi 27 Novembre, le CLOUD DAY ’18. Se déroulant à l’Hôtel SOFITEL Hamma Garden d’Alger – Salon Jardin d’Essai – de 14H00 à 18H30, l’événement sera l’occasion de découvrir les solutions digitales qui s’offrent aux entreprises, dans le contexte de l’émergence d’une économie numérique et de la transformation digitale des entreprises.

Articulé autour de deux thèmes clés, le CLOUD DAY abordera la « Transformation digitale & Cloud vision », ainsi que « la Protection des données & Cyber Sécurité ». Pour animer ces deux sessions, ISSAL fait appel à plusieurs experts et intervenants, à l’image de Rachid GRABA (Regional Territory Lead Manager – MENA Ireland).

L’événement est dédié aux professionnels et décideurs des entreprises participantes. Cet événement sert notamment à démontrer le savoir-faire et l’expertise de Google en matière de création d’infrastructures et d’applications Cloud sécurisées et évolutives.

Les Speakers et Intervenants :

  • Rachid GRABA (Regional Territory Lead Manager – MENA Ireland)
  • Zine SEGHIER (Fondateur – ISSAL)
  • Mohamed Hakim SOUFI (P-DG – CIAR)
  • Imane BOUMAZA (CEO – Altius Mena)
  • Mehdi YETTOU (PDG & Cofondateur – YA Technologies)
  • Karim SID AHMED (DG – CISCO Algérie)
  • Badis REMLI (Manager IT Advisory – KPMG Algérie)
  • Amine MENAA (Manager IT Advisory – KPMG Algérie)

The post La Transformation digitale & Cloud vision et la Protection des données & Cyber Sécurité au menu du Cloud Day’18 appeared first on .

Categories: Afrique

Sofia Djama, auteure, cinéaste: «Je ne trouve rien de plus médiocre que la bigoterie»

Sun, 11/25/2018 - 16:06

Nous nous sommes rencontrés à Alger, avec Chawki Amari, au début des années 2000, alors que le sang de la décennie précédente n’avait pas séché. Tout de suite, une relation littéraire s’est installée entre nous et la qualité et l’audace des textes de Sofia Djama m’avait frappé. C’était des sortes de petites nouvelles qui charriaient de la révolte et un désir intense de liberté. Puis il y a eu le court-métrage Mollement un samedi matin qui n’a eu qu’une projection confidentielle à Alger. Alors lorsque Sofia Djama a surgi avec Les Bienheureux, ce n’était pas une surprise. On l’attendrait  par l’écriture littéraire, elle est arrivée avec le cinéma. Elle raconte bien, à sa manière, sa relation concomitante avec les deux dimensions artistiques.
Depuis le 7 novembre, Sofia Djama fait la tournée des salles de projection de la Cinémathèque algérienne, avec son film, pour rencontrer le public.

Le Soir d’Algérie : Vous avez dit qu’à l’origine Les Bienheureux c’est une nouvelle. C’est très intéressant, à plus d’un titre ! Au risque de me tromper, c’est peut-être pour cela que votre sensibilité littéraire déteint positivement sur votre film en lui donnant une âme.
Sofia Djama 
: J’avoue que je n’y ai pas vraiment réfléchi. J’entends par là que ça a été pour moi un cheminement naturel. Je n’avais pas pu faire le choix d’une école de cinéma durant mes études. Je ne me souviens même pas d’en avoir formulé le désir, bien que ce monde m’attirait déjà à l’époque. Mais c’était diffus, lointain, peu précis. J’ai eu un bac plutôt médiocre. A l’université, j’ai pris une option littéraire parce que l’idée ne m’était pas détestable. Je lisais peu, mais écrivais beaucoup. Je crois que si je n’avais pas pu faire du cinéma j’aurais été une écrivaine contrariée ; sans doute une auteure médiocre et amère.
Ma conviction m’amène à penser qu’il y a une fainéantise dans un certain genre de cinéma : le mien, en tout cas, naturaliste et ancré dans de l’auto-fiction que l’on ne peut pas tolérer dans la littérature. Surtout quand il s’agit de cette forme littéraire que j’affectionne : la nouvelle.
Maintenant, à penser que je filme comme j’écris, oui peut-être au niveau du rythme,un peu dans le désordre. L’exercice que j’ai aimé faire c’était de trahir la nouvelle. Et comme j’ en étais l’auteure, c’était d’autant plus grisant car, au fur à mesure que je me trahissais, je ne découvrais pas une nouvelle structure narrative mais de nouveaux enjeux. C’était exaltant. Pendant le tournage, j’ai tenté de me débarrasser du scénario, car les acteurs, notamment la partie des jeunes pouvait me l’autoriser. C’est pourquoi nous avons fait le choix d’improviser dans certaines scènes.L’exercice a été possible parce que nous avions tous en tête ma note d’intention qui était bien plus essentielle que le scénario. Du fait que chaque séquence que j’avais écrite portait une intention et c’était pour moi important de ne pas perdre cela de vue afin de ne pas me perdre dans mon propos.

Racontez-nous ce chemin qui vous a emmenée de cette nouvelle au film.
Juste après Mollement un samedi matin, mon premier film, j’ai eu peur d’être la réalisatrice d’un seul court-métrage. Je me suis donc empressée d’écrire.  D’abord je me suis jetée à corps perdu sur un projet de scénario, puis un second, puis un troisième. Mais ça ne résonnait pas. C’était creux, sans intérêt, ou alors trop ambitieux. Puis j’ai fouillé dans les tiroirs des nouvelles abandonnées ou en chantier ou même finies mais sans acquéreur et là, je suis tombée sur celle qui deviendra plus tard Les Bienheureux. Je l’avais écrite assez rapidement, dans le cadre d’un projet de recueil collectif de nouvelles, composé par différents auteurs. Ma nouvelle n’avait pas convaincu l’éditeur, et tant mieux ! Aujourd’hui, j’aurais eu à négocier sans doute les droits. Je l’ai relue et l’ai délicieusement trahie. Et me voilà maintenant au point départ, dans la même angoisse qu’au début : celle d’être la réalisatrice d’un seul long-métrage. Du coup je réadapte une autre nouvelle. Mais à un moment, la source va tarir et je vais devoir écrire d’autres nouvelles pour les adapter en scénarios.

Vous êtes-vous conformée à un scénario de départ ou avez-vous pris des libertés durant le tournage ?
Je m’étais inscrite dans cette logique de «trahison», puisque je m’étais écartée de l’objet littéraire. Il était évident que j’allais prendre des libertés avec le scénario. Au moment des répétitions et pendant le tournage, il y a eu beaucoup d’improvisations qui ont nourri notamment la partition des jeunes, mais cela a été possible parce que j’avais bien en tête ma note d’intention, parce que mes comédiens eux-mêmes avaient, selon moi, quelque chose qui allait transcender le scénario. Car, contrairement aux adultes qui étaient astreints au texte et devaient trouver leur liberté dans ce territoire et dans l’espace du décor, j’avais pris un casting de jeunes comédiens dont certains n’avaient jamais vécu l’expérience d’un plateau. Je les avais choisis pour ce qu’ils étaient : leur énergie et leur rapport au monde, et c’est ce qui allait nourrir le film. Je voulais vraiment qu’on ne se souvienne que de la vérité du personnage. Pas des mots qu’il doit dire ou du discours. Je ne voulais pas que ça sonne comme une performance comme on pourrait l’imaginer. J’ai même souhaité que la monteuse ne lise pas le scénario, pour ne pas fantasmer le film au moment du montage et essayer à tout prix de le monter comme on l’a écrit. Selon moi, les rushs étaient la vérité du film et non pas le scénario.

Quel sens avait pour vous cette liberté pour ce qui est des dialogues où vous avez laissé faire l’improvisation dans certaines séquences. Celles jeunes où fleurit une langue à la fois codée et crue, sexuée et parfois violente. Pourquoi ce choix ?
Je voulais raconter la liberté. Comment raconter la liberté si on offre que de la contrainte. Du coup, je devais simplement faire confiance au casting. Et sur la question du langage, la linguistique devait être cohérente à l’univers des personnages simplement. Même si, selon moi les mots qui peuvent paraître grossiers, voire violents, notamment dans la séquence de la cave, me paraissent au fond beaucoup moins violents de ce qui se joue entre le couple qui est bien propre sur lui et ce qui va leur arriver tout au long de la soirée, la violence de la confrontation entre Samir et les jeunes femmes qui arrivent de Paris est insupportable, bien plus insupportable que les mots des gars de la cave qui se prennent la tête sur la question du tatouage. Quant à ce langage sexué, je ne sais pas quoi dire, on est quand même dans un univers où le rapport à la femme n’est pas serein, peut-être que ça influence le choix des mots.

Mais la confrontation de Samir et ces femmes se joue sur un autre registre, celui des départs en exil durant les années 90. Justement, il serait intéressant de décrypter le sens de cette séquence dans film… Il me semble qu’il y a, chez vous, une révolte contre ce que vous appelez la «bigoterie» dans la société algérienne et que vous intégrez dans votre vision de l’islamisme. C’était déjà dans des écrits que j’ai eu le privilège de lire. Est-ce central et comment s’est opéré le traitement par le cinéma ? 
Je n’ai jamais réussi à comprendre pourquoi le corps de la femme, les libertés individuelles, la singularité, étaient honnis, pris en otage, il faut être sacrément tordu pour adhérer à cette vision du monde.
Je ne trouve rien de plus médiocre que la bigoterie, c’est petit, c’est laid, c’est bête, ça n’a aucun socle idéologique, spirituel, c’est juste un effet de meute, ça remplit le vide, le fregh dans lequel l’Algérie s’enlise peu à peu. La bigoterie c’est de la fainéantise intellectuelle et même religieuse. C’est que cette violence à l’égard de la femme n’est pas le fait unique de l’intégrisme à mon sens c’est aussi la conséquences d’archaïsme bien ancrés chez nous, qui existent et qui ont toujours existé. Il y a une photo qui circule sur les réseaux sociaux relayée par certains mouvements ou des nostalgiques, il s’agit de 3 jeunes femmes en minijupe sur la place des martyrs à Alger dans les années 70. Cette image m’énerve prodigieusement, elle est anecdotique, car pour ceux qui la voient, ils pensent que c’était commun de voir des femmes habillées de cette manière dans ce quartier. On a créé un fantasme sur une Algérie des années 70, où les femmes étaient plus libres, indépendantes. A mon avis ce n’est pas si vrai que ça, je pense que la longueur des jupes étaient lié déjà au fait de la mode.
A l’époque les jupes étaient plus courtes du coup, celles qui choisissaient de s’habiller à l’occidentale allaient s’habiller ainsi, et je doute qu’elles s’habillaient toutes comme ça. Ma prudence m’amène à penser que c’étaient une minorité urbaine.
Je ne leur nie pas leur algérianité, mais c’est juste une manière de dire que ça n’a jamais été un acquis que nous avons perdu, je pense que la condition de la femme a toujours été très précaire, et l’archaïsme et la bigoterie toujours présents juste qu’il a été peut-être moins visible et que le code de la famille a légitimé les archaïsmes.
J’ai le souvenir de mon enfance dans les années 90. J’ai grandi en zone urbaine, dans une famille plutôt aisée, ça n’a pas empêché certains de mes oncles et tantes de décider du destin de leurs filles, interruption de la scolarité, mariage arrangé… J’ai même une cousine qui a la trentaine qui a divorcé et qui s’est vue obligée de revenir à la maison de ses parents avec son enfant. Elle n’a pas le droit de se maquiller, de sortir en dehors de son travail, elle n’a pas le droit à une vie sociale, son parcours est chronométré, et tout ça lui est imposée par sa mère.
C’est étrange que cette jeune femme accepte tout cela sans se rebiffer, moi ça me sidère. Je crois que j’ai développé une tolérance zéro pour les bigots le jour où leur médiocrité est entrée en mon domicile le jour du décès de mon père. Ça a été d’une violence inouïe, je me débattais contre eux. En vain.
Je n’avais que ma colère qui, d’habitude, me rend toute puissante, mais face à ce nombre de bigots chez nous qui nous réquisitionnaient à ma sœur et moi notre père et par conséquent notre deuil, j’ai eu très mal, je crois que je me suis totalement sentie impuissante quand j’ai formulé le regret de ne pas avoir de frère qu’il leur fasse face et qu’il les foute dehors.

Êtes-vous d’accord pour voir dans ce film une part d’autobiographie et dans quelle mesure ? On est tenté de vous voir incarnée dans le personnage de Feriel, mais vous êtes semée peut-être en Amel… En tous les cas, ces deux personnages sont-ils représentatifs des femmes en Algérie ?
Oui. Le personnage de Feriel dans son interaction avec le monde, sa personnalité, évidemment, est la plus proche de moi, mais il y a aussi un peu Fahim, le côté débonnaire, son conflit avec les parents, quant à Amel peut-être certains aspects comme sa tendance à provoquer, mais pas sa désillusion, je suis certainement plus optimiste qu’Amel. Il y a de ma mère je pense dans Amel, puis d’autres personnes qui faisaient partie de mon entourage.
C’est un peu une palette de différentes personnes que j’ai connues et que j’ai essayé de reproduire. Concernant la représentation, ces personnes existent, je les connais, elles sont certainement minoritaires, mais au nom de quoi on ne pourrait pas raconter leur histoire, leur donner une existence dans le cinéma. A force de leur dire qu’elles sont minoritaires, j’ai l’impression qu’on leur nie leur légitimité d’Algérien, je trouve ça violent et incompréhensible comme si on leur reprochait d’exister, on les culpabilise parce qu’elles paraissent différentes de l’image convenue de l’Algérien moyen.
Et qu’est-ce que l’Algérien moyen ? Personnellement je ne le connais pas, montrez-le moi. C’est tellement réducteur de vouloir concentrer l’Algérien dans une image. Si on faisait un film sur une famille de tailleurs de pierre au fin fond de Arris ou de Tkout est-ce que vous pensez que des gens de mon quartier du Golf, zone totalement urbaine à Alger, vont se sentir représentés ? Non et alors, ce n’est pas grave, mais pourquoi vouloir absolument une représentation dans laquelle toute l’Algérie va s’identifier, c’est insultant pour ce pays qui est si grand. Feriel et Nadia, c’est une passation entre deux femmes de deux générations différentes avec deux histoires différentes.
D’ailleurs c’est ce que j’installe dans la scène de la chambre la seule fois où Feriel rencontre Amel. Mais il ne s’agit pas de nier à ces personnages et la catégorie sociale qu’ils illustrent d’être portés à l’écran. Il est juste question ici de relever, sociologiquement, le caractère ultra-minoritaire de ce milieu. Mais vous, vous avez fait le même constat, rétrospectivement, avec les femmes qui portaient la minijupe dans les années 70.

D’une autre manière, ne pensez-vous pas que la portée de ce film s’en trouve limitée pour un large public algérien ?
La visibilité de mon film sera limité par le nombre de salles existantes en Algérie, et de l’absence d’acquisition de programme télé en Algérie. Mais concernant le public, je ne l’infantilise pas. Ceux qui ne l’aimeront pas auront toutes les bonnes et mauvaises raisons du monde de ne pas l’aimer pareillement pour ceux qui l’aimeront. Après tout c’est ça le cinéma.

Que vouliez-vous montrer d’Alger et sous quels visages ?
Alger est la ville où j’ai grandi et dans laquelle j’ai beaucoup erré avant de pouvoir la connaître et y trouver ma place. Sa situation topographique lui confère une esthétique particulière qui articule et rythme la narration. Flanquée sur une corniche, Alger donne le dos à la mer. Elle inspire de belles métaphores sur l’impuissance, le blocage, l’enfermement, l’échec, mais aussi l’espoir…
Ces métaphores s’expriment par la mer qu’on voit, mais qu’on ne touche pas, par un horizon difficile à distinguer à cause d’un écran de pollution permanent, par une lumière oppressante, par un urbanisme stalinien qui écrase ses habitants, par les vestiges d’une architecture coloniale haussmannienne, mauresque, néo-mauresque, art déco, moderniste école Le Corbusier, bref dans une cacophonie architecturale qui incarne la relation tumultueuse de l’Algérie avec son Histoire, et par conséquent de nos personnages avec leur histoire intime, et leur parcours émotionnel durant cette nuit.
Alger est le théâtre d’une action qui se déroule par à-coups, où l’histoire se bloque à tout moment, comme un vieux 33 tours rayé qui sauterait régulièrement. Les personnages ont le sentiment qu’une partie de la musique de leur vie leur a échappée, ou pire encore, qu’elle s’est écrite sans eux. Ils arpentent leur ville avec difficulté. Ils sont constamment bloqués par l’étroitesse des rues, par les perspectives qui se ferment aussi brutalement qu’elles se sont ouvertes, par l’urbanisme absurde de la ville.
Sans doute connaissent-ils tous un des autres noms d’Alger : «La Bien Gardée». Autrement dit, celle qui se refuse. Aussi absurdement inaccessible que le château de Kafka.
Je me dis parfois qu’Alger est une ville qu’on aime détester, parce qu’elle est trop grande pour les petites personnes que nous sommes.

Pourquoi avez-vous pris Pierre Aïm (qui a travaillé avec Mathieu Kassovitz) comme directeur photo ? 
Nous avons beaucoup dialogué avec Pierre, il a compris ce que je voulais en lumière et mes intentions, c’était un peu dure la première semaine sur le plateau, car je n’avais pas le bon lexique, puis ça s’est mis en place et c’était plus simple, plus fluide, on a simplement appris à se connaître. On avait une super chef déco, Patricia Ruelle, qui nous a offert un plateau qu’on avait plaisir à filmer car les comédiens s’y sentaient bien aussi, c’est important et Jean Umansky a apporté énormément sur la partition qui est le son car si j’avais des intentions de mise en scène, le son d’Alger était une grosse note d’intention qu’on a beaucoup discuté avec Jean de la même manière que j’ai parlé avec Pierre. D’ailleurs ce sont des personnes avec qui j’adorerais travailler de nouveau.

Avez-vous cherché une coproduction algérienne ? Puisque finalement le film, en tant que production, est français.   
Ben il y a trois noms algériens Yacine Teguia, Neffa Film, Les films de la Source de Bachir Derrais, et enfin moi qui ait été productrice associée. J’ai eu des partenaires privés et institutionnels algériens sur mon film en plus de la coproduction belge et qatari.
B. H. S.

The post Sofia Djama, auteure, cinéaste: «Je ne trouve rien de plus médiocre que la bigoterie» appeared first on .

Categories: Afrique

Pages

THIS IS THE NEW BETA VERSION OF EUROPA VARIETAS NEWS CENTER - under construction
the old site is here

Copy & Drop - Can`t find your favourite site? Send us the RSS or URL to the following address: info(@)europavarietas(dot)org.