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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
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L’Australie doit fermer 12 centrales à charbon

Sun, 10/14/2018 - 15:36

L’Australie doit fermer douze centrales à charbon d’ici 2030 pour limiter les effets catastrophiques du changement climatique, révèle une étude de la Bibliothèque du parlement fédéral. Neuf centrales à charbon doivent ainsi fermer avant la fin de leur durée de vie, indique cette étude réalisée à la demande des Verts.

Pour déterminer la part de l’Australie dans les efforts internationaux pour limiter le réchauffement climatique, les chercheurs de la Bibliothèque ont examiné le volume d’électricité produite à partir de charbon dans le pays en 2010 et l’ont réduite de 78%.

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Afghanistan: huit policiers tués dans une attaque des Talibans

Sun, 10/14/2018 - 15:33

Au moins huit policiers afghans, dont un commissaire de district, ont été tués dans un affrontement avec les Talibans survenu dans la nuit de samedi à dimanche dans la province de Zabul (sud), a indiqué dimanche une source provinciale. Samedi, un attentat a été perpétré dans la province afghane de Takhar, lors d’un meeting de campagne d’une candidate aux législatives du 20 octobre, tuant 22 morts et 36 blessés, ont rapporté les autorités. Les explosifs étaient placés sur une moto, a précisé un membre de la police locale. La candidate, nommée Nazifa Yousufi Bek, n’était pas sur les lieux au moment où ils ont été mis à feu, a-t-il ajouté. Aucune revendication n’a été formulée. Un précédent bilan a fait état de 14 morts.

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Yémen: 17 personnes tuées à Hodeïda par la coalition

Sun, 10/14/2018 - 15:31

Au moins 17 passagers d’autobus fuyant l’escalade de la guerre dans la ville portuaire de Hodeïda, au Yémen, ont été tuées samedi lorsque la coalition conduite par l’Arabie saoudite a effectué une frappe aérienne sur deux autobus qui se trouvaient à proximité d’un poste  de contrôle, a déclaré un responsable d’un hôpital provincial.

La frappe a atteint les autobus dans la région de Masbarah, au sommet de la colline Jabal Ras, près d’un poste de contrôle aux mains des Houthis, au sud de la ville portuaire. « La plupart des victimes sont des femmes et des enfants », a dit le responsable.

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Tanzanie: 20 arrestations dans l’affaire du milliardaire enlevé

Sun, 10/14/2018 - 15:26

Vingt personnes ont été interpellées dans l’affaire du milliardaire tanzanien Mohammed Dewji, enlevé jeudi à Dar es Salaam, a annoncé samedi le ministre de l’Intérieur tanzanien Kangi Lugola. L’homme d’affaires, âgé de 43 ans et considéré comme le plus jeune milliardaire du continent africain, avait été enlevé alors qu’il entrait dans la salle de sport d’un hôtel de la capitale économique du pays jeudi matin. « Jusqu’à présent, 20 personnes ont été arrêtées », a déclaré le ministre au cours d’une conférence de presse, sans donner la moindre indication sur leur identité.

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Les lycées seront bientôt paralysés

Sun, 10/14/2018 - 15:23

D’après les informations d’Alg24, le Conseil National autonome du personnel du secteur Tertiaire de l’Éducation (CNAPESTE) vient de lancer un préavis de grève pour le 22 octobre prochain, indique un communiqué du syndicat.

Suite à de nombreux transferts arbitraires des enseignants, le porte parole CNAPESTE demande l’annulation des « décisions arbitraires » à l’encontre des enseignants. Et, d’autre part, “la résiliation des mesures arbitraires ayant trait à la liberté syndicale ». 

La décision été prise suite à une situation de « blocage » entre le syndicat et les responsables de la direction de l’Éducation d’Alger centre. Leur dernière réunion qui a eu lieu  le 02 octobre dernier, n’a abouti a aucun résultat, informe la même source. Le CNAPESTE dénonce la mauvaise « gestion » des établissements scolaires d’Alger et demande une meilleure organisation au sein des lycées.

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Batna: La guerre des gangs reprend de plus belle

Sun, 10/14/2018 - 15:23

Après une accalmie, certains quartiers de Batna sont à nouveau gangrénés par des bandes rivales qui essayent de récupérer des «territoires perdus» qui leur servaient pour leur trafic de la drogue et autres produits hallucinogènes.

Les habitants des cités de Bouakel et Zamala ne savent plus à quel saint se vouer, depuis que des gangs rivaux ont réinvesti les lieux, se livrant à une guerre sans merci pour le contrôle du trafic de drogue à l’intérieur des cités du centre-ville, s’affrontant à coups d’armes blanches et allant jusqu’à utiliser des cocktails Molotov lors de leurs rixes, prenant ainsi en otage les habitants, tout en traumatisant les riverains.

Les services de sécurité avaient par le passé réussi à nettoyer ces cités en arrêtant des dealers et autres caïds, mais dans ce genre de milieu, la place laissée vacante devient la convoitise d’autres bandes qui se réimplantent tout en imposant leur diktat. C’est un véritable cri de détresse que poussent les habitants de ces cités aux autorités concernées pour mettre définitivement un terme à cette horrible situation.

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Premier vol commercial en 41 ans entre l’Ethiopie et la Somalie

Sun, 10/14/2018 - 15:21

Une compagnie aérienne éthiopienne a effectué samedi le premier vol commercial entre Addis Abeba et Mogadiscio en 41 ans, nouveau signe du réchauffement des relations des deux voisins de la Corne de Afrique. Un appareil de la compagnie privée éthiopienne National Airways, qui effectuera quatre vols par semaine, a atterri à l’aéroport Aden Adde de Mogadiscio, ont annoncé des responsables.

« C’est un jour historique pour nous qui lançons ce vol direct entre Addis Abeba et Mogadiscio. Ce n’était pas facile, nous avons essayé à de nombreuses reprises, mais finalement nous avons réussi », a déclaré le propriétaire de la compagnie, Abera Lemi, lors d’une cérémonie dans la capitale.

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Tébessa: Il tente d’égorger un jeune pour une broutille

Sun, 10/14/2018 - 15:18

Un drame a bien failli se terminer tragiquement dans une mare de sang, à Chréa une commune située à 42 km au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya de Tébessa.

Sans l’intervention énergique de citoyens présents sur place, ce jour-là, une famille aurait pu être endeuillée par la bêtise humaine. En fin de semaine dernière, la discussion entre deux jeunes sur une des placettes de la ville, a vite dégénéré. Entre les deux protagonistes, le ton est monté. L’un d’eux, perdant son sang-froid, s’est saisi d’un tesson de bouteille qu’il porta à la gorge de sa victime dans le but de l’égorger.

Les personnes présentes sur les lieux ont, heureusement, réagi rapidement en désarmant l’agresseur, âgé de 18 ans et en le livrant aux services de sécurité. La victime, blessée grièvement au cou, fut transportée de toute urgence à l’hôpital de la ville. En attendant sa présentation par-devant le juge d’instruction, l’auteur des faits a été mis en détention provisoire.

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Programmé le 2 novembre prochain sur «Al Jazeera Documentary» : «Larbi Ben M’hidi, le penseur de la Révolution» présenté en avant-première à Alger

Sun, 10/14/2018 - 13:06

Écrit par Nadir Kadi

Le film documentaire «Larbi Ben M’hidi, le penseur de la Révolution», réalisé pour le compte de la chaîne de télévision «Al Jazeera Documentary», a été présenté, hier, en avant-première à Alger au siège du quotidien «El Hiwar», avant sa première diffusion sur la chaîne de télévision qatarie, le 2 novembre prochain.

Coproduit par les entreprises de production jordanienne et algérienne « New Sound» et «Média House», le film documentaire «Larbi Ben M’hidi, le penseur de la Révolution», réalisé cette année, a été présenté en avant-première au public algérien au siège d’«El Hiwar», en présence de la sœur du martyr, Drifa Ben M’hidi, d’anciens moudjahidine, ainsi que des médias conviés à la projection.

Le producteur algérien, Mohamed Wali, nous a précisé, hier en marge de la projection, que l’initiative du film «fait suite à une proposition que notre boîte de production algérienne, «Media House», avait soumise à nos partenaires», le financement de la réalisation a, pour sa part, été assuré par la chaîne qui conserve ainsi les droits de diffusion. «El Jazzera conserve l’exclusivité de la diffusion, mais il sera toujours possible dans le futur que les droits soient accordés ou vendus à des chaînes algériennes». Le producteur nous annonce par ailleurs que des traductions, notamment en français, sont déjà prévues entre les partenaires.

Quant au contenu du film documentaire ayant nécessité plus de «six mois de travail», il met en avant, durant 52 minutes, des images d’archives, de courtes reconstitutions, mais surtout les interventions de personnalités telles la sœur du martyr, Drifa Ben M’hidi, l’historien et universitaire Mohamed El Amine Belghit, l’homme politique et ancien membre du Malg Dahou Ould Kablia ou encore de Bachir Derrais, réalisateur du très attendu film biographique «Ben M’hidi» au cœur d’une polémique.

Restant cependant très «classique» dans sa réalisation et sa présentation de faits historiques, généralement connus, une remarque que fera d’ailleurs la sœur du martyr, Drifa Ben M’hidi, à l’issue de la projection, estimant que le film aurait gagné en profondeur en abordant d’autres aspects de la vie et du parcours de l’un des grands symboles de la Révolution algérienne.

Une approche «classique» sans coup d’éclats
En effet, le documentaire est surtout axé autour de l’idée centrale de mettre en avant le caractère consensuel de Ben M’hidi. Le commentaire expliquera ainsi que le militant fut le «sage» de la Révolution algérienne, ou encore, celui qui dépassera les clivages identitaires ou régionalistes. S’attardant, par ailleurs, sur la personnalité de Larbi Ben M’hidi, à la fois homme de terrain et penseur ou «théoricien de la Révolution », qui s’est nourrit des idées de son époque, voulant notamment faire d’Alger «un nouveau Diên Biên Phu».

Le documentaire se concentre autour de cette idée centrale, en mettant en relief les éléments d’une série d’éléments biographiques à l’instar du contexte de la naissance de Ben M’hidi, de son éducation religieuse ainsi que sa jeunesse et ses études à Biskra, tout en mettant en exergue l’impact de son passage parmi les Scouts musulmans.

Est également abordé le développement de sa pensée en faveur de l’indépendance que Ben M’hidi diffusera, entre autres, en tant qu’homme de théâtre. Ainsi que son action de terrain, dès les manifestations qu’il organisera à Biskra à l’occasion du 8 Mai 1945 jusqu’à la Bataille d’Alger, son arrestation et son exécution.

Au final, une intervention du réalisateur et co-auteur du scénario du futur long métrage de fiction sur le martyr, Bachir Derrais, durant ce film documentaire, retiendra l’attention.
Il précise que «Ben M’hidi n’avait pas seulement une vision de la guerre, il avait aussi une réflexion sur ce que serait l’Algérie après le conflit armé. Il avait une conception réfléchie de la société dans l’Algérie indépendante».

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Complexe pharmaceutique de Sanofi Algérie : Les patrons d’officines rassurés

Sun, 10/14/2018 - 13:03

Écrit par Bouzid Chalabi

A travers l’inauguration du complexe industriel pharmaceutique de Sidi Abdellah par le groupe français Sanofi, c’est l’industrie pharmaceutique nationale qui accentue sa progression en matière de production locale de médicaments.

Ainsi, l’objectif fixé d’atteindre les 70% de couverture des besoins nationaux en la matière pourrait se concrétiser d’ici la fin de l’année prochaine, dès lors où ce complexe va produire une centaine de spécialités pharmaceutiques fort consommées chez nous et qui, par ailleurs, pèsent lourdement sur la facture d’importation nationale. En effet, ces spécialités couvrent différentes aires thérapeutiques telles que le diabète, la cardiologie, la neurologie, la psychiatrie et la production d’antalgiques dont les médicaments nécessaires à leur traitement sont en nette croissance en volume ces dernières années.

Pour en savoir un peu plus sur l’intérêt de ce complexe pour les besoins du pays en matière de produits pharmaceutiques, nous avons tenté de récolter quelques avis de responsables, parties prenantes dans le secteur. Pour M. Belaroussi, membre du Syndicat national algérien des opérateurs d’officines (Snapo), contacté par nos soins, le complexe industriel de Sanofi Algérie est d’un grand intérêt pour le pays. Et d’expliquer : «Il y aura beaucoup d’impacts positifs, notamment en ce qui concerne le prix des médicaments produits dans ce complexe. Ils seront nettement moins chers que ceux importés, non sans parler de leur disponibilité, éliminant ainsi le risque de ruptures de stocks.

Comme il va former des spécialistes en la matière. Et je ne saurai vous dire combien nos volumes d’importation de médicaments spécifiques à certaines pathologies lourdes, dont souffrent des centaines de patients, vont baisser et par ricochet, la facture diminuera sensiblement ».

Du côté de l’Union nationale des opérateurs de la pharmacie (Unop), les quelques membres que nous avons pu joindre par téléphone sont d’avis que le complexe en question aura un impact important dans la mesure où de nombreux médicaments qui, parfois, sont introuvables dans les officines, vont devenir disponibles en permanence. « On peut avancer que de nombreuses classes de médicaments ne feront plus l’objet de pénuries car le complexe pharmaceutique de Sidi Abdallah va répondre largement à la demande nationale.

Autre impact important, les médicaments issus des chaînes de production du complexe n’auront rien à envier à d’autres produits par Sanofi sous d’autres cieux. Toujours au registre des impacts positifs de ce complexe, il y a lieu de souligner, compte tenu de ses capacités de production, qu’une « partie de sa production sera exportée, générant ainsi des entrées en devises au Trésor public » ont témoigné à l’unanimité nos interlocuteurs, membres actifs de l’Unop. Ces derniers estiment que l’entrée en production de ce complexe « va libérer les opérateurs de pharmacie du spectre des pénuries à répétition ».

Il y a lieu de savoir aussi qu’à l’Unop, on avance depuis quelques mois qu’une couverture de 70 % des besoins du pays en médicaments est tout à fait réalisable. Une perspective qui tient la route dès l’instant où les responsables du complexe pharmaceutique de Sanofi Algérie ont affirmé que leur complexe a une capacité de production de plus de 100 millions d’unités par an. Ce qui, selon ces derniers, va augmenter progressivement la production des médicaments spécifiques aux pathologies citées plus haut pour la porter à 80% contre 65% actuellement.

Pour rappel, la production locale de médicaments, qui représentait 25% en 2008, a atteint les 47% en 2017. Dans un marché passé de 1,9 milliard de dollars à 3,8 milliards, l’industrie pharmaceutique nationale durant cette même période a évolué de 473 millions de dollars à 1,8 milliard de dollars. Comme il faut savoir que durant la période 2008-2016, la consommation nationale de médicaments a connu une croissance annuelle moyenne de près de 9,3 %.

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Pétrole : Semaine erratique et perspectives floues

Sun, 10/14/2018 - 12:57

Écrit par Rachid Bouarroudj

Les cours du pétrole ont regagné un peu de terrain vendredi à la fin d’une semaine difficile, marquée par les signes d’un éventuel ralentissement de la demande d’or noir sur le marché mondial. Sous tension, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre a gagné 17 cents pour terminer à 80,43 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) alors que sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «Light sweet crude» pour le contrat de novembre a pris 37 cents pour finir à 71,34 dollars.

Sur la semaine, les cours du brut ont en effet encaissé des pertes marquées, le Brent reculant de 4,4% et le WTI de 4,0%, alors qu’ils avaient atteint en début de mois leurs plus hauts niveaux en quatre ans. Mais « le marché s’attend désormais à ce que la mise en œuvre de l’embargo pétrolier sur l’Iran – qui produit 2,8 à 3 millions de barils par jour (Mb/j) – à partir du 4 novembre sera une source de nouvelles tensions sur les prix », écrit IFP Energies Nouvelles (Ifpen) dans une note publiée vendredi, cité par le journal les «Echos» hier.

Beaucoup s’attendent d’ailleurs à une première semaine de novembre particulièrement «euphorique » pour le prix du baril ; qui risque de frôler au moins les 90 dollars car à cette date, les capacités de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) vont être alors mobilisées, ce qui laissera peu de marge de sécurité pour répondre à d’éventuels aléas de l’offre ; d’autant que la production du Venezuela, membre de l’Opep, continue de chuter (1,2 Mb/j contre 2 Mb/j il y a un an).

D’autre part, la progression de l’offre de pétrole américain risque de ne pas être au rendez-vous dans les délais nécessaires. En ce qui les concerne, les experts de JP Morgan pensent que « sur la base des marchés à terme, la moyenne 2019 est désormais estimée à un peu plus de 82 dollars le baril contre un niveau autour de 75 dollars cette année », ce qui représente une hausse 20 dollars par rapport à 2017.

Ils ont également relevé de 22 dollars, à 85 dollars, leur prévision pour le baril de Brent au dernier trimestre 2018. Des cours qui pourraient grimper à 90 dollars si l’administration Trump n’accorde pas d’exemption aux acheteurs de brut iranien, parmi lesquels figure l’Inde, soulignent-ils.

Cependant, les prix de l’or noir ont particulièrement pâti de signaux avant-coureurs d’un éventuel relâchement de la demande dans les mois à venir. L’Agence internationale de l’Energie (AIE) a ainsi estimé vendredi que la demande de pétrole serait moins forte que prévu en 2019, avec l’essoufflement de l’économie mondiale. « La combinaison de prix du pétrole plus élevés, du repli des devises des pays émergents face au dollar, et d’éventuels barrières douanières, a alimenté les risques de voir s’affaisser la croissance de la demande en brut, plutôt solide ces dernières années », ont souligné les analystes de Schneider Electric.

Ces chiffres seraient en tout cas « l’occasion pour l’Arabie saoudite (premier exportateur mondial) de dire que tout est sous contrôle et qu’une augmentation de la production n’est pas nécessaire si la demande n’est pas là », a commenté pour sa part un analyste de Petromatrix.

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Assemblées générales du FMI et de la Banque mondiale à Bali : Economie mondiale, Mohamed Loukal pointe les risques sur les perspectives d’avenir

Sun, 10/14/2018 - 12:53

Écrit par Farid Messaoud

Intervenant hier devant le Comité monétaire et financier international (Cmfi), à l’occasion des assemblés générales du FMI et de la Banque mondiale, le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Loukal, a relevé que les risques sur la croissance anticipés au mois d’avril se sont intensifiés et certains se sont matérialisés. La fenêtre d’opportunités offerte par la reprise économique semble, ainsi, se dissiper à un moment où les risques qui pèsent sur les perspectives s’accentuent.

Le gouverneur de la Banque des banques s’exprimait au nom de sept pays, à savoir l’Afghanistan, Algérie, Ghana, Iran, Maroc, le Pakistan et la Tunisie. Aujourd’hui, le commerce international va si mal, une situation qui risque de perdurer, car le contexte géopolitique s’y prête. La guerre commerciale pourrait fragiliser la reprise de la croissance économique, une donne soulignée en gras par le patron de la BA. Selon les dernières perspectives du Fonds monétaire internationale (FMI), les chiffres de la croissance pourraient sérieusement ralentir dans les années à venir.
La montée en puissance du discours protectionniste aux Etats-Unis et l’exacerbation des tensions avec la Chine ne rassurent pas les prévisionnistes.

Ces tensions commerciales se reflètent déjà dans la révision à la baisse des perspectives de croissance mondiale. Le resserrement des conditions financières, la tendance haussière des coûts de l’emprunt, ainsi que l’accentuation des tensions géopolitiques sont autant de facteurs qui posent davantage de risques sur les perspectives économiques mondiales, a expliqué, le gouverneur de la Banque centrale.

Et comme si cela ne suffisait pas, de nombreux pays continuaient à s’étriller au sujet de la migration, un dossier brûlant dont la solution exige beaucoup plus de temps, d’attention et d’argent. La migration forcée pour des raisons politiques et économiques a créé des défis économiques et sociaux aussi bien aux pays d’origine qu’aux pays d’accueil et de transit.

Selon les prévisions présentées par le gouverneur, la reprise dans les économies avancées, à l’exception des Etats-Unis, a gagné en maturité et la croissance devrait, en 2019, atteindre son potentiel, alors que la croissance globale dans les économies émergentes et les pays en développement devrait rester solide et continuer à soutenir la croissance mondiale malgré le ralentissement attendu en Chine.

Pour autant, Loukal a estimé que les vulnérabilités croissantes ainsi que la persistance de legs de la crise économique et financière mondiale peuvent intensifier brutalement les risques pesant sur la stabilité financière mondiale. Ainsi, les pressions sur les flux de capitaux vers les pays émergents et en développement devraient s’accroître avec l’accélération de la normalisation de la politique monétaire aux Etats-Unis.

Cela pourrait impacter fortement les marchés financiers. Le gouverneur a par ailleurs salué le renforcement du soutien du FMI aux pays fragiles et ceux affectés par les conflits ainsi que la reconnaissance de la nécessité d’aider les pays en développement à atteindre les objectifs de développement durable.

Plaidoyer pour un réalignement des quotes-parts
Il a fait remarquer qu’à cette fin, le soutien de la communauté internationale est crucial car les besoins de financement des pays en développement à faible revenu pour atteindre ces objectifs sont substantiels et bien au-delà de tout effort raisonnable de mobilisation de ressources internes. Loukal a formulé des recommandations sur les réformes prioritaires à l’intention des décideurs du FMI et de la Banque mondiale.

Il a ainsi appelé à davantage d’efforts pour l’achèvement, à temps pour les assemblées annuelles de 2019, de la quinzième revue générale des quotes-parts, incluant un accord sur une nouvelle formule de calcul des quotes-parts, avec l’objectif de maintenir les ressources totales du Fonds autour de leur niveau actuel.

Nous soulignons, a-t-il dit, de nouveau, la nécessité, à travers le réalignement des quotes-parts, d’assurer une augmentation substantielle de celles des pays émergents et en développement dynamiques – sans que cela se fasse aux dépens des autres pays émergents et en développement. Loukal a voulu en fait dépoussiéré un vieux dossier. Les quotes-parts représentent une composante essentielle des ressources financières du FMI. Chaque pays membre se voit attribuer une quote-part en fonction de sa position relative dans l’économie mondiale. Et, là, les pays sous-développés ont le sentiment d’avoir été lésés. La quote-part d’un pays membre détermine le montant maximum de ressources financières qu’il s’engage à fournir au FMI et le nombre de voix qui lui est attribué, et détermine le montant de l’aide financière qu’il peut obtenir du FMI.

Le FMI fait appel à une formule de calcul des quotes-parts pour aider à déterminer la position relative d’un pays membre. C’est dans ce système que Loukal recommande d’introduire des réformes. De son point de vue, le réalignement doit aussi protéger les voix et la représentativité des pays éligibles au Fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance, ainsi que celles des petits pays en développement.

La réforme du Fonds monétaire et de la Banque mondiale est une vieille revendication. Les deux institutions restent inféodées toutefois aux Etats-Unis et à l’Union européenne. Et, cela transparaît dans la désignation des patrons du FMI et de la Banque mondiale. La partie se joue toujours entre l’Europe et les Etats-Unis.

Certains estiment que les Américains ne veulent pas, dans une influence perpétuelle, que le contrôle du Fonds leur échappe, face à une Europe soudée sur le plan économique. Et, c’est dans cette logique qu’ils remettent au lendemain la réforme de l’institution de Bretton Woods, réclamée par de nombreux pays, dont un panorama situé dans la sphère Sud. Cette influence, on la trouve également dans l’assemblée générale du FMI où les Américains trouvent toujours matière à orientation.

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Le front social en ébullition à Tizi Ouzou : Grèves annoncées à l’Anem, l’ADE et à la formation professionnelle

Sun, 10/14/2018 - 12:45

Écrit par Hossem A. M.

Un mois après le début de la rentrée, le front social s’anime à Tizi-Ouzou, où plusieurs collectifs de travailleurs menacent de recourir à la grève dans les tous prochains jours pour faire aboutir leurs revendications.

C’est le cas du secteur de la formation professionnelle, dont le syndicat d’entreprise UGTA annonce une grève de deux jours, les 22 et 23 du mois en cours. Ce débrayage est la conséquence du refus de prise en charge de la plateforme de revendications par la tutelle, présentée lors de la conférence des sections syndicales du secteur.

La révision du statut particulier de la formation professionnelle est la principale demande des travailleurs qui se considèrent victimes d’injustice. Il y a «un décalage dans le classement catégoriel par rapport aux autres secteurs de la Fonction publique et en violation de l’ordonnance 03/06 portant statut général de la Fonction publique», ont-ils déploré. A cela s’ajoutent d’autres doléances à caractère socioprofessionnel. «L’état déplorable» dans lequel se trouvent des établissements du secteur fait partie des griefs soulevés. Les travailleurs dénoncent le fait que «certains chefs d’établissement versent dans une gestion chaotique et un comportement scandaleux. Ils poussent l’indécence jusqu’à faire main basse sur les organes de concertation statutaires (conseil d’orientation, commission paritaire, commission des œuvres sociales, commission de logements, etc.)».

Toujours à l’initiative de l’UGTA, les travailleurs de l’Algérienne des eaux (ADE) menacent de déclencher une grève de huit jours. L’action, qui débutera au courant de cette semaine, est venue en soutien d’une liste d’une quinzaine de doléances socioprofessionnelles portant, notamment, sur l’amélioration des conditions de travail dans certains secteurs, la révision de la grille des salaires de certaines catégories défavorisées, l’augmentation des primes de transport, de panier et femme au foyer, la révision du calcul de l’IRG ainsi que la révision des paramètres de notation de la PRC et de la prime de nuisance pour tous les postes.

La grève sera aussi au rendez-vous au niveau de l’Agence nationale de l’emploi (Anem). Les travailleurs ont avisé la direction générale qu’une grève de trois jours sera entamée le 15 du mois en cours, si leurs revendications ne sont pas prises en charge. A savoir la signature d’une convention collective dans les plus brefs délais qui viendra remplacer l’accord passé entre les travailleurs et la tutelle signé en 2014 et qui, selon les travailleurs, est dépassé.

Ils défendent une liste de huit doléances : l’avancement (attribution d’échelons) du personnel, le versement d’arriérés de salaires pour une certaine catégorie de travailleurs, la répartition équitable des horaires de travail des gardiens, la mise en place d’une circulaire d’application concernant les congés exceptionnels, la réorganisation du temps de travail des agents d’entretien qui exercent à temps partiel, la répartition équitable des horaires de travail de certaines catégories.

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Enseignement supérieur : Candidats au mastère sur la braise et secteur sur… un volcan

Sun, 10/14/2018 - 12:41

Écrit par Meriem Kaci

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) devait procéder, hier, à la fermeture de la plateforme d’inscription numérique ouverte aux candidats au mastère au titre de l’année universitaire en cours.

Le ministère de tutelle a invité ceux ayant reçu plusieurs avis favorables, en réponse à leurs vœux exprimés, de procéder à la validation de l’un d’entre eux avant 12h. Dans le cas contraire, précise-t-il, le meilleur choix sera automatiquement validé et les autres définitivement affectés à d’autres candidats retenus sur les listes d’attente.

Mais si ce système, baptisé «Progress», a pu satisfaire certains candidats au mastère, beaucoup d’autres en ont été exclus et ont manifesté leur mécontentement par des protestations dans plusieurs universités du pays.

Selon Salah Eddine Daouadji, secrétaire général de l’Union générale des étudiants libres (Ugel), le problème est survenu suite à l’élargissement de l’inscription via le programme «Progress» destiné, à la base, à l’orientation des nouveaux bacheliers, puis exploité pour l’octroi des bourses d’études et de titres de transport. Cette année, il a été procédé à l’élargissement de l’utilisation de ce programme dans l’opération d’inscription au mastère qui avait débuté le 28 juin dernier. Résultat, «un fiasco et une anarchie totale», estime M. Daouadji.

Avant la mise en place de ce système, les dossiers étaient étudiés au cas par cas par des commissions créées dans les universités à cet effet. «Progress n’a pas uniquement éliminé jusqu’à 50% des candidats, mais il a spolié des majors de promotion de leur droit de poursuivre leurs études supérieures», regrette M. Daouadji.

Pour se rattraper, le département de Tahar Hadjar a informé les recalés aux études de mastère de s’orienter directement vers les universités pour déposer leurs recours. Certains établissements, accuse M. Daouadji, de ne pas avoir respecté l’instruction ministérielle en renvoyant les candidats vers la tutelle. Ce qui a suscité la grogne des étudiants qui ont organisé des protestations dans plusieurs campus, à l’instar de ceux de Jijel, Bouira, Oran, etc, indique M. Daouadji. Il craint de voir la protestation « s’étendre » à d’autres universités vu que «la situation n’augure rien de bon».

Le 8 octobre dernier, des étudiants licenciés de différentes spécialités ont tenu un sit-in devant le ministère de l’Enseignement supérieur, à Alger. Issus de plusieurs wilayas, les étudiants dénoncent un dysfonctionnement du logiciel «Progress» et demandent à la tutelle de trouver une issue à leur situation.

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Socioéconomie : L’Intersyndicale au chevet du pouvoir d’achat

Sun, 10/14/2018 - 12:36

Écrit par Wafia Sifouane

L’Intersyndicale, qui regroupe plus d’une dizaine de syndicats autonomes représentatifs de différents secteurs clés (éducation, santé), avait promis de recentrer ses efforts autour de la défense du pouvoir d’achat des Algériens en constante baisse. Chose faite en organisant hier son premier grand rendez-vous de la rentrée avec une journée d’études consacrée au thème « Préserver et consolider la protection sociale, élément fondamental de l’Etat social promis en 1954 ».

Et c’est l’expert en sécurité sociale, Noureddine Bouderba, qui a occupé la scène en présentant son étude consacrée à la Sécurité sociale en Algérie. Il explique clairement comment la Sécurité sociale algérienne s’est éloignée de ses principaux objectifs pour servir comme une sorte de caisse de renfort pour l’Etat algérien. « La Sécurité sociale est l’un des plus grands accomplissements de l’Algérie mais, au lieu de la juger d’un point de vue financier, on doit se référer aux bases et objectifs de la Sécurité sociale, car ils n’ont jamais été vraiment respectés », a indiqué Noureddine Bouderba.

Les mécanismes et ressources de la Sécurité sociale n’ont pas évolué : «Durant les années 1970, la médecine était gratuite, le citoyen algérien bénéficiait d’une prise en charge de 100 %, alors que ce n’est plus le cas aujourd’hui. En 1990, les dépenses de la Cnas en matière de remboursement de médicaments ont été de 4,6 %, alors qu’en 2017, elles sont de 46%, soit 200 milliards de dinars », a précisé l’expert.

En plus des mutations de la société non prises en considération par la Cnas, le conférencier a déploré le recours systématique du gouvernement aux caisses de la Sécurité sociale alors qu’il s’agit de l’argent des travailleurs. « La Sécurité sociale n’a jamais eu le plein pouvoir sur ses ressources, patrimoine et dépenses. Surtout ce que j’appelle les dépenses de solidarité nationale qui ne devraient en aucun cas être assurées par la Caisse nationale de la retraite (CNR).

Entre 1985 et 1989, 223 structures appartenant à la Sécurité sociale ont été reprises par le gouvernement et affectées vers des structures de l’Etat sans débourser un centime, alors que le prix de ces structures est estimé à 22 milliards de dinars », a-t-il fait savoir.

Dans ce sens, il a également fait savoir que durant la même période, «11,5 milliards de dinars ont été pris des caisses de la Sécurité sociale et investis dans le secteur de la Santé ainsi que 300 millions de dinars pour indemniser les victimes du 5 Octobre 88 ».

Noureddine Bouderba, qui s’est toujours opposé au fait que les pensions de solidarité, à l’instar de celles délivrées aux gardes communaux et aux enfants de chouhada soient allouées par les caisses de sécurité, a également souligné que le gouvernement a commis une grande erreur en supprimant la retraite sans condition d’âge, ce qui a conduit à une véritable hémorragie dans de nombreux secteurs. « L’Etat a commis une grave erreur avec la réforme de la loi sur la retraite, car le nombre de départs à la retraite, enregistré entre 2016 et 2017, est exceptionnel», a-t-il fait savoir.

En précisant que si le nombre de départs à la retraite était de 478 000 entre 2008 et 2011 et de 106 000 entre 2013 et 2014, il a atteint les 299 000 entre 2015 et 2017, un véritable record. Dans ce sens, le syndicaliste et expert n’a pas manqué de préciser que, selon une étude réalisée ces dernières années, le nombre de retraités hommes, dont l’âge se situe entre 42 et 50 ans, a été de 55 000. Ce qu’il a jugé d’« inadmissible » du moment que le gouvernement n’autorise aucun départ à la retraite avant l’âge de 50 ans.

L’expert a conclu son intervention sur la Sécurité sociale en indiquant qu’il va être quasi impossible que la Caisse nationale de retraite retrouve son équilibre si le gouvernement continue de lui faire subir des dépenses pour lesquelles elle n’est pas programmée.

Par ailleurs, et concernant le soutien du gouvernement à la société, l’expert a aussi abordé la question de la rente pétrolière, en précisant que le prix du carburant n’a jamais été réellement subventionné. «La Banque mondiale fait erreur en considérant que le prix du carburant est subventionné, or il s’agit juste d’une différence entre le prix proposé à l’international et le prix local », a-t-il précisé.

Pour ceux qui ont appelé au recours du système iranien, à savoir augmenter les prix du carburant et attribuer des primes d’aide aux pauvres, l’expert a qualifié cette expérience d’« échec cuisant » et a mis en garde contre son application chez nous, car il est « impossible de recenser le nombre de personnes pauvres et cela à cause du marché informel, des travailleurs non déclarés, mais aussi le fait de considérer la classe moyenne comme riche », a-t-il indiqué.

Même si Noureddine Bouderba a souligné que la rente profite beaucoup plus aux riches qu’aux pauvres, il subsiste quand même un pourcentage non négligeable pouvant améliorer le quotidien de certains, d’où l’importance de sa préservation.

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Situation de tamazight depuis son officialisation : Le HCA écrit au Président

Sun, 10/14/2018 - 12:27

Écrit par Hichem Laloui

Un rapport sur la situation de tamazight sera transmis incessamment par le Haut-commissariat à l’amazighité (HCA) au président de la République. Dans ce rapport, le HCA compte mettre en avant les efforts «institutionnels»

et leur aboutissement et la situation que connaît tamazight actuellement. Hier, lors du lancement de l’année scolaire 2018/2019 de l’enseignement de tamazight aux adultes, Si El Hachemi Assad, secrétaire général du HCA, a souligné que dans ce rapport, «nous allons mettre en évidence les efforts institutionnels, dont ceux du HCA et des autres départements ministériels pour la promotion de tamazight».

Il a ajouté, dans ce contexte, que ledit rapport «expliquera le plan du HCA» pour «passer à une étape de prise en compte des dernières directives du président de la République exprimées lors du Conseil des ministres tenu le 27 décembre de l’année écoulée».

Le secrétaire général du HCA a précisé, par ailleurs, que ce même rapport traitera des manquements et ratages de l’officialisation. «Nous allons également mettre en avant les cas d’hésitation signalés ici et là» et qui «empêchent tamazight d’avancer».

Si El Hachemi Assad a informé, également, qu’un livre d’or sur l’amazighité en Algérie sera édité. Ce livre sera un récapitulatif de tous les travaux réalisés dans cette langue. Concernant le lancement officiel de l’année scolaire 2018/2019 et l’enseignement de tamazight aux adultes, au siège de l’Office national d’alphabétisation et d’enseignement pour adultes (Onaea), le secrétaire général du HCA a rappelé «les efforts consentis pour assurer cet enseignement dans plusieurs wilayas du pays». Un enseignement dont bénéficient actuellement plus de mille personnes.

Il faut souligner qu’une convention-cadre entre le HCA et l’Onaea a été signée par les responsables des deux institutions. Mme Aïcha Barki, présidente de l’association algérienne d’alphabétisation Iqraâ, et Mme Djamila Khiar, présidente de la Fédération nationale des parents d‘élèves, ont axé leurs interventions sur leur disponibilité et leur engagement à accompagner cet enseignement et l’étude des voies et moyens de sa généralisation.

Mme Barki a souligné que l’association Iqraâ a enregistré 459 apprenants répartis sur 16 classes à l’échelle nationale. Kamel Kherbouche, directeur de l’Office national d’alphabétisation et d’enseignement pour adultes, a mis en avant «les facilitées» accordées par son institution à l’enseignement de tamazight dans le cadre de ses missions d’alphabétisation.

Il a souligné que cet enseignement compte actuellement 1 253 apprenants, dont 980 femmes, dans 19 wilayas. M. Kherbouche a rappelé que l’enseignement de tamazight aux adultes a été initié depuis l’année scolaire 2015/2016.

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Ils plaident pour un 5e mandat du Président : L’ANR et le groupe des 15+2 accusent l’opposition d’être «incapable de présenter une alternative»

Sun, 10/14/2018 - 12:20

Écrit par KACI K.

Le secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a présidé hier la rencontre du groupe de la continuité pour la stabilité et la réforme, dit «15+2», qui s’est tenue à la Maison de la culture Rachid-Mimouni.

Le secrétaire général de l’ANR, qui est également le coordinateur du groupe, est revenu longuement sur l’initiative de son parti à laquelle ont adhéré les autres partis politiques. «L’objectif est d’instaurer un front populaire solide qui prône la stabilité et la continuité en expliquant la vision politique de l’initiative», dira-il, en précisant que le groupe a appelé le président Bouteflika à briguer un 5e mandat, car il est le garant de la stabilité et de la continuité, insistera-t-il. Se plaçant comme 3e force politique au Parlement, le secrétaire général de l’ANR refuse ceux qui considèrent que les 17 partis du groupe sont des micropartis.

Tout en fustigeant l’opposition, Belkacem Salhi a invoqué la Constitution, qui garantit le droit pour tout citoyen de postuler à la présidence, donc au président de la République à briguer un 5e mandat. «L’opposition est incapable de présenter une alternative et spécule sur la candidature du Président», lancera-t-il sous les applaudissements de l’assistance.

Les autres intervenants ont convergé lors de leurs interventions dans la même logique en réitérant leurs appels insistants au président de la République pour se présenter à la prochaine élection présidentielle. En marge de la rencontre, le secrétaire général de l’ANR, concernant la crise de l’APN, a plaidé pour le règlement de la situation de blocage que connaît l’Assemblée populaire nationale depuis plusieurs jours.

«Cette situation porte un sérieux préjudice et pour le citoyen et le pays car elle ne sert aucune partie», a-t-il déclaré. Il demande à privilégier le dialogue pour parvenir à une solution qui arrangerait toutes les parties en conflit.

Il a suggéré pour cela la reprise des activités parlementaires dans l’hémicycle pour permettre au président de l’APN, Saïd Bouhadja, de présenter sa démission, a-t-il ajouté, en précisant que le troisième homme de l’Etat a manifesté sa disponibilité au dialogue dans le souci de dépasser les divergences et de trouver une solution concertée avec toutes les parties.

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Alors que le blocage parlementaire persiste / Partis politiques : l’esprit à la présidentielle

Sun, 10/14/2018 - 12:17

Écrit par Adlène Badis

La crise dans les arcanes du Parlement algérien entre bientôt dans sa troisième semaine sans voir le bout du tunnel. Les travaux sont gelés depuis le début du mois par les députés de la majorité présidentielle et la vie politique semble tourner autour de cette affaire qui suscite moult controverses.

Les groupes parlementaires formant l’Alliance présidentielle (FLN, RND, TAJ, MPA) et Indépendants insistent mordicus sur l’exigence de la démission de Saïd Bouhadja, à la tête de l’Assemblée populaire nationale depuis mai 2017. Sauf que la Constitution tout comme le Règlement interne de l’Assemblée ne prévoient pas d’issue à cette situation pour le moins inédite.

« Le Président de l’Assemblée populaire nationale est élu pour la durée de la législature », énonce l’article 131 de la Constitution, alors que l’article 10 du Règlement intérieur de l’APN ne précise les modalités d’élection d’un nouveau président de l’Assemblée qu’« en cas de vacance […] par suite de démission, d’incapacité ou d’incompatibilité ou de décès ».

Ces dispositions pour le moins claires auront paradoxalement ajouté à la confusion dans une crise aux enchevêtrements évidents. Au niveau du FLN, Ould Abbès qui mène une véritable bataille pour voir l’actuel président de l’APN partir le plus rapidement possible tente face à sa résistance de remettre de l’ordre dans ses troupes en expliquant que cette affaire est interne et que « les conseilleurs ne sont pas les payeurs ».

Le FLN menace également de sortir des « dossiers compromettants » contre Bouhadja s’il ne se résout pas à démissionner. Pour beaucoup d’observateurs, ces soubresauts au niveau de l’APN ne sont que le début d’une Compagne présidentielle qui pourrait s’avérer particulièrement clivée.

Le secrétaire général du FLN semble avoir lancé depuis Bouira sa campagne en prévision des préparatifs pour le renouvellement prochain de la moitié du Conseil de la Nation, en décembre 2018, et évidement l’élection présidentielle. « Nous devons donc renforcer cette majorité en prévision de la présidentielle 2019 », soulignera un Ould Abbès qui semble déjà avoir l’esprit au grand rendez-vous d’avril prochain.


Multitudes de positionnements

Du côté de l’opposition l’on est face à une multitude de positionnements, avec en sous-fond le grand rendez-vous de 2019. Le président du RCD semble exclure toute participation de son parti, «sous une forme ou une autre», si elles sont organisées selon lui dans les mêmes conditions que les précédentes, réitérant la revendication d’une commission indépendante pour gérer le scrutin. Le président du RCD a aussi exclu toute alliance avec de « petits partis sans ancrage populaire ou avec des acteurs qui s’autoproclament personnalités nationales ». « Oui pour la réunion des forces patriotiques et vrais acteurs qui ont un poids sur la scène et un capital. Mais personne ne peut se prévaloir du soutien du RCD s’il n’a pas la même vision », a-t-il dit.

Résolument engagé contre un éventuel cinquième mandat le mouvement Mouwatana, nouvel ovni dans un paysage politique caractérisé par l’apathie, veut se doter d’une instance de coordination. Ce mouvement, qui dit « œuvrer à rassembler le maximum d’Algériens pour faire hâter le départ de ce régime et à préparer les véritables conditions d’une transition pacifique », semble aujourd’hui vouloir exister sur un plan organique voire populaire avant de rentrer dans la bataille.

En attendant que la crise de l’APN se résorbe, les Algériens regardent avec distance une vie politique peu attrayante où aucune personnalité politique ne semble sortir du lot.

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Alors que le flou persiste sur le sort de Saïd Bouhadja : Journée test à l’APN

Sun, 10/14/2018 - 12:07

Écrit par NADIA BELLIL

Les députés de la majorité n’iront pas aujourd’hui à l’Assemblé populaire national (APN) tandis que ceux de l’opposition seront dans l’hémicycle. En effet, la majorité des députés du Front de libération nationale (FLN) et du Rassemblement national démocratique (RND) contactés par nos soins, hier, ont déclaré s’abstenir d’arpenter les travées de l’Assemblée nationale, aujourd’hui.

Pas par conviction, mais plutôt par discipline : «Même si beaucoup d’entre nous ne sommes pas contre Saïd Bouhadja, le président de l’APN, le fait que la direction du parti ait insisté pour le départ de celui-ci nous contraint à respecter cette décision», explique un député FLN de Blida selon lequel tout écart de la décision de la direction du FLN sera « lourdement sanctionnée ».

«Le groupe parlementaire du FLN s’est réuni avec Ould Abbès et il nous a ordonné fermement de boycotter les travaux avec Bouhadja», précise notre source. En ce sens que « les députés qui s’écarteront publiquement de la décision de Ould Abbès seront traduits devant la commission de discipline», précise encore notre source selon laquelle «il faut prendre les menaces de Ould Abbès au sérieux».

Un autre député FLN explique de son côté que le groupe parlementaire « gèle ses activités tant que Bouhadja résiste et refuse de démissionner. Et aucun député ne peut s’écarter de ce cadre au risquer d’être sanctionné lourdement». Selon un autre parlementaire du FLN « tout député qui se risquerait à travailler avec Bouhadja risque l’exclusion pure et simple du groupe parlementaire du FLN et même du parti». «Nous avons tous en mémoire la sanction terrible contre le sénateur Benzaïm qui a été exclu du parti uniquement parce qu’il a été à l’encontre de la décision du SG du parti qui lui a demandé de ne pas critiquer les membres du gouvernement », soutient notre source.

Idem du côté des parlementaires du RND : «Quand Ouyahia prend une décision, soit on la respecte et on l’applique soit on quitte le parti », révèle un député RND d’Alger selon lequel « on n’a pas d’autres choix sinon que d’appliquer l’instruction d’Ouyahia consistant à boycotter Bouhadja».

Une députée RND d’Oran soutient que « Ouyahia nous a instruit de boycotter les travaux de l’assemblée en plénière et en commissions tant que Bouhadja reste en place». Pour cette dernière, «la quasi-totalité des députés RND n’iront pas aujourd’hui à l’APN sous risque d’être exclus du parti ».

Côté opposition, des députés du Rassemblement pour la culture et la démocratic, du Parti des travailleurs, du Mouvement de la société pour la paix ainsi que du Front pour la justice et le développement vont a contrario de l’attitude de la majorité : «La guerre contre le président de l’Assemblée nationale est interne aux partis de la majorité.

Nous n’allons tout de même pas boycotter l’assemblée nationale et ses travaux sur décision de Ould Abbès ou même d’Ouyahia », note un parlementaire du Mouvement de la société pour la paix.
«Nous irons à l’assemblée nationale comme nous le faisons d’ordinaire sans tenir compte des guéguerres à l’intérieur des partis de l’alliance présidentielle», explique de son côté un député du Rassemblement pour la culture et la démocratie selon lequel «jusqu’à preuve du contraire, Bouhadja est toujours président de l’APN et nous n’avons aucun problème avec lui».

Un député du parti de Djaballah soutiendra que « l’APN est une institution au-dessus du FLN et du RND et compte d’autres députés autres que ceux-là ». Autrement dit, il est «certain qu’il y aura moins de députés à l’APN aujourd’hui, mais il y en aura quand même».

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Les Journées Internationales de Philosophie d’Alger font leur grand retour pour une Troisième édition portant sur le thème « La Violence »

Sun, 10/14/2018 - 11:44

Razika Adnani écrivaine, philosophe et islamologue, organise la troisième édition des Journées Internationales de Philosophie d’Alger les 13 et 14 octobre 2018, au niveau de l’Institut Français d’Alger. De nombreux intervenants et des professeurs y aborderont le thème « La Violence ».

Pourquoi ce thème ? : Pour Razika Adnani, tout d’abord parce que la violence est une question qui a interpellé les philosophes depuis l’antiquité à nos jours. Ensuite, parce que la violence a toujours accompagné l’histoire de l’humanité et enfin parce que le progrès et l’évolution de l’humanité n’ont pas réussi à éradiquer le phénomène de la violence. Dans notre société, “la violence au quotidien” pose un réel problème; c’est pourquoi il est urgent de construire une réflexion profonde à son sujet, précise-t-elle.

Ce thème sera abordé aux Journées Internationales de Philosophie d’Alger sous plusieurs angles. Les questions de la violence et la technologie, la violence symbolique, la conscience morale face à la violence, la violence dans l’image cinématographique, des racines cognitives de la violence, y seront posées. Ils s’interrogeront également sur le concept : la contre-violence ou la non-violence.

Les Journées Internationales de Philosophie d’Alger proposent cette année également des ateliers philosophiques pour enfants et adolescents. Selon la présidente fondatrice des Journées Internationales de Philosophie d’Alger, Razika Adnani : “l’esprit, tout comme le corps, a besoin de s’habituer dès l’enfance aux bonnes manières qui créent en lui l’aptitude à s’interroger indispensable à toute vivacité de la pensée.”

Les ateliers seront animés par Johanna Hawken, philosophe-praticienne passionnée par l’univers de l’enfance, et porteront sur :

  • Est-il bien d’être violent ? pour les 8-10 ans
  • Peut-on être fort sans être violent ? pour les 10-13 ans
  • Toute pulsion de violence doit-elle se réaliser ? pour les 13-16 ans

Pour Razika Adnani, l’objectif des Journées Internationales de Philosophie d’Alger est « d’offrir, non seulement aux professionnels, mais aussi à tout passionné de la connaissance et du débat, un espace de temps consacré au questionnement, à la réflexion et à l’argumentation » et surtout « donner à la philosophie une place au sein de la société algérienne afin qu’elle soit proche des préoccupations des individus et qu’elle intervienne dans leurs questionnements » tel que l’avait annoncé Razika Adnani en marge de la première et la deuxième éditions qui avaient comme thèmes « Autrui », « Le Beau ».

  • Fin –

Pour plus d’informations, veuillez visiter : Le site www.razika-adnani.com/7.aspx?sr=123  et la page Facebook Journées Internationales de Philosophie d’Alger.

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