You are here

Algérie 360

Subscribe to Algérie 360 feed Algérie 360
Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 8 hours 9 min ago

Sa visite en Algérie serait programmée pour le 6 décembre: Des journalistes disent non à MBS

Tue, 11/27/2018 - 12:02

La visite programmée du prince héritier saoudien en Algérie, Mohamed Ben Salmane, n’est pas bien vue par les journalistes, après l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi dans un consulat saoudien à Istanbul.
Ils la dénoncent. Première à écrire un éditorial sur le sujet, la directrice du journal El Fadjr, Hadda Hazem, qui estime qu’il est de “notre devoir, en tant qu’Algériens, de nous opposer à la venue de Mohamed Ben Salmane”. “Après avoir été absous par Trump de tous les crimes depuis sa désignation comme prince héritier, qu’allons-nous gagner de cette visite ? Pour exécuter un ordre de Donald Trump et en protection des intérêts d’Israël, il (MBS) a fait baisser le prix du baril du pétrole de 82 à 52 dollars”, a écrit la journaliste. “Vous n’êtes pas le bienvenu, ô Ben Salmane !”, écrit-elle. La même radicalité a été partagée par le journaliste et écrivain Kamel Daoud qui a écrit sur Twitter que “Mohamed Ben Salmane est un assassin et celui qui va lui serrer la main à Alger sera son complice. Près de cent journalistes ont été tués en Algérie durant les années 90. Le 6 décembre, le prince viendra cracher sur leurs tombes”.

Pour Hamid Ghoumrassa, journaliste au quotidien arabophone El Khabar, la visite de Mohamed Ben Salmane aurait “été normale” sans l’assassinat du journaliste saoudien. Mais après cette affaire, “je suis contre sa venue malgré les tentatives du gouvernement algérien de blanchir” ce crime. L’avis est partagé par Zine Cherfaoui, le chef du service international du journal El Watan. “Avant l’éclatement de l’affaire Khashoggi, rappelle le journaliste, le discours de Mohamed Ben Salmane sur l’islamisme le rendait intéressant pour l’Algérie qui a payé le prix fort dans sa lutte contre le terrorisme. Mais avec l’affaire de l’assassinat du journaliste saoudien, son image est ternie, surtout s’il se confirme qu’il en est l’ordonnateur”. “Il devient, dès lors, un invité encombrant. Surtout que les journalistes algériens avaient payé de leur vie durant les années 1990”, indique Cherfaoui qui rappelle, néanmoins, que l’Algérie a déjà reçu des dirigeants dont les mains sont tachées de sang.

La visite du prince héritier entre dans le cadre de “son blanchiment, dans le monde arabe du moins, des suspicions qui l’accablent dans l’assassinat de Jamal Khashoggi”, fait remarquer Adlène Meddi, journaliste. “Sommes-nous en train de participer à cette opération de blanchiment ? Apparemment, c’est le cas si l’on se réfère à l’incongruité et au timing tardif du communiqué des AE concernant le crime contre le journaliste”, a-t-il ajouté. Un avis partagé par le chef de la rubrique internationale de Liberté, Lyès Menacer. “La venue de Ben Salmane en Algérie, alors que tous les soupçons pèsent sur lui dans l’assassinat de Jamal Khashoggi est une insulte à la mémoire de tous les journalistes emprisonnés ou assassinés pour avoir dénoncé les régimes totalitaires dans cette sphère qu’on appelle monde arabe et dont fait partie notre pays”, note le journaliste.

En plus des journalistes, une pétition est lancée sur les réseaux sociaux pour s’opposer à la venue du prince héritier saoudien. Des organisations de défense des droits de l’Homme, à l’image de l’une des ailes de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (Laddh), ont également dénoncé cette visite. Même des hommes politiques, notamment ceux issus de l’opposition, ont exprimé publiquement leur refus de voir le fils du roi Salmane fouler le sol algérien.

Ali Boukhlef

The post Sa visite en Algérie serait programmée pour le 6 décembre: Des journalistes disent non à MBS appeared first on .

Categories: Afrique

Accidents de la route à Guelma: 16 morts et 185 blessés en 2018

Tue, 11/27/2018 - 11:54

Seize personnes ont trouvé la mort et 185 autres ont été blessées dans 398 accidents de la route enregistrés dans la wilaya de Guelma durant les dix premiers mois de l’année 2018, indique cette semaine le bilan de la Sûreté de wilaya. Le même rapport fait état de 288 accidents corporels enregistrés par les services de police. La même source indique que 76 mineurs et pas moins de 45 victimes de sexe féminin ont été blessés dans des accidents de la route durant cette même période. Selon les rapports communiqués à chaque fois par la police, les jeunes conducteurs sont les plus impliqués dans les accidents de la circulation survenus ces dernières années.
N. Guergour

The post Accidents de la route à Guelma: 16 morts et 185 blessés en 2018 appeared first on .

Categories: Afrique

Béjaïa: Grève illimitée au lycée d’Adekar

Tue, 11/27/2018 - 11:54

En grève illimitée depuis le 19 novembre dernier, les élèves du nouveau lycée d’Adekar n’avaient toujours pas repris, hier, le chemin des cours.
A travers cette action radicale de protestation, les lycéens entendent réclamer de meilleures conditions de scolarité notamment le chauffage dans les salles de cours dans une région montagneuse connue pour ses hivers très rudes.
Soutenus par l’Association des parents d’élèves, les grévistes exigent  l’installation immédiate des chaudières à même de leur permettre de suivre leurs études au chaud dans ce nouvel établissement du secondaire ouvert il y a deux années.
«Il est impossible de reprendre les cours tant que les chaudières ne sont pas installées. Nombre de lycéens sont malades pour cause de froid dans les salles.  Moi-même j’ai une bronchite», temoigne une gréviste.
Les lycéens grévistes regrettent «l’indifférence» des responsables du secteur de l’éducation, qui, indique-t-on, «ne semblent pas se soucier de leurs préoccupations». Il convient de signaler que dans les communes montagneuses à l’instar d’Adekar, où certains établissements scolaires ne sont pas dotés de moyens de chauffage, les apprenants se retrouvent  contraints de sécher les cours durant les tempêtes de froid. Par ailleurs, les mêmes grévistes ont aussi soulevé le manque de moyens pédagogiques comme une bibliothèque, une salle d’informatique et une salle de sport. Ils demandent également, par la même occasion, l’approvisionnement régulier de leur établissement scolaire en eau.

Du côté de la Direction de l’éducation de Béjaïa, son premier responsable a annoncé que son service de l’équipement a été chargé d’établir un devis pour la prise en charge de l’installation d’une chaudière dans ce lycée.
Ouvert il y a deux années, ce nouveau lycée d’Adekar, d’une capacité d’accueil de 1 000 places pédagogiques, est doté d’une demi-pension de 300 rations par jour.
A. K.

The post Béjaïa: Grève illimitée au lycée d’Adekar appeared first on .

Categories: Afrique

Santé: Les soins palliatifs en débat à Oran

Tue, 11/27/2018 - 11:51

La question des soins palliatifs, de la création d’unité spécifique, prévue dans le cadre du Plan national anti-cancer, va faire l’objet d’une rencontre prochainement à Oran.
Dans un communiqué rendu public, l’EHU d’Oran informe que ce 29 novembre se tiendra une rencontre sur ce sujet avec la participation de plusieurs médecins de différentes spécialités.
La question des soins palliatifs se pose, comme expliqué dans le communiqué, par un «nouveau concept de soins qui correspond à une vision humaniste de la médecine préoccupée par la prise en charge de la souffrance globale du malade traversant une phase critique d’une affection potentiellement mortelle ou vivant la période terminale de sa vie. En sus, ces soins peuvent indubitablement influencer de manière positive l’évolution de la maladie et augmenter le taux de survie tout comme les autres traitements».

Organisée sous forme de table ronde, la rencontre avec la participation de spécialistes, de divers services de soins comme la réanimation, l’oncologie médicale, la médecine interne, la chirurgie générale et la radiothérapie, devra faire «le point sur les bases d’un plan d’action pour la promotion des soins de support et de soins palliatifs dans tous leurs aspects  : organisation, fonctionnement, formation et recherche» et également pour apporter «au patient l’assistance nécessaire afin d’alléger ses souffrances, améliorer le confort des patients porteurs de pathologies lourdes et procurer le soulagement de la douleur et des autres symptômes gênants en mettant à leur disposition tout l’arsenal de soins palliatifs et de soutien», est-il expliqué.
Fayçal M.

The post Santé: Les soins palliatifs en débat à Oran appeared first on .

Categories: Afrique

Salon du livre de Ouargla: La prochaine édition sera internationale

Tue, 11/27/2018 - 11:50

Une «délocalisation», même provisoire, voire itinérante du Salon international du livre d’Alger (Sila) a toujours été le souhait des habitants des villes de l’intérieur du pays. L’idée a fait son chemin.

Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi,  a  déclaré, samedi à Ouargla, que la prochaine édition du Salon national du livre, qui se tient pour la première fois  dans la ville de  Ouargla, «aura une dimension  internationale». «La prochaine édition du Salon national du livre qu’abrite la wilaya de  Ouargla, pour la première fois, aura une dimension internationale à la  faveur de la participation des éditeurs étrangers au regard de  l’environnement propice qu’offre la région pour accueillir de pareilles  manifestations culturelles importantes», a souligné M. Mihoubi à  l’ouverture de ce Salon à la bibliothèque  principale de lecture publique Tidjani-Mohamed  de Ouargla. «Il appartient dorénavant de choisir un espace spacieux pour accueillir les prochaines éditions de cet événement culturel afin de permettre aux éditeurs étrangers d’y prendre part et de découvrir la wilaya de Ouargla et son public», a-t-il ajouté. «Le ministère de la Culture tend, à travers cette manifestation nationale, à satisfaire des doléances soulevées lors de moult occasions», a notamment indiqué le ministre. Plus de 2 500 titres sont exposés au premier Salon national du livre de Ouargla organisé à  l’initiative de l’Office national des droits d’auteurs et droits voisins   (ONDA), en coordination avec le syndicat national des éditeurs du livre (Snel) et avec la participation de 15 maisons d’édition et de distribution de livres, implantées à travers le territoire national.

Le ministre de la Culture a en outre  procédé à l’installation de Laïd Djellouli au poste de commissaire du Festival culturel international du livre, des lettres et de la poésie, qu’organise annuellement la wilaya de Ouargla. Le Salon national du livre de Ouargla  qui se tient du 24 novembre au 2 décembre 2018,  sous le slogan  «Ouargla accueille le livre», a enregistré durant   ses premiers jours, une importante affluence du public et des amoureux du livre.
Par ailleurs, lors de la cérémonie d’ouverture d’une antenne régionale de l’ONDA à Ouargla, couvrant plusieurs wilayas dans le sud du pays, le ministre a appelé à contribuer à la réussite de «cet important acquis», qui ne peut que satisfaire les acteurs du secteur de la culture, et d’en faire «une valeur ajoutée et de protection des droits d’auteurs, en plus de l’accroissement du nombre d’adhérents à l’Office, établi  actuellement à près de 20 000 adhérents».

Mihoubi, qui avait auparavant visité le musée saharien, a souligné   le grand rôle  de cet espace culturel ouvert l’année dernière  après des travaux de   restauration et  dont le répertoire  est d’un apport certain pour les chercheurs et anthropologues  cherchant à découvrir ou étudier  l’histoire et la culture  de cette région saharienne. Le ministre a souligné que son département œuvrera à recenser,  répertorier, numériser et cataloguer les manuscrits en vu de leur préservation en tant que legs culturel national. Au passage, il a déploré  le fait qu’il y ait des   gens qui vendent des manuscrits algériens  à des parties étrangères. «Cet état de fait est absolument inacceptable, car les manuscrits constituent un patrimoine national, dont le ministère de la Culture est, à juste titre, en droit de les posséder en priorité», a-t-il rappelé.

M. Azzedine Mihoubi a précisé que «des entreprises privées se chargent de la numérisation et du catalogage des manuscrits et que le ministère œuvre, en partenariat avec ces entités et à travers la bibliothèque nationale et les centres de manuscrits relevant du ministère, à cataloguer ces manuscrits et leur genre», ajoutant que  «les manuscrits seront protégés en vertu de la loi de conservation du patrimoine culturel national 98/04». Au terme de sa visite dans la wilaya de Ouargla, Azzedine Mihoubi a présidé la cérémonie d’ouverture d’une conférence sur «la Révolution algérienne dans la poésie algérienne moderne et contemporaine», organisée par la Faculté des lettres et langues de l’université Kasdi- Merbah  de Ouargla.

Dans son intervention,   le ministre a relevé qu’il existe de nombreuses recherches sur la région de Ouargla et que le ministère s’emploie à inviter des chercheurs étrangers pour contribuer à l’approfondissement des travaux de recherche sur l’existence humaine dans la région, et ce, dans le cadre de l’histoire du   peuplement humain dans l’Afrique du Nord.
Kader B.

The post Salon du livre de Ouargla: La prochaine édition sera internationale appeared first on .

Categories: Afrique

Trilogie de Kamel Bouchama: Nos ancêtres racontés

Tue, 11/27/2018 - 11:48

Par Farouk Zahi
Kamel Bouchama, cet ancien haut commis de l’Etat, dans sa consonance la plus noble, est, en même temps, cet intellectuel impénitent qui ne cesse d’étonner par ses productions, profuses et documentées. Il vient, récemment, de gratifier ses lecteurs d’une trilogie constituée de trois œuvres publiées entre 2008 et 2010 intitulée «La glorieuse épopée de nos ancêtres» et ayant connu chacune un succès mérité chez le lectorat. Epuisés en librairie, ils font aujourd’hui l’objet d’une réédition de haute facture dans un non moins attrayant coffret. Présentée au dernier Salon international du livre d’Alger, cette œuvre majeure de l’auteur augure d’une place de choix dans les fonds documentaires particuliers et surtout publics-collèges-instituts-hautes écoles.

De l’aveu même de l’auteur à qui certains pourraient prêter la prétention d’empiéter sur un domaine qui n’est pas le sien s’agissant d’histoire, celui-ci réfute toute tentative velléitaire de sa part. Bien au contraire, le récit national de toute nation s’alimente de différentes sources aussi bien populaires qu’académiques. L’histoire première de la France, pour ne citer que celle que nous connaissons le mieux, s’est construite sur beaucoup de mythes, de la Chanson de Roland qui a immortalisé le Col de Roncevaux au vase qui en fit de même pour Soissons.
Dans l’œuvre de Kamel Bouchama, il s’agit de nos ancêtres, qui sont racontés dans trois ouvrages différents, plutôt indépendants, depuis le Ier siècle avant Jésus-Christ à l’Émir Abdelkader et ses compatriotes en pays du Levant, avec leur dernier exode de 1911, en passant par ces Algériens, de fiers Berbères qui ont fait l’Andalousie, depuis Tariq Ibn Ziyad jusqu’à la prise de Grenade par Isabelle la Catholique. Nos ancêtres sont racontés au cours des siècles, dans cette trilogie, pour dire par quoi ils se sont caractérisés, par quoi ils ont brillé et comment ils ont géré leur existence chez eux et dans les pays du bassin méditerranéen qu’ils ont investis pour de nobles causes et à la libération et l’émancipation de leurs peuples des jougs féodaux ou obscurantistes.

Dans sa présentation de cette anthologie, oui, n’ayant pas peur des mots, Kamel Bouchama en dira ceci : «La présente trilogie, comme son nom l’indique, rassemble les trois ouvrages, déjà publiés distinctement dans les années passées, 2008 et 2010, et raconte nos ancêtres à travers les différentes périodes de notre Histoire, d’où son titre «La glorieuse épopée de nos ancêtres». Je rappelle, sans prétention aucune, que ces contributions ont eu un succès mérité et qu’il n’y a aucun exemplaire de ces trois ouvrages, en vente aujourd’hui, dans les librairies du pays. Ainsi, les réunir dans un seul coffret – après les avoir revues, corrigées et enrichies –, puisque les sujets sont étroitement liés, est une opération nécessaire qui permettra aux lecteurs de s’imprégner de l’apport de nos ancêtres en une lecture assortie, assidue et continue.
Pour rappel, voici les titres de cette
trilogie :
• De Iol à Caesarea à… Cherchell (les avatars historiques d’une cité millénaire).
• La clé d’Izemis (les Mémoires anachroniques de l’Andalousie perdue).
• Les Algériens de Bilâd ec-Shâm (de Sidi Boumediène à l’Émir Abdelkader (1187-1883).
Pour notre part, nous avons choisi, délibérément, de chahuter l’ordre de présentation en scrutant dans le passé historique de nos aïeux partis souvent sous la contrainte de l’oppression ou à l’appel de leurs frères en religion du Machrek. «Les Algériens de Bilad ec-Shâm» balayera large et ce sera de Sidi Boumediène (1187) à l’Émir Abdelkader (1883), soit près de 7 siècles de présence maghrébine au pays du Levant. Lors de la présentation première de l’ouvrage à Cherchell – ne dit-on pas qu’à tout seigneur, tout honneur ? –, la cité antique n’étant pas le berceau de l’auteur ?

De Sidi Boumediène à l’Émir Abdelkader, le survol de l’Histoire nationale semblait trop court. Les jeunes, notamment les étudiants et étudiantes, étaient comme «pétrifiés» par le verbe de l’auteur qui virevoltait entre la syntaxe d’El Maâri et celle de Flaubert. Cette nation, dira-t-il, a engendré des hommes et des femmes dont beaucoup de pays ne peuvent se targuer d’avoir engendrés. Sidi Boumediène, enfant de Séville, Bougiote ensuite Tlemcénien d’adoption, était un monument de l’érudition religieuse soufie. Illustre enseignant à l’Académie médiévale de Béjaïa, il aura consacré sa vie durant à la cause de l’Islam, mis en danger par les Croisades. Il répondra à l’appel de Salah Eddine El Ayoubi en 1187. Il perdra le bras gauche lors de la bataille de Hattin, contre les Croisés et les Templiers, commandés par le grand maître Gérard de Ridefort et par le roi de Jérusalem, Guy de Lusignan.

La colonie algérienne sera constituée d’hommes de foi, de lettres, de paysans et d’artisans. Le point de départ  en sera cette expédition. Elle occupera à El-Qods  le quartier dit «Bab El Maghariba» où Salah Eddine leur offrira un bien «habous» important. Depuis lors, les Algériens ont érigé une vingtaine de villes et de villages en Galilée, à Tibériade et au Golan. Au nombre de près de 1 million d’âmes, ils seraient de 600 000 pour la seule Halab, Alep. Ils ont conservé leurs attaches culturelle et linguistique. Ceux de descendance amazighe ont conservé la langue classique, c’est-à-dire celle qui ne comporte aucune intrusion linguistique étrangère. Faisant appel à des références documentées, l’orateur ne laissera aucun répit à l’auditoire, en l’inondant d’informations aussi surprenantes, les unes que les autres.

A sa libération de la forteresse d’Amboise, l’Emir Abdelkader avait opté de séjourner en Turquie. Il y séjournera pendant deux ans pour jeter son dévolu, en définitive, sur ce qui est connu aujourd’hui comme la Syrie. Reçu par la foule comme un véritable héros national, il marquera de son empreinte la vie de tout le Moyen-Orient arabe. Ses discours religieux étaient suivis par les exégètes affirmés. Le khedive d’Égypte, lui-même, l’aurait consulté avant le creusement du canal de Suez. C’est dire toute la considération vouée à cet illustre combattant doublé d’un érudit. Il a été tout aussi grand dans sa longue lutte que dans son abdication. En abdiquant, il faisait un acte de foi en épargnant l’«holocauste» à son peuple, écrasé par une machine de guerre disproportionnée en nombre et en outils de guerre. Humaniste et tolérant, il fit tout de même reculer l’occupation armée de la Syrie de 60 ans. A l’approche des 97 navires de guerre français dans la rade de débarquement en 1860, il se présentera à la capitainerie pour lancer un ultimatum aux forces coloniales, soit pour se retirer, soit pour périr. Il leur signifiait qu’il disposait présentement d’une armée aguerrie, pour détruire toute leur belliciste armada. Et ce n’est qu’en 1920 que l’occupation fut effective, bien après la disparition de l’Emir. L’orateur parlera abondamment de la descendance d’Abdelkader Ibn Mohieddine El Hassani El Djazaïri.

Elevés spirituellement dans l’honneur et le bon droit, ses fils firent de la cause arabe leur propre cause. L’histoire de l’Insurrection de 1871 de Cheikh El Haddad et d’El Mokrani  élude celle de l’Émir El Mohieddine  qui, soutenu par Bennacer Benchohra, levait une armée au Souf livrant bataille aux forces coloniales à Tébessa, Chréa et Meskiana. L’Emir Ali, bien avant Omar El Mokhtar, menait bataille contre les Italiens en Tripolitaine. L’Émir Abdelmalek menait sous la bannière ottomane sa bataille du Rif en prenant comme adjoint Abdelkrim El Khatabi. L’Émir El Hachemi, quant à lui, préféra à la fin de sa vie se retirer à Bou Saâda où il y est enterré. Son fils Khaled sera l’un des précurseurs de la lutte politique en inspirant la création de l’Etoile nord-africaine (ENA). Il pensait déjà à une action commune maghrébine dans la lutte anticoloniale. L’Émir Saïd constituait, en 1918, le premier gouvernement syrien. Emaillé d’anecdotes, le récit se déroulait comme un conte ; l’auditoire en «lévitation» était comme sustenté sur quelque 7 siècles de son histoire qu’il découvrait soudain. Il est certain que l’orateur avait  et l’art et la manière pour rendre l’Histoire, généralement rébarbative, une Iliade homérique.

La descendance féminine de l’Émir n’en était pas moins engagée dans le sillage du patriarche. La princesse Amal, sa petite-fille, étudiante studieuse à Cambridge et camarade d’Indira Gandhi, fit preuve d’audace en abordant le président Nehru en visite d’Etat en Syrie. Elle demanda ni plus ni moins de soutenir le peuple algérien dans sa lutte contre l’occupant. L’affaire était conclue au moment du toast présidentiel. Mohamed Tajeddine El Hassani, issu de la communauté algérienne, a été président de la République syrienne entre 1941 et 1944. Il détenait ainsi le record de longévité présidentielle quand les mandats étaient écourtés à 6 mois.
De grands noms dans le monde des sciences marquèrent durablement l’histoire du Ec Shâm, Jawdet El Hachimi fut cet émérite mathématicien qui, de retour de la Sorbonne, revivifia les mathématiques arabes pour les inscrire dans la modernité. Le plus grand lycée de Damas porte jusqu’à ce jour son nom. Merci Si Kamel pour ce trophée de voyage, vous auriez pu vous contenter du douillet de la chancellerie – M. Bouchama a été ambassadeur et ministre plénipotentiaire à Damas – et des apparats du titre.

Dans le premier ouvrage De Iol à Caesarea à… Cherchell, il explique qu’au-delà du sentiment personnel et du désir de faire connaître la ville qui l’a vu naître et à laquelle il se dit très attaché, comme tout un chacun pour sa ville natale, il a aussi ce désir de susciter le même engouement et la même émotion chez les lecteurs pour les inciter à en savoir plus sur l’Algérie et son passé.  Oui, son passé car Cherchell a été la prestigieuse capitale de la Maurétanie, au dernier siècle avant J.-C., du temps du roi savant Juba II et ensuite du temps de son fils, le roi Ptolémée de Maurétanie. Peu de nos compatriotes connaissent l’union de Juba II avec Cléopâtre Séléné, fille de Cléopâtre him self, dont le célèbre tombeau dit de la «chrétienne» se trouve à Sidi Rached à la périphérie de Tipasa. Le roi Ptolémée est un sang mêlé berbéro-égyptien. Cette information, qui n’est d’ailleurs pas de première main, aurait dû être opposée par nos médias à la presse pharaonique qui, dans ses insanités lors de l’épopée d’Oumdorman, se targuait de descendance de sang bleu.
Dans cet esprit, la quête de la vérité historique et son appel pressant pour la prise de conscience de l’Histoire exaltante de l’Algérie par les générations actuelles et futures ont conduit l’auteur à la résolution de faire connaître Iol, Caesarea, aujourd’hui Cherchell.
Cette ville, qui a été, en effet, capitale politique et administrative, capitale culturelle à un moment donné de l’Histoire de notre pays, et qui a vécu en osmose avec les autres villes et les autres régions d’Algérie, l’accompagnant dans toutes les péripéties et toutes les étapes historiques qu’elles ont connues.
L’Histoire de Cherchell, comme l’écrit le Dr Boualem Benhamouda dans la préface de l’ouvrage, est replacée donc dans le cadre national, replacé lui-même dans le cadre maghrébin, arabe et méditerranéen ; le lecteur n’a pas donc à s’étonner de trouver un certain nombre de digressions. Cependant, la formule des questions et des réponses, entre le petit-fils et le grand-père, donne de la vivacité au texte et libère l’auteur d’une narration chronologique qui risquait d’ennuyer le lecteur.
Celui-ci est invité plusieurs fois à prendre conscience de la richesse et de l’importance du patrimoine historique, linguistique et culturel de l’Algérie à travers l’exemple de l’une de ses villes, Cherchell.
En effet, Iol, Caesarea, Cherchell, la ville des rois berbères, la capitale qui s’est révoltée contre les injustices et les excès des Romains, a subi les assauts des turbulents Vandales, avant de devenir rayonnante de culture islamique et arabo-berbère. Elle a participé aux épopées des différentes dynasties du Maghreb central, elle a aidé ensuite les Turcs à refouler les assauts des pirates européens, comme elle a sauvé des milliers d’Andalous fuyant la répression et la christianisation forcée de l’Espagne catholique. C’est dans cet esprit qu’elle a accueilli des centaines de familles andalouses.
En 1830, elle s’est opposée farouchement à l’occupation française et s’est intégrée à la résistance de l’Émir Abdelkader et à celle de 1871, menée localement par les Beni-Menaceur sous la conduite de Malek El Berkani. Enfin, elle a été le foyer du nationalisme où ont mûri des responsables nationaux de la Révolution du 1er Novembre 1954 aux côtés des militants locaux. Foyer également de la culture arabo-islamique grâce à l’action du saint patron Sidi-Braham El Ghobrini.  Jalouse de ses traditions ancestrales, la cité garde, jusqu’à ce jour, quelques vestiges, certes lapidaires, d’une culture multi-ethnique plusieurs fois millénaire.
Dans l’ouvrage, La clé d’Izemis ou (les Mémoires anachroniques de l’Andalousie perdue) nous saurons que de 711 à 1492, et bien plus tard, il y a eu des événements, beaucoup d’événements, où musulmans, chrétiens et juifs ont eu à se rencontrer, à s’allier et à se confronter, à s’unir et à se diviser, à s’aimer et à se haïr, à se soutenir et à se médire réciproquement… l’auteur remémore tout cela, mais n’oublie pas de dire là où nous avons réussi – Dieu est témoin de notre bilan positif –, comme il n’occultera pas  là où nous avons failli…, souvent lamentablement. Là-aussi, l’Histoire ne sera pas oublieuse, dira-il !
Cette troisième œuvre de la trilogie est donc la transposition, dans le temps, d’une présence soutenue de nos ancêtres, dans un espace qui a longtemps brillé par une civilisation pluriculturelle qui s’épanouissait dans les modes de vie, la littérature, l’architecture et les autres sciences dont les nôtres étaient friands et passaient pour être les maîtres de l’époque.
Il remonte ainsi le temps, pour refléter également cette relation explicite entre deux mondes, plutôt deux cultures qui affichaient ostensiblement leurs pouvoirs, les attraits et les impulsions des populations des deux rives de la Méditerranée. A cet effet, les historiens disaient s’agissant d’architecture, d’art et de sciences, que l’Andalousie musulmane constituait une «perfection de l’esprit humain». Alors ce travail, conçu sous forme de récit historique, vient pour ressusciter, en même temps qu’exalter de nombreux souvenirs, ceux des Berbères et des Andalous, ou ceux des Andalous-Berbères, c’est-à-dire de ceux qui ont vécu ces interférences culturelles et qui les ont développées pendant de nombreux siècles, dans un pays qui «fut perçu comme puissance allogène à l’Europe par l’Occident chrétien alors en pleine mutation».
Il vient aussi, à partir de ce pathétique itinéraire de «clé», mais à l’origine de jeunes de Césarée – devenue Cherchell – ou d’autres jeunes de villes algériennes, qui sont partis avec le conquérant Tariq Ibn Ziyad, raconter nos ancêtres qui, des siècles durant, ont participé à la gloire de cet empire qui a brillé de tout son éclat pour, hélas, tomber dans le délabrement après la «Reconquista».
Cet ouvrage donc est une passionnante plongée dans le passé, à l’image des ouvrages qui ont été publiés par d’autres auteurs, ces géants de la littérature auxquels l’auteur n’a pas la prétention de se comparer et encore moins de se compter parmi eux, comme il le déclare lui-même.
«Je n’ai fait que m’exprimer dans cette forme d’écriture pour être à l’aise avec ceux qui me liront et leur donner le maximum de repères et d’événements, certes éloignés les uns des autres dans le temps, mais qui forment, dans l’étendue des éphémérides, une suite logique relatant un riche fragment de l’Histoire de nos ancêtres dans le vécu de l’épopée andalouse.»
Ecrits dans un style aéré, les trois ouvrages incitent à la lecture apaisée de hauts faits, œuvres de nos prédécesseurs qui s’imposèrent à un Occident déjà hégémonique, non pas par le glaive et la catapulte, mais par la plume et le parchemin. L’union était sacrée en dépit des origines ethniques multiples, la Reconquista n’a pas fait de distinction entre l’Arabe et le Berbère, même le Juif subira les affres de l’Inquisition. L’antisémitisme est aussi vieux que la Vieille Europe.
F. Z.

The post Trilogie de Kamel Bouchama: Nos ancêtres racontés appeared first on .

Categories: Afrique

Décès hier de Bernardo Bertolucci: Fin du règne du «Dernier Empereur»

Tue, 11/27/2018 - 11:43

Le cinéaste italien Bernardo Bertolucci est décédé hier des suites d’un cancer, à l’âge de 77 ans, à Rome. Il a marqué le septième art pendant plus de cinquante ans d’œuvres singulières comme Le Conformiste, Le Dernier Tango à Paris ou 1900.
Considéré comme «Le Dernier Empereur du cinéma italien», un titre inspiré de celui d’un de ses célèbres films, il était l’une des dernières grandes figures du cinéma italien et mondial.
Fils du grand poète italien Attilio Bertolucci, il est né à Parme en 1941. Sa vocation pour l’écriture apparaît dès l’adolescence. Sa rencontre avec le réalisateur Pier Paolo Pasolini, dont il devient l’assistant, le marque pour la vie. Il côtoie ensuite Sergio Leone, avec qui il travaille sur le scénario du Western Il était une fois dans l’Ouest. Bernardo Bertolucci réalise Prima della Rivoluzione, inspiré de La Chartreuse de Parme, en 1964, qui marque l’entrée du jeune réalisateur dans le monde du grand cinéma d’auteur.
Le Conformiste, avec Jean-Louis Trintignant, en 1970, est le récit, psychologique, intime, d’un homme qui tombe, contre toute attente, dans les pièges du fascisme. Dans la capitale française, le réalisateur tourne notamment en 1972, Le Dernier Tango à Paris qui provoque un énorme scandale en Italie, en France et dans le monde entier. En effet, les amours de Marlon Brando, un homme âgé, et Maria Schneider, une adolescente, choquent l’opinion. D’ailleurs, Maria Schneider affirmera avoir été traumatisée par la violence de certaines scènes.

En 1972, Bertolucci tourne 1900, fresque épique sur la naissance du communisme qui met, face à face, Robert De Niro dans le rôle d’un puissant et Gérard Depardieu dans celui d’un paysan. En 1987, il prend le cadre de la Chine pour raconter la vie du dernier empereur, un jeune souverain abandonné à lui-même, qui vit le désespoir au milieu du pouvoir. Bernardo Bertolucci «était un immense artiste et une personnalité hors normes qui a accompagné le cinéma italien du XXe siècle en devenant une figure majeure de son identité», ont réagi hier Pierre Lescure et Thierry Frémaux, président et délégué général du Festival de Cannes, dans un communiqué à l’AFP.

Le cinéaste italien «avait pour Cannes un lien indéfectible. Il est parti rejoindre son père Attilio, poète, et son frère Giuseppe, cinéaste, en laissant une trace ineffaçable dans l’histoire du cinéma», ont ajouté MM. Lescure et Frémaux. Bernardo Bertolucci avait présidé le jury du Festival de Cannes en 1990. Le cinéaste italien a reçu en 2011 la première Palme d’honneur de l’histoire du festival. «Brando, Depardieu, Trintignant, De Niro… Si Bertolucci a tourné avec les plus grands et les a magnifiés à l’écran, c’est parce qu’il était lui-même un géant», a estimé, pour sa part, le ministre français de la Culture Franck Riester, sur Twitter. «Il va manquer au septième art, cet art auquel il a tant donné», a ajouté le ministre français.
K. B.

The post Décès hier de Bernardo Bertolucci: Fin du règne du «Dernier Empereur» appeared first on .

Categories: Afrique

Recette: Croquettes de riz

Tue, 11/27/2018 - 11:39

300 g de riz cuit, 1 tranche de pâté de dinde ou de  poulet, 4 œufs, 100 g de fromage rouge râpé, 150 g de fromage blanc, 2 pincées de safran en poudre, 100 g de chapelure, 4 cuil. à soupe de farine, 1 bain de friture 
Mélangez le riz cuit avec le safran, 2 œufs battus et le fromage rouge râpé. Assaisonnez. Formez une boule de riz de la grosseur d’un petit œuf. Glissez-y un dé de pâté de dinde et un autre de fromage blanc, puis refermez la boule avec du riz. Roulez-la d’abord dans la farine, puis dans les œufs battus et dans la chapelure. Confectionnez autant de croquettes que possible. Faites chauffer l’huile de friture à 180°C. Mettez-y les croquettes à dorer par trois. Egouttez-les sur du papier absorbant. Gardez-les au chaud à l’entrée du four préchauffé à 120°C. Servez les croquettes bien chaudes.
Conseils : Accompagnez les croquettes d’un coulis de tomates. Evitez l’utilisation du riz long, car il ne colle pas.

The post Recette: Croquettes de riz appeared first on .

Categories: Afrique

Bon à savoir: Comment consommer le thé vert pour maigrir

Tue, 11/27/2018 - 11:38

Le thé vert est généralement consommé sous forme d’infusion. Buvez-en trois ou quatre tasses par jour, de préférence en mangeant. En cas de fringale avant le repas, vous pouvez aussi en boire une tasse pour calmer votre faim. Cela vous permettra d’éviter le grignotage. L’important est d’en boire tous les jours, car l’action des principes actifs amincissants ne dépasse pas vingt-quatre heures. Après votre cure amincissante, veillez donc à en consommer régulièrement pour maintenir votre poids (deux ou trois tasses par jour).
Une tasse de thé vert contient environ 50 mg de caféine. La limite recommandée est de 300 mg de caféine par jour et il est déconseillé de dépasser cette dose moyenne quotidienne, afin de ne pas risquer d’éventuels effets hépatotoxiques (surtout si le thé est consommé à jeun).

Quelques recommandations
Bien que cette boisson soit naturelle, il est important de préciser que toute douleur abdominale et/ou hépatique doit vous inciter à vous rapprocher de votre médecin. L’avis d’un spécialiste est également recommandé aux femmes enceintes ou qui allaitent, ainsi que pour les personnes carencées en fer.
Mieux vaut éviter de boire du thé vert avant de dormir, car la caféine peut être responsable d’insomnies.

The post Bon à savoir: Comment consommer le thé vert pour maigrir appeared first on .

Categories: Afrique

Recette: Biscuits roulés à la cannelle

Tue, 11/27/2018 - 11:36

Pour la pâte : 250 g de farine, 1 œuf, 30 g de sucre, 25 g de beurre, 1 cuillère à café de cannelle, 10 g de levure boulangère, 10 cl de lait, 1 pincée de sel
Pour l’intérieur des biscuits : 60 g de cassonnade, 40 g de beurre, cannelle

Faire tièdir le lait avec le beurre dans une casserole. Dissoudre ensuite la levure dans le mélange. Ajouter le sucre, le sel et la cannelle. Bien mélanger.
Battre l’œuf puis l’ajouter au mélange. Ajouter la farine pour obtenir une pâte molle mais non collante. Remettre de la farine s’il faut. Couvrir et laisser reposer 30 minutes à 1 heure dans un endroit sec. Etaler ensuite la pâte sur une surface farinée, rectangulaire. Ramollir le beurre pour l’étaler sur la pâte, puis saupoudrer du mélange sucre-cannelle. Rouler la pâte pour pouvoir en faire des rouleaux de 2 cm environ. Beurrer un moule et y disposer les 6 rouleaux suffisament éloignés car ils vont lever. Couvrir et laisser reposer encore 30 minutes. Cuire 20 minutes à 180°C (thermostat 6).

The post Recette: Biscuits roulés à la cannelle appeared first on .

Categories: Afrique

Enorme déficit financier de la CNR: Des chiffres inquiétants !

Tue, 11/27/2018 - 11:32

La CNR connaît de très grosses difficultés financières, et ce, depuis 2014 plus particulièrement. Nous n’avons cessé de le signaler depuis des années dans ces colonnes. Pour la première fois, les pouvoirs publics ont osé livrer des chiffres sur ce que subit la CNR. Nous y revenons plus en détail ci-dessous.

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali, a révélé récemment, que le projet de loi de finances 2019 autorisait le Fonds national d’investissement (FNI) à octroyer des crédits au profit de la Caisse nationale des retraites (CNR) en vue de soutenir ses capacités de couverture des pensions de retraite et lui permettre de préserver ses équilibres financiers.
Présentant le budget de son secteur devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN) dans le cadre du Projet de loi de finances (PLF)  pour 2019, le ministre a précisé que «le PLF 2019 prévoit une nouvelle mesure autorisant le FNI à octroyer des crédits au profit de la CNR à des taux d’intérêt pris en charge par le Trésor public à long terme (jusqu’à 40 ans)», sans pour autant donner de précisions sur le volume de ces crédits.
A ce propos, M. Zemali a ajouté que ladite mesure visait à «soutenir les capacités de la CNR en matière de couverture des pensions de retraite et afin de lui permettre de préserver ses équilibres financiers».

600 milliards de DA de «recettes» pour plus du double en dépenses !
Indiquant que la CNR connaît depuis 2014 un déficit sans cesse «croissant, passant de 155,1 milliards de dinars en 2014 à 336,8 milliards en 2016 et 479,1 milliards en 2017», le ministre a fait savoir que «l’affectation exceptionnelle de 500 milliards de dinars, octroyée en 2018 par l’Etat dans le cadre de la préservation des équilibres du système de Sécurité sociale, a permis le paiement des pensions de retraite».
A ce titre, M. Zemali a affirmé que le système de Sécurité sociale constituait «l’un des principaux pivots» de la politique de l’Etat en matière de protection sociale, laquelle se manifeste par sa contribution particulière «la prise en charge des dépenses de la solidarité nationale visant la protection des citoyens à faible revenu».  Il a indiqué, également, que les données relatives à la situation financière de la Sécurité sociale faisaient état de «certains déséquilibres financiers touchant notamment la branche retraite, au vu de la hausse des dépenses par rapport aux recettes des cotisations, le nombre global de retraités ayant atteint 3,225 millions, engendrant un coût financier annuel de 1 282 milliard de dinars».
Il faut savoir que la quote-part de la CNR (recettes) en matière de cotisations sécurité sociale pour 2018 ne dépassera pas les 600 milliards de DA…
La Cnas dans le rouge
Par ailleurs, le ministre a affirmé qu’une enveloppe de 88 milliards DA – à la charge de la Cnas et intitulée «Forfait hôpitaux» –  sera consacrée au financement forfaitaire des établissements de santé publics au titre de l’exercice 2019, soit une hausse de 10% (80 milliards de DA en 2018)», ajoutant que ce chiffre était destiné à la prise en charge des assurés  sociaux. Abordant le déséquilibre financier au niveau du système de sécurité sociale et le déficit de 580 milliards de DA dont souffre la Caisse nationale des retraites (CNR), M. Zemali a cité plusieurs facteurs dont la non-déclaration de salariés par leurs employeurs auprès de la Cnas. «Il a été recensé 6 482 000 de salariés déclarés à la Cnas, représentant 43,21% de la population active». Expliquant encore ce déficit, le ministre a évoqué d’autres raisons comme le remboursement des médicaments, dont le montant s’est élevé en 2017 à 212 milliards de DA» et «les arrêts de travail, remboursés par les Cnas, avec 4 000 590 jours durant les 4 premiers mois de l’année en cours, soit quelque 6 milliards de DA». C’est dire que la situation financière de la Cnas est dans le rouge, sans que cela semble inquiéter les pouvoirs publics concernés…
Djilali Hadjadj

The post Enorme déficit financier de la CNR: Des chiffres inquiétants ! appeared first on .

Categories: Afrique

Moins de fautes

Tue, 11/27/2018 - 11:28

«Si, effectivement, des livres scolaires comportent quelques erreurs, il faut reconnaître que cela a énormément baissé comparativement à la situation d’il y a trois ans», a affirmé la ministre de l’Education. Cette baisse est due, selon Benghabrit, aux nouveaux mécanismes mis en place avant délivrance du bon à tirer à l’imprimerie.

The post Moins de fautes appeared first on .

Categories: Afrique

Mohamed Aïssa l’a annoncé hier: Une loi d’orientation pour contrecarrer les discours extrémistes dans les médias

Tue, 11/27/2018 - 11:28

Une loi d’orientation du secteur des affaires religieuses est en cours d’élaboration et sera bientôt soumise au Conseil des ministres et aux deux Chambres du Parlement pour approbation, selon le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Mohamed Aïssa, qui était, hier, à Tizi-Ouzou où il a assisté à une rencontre sur «les zaouïas et l’héritage culturel et cultuel».
Cette loi servira à protéger l’héritage cultuel et doctrinaire propre à l’islam ancestral contre «toutes sortes d’agressions», selon le ministre. «Il est impératif de promouvoir notre patrimoine cultuel ancestral dont l’âme est foncièrement pacifique pour en faire un rempart contre toutes ces idéologies extérieures et étrangères à notre culture de tolérance et de fraternité fortement ancrée dans notre société», soutiendra Mohamed Aïssa qui a loué le rôle des zaouïas qui ont contribué au maintien et à la protection de cet héritage dont les préceptes doivent être vulgarisés et largement partagés pour en faire un rempart contre «les idéologies extrémistes» et les «velléités néocolonialistes destructrices des Etats et des nations».
Le ministre annoncera, en outre, que des mesures seront prises pour contrecarrer les méfaits du discours religieux extrémiste diffusé par certaines chaînes de télévision satellitaires. «Une charte pour le discours religieux sur les mass media» est en cours d’élaboration entre le département des affaires religieuses en collaboration avec l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV), annonce Mohamed Aïssa qui s’est dit dans l’incapacité de répondre aux revendications soulevées par le Syndicat des imams, du fait que celles-ci ne relèvent pas des seules compétences de son département ministériel.
«Il ne m’appartient pas en tant que ministre des Affaires religieuses de réviser des lois qui auront une incidence financière sur le pays» mais «je garde ouvertes les portes du dialogue», niant l’existence d’une quelconque polémique à ce sujet.
S. A. M.

The post Mohamed Aïssa l’a annoncé hier: Une loi d’orientation pour contrecarrer les discours extrémistes dans les médias appeared first on .

Categories: Afrique

Un immeuble pour la Mutuelle de la police

Tue, 11/27/2018 - 11:25

La Mutuelle de la police nationale est à la recherche d’un immeuble à Alger pour installer sa direction. Afin d’éviter les gros frais de location, la Mutuelle veut acheter le futur bâtiment qui accueillera son administration.

The post Un immeuble pour la Mutuelle de la police appeared first on .

Categories: Afrique

Laisser-aller à Staouéli

Tue, 11/27/2018 - 11:25

Malgré les SOS des parents et les promesses des responsables de l’Académie d’Alger-Ouest, le CEM des Frères-Bousalem de Staouéli continue de fonctionner sans surveillant général, l’ancien titulaire étant parti l’année dernière à la retraite. Ce qui offre un vrai «bazar» dans cet établissement de 900 élèves où la directrice et les préposés au nettoiement de l’infrastructure s’exercent au gardiennage pour maintenir l’ordre.

The post Laisser-aller à Staouéli appeared first on .

Categories: Afrique

Mustapha Berraf à l’APS: «Je suis le candidat du consensus»

Tue, 11/27/2018 - 11:23

Le président du Comité olympique et sportif algérien (COA), Mustapha Berraf, qui s’est prêté au jeu des questions-réponses, a estimé être le «candidat du consensus» en briguant la présidence de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (Acnoa) dont l’assemblée extraordinaire et élective est prévue jeudi à Tokyo.

Quand et pourquoi avez-vous décidé de vous présenter à la présidence de l’Acnoa dont l’élection aura lieu jeudi à Tokyo ?
Mustapha Berraf :
 J’exerce les fonctions de vice-président depuis quatre mandats avec toute la loyauté et la disponibilité nécessaires. J’ai quand même, avec mes collègues du Comité exécutif, réalisé de bons résultats dans la gestion et la résolution de conflits ainsi que dans le fonctionnement de notre institution. Nous avons mis en application des réformes qui ont propulsé l’Acnoa au-devant de la scène sportive internationale. Le départ anticipé du général Lassana Palenfo a fait qu’avec les autres collègues nous avons décidé d’assurer une continuité tout en veillant à procéder à quelques réaménagements indispensables et rendre l’Acnoa plus performante et mieux respectée. C’est ce que nous nous sommes attelés à faire depuis notre intérim et c’est d’un commun accord que la décision a été prise. J’estime être le candidat de consensus. Par ailleurs, mon Comité olympique m’ayant donné son accord pour postuler à la plus haute fonction élective du sport et de l’olympisme en Afrique, j’ai sollicité l’accord du président de la République qui a bien voulu m’autoriser à me porter candidat. C’est déjà un grand honneur pour moi de représenter mon pays dans ce grand challenge.

Comment jugez-vous l’état du mouvement olympique africain ? 
La situation est complètement rétablie et la sérénité totalement retrouvée, il faut souligner là les progrès réalisés ces dernières années par rapport à d’autres continents, puisque l’Afrique organise régulièrement les Jeux africains de la jeunesse, les Jeux africains et bientôt les Jeux africains de plage. Elle a organisé une Coupe du monde (de football) et va organiser les Jeux olympiques de la jeunesse en 2022. C’est un grand héritage pour tous les peuples africains. Les programmes de la solidarité ont été exécutés à presque 100% par les Comités nationaux olympiques (CNO) africains et beaucoup d’exemples méritent d’être cités. Nous possédons actuellement une académie africaine aux actions très relevées ainsi qu’un musée olympique africain de niveau international.

La fondation «Olympafrica» va bientôt créer son 50e centre sportif à travers le continent. Personne ne peut s’enorgueillir de mieux gérer sans connaître toutes ces données. Dans toutes les disciplines, l’Afrique décroche aujourd’hui des médailles olympiques. Et ceci se fait grâce aux femmes et aux hommes qui dirigent les associations et aux techniciens. Des potentiels importants existent qui nécessitent d’être exploités et accompagnés comme nous le faisons déjà depuis plusieurs années. Au niveau de l’Acnoa, nous sommes dans une logique d’intérim avec une concertation permanente de tous les membres du Comité exécutif. Les informations sont immédiatement répercutées auprès de tous les membres de l’assemblée générale et auprès de tous les membres du mouvement sportif africain. Jusqu’à aujourd’hui, nous n’avons pas eu de soucis, ni entre nous, ni avec nos pairs, pour faire fonctionner l’Acnoa.

Quels sont les principaux axes de votre programme ? 
Il s’agira d’abord de continuité dans les activités déjà menées et de parfaire l’organisation. Le plan d’action est peut-être ambitieux mais nous ferons tout pour le mener à bien. Il conviendra tout d’abord de redorer l’image du sport africain basé sur les valeurs de la Charte olympique, toujours dans un esprit de fraternité, de solidarité et de tolérance.
Puis, nous nous attellerons à établir des relations plus responsables, sincères et durables entre les Confédérations, les instances ministérielles des sports et les CNO et créer un rapprochement étroit avec les CNO pour contribuer à la préparation optimale de notre élite sportive. Afin de mener à bien notre programme et d’atteindre nos objectifs de développement, nous doterons l’Acnoa de tous les moyens humains et matériels nécessaires à son administration et nous comptons numériser les systèmes de gestion et professionnaliser les méthodes de communication. Un plan de formation et de mise à niveau continu sera également mis en place.

Par ailleurs, l’équité et la parité entre les deux sexes constituent des éléments fondamentaux de notre gouvernance. Nous amenderons donc nos statuts pour y incorporer des mesures incitatives en direction des femmes. Bien évidemment, et toujours en adéquation avec les valeurs de la Charte olympique, nous allons marquer un grand intérêt à la protection de l’environnement et aux questions humanitaires par le biais de la promotion du sport et de l’olympisme. La problématique des réfugiés sera d’ailleurs l’une de nos préoccupations majeures, nous avons le devoir de redonner l’espoir aux sportifs qui s’extirpent des zones de guerre. Nous comptons renforcer nos capacités managériales et d’organisation afin d’assurer à l’Acnoa les ressources financières et matérielles nécessaires.

Un programme de marketing et de recherche de sponsors sera mis en application et nous professionnaliserons la gestion des produits et propriétés de l’Acnoa. Nous veillerons enfin à rendre nos jeux plus attractifs en leur octroyant un caractère plus qualificatif et nous œuvrerons à récolter le maximum de moyens pour la création de centres de préparation olympique zonaux. Une rétrocession équitable des soutiens financiers est aussi prévue».

The post Mustapha Berraf à l’APS: «Je suis le candidat du consensus» appeared first on .

Categories: Afrique

Basket-ball – Il quitte la barre technique de l’USMB: Maâmar Berriche – «Blida, c’est fini !»

Tue, 11/27/2018 - 11:23

Enseignant à l’ITS de Aïn Bénian, chargé de la formation des entraîneurs jeunes et de la préparation physique des arbitres de la Ligue de Tipasa et entraîneur de basket-ball, Maâmar Berriche, qui après avoir pris en main la barre technique de l’USM Blida en décembre 2017, se retire de son poste à l’issue de la dernière défaite concédée à Ouargla en match comptant pour la 4e journée du championnat de la Division nationale 1 de basket-ball.
Natif de Chlef, le désormais ancien entraîneur de l’USMB avoue avoir travaillé sans relâche pour replacer l’équipe dans le gotha du basket-ball national. «Cela fait six saisons que l’USMB n’a pas disputé les play-offs.

La saison dernière, on avait réalisé un bon parcours. Nous avions terminé sixième lors de la première phase et disputé les play-offs», nous dira «Mami». Et après avoir entamé l’actuelle saison par une victoire, à domicile, face à l’équipe d’El-Eulma, l’USMB a concédé trois défaites consécutives dont une à domicile face à l’USMA (3e journée). «Quand les résultats sont là, tout le monde est content, mais quand ils (résultats) ne sont pas satisfaisants, c’est l’entraîneur qui assume tout. C’est mon cas actuellement. Cela fait trois journées que l’équipe ne gagne pas. Pourtant, nous avions effectué une bonne préparation.

Malheureusement, l’équipe souffre d’un blocage notamment au niveau de la défense. J’ai essayé d’y remédier, en vain. Alors il est préférable pour moi de céder ma place. Peut-être que mon successeur aura plus de chance», nous explique Maâmar qui précise que sa séparation avec l’équipe s’est effectuée juste après le retour de l’équipe de Ouargla. «Juste après notre retour de Ouargla, j’ai eu une discussion téléphonique avec le président de l’USMB. Nous avions convenu de se séparer. Il m’a promis de régulariser ma situation financière incessamment. Je le remercie pour la confiance qu’il avait placée en moi depuis décembre 2017», a encore souligné Maâmar Berriche, pressenti pour prendre en main une sélection nationale.
Ahmed Ammour

Division nationale 1 (Mise à jour de la 2e journée)
Trois rencontres au menu d’aujourd’hui

La Fédération algérienne de basket-ball (FABB) a programmé la mise à jour de la 2e journée du championnat de la division nationale 1 avec trois rencontres, aujourd’hui à partir de 15h. Trois rencontres décalées à cause de la participation de la sélection nationale au dernier Championnat arabe en égypte. Le GS Pétroliers, qui reste sur deux victoires consécutives, accueille ainsi le NB Staouéli, battu jeudi dernier à domicile par le WO Boufarik. Ce dernier, qui se déplace à Skikda, compte enchaîner avec un 3e succès d’affilée au moment où le NA Hussein-Dey affrontera l’équipe du CSMBB Ouargla qui reste intraitable à domicile.
Ah. A.

Start (cet après-midi, 15h)
AB Skikda-WO Boufarik
CSMBB Ouargla-NA Hussein-Dey
GS Pétroliers-NB Staouéli (17h30).

The post Basket-ball – Il quitte la barre technique de l’USMB: Maâmar Berriche – «Blida, c’est fini !» appeared first on .

Categories: Afrique

Volley-ball: La réunion FAVB-présidents des clubs samedi 1er décembre

Tue, 11/27/2018 - 11:22

La réunion devant regrouper la Fédération algérienne de volley-ball (FAVB) et la commission des représentants des présidents des clubs pour débattre de la situation des clubs, initialement prévue cette semaine, a été décalée pour samedi 1er décembre. Du coup, la FAVB annonce le report des rencontres de la 2e journée de la Superdivision, hommes, et la 3e journée de la Nationale 1 dames, programmées pour ce week-end.

Pourtant, les premières journées, hommes et dames n’ont pas été jouées suite à la décision des présidents des clubs de ne pas entamer les championnats jusqu’à la satisfaction de leurs revendications. «La fédération informe les présidents des clubs de Superdivision seniors hommes et de la Nationale 1 seniors dames que la réunion de concertation et de sensibilisation FAVB-clubs est reportée au samedi 1er décembre à 10h au centre de loisirs et scientifique Bab-Dzaïr Blida.

A cet effet, les rencontres prévues le week-end du 30/11 et 01/12/2018 sont reportées au week-end du 7-8/12/2018», a indiqué la FAVB. Les présidents des clubs ont donné un ultimatum jusqu’au 31 décembre prochain au ministère de la Jeunesse et des Sports pour trouver des «solutions concrètes» aux problèmes financiers des clubs.
Ahmed A.

The post Volley-ball: La réunion FAVB-présidents des clubs samedi 1er décembre appeared first on .

Categories: Afrique

Ligue des champions d’Europe (5e journée): Bayern contre Benfica : un point ou le néant

Tue, 11/27/2018 - 11:16

En temps normal, prendre un point à domicile aujourd’hui contre Benfica pour franchir la phase de poule en Ligue des champions relèverait de la routine pour le Bayern Munich. Mais en ce mois de novembre, le bateau ivre bavarois tangue à tel point que plus rien n’est certain.
La presse allemande, hier matin, ne s’intéresse guère au match contre les Portugais: la vraie question pour elle est de savoir si ce sera ou non la dernière du coach Niko Kovac sur le banc. «Contre Benfica, notre entraîneur sera Niko Kovac», a même dû préciser le président Uli Hoeness samedi soir après le désastreux nul (3-3) concédé dans le temps additionnel à domicile contre l’avant-dernier du classement Düsseldorf ! «Combien de temps encore ?», titre le magazine du football Kicker, avec une photo de Kovac dont la grimace suggère soit la douleur soit le désespoir. Déjà circulent les noms d’Arsène Wenger, l’ex-coach d’Arsenal, et celui de Zinédine Zidane, libre depuis son départ du Real Madrid, pour succéder au Croate. Limoger Kovac après Benfica ? «On n’y pense pas… pour le moment», a juré Hoeness, préférant appeler à l’union sacrée : «Nous devons mobiliser toutes nos forces pour nous qualifier mardi en Ligue des champions. Ensuite, il faudra réfléchir ensemble et voir comment continuer».

Deux victoires en huit matchs
L’an dernier, Carlo Ancelotti avait été limogé fin septembre, après une défaite 3-0 à Paris, et la situation à l’époque était beaucoup moins préoccupante. Certes, le champion d’Allemagne en titre, demi-finaliste de la dernière Ligue des champions, a déjà un pied en huitième de finale de C1, avec dix points et plus qu’un seul à marquer pour s’assurer de passer l’hiver au chaud. D’autant qu’en neuf confrontations européennes, il n’a jamais perdu contre Benfica. Mais ses performances en championnat le plongent dans une crise qui s’aggrave de semaine en semaine, et rendent tout pronostic aléatoire. Bilan depuis fin septembre : deux victoires seulement en huit matchs de Bundesliga, et une inquiétante cinquième place, à neuf points du leader Dortmund. Indigne d’un effectif de stars bâti chaque saison avec l’ambition de tout gagner. Cette saison, les mêmes erreurs défensives mènent match après match aux mêmes buts encaissés: duels perdus dans l’entrejeu, espaces béants derrière, et défenseurs trop lents pris de vitesse par les avant-centres adverses qui s’évadent dans leur dos et vont battre Neuer en un contre un.

«Dans les films comiques»
Pour beaucoup, les dirigeants sont en train de faire jouer la saison de trop à leur génération dorée : Ribéry, 35 ans, Robben, 34 ans, Rafinha, 33 ans, ne peuvent plus jouer de façon aussi régulière. Les «jeunes anciens» Martinez, Boateng, Hummels, Lewandowski, Müller, et même la légende Manuel Neuer, sont également un cran en dessous cet automne. «On ne voit aucune unité, aucune orientation. On ne distingue aucun joueur leader», tacle ainsi Kicker, finalement presque à l’unisson du charismatique président Hoeness lorsqu’il constate : «On a l’impression que cette équipe est désemparée et risque de prendre un but à chaque attaque adverse. On a vu encore (contre Düsseldorf) des erreurs dues au dilettantisme. Le premier but qu’on encaisse, je n’avais vu ça que dans les films comiques !». A la décharge de l’entraîneur, les blessures depuis trois mois ont frappé les forces vives de l’effectif: les deux jeunes Français Corentin Tolisso et Kingsley Coman, puis Thiago, gravement touchés en début de saison, ne sont toujours pas revenus. James est également hors-jeu pour plusieurs semaines. Ce soir, une qualification pour les 8es de finale prolongera peut-être de quelques jours le bail de Kovac. En cas de défaite, le téléphone de Wenger, Zidane ou d’un autre coach risque en revanche de sonner rapidement…

Start (en heure algérienne)
Groupe E
AEK Athènes-Ajax Amsterdam
Bayern Munich-Benfica
Groupe F
Lyon-Manchester City
Hoffenheim-Shakhtar Donetsk
Groupe G
CSKA Moscou-Viktoria Plzen
AS Rome-Real Madrid
Groupe H
Juventus-Valence CF
Man United-Young Boys Berne
*Toutes les rencontres à 21h sauf AEK Athènes-Ajax Amsterdam et CSKA Moscou-Viktoria Plzen programmées à 18h55).

The post Ligue des champions d’Europe (5e journée): Bayern contre Benfica : un point ou le néant appeared first on .

Categories: Afrique

Naâma: Périple pédestre de l’ADDPO sur 100 km

Tue, 11/27/2018 - 11:15

L’ADDPO (Art de déplacement-parkour d’Oran), un club Sportif de la région d’Oran qui regroupe des adhérents de plusieurs wilayas du pays, a organisé un périple pédestre en trois étapes sur 100 km allant de l’oasis de Tiout vers Boussemghoun, via les zones désertiques et rocailleuses.

Plus d’une vingtaine d’amateurs de ce genre de trekking d’Oran, d’Alger de partout – entre autres, un médecin, un orthophoniste et même une Tunisienne, ainsi que quatre guides locaux, en l’occurrence MM. Aggoun, Abdiche, Azrar et Abidine – ont participé à cette randonnée qui a été lancée à partir de l’oasis de Tiout pour une première étape vers le lieudit Leghriniguet, sur une distance de 10 km où le groupe a passé sa première nuit du 19 au 20 novembre, puis de Leghriniguet vers la station thermale de Aïn-Ouarka, sur une distance de 30 km via Djebel Djaâra où le groupe a passé la nuit du 20 au 21 novembre à proximité du lac de la station. La troisième étape a été effectuée sur une distance de 15 km via Djebel Chmarikh vers le ksar (en ruine) dit Tounezmère où également le groupe a passé la nuit du 21 au 22 novembre. Puis la dernière étape de Tounezmère vers Boussemghoun sur un trajet de 35 km où les randonneurs ont passée la nuit au milieu de la palmeraie du ksar de Boussemghoun du 22 au 23 novembre.
Enfin, le retour vers l’oasis de Tiout a été effectué par transport. Une cérémonie y a été organisée en faveur des hôtes de la commune par l’APC de Tiout.

«Cette randonnée pédestre, dira le président de l’ADDPO, M. Amine Merabti, nous a permis de découvrir la vie steppique, les montagnes, le désert, mais c’est aussi un message que nous allons transmettre aux promoteurs du tourisme, que le Sud et le Sahara, voire cette contrée, sont très sécurisés et sans aucun danger», conclut notre interlocuteur.
Notons que le club sportif Art du déplacement-parkour Oran est le premier club sportif national qui a pour but le développement des sports urbains ainsi que les sports de montagne (parkour, slackline, randonnée, trekking, escalade…).
II a été créé le 27 février 2014 et dispose d’un programme de long terme pour la promotion de sports divers.
B. Henine

The post Naâma: Périple pédestre de l’ADDPO sur 100 km appeared first on .

Categories: Afrique

Pages

THIS IS THE NEW BETA VERSION OF EUROPA VARIETAS NEWS CENTER - under construction
the old site is here

Copy & Drop - Can`t find your favourite site? Send us the RSS or URL to the following address: info(@)europavarietas(dot)org.