Sowohl Daniel Yule als auch Luca Aerni gelingt im ersten Durchgang des Slaloms von Madonna di Campiglio leider keine fehlerfreie Fahrt. Henrik Kristoffersen ist derweil eine Klasse für sich.
Der Start in den Slalomwinter ist ihm geglückt: Daniel Yule wurde am Sonntag vor einer Woche in Val d'Isère überzeugender Neunter.
Jetzt der Dämpfer: Nur Rang 22 nach dem ersten Lauf in Madonna di Campiglio. Beim Walliser schleichen sich zu viele Fehler ein.
Gleiches gilt für Luca Aerni – Platz 25. Er konnte in Val d'Isère – im Gegensatz zu Yule – nicht punkten, steht heute dementsprechend unter Druck.
Bernhard Niederberger verpasst als 33. den zweiten Durchgang. Auch Ramon Zenhäusern hat Feierabend. Nach vielversprechenden Zwischenzeiten scheidet er kurz vor dem Ziel aus.
Nicht zu bremsen ist – natürlich – wieder einmal ein Norweger: Henrik Kristoffersen nimmt jedem Konkurrenten mehr als eine Sekunde ab!
Der Sieger von Val d'Isère führt 1,03 Sekunden vor dem Österreich Marcel Hirscher und 1,23 Sekunden vor Stefano Gross aus Italien.
Der zweite Lauf beginnt um 20.45 Uhr (live im Ticker und Stream).
Hinweis: Stand nach 45 Fahrern!
Kairo – Ein ägyptisches Militärgericht hat den geistlichen Führer der Muslimbruderschaft, Mohammed Badie, zu einer weiteren langen Haftstrafe verurteilt. Badie wurde für schuldig befunden, an Ausschreitungen in der Stadt Suez im August 2013 beteiligt gewesen zu sein.
Dabei waren 31 Menschen getötet worden. Badie erhielt am Dienstag nach offiziellen Angaben eine Haftstrafe von zehn Jahren. Das Gericht verhängte gegen 90 Angeklagte in Abwesenheit lebenslange Haftstrafen und gegen 41 Angeklagte Haftstrafen zwischen drei und sieben Jahren. Ausserdem sprach es 59 Angeklagte frei.
Der geistliche Führer der traditionsreichen Bewegung, die seit Dezember 2013 in Ägypten als Terrororganisation verboten ist, wurde im April und im Juni in anderen Verfahren zum Tode verurteilt. Daneben wurde er bereits fünf Mal zu lebenslanger Haft verurteilt.
Bei dem aktuellen Verfahren vor dem Militärgericht ging es um Anklagepunkte wie Aufruf zur Gewalt, Mord, Angriffe auf Militärangehörige und Anzünden von Truppentransportern.
Die Unruhen in Suez vom 14. bis 16. August 2013 folgten auf die gewaltsame Auflösung von Protestcamps in der Hauptstadt Kairo. Die Auseinandersetzungen waren eine Folge der Entmachtung des islamistischen Präsidenten Mohammed Mursi durch das ägyptische Militär.
MCA-USMA en direct streaming le 22 Decembre 2015 a 18h00
Über 40 Jahre nach «Drei Nüsse für Aschenbrödel» decken bisher geheime Unterlagen auf: Aschenbrödels Märchenprinz wurde im realen Leben von der Stasi bespitzelt.
Er gehört seit Jahrzehnten zu den Weihnachtsklassikern im TV. Doch hinter dem deutsch-tschechoslowakischen Märchenfilm «Drei Nüsse für Aschenbrödel» aus dem Jahre 1973 steckt ein wahrer Krimi. Der tschechoslowakische Darsteller des Prinzen, Pavel Trávnícek (damals 23, heute 65) wurde von der Stasi seines Heimatlandes bespitzelt. «Aschenbrödel» und weitere Märchenfilme hatten ihn zum internationalen Star gemacht. Und damit zur Gefahr für die CSSR (Tschechoslowakei). Der Grund: Fluchtgefahr.
Seine Freundin verpetzte ihn bei der StasiDie «Bild»-Zeitung liess die bisher geheimen Akten der tschechoslowakischen Staatssicherheit nun in Prag freigeben. Darin wird klar: Eine Bekannte von Pavel verpetzte ihn 1977 bei der Stasi, sprach von angeblichen Fluchtplänen.
Dass Stanislava H. eine falsche Freundin war, konnte Pavel nicht ahnen. Sie gab der Stasi bereitwillig Auskunft über ihr Treffen mit dem Star, wie die Akte besagt: «Als ständige Besucherin des Theaters in Brno lernte sie Schauspieler Pavel Travnicek kennen. Mit ihm wurde sie 1976 näher bekannt und sie hatten untereinander Kontakt.» Zwischen dem Essen im Restaurant und ihrem Gang zur Stasi vergingen nur zwei Wochen.
Pavel durfte nicht mehr ausreisenWeiter sagte sie: «Im Laufe des abends war ihm anzumerken, dass er irgendwelche persönlichen Probleme hat, genauso auch am Theater. Im Gespräch deutete er an, dass er ledig sei und dass ihn nichts in der CSSR halte.» Ein folgeschwerer Vorwurf für Pavel, zumal er mit den Initianten der «Charte 77», einer Petition gegen das kommunistische Regime, sympathisiert haben soll.
Die tschechoslowakischen Beamten handelten sofort. Pavel durfte seine Dienstreisen ins Ausland nicht mehr antreten, arbeitete somit nur noch als TV-Star in seiner Heimat.
Über die Zeit der Bespitzelung will er laut «Bild» nichts sagen. Sein Sprecher meint nur: «Es ist wunderbar, dass unsere Filme so viele Freunde in Deutschland haben.» (meg)
Lugano ist das Team der Stunde. Nach sechs Siegen in Folge können sich die Tessiner heute beim Leader beweisen.
Lugano ist im Hoch!
Weder Kloten noch Fribourg, Bern, Biel, Langnau oder Servette konnten die Tessiner zuletzt schlagen.
Nach sechs Siegen in Folge sind die Bianconeri auf Rang 4 geklettert – punktgleich mit dem drittplatzierten EVZ. Gegen die Zuger gabs für Lugano übrigens die letzte Pleite. Sie datiert vom 27. November.
Heute müssen die Luganesi zum Leader. Gegen den ZSC gab es bisher in dieser Saison zwei Niederlagen. Ob Doug Shedden und sein Team heute auch bei den Lions bestehen können? Erfahren Sie es ab 19.45 Uhr im Liveticker auf Blick.ch!
Le gouvernement présente mercredi son projet de réforme constitutionnelle qui fait suite aux attentats du 13 novembre dernier contre Paris et Saint-Denis. Mais contrairement aux annonces de François Hollande devant le Congrès l’extension de la déchéance de nationalité n’y figurera pas.
Le projet de révision de la Constitution ne « retient pas » l’extension de la déchéance de nationalité, a annoncé Christiane Taubira lors de son déplacement en Algérie en début de semaine. « Je vous indique par exemple que le projet de révision constitutionnelle qui sera présenté en conseil des ministres mercredi ne retient pas cette disposition », a dit la ministre de la Justice dans un entretien accordé lundi à une radio algérienne.
« Très sérieusement je pense que cette déchéance de nationalité sur des personnes nées en France, qui appartiennent depuis leur naissance à la communauté nationale, pose un problème de fond sur un principe fondamentale qui est le droit du sol », a argumenté Christiane Taubira pour expliquer qu’elle soutient cet abandon de François Hollande et de Manuel Valls.
« Je suis profondément attachée au droit du sol, a poursuivi la Garde des sceaux dans l’extrait récupéré par BFMTV pour lequel le ministère précise qu’il ne s’agissait pas d’une déclaration officielle. « Dans l’Histoire de la construction de la communauté française, sur une base civique et non ethnique, ce droit du sol est un pilier fondamental. »
« Je dis bien même s’il est né Français »
Le 16 novembre, trois jours après les attentats de Paris, François Hollande fait face aux membres du Parlerment, réunis en congrès à Versailles. « Nous devons pouvoir déchoir de sa nationalité française un individu condamné pour une atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ou un acte de terrorisme, même s’il est né Français, je dis bien même s’il est né Français, dès lors qu’il bénéficie d’une autre nationalité », avait dit le chef de l’Etat.
Emprunté à la droite et à l’extrême droite au lendemain des attentats du 13 novembre à Paris et à Saint-Denis, le souhait du gouvernement d’inscrire dans la constitution la possibilité de déchoir les binationaux condamnés pour acte de terrorisme, y compris ceux nés en France, avait suscité un concert de critiques, du premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis à la maire de Paris Anne Hidalgo en passant par des députés PS, frondeurs ou non.
Problème, se fâcher avec son camp aurait mis à mal l’ensemble du projet de réforme puisque une modification de la Constitution nécessite l’approbation des 3/5e des parlementaires. Selon Europe 1 et Libération, depuis lundi, la question au sein de l’exécutif était de savoir comme faire passer en douceur ce rétropédalage que ne manquera pas de souligner l’opposition.
Trois événements successifs ont permis la conclusion de cet accord. L'intervention russe sur le terrain syrien en appui à Bachar Al-Assad au mois de septembre montre qu'un soutien croissant au régime syrien – et le ciblage de l'opposition armée – est incapable d'infléchir suffisamment la situation pour faire émerger une solution. Quelques semaines plus tard, les attentats de Paris accentuent la notion d'urgence (le mot apparaît trois fois dans la résolution). Ils font apparaître la porosité entre le terrain moyen-oriental et les scènes européennes. Dès lors, il s'agit de réinscrire l'action politique dans l'équation syro-irakienne. Le 10 décembre enfin, un accord entre les membres de l'opposition syrienne et certains groupes armés conclu à Riyad, prévoit la formation d'une délégation pour ouvrir des pourparlers avec le régime syrien. L'accord crédibilise et consolide ainsi un des deux acteurs de la négociation à venir.
La conjonction de ces événements permet le vote d'une résolution politique. Jusqu'à présent, le Conseil de sécurité, bloqué par le veto russe, ne s'accordait que sur des résolutions à but humanitaire, ou bien des résolutions à objectif restreint (désarmement chimique à l'été 2013 ; lutte antiterroriste en novembre 2015). Le volet politique se résumait alors à rappeler le cadre de Genève 1, accord pour une transition politique conclu en juin 2012.
La résolution est donc l'accord des acteurs sur un plus petit dénominateur commun : la nécessité d'un règlement politique de la crise syrienne. L'ambition impose, en amont, un mode de négociation particulier. Alors que de nombreuses résolutions sur la Syrie étaient proposées par le P3 (États-Unis, France, Royaume-Uni), le projet est cette fois l'objet de discussions plus larges. La visite de John Kerry à Moscou atteste d'une forme de parrainage en duopole, auquel les autres acteurs donnent leur aval. L'ONU redevient ainsi un acteur légitime et non plus seulement l'arène dans laquelle s'expriment les dissensions et, plus rarement, se nouent les compromis.
Sur le fond, à défaut de maîtriser le jeu, la résolution 2254 tente de maîtriser le temps. Son principal apport est d'entériner un calendrier : réunir les représentants du gouvernement syrien et de l'opposition en janvier, établir « une gouvernance crédible, inclusive et non confessionnelle » d'ici six mois et organiser des élections libres après dix-huit mois. Le cessez-le-feu apparaît comme condition de la réalisation du programme de transition politique.
Mais déjà, les discours de justification de vote laissent paraître des divergences d'interprétation. Ayant voté le même texte, les quinze membres du Conseil de sécurité lui attribuent des ambitions différentes. De part et d'autre du spectre, Serguei Lavrov voit ainsi dans l'unanimité du Conseil la constitution d'un front antiterroriste, alors que Laurent Fabius rappelle la nécessité de mettre à l'écart de la transition politique Bachar Al-Assad, principal acteur de la violence dans le pays.
Ces déclarations modèrent l'enthousiasme autour de l'unanimité décrite. Rappelons que le texte de Genève 1 invoquait déjà une transition politique « qui réponde aux aspirations légitimes du peuple syrien ». La diplomatie russe se réjouissait que l'accord n'exclue aucune partie du processus, alors que pour les Occidentaux, le texte permettait de penser l'après-Assad, interprétation validée à demi-mot par l'émissaire Kofi Annan.
La résolution de vendredi n'a donc pas tranché la question des partenaires syriens de la négociation. L'affirmation « c'est au peuple syrien qu'il appartient de décider de l'avenir de la Syrie » occulte mal l'ampleur de la difficulté à définir les acteurs de la négociation lorsqu'elle sera intersyrienne. Outre le sort du président, apparaît en filigrane la problématique de la représentation de l'opposition. La résolution salue le processus de Riyad et invoque la réunion de « l'éventail le plus large possible d'éléments de l'opposition ». La définition des parties de la négociation passe enfin par la qualification, confiée au gouvernement jordanien, des groupes considérés comme terroristes.
L'ultime incertitude porte sur la connexion avec le terrain et l'acceptation de la résolution par les acteurs locaux. Même une fois les partenaires définis, dans quelle mesure le calendrier et le cadrage de la résolution 2254 pourront-ils leur être appliqués ? En cas de résistance d'une des parties, quelles pressions pourront être exercées ? La dernière confrontation entre le régime et l'opposition en janvier 2014, dans le cadre de Genève 2, a vu l'absence de discussions sur le fond. La logique de la négociation a été vidée de son sens par le régime, qui a engrangé des points sur le terrain avant les discussions pour se permettre de n'y rien céder, dénigré le statut d'interlocuteur de l'autre, et refusé un agenda autre que celui de l'antiterrorisme.
Les suites de la résolution 2254 consisteront donc à évaluer si nous sommes à ce bref moment où les deux parties en Syrie estiment que la poursuite de l'option militaire est mutuellement dommageable. Alors seulement la solution politique amorcée pourra être endossée sur le terrain.
Finalement, la résolution signifie le retour d'une régulation qui faisait jusqu'alors défaut. Mais son effectivité n'est pas assurée, sans l'étape qui consistera à descendre des sphères diplomatiques pour revenir à l'acteur local qui doit se réapproprier le discours de la crise et déterminer son issue.
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