La mise en place d'une langue et d'une nation moldaves considérées comme distinctes de la langue et la nation roumaine commence avec la création en 1924 de la République autonome soviétique socialiste moldave (RASSM) par les Soviétiques sur le territoire correspondant en partie à la Transnistrie actuelle. En ligne de mire se trouvait la Bessarabie, province qui venait de se détacher de l'Empire russe pour intégrer la Roumanie et qui deviendra après la Seconde Guerre une des seize république de l'URSS (...)
/ Histoire, MoldavieYesterday was one of those days for Commissioner Andriukaitis; a day where he finds himself defending the Commission’s position on endocrine disrupters*(ED) in front of Members of the European Parliament (MEPs).
Yesterday was a little bit more special than usual though as he came with the long-awaited proposed ED criteria. Heated exchanges were expected. All the protagonists were in the room, ready to play their part. Mr. Poc for the S&D, Mrs. Grossetête for the EPP, Mrs. Girling for ERC and Mr. Eickhout for the Greens. They all came and told our Commissioner what they thought of his criteria. Spoiler alert! They are not happy.
And then something a little strange happened. Commissioner Andriukaitis told them he was “happy” – happy to see that no one really agreed with the Commission’s proposal. He saw the absence of consensus as the sign that we are all moving in the right direction.
Are we really?
I could not say from a scientific or safety perspective. I am no toxicologist or risk assessor. Yet, I would like to share a few observations on how we got and how, despite what he says, we may not be moving in the right direction as far as public decision making is concerned.
The EU relies on the capacity to reach compromises. All parties have to agree to make some sacrifices. In return they gain something, preferably more valuable than what they gave up. In a perfect world everyone is happy, to a certain extent at least.
Reality could not be more different when it comes to ED. Shortly after the publication of the proposal, reactions piled up. Industry, NGOs and Members of the European Parliament, all rapidly issued statements expressing their disappointment. Cefic and their partners regretted the absence of potency while NGOs such as ChemSec and HEAL – and a number of MEPs – blamed the Commission for disregarding the possibility to categorise ED and limiting the observation of adverse effects to human health. In short, NGOs blamed industry lobbying, industry blamed NGOs and both criticised the European Commission.
All this… for that? Years of debate (both at scientific and political level), a legal case brought before the European Court of Justice against the European Commission, and no one is happy.
Could things have been different? My answer is yes. A better outcome could have probably been reached provided all parties had behaved a bit differently.
Let’s start with industry. The chemical industry and its partners underestimated the political and emotional ramifications of this debate. Science is critical of course. Public decisions must rely on solid data and scientific knowledge. Still, as much as some may dislike it, values and in this case emotions also play a role in decision making. This is called politics. If you don’t play the game, get out of your comfort zone and engage, you cannot win. It does not mean one has to agree with all claims and allegations, but one must enter the debate, answer questions decision makers ask and prepare for a negotiation. It is all the more important when the agenda is set by your opponents, as it was the case here.
NGOs… Are we allowed to criticize them? I think so, in particular in this dossier. NGOs who engaged on ED played their role perfectly. They raised awareness, set the political agenda and turned an obscure scientific issue into a societal debate – as they should do. They may however have gone too far from time to time using (creating?) fears that make it all the more difficult for public authorities to take serene decisions.
Finally, a few words about the scientific community, both an actor and a tool in this debate. The “fight” between toxicologists and endocrinologists has certainly played an important role in this dossier. The first ones defended their own corner against the new kids on the block advocating for a new approach of toxicology. Eventually some consensus was found, in particular on the question of potency. Still, it took a long time and their opposition deeply shaped the debate I believe, also at policy level.
Put all these ingredients together and what do you get? A “dead end” debate, with everyone standing on its positions and making it almost impossible to reach a good compromise.
This is not the end of the story of course. The proposal will now go to the European Parliament and Member States. And if they oppose it (the Environment, Public Health and Food Safety committee will most likely do), the end is nowhere to be seen.
One can only hope that one day someone reminds everyone that the point of all this is to make a decision that would actually protect people’s health and the environment – not stick to stubborn positions of principle that make you look good.
I know, this is most likely wishful thinking. Well, hope springs eternal!
*Endocrine-disrupting chemicals are substances that alter the functions of the hormonal system and consequently cause adverse effects to humans and/or to the environment.
Sont-ils préoccupés, inquiets ou indifférents face à ce que les médias anglais qualifient de « vote d’une génération » ? S’ils n’ont pas le droit de voter à ce scrutin, ils ont quand même des choses à dire. A la question de ce qu’ils pensent du référendum, peu ont vraiment d’avis. Par désintérêt ou manque d’information, le référendum ne passionne pas nos six protagonistes et ne les inquiète pas non plus. Même si certains n’envisagent pas de rester à Londres de façon permanente, tous aimeraient poursuivre leur expérience anglaise pour encore quelques années.
Balázs, hongrois, 32 ans, ingénieur logiciel dans une banque d’investissement, trouve irresponsable de remettre une décision si importante entre les mains de gens ordinaires qui, pour la plupart, ne savent pas de quoi il s’agit vraiment. Pour lui, ce n’est qu’un moyen de gagner les élections à venir.
Dóra, la trentaine, hongroise et chef de projet, pense que cette campagne est largement empreinte de désinformation. « Je pense que ceux en faveur du Brexit utilisent l’immigration comme un outil pour obtenir ce qu’ils veulent. Une sortie de l’Union européenne serait une décision complètement irrationnelle, surtout que notre présence (les immigrés) a un impact positif sur l’économie et non l’inverse ».
« Je ne vais pas rester ici pour toujours. Ma famille me manque, je rentrerai en Pologne un jour »
En cas de Brexit, personne ne fera rien. Comme le dit Balázs, « cela prendra des années avant que les changements se mettent en place, si changement il y a ». Et puis, peu d’entre eux se voient s’installer à Londres sur le long terme, à l’image de Sebastian, 36 ans, coiffeur et londonien d’adoption depuis 10 ans : « Je ne vais pas rester ici pour toujours. Ma famille me manque, je rentrerai en Pologne un jour. J’adore Londres, c’est une ville où il se passe toujours quelque chose et je rencontre sans cesse des gens intéressants mais c’est aussi très grand. Ce n’est pas facile de voir ses amis aussi souvent qu’on voudrait, tout le monde habite dans des endroits différents de Londres ».
Maria a 25 ans. Elle vient de Roumanie, est comptable pour une institution financière et vit à Londres depuis 6 ans. Elle a étudié dans cette ville qu’elle ne compte pas quitter de sitôt. « Je voudrais obtenir la nationalité britannique, comme ça je serai tranquille si jamais la Grande-Bretagne sort de l’Union européenne ». Sur l’impact d’un potentiel Brexit sur les immigrés, Maria est confiante. Elle n’imagine pas les banques se séparer de tous leurs employés européens, car ces employés dit-elle, sont nécessaires au business. Tout comme Balázs, elle pense qu’un quelconque changement prendra des années à se mettre en place et plus encore, cela prendrait des années de transférer le statut de capitale financière européenne de Londres à une autre ville européenne.
A 30 ans, Géza vit à Londres depuis décembre 2014. Il rentre souvent en Hongrie, pour voir sa famille et ses amis. Le Brexit n’a pas changé ses plans pour le futur : continuer sa carrière de designer d’expérience utilisateur à Londres. Il n’est pas certain de savoir ce que le Brexit changerait concrètement dans sa vie.
« Je veux un passeport britannique parce que tu peux aller partout dans le monde avec un passeport britannique »
Si la majorité d’entre eux ne prévoit pas de s’installer durablement en Angleterre, l’obtention de la nationalité britannique reste un objectif affiché. Sebastian pourrait dès à présent en faire la demande mais il n’en voit pas l’intérêt. Balázs, à l’inverse, le fera dès que possible « pour avoir la possibilité de rendre sa nationalité hongroise si besoin ». Géza et Maria veulent également demander la nationalité. Nas, barman bulgare de 23 ans, partage cette ambition. « Je veux un passeport britannique parce que tu peux aller partout dans le monde avec un passeport britannique ». Lui non plus ne se voit pas s’installer en Grande-Bretagne. « Je vais prendre tout ce que je peux ici et puis je partirai. Ça ne fait pas bon genre de dire ça, n’est ce pas ? »
Il sourit, un peu embarrassé par cette spontanéité. Puis il se ravise, expliquant qu’eux (les expatriés de l’Est) occupent les postes que les Britanniques ne veulent pas. « On n’a pas peur de commencer en bas de l’échelle et de monter pas à pas. Les Britanniques eux, veulent commencer en haut directement. Si le Brexit gagne et qu’on doit partir, ils auront des problèmes. Plein de postes seront vacants. Les Britanniques ne veulent pas nettoyer les rues ou faire le boulot que je fais. » Malgré cette assurance affichée, Nas espère que ‘Remain’ sera victorieux en ce 23 juin. Le résultat inverse serait préoccupant pour la Grande-Bretagne et pour ses relations avec les autres pays.
« Le pire ici, ce sont les légumes »
Maria confesse que les légumes texture plastique, c’est bien ce qui l’embête le plus à Londres. Pour Géza, c’est plutôt le métro aux heures de pointe. Nas aime tout de Londres. Balázs, lui, a un penchant pour les grands parcs londoniens … et les écureuils. Le sentiment d’être dans une ville où tout se passe, où tout est possible, est présent. C’est peut-être ce qui fait que, malgré un climat pré-référendaire tendu, aucun n’est prêt à quitter Londres.
Az akció tegnap este kezdődött és két napot tart. A leglátogatottabb zöldövezetekben, így a Somostetőn, a parkokban, a várban és a Víkend-telepen kullancsirtót permeteznek szét. A kullancsriasztó szer az emberre és az állatokra nem veszélyes.