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Diplomacy & Defense Think Tank News

Le dialogue franco-allemand reste dans l’impasse sur l’euro

IRIS - Tue, 16/05/2017 - 16:51

Malgré le soulagement suscité par la défaite de l’extrême droite, l’idée selon laquelle l’élection présidentielle française marquerait le reflux de la vague populiste apparaît toutefois illusoire. En ce qui concerne ses implications européennes en particulier, l’espoir d’une normalisation de long terme repose sur l’hypothèse que le populisme relèverait d’un simple accès de fièvre politique appelé à se dissiper sous l’effet de réformes structurelles et d’une inflexion fédérale de la politique européenne. La probable persistance du populisme dans les années à venir devrait rendre nécessaire une compréhension politique plus approfondie des déséquilibres européens et des failles qui affectent les économies nationales, en particulier sur le plan technologique.

Les responsables politiques français ont tendance à insister sur la nature symbolique des réformes économiques et sur le besoin d’envoyer les « bons signaux » à Bruxelles et à Berlin. Le principal paradoxe de cette approche administrative tient de ce qu’elle consiste à minimiser les racines des difficultés économiques, ainsi que la nature des changements requis pour combattre le chômage et permettre un certain rattrapage technologique. Ses promoteurs semblent attendre davantage le salut économique d’un tournant institutionnel à l’échelle européenne et de la mise en avant d’une doctrine commune, que d’un rééquilibrage effectif en termes de compétitivité.

Il est fréquent d’entendre, à Paris, qu’Angela Merkel aurait un plan secret visant à procéder à un saut fédéraliste et à mettre en place une sorte d’union de transferts au sein de la zone euro ; ce qui permettrait, dès lors, de desserrer l’étau qui pèse sur l’économie française. Ce plan serait prétendument activé une fois que Paris aurait « fait le boulot » et restauré sa crédibilité, en réduisant son déficit public et en réformant le marché du travail. Bien qu’il puisse sembler, à première vue, que ces attentes découlent d’une connaissance étroite de la politique allemande, elles illustrent davantage l’incompréhension qui tend à s’installer entre les diverses élites européennes.

L’idée de transferts potentiellement illimités est taboue aux yeux d’une large majorité d’Allemands, par-delà les clivages partisans. La mise en place d’un budget commun à la zone euro ou d’un mécanisme d’investissement pourrait être envisagée s’il s’agit de montants limités et si elle s’accompagne de strictes conditions budgétaires. À l’opposé, une construction administrative qui permettrait des transferts massifs ne serait pas seulement l’objet de controverses, elle serait jugée anticonstitutionnelle.

Il ne s’agit en aucun cas de nier l’existence de débats économiques en Allemagne, comme dans les autres pays, ni d’ignorer le fossé qui sépare les diverses écoles de pensée. Néanmoins, la réalité de ces débats ne correspond pas vraiment à la vision que les responsables politiques français attribuent à l’Allemagne en ce qui concerne l’intégration européenne. On peine à trouver outre-Rhin des partisans du type de construction fédérale que l’on présente pourtant souvent en France comme la vision qu’aurait Berlin pour un avenir radieux où les déficits publics auraient été supprimés. Bien que la campagne d’Emmanuel Macron ait été jugée très positivement par la Grande coalition, l’annonce de son élection a été accompagnée de commentaires acerbes sur le risque que l’Allemagne ait à payer la facture de nouvelles initiatives institutionnelles.[1]

Même Martin Schulz, candidat social-démocrate à la Chancellerie, a pris soin de préciser lorsqu’il discutait de la question d’une mutualisation des dettes publiques à la tête du Parlement européen que ces considérations relevaient de la pure spéculation intellectuelle. Bien qu’il soit clairement opposé à de telles mesures de mise en commun, sa timide incursion intellectuelle dans ce sujet controversé lui vaut de voir sa candidature régulièrement discréditée.

Malgré d’évidentes lignes rouges, de plus en plus d’économistes allemands – bien que toujours minoritaires – déplorent les déséquilibres du modèle économique allemand, dont l’excédent commercial est l’illustration la plus frappante. L’excédent courant allemand s’est approché en 2016 de 9% du PIB (ou environ 300 milliards de dollars, soit plus que l’excédent de la Chine, qui a un PIB environ trois plus important que celui de l’Allemagne). Sur cette base, certains parmi ces économistes préconisent un accroissement des investissements domestiques, ainsi que des hausses de salaires. Leur effort doit naturellement être salué, dans un contexte intellectuel tendu. Il est toutefois d’égale importance que leurs confrères européens ne se complaisent pas dans la contemplation d’improbables constructions institutionnelles.

« Envoyer des signaux positifs à Berlin », comme l’énoncent souvent les responsables français, ne suffirait ni à restaurer la compétitivité française, ni à convaincre l’Allemagne de se lancer dans un système de transferts aussi illimités que les déséquilibres qu’ils seraient censés compenser. Malgré son écrasante victoire, Emmanuel Macron doit faire face à un contexte politique particulièrement troublé. Marine Le Pen s’est montrée à la fois incompétente et incapable de rompre avec la longue tradition d’extrémisme de son parti. En vainquant une adversaire aussi controversée, le nouveau président français ne semble pas avoir obtenu un mandat pour mettre en œuvre des réformes radicales.

Une politique de « signaux positifs » risquerait de produire une nouvelle série de mesures dépourvues de stratégie de fond, conformément à la tendance des quatre dernières décennies. Le besoin de changement pour stimuler une économie française sclérosée est évident, tout comme celui d’un véritable rééquilibrage européen. Les illusions quant au « couple franco-allemand » (ce que les Allemands désignent, au passage, de plus en plus comme une simple « relation » ou « coopération ») risquent de retarder encore davantage les ajustements les plus urgents, en particulier en ce qui concerne les questions industrielles.

Le secteur manufacturier français reste confiné dans une production moyen de gamme depuis une vingtaine d’années. La perte de compétitivité liée à l’introduction de l’euro et à la stratégie allemande connue sous le nom « d’Agenda 2010 » a été amplifiée par le manque de modernisation de l’industrie française. Cet échec ne résulte pas tant d’un manque de capitaux dans le secteur que de décisions d’investissement peu audacieuses, sous le poids d’un fardeau bureaucratique toujours plus important. Le processus d’automation en particulier a pris un retard important sur les autres pays développés. Bien que la robotique soit particulièrement adaptée au secteur automobile – ce qui donne naturellement un avantage à l’Allemagne en la matière -, le retard français demeure, même en prenant en compte l’effet de spécialisation.

Le populisme nourrit des visions antagonistes qui restent toutefois enfermées dans l’opposition souvent superficielle entre politique de l’offre et politique de la demande. L’idée d’un clivage électoral entre une élite éduquée qui bénéficie de la mondialisation et des couches populaires reléguées aux zones périphériques se confirme statistiquement, aussi bien en France que dans nombreux pays développés. Pour autant, ce constat semble, paradoxalement, perpétuer la vision vaine et caricaturale d’un fossé entre une élite éclairée et une masse de travailleurs qui seraient condamnés à être remplacés par des machines…

Il est vrai que la rigidité du marché du travail français et les coûts salariaux élevés par rapport au positionnement industriel actuel tendent à alimenter le chômage. Mais un phénomène tout aussi inquiétant s’est fait jour en ce qui concerne les décisions d’investissement, alors qu’il apparait que la France souffre de faibles gains de productivité et donc d’une basse croissance potentielle (d’à peine 1% par an) si l’on prend en compte la dynamique démographique du pays.

Une stratégie économique qui se focaliserait uniquement sur la dérégulation du marché du travail et l’abaissement des coûts salariaux permettrait d’abaisser le taux de chômage un certain temps et, dans une certaine mesure, de restaurer des parts de marché à l’exportation. Toutefois, une stratégie qui négligerait le problème de la productivité et de l’évolution technologique ne permettrait pas de remédier aux déséquilibres qui affectent la France et l’Europe. Bien que l’automation détruise certains emplois à court terme, le retard technologique reste la voie la plus certaine vers le chômage de masse sur le long terme.

Le nivellement par le bas qui caractérise actuellement les relations économiques au sein de l’Union européenne, sur le plan salarial et technologique, ne fait pas qu’aggraver les déséquilibres entre pays et entre générations ; il détourne également l’attention des responsables politiques des mesures les plus urgentes en ce qui concerne la modernisation industrielle et l’innovation. Le modèle économique qui domine les politiques de la zone euro depuis ses débuts nourrit une spirale dangereuse. La colère populaire étant probablement loin de s’estomper, il ne semble pas y avoir d’alternative à un rééquilibrage véritable et ambitieux entre pays européens.

[1] « Deutsche Politiker kritisieren Macrons Europapläne », Spiegel Online, 9 Mai 2017

Du manichéisme en géopolitique

IRIS - Tue, 16/05/2017 - 14:37

Le point de vue de Pascal Boniface, directeur de l’IRIS.

África: prioridad estratégica

Real Instituto Elcano - Tue, 16/05/2017 - 13:03
16/5/2017
Ildefonso Castro

Discurso de inauguración de Ildefonso Castro, secretario de Estado de Asuntos Exteriores, en la conferencia internacional “África en la perspectiva del G20”, celebrada en Madrid el 27 de abril de 2017.

El caos informático del WannaCry: haciendo de la necesidad virtud

Real Instituto Elcano - Tue, 16/05/2017 - 08:51
Comentario Elcano 23/2017 - 16/5/2017
Félix Arteaga

Una política comprehensiva en ciberseguridad se puede construir desde la gobernanza y la planificación o a golpe de sustos e incidentes como los ocasionados por el WannaCry.

KAS International 1/2017

Konrad Adenauer Stiftung - Tue, 16/05/2017 - 00:00
Schwerpunkte: Demokratie und Rechtsstaat unter Druck | Verfassungsrechtliche Praxis in Asien | Vertreter der kubanischen Zivilgesellschaft und Opposition zu Gast in Deutschland | Nachhaltige und dauerhafte Lösungen in der Flüchtlingsfrage u.a.

Verbraucherpolitik in der Sozialen Marktwirtschaft

Konrad Adenauer Stiftung - Tue, 16/05/2017 - 00:00
Anlässlich des diesjährigen Doppeljubiläums von Ludwig Erhards 120. Geburtstag sowie 40. Todestag untersucht die Konrad-Adenauer-Stiftung das Leitbild des mündigen Verbrauchers, dem eine zentrale Rolle in Erhards Konzeption der Sozialen Marktwirtschaft zukommt. – ERSCHEINT AUSSCHLIESSLICH ONLINE

The G20 and the 2030 Agenda for Sustainable Development

SWP - Tue, 16/05/2017 - 00:00

The next G20 Summit will take place in Hamburg on 7/8 July 2017. Under the Chinese Presidency, the G20 adopted the Action Plan on the 2030 Agenda for Sustainable Development at the 2016 Summit in Hangzhou. The 2030 Agenda had been signed by heads of state and government during the United Nations (UN) General Assembly in 2015. The German Presidency is now planning a ‘Hamburg update’ of the G20 Action Plan. What kinds of contributions from G20 countries could boost the implementation of the ambitious 2030 Agenda? How can the G20 and UN processes be meaningfully linked, particularly with regard to policy coherence and accountability measures?

La (longue) route pour modifier la constitution japonaise

IRIS - Mon, 15/05/2017 - 17:43

Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a déclaré mercredi 3 mai espérer pouvoir modifier la Constitution nippone d’ici 2020 afin d’y inclure le statut de puissance militaire du Japon, une modification majeure de cette loi fondamentale en vigueur depuis 70 ans.

Dans un message vidéo diffusé lors d’un rassemblement marquant l’anniversaire de ce texte fondateur, Shinzo Abe a souhaité qu’il soit fait explicitement référence aux Forces d’auto-défense (FAD), l’armée japonaise, dans la Constitution. « En rendant explicite le statut des FAD dans la Constitution, nous écarterons toute contestation de la constitutionnalité des FAD », a-t-il expliqué dans cette vidéo diffusée par les chaînes de télévision. « J’espère fermement que 2020 sera l’année où la nouvelle Constitution entrera en vigueur », a-t-il ajouté. « Le temps est venu », a déclaré lundi 1er mai devant mille personnes le Premier ministre dans un discours à l’attention des partisans d’un amendement. « Nous allons faire au cours de cette année charnière un pas historique vers notre objectif majeur d’une révision constitutionnelle ».

L’article 9 de la loi fondamentale japonaise adoptée en mai 1947 interdit l’entretien de forces militaires. Les gouvernements successifs ont interprété cette disposition d’une manière plutôt extensive afin de permettre la création des Forces d’auto-défense en 1954. Pour la majorité des Japonais, l’article 9 de la Constitution, qui consacre la renonciation « à jamais » à la guerre, est précieux : il tourne la page de l’impérialisme et des atrocités de l’armée japonaise avant et pendant le conflit, ainsi que de l’horreur des bombes atomiques larguées par l’armée américaine en août 1945 sur Hiroshima et Nagasaki.

De leur côté, les nationalistes estiment que ses défenseurs sont dangereusement déphasés par rapport aux réalités géopolitiques actuelles, comme les programmes nucléaire et de missiles balistiques de la Corée du Nord et le renouveau militaire chinois. Nippon Kaigi et d’autres organisations conservatrices et de droite considèrent la Constitution comme imposée par un pays et une culture étrangers, émasculant le Japon tout en le séparant de ses traditions et de son riche passé. Elles présentent également des points de vue révisionnistes sur le rôle du Japon en tant qu’État agresseur en Asie de l’Est, rejetant farouchement les revendications des « femmes de réconfort » en Corée et estimant que le Japon était engagé dans une guerre de libération, souligne le Japan Times.

Ces positions expliquent que les adversaires d’une révision de la Constitution les présentent comme des ultranationalistes et des révisionnistes d’extrême droite, interdisant toute discussion sur ce qui devrait ou pas être révisé.

S’il est peu probable que les conservateurs visent le retrait de l’article 9, ils prônent un changement dans les termes qui y sont employés, en y inscrivant la reconnaissance des forces d’autodéfense en tant qu’armée et une affirmation claire du droit du Japon à se défendre. La Constitution n’a jamais été amendée mais interprétée de manière à assouplir certaines contraintes, comme lors du passage en septembre 2015 de lois qui permettent en théorie aux forces d’autodéfense d’appuyer un allié en difficulté à l’étranger.

Dans une des premières mises en œuvre de ces nouvelles lois, le Japon a déployé lundi 1er mai son plus grand bateau de guerre – l’Izumo, un porte-hélicoptères géant de 250 mètres de longueur -, pour escorter des navires de ravitaillement américains, alors que les tensions s’exacerbent autour de la péninsule coréenne.

Si les sondages montrent qu’une très grande majorité des Japonais s’inquiètent des missiles nord-coréens qui tombent de plus en plus près de leur archipel, ils sont moins uniformes sur une révision de l’article 9.  Les électeurs japonais restent divisés sur ce projet de révision. Une enquête d’opinion Nikkei Inc/TV Tokyo montrait mercredi 3 mai 2017 que 45% des personnes interrogées sont favorables au projet du chef de l’exécutif japonais, soit cinq points de moins que l’an dernier à la même époque. En revanche, 46% souhaitent que le texte soit maintenu en l’état, une baisse de quatre points. Une autre enquête Kyodo montrait, elle, que 49 % des sondés souhaitent que l’article 9 soit révisé, contre 47 % y étant opposés. Mais 51 % sont opposés à tout amendement constitutionnel portant sur l’article 9, contre 45 % favorables.

En fait, la plus grande majorité des Japonais sont conscients que l’article 9 a maintenu le caractère pacifique du pays, 75 % estimant qu’il a permis à éviter que le Japon ne soit entraîné dans des conflits internationaux.

Des positions qui pourraient basculer en faveur d’un amendement, de l’avis de bien des Japonais, si un missile frappait le pays. Or, la Corée du Nord, État voisin au Nord de l’archipel nippon, multiplie les tirs de missiles balistiques. Le quotidien français L’Humanité remarque ainsi : « Alors que la Corée du Nord a procédé à plusieurs tirs de missiles balistiques – dont un s’est abîmé en mer de Japon – l’opinion japonaise semble avoir évoluée quant à la révision constitutionnelle. Selon un sondage réalisé pour le quotidien Asahi Shimbun, 41% de la population y serait désormais favorable. Le taux monte même à 48%, selon le Mainichi. Contre 26% au moment des débats en 2015 ».

Le temps est peut-être venu pour le camp Abe d’avancer. Or, à la suite d’une série de victoires électorales, le parti de Shinzo Abe – le parti libéral démocrate (LDP) – et d’autres partis favorables à une révision constitutionnelle ont maintenant une majorité des deux tiers dans les deux chambres de la Diète (le Parlement nippon), seuil nécessaire pour pouvoir proposer un amendement. Selon le sondage Kyodo, quand on les interroge sur la façon dont l’article devrait être modifié l’article 9, 39 % ont déclaré que l’existence des forces d’autodéfense japonaises (FAD) devrait être stipulée, suivie de 24 % qui ont proposé d’ajouter une clause pour restreindre les activités internationales des FAD et 16 % qui ont déclaré que les FAD devraient être clairement déclarées comme étant une force militaire.

Il y a cependant des limites quasi insurmontables. Alors que le public reste divisé sur l’idée de la révision constitutionnelle, il est cependant clair qu’il ne soutiendra pas des changements qui entraîneraient des troupes sur le terrain, des opérations antiterroristes à l’étranger ou la participation d’opérations militaires en dehors de la sphère d’intérêts du Japon.

Pour atteindre avec succès son objectif de révision de la Constitution, Abe devra donc travailler avec les structures de sécurité (y compris les ministères de la Défense et des Affaires étrangères) pour continuer à accumuler un capital politique en vue des changements proposés. Un bon moyen pour commencer serait de mettre en évidence des missions réussies et non violentes liées aux FAD qui respectent l’article 9 tout en contribuant à la paix et à la prospérité internationales. De cette façon, Abe et le LDP peuvent dissiper la méfiance du public à l’égard de l’action militaire du Japon, en particulier des actions unilatérales. Cela démontrerait au public et à ceux qui émettent des doutes sur les initiatives de sécurité de Shinzo Abe qu’il envisage de maintenir la position de sécurité du Japon dans une posture purement défensive, de maintenir l’article 9 et de se conformer au droit international.

Politischer Kommentar: Kleine Bundestagswahl in NRW – Das Ende von Rot-Grün

Hanns-Seidel-Stiftung - Mon, 15/05/2017 - 09:56
Die harten Themen haben das Rennen gewonnen. Für Armin Laschet, der vor der Landtagswahl in NRW auf Sicherheit, Verkehr und Bildung gesetzt hatte, hat sich die klare Kante ausgezahlt. Wechselwähler aus allen Lagern stimmten für den Politikwechsel. Ein katastrophales Signal für die Aussichten der SPD im Bund.

Chinas Seidenstraßen–Initiative in der Sackgasse?

Bonn, 15.05.2017. Am vergangenen Wochenende hatte der chinesische Präsident Xi Jinping zu einem großen Seidenstraßen-Forum nach Peking eingeladen. Die "Belt and Road Initiative" (BRI) ist ein zentraler Baustein der chinesischen Globalisierungsstrategie und Xi‘s Reputation ist eng mit der Initiative verknüpft. Unter ihrem Dach soll ein Transport-, Energie-, und Kommunikationsnetzwerk durch Asien bis nach Europa und Afrika gespannt werden, auf dessen Grundlage Handel und Investitionen "zum gegenseitigen Nutzen" wachsen sollen. Für einige der mehr als 60 Länder, die an der Initiative teilnehmen sollen, sind die angestrebten Infrastrukturprojekte Teil der nationalen Entwicklungsstrategie. So investiert etwa Pakistan mehr als 50 Mrd. US-Dollar in einen China-Pakistan Economic Corridor und erhofft sich daraus erhebliche Wachstums- und Beschäftigungseffekte. In jüngster Zeit häufen sich die Zweifel an BRI. Tatsächlich sind die chinesischen Auslandsinvestitionen in den vergangenen zwei Jahren zwar gestiegen, sie fließen aber eher in die USA oder nach Europa und Singapur als in BRI-Partnerländer. China hält dem entgegen, dass es sich bei der Initiative um eine langfristige Vision handelt, welche erst auf lange Sicht zu Ergebnissen führen wird. Offenbar gibt es aber zunehmend Schwierigkeiten, die chinesischen Staatsunternehmen als bislang wichtigste Träger der Initiative vom wirtschaftlichen Nutzen neuer Investitionen zu überzeugen. Erste Projekte in Myanmar und Sri Lanka haben sich als politisch konfliktträchtig und wirtschaftlich wenig ertragreich herausgestellt. Die schwierige Lage des chinesischen Finanzsektors mit wachsenden Kreditausfällen lässt Staatsunternehmen und Banken umso mehr vor neuen Risiken zurückschrecken. Die Finanzierung der BRI ist in der Tat weitgehend ungeklärt. Trotz der angekündigten Kapitalerhöhungen für den Silk Road Fund und die Asian Infrastructure Investment Bank (AIIB) werden diese Institutionen die Finanzierung nicht alleine stemmen können. Wichtigste Finanziers von BRI-Projekten waren bisher die China Exim Bank und die China Development Bank. Sie müssen damit rechnen, dass ein Teil ihrer Kredite ausfallen wird, weil sich Länder finanziell übernommen haben, und halten sich entsprechend zurück, wenn es um neue Projekte geht. Drohende Zahlungsausfälle seitens Pakistans wurden in den letzten Monaten durch kurzfristige Hilfskredite chinesischer Staatsbanken vermieden. In China selbst wurden Infrastrukturprojekte in massivem Umfang und trotz gelegentlicher lokaler Widerstände meist zügig umgesetzt, finanziert aus hohen inländischen Ersparnissen, die über das chinesische Finanzsystem in Projekte kanalisiert wurden. Dieses Modell kann auf die BRI nicht übertragen werden. Sowohl die Finanzierung als auch die governance von Infrastruktur ist andernorts komplexer und erfordert andere Formen der Zusammenarbeit von Regierungen, Wirtschaft und Zivilgesellschaft. Deshalb sollte die BRI dringend ‚multilateralisiert‘ werden. Es geht schließlich nicht nur um eine Vielzahl von Einzelprojekten, sondern um grenzüberschreitende Transport-, Kommunikations- und Energienetzwerke, die von einzelnen Ländern nicht alleine geplant und umgesetzt werden können. Eine Multilateralisierung bedeutet dreierlei: Erstens, den Aufbau einer Wissensplattform für nachhaltige Infrastruktur, die vor allem den schwächeren Ländern hilft, das neueste Wissen über Energie-, Transport- und Kommunikationsnetze unter dem Gesichtspunkt wirtschaftlicher, sozialer und ökologischer Nachhaltigkeit zu absorbieren und in ihre Entwicklungsplanung einzubeziehen. Infrastruktur im 21. Jahrhundert ist mehr als Stahl, Beton und Megawatts. Die Welt braucht intelligente, ressourcenschonende Lösungen zur Erreichung der vereinbarten Nachhaltigkeitsziele. Dieses Wissen ist verfügbar und wird ständig weiter entwickelt. Es wird bisher nicht systematisch bei der Auswahl und der Planung von BRI-Projekten berücksichtigt. Zweitens, gemeinsame Standards zur Ausschreibung und zur Finanzierung von Projekten. Bei Ausschreibungen geht es um Transparenz und fairen Wettbewerb, nicht zuletzt auch um die Einbeziehung lokaler Unternehmen beim Bau und beim Betrieb von Projekten. Die Einbeziehung der lokalen Wirtschaft und Zivilgesellschaft dürfte Projektumsetzungen verlangsamen, ist aber unabdingbar für deren Nachhaltigkeit und für die lokale Wirtschaftsentwicklung. Standards für die Finanzierung sollten den Wettbewerb der Finanzinstitutionen (Multilaterale und nationale Entwicklungsbanken, Exportfinanzierungs-Institute, private Finanzinstitute) regulieren und die Schuldentragfähigkeit der Länder berücksichtigen. Drittens, die Verknüpfung mit regionalen Integrations- und Konnektivitäts-Strategien anderer Länder auf einer multilateralen Plattform. Indien, Japan, Südkorea, Iran und nicht zuletzt die EU verfolgen länder- und regionenübergreifende Integrationsstrategien und Investitionsprogramme und sehen zu Recht keinen Anlass, sich einer bilateralen chinesischen Initiative unterzuordnen. Ein geeignetes Forum hierfür wäre die G20, die bei ihrem bevorstehenden Gipfel in Hamburg im Juli dieses Jahres das Thema "nachhaltige Infrastruktur" auf der Agenda hat. Sie könnte Grundsätze formulieren, an denen sich alle Akteure – Regierungen, Finanzinstitutionen und Unternehmen – bei international finanzierten Infrastrukturprojekten zu orientieren hätten.

Professor George Pagoulatos writes on the victory of Emmanuel Macron in Kathimerini, 14/05/2017

ELIAMEP - Mon, 15/05/2017 - 09:45

You can read here the article on the victory of Emmanuel Macron which was written by Professor George Pagoulatos. The commentary was published on 14 May 2017  in the Sunday edition of Kathimerini and is available in Greek.

From EU integration to a differentiated integration in Europe?

ELIAMEP - Mon, 15/05/2017 - 09:22

The European integration process is now at a particularly critical juncture in its history. The internal and external pressures exerted on the European construction and the Brexit issue have revived the debate about the future of European integration. In the light of the publication of the White Paper on the Future of Europe by the European Commission, the authors present the fundamental dilemmas presently facing the European elites regarding EU’s future given the shifts now under way in the contemporary European and international system. The working paper sets out the most important internal and external challenges facing the EU, while it explores the conditions and preconditions under which a new European institutional architecture can emerge into the framework of differentiated integration, thus making easier the promotion of reinforced cooperation schemes between different groups of EU member states.

Working Paper 78/2017: From EU integration to a differentiated integration in Europe?

Authors: Filippa Chatzistavrou and Konstantinos Papanicolaou 

 

Dr Filippa Chatzistavrou discusses the political landscape in France in an interview with Naftemporiki, 12/05/2017

ELIAMEP - Mon, 15/05/2017 - 09:06

Research Fellow of ELIAMEP, Dr Filippa Chatzistavrou, gave an interview in Naftemporiki discussing the political landscape in France. The video of the interview is available here (in Greek).

Les conservateurs au pouvoir favoris des élections législatives du 8 juin au Royaume-Uni

Fondation Robert Schuman / Publication - Mon, 15/05/2017 - 02:00
Le 18 avril dernier, la Première ministre britannique Theresa May (Parti conservateur,) a pris tout le monde par surprise en annonçant l'organisation d'élections législatives anticipées (de 3 ans) pour le 8 juin prochain. La chef du gouvernement, qui a succédé à David Cameron au 10...

Le parti travailliste devrait être reconduit à l'occasion des élections législatives anticipées le 3 juin prochain à Malte

Fondation Robert Schuman / Publication - Mon, 15/05/2017 - 02:00
Le 1er mai dernier, le Premier ministre maltais Joseph Muscat (Parti travailliste, MLP) demandait à la présidente de la République Marie-Louise Coleiro Preca (MLP) de dissoudre la Chambre des représentants, chambre unique du parlement, et de convoquer des élections législatives anticipées....

Dublin et Schengen Regagner la confiance et renforcer la solidarité entre les Etats membres de l'Union européenne

Fondation Robert Schuman / Publication - Mon, 15/05/2017 - 02:00
Résumé [1] : Le règlement Dublin, actuellement en cours de refonte, vise à préserver l'espace de libre circulation, plutôt qu'à répartir les demandeurs d'asile entre Etats membres. La crise migratoire de 2015 a montré que ce système pouvait contribuer à mettre en danger l'espace...

Elections, Elections législatives à Malte le 3 juin

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 15/05/2017 - 02:00
Le 1er mai, le Premier ministre maltais Joseph Muscat (Parti travailliste, MLP) a annoncé que des élections législatives anticipées se tiendraient le 3 juin. Il est sous le coup d'attaques révélant que son épouse, son chef de cabinet et le ministre de l'Energie étaient soupçonnés d'être les propriétaires respectifs de comptes et entreprises offshore, mis en cause dans le scandale des Panama Papers.

Elections, Elections législatives au Royaume-Uni le 8 juin

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 15/05/2017 - 02:00
Le 18 avril dernier, la Première ministre britannique Theresa May (Parti conservateur,) a pris tout le monde par surprise en annonçant l'organisation d'élections législatives anticipées (de 3 ans) pour le 8 juin. Celle qui a succédé à David Cameron sans être passée par les urnes souhaite renforcer sa majorité parlementaire à la veille du Brexit. La situation est favorable aux Tories qui bénéficient d'une avance très importante sur leurs adversaires travaillistes dans toutes les enquêtes d'opinion. A trois semaines des élections législatives, la victoire des conservateurs semble assurée. La seule question est celle de l'ampleur qu'aura celle-ci.

Fondation, "Pour quelques étoiles de plus... Quelle politique européenne pour la France ?"

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 15/05/2017 - 02:00
Le Président de la Fondation, Jean-Dominique Giuliani, publie "Pour quelques étoiles de plus... Quelle politique européenne pour la France ?". Lecture éclairante au lendemain de l'investiture du président français pour comprendre ce que pourrait faire le président Emmanuel Macron.

Fondation, Le "Rapport Schuman sur l'Europe, l'état de l'Union 2017" disponible en version papier et numérique

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 15/05/2017 - 02:00
Le "Rapport Schuman sur l'état de l'Union" 2017, paru aux éditions Lignes de Repères en français et en anglais, permet de mieux comprendre les enjeux et défis européens. Il est disponible en librairie ou sur le site de la Fondation, et au format numérique.

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