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Diplomacy & Defense Think Tank News

Internationale Konferenz zur Flüchtlingskrise: Europas Grenzen: Migration, Sicherheit, Menschenrechte

Hanns-Seidel-Stiftung - Thu, 01/06/2017 - 16:26
Die Bewältigung der Flüchtlingskrise und die damit zusammenhängenden Probleme für die innere Sicherheit, die politische Stabilität, die Registrierung, Versorgung und ggf. Integration vieler Tausender von Menschen aus fremden Kulturen haben in Deutschland eine ähnlich hohe Priorität wie in Griechenland.

Clôture de la 208e session en région de l’IHEDN

IHEDN - Thu, 01/06/2017 - 15:12

Les 23 et 24 mai dernier, c’est  à Lyon, que se sont déroulés les deux jours de clôture de la 208e session en région de l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN).

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Attentat à Kaboul : l’Afghanistan paralysée et impuissante

IRIS - Thu, 01/06/2017 - 15:05

Ce nouvel attentat témoigne-t-il d’une situation sécuritaire critique en Afghanistan ?

La situation sécuritaire ne cesse de se dégrader en Afghanistan depuis deux ans et le retrait de troupes de l’OTAN fin 2014. L’année 2016 a été la plus meurtrière pour les civils avec 11500 victimes, dont 3500 tuées ; sans compter les morts dans les rangs de l’armée s’élevant à plusieurs milliers par an. Le 25 avril 2017, dans une attaque contre une base militaire au Nord de l’Afghanistan – région supposée plus calme -, les Talibans ont tué 136 soldats et officiers et en ont blessé plusieurs dizaines. Les Talibans, les insurgés et Daech ont eu l’occasion de prendre l’initiative sur le plan militaire au point où aujourd’hui, le gouvernement de Kaboul ne contrôle que 57 % du territoire afghan et 62 % des habitants du pays selon l’OTAN et les généraux américains, tandis que les Talibans contrôlent 43% du territoire. Presque la moitié du territoire national échappe donc au contrôle de l’État et cette avancée des Talibans accentue l’insécurité partout. Parfois, ils réussissent même à occuper de grandes métropoles sans toutefois parvenir à en garder durablement le contrôle face à l’armée afghane appuyée par les forces américaines.

Les Talibans et Daech frappent n’importe où et, depuis un an, Kaboul fait régulièrement l’objet d’attentats suicides extrêmement meurtriers, à la fois contre des édifices étatiques et des ambassades étrangères mais aussi contre la population civile. Les Talibans attribuent les attentats contre des civils à Daech mais en réalité, ils ont en eux aussi déjà commis : il y a trois jours, ils ont revendiqué un attentat commis contre la population dans l’Est du pays.

Aujourd’hui, la situation sécuritaire dans le pays est donc extrêmement préoccupante. À Kaboul, une personnalité – qu’elle soit politique, commerciale ou étrangère – ne peut circuler qu’en étant accompagnée par des gens armés et dans des véhiculés protégés. Et au-delà des attentats, des crimes et des meurtres sont commis tous les jours dans la capitale afghane.

Dans ce contexte, quelle est la situation politique du pays ? L’État ne dispose-t-il d’aucune crédibilité ?

L’une des raisons de l’aggravation de la situation sécuritaire en Afghanistan est la faiblesse politique du gouvernement et son manque d’homogénéité. Le gouvernement est certes issu des élections présidentielles de 2014 mais il ne jouit d’aucune légitimité car, lors de ce scrutin, l’actuel chef de l’État, Ashraf Ghani, et son opposant, Abdullah Abdullah, ont tous les deux revendiqué la victoire. Face à cette situation, John Kerry, secrétaire d’État américain de l’époque, s’était rendu plusieurs fois à Kaboul et avait fini par trouver comme solution la mise en place d’un gouvernement d’union nationale avec un partage à 50/50 pour chacun des hommes. La présidence a ainsi été donnée à Ghani, tandis que le poste de président du pouvoir exécutif a été créé sans que la Constitution afghane le prévoie. Cet état des choses n’est ni légal, ni légitime, mais il perdure. Dans l’accord signé par les deux hommes, il était prévu qu’au bout d’un an et demi, une assemblée afghane devait être appelée pour modifier la Constitution et provoquer des élections anticipées, afin de conférer légalité et légitimité au régime. Or, Ashraf Ghani a accepté cette condition sans jamais l’appliquer. Aujourd’hui, on est donc en face de deux pouvoirs qui se contredisent souvent l’un et l’autre, parfois publiquement. Par exemple, Abdullah déclare parfois qu’il n’est pas au courant d’une décision de Ghani. Le pouvoir politique n’est donc ni efficace, ni légal. L’Assemblée nationale aurait notamment dû être renouvelée deux ans auparavant mais le président s’arrange avec des décrets, de sorte que les députés actuels sont en place depuis maintenant six ans, au lieu de quatre. Le pays est donc dans une situation politique anormale, dont profitent les Talibans.

Par ailleurs, Ashraf Ghani a signé un accord de paix avec le parti islamique de Gulbuddin Hekmatyar, ancien membre de l’opposition armée à l’origine d’attentats, recherché par les Américains et sur la liste des terroristes élaborée par l’ONU. En signant l’accord de paix avec le chef du parti islamique et pour qu’il puisse entrer à Kaboul, le gouvernement demande aux Nations unies de supprimer Hekmatyar de la liste des terroristes recherchés. Cet accord est toutefois très contesté en Afghanistan car Hekmatyar a la réputation d’un véritable criminel de guerre.

Les pays étrangers fournisseurs de l’aide internationale (États-Unis, Europe, Japon…) – sans laquelle le pays ne pourrait survivre puisqu’elle constitue plus de la moitié du budget de l’État afghan – font pression sur Ghani pour arriver à un résultat. Malheureusement, il n’y arrivera pas et la communauté internationale soutiendra le gouvernement afghan quoiqu’il arrive, sous peine de laisser le pays aux mains de Daech. Il n’y a donc aucun moyen de pression efficace sur Kaboul pouvant mettre fin à la corruption. Avec la Somalie et la Corée du Nord, l’Afghanistan est en effet le pays le plus corrompu du monde ; de telle sorte qu’une grande partie de l’aide internationale a été détournée.

Quel est l’état des lieux des forces étrangères dans le pays ? La réflexion de Donald Trump quant à l’envoi de troupes supplémentaires en Afghanistan ne risque-t-elle pas d’envenimer la situation ?

Après le retrait de l’OTAN fin 2014, les États-Unis ont gardé un peu plus de 8 000 soldats en Afghanistan, officiellement pour fournir de l’aide, du soutien et des formations à l’armée afghane. En parallèle, quelques soldats allemands et britanniques, australiens, turcs…, sont aussi présents. Au total, environ 14 000 soldats étrangers se trouvent toujours en Afghanistan. Leur mission a toutefois changé de nature après le retrait de l’OTAN : il ne s’agit plus d’une mission de combat mais de formation et de soutien. Cela étant, dans la pratique, il arrive parfois – dans le Nord ou récemment à Farâh et Hilmand dans le Sud – que devant les difficultés de l’armée afghane, les Américains interviennent dans le combat.

Ce qui fait débat aujourd’hui, c’est que depuis l’élection de Donald Trump et l’arrivée massive dans son entourage de généraux ayant servi en Afghanistan, il y a une demande de plus en plus pressante d’envoyer davantage de forces dans le pays. Or, cela rappelle fortement les années 2002-2003 quand, face aux difficultés des 3 000 soldats américains à combattre les Talibans, Washington avait décidé d’augmenter les forces en présence.

Pourquoi les généraux demandent-ils à Trump de ne pas se désengager de l’Afghanistan ? Parce que le pays est redevenu, comme il y a plus d’un siècle, un champ de rivalité entre les grandes puissances régionales. Depuis le retrait des troupes américaines et de l’OTAN, depuis que les négociations entre Kaboul et les Talibans ont échoué et depuis l’apparition de Daech dans le pays, la menace pèse sur tous les pays voisins : Iran, Pakistan, Tadjikistan, Chine, etc. Depuis quelques mois, la Russie et la Chine ont pris contact avec les Talibans et les ont invités à plusieurs reprises pour négocier. Les Talibans qui étaient auparavant des terroristes sont devenus des interlocuteurs pour Moscou et Pékin car les deux s’inquiètent de la présence de Daech à leurs frontières. De plus, compte-tenu de la situation syrienne, la Russie ne veut pas abandonner l’Afghanistan aux États-Unis. La Chine a la même politique et ne souhaite pas que les Américains mettent la main sur l’Afghanistan et sur sa frontière de 78 km avec le Xinjiang.

Ce contexte pousse donc les États-Unis à défendre davantage – et ce quoiqu’il arrive- le gouvernement de Kaboul. Aujourd’hui, l’Afghanistan représente donc un enjeu géopolitique majeur sur la scène régionale et internationale.

Neue Sicherheitsarchitektur für Europa?: Sicherheit braucht Europa: Mehr Schutz durch verstärkte Zusammenarbeit

Hanns-Seidel-Stiftung - Thu, 01/06/2017 - 12:11
Terroristen, Extremisten und kriminelle Netzwerke agieren grenzüberschreitend und global vernetzt. Die richtige Antwort darauf ist ein eng vernetztes Europa – auf regionaler, nationaler und europäischer Ebene.

Más España en Europa

Real Instituto Elcano - Thu, 01/06/2017 - 08:02
Comentario Elcano 25/2017 - 1/6/2017
Elisa Lledó

Versalles parece ofrecer un punto de partida para el retorno de España al “núcleo duro” de una Europa en mutación. ¿Será nuestro país capaz de aprovechar esta oportunidad para convertirse en un referente en el proceso de integración europea?

Studie zum sozialen Aufstieg: Gesundheit und Familie vor Arbeit und Einkommen

Konrad Adenauer Stiftung - Thu, 01/06/2017 - 00:00
„Die drei wichtigsten Aspekte im Leben der Deutschen sind die Gesundheit, das Familienleben und die Partnerschaft, so das Ergebnis einer neuen Studie.

La diplomatie de Macron : pour l’instant tout va bien

IRIS - Wed, 31/05/2017 - 18:23

Le point de vue de Pascal Boniface, directeur de l’IRIS.

Jean-Marc Daniel présente sa note « Dette publique : la mesurer, la réduire »

Fondapol / Général - Wed, 31/05/2017 - 17:05

Jean-Marc Daniel présente sa note « Dette publique : la mesurer, la réduire »

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Refonder, réformer, relancer l’Europe ?

IRIS - Wed, 31/05/2017 - 16:24

Thomas Guénolé, politologue, essayiste et chercheur associé à l’IRIS, répond à nos questions à l’occasion de sa participation aux 9e Entretiens européens d’Enghien organisés par l’IRIS et la Ville d’Enghien-les-Bains le 20 mai 2017 :
– Qu’entendez-vous par l’idée qu’un « projet économique de la mondialisation malheureuse » se développe ?
– Comment analyser la montée en puissance de deux votes anti-système ?
– Comment l’Union européenne peut-elle se réconcilier avec ses citoyens ?

Erneuerbare-Energie-Projekte in der Praxis : Der Energie-3-Sprung

Hanns-Seidel-Stiftung - Wed, 31/05/2017 - 11:14
Der Umstieg von fossiler auf Erneuerbare Energien ist längst noch nicht abgeschlossen. Im Gegenteil: Um die ambitionierten Ziele zu erreichen, gibt es noch große Aufgaben zu bewältigen, zum Beispiel den „Energie-Dreisprung“: 1. Energiebedarf senken; 2. Energieeinsparung durch Verbesserung der Energieeffizienz; 3. nachhaltige Energieerzeugung mittels erneuerbarer Energien.

Rencontre Macron-Poutine : un « reset » de la relation diplomatique franco-russe ?

IRIS - Wed, 31/05/2017 - 10:35

Cette rencontre entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine marque-t-elle un reset de la relation franco-russe ?

Incontestablement, cette rencontre entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine marque un reset qui remet le jeu à zéro entre les deux pays. En effet, depuis un peu plus d’un an, les diplomaties française et russe ne se parlaient plus ou seulement pour ne rien dire. Cela pouvait s’expliquer par la perspective des élections, les Russes ayant toujours tendance à vouloir attendre le prochain président pour parler. Cela s’expliquait aussi par les accusations portées concernant le bombardement d’Alep, ainsi que la référence à la Cour pénale internationale.

Cette visite de Vladimir Poutine est un très beau coup diplomatique pour Emmanuel Macron. Elle intervient dans un contexte particulièrement favorable dans la mesure où les Russes constatent qu’ils ne peuvent plus se fonder sur Donald Trump pour faire bouger les choses ; que leur relation avec Angela Merkel est mauvaise ; et que les relations entre Berlin et Washington se sont elles-mêmes détériorées.

Dès lors, la France, sa diplomatie et son président apparaissent pour Moscou comme un pôle autour duquel on peut bâtir quelque chose. Il faut attendre de voir ce que cela va donner mais ce qui est sûr, c’est que ce reset entre la France et la Russie était nécessaire et qu’à partir de maintenant, beaucoup de possibilités s’ouvrent.

La lutte contre le terrorisme constitue-t-elle la pierre angulaire d’une coopération entre Moscou et Paris ? La « ligne rouge » évoquée par Macron à propos de la Syrie sera-t-elle partagée par Poutine ?

Le terrorisme est un problème vital pour la France et la Russie. Cet enjeu représente aussi la base à partir de laquelle on peut bâtir quelque chose car sur l’Ukraine, tout le monde sait que les négociations vont être difficiles ; tandis que sur la Syrie, les approches restent encore très différentes. La lutte contre le terrorisme représente donc le point de rencontre et figure dans l’ordre du jour comme le point positif sur lequel Paris et Moscou peuvent dès à présent commencer à travailler.

À ce sujet, la France avait déjà raté quelques occasions dans le passé puisque François Hollande avait déclaré qu’il fallait se concerter avec la Russie, sans que cela n’aboutisse. Jusqu’à présent, la « déconfliction » – mesures pour faire en sorte que les avions français allant bombarder Daech ne soient pas interceptés par des avions ou fusées russes ou d’autres pays – par la France se faisait indirectement via les États-Unis, qui présentent, eux, un vrai processus de déconfliction avec Moscou. Dans la lutte contre le terrorisme, la France n’a donc pas su utiliser cette fonction pour se rapprocher des Russes.

La ligne rouge a été concertée au sein du G7 et sans doute de l’OTAN. Elle symbolise une approche punitive consistant à dire qu’il est inhumain d’utiliser les armes chimiques et donc qu’il faut y réagir. Ce rappel de Macron est une référence, voire une critique, implicite envers François Hollande qui avait annoncé qu’il ne laisserait pas passer sans réagir des bombardements chimiques, alors que finalement il n’a rien fait à partir du moment où les États-Unis ont décidé de ne pas réagir. Emmanuel Macron, au contraire, affirme que la France réagira, y compris toute seule. Il est plutôt symbolique, à la fois dans l’annonce et dans la réaction, de dire que Paris ne dépendra pas des autres pays pour réagir.

Comment se profile l’évolution du dossier ukrainien ? Macron peut-il apporter une désescalade des tensions ?

Cela fait maintenant plus d’un an que plus rien ne bouge sur le dossier ukrainien. Beaucoup de raisons peuvent l’expliquer. La première est l’inversion des termes des accords de Minsk par les Ukrainiens, qui subordonnent les mesures politiques qu’ils doivent prendre à des mesures de sécurité – celles-ci figurent certes dans les accords de Minsk mais seulement dans les derniers points de la séquence temporelle prévue.

Deuxièmement, les Russes n’ont absolument pas eu l’intention de faire le moindre effort en attendant l’arrivée des nouveaux pouvoirs aux États-Unis et en France. Moscou a notamment fait peu d’efforts en ce qui concerne les propositions allemandes et françaises de créer une feuille de route mettant ensemble les concessions à faire par les Ukrainiens et par le Donbass, en jouant sur des simultanéités partielles pour essayer de faire avancer le dossier. Maintenant, les relations russo-américaines sont sujettes à beaucoup d’interrogations.

Le format Normandie et les accords de Minsk deviennent donc le seul point d’ancrage pour une solution éventuelle au problème de l’Ukraine. L’Europe, et la France en particulier, retrouvent leur rôle, ce qui est plutôt positif pour l’avenir.

Competition for the ANC

SWP - Wed, 31/05/2017 - 00:00

South Africa’s governing party, the African National Congress (ANC), will elect a new president in December 2017. This person will also stand for the office of President of South Africa at the beginning of 2019 when President Jacob Zuma reaches the maximum number of two consecutive terms allowed by the country’s constitution. It is currently unclear whether he can finish his final term. Since the dismissal of finance minister, Pravin Gordhan, resistance against Zuma has reached a new climax. A broad alliance of civil society groups, trade unions and party representatives, even some from within his own party, have called for his resignation. Although these protests are aimed directly at Zuma, the causes of the dissatisfaction lie deeper. The ANC has not been able to success­fully address the country’s social challenges. In addition, corrup­tion and mismanage­ment have shaken confidence. For a long time, the former liberation movement was considered the only party to vote for by the black population. In the past four years, how­ever, the ANC has faced serious competition from the Economic Freedom Fighters (EFF). Given the loss of meaning of the ANC, the South African party system is changing.

Das neue »Europa der Sicherheit«

SWP - Wed, 31/05/2017 - 00:00

Im Juli 2017 übernimmt Estland den Vorsitz im Rat der EU. Est­lands Hauptthemen werden die Digitalisierung sowie Europas gemeinsame Außen-, Sicherheits- und Vertei­digungspolitik sein. Damit greift die Ratspräsidentschaft wichtige Herausforderungen für Europa auf. Gleichzeitig kann sie ein weit geöffnetes Gelegenheitsfenster nutzen, denn die Regierungen der EU-Mitgliedstaaten betrachten eine Vertie­fung europäischer Außen- und Sicherheitspolitik heute wohlwollender als jemals zuvor. Auch der Kom­mission ist das Thema Sicherheit seit Beginn ihrer Amtszeit ein ständiges Anliegen – von Kommissions­präsident Junckers' Politischen Leitlinien vom Juli 2014 bis zu seiner vorerst letzten Rede zur Lage der Union im Septem­ber 2016. Politik und Gesell­schaft unterstützen ein »Europa der Sicherheit«, das auf drei Großprojekten aktueller Europa­politik aufbaut: einer Sicherheitsunion, einer Verteidigungsunion und einer engen Zusammenarbeit zwischen Nato und EU. Beim Schutz kritischer Infra­strukturen, also in der Cybersicherheit, verschmelzen diese Projekte. Alle drei sollten in einem übergrei­fen­den Weißbuch mit einer gemeinsamen strategischen Ausrichtung versehen werden.

Gesundheit und Familie vor Arbeit und Einkommen – Studie zum sozialen Aufstieg in Deutschland

Konrad Adenauer Stiftung - Wed, 31/05/2017 - 00:00
Das Thema sozialer Aufstieg wird immer wieder diskutiert, wenn es um soziale Gerechtigkeit geht. Daher hat die Konrad-Adenauer-Stiftung eine repräsentative Studie unter 2.122 Befragten durchgeführt. Zusätzlich wurden 82 Personen in qualitativen Leitfadeninterviews befragt. Dabei wurde diesen Fragen nachgegangen: Ist Aufstieg relevant oder spielen andere Ziele im Leben eine größere Rolle? Wie wird Aufstieg von den Menschen definiert? Wer sieht sich selbst als Aufsteiger? Welche Eigenschaften oder Rahmenbedingungen braucht man für berufliches Fortkommen? Was macht ein gutes Leben aus?

UN Regional Political Offices and Prevention for Sustaining Peace

European Peace Institute / News - Tue, 30/05/2017 - 21:30

Since 2002, the United Nations has created three regional political offices—in West Africa, Central Africa, and Central Asia—to harmonize efforts to identify cross-border threats and defuse tensions. But while their mandates contain many elements related to prevention and sustaining peace, these offices remain focused on addressing the proximate causes of conflict rather than on reinforcing capacities for peace.

This issue brief focuses on how the mandates or these regional political offices could be strengthened from the perspective of sustaining peace. It suggests that these offices should work with regional partners and other UN entities to identify capacities for peace, including as part of implementing the 2030 Agenda for Sustainable Development. Moreover, the secretary-general should empower the heads of regional political offices to implement his “surge of diplomacy for peace” from a sustaining peace perspective, and the relationship between these offices and the Peacebuilding Commission should be strengthened.

This issue brief is part of the International Peace Institute’s (IPI) attempt to reframe prevention for the purpose of sustaining peace through a series of conversations from October 2016 to June 2017. Other conversations have focused on how to approach peace operations and the SDG on gender equality from the perspective of sustaining peace, as well as on what sustaining peace means in practice.

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La Russie de Poutine : partenaire ou adversaire ?

IRIS - Tue, 30/05/2017 - 18:22

Nicolas Tenzer, président du Centre d’étude et de réflexion pour l’action politique et professeur à Sciences Po, répond à nos questions à l’occasion de sa participation aux 9e Entretiens européens d’Enghien organisés par l’IRIS et la Ville d’Enghien-les-Bains le 20 mai 2017 :
– L’opposition de Poutine aux valeurs libérales marque-t-elle un retour à la guerre froide ?
– L’Union européenne devrait-elle collaborer avec la Russie sur certains dossiers, notamment la lutte contre le terrorisme ?
– Que pensez-vous de l’idée d’une conférence de la sécurité en Europe impliquant la Russie ?

Trump, meilleur allié de la construction européenne ?

IRIS - Tue, 30/05/2017 - 16:35

La semaine de déplacement de Donald Trump, qui s’est achevée par la réunion de l’OTAN – on ne peut parler de sommet même si les chefs d’État étaient présents – et par la réunion du G7, va peut-être changer durablement la relation transatlantique mais surtout le cours de la construction européenne. Si on regarde le bilan brut de la partie européenne du déplacement du président américain, il a obtenu que l’OTAN s’engage directement dans la lutte contre Daech, décision dont la portée opérationnelle est limitée mais qui symboliquement est importante. Donald Trump a par ailleurs sermonné les Européens sur la faiblesse de leurs dépenses de défense, une situation non acceptable pour le contribuable américain, dans un discours qui n’eut comme seul mérite que celui de la concision : 9 minutes montre en main. Le rappel de la garantie de sécurité que représente la clause d’assistance mutuelle en cas d’agression a été oublié, tandis que le maintien de l’engagement des États-Unis dans l’accord climat lors de la réunion du G7 ne semble pas d’actualité. En un mot, ce fut un échange à sens unique avec une concession, certes limitée, accordée par les Européens au nouveau président américain. Bénéfice obtenu de la part des Européens : zéro.

Le seul mérite de la semaine européenne de Donald Trump est qu’elle a sans doute achevé de convaincre les Européens qu’ils vont devoir désormais se « débrouiller tout seuls ». La chancelière allemande a résumé d’une phrase limpide la situation : « Nous les Européens, devront prendre en main notre propre destin ». Quant au nouveau président français Emmanuel Macron, il restera de lui cette image de son arrivée à l’OTAN où, se détournant ostensiblement du président américain, il alla saluer en premier lieu la chancelière allemande, puis le premier secrétaire de l’OTAN, le premier ministre belge et enfin, le président américain. Des images valent parfois autant que de grands discours.

Au final, on peut même se demander s’il ne faut pas remercier le nouveau président américain.

Après le Brexit, l’Union européenne était en danger. Or, grâce à son attitude, Donald Trump oblige les Européens à se ressouder. En refusant de faire référence à l’article 5 de l’OTAN, il peut même conduire les pays du Nord et d’Europe centrale à regarder avec plus de bienveillance toutes les initiatives européennes en matière de défense. Quitte à avoir une assurance, autant en avoir une deuxième si par malheur le premier assureur devait s’avérer défaillant. Quant à la question des 2% du PIB affecté à la défense, elle devient une question européenne et non plus transatlantique. Aux Européens de s’en emparer et surtout de définir par eux-mêmes ce qu’ils veulent faire. Comme le dit Sven Biscop, l’important pour les Européens n’est peut-être pas de dépenser plus mais de dépenser mieux, c’est-à-dire plus collectivement[1]. Reste qu’il faut bouger et le faire vite. La France et l’Allemagne se retrouvent désormais en première ligne après la défection britannique. Et, pour une fois, les calendriers électoraux nous aident avec un nouveau président français bien élu et des élections allemandes très proches, le 24 septembre 2017. Il ne reste plus qu’aux équipes à travailler à la fois sereinement et vite, afin que naisse une initiative forte en faveur d’une Union de défense avant la fin d’année.

[1] Sven Biscop, “Trump first”, Egmont Institute 29 mai 2017.

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