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Diplomacy & Defense Think Tank News

Ukraine, Volodymyr Zelensky recoit l'AIEA et s'exprime devant le Parlement suisse

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 19/06/2023 - 02:00
Le 13 juin, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, a rencontré le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi. Il a appelé à une réponse rapide de la communauté internationale après l'explosion du barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka, qui représente une menace importante pour la sécurité de la centrale nucléaire de Zaporijia. Le 15 juin, il s'est exprimé devant l'Assemblée fédérale suisse et a demandé que les autorités du pays autorisent l'exportation vers l'Ukraine d'armes fabriquées en Suisse appartenant à des alliés.

Conseil de l'Europe, Rapport annuel du GRETA

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 19/06/2023 - 02:00
Le Groupe d'experts du Conseil de l'Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains (GRETA) a publié le 14 juin son rapport annuel 2022, qui dresse le bilan de ses activités au cours de l'année. Il consacre un chapitre à la gestion des risques de traite des êtres humains liés à la guerre en Ukraine et présente plusieurs mesures afin de les minimiser. Le GRETA montre que des améliorations ont été apportées pour répondre à la traite des êtres humains et encourage les États à poursuivre leur action en renforçant leurs stratégies nationales, les ressources et les partenariats.

Conseil de l'Europe, Rapport sur la corruption en Hongrie

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 19/06/2023 - 02:00
Le Groupe d'Etats contre la corruption (GRECO) du Conseil de l'Europe a demandé à la Hongrie de prendre des mesures pour lutter contre la corruption au sein du gouvernement et au sein des membres de la police nationale. Le GRECO relève que les hauts fonctionnaires appartenant au pouvoir exécutif ne sont soumis à aucun code de déontologie ni à aucune règle sur le lobbying. Il relève un manque de transparence quant à la composition des cabinets ministériels et quant au rôle et à la rémunération de ceux qui les composent.

Etudes/Rapports, Rapport sur la situation de la drogue en Europe

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 19/06/2023 - 02:00
Le 16 juin, l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies a publié son rapport annuel "Tendances et développements". Le rapport souligne que le nombre, la disponibilité et la production de substances en circulation sur le marché européen ne cessent d'augmenter. Des nouvelles substances psychoactives continuent également d'apparaître.

Etudes/Rapports, Rapport annuel du SIPRI

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 19/06/2023 - 02:00
Le 12 juin, l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI) a publié son rapport annuel sur l'état des armements, du désarmement et de la sécurité internationale. Une des principales observations de l'édition 2023 est qu'à mesure que les plans de modernisation et d'expansion à long terme des forces armées des pays progressent, le nombre d'armes nucléaires opérationnelles a commencé à augmenter.

Culture, Basquiat à la Fondation Beyeler

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 19/06/2023 - 02:00
Jusqu'au 27 août, la Fondation Beyeler à Riehen (Suisse) organise une exposition consacrée au travail de Basquiat. Cette exposition est exceptionnelle en ce qu'elle réunit pour la première fois les 8 "Modena paintings" de l'artiste, issues de collections privées. Le cycle de Modène se situe au début de la carrière de Basquiat, et constitue un jalon majeur de son œuvre.

Culture, Intermezzo, réouverture du musée d'art contemporain 44Møen

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 19/06/2023 - 02:00
L'espace d'exposition international 44Møen a rouvert ses portes le 17 juin après un an de rénovation. Pour l'occasion, une grande exposition en collaboration avec la Biennale internationale d'art contemporain de Riga (RIBOCA) est présentée. L'exposition intitulée Intermezzo est un espace de réflexion et de dialogue sur une Europe en mutation et est accompagnée d'un programme de musique, de performances, et de conférences jusqu'au 10 septembre.

Culture, Chorégies d'Orange

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 19/06/2023 - 02:00
Jusqu'au 24 juillet se tiennent les Chorégies d'Orange, qui attirent chaque année plus de 50 000 spectateurs à travers le monde venues profiter des performances des grands noms de l'art lyrique. Une quinzaine de concerts et spectacles sont prévus au Théâtre Antique d'Orange.

Culture, Fête de la musique

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 19/06/2023 - 02:00
La 41e fête de la musique se tient le 21 juin. Grande manifestation populaire gratuite et ouverte à tous les musiciens, amateurs de tous niveaux ou professionnels, elle célèbre la musique vivante et met en valeur l'ampleur et la diversité des pratiques musicales, ainsi que tous les genres musicaux.

Culture, Réouverture de la National Portrait Gallery

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 19/06/2023 - 02:00
Après trois ans de fermeture pour cause de rénovation, la National Portrait Gallery à Londres rouvre ses portes aux visiteurs le 22 juin. Le musée prévoit à cette occasion de nouvelles expositions, notamment de femmes photographes pionnières telles que Yevonde Middleton (jusqu'au 15 octobre) et des portraits inédits des Beatles réalisés par Paul McCartney (jusqu'au 1er octobre).

Culture, Les âges de Picasso à Malaga

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 19/06/2023 - 02:00
Jusqu'au 1er octobre se tient au musée de la maison natale de Picasso à Malaga une exposition en l'honneur du peintre cubiste. Organisée pour le cinquantenaire du décès de l'artiste, l'exposition vise à montrer de manière chronologique l'évolution de son style et de sa vie. D'où son titre "les âges de Pablo".

Culture, Exposition sur la Sécession viennoise à Berlin

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 19/06/2023 - 02:00
Jusqu'au 22 octobre, l'Alte Nationalgalerie de Berlin accueille une exposition consacrée à la Sécession viennoise, courant artistique qui s'est épanoui en Autriche, et plus particulièrement à Vienne, entre 1898 et 1910. À travers la sélection de plus de 200 peintures et sculptures d'artistes internationaux doublée d'une présentation de quelques 50 œuvres du peintre viennois Gustav Klimt, l'exposition revient sur cette décennie de rupture avec les codes traditionnels de l'art.

Culture, Venus in Music à Rome

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 19/06/2023 - 02:00
La deuxième édition du festival Venus in Music organisé par le parc archéologique du Colisée à Rome a lieu du 21 au 24 juin. A cette occasion, le temple de Vénus et de Rome accueille un panel d'artistes internationaux pour 4 soirs de festivité.

Culture, Festivalt à Cracovie

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 19/06/2023 - 02:00
Jusqu"au 2 juillet se tient à Cracovie la 7ème édition du festival d'art juif, FestivALT qui présente de l'art contemporain, et des performances. Ce festival est soutenu par le programme pour la sauvegarde de la mémoire MultiMemo de l'Union européenne.

Culture, Fête de la Saint Jean

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 19/06/2023 - 02:00
Dans de nombreux pays européen sera célébrée le 23 ou le 24 juin la fête de la Saint Jean. Cette fête, traditionnellement accompagnée de grands feux de joie, se teint à l'occasion du solstice d'été

Warum Menschen nicht fliehen

SWP - Mon, 19/06/2023 - 02:00

Weitaus weniger Menschen als häufig angenommen fliehen aus Ländern mit Gewaltkonflikten. Viele entscheiden sich, in Konfliktgebieten zu bleiben. Sie werden oft als Stayees bezeichnet. Dabei lassen sich drei Gruppen unterscheiden. Manche Menschen bleiben freiwillig. Andere bleiben unfreiwillig, etwa weil ihnen für Flucht die Ressourcen fehlen oder weil Gewaltakteure ihre Bewegungsfreiheit stark einschränken. Wieder andere erdulden ihre Immobilität. Über Stayees, ihre Gründe für Immobilität und ihre Bedarfe ist wenig bekannt. Dennoch lassen sich Faktoren identifizieren, die für ihre Entscheidungsfindung relevant sind. Dazu zählen der Konflikttyp, die Art der Gewaltausübung sowie die individuellen Eigenschaften der Betroffenen. Alternativ zu Flucht wenden Stayees verschiedene Überlebensstrategien an, unabhängig davon, ob sie freiwillig oder unfreiwillig bleiben. Dazu können Kollaboration, Neutralität und Protest ebenso gehören wie Widerstand. Wissen über Stayees und ihre Überlebensstrategien ist wichtig für externe Akteure wie humanitäre Hilfe und Entwicklungszusammen­arbeit. Nur so können diese ihre Aktivitäten auf den Bedarf abstimmen und Menschen unterstützen, die in und mit Gewaltkonflikten leben. Zentral dafür ist, sich das gesamte Spektrum von (Im-)Mobilität zu vergegenwärtigen und diese erweiterte Perspektive als Mehrwert zu verstehen – ohne Menschen auf der Flucht dabei zu vernachlässigen. Wesentlich ist ferner, den Entscheidungs- und Handlungsspielraum der Zivilbevölkerung in Gewaltkonflikten anzuerkennen sowie sie im Sinne des Do-No-Harm-Prinzips vor Gewalttaten und Ausbeutung durch Helfer zu schützen. Schließlich müssen Stayees bei der Unterstützung freiwilliger Rückkehr und Reintegration nach Konfliktende systematisch einbezogen werden.

Faktencheck: Verschwörungsmythen zum »Pandemievertrag«

SWP - Sun, 18/06/2023 - 16:28
Kann die WHO in die Souveränität von Staaten eingreifen? Über den »Pandemievertrag« der Weltgesundheitsorganisation gibt es immer wieder falsche Informationen im Netz.

Salon du Bourget : entre compétition transatlantique et…querelles européennes

IRIS - Fri, 16/06/2023 - 16:15

Une compétition transatlantique encore plus âpre

Le salon du Bourget qui s’ouvrira le lundi 19 juin sera comme à l’habitude une vitrine de la compétition transatlantique dans le domaine aéronautique. Dans le domaine de l’aviation commerciale, on s’interrogera sur le nombre d’avions vendus par Boeing, combien d’avions vendus par Airbus : la traditionnelle compétition Europe/États-Unis.

Mais avec le conflit en Ukraine, cette compétition a pris une autre dimension dans le domaine militaire. L’enjeu est pour le moment limité : l’arme aérienne n’est pas celle qui est la plus utilisée dans le conflit ukrainien hormis l’exception notable des drones de tous types – reconnaissance, drones armés – et de toute taille. Pour autant, dans le domaine des avions de combat, les pays d’Europe centrale ont déjà fourni les avions qu’ils détenaient encore de l’époque soviétique, Mig-29 slovaques et polonais, et le débat sur la livraison de F-16 à l’Ukraine est aujourd’hui sur la table : ce n’est plus un tabou. La formation des pilotes ukrainiens, déjà annoncée par un certain nombre de pays, y compris la France, précédera sans doute la livraison de ces avions à l’Ukraine, les Pays-Bas apparaissant les premiers en lice, leurs exemplaires de F-16 étant en cours de remplacement par des F-35 américains. Dans ce cas, la prééminence américaine apparait claire, mais elle n’est, au fond, pas nouvelle. Les pays européens susceptibles de livrer des F-16 sont des pays ayant déjà acquis avant la guerre en Ukraine des F-35 destinés à les remplacer. Le mouvement qui se met en place dans les pays d’Europe centrale et sur le flanc sud-est de l’OTAN est et sera sans doute plus au détriment des Européens. Les Polonais, qui ont livré leur Mig-29 à l’Ukraine, ont déjà acquis des F-35. Quant aux Roumains, ils sont en train de mettre au rebus leurs vieux Mig-21 soviétiques pour acquérir des F-16 norvégiens un peu moins vieux, les Norvégiens faisant l’acquisition de F-35 américains tout neufs : la boucle est bouclée. Elle est assez significative du triptyque positif qui accompagne l’offre américaine : garantie de sécurité américaine/interopérabilité dans l’OTAN/charges de travail offerte à l’industrie locale en cas d’acquisitions d’avions américains. Pour le moment, ces arguments de vente fonctionnent même si on peut avoir certains doutes sur la pérennité et l’ampleur de la garantie de sécurité américaine dans le futur, y compris proche, et sur l’absence de transfert de technologie en cas de ventes d’avions de combat américains qui, bien loin de renforcer la capacité des Européens à assurer leur sécurité sur le long terme l’affaiblit.

Qui ne doit pas masquer les querelles européennes

Paradoxalement, alors même que les yeux seront tournés vers le Bourget pour scruter l’avenir de l’industrie de défense européenne, c’est à Bruxelles que s’est engagé un bras de fer qui pourrait bien conditionner l’avenir de l’industrie de défense européenne.

Tout est parti de l’initiative européenne lancée pour fournir des munitions à l’Ukraine. Cette initiative comprend 3 volets. Le premier consiste dans le financement de munitions à l’Ukraine pour une valeur d’un milliard d’euros. Le second volet consiste dans le financement d’acquisition en commun de ces mêmes munitions pour reconstituer les stocks de munitions de l’Union européenne. Dans les deux cas, l’argent vient de la facilité européenne de paix, c’est-à-dire un fonds européen constitué de contributions nationales. Ainsi, la France contribue à hauteur de 18% à la facilité européenne de paix.

Mais le volet le plus novateur est le 3e, celui qui doit permettre de financer la remontée en puissance de l’industrie munitionnaire européenne. Ce volet 3, à la différence des deux premiers, est géré par la Commission européenne avec un projet de règlement communautaire intitulée Act in Support of Ammunition Production[1], soit le sigle ASAP, clin d’œil à l’expression britannique as soon as possible. Il faut faire vite pour venir en aide à l’industrie de défense européenne pour soutenir un rythme de fabrication des munitions bien supérieur à ce qui existait. Mais à la différence des deux premiers volets, c’est de l’argent prélevé sur le budget communautaire et non sur un fonds auquel les États membres contribuent.

L’initiative est à la fois novatrice et louable pour 3 raisons.

Elle inscrit l’Union européenne dans une démarche de politique industrielle de défense qui constitue un revirement à 180° pour une institution dont la réputation était d’être ultralibérale basée sur une compétition à tout prix qui ne peut s’appliquer, tout au moins en totalité, à une industrie dont l’objectif est celui d’assurer la sécurité des États et des citoyens.

Elle constitue un formidable incitateur à ce que les Européens prennent mieux en compte leur sécurité en reposant plus sur leur industrie de défense en étant moins dépendant des industries des pays tiers, à commencer par l’industrie américaine. Politiquement parlant, ASAP, c’est le rêve de ceux qui veulent construire une autonomie stratégique européenne, donc celui de la France.

Elle oblige les Européens à réfléchir collectivement à leur sécurité et non plus sur une base nationale qui est inadaptée aux défis de sécurité auxquels sas habitants font face.

Mais les crédits sont communautaires et c’est là que le bât blesse. Sans entrer dans les détails longs et fastidieux pour expliquer les articles 13 et 14 du projet de règlement communautaire, la commission a cherché à faire au mieux pour que les crédits communautaires soient dépensés de la manière la plus rationnelle possible, car elle est garante de la bonne utilisation des crédits communautaires.

Pour ce faire, la Commission européenne demande que les entreprises fournissent à la commission toutes leurs données sur leurs capacités de production de munition : c’est l’article 13. Allant plus loin, la commission peut demander à une entreprise de fournir en priorité des produits de défense si un État éprouve des difficultés à faire les acquisitions de munitions destinées à l’Ukraine : c’est l’article 14. Dans les deux cas, l’État doit donner son agrément à la commission pour mettre en œuvre les dispositions de l’article 13 et de l’article 14.

De ce fait, pour nombre d’États dont la France, et pour les entreprises de défense, la Commission européenne a franchi deux lignes rouges. Ces dispositions conduisent en effet la Commission européenne à se substituer aux États pour faire de la politique industrielle de défense. Elle demande par ailleurs à des entreprises qui sont en compétition sur les marchés de défense de fournir des données sur leur capacité de production qui sont des informations commerciales sensibles.

C’est donc une révolution copernicienne dans la répartition des compétences entre l’Union européenne et les États en matière de politique industrielle de défense qui est en jeu au détour de ces deux articles. Pour le moment, l’opposition est frontale. Nombre d’États, dont la France, souhaitent la suppression pure et simple de ces deux articles.

Le risque dans ce débat qui doit être tranché en moins de 15 jours est que l’on prenne des décisions extrêmes dans un sens ou dans un autre sur un texte dont l’enjeu en lui-même n’est pas d’une importance stratégique, mais dont l’issue pourrait conditionner la vision que l’on a de l’industrie européenne de défense et plus largement de l’Europe de la défense dans les 50 ans à venir. La France dans ce débat n’a pas intérêt à s’opposer purement et simplement à ces deux articles d’une part parce que notre pays est le fer de lance du projet d’autonomie stratégique européenne. Or, le projet de la Commission européenne est en parfaite cohérence avec cet objectif. Et, d’autre part, parce qu’elle doit se démarquer d’une Allemagne dont on voit bien dans la récente stratégie de défense qu’elle prend ses distances avec le projet européen.

La Commission européenne doit de son côté comprendre les réticences des États. On ne peut pas, au nom d’arguments techniques, bouleverser du jour au lendemain l’équilibre institutionnel sur un sujet aussi stratégique.

En d’autres termes, un accord doit être trouvé : il ne peut y avoir ni vainqueur ni vaincu dans ce dossier : le débat que vient d’ouvrir la commission est légitime, car il se fait au profit du développement d’une autonomie stratégique européenne, mais ce serait une erreur si la commission faisait adopter ce règlement contre l’avis des États.

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[1] Defence: €500 million and new measures to urgently boost EU defence industry capacities in ammunition production.

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