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B2 Le Blog de l'Europe géopolitique. Actualités. Réflexions. Reportages
Updated: 2 hours 37 min ago

Menaces hybrides : la Commission s’adresse un autosatisfecit

Thu, 20/07/2017 - 23:55
(B2) Le vice-président Katainen et la commissaire Bienkowska ont présenté, ce mercredi (19 juillet), le bilan des 22 actions définies il y a un an en matière de lutte contre les menaces hybrides, n'hésitant pas à s'autoriser un certain autosatisfecit. Fidèle à son habitude, l'exécutif européen compile ainsi toute une série de résultats qui ressortent […]

François Lecointre, nouveau commandant des armées françaises

Wed, 19/07/2017 - 21:17
(B2) C'est un visage connu de quelques Européens qui devrait prendre la tête des armées françaises. Le général François Lecointre a été nommé ce mercredi (19 juillet, en Conseil des ministres, immédiatement après l'annonce de la démission de Pierre de Villiers. La prise de fonction sera tout aussi rapide, dès ce jeudi (20 juillet), le nouveau chef d'état-major […]

L’UE adapte son cadre juridique pour de nouvelles sanctions en RD Congo

Wed, 19/07/2017 - 17:50
(B2) Face aux attaques incessantes contre les casques bleus en RD Congo, la communauté internationale veut prendre des sanctions. C'est le sens de la décision prise par le Conseil des ministres des Affaires étrangères, lundi 17 juillet, modifiant le cadre juridique européen introduisant la possibilité d'adopter des mesures contre toute personne responsable de « planifier, diriger […]

Passation de commandement à EUTM Mali

Wed, 19/07/2017 - 16:58

(B2 à Bamako) Le QG de la mission européenne de formation de l’armée malienne (EUTM Mali), à Bamako, a été le scénario choisi pour la cérémonie de passation de commandement célébrée mercredi 12 juillet, entre les deux généraux belges, Peter Devogelaere et Bart Laurent. C’est la première fois que l’événement se fait dans la capitale malienne, et non au camp d’entrainement de Koulikoro. Les travaux de la cour ont d’ailleurs dû être terminés, in extremis, la veille.

La Belgique garde le commandement

Le général belge Peter Devogelaere a remis le flambeau à son compatriote Bart Laurent. « Avant tout, je me suis engagé à maintenir le bon cap pris par mes prédécesseurs. Nous continuerons à soutenir le Mali dans sa reconstruction et la formation de ses forces armées » a assuré le nouveau commandant de mission. Lire : EUTM Mali va mettre le focus sur le G5 Sahel (Bart Laurent)

La remise du drapeau européen au général « montant » Bart Laurent (Crédit : MOD Belgium)

Une cérémonie sous la présidence de la MPCC

Symboliquement, c’est le directeur de la capacité militaire de planification et de conduite (MPCC), le général Esa Pulkkinen, qui a présidé la cérémonie. Il a chaleureusement remercié Peter Devogelaere pour son travail. « Durant votre temps en tant que commandant, EUTM Mali a fait des progrès considérables. Vous avez été très actif (…) et vous vous êtes assuré que la mission soit impliquée dans tous les forums importants.  »

Pendant la cérémonie, le général Pulkkinen remet une médaille de la PSDC au général belge sortant (Crédit : MOD Belgium)

Hommage à l’officier portugais tué 

Si tous ont tenu à rendre hommage au soldat portugais tué lors de l’attaque terroriste sur Le Campement à Kangaba, près de Bamako, l’intervention du général Devogelaere a été la plus émotive. Tournant le dos au parterre politique venu assisté à la cérémonie, il s’est directement adressé à ses hommes, en anglais, avec des sanglots dans la voix. Lire : Attaque terroriste au Mali. Un rappel tragique de la réalité (Mogherini) et Attaque terroriste sur Le Campement, Européens (et Maliens) ont, bien, réagi (V10)

Remises de médailles aux Maliens 

Lors de cette cérémonie, des officiers de l’armée et des services de sécurités maliens, ont reçu – ce qui est très rare – la médaille du soutien à la Politique européenne de sécurité et de défense commune (PSDC) ainsi qu’un Certificat de recommandation.

Les FAMA en formation pendant la cérémonie (crédit : MOD Belgium)

(Leonor Hubaut)

Discipline budgétaire, oui. Coupes intempestives, non (Gén. Paloméros)

Wed, 19/07/2017 - 11:59

(B2) Alors que la démission du chef d’état-major des armées, Pierre de Villiers, a été présentée ce mercredi au président de la République, il est bon de dépassionner le débat et de revenir aux fondamentaux. Dans une tribune publiée dans Le Monde le 17 juillet – et quelques commentaires supplémentaires sur les réseaux sociaux – le général Paloméros a tenu, sans anathèmes ni accusations, à remettre les tensions budgétaires qui affectent les armées dans leur contexte, à la fois de discipline financière et de réalité opérationnelle. Au passage, il exprime son « admiration sincère » pour Pierre de Villiers, appelant à « ne pas jeter de l’huile sur le feu ». La parole de ce militaire qui a servi tant comme chef de l’armée de l’air (2009-2012) que comme commandant de la Transformation à l’OTAN (2012-2015), mérite le détour.

Des coupes budgétaires qui désorganisent

« Tous ceux qui connaissent mon attachement viscéral à la défense, comprendront combien je souhaite que les femmes et les hommes qui la servent se voient donner les moyens de leurs missions et la reconnaissance qu’ils méritent. Les coupes budgétaires constituent des pratiques de gestion contreproductives qui désorganisent l’action de l’état et lui font perdre de son efficacité.

Attention à la ‘bosse’ due aux retards

Pour notre défense, cela revient à pousser inexorablement une vague dite « la bosse » qui ne porte malheureusement chance à personne car elle traduit en fait les retards pris dans la modernisation forces armées et dans les investissements indispensables pour le maintien en condition opérationnel des hommes et des équipements. Il est plus que temps de changer ces pratiques, de reconstruire des budgets sincères fondés sur des choix politiques et stratégiques clairs et de les exécuter. Tout le monde y gagnera. Cela évitera aussi des polémiques détestables comme celle qui amène la vindicte du président, chef des armées contre leur chef d’état-major.

La question de la dette : à ne pas négliger

Enfin, je maintiens que pour notre pays la dette représente une menace certes moins tangible que le terrorisme mais, au niveau qu’elle atteint, c’est un cancer qui peut à terme détruire notre modèle social, les emplois de demain, et même nos valeurs. Cette question ne se règlera pas à coups de coupes budgétaires, c’est certain, mais par la croissance, et par une plus grande adaptation à un monde qui change à vitesse accélérée.

Notre pays a démocratiquement donné sa chance à un nouveau pouvoir pour affronter ces défis, pour transformer notre pays. Il lui appartient maintenant de faire des choix qu’il devra assumer devant les français. En tout cas la passivité n’est pas de mise. Elle nous a déjà coûté tellement cher.

Une nécessité : la politique de réinvestissement…

Les tensions créées par les récentes coupes budgétaires sont à l’échelle des efforts demandés aux différents ministères. Il est certain que notre nouveau Président et son gouvernement auraient préféré lancer rapidement une politique ambitieuse de réinvestissements à même de placer notre pays sur la voie d’une croissance soutenue et durable, mais l’état de nos finances publiques ne l’autorise pas, compte tenu de la dette abyssale qui ankylose notre pays et lui fait courir des risques graves si les taux d’intérêts repartaient à la hausse.

… une contrainte : la dette

Le budget de la défense n’échappe pas à ces réductions auxquelles il devrait cotiser pour environ 850 millions d’euros. Pour absorber cette ponction budgétaire les Armées ne peuvent réduire leur activité alors que leur niveau d’engagement opérationnel a rarement atteint un tel niveau d’intensité et de durée. Ainsi, la seule solution consiste à repousser des investissements qui portent sur la modernisation de leurs équipements, leur entretien, ou encore les indispensables efforts de recherche et de technologie qui conditionnent l’avenir.

Attention à la tentation du court terme..

Cette situation n’est malheureusement pas conjoncturelle. Les mêmes causes produisant les mêmes effets. Cette recette qui privilégie le court terme au long terme a été maintes fois appliquée avec les mêmes conséquences, impacts sur la disponibilité des équipements, sur la chaîne industrielle et sur des centaines de PME sous-traitantes et sur les coûts.

Des effets retard en cascade sur les programmes

Soyons clairs. Il n’y a pas de coupe indolore dans un budget tiré au trébuchet. Les retards d’investissements se paient un jour ou l’autre, tant en opérations que par les surcoûts qu’ils entraînent, ainsi, la cour des comptes a dénoncé à de nombreuses reprises les effet retards à hauteur de plusieurs milliards sur des programmes d’armement majeurs générés par des mesures d’économies de court terme. Pour sortir de cette spirale infernale, il n’existe pas de recette miracle mais il serait coupable de se résigner.

Agir sur tout le spectre des crises se paie

Lors de la présentation de son programme défense le 18 mars dernier le Président de la République, alors candidat, a clairement pris acte des difficultés rencontrées par nos armées pour accomplir les tâches exigeantes que leur confie l’exécutif, depuis lors il a d’ailleurs pu confronter cette vision avec la réalité lors de ses déplacements sur le terrain. Ainsi, confirmant sa volonté de conserver à la France un outil militaire moderne et performant, capable de dissuader tout adversaire d’attenter à nos intérêts vitaux, capable d’intervenir sur tout le spectre des crises, capable d’assurer dans la durée l’engagement de notre pays contre le terrorisme, il a décidé de fixer un objectif clair, consacrer en 2025 2% du PIB à l’effort de défense.

La remontée en puissance doit s’appuyer sur trois principes clés

Pour ce faire, il s’est engagé à soutenir une remontée en puissance progressive de celui-ci, confirmant le 13 juillet devant les forces armées une augmentation du budget de la défense pour le porter à 34,2 milliards € en 2018. Cependant, pour porter ses fruits, cet effort doit s’accompagner d’une véritable transformation des esprits et des habitudes. Cette nouvelle approche devrait s’appuyer sur trois principes clés, la sincérité budgétaire, la cohérence des choix stratégiques, le travail collaboratif.

Sortir des combats fratricides, dépensiers contre économes

Si l’on ne retient que ce dernier [le travail collaboratif], la Défense nationale est l’affaire de tous et la responsabilité de chacun. Il faut sortir des combats fratricides entre « ministères dépensiers et ministères économes » il faut construire ensemble, mettre en commun la grande expertise que recèle notre administration pour faire mieux, pour trouver des solutions viables qui préservent les intérêts de notre pays et en premier lieu la défense et la sécurité de nos concitoyens. Dans cet état d’esprit, nous pourrons réduire les tensions qui se manifestent aujourd’hui, et continuer à construire pour notre pays la défense qu’il mérite en alignant nos ambitions et les moyens que nous sommes prêts à y consacrer.

Les armées répondent et répondront « présent »

Le 13 juillet le Président de la République a réaffirmé, avec une fermeté certaine, l’engagement et la discipline qu’il attendait de tous pour réussir la transformation de notre pays. Dans cette perspective, il sait pouvoir compter sur des armées qui ont toujours répondu présentes à l’appel de leur chef, que se soit pour s’engager en opération sans délai et avec une efficacité qui fait la fierté de tout un pays et l’envie de beaucoup. Des armées qui ont systématiquement été à la pointe des réformes de l’état pour s’adapter, se moderniser mais qui ont dû en payer le prix. Face à un monde incertain, dangereux, il ne fait aucun doute que le chef des armées sait, dans son for intérieur, qu’il peut compter sur des hommes et des femmes d’excellence, d’honneur et de dévouement, et au premier rang de ceux-ci le chef d’état major des armées, le général d’armée Pierre de Villiers dont l’engagement n’a [eu] d’égal que sa passion pour notre pays et pour sa défense.

Général d’Armée Aérienne (2S) Jean-Paul Paloméros
Commandeur Suprême de l’OTAN pour la Transformation (2012-2015)
Chef d’Etat-Major de l’Armée de l’Air (2009-2012)

NB : Les commentaires (en introduction) et la tribune sont reproduits avec l’autorisation de l’auteur. Titres et intertitres de la rédaction

Le SEAE réorganise ses délégations et ouvre une ambassade en Mongolie

Wed, 19/07/2017 - 07:14
(B2) Le SEAE poursuit la réorganisation de ses délégations. La décision d'ouvrir une délégation de plein exercice en Mongolie, à Oulan-Bator a été confirmée par la Commission européenne fin juin. Jusqu'à présent, il n'y avait qu'un "office technique" dépendant de la délégation de l'Union européenne en Chine, l'ambassadeur de l'UE en Chine, Hans Dietmar Schweisgut, […]

L’avenir de la participation belge dans Sophia compromis ?

Tue, 18/07/2017 - 16:36
(B2) La menace de Rome de fermer ses ports aux navires fait des vagues. Même si elle ne concerne pas les navires militaires participant aux opérations de sauvetage en mer dans le cadre de l'opération Sophia, elle a suscité des réactions jusqu'en Belgique, où la frégate Louise-Marie est actuellement en mer. Le premier à réagir […]

Le combat très étrange de la télévision publique polonaise (V2)

Tue, 18/07/2017 - 13:31

(B2) La situation en Pologne tourne à l’aigre. Et les journalistes qui exercent leur métier sont désormais sommés de se ranger à l’aune du pouvoir. Notre collègue de la télévision privée polonaise, Dorota Bawołek vient d’en subir l’amère expérience.

Le questionnement sur l’indépendance de la justice polonaise

Tout commence jeudi dernier, lors du point de presse de la Commission européenne, la journaliste de Polsat demande à la Commission une réaction sur la nouvelle législation concernant les juges de la cour suprême en Pologne. Question fort logique. La réponse du porte-parole reste très prudente (1), s’attachant à rappeler la procédure déjà en cours sur l’état de droit. Plusieurs journalistes ont tenté d’obtenir une réponse. Le porte-parole, Alexander Winterstein, n’a pas démordu pas de cette ligne.

http://www.bruxelles2.eu/wp-content/uploads/2017/07/brief-ce-13juil2017-pologne.mp4

Plusieurs journalistes ne sont pas satisfaits de la réponse. Ils insistent donc. Dorota Bawołek tente donc une seconde tentative, également, « Vous ne commentez cette nouvelle alors que le Conseil de l’Europe ou le parlement européen [l’ont fait]. Vous semblez plus heureux de commenter sur un pays qui sort de l’UE qu’un pays qui est dans l’UE et qui, peut-être, si vous ne répondez pas, voudra suivre ce chemin ». Un procédé habituel, lors des points de presse dans la Commission, où les journalistes ont le droit de « réplique », et font une question plus « dure » au second passage (2).

La télévision publique met de l’huile sur le feu

L’affaire aurait pu en rester là. Mais la télévision polonaise publique a décidé de mettre de l’huile sur le feu. Elle a publié un extrait de la question, en qualifiant de «provocations» les questions de notre collègue polonaise de Bawołek, précisant que la Commission n’a « pas succombé à l’appât ». Puis un commentateur, Dominik Zdort, a déclaré que ces questions étaient purement politiques, que Bawołek a tenté de manipuler la Commission et que les normes professionnelles de Polsat étaient devenues « inadmissibles ». Une couverture qui a entraîné plusieurs dizaines de messages sur Twitter qualifiant notre collègue journaliste de « anti-polonaise », « néo-marxiste » et autres avanies de plus bas fond.

Une atteinte à l’essence du journalisme : le droit de poser une question

Ce type d’insultes est assez courante sur twitter où, derrière l’anonymat des réseaux sociaux, des personnes (même bien élevées) se défoulent dans une vulgarité assez notable. Ce qui est plus troublant est l’attitude d’un média, public, qui conteste même l’essence du journalisme. On peut ne pas être d’accord avec un article, un point de vue, on le contredit, on argumente… Mais contester le fait qu’un journaliste fasse son travail et pose des questions sur un sujet d’actualité est pour le moins troublant

Le droit, le devoir d’un journaliste

Le droit d’un journaliste, le devoir même, c’est de poser des questions, plus ou moins pointues, afin d’obtenir une réponse. Chacun a son style. Mais il est d’habitude dans les milieux européens quand on n’obtient pas une réponse au premier coup, d’avoir droit à une deuxième chance. C’est même un droit, respecté (quasi scrupuleusement) pas les instances européennes et qui n’est pas automatiquement pratiqué dans tous les pays européens. En général, on reformule la question ou on adopte un ton délibérément plus dur (2). C’est de « bonne guerre ». Et, en général, les portes-paroles, même s’ils ne crient pas leur joie à cette offensive, l’apprécient car ils leur permettent également d’être plus directs, plus offensifs à leur tour, de venir préciser un point (… ou non). C’est tout simplement l’exercice de la démocratie et le travail de la presse qu’a fait Dorota et qu’a remis en cause la télévision publique polonaise.

Nicolas Gros-Verheyde
vice-président de l’Association des journalistes européens AJE-France

Le fil twitter de Dorota Bawolek

Le vice-président de la Commission, Frans Timmermans, a condamné sur twitter ce procédé : « je condamne fortement les menaces que Dorota Bawolet a reçu juste en faisant son travail. C’est inacceptable ! ».

I strongly condemn the threats @DorotaBawolek received just for doing her job. Unacceptable! Un-EU!

— Frans Timmermans (@TimmermansEU) 17 juillet 2017

L’association de la presse internationale (API) a protesté contre cette attitude de voir des journalistes mis en cause juste parce qu’ils posent une question. « Le droit de poser des questions en salle de presse est quelque chose qui fait partie de notre culture de liberté des médias et a toujours prévalu dans la salle de presse. Nous encourageons tout le monde ici et en dehors à faire usage de ce droit et poser les questions qu’il juge nécessaire » a déclaré Michael Stabenow au nom de l’API. Ce qui a entraîné de larges applaudissements et la remarque de Margaritis Schinas, le porte-parole en chef de la Commission : « C’est une des salles de presses où tous les journalistes accrédités ont le droit plein et entier de passer (toutes) les questions qu’ils souhaitent. La Commission et le service du porte-parole feront en sorte que ce droit soit protégé. »

(1) Une habitude prise par la Commission européenne, en cas de question gênante, parfois pour avoir le temps politique de la réflexion.

(2) Pour avoir souvent pratiqué ce genre d’exercices, je peux témoigner que la double question de Dorota était on ne peut plus policée et justifiée. On a connu dans la salle de presse de la Commission des questions beaucoup plus tranchées ou apostrophantes.

Un ami de Poutine oblige l’UE à modifier son dispositif sanctions (V2)

Tue, 18/07/2017 - 13:30
(B2 - exclusif) Les avoirs du milliardaire russe Arkadi Rotenberg, lié de près au Kremlin, gelés depuis juillet 2014 suite à l'action militaire russe à l'Est de l'Ukraine et en Crimée, pourraient être prochainement dégelés. Le businessman, qui s'est vu attribué depuis mars 2014 de nombreux contrats par le pouvoir (pour une valeur de 7 […]

France. Le CEMA confirmé ou en partance ?

Tue, 18/07/2017 - 11:40
(B2)  Le président français doit rencontrer en tête-à-tête son chef d'état-major des armées (CEMA), Pierre de Villiers vendredi (21 juillet). Une rencontre haute d'enjeux après les propos très vifs qui ont opposé les deux hommes (Macron remet au pas l’armée. Un tir politique, à fragmentation). La démission du CEMA est dans la balance (1). Emmanuel Macron […]

EUTM Mali va mettre le focus sur le G5 Sahel (Bart Laurent)

Tue, 18/07/2017 - 10:30
(B2 - à Bamako) Le général belge Bart Laurent vient de prendre (12 juillet) le relais de son compatriote, le général Peter Devogelaere, à la tête de la mission européenne de formation de l'armée malienne (EUTM Mali). Entretien... Vous venez de prendre vos fonctions ce jeudi, quelle va être votre priorité ?  B.L. - « […]

Carnet (18.07.2017). CPCC (nomination). EUBAM Libya (chef de mission). IRISL (recours). Liste anti-terroriste (mise à jour). Matériels de défense (nouvelle liste). Allemagne (budget de défense). Belgique-Congo (blocage). Belgique (Gripen). Chypre ...

Tue, 18/07/2017 - 08:38
(B2) Parus récemment : L’UE appelle à la relance du processus politique en Libye L’UE soumet l’exportation des dhingis vers la Libye à autorisation La mission EUBAM Libya prolongée avec un focus sur la future mission SSR Qui représente l’Union européenne en Corée du Nord ? (blog) Lutte contre le terrorisme et migrations au cœur […]

L’UE appelle à la relance du processus politique en Libye

Mon, 17/07/2017 - 20:30
(B2) La situation en Libye a de nouveau été au coeur de l'agenda des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne, ce lundi 17 juillet. Sans surprise, les conclusions adoptées par les 28 appellent à la relance du processus politique et font le point sur leur réponse sécuritaire et humanitaire. L'accord de Skhirat reste la clé […]

L’UE soumet l’exportation des dhingis vers la Libye à autorisation

Mon, 17/07/2017 - 19:50
(B2) Les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont approuvé, lundi (17 juillet), la mise en place d'un régime commun d'autorisation sur l'exportation des bateaux pneumatiques et des moteurs hors bord vers la Libye, dans l'UE. L'objectif est de contrarier le 'business model' des passeurs et trafiquants d'êtres humains. De tels équipements, souvent en provenance […]

La mission EUBAM Libya prolongée avec un focus sur la future mission SSR

Mon, 17/07/2017 - 19:00
(B2) Les '28' ministres des Affaires étrangères ont approuvé, lundi (17 juillet), la prolongation de la mission EUBAM Libya pour 18 mois supplémentaires jusqu'au 31 décembre 2018. Gestion des frontières et maintien de l'ordre Le champ d'action d'EUBAM Libya reste une mission de conseil. Il s'agit « d'apporter progressivement son aide et son soutien aux […]

Qui représente l’Union européenne en Corée du Nord ?

Mon, 17/07/2017 - 18:24

L’ambassade de Pologne à Pyongyang, une des sept ambassadeurs européennes présentes dans la capitale de Corée du Nord (crédit : MAE Pologne)

(B2) L’Union européenne ne dispose pas en Corée du Nord de représentation en tant que telle, contrairement aux quelques 140 pays où elle dispose d’une ambassade en propre et peut ainsi nouer des liens avec les autorités nationales.

Un relais présidentiel

On a donc recours au bon vieux système des présidences tournantes : les ambassadeurs d’un des pays de l’UE présents à Pyongyang se relaient tous les six mois, sur un calendrier calqué en partie sur l’agenda des présidences tournantes de l’UE. Si le pays n’assurant pas la présidence n’est pas présent, c’est un autre pays qui s’y colle, selon une série de règles en cascade (1).

Sept pays représentés

En Corée du Nord, sept pays sont actuellement représentés, en particulier des pays de l’Est (Bulgarie, Pologne, Roumanie, Rép. Tchèque). L’Allemagne est représentée, ayant hérité de l’ancienne ambassade d’Allemagne de l’Est ; elle héberge l’ambassade de Suède ainsi que plus récemment du Royaume-Uni. C’est normalement l’Allemagne… qui assure aujourd’hui la représentation de l’UE dans le pays.

(NGV)

(1) Si, ni la présidence ni la présidence succédant n’a un représentant résident accrédité, l’Union européenne sera représentée en rotation, pendant une période de six mois, par un autre État membre « suivant l’ordre que les États membres sont appelés à exercer la présidence du Conseil. Cette rotation se poursuit jusqu’à ce que les arrangements prévus aux « A » ou « B » ne deviennent applicables à nouveau. Une fois qu’ils ne sont plus applicables la même rotation reprendra où il s’est arrêté. » Lire notre fiche sur les délégations de l’UE

Lutte contre le terrorisme et migrations au cœur des relations avec le Pakistan

Mon, 17/07/2017 - 13:45
(B2) Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne veulent renforcer leur relation avec le Pakistan. Dans les conclusions adoptées ce lundi (17 juillet), deux domaines sont particulièrement mis en avant : la lutte contre le terrorisme et la migration. Priorité à la lutte contre le terrorisme Les ministres « appellent le Pakistan à poursuivre et […]

16 Syriens ajoutés sur la liste noire de l’UE pour leur implication dans l’arsenal chimique

Mon, 17/07/2017 - 12:52
(B2) L'Union européenne a ajouté 16 officiels syriens à sa liste noire. Les ministres des Affaires étrangères ont approuvé cette décision, le 17 juillet 2017, en point A (sans discussion), dans le cadre de sa politique contre la lutte chimique. Impliquées dans l'arsenal chimique syrien Ces 16 personnes — 8 hauts fonctionnaires militaires et 8 […]

Le service diplomatique européen révise sa politique vis-à-vis de ses stagiaires

Mon, 17/07/2017 - 06:00
(B2) Suivant la recommandation du Médiateur européen (1), le Service européen pour l'action extérieure (SEAE) a décidé de réviser sa politique de stages dans les délégations de l'UE, vient d'annoncer un communiqué du SEAE. Concrètement, le SEAE entend « améliorer » son offre de stage et offrir une plus grande égalité dans l'accès aux aux […]

Faut-il ouvrir une voie de dialogue avec la Corée du Nord ? Discussion lundi

Sun, 16/07/2017 - 20:25
(B2) Les ministres des Affaires étrangères de l'UE doivent, ce 17 février 2017, se pencher sur les relations avec la Corée du Nord, en tentant d'entamer une nouvelle politique pour convaincre Pyongyang de changer de position. L'idée est de donner à la Haute représentante, un rôle de facilitateur, comme pour les négociations (réussies) sur le […]

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