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B2 Le Blog de l'Europe géopolitique. Actualités. Réflexions. Reportages
Updated: 3 hours 48 sec ago

Qui représente l’Union européenne en Corée du Nord ?

Mon, 17/07/2017 - 18:24

L’ambassade de Pologne à Pyongyang, une des sept ambassadeurs européennes présentes dans la capitale de Corée du Nord (crédit : MAE Pologne)

(B2) L’Union européenne ne dispose pas en Corée du Nord de représentation en tant que telle, contrairement aux quelques 140 pays où elle dispose d’une ambassade en propre et peut ainsi nouer des liens avec les autorités nationales.

Un relais présidentiel

On a donc recours au bon vieux système des présidences tournantes : les ambassadeurs d’un des pays de l’UE présents à Pyongyang se relaient tous les six mois, sur un calendrier calqué en partie sur l’agenda des présidences tournantes de l’UE. Si le pays n’assurant pas la présidence n’est pas présent, c’est un autre pays qui s’y colle, selon une série de règles en cascade (1).

Sept pays représentés

En Corée du Nord, sept pays sont actuellement représentés, en particulier des pays de l’Est (Bulgarie, Pologne, Roumanie, Rép. Tchèque). L’Allemagne est représentée, ayant hérité de l’ancienne ambassade d’Allemagne de l’Est ; elle héberge l’ambassade de Suède ainsi que plus récemment du Royaume-Uni. C’est normalement l’Allemagne… qui assure aujourd’hui la représentation de l’UE dans le pays.

(NGV)

(1) Si, ni la présidence ni la présidence succédant n’a un représentant résident accrédité, l’Union européenne sera représentée en rotation, pendant une période de six mois, par un autre État membre « suivant l’ordre que les États membres sont appelés à exercer la présidence du Conseil. Cette rotation se poursuit jusqu’à ce que les arrangements prévus aux « A » ou « B » ne deviennent applicables à nouveau. Une fois qu’ils ne sont plus applicables la même rotation reprendra où il s’est arrêté. » Lire notre fiche sur les délégations de l’UE

Lutte contre le terrorisme et migrations au cœur des relations avec le Pakistan

Mon, 17/07/2017 - 13:45
(B2) Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne veulent renforcer leur relation avec le Pakistan. Dans les conclusions adoptées ce lundi (17 juillet), deux domaines sont particulièrement mis en avant : la lutte contre le terrorisme et la migration. Priorité à la lutte contre le terrorisme Les ministres « appellent le Pakistan à poursuivre et […]

16 Syriens ajoutés sur la liste noire de l’UE pour leur implication dans l’arsenal chimique

Mon, 17/07/2017 - 12:52
(B2) L'Union européenne a ajouté 16 officiels syriens à sa liste noire. Les ministres des Affaires étrangères ont approuvé cette décision, le 17 juillet 2017, en point A (sans discussion), dans le cadre de sa politique contre la lutte chimique. Impliquées dans l'arsenal chimique syrien Ces 16 personnes — 8 hauts fonctionnaires militaires et 8 […]

Le service diplomatique européen révise sa politique vis-à-vis de ses stagiaires

Mon, 17/07/2017 - 06:00
(B2) Suivant la recommandation du Médiateur européen (1), le Service européen pour l'action extérieure (SEAE) a décidé de réviser sa politique de stages dans les délégations de l'UE, vient d'annoncer un communiqué du SEAE. Concrètement, le SEAE entend « améliorer » son offre de stage et offrir une plus grande égalité dans l'accès aux aux […]

Faut-il ouvrir une voie de dialogue avec la Corée du Nord ? Discussion lundi

Sun, 16/07/2017 - 20:25
(B2) Les ministres des Affaires étrangères de l'UE doivent, ce 17 février 2017, se pencher sur les relations avec la Corée du Nord, en tentant d'entamer une nouvelle politique pour convaincre Pyongyang de changer de position. L'idée est de donner à la Haute représentante, un rôle de facilitateur, comme pour les négociations (réussies) sur le […]

L’opération Sophia va être prolongée et ses tâches étendues

Sun, 16/07/2017 - 11:34
(B2) L'opération maritime en Méditerranée (EUNAVFOR Med / Sophia) devrait être prolongée dans les prochains jours (1). Son mandat va également être étendu à une nouvelle tâche. La formation des garde-côtes libyens devrait être mieux encadrée également. La lutte contre les trafics pétroliers Une nouvelle tâche va être confiée aux navires de l'opération Sophia : […]

Un Italien va prendre le commandement de la force EUNAVFOR Atalanta

Sun, 16/07/2017 - 09:15
(B2) Un contre-amiral italien va prendre le commandement en mer de l'opération anti-piraterie de l'UE dans l'Océan indien (EUNAVFOR Atalanta) à compter du 27 juillet relayant son collègue espagnol, le contre-amiral Rafael Fernandez-Pintado Munos-Rojas. Un relais italo-espagnol qui précède un relais inverse dans l'opération en Méditerranée, les Espagnols prenant le relais du commandement en mer […]

L’objectif de 2% du PIB consacré à la défense

Sat, 15/07/2017 - 20:17
(B2) L'objectif de consacrer 2% du produit intérieur brut à la défense est un objectif avant tout politique parmi les Alliés de l'Alliance atlantique. Cet objectif est inscrit de façon générale et politique dans la directive politique globale de l’OTAN approuvée en décembre 2005 (1). « La mise au point des capacités ne sera pas […]

Carnet (14.07.2017). EUTM Mali (CBSD). Menaces hybrides (centre). EUCAP Sahel Mali (jobs). COPS (agenda). Liste Al Qaida. Ukraine (Risque chimique). UE-Ukraine (Sommet). Opération sentinelle (révision). Mission ONU Colombie (décision). UE-Russie ...

Fri, 14/07/2017 - 19:35
(B2) Parus récemment : Le Rhein sauve 919 personnes au large de la Libye Les 28 approuvent le concept de la nouvelle mission EUSSR en Iraq Les 28 veulent frapper les passeurs libyens au portefeuille La France soutient une mission européenne au sud de la Libye ? Fermer l’opération Sophia, pas efficace. Les Lords ne […]

Macron remet au pas l’armée. Un tir très politique à fragmentation

Fri, 14/07/2017 - 19:05

(B2) Aux militaires et aux autres qui n’avaient pas tout à fait saisi que leur nouveau chef des Armées, Emmanuel Macron, avait un goût assez prononcé pour la stratégie, les manœuvres tournantes, les tactiques de retraite silencieuse et de contre-attaque brutale, ils viennent d’en avoir un avant-goût. La première bataille budgétaire du quinquennat qui vient de se dérouler, ces jours-ci, s’achève sur un air de blitzkrieg de la communication.

Une séquence bien organisée

La séquence parait très organisée, trop organisée d’ailleurs, pour être totalement improvisée. Le 28 juin, la Cour des comptes lance un rapport qui se veut alarmiste sur les finances de l’État. Il manque neuf milliards d’euros en 2017 par rapport aux objectifs annoncés. La conclusion est claire : il va falloir serrer la ceinture jusqu’à la fin de l’année et racler les fonds de tiroir.

Le temps du serrage de vis

Pour accompagner cette gestuelle, le gouvernement frappe partout, y compris dans la défense. Le 11 juillet, il présente la douloureuse décision. Il s’agit de montrer que les efforts demandés aux uns (social, éducation) est aussi demandé aux autres (affaires étrangères, défense). Le montant demandé aux armées – 850 millions d’euros – parait énorme et contradictoire avec les engagements de campagne du candidat et, surtout, au contexte international et national.

Le temps de l’addiction est terminé

Un acte politique destiné à montrer, en interne, l’inflexion du nouveau président et du nouveau gouvernement sur le redressement des comptes. Le Premier ministre Edouard Philippe l’avait dit, dès le 5 juillet, lors de la déclaration de politique générale : « Il y a une addiction française à la dépense publique. Et comme toute addiction, elle nécessitera de la volonté et du courage pour s’en désintoxiquer ».

Emotion militaire

Naturellement, les militaires s’émeuvent. Le général des armées Pierre De Villiers, chef d’état-major des armées, monte au créneau. Devant la commission de la défense de l’assemblée nationale, le 12 juillet, à huis clos il ne modèle pas son mécontentement. « Je ne vais pas me faire baiser comme ça » s’écrie-t-il selon un témoignage relaté par mon confrère . « Le grand écart entre les objectifs assignés à nos forces et les moyens alloués n’est plus tenable ». Les armées ont déjà trop contribué au redressement des comptes. « On a déjà tout donné » (1).

Un pas en direction de l’Allemagne

Le président Macron et le gouvernement semblent inflexibles aux critiques. Ils n’y répondent qu’à peine. Ce n’est pas l’urgence. L’important est ailleurs. Le 13 juillet, c’est le Conseil des ministres franco-allemand, spécialement convoqué à l’Elysée. Paris doit montrer à Berlin, actes à la clé, que le temps du déficit continuel est terminé. L’intensité, et la brutalité, des coupes démontre à la Chancelière allemande que la France ne se paie pas de mots. Le fait que la défense – point-clé pour le président et pour la sécurité européenne – ne soit pas épargné n’est pas un détail. C’est une garantie, nette, que l’engagement français, est déterminé. Ce qui permet à la Chancelière, à son tour, lors de la réunion au sommet de faire, un pas en direction des Français pour accéder à certaines demandes françaises comme le renforcement financier et politique de la Zone Euro (budget, ministre, etc.) ou l’élévation du niveau d’ambition en matière de défense européenne. Le projet d’avion de chasse en commun est plutôt une idée française qu’allemande.

Le temps du recadrage : La défense est un secteur protégé

La réunion franco-allemande est à peine terminé, le président Macron repasse à l’offensive et rappelle son engagement de campagne : l’objectif de consacrer 2% à la défense. Et il le prouve lors de son discours tenu devant les différents responsables de l’armée réunis à l’Hotel de Brienne (le siège du ministère de la Défense) en cette veille de la fête nationale (video). Dès 2018, le budget de la défense va rebondir passant de 32,7 milliards à 34,2 milliards d’euros (2). Soit un peu moins qu’espéré les militaires — le général De Villiers avait placé la barre à 34,8 milliards –  mais largement plus que le budget actuel (+ 1,5 milliard d’euros). L’important est de décrocher de la barre des 32 milliards où restait scotché le budget de la Défense depuis plusieurs années.

Le patron : c’est moi !

Reste ensuite à recadrer les râleurs qui ne sont pas encore insoumis. C’est chose faite dans le même message. « Il n’est pas digne d’étaler des débats sur la place publique. J’ai pris des engagements […] » rappelle le président de la République. « Les engagements que je prends devant les concitoyens, devant les armées, je sais les tenir et je n’ai à cet égard besoin de nulle pression, de nul commentaire ».

Un rappel au devoir de réserve

Et d’ajouter, histoire d’être bien compris. « J’aime le sens du devoir, j’aime le sens de la réserve qui a tenu nos armées là où elles sont aujourd’hui. Et ce que j’ai parfois du mal à considérer dans certains secteurs, je l’admets encore moins quand il s’agit des armées ». « Je suis votre chef » ajoute-t-il, histoire d’être bien compris. Le président de la République cause, les militaires obéissent et la bouclent. Fermez le ban ! Le piège se referme sur ceux qui ont cru que, comme sous la période de François Hollande, ils pouvaient manœuvrer à loisir et s’exprimer, éventuellement, contre le gouvernement (3).

Un message à double détente

Ce message paraît s’adresser, au premier chef, au général Pierre de Villiers. Mais au-delà, il s’adresse à tous : officiers généraux comme simples officiers, hauts fonctionnaires et diplomates. Jupiter est de retour, la règle de discipline vocale également. Ce message est aussi à destination de la population : c’est le président qui fixe le cap et lui seul. Et il tient ses promesses. Le budget de la défense sera augmenté. Mais ce n’est pas un blanc seing pour les armées. Chaque million d’euro devra être soigneusement justifié. Pas question de dépenser l’argent dans des équipements superflus. Sinon la hache budgétaire reviendra…

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) Lire sur cet aspect ce qu’en écrit Vincent Lamigeon dans Challenge

(2) Dont 650 millions d’euros pour les opérations extérieures (OPEX) et non plus 450 millions d’euros comme traditionnellement, soit 200 millions d’augmentation.

(3) Durant la période de 2014 à 2016, particulièrement lors de l’arbitrage difficile de 2015, quand E. Macron était ministre de l’Économie, les chefs d’armée ne se sont pas privés d’exprimer leur point de vue, soutenu en cela par le ministre de la Défense. Des ‘scuds’ que n’a, semble-t-il pas oublié, le Macron devenu chef des Armées…

Le Rhein sauve 919 personnes au large de la Libye

Fri, 14/07/2017 - 14:23

(B2) Le navire de soutien allemand « Rhein » – qui participe à l’opération européenne en Méditerranée – ont procédé à une action de sauvetage au large des côtes libyennes concernant 919 personnes au total, jeudi (13 juillet). L’intervention a commencé vers 12h, précise un communiqué de la Bundeswehr, avec le soutien d’un navire de la garde-côte italienne.

L’équipage a commencé à prendre en charge les 919 personnes (dont 121 femmes et 203 enfants) qui étaient à bord de sept bateaux pneumatiques et deux radeaux. Elle a également pris à son bord des personnes recueillies par les bateaux de deux ONG. Le sauvetage et le transbordement ont duré jusqu’aux petites heures du soir.

Parmi les naufragés, une personne gravement malade. Le malade, ainsi que sa femme et ses enfants, ont été immédiatement transférés vers la Sicile à bord du navire de la Garde côte. Le malade était « dans un état stable » précise les militaires allemands.

Huit bateaux pneumatiques ont été coulés, selon la pratique habituelle des marines présentes en Méditerranée. Suivant les instructions du centre de coordination des secours (MRCC) de Rome, le navire s’est ensuite dirigé vers le port de Corigliano Calabro qu’il devait atteindre ce vendredi (14 juillet).

(NGV)

Les 28 approuvent le concept de la nouvelle mission EUSSR en Iraq

Fri, 14/07/2017 - 13:13
(B2) Les ministres des Affaires étrangères vont approuver ce lundi (17 juillet), le concept de gestion de crises (CMC) de la nouvelle mission que l'UE entend déployer en Irak pour contribuer à la réforme des systèmes de sécurité (EUSSR Iraq). Une mission menée au titre de la PSDC Il s'agira finalement d'une mission de type […]

Les 28 veulent frapper les passeurs libyens au portefeuille

Fri, 14/07/2017 - 10:20

(B2 – exclusif) La lutte contre les réseaux de passeurs en Libye n’a pas vraiment marqué d’effets notables. C’est un fait qui ne peut être nié aujourd’hui. Et l’Europe semble décidée à sortir son bâton « sanctions » pour frapper les « têtes » et les bénéficiaires de ces réseaux.

Un faible résultat de l’opération Sophia

L’opération maritime en Méditerranée (EUNAVFOR Med / Sophia) n’a pas vraiment obtenu de résultats dans la lutte contre le trafic d’êtres humains. L’objectif premier de la mission : démanteler les réseaux de passeurs est, pour l’instant, loin d’être atteint. C’est un euphémisme… Le nombre de personnes interpelées par les marins de l’opération Sophia (110 en deux ans) ne doit pas faire illusion. Ce sont en général de petites mains, des migrants eux-mêmes qui ont reçu mission de conduire leurs compagnons d’infortune. Dans ce lot, il y a très peu de passeurs — moins d’une dizaine selon nos sources (1) –, et encore moins de responsables du trafic. Ce que nous confirme un diplomate : « on le sait bien que les têtes de réseaux ne sont pas à bord des pneumatiques ». Ceux qu’on appréhende ainsi sont « des hommes de paille ou des personnes qui sont placées tout en bas de l’échelle des réseaux ».

Changer de méthode …

L’Union européenne va donc passer à ce qu’elle sait le mieux faire : établir des sanctions. Elle prépare ainsi une liste noire de personnes placées dans les réseaux, qui seront à la fois interdites d’entrée dans l’Union européenne (interdiction de visas) et dont les avoirs seront gelés dans les banques européennes. « C’est une nouveauté » — reconnait un diplomate européen avec qui B2 s’est entretenu –. Ce n’est pas tant le volet « interdiction de visas » qui sera efficace. Chacun en est conscient au niveau européen. « Ce n’est pas en leur interdisant de venir à Paris et à Rome qu’on aura un effet » Il faut frapper au portefeuille » y compris en Europe. « Nous avons identifié des personnes qui sont dans ces réseaux, ce qu’ils font, d’où ils viennent, qui ils sont. Nous sommes capables donc de mettre des noms ».

... et geler les fonds dans les banques européennes

« Les flux financiers ne restent pas dans des matelas à Tripoli. On le sait. Il y a des donneurs d’ordre, de l’argent qui circule y compris dans les banques européennes, il faut y mettre un terme. » Une mesure « indispensable […] Le trafic d’être humains génère d’importants profits. Il faut frapper au portefeuille. »

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) Un chiffre non confirmé officiellement. Les autorités européennes se refusent à donner tout détail sur le devenir de ces personnes, leur profil, leur devenir (condamnés, pas condamnés). Une sorte d’aveu de semi-échec…

La France soutient une mission européenne au sud de la Libye ?

Thu, 13/07/2017 - 21:20
(B2) Les dirigeants français et allemands se sont engagés pour agir ensemble davantage dans le contrôle des frontières. Ils demandent notamment à la Commission et au SEAE « d'identifier des options concrètes pour contrôler la frontière entre Niger et Libye et endiguer les flux migratoires irréguliers ». NB : La France rejoint ainsi la demande […]

Fermer l’opération Sophia, pas efficace. Les Lords ne lésinent pas sur la critique

Thu, 13/07/2017 - 20:15
(B2) Deux ans après la mise en place de l'opération Sophia, menée par l'Union européenne en Méditerranée, la chambre des Lords britannique estime qu'elle n'a pas produit les effets attendus. Dans un rapport "EUNAVFOR Med Sophia. A failed mission" publié, mercredi (12 juillet), les Lords britanniques appellent à ne pas renouveler le mandat de la mission […]

Français et Allemands définissent des critères communs pour la Coopération structurée permanente

Thu, 13/07/2017 - 17:23
(B2) Si ce Conseil franco-allemand, réuni à l'Elysée, ce jeudi (13 juillet), c'était en matière de défense européenne. A l'issue d'un Conseil franco-allemand de défense et de sécurité (CFADS), présidé au plus haut niveau (1), Français et Allemands ont convenu d'un premier jet de critères communs pour la Coopération structurée permanente (PESCO/CFP), ainsi que d'une […]

Après le Rafale et l’Eurofigher, il y a un avenir commun. Paris et Berlin veulent dessiner l’avion de combat européen pour le futur

Thu, 13/07/2017 - 15:20
(B2) Réunis au Palais de l'Elysée à Paris, ce jeudi (13 juillet), les dirigeants français et allemands, Angela Merkel et Emmanuel Macron, ont fait une annonce conséquente : développer une réflexion en commun pour concevoir la nouvelle génération d'avion de combat, destiné à remplacer l'Eurofighter et le Rafale, donc à l'horizon 2035-2040. Un projet issu […]

Le couple franco-allemand condamné à réussir

Thu, 13/07/2017 - 13:55

Les ministres de l’Économie français et allemand, Bruno Le Maire et Wolfgang Schaüble en conciliabule bilatéral (© NGV / B2)

(B2) Le couple franco-allemand est redevenu l’alpha et l’oméga de la politique européenne de la France. Ce Sommet franco-allemand à Paris pourrait en être la preuve.

Les dirigeants français et allemands, flanqués d’une dizaine de leurs ministres, se retrouvent ce jeudi (13 juillet) à l’Elysée pour une réunion qui est destiné à devenir un rituel plus affirmé dans les années à venir. Du moins, c’est la volonté affichée à l’Elysée par l’entourage d’Emmanuel Macron, mais aussi à Berlin où on espère une position plus engagée, française, sur l’Europe.

Une réunion en plusieurs formats

Cette réunion, assez courte dans la durée, une grosse matinée, comportait une succession de séquences alternant rencontres bilatérales entre chaque ministre français avec son homologue outre-rhin, des réunions de travail des dirigeants, des visites symboliques, notamment à l’Espace « Paris Jeunes », autour de trois thèmes principaux : la sécurité et la défense, l’économie et l’innovation, la jeunesse et la culture.

Un deuxième pas pour la PESCO

Une réunion du Conseil franco-allemand de la sécurité et de la défense, présidée au plus haut niveau, était prévue, pour acter l’engagement de Paris et Berlin dans la création d’une Coopération structurée permanente, version plus technocratique du projet d’Union européenne de sécurité et de défense. Avec l’adoption d’une première feuille de route. Ce qui constitue un deuxième pas avec la déclaration d’intention affichée au dernier sommet européen. Et les deux dirigeants entendent bien porter sur les fonts baptismaux, l’Alliance pour le Sahel, symbole de la volonté déterminée à Paris comme à Berlin, de stabiliser une zone pleine d’enjeux pour la France comme l’Allemagne, que ce soit en termes de terrorisme, d’immigration mais aussi de développement économique (lire : Paris et Berlin lancent une Alliance pour le Sahel).

Pas de révolution, mais des premiers pas … en matière de défense

 

De cette réunion au sommet, il ne faut cependant pas attendre de décisions révolutionnaires que ce soit sur le renforcement de la Zone Euro – une promesse de campagne du candidat Macron – ou la création d’une Union européenne de la défense et de sécurité – un projet auquel l’Allemagne tient. Ces décisions, particulièrement complexes, nécessite de « prendre du temps » explique-t-on à l’Elysée. Et le principe de réalité oblige à attendre la fin des élections allemandes, c’est-à-dire jusqu’à fin septembre. Mais ce sommet de l’Elysée se veut révélateur d’une impatience, tout autant française qu’allemande, de voir l’axe Paris-Berlin revivifié, de le voir retrouver toute sa pertinence. « On a travaillé, vraiment, de concert » est le motto français. Un leitmotiv qui n’est pas uniquement de l’ordre de l’opération de com’ (malgré les apparences).

La France a envie, l’Allemagne a besoin

Tout pousse aujourd’hui à un réel engagement de part et d’autre du Rhin. La France a retrouvé un rôle de leader convaincu et convainquant sur le plan européen. Emmanuel Macron n’a pas la timidité, le côté pusillanime, qui caractérisait son prédécesseur, François Hollande, sur les questions européennes. L’Allemagne a besoin d’un allié fort et constant à ses côtés. L’Europe « trop allemande », tant décriée – chacun le sait – tenait surtout à une France qui ne tenait pas son rang. Ses positions, en accordéon — un jour je t’aime, un jour je te critique – ne passaient pas en Allemagne. La politique allemande, la Chancelière surtout, préfère une Europe structurée, qui avance de façon affirmée, selon un rythme déterminé.

Une lune favorable

Enfin, Paris et Berlin bénéficient d’une « lune favorable ». Après septembre, les deux gouvernements auront une période de presque deux ans sans élection. La sortie programmée du Royaume-Uni, à l’horizon 2019, laisse le couple franco-allemand, face à face, sans alternative possible. Aucune excuse ne sera désormais recevable. Angela Merkel et Emmanuel Macron le savent. Ils ont tout loisir d’imprimer une nouvelle marque tant à leur relation qu’à l’Europe de demain. Mais ils n’ont pas d’autre choix que d’être plus solidaires.

Nicolas Gros-Verheyde

(article paru dans Sud-Ouest ce matin)

Le sommet de Trieste tourne court. Entre Français et Italiens un couac

Thu, 13/07/2017 - 13:30

(B2) Paris et Rome ne semblent pas sur la même longueur d’ondes. A écouter nos collègues italiens, la rencontre entre Italiens et Français, en marge du sommet sur les Balkans, ce mercredi (12 juillet) a tourné court. Le Premier ministre Paolo Gentiloni qui demandait à la France d’entrouvrir ses ports, pour délester un peu les ports italiens. Malgré l’intermédiaire de l’Allemagne, Emmanuel Macron a refusé de décrocher de la position traditionnelle de la France. Pas d’accueil supplémentaire de migrants. Et juste un petit effort pour les réfugiés politiques. On est bien loin de la politique allemande d’accueil, plus généreuse.

Paris et Berlin lancent une Alliance pour le Sahel

Thu, 13/07/2017 - 10:05
(B2) La Chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron vont lancer ce jeudi (13 juillet) à Paris « l’Alliance pour le Sahel ». Regrouper les initiatives en matière de développement Il s’agit de regrouper des initiatives communes en matière de développement, de les ouvrir à tous nos partenaires européens » a expliqué […]

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