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B2 Le Blog de l'Europe géopolitique. Actualités. Réflexions. Reportages
Updated: 4 hours 12 min ago

Le Fonds défense : premières discussions, premières dissensions

Sun, 27/08/2017 - 21:21
(B2) Les deux premières réunions tenues au sein du groupe des amis de la présidence, les 14 juillet et le 24 juillet, sur le programme de développement industriel pour la défense (EDIDP) tenues au sein du Conseil ont permis de montrer certaines divergences entre les États membres tenant notamment à la nature du Fonds : […]

Guerre ou paix (1). La vertu pacificatrice de l’Europe : vrai ou faux ?

Sun, 27/08/2017 - 13:32

(crédit : Marine italienne)

(B2) La construction européenne a amené la paix durant des années (70 ans aujourd’hui) sur le continent. Cette une maxime, souvent entendue, défendue par les fédéralistes, vilipendée par les souverainistes, correspond-elle à une réalité ? Cela dépend des points de vue et de l’échelle territoriale que l’on prend.

L’Union a amené la paix entre ses États membres ?

VRAI. L’Union européenne a, incontestablement, mis fin à des guerres successives entre les pays principaux du continent, à commencer par les deux grands rivaux continentaux – l’Allemagne et la France – dont les trois guerres meurtrières, en 1870, 1914-1918 et 1939-1945 (sans remonter aux temps napoléoniens) ont ravagé le continent. Le plus fabuleux résultat de l’Union européenne est là tout de même !

L’Union a limité également la résurgence des nationalismes, rampants, dans certains pays. Qu’on ne croit pas que tous les hommes soient subitement devenus bons et les responsables politiques « intelligents » du fait de leur incorporation dans l’Union européenne. Certains conflits demeurent latents, comme le conflit linguistique entre la Hongrie et la Slovaquie, ou le litige territorial entre la Croatie et la Slovénie. Les flambées nationalistes persistent. Simplement, elles ne trouvent plus l’espace guerrier pour s’exprimer. Car les liens d’interdépendance sont trop forts, le souvenir des anciens conflits encore persistants. Et la vertu d’être ensemble l’emporte encore, dans les peuples, sur la croyance.

Le champ de bataille réel s’est transporté en un champ de bataille juridique et politique. On a transformé les avis de déclarations de guerre, en déclarations tonitruantes à l’entrée d’un Conseil européen. Les longues batailles mortifères ont été transformées en longues nuits de négociation. Et les duels à l’arme lourde se déroulent désormais à fleurets mouchetés dans des enceintes juridiques. Et quand on n’est pas d’accord, on fait un communiqué de presse, voire une conférence de presse, on va devant la Cour de justice ou on boude quelques temps en pratiquant la politique de la chaise vide. Cela fait moins de dégâts ! Au pire, on quitte le club comme a décidé le Royaume-Uni.

L’Union européenne a établi 70 ou 75 années de paix * sur le continent ?

FAUX C’est légèrement faux (pour être gentil), voire un certain négationnisme de l’histoire européenne (pour être réaliste). De nombreux hommes politiques ou commentateurs citent encore cette phrase oubliant qu’une partie des pays membres de l’Union européenne n’ont recouvré que depuis 1989 leur liberté et se sont libérés de « forces d’occupation ». Les différentes interventions soviétiques militaires (Hongrie 1956, Tchécoslovaquie 1968) n’étaient pas spécialement « pacifiques ».

Les guerres civiles de Yougoslavie entre 1991 et 1995, et au Kosovo en 1998-1999 apportent, encore davantage, un cruel démenti à cette maxime. Dans son pourtour, l’Europe n’a pas su imposer la paix. A l’époque, l’Europe a, même, tourné la tête pudiquement pour ne pas voir l’explosion qui se profilait. L’Union européenne n’est sûrement pas coupable de cet état de fait ; ce sont les différents dirigeants yougoslaves qui en sont la cause. Mais elle a une certaine part de responsabilité dans l’aggravation de la situation.

Il est fallacieux de dire que l’Europe n’avait pas, à l’époque, les moyens de faire face. Elle en avait les moyens et la possibilité et, même, un moment la volonté. Elle a tenté de le faire, à plusieurs reprises. Mais elle n’a pas eu ensuite la persistance dans cette volonté d’imposer sa solution de paix, trop divisée elle-même et, surtout, trop accaparée par sa situation interne, notamment la mise en place de l’Union économique et monétaire et la nouvelle situation géopolitique avec la réunification allemande et la création de nouveaux pays à ses marches (1).

Le cas de l’Irlande du Nord

La « sale » guerre en Irlande du nord, avec des pratiques moyenâgeuses du côté de la police britannique comme du côté des « insurgés » républicains a laissé sur le carreau plus de 3500 morts (dont près de 2000 « civils »). Les « troubles » avaient commencé avant l’adhésion européenne de l’Irlande (en 1973). Mais il a fallu attendre des années avant de signer un accord. L’Union européenne a poussé dans le sens un accord. L’existence de la libre circulation, l’absence de frontière réelle entre les deux Irlande, les pansements financiers procurés par l’Union, ont réduit les tensions et facilité certains compromis. C’est un point non négligeable de l’apport pacificateur européen.

Le dernier ‘mur’

Ce n’est pas un conflit ouvert mais la séparation de l’île de Chypre en deux, l’occupation militaire turque est encore une grave entaille dans la pacification de l’Europe (même si elle ne génère plus de victimes). Comme pour le conflit en Irlande du Nord, l’Union européenne s’est évertuée, avec divers instruments civils (programmes financiers, soutien structurel…) d’aplanir les difficultés et les frontières. Mais la responsabilité de la négociation et le rôle de premier plan n’était pas joué par l’Europe mais au niveau des Nations unies (1).

En conclusion…

L’Union européenne est un facteur de paix entre ses membres. Elle n’est pas une garantie de la paix, sine qua non, sur le continent européen ou aux marges de ses frontières. L’Europe d’aujourd’hui serait-elle en position de faire face à un conflit type IRA, à une incursion type Turquie à Chypre, ou à un violent conflit ethnique ? La réponse est non. C’est toute la question et tout l’enjeu posé aussi pour la défense européenne (2). Comment, demain, faire face à ce type de conflit, interne ou proche, ou une incursion « étrangère » dans un pays non membre de l’OTAN (3).

(Nicolas Gros-Verheyde)

* Selon qu’on prend comme référence la création de la CECA (1952) – qui a un véritable objectif pacificateur entre établissant une interdépendance dans le charbon et l’acier (deux des principaux ingrédients nécessaires) pour mener une guerre (à l’époque), ou celle de la CEE (1957).

(1) On peut remarquer que l’OTAN n’a pas été plus active ni efficace dans cette fonction de prévention en ex-Yougoslavie. Mais elle était moins présente que l’UE (ou plutôt la CEE) qui avait des liens d’association avec la Yougoslavie. En revanche, pour Chypre, avec un de ses membres (Turquie) qui est la puissance occupante et deux autres de ses membres (Grèce, Royaume-Uni), impliqués en tant que puissance garante, elle aurait dû avoir un rôle plus net et ferme qu’elle n’a pas voulu jouer.

(2) Qui a aussi d’autres enjeux, notamment la stabilisation dans le voisinage plus lointain ou la restructuration de l’industrie européenne de défense.

(3) A priori, une incursion dans un pays membre de l’OTAN serait résolue par l’Alliance atlantique.

La coopération structurée permanente à portée de main

Fri, 25/08/2017 - 16:00

Déplacement présidentiel à Bucarest d’Emmanuel Macron (crédit : Elysée)

(B2 – exclusif) La tournée du président français Emmanuel Macron en Europe centrale (Salzburg mercredi pour une rencontre en format ‘Austerlitz’, Bucarest jeudi et Varna vendredi) a été fortement marquée par la volonté de réformer la directive sur le détachement des travailleurs et le dumping social.

Un affichage également nécessaire sur le plan intérieur, alors qu’une réforme du droit du travail, sujet sensible, est entamée en France. Mais elle avait aussi des enjeux, plus discrets, et non moins important : la coopération européenne en matière de défense. La rencontre avec les dirigeants tchèque, slovaque et autrichien, puis roumain et bulgare ont permis d’engranger certains résultats, d’abord de coopération entre les entreprises de défense (en Roumanie, lire : Airbus et MBDA confortent leurs liens avec la Roumanie. Une intégration pour l’Europe de la défense) mais aussi pour mettre en place la coopération structurée permanente.

Selon notre propre analyse, réalisée à partir des déclarations publiques et des informations recueillies par B2, le nombre de pays nécessaires pour déclencher la coopération structurée permanente est désormais proche du seuil nécessaire de la majorité qualifiée, voire au-dessus (avec la neutralité bienveillante d’autres pays).

Ce qui va permettre de passer à l’étape supérieure. Le Quatuor européen – formé de Emmanuel Macron (France), Angela Merkel (Allemagne), Paolo Gentiloni (Italie), Mariano Rajoy (Espagne) – pourrait ainsi passer prochainement à l’étape supérieure : notifier à la haute représentante leur intention de déclencher cette forme spécifique de coopération mise en place par le Traité de Lisbonne.

(Nicolas Gros-Verheyde)

Lire aussi : Les 19 principes de la Coopération structurée permanente approuvés par au moins huit pays. Détails

 

Carnet (25.08.2017). PESCO (majorité, Slovaquie). EUMM Georgia (intérim). Réunion de Paris 4+3. Fonds Békou (audit). Annuaire SEAE. Allemagne (polémique). Finlande (budget défense). Pays-Bas (Espace Schengen militaire). Pologne (priorité OTAN)....

Fri, 25/08/2017 - 15:35
(B2) Parus récemment : Airbus et MBDA confortent leurs liens avec la Roumanie. Une intégration pour l’Europe de la défense Un nouveau directeur adjoint du département Amériques et trois nominations d’ambassadeurs confirmées (blog) Relais allemand en Méditerranée. Les Slovaques succèdent aux Lituaniens pour l’abordage Les équipes communes d’enquête : un instrument souple et apprécié de […]

Airbus et MBDA confortent leurs liens avec la Roumanie. Une intégration pour l’Europe de la défense

Fri, 25/08/2017 - 13:20
(B2) La Roumanie veut s'intégrer davantage dans les structures industrielles de l'Europe de la défense. La visite du président français Emmanuel Macron à Bucarest, jeudi (24 août) a ainsi été l'occasion de signer deux accords permettant à des entreprises nationales de s'intégrer un peu plus dans les deux géants européens : Airbus pour l'aéronautique et […]

Un nouveau directeur adjoint du département Amériques et trois nominations d’ambassadeurs confirmées

Fri, 25/08/2017 - 06:55
(B2) Quelques nominations sont venues compléter l'organigramme du Service européen pour l'action extérieure (SEAE), au titre de la rotation 2017. Hugo Monteiro Brilhante SOBRAL, jusqu'à présent le chef de la task-force Iran, placée sous l'autorité de la secrétaire générale Helga Schmid, a été nommé Directeur général adjoint du département Amériques. Avant d'arriver au SEAE, en 2015, […]

Relais allemand en Méditerranée. Les Slovaques succèdent aux Lituaniens pour l’abordage

Tue, 22/08/2017 - 17:01

Relais entre les deux navires dans le port d’Augusta (crédit : Marine allemande)

(B2) La frégate allemande « Mecklenburg-Vorpommern » (F-218) a pris le relais du navire de soutien « Rhein » (A-1513) déployé en Méditerranée centrale dans le cadre de l’opération européenne Sophia (EUNAVFOR Med), mercredi dernier (16 août).

Deuxième déploiement en Méditerannée

Un relais assuré dans le port sicilien d’Augusta entre les deux commandants, le capitaine de corvette Marco Reinisch transmettant ses consignes à son successeur, le capitaine de frégate Christian Schultze. Pour le Mecklenburg-Vorpommern, c’est le deuxième déploiement en Méditerranée. Et celui-ci s’est dit « heureux de pouvoir apporter une autre contribution » à l’opération EUNAVFOR MED Sophia. « L’équipage est bien formé, possède une expérience de la dernière mission et est très motivé. »

Les Slovaques remplacent les Lituaniens pour l’abordage

A bord du Mecklenburg-Vorpommern, c’est une équipe d’abordage slovaque qui prend ainsi le relais de l’équipe d’abordage lituanienne qui était à bord du Rhein (Lire : Des Slovaques en Méditerranée). Une coopération européenne saluée comme « exemplaire » par le Commandant des opérations maritimes de la Bundeswehr, le capitaine de vaisseau Christoph Mecke. NB : cette coopération va bien au-delà de l’utilité opérationnelle ou de la symbolique militaire et qui revêt, pour l’Allemagne, une dynamique politique, Berlin ayant un esprit d’intégration des différentes forces européennes.

2100 personnes récupérées sur le Rhein

Pour le Rhein, c’est le retour à la maison après plus de cinq mois d’absence ; il avait quitté Kiel, son port d’attache, le 21 mars. Depuis son engagement, début avril, avec son dernier voyage transportant 919 personnes à bord, le « Rhein » a permis de « sauver un total de 2100 personnes de détresse », indique la marine allemande (1). Il a également effectué 71 recherches, par voie radio, de navires suspects (notamment de trafic d’armes)

Quatre visites de navires dont une donnant lieu à des saisies

L’équipe d’abordage, composés de militaires lituaniens et allemands, a également pu visiter (avec autorisation du capitaine) quatre navires. Dans un cas, il a été constaté « une quantité considérable d’armes et de munitions. Ceux-ci ont ensuite été sécurisés et remis à la marine italienne. » (lire aussi : Des armes à bord d’un navire libyen. Une première saisie pour Sophia)

Commentaire  : On peut remarquer l’utilisation du terme de « considérable » ou « d’innombrables » (erhebliche ou unzählige) tranchant de façon nette avec la terminologie officielle utilisée par l’opération EUNAVFOR Med, qui préférait parler de « plusieurs types » d’armes saisies, la tendance étant, bien souvent, de minorer le nombre d’armes saisies. Il était, en effet, gênant politiquement pour le commandant italien de l’opération, de dévoiler ainsi le trafic des brigades de Misrata, alliées au pouvoir de Tripoli, alors que Rome fait tout pour conforter le pouvoir de Tripoli.

Berlin, et surtout Paris, avaient d’ailleurs manifesté un mécontentement certain par rapport à un laxisme, soupçonné, de la chaine de commandement italo-européenne – du commandant de force au commandant d’opération en passant par la Haute représentante de l’Union, tous sont de nationalité italienne – à l’égard de ce trafic d’armes qui avait été longtemps ‘couvert’, en invoquant le principe de navires « publics » ou « d’autodéfense » nécessaire.

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) Au total, depuis son engagement en mai 2015, la marine allemande a assuré, ou contribué, au sauvetage de 21.200 personnes.

Les équipes communes d’enquête : un instrument souple et apprécié de coopération européenne

Tue, 22/08/2017 - 13:21
(B2) Afin d'accélérer les procédures pénales face à des criminels ou des mafias qui jouent à saute-mouton face aux frontières nationales, les autorités européennes ont mis en place, en 2002, dans un contexte politique marqué par la lutte contre le terrorisme, le cadre d'équipes communes d'enquête (ou joint investigative teams). Un dispositif qui fonctionne bien, […]

La définition du terrorisme revue à la lueur des combattants étrangers (fiche)

Mon, 21/08/2017 - 12:21
(B2) Aussitôt après les attentats du 11 septembre 2001, l'Union européenne entame les travaux pour renforcer son arsenal pénal, à commencer par une définition commune du terrorisme. Un préalable nécessaire pour les Européens pour approfondir la coopération judiciaire. C'est « la pierre angulaire des mesures de justice pénale destinées à lutter contre le terrorisme » indique […]

EUTM Mali forme les effectifs maliens à Gao

Mon, 21/08/2017 - 09:43

Un instructeur européen observe un cours à distance (Crédit : EUTM Mali)

(B2) Située à 1200 km au nord de Bamako, Gao est devenue une enclave stratégique de la lutte contre le terrorisme. Pour former les soldats maliens face à cette menace, une équipe d’instructeurs européens d’EUTM Mali s’y est rendue, pour la seconde fois. La formation de trois semaines a pris fin dimanche (20 août).

Focus sur la formation des jeunes officiers

Infanterie, premiers soins médicaux ainsi que la lutte contre les mines et les engins explosifs improvisés (IED) ont été au coeur de la formation de six sections de la 1ère Région militaire de Gao. Répondant à une demande malienne, la formation a mis le focus sur les jeunes chefs de groupes, les commandants de sections et les officiers de l’état-major.

Une formation « sur mesure » leur a été donnée, explique EUTM, notamment en « logistique, en communication opérationnelle en système d’information électronique ». Les jeunes sous-officiers et officiers, ont également reçu des cours de commandement et de droit.

La cinquième formation du genre

Après Kati, Ségou et Sikasso, c’est la deuxième fois qu’EUTM Mali fourni un « Combined Mobile Advisory and Training Team (CMATT) » (lire : EUTM Mali réalise sa première mission conseil et formation à Gao). Ces formations délocalisées dans les régions maliennes répondent à une nouvelle fonction du troisième mandat de la mission européenne (lire : Pour reconstruire les FAMA, focus sur les compagnies et les académies (général Devogelaere)). Ainsi, les formations suivantes sont déjà en préparation, selon ce qu’a pu savoir B2. Il est d’ailleurs envisager « d’en élargir la portée ». Il s’agirait surtout de renforcer la coopération avec l’opération française Barkhane

(Leonor Hubaut)

Lire aussi :

Le procureur européen. Une œuvre de longue haleine

Sat, 19/08/2017 - 16:13
(B2) L'idée est ancienne – elle date des années 2000 – avoir une instance indépendante chargée de combattre toutes les infractions portant atteinte aux intérêts financiers de l'UE, en particulier les fraudes aux fonds structurels de l'UE ou à la TVA, qui ont un aspect caractère transfrontalier marqué. L'objectif : la lutte contre les fraudes […]

Le FS Commandant Ducuing intègre l’opération Sophia

Fri, 18/08/2017 - 22:52

(B2) L’aviso français FS Commandant Ducuing (F-795), un navire de type A 69 classe d’Estienne d’Orves,  devrait rejoindre, sous peu, l’opération EUNAVFOR MED Sophia.

Il succède ainsi au patrouilleur de haute mer de nouvelle génération L’Adroit qui a quitté l’opération le 7 août dernier après plus d’un mois de déploiement. Arrivé le 22 juin sur zone, le FS L’Adroit avait pour mission essentielle d’assurer le contrôle du trafic d’armes illégales, au large de la Libye. Il avait été renforcé par un détachement de fusiliers marins, ainsi que d’une équipe spécialisée dans la détection de dispositifs explosifs.

Le FS Commandant Ducuing avait déjà participé à l’opération Sophia au début de l’année 2017 (lire : Le FS Ducuing rejoint l’opération maritime européenne en Méditerranée).

 

Carnet (18.08.2017). Suède (budget défense). Macierewicz (enquête). Tchèquie (Israël). Kenya (élections). Mali (attaques Minusma). Nigéria (attentat). Burkina Faso (attentat). Sierra Leone (inondations/aide d’urgence). Tchad (code pénal). Attentat de...

Fri, 18/08/2017 - 17:30
(B2) Parus récemment : Les 19 principes de la Coopération structurée permanente approuvés par au moins huit pays. Détails Charlottesville. Les commandants en chef de l’armée US condamnent en choeur (blog) La Corée du Nord aidée par deux entreprises russe et ukrainienne ? Pour les 28, la solution militaire en Corée est une impasse. Ils proposent […]

Les 19 principes de la Coopération structurée permanente approuvés par au moins huit pays. Détails

Fri, 18/08/2017 - 08:30
(B2 - exclusif) Après la réunion du conseil franco-allemand des ministres qui ont défini une vingtaine de principes communs (19 exactement) pour la future coopération structurée permanente, les ministres espagnol et italien de la Défense se sont joints à leurs deux homologues francçais et allemand pour approuver le document. Un papier approuvé ensuite par quatre […]

Charlottesville. Les commandants en chef de l’armée US condamnent en coeur

Thu, 17/08/2017 - 13:20

(B2) Si le président américain n’a pas voulu condamner les évènements de Charlottesville, ce n’est pas le cas des principaux responsables militaires. Depuis quelques jours, les plus hauts responsables de l’armée ont ainsi exprimé, tour à tour, via twitter ou facebook, des messages sans aucune équivoque. Sans volonté de polémique, le ton est cependant grave, comme un rappel aux vraies valeurs de l’Amérique.

Le chef de la marine, l’Amiral John Richardson, a tiré très vite. Dès dimanche, il condamne « les évènements honteux de Charlottesville ». Ils sont « inacceptables et ne doivent pas être tolérés » « Nos pensées et nos prières s’adressent à ceux qui ont été tués et blessés, et à tous ceux qui tentent de ramener la paix dans la communauté. La Marine sera toujours contre l’intolérance et la haine – ajoute-t-il –. Nous voulons que notre Marine soit le lieu le plus sûr possible – une équipe aussi forte et si dure qu’on puisse l’être, ne gardant la violence que pour nos ennemis. »

Le chef des US Marines, le général Robert Neller enchaine, mardi, par un très clair : « aucune place pour la haine raciale et l’extrémisme dans les US Marine. Le coeur de nos valeurs est l’honneur, le courage et l’engagement qui tracent la voie aux Marines dans leur vie et dans leur action.

Le général Mark A. Milley, commandant l’armée de terre, écrit mercredi un message sans ambiguïté : « l’armée ne tolère dans ses rangs ni racisme ni extrémisme ni haine. C’est contre nos valeurs et tout ce qui nous unit depuis 1775 ».

Enfin, le commandant en chef de la Garde nationale renchérit, dans le même registre « joignant sa voix aux commandants en chef pour condamner le racisme, l’extrémisme et la haine. Notre diversité est notre force »

La prise de parole des chefs des armées sur des évènements de portée générale n’est pas courante. Et elle est le marqueur d’une inquiétude, tout autant que d’une volonté très claire. Les manifestants suprématistes blancs et autres racistes de premier plan ne peuvent prétendre incarner les valeurs américaines ou se revendiquer d’uniformes ou d’appartenance à des unités militaires. Un message d’importance… qu’on aurait dû entendre au plus haut niveau.

(Nicolas Gros-Verheyde)

A noter que la Commission européenne a également apporté un message de condamnation « Nous condamnons et rejetons toutes les formes et manifestations de racisme et de xénophobie. Elles sont incompatibles avec les valeurs et principes sur lesquels l’UE est fondée ».

La Corée du Nord aidée par deux entreprises russe et ukrainienne ?

Tue, 15/08/2017 - 00:17

(B2) Dans un rapport publié ce lundi (14 août), le think-tank basé à Londres International Institute for Security Studies (IISS) révèle que l’arsenal nord-coréen de tirs balistiques ne se serait pas développé grâce au génie des ingénieurs coréens. Il n’a pu que bénéficié de l’apport de sources extérieures pour se développer aussi vite, notamment en matière de moteur de fusées longue portée.

« Les preuves disponibles indiquent clairement que le carburant propergol liquide est basé sur la famille des moteurs soviétiques RD250 et a été modifié pour opérer comme une force de propulsion pour [les missiles] Hwasong-12 et Hwasong-14 » indique le chercheur Michel Elleman dans son rapport.

Et il nomme cet apport extérieur : deux entreprises d’ex-URSS expertes dans leur domaine : l’une basée en Russie  à Moscou et St Petersbourg (Energomash / W.P. Glouchko) — spécialisée dans la conception et la construction de moteurs-fusée à ergols liquides –, l’autre en Ukraine à Dnipropetrovsk (KB Yuzhnoye ou Bureau d’études Ioujnoïe)…

(NGV)

Pour les 28, la solution militaire en Corée est une impasse. Ils proposent leurs bons offices

Mon, 14/08/2017 - 23:58
(B2) A l'issue d'une réunion extraordinaire du Comité politique et de sécurité (COPS), convoquée en plein mois d'août autour d'un sujet principal, la prolifération nucléaire de la Corée du Nord et l'escalade des tensions dans la région, l'Union européenne s'est dite inquiète. Dans un communiqué, la Haute représentante de l'Union, Federica Mogherini, a affirmé le […]

L’opération EUAM Iraq de conseil à la sécurité intérieure

Mon, 14/08/2017 - 14:42
(B2) Après hésitation, l'Union européenne a finalement décidé à la mi-2017 de redéployer en Iraq une nouvelle mission au titre de la PSDC. Une mission civile de conseil pour contribuer à la réforme des systèmes de sécurité (EUAM Iraq). Ce qui sonne le retour de l'UE dans le pays après la fermeture de la mission […]

Une équipe de VPD monténégrins à bord du navire du PAM

Sat, 12/08/2017 - 14:54

l’équipe de protection monténégrine (Crédit : EUNAVFOR Atalanta)

(B2) L’équipe de protection maritime des forces du Monténégro qui a assuré la protection des navires du PAM (le programme alimentaire mondial), dans le cadre de l’opération européenne EUNAVFOR Atalanta, durant ces trois mois termine sa mission. Lors de leur dernier convoyage, ils ont ainsi assuré près de 19 jours à bord du MV Esbjerg qui convoyait 10.000 tonnes d’aide humanitaire vers les ports somaliens. L’équipe des forces armées monténégrines avait embarqué à la mi-mai à bord du navire du Programme alimentaire mondial qui transite dans l’Océan indien afin de ravitailler la Somalie.

(NGV)

EUSTAMS. L’action de stabilisation à Mopti et Segou, au centre du Mali (août 2017 – …)

Sat, 12/08/2017 - 12:59
(B2) Cinq ans après la crise au Mali, le pays est en proie à de nouvelles difficultés. Si le Nord stabilisé, c'est la région du centre du Mali qui pose problème devenant « critique et instable ». Une région qui pourrait « basculer dans une anarchie complète si on n'y prend pas garde » selon les […]

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