Les lauréats du Grand Prix Littéraire du Bénin 2025 ont été dévoilés ce jeudi 30 octobre 2025, lors d'une cérémonie au Palais des congrès de Cotonou. En présence de nombreuses personnalités du monde littéraire et culturel, le Bénin a une fois encore célébré l'excellence littéraire nationale. Les lauréats de l'édition 2024 ont également été honorés.
Les lauréats du Grand Prix Littéraire du Bénin 2025 sont désormais connus. Le Prix Jean Pliya de la fiction littéraire est décerné au réalisateur et producteur Claude Balogoun. Avec ce grand prix, il remporte 5 millions de FCFA et un trophée. Le Prix Jérôme Carlos de la critique littéraire est attribué à Jean-Claude Enock Guidjimè, journaliste au quotidien Educ'Action. Il reçoit 1 million de FCFA et un trophée. Dans les catégories « Prix Paul Hazoumé de l'essai » et « Prix de l'Éditeur », il n'y a pas eu de gagnants, faute de participants suffisants.
Le directeur général de l'ADAC, William Codjo remettant le prix au lauréat Claude BalogounDans son discours, la représentante du ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Gwladys Gandaho, a rappelé la portée symbolique du Grand Prix Littéraire du Bénin. « Au fil du temps, cette cérémonie est devenue un moment essentiel où notre République rend hommage à la force des idées portées par l'écriture et à celles et ceux qui les incarnent. Le Grand Prix Littéraire du Bénin est le reflet de l'évolution de notre vie littéraire », a-t-elle déclaré.
Autrefois connu sous le nom de Prix du Président de la République, il est devenu Grand Prix Littéraire du Bénin, avant d'être structuré autour de différentes catégories portant les noms de figures marquantes de notre littérature. En donnant à ces distinctions le nom de nos grands écrivains, explique Gwladys Gandaho, le gouvernement a voulu affirmer son attachement à la continuité historique de notre création et à la valorisation de nos références culturelles, tout en encourageant la créativité contemporaine.
Le journaliste Jean-Claude Enock Guidjimè recevant son prixElle a insisté sur la rigueur du processus de sélection et la responsabilité des jurys qui garantissent l'exemplarité du concours. La représentante du ministre n'a pas manqué de saluer l'engagement de tous les acteurs de la chaîne du livre, tout en réaffirmant la volonté du gouvernement de créer un environnement favorable au développement des arts et des lettres.
« Sauvons notre littérature »
Prenant la parole à son tour, le directeur général de l'ADAC, William Codjo, a exprimé sa nostalgie pour le temps où la lecture et la richesse du langage occupaient une place centrale dans la culture béninoise. Il a déploré l'appauvrissement du vocabulaire et le recul de la lecture, qu'il attribue notamment à l'influence des écrans et des réseaux sociaux.
Dans un vibrant cri du cœur, il a lancé un appel solennel. « Sauvons notre littérature ! Les prochaines années doivent voir émerger, dans les rangs de nos hommes et femmes de lettres, des prix Goncourt, des prix Renaudot et, pourquoi pas, des prix Nobel », a plaidé le directeur général de l'ADAC.
La soirée s'est achevée par la proclamation des résultats et la remise des distinctions aux différents lauréats. Ceux de l'édition 2024 ont également reçu leurs prix.
Lauréats de l'édition 2025
Prix Jean Pliya de la fiction littéraire : Claude Balogoun, réalisateur et producteur, pour YÊ-NU (Polar), publié aux Éditions Légendes — 5 millions FCFA + trophée.
Prix Paul Hazoumé de l'essai : Non attribué, faute de participants suffisants.
Prix Jérôme Carlos de la critique littéraire : Jean-Claude Enock Guidjimè, journaliste à Educ'Action — 1 million FCFA + trophée.
Prix de l'Éditeur : Non attribué, pour la même raison.
Lauréats de l'édition 2024
Fousseni Tanko Bana-Korodji, pour Confluence — Prix Jean Pliya de la fiction littéraire (5 millions FCFA + trophée).
Émeric Patrick Effibolè, pour Politique culturelle au Bénin — Prix Paul Hazoumé de l'essai (1 million FCFA + trophée).
Jacques Lalèye, journaliste culturel — Prix Jérôme Carlos de la critique littéraire (1 million FCFA + trophée).
Les Éditions Dagan, fondées par Dieudonné Gnammankou — Prix de l'Éditeur (3 millions FCFA + trophée).
Un groupe de responsables du parti Les Démocrates (LD), principale formation politique opposée à la gouvernance du chef de l'Etat Patrice Talon, sera face à la presse dans l'après-midi de ce vendredi 31 octobre 2025.
Des leaders du parti Les Démocrates une fois encore devant la presse béninoise ce vendredi 31 octobre 2025. Ces responsables du principal parti de l'opposition vont faire une déclaration.
Eliminés de la course pour la présidentielle de 2026 au Bénin, des députés LD ont fait une déclaration à la presse le mardi 28 octobre dernier. Ils ont reconnu à l'occasion, leur élimination du processus électoral suite à une décision de la Cour constitutionnelle. Au cours de la rencontre avec la presse, les députés, au nombre de six, ont évoqué « les dysfonctionnements internes et les guerres de leadership » qui ont fragilisé leur camp. Ils ont adressé un message de responsabilité au duo conduit par le ministre d'État Romuald Wadagni, favori du scrutin. Ils l'ont invité à « conduire le destin du pays durant les cinq prochaines années » avec un sens aigu de la justice sociale et du bien commun.
F. A. A.
Les députés des deux blocs de la mouvance présidentielle, l'Union progressiste le renouveau (UP-R) et le Bloc républicain (BR), viennent d'introduire une proposition loi portant révision de la Constitution.
Après une révision en 2019, la Constitution du Bénin pourrait être une fois encore amendée. Une proposition de loi est introduite par les députés des partis UP-R et BR, à l'ouverture des travaux de la seconde session ordinaire du parlement. Les modifications introduites dans la nouvelle loi ne sont pas encore connues. Cette relecture de la Loi fondamentale dans un contexte électoral marqué par l'organisation des élections générales de 2026, suscitent déjà des interrogations.
Plus de détails à venir.
La crise politique au sein du parti Les Démocrates (LD) s'accentue. La formation politique de l'opposition vient de perdre un nombre important de députés au parlement. Michel Sodjinou et 5 autres députés ont annoncé leur départ du groupe parlementaire LD lors de l'ouverture de la seconde session ordinaire de l'Assemblée nationale.
Liste des députés démissionnaires
1. SODJINOU Michel François
2. ADJOVI Chantal
3. GODONOU Joël
4. Do REGO Lansou
5. Denise HOUNMENOU
6. NAHUM Constant
Les inondations constituent désormais la catastrophe naturelle la plus récurrente en Algérie. Ils représentent 61 % des événements climatiques enregistrés depuis 1950. C’est ce qu’a […]
L’article Les inondations en Algérie ont coûté plus de 681 milliards de dinars depuis 2004 est apparu en premier sur .
Finaliser le Programme national Jeunesse, Paix et Sécurité, en vue de l'adoption d'un cadre national de référence pour la paix et la sécurité au Bénin. Tel est le but de l'atelier national d'enrichissement et de validation tenu à Bohicon du 27 au 29 octobre 2025 sous le leadership du le Ministère du Développement et de la Coordination de l'Action Gouvernementale et le Ministère des Sports
Par Paul AMOUSSOU
Dernière ligne droite dans le processus d'élaboration du cadre stratégique national visant à renforcer la participation significative des jeunes à la consolidation de la paix, à la prévention des conflits et à la cohésion sociale au Bénin. Cette étape cruciale vient d'être franchie à Bohicon où, ont été mobilisés des représentants de ministères sectoriels, des organisations de la société civile, des partenaires techniques et financiers, ainsi que des jeunes leaders membres de la Coalition nationale Jeunesse, Paix et Sécurité. Au menu de ce rassemblement productif de trois jours, la consolidation et validation techniques du Programme national Jeunesse, Paix et Sécurité (PN JPS). Il s'est agi de corriger les insuffisances méthodologiques et techniques relevées, afin de le rendre conforme aux normes nationales de planification.
Conçu en mai 2025 à la suite des consultations départementales réalisées en 2024 ayant impliqué les jeunes et spécialistes de jeunesse, le premier draft du programme sous le vocable de plan d'action national, était non conforme aux dispositions de la loi n°2024-09 du 20 février 2024 portant planification, suivi et évaluation des politiques publiques du Bénin.
Corrections faites désormais, à l'occasion dudit atelier national d'enrichissement et de validation à Bohicon, consacré à une relecture critique, une consolidation et à la validation techniques qui emporte son ancrage national et assure son alignement aux standards nationaux.
Processus participatif et inclusif
Lancé en juin 2024, la rédaction du Programme national Jeunesse, Paix et Sécurité s'inscrit dans un processus participatif et inclusif de consultations ayant mobilisé un large éventail d'acteurs, notamment des organisations de jeunesse, des Organisations de la Société civile, des ministères sectoriels et des partenaires techniques et financiers. Il intègre une série de consultations départementales et virtuelles, puis l'organisation d'un atelier de rédaction, qui ont permis de recueillir les propositions, besoins et priorités exprimés par les jeunes, les autorités locales et les communautés.
L'initiative s'inscrit dans le cadre du projet régional Jeunesse, Paix et Sécurité, financé par le Fonds d'affectation spéciale des Nations Unies pour la paix et le développement (UNPDF) et soutenu par le Département des Affaires Politiques et de Consolidation de la Paix (DPPA), le Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS), ainsi que la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Harmoniser
Les travaux à Bohicon du 27 au 29 octobre dernier, réunissant 50 acteurs clés, ont consisté à l'examen et à la correction des insuffisances méthodologiques relevées dans ledit programme au terme du processus d'élaboration, à harmoniser son contenu notamment en ses axes stratégiques et cadre logique avec les exigences de la loi 2024-09 et du guide national de planification. Aussi, le budget prévisionnel du programme est-il techniquement ajusté et validé.
En sus des présentations en plénière, lesdits travaux ont favorisé la finalisation du programme, fruit des échanges et discussions techniques, ainsi que des amendements finaux et séances de validation collective.
Au terme des travaux, le Bénin dispose, d'un projet de document-cadre de référence et aux normes exigibles pour la coordination, la mise en œuvre et le suivi des interventions dans le domaine jeunesse, paix et sécurité.
« Ce programme est bien plus qu'un document : il traduit une vision commune d'un Bénin où chaque jeune est un acteur de paix, un bâtisseur de stabilité et un moteur de développement durable », indique, au nom de l'UNFPA, Benoît Libali, Représentant résident adjoint de l'agence onusienne, qui salue à l'occasion le leadership du gouvernement du Bénin et la mobilisation collective autour du processus engageant une jeunesse actrice de paix. Il a également rappelé que l'UNFPA, à travers son mandat de promotion des droits et du potentiel des jeunes, continuera d'appuyer, en collaboration avec l'ensemble du système des Nations Unies et les autres partenaires, le gouvernement pour faire de l'agenda Jeunesse, Paix et Sécurité un levier de transformation sociale et de gouvernance inclusive au Bénin.
Encadré
Le Fonds d'affectation spéciale des Nations Unies pour la paix et le développement, un appui déterminant
Le Fonds d'affectation spéciale des Nations Unies pour la paix et le développement créé en 2016, est l'un des partenaires financiers du processus d'élaboration des cadres nationaux d'opérationnalisation de l'agenda Jeunesse, Paix et Sécurité, en appui au gouvernement et aux Nations Unies pour la prévention des crises et la consolidation de la paix par la jeunesse. Grâce à ce financement, le Bénin rejoint la dynamique régionale des pays africains ayant intégré les principes de la résolution 2250 (2015) du Conseil de Sécurité des Nations Unies et de ses résolutions connexes (2419, 2535, 2601). Fidèle à son mandat de promotion des droits et du potentiel des jeunes, L'UNFPA n'a de cesse d'affirmer son appui au gouvernement et à ses partenaires pour faire de l'agenda Jeunesse, Paix et Sécurité un levier de transformation sociale et de gouvernance inclusive.