Április 12-én, az űrhajózás napján Szolnokon ismét megrendezték a Repüléstudományi Konferenciát. Számos színvonalas előadás közül kiemelném a GINOP Aviation Human KKT projekt státuszriportját Dr. Dunai Pál részéről, melyből egy érdekes tényre derült fény: március 22-én Kecskeméten egy olyan Gripen-repülésre került sor, melyen a hajózót Bodyguard 2 testszenzorral látták el. A 42 perces felszállás során a paraméterek változásának rögzítésére jó alkalmat szolgáltatott két kis magasságú elfogás, majd a maradékból történő műrepülés, mely 9G túlterhelésű manővert is tartalmazott. Ugyancsak érdekes volt a NATO kalkari Összhaderőnemi Légi Műveletek Kiválósági Központjáról (JAPCC) tartott előadás a testületbe delegált magyar főtiszttől, Szabó Miklós alezredes úrtól.
Dr. Palik Mátyás intézetvezető a hazai repülőszakember-képzésben zajló fejlesztésekről (állami légiközlekedési alapképzési szak) ad elő.
Így áll össze és ezzel foglalkozik a JAPCC.
S ha már Szolnokra mentünk, miért is ne ütöttünk volna két legyet egy csapásra, beszagolva Kecskemétre is, ahol a napokban vette kezdetét az Airbusok tényleges üzemeltetése. Bár repülésnek nem lehettünk tanúi, a Limán végzett gurulópróbáknak igen, de a gépek még mindig szokatlan jelenléte a Kilo apronon is megérte a figyelmet. Persze közben zajlik az élet: a repülések mai elmaradásában állítólag egy tegnapi repesemény játszott közre, melyben egy Gripen elhagyott valamit a betonon, ami az álmoskönyv szerint némi kényszerpihenőt jelent.
Reggeli tankolás a Kilón.
Felfedezés: az utaslépcső az utasszállító gépek üzemeltetésének állandó tartozéka.
Zlin továbbmenetel közben az Airbusokkal egyvonalban.
Sziluettes kép a 21-esről.
605-ös gurulgatás 1. (köszönet Terjék Tamás kollégának)
Gurulgatás 2. (köszönet Terjék Tamásnak)
Kecskeméti sor a jelenlegi szállítógépekből.
Nyúl.
Gólya.
Zord
Xavier Bettel est, à lui seul, une rupture épistémologique dans l’histoire politique du Luxembourg. On ne trouve aucune trace chez le Premier ministre du Grand Duché de cette bonhommie très radicale-socialiste IIIe République qui a assuré une étonnante longévité à ses deux prédécesseurs, les sociaux-chrétiens Jacques Santer (1984-1994) et Jean-Claude Juncker (1995-2013). Ce libéral qui a réussi l’exploit d’éjecter l’actuel président de la Commission européenne du pouvoir, mettant fin au passage à 40 ans de règne conservateur, est tout de componction et de retenue, là où Juncker embrasse et tutoie tout le monde (y compris les agents de sécurité ou l’auteur de ces lignes). Il ne boit pas, alors que Santer était surnommé « Sancerre » et que les rapports de Juncker à l’alcool défrayent régulièrement la chronique (« Juncker the druncker », son surnom dans la presse populaire britannique). Il ne fume pas (ou des cigarettes électroniques) alors que Juncker est, malgré ses efforts, resté une zone fumeurs ambulante. Il est accroc aux réseaux sociaux et à son smartphone alors que Juncker n’arrive toujours pas à utiliser un ordinateur. Xavier Bettel se veut une sorte de Macron luxembourgeois, jeune (45 ans tout juste), moderne, sain, tiré à quatre épingles, le côté jupitérien en moins, car le Luxembourg, l’ancien « département des Forêts, n’est pas la “Grande nation”.
Il affiche d’ailleurs son admiration pour Emmanuel Macron, son cadet de 5 ans : “on s’est rencontré lorsqu’il s’est porté candidat à la présidence de la République et une vraie amitié est née. On se parle toutes les semaines”, raconte-t-il. “Brigitte s’entend très bien avec mon mari”, le Belge Gauthier Destenay. Il montre, très fier, sur son smartphone, un article de Paris-Match, paru fin mars, au lendemain de la visite d’État du Grand Duc Henri et de la Grande-Duchesse en France, la première depuis 40 ans : “Regardez, Brigitte dit qu’elle adore Gauthier, que c’est son préféré parmi les ‘premières dames’”. Son homosexualité, qui le distingue de tous ses prédécesseurs, Xavier Bettel en parle comme s’il s’agissait d’un non-évènement.
Pourtant, c’en est un dans un pays profondément catholique comme le Luxembourg où la séparation de l’église et de l’État n’a été inscrite dans la loi qu’en juillet 2016, un siècle après la France. Mais la population de ce micro-État est moins conservatrice qu’elle n’en a l’air. N’a-t-elle pas élu successivement cet homosexuel tranquille, né d’un père luxembourgeois et d’une mère Française d’origine russe, bourgmestre de la ville de Luxembourg en 2011, avant de le propulser, deux ans plus tard, à la tête du Grand Duché, une première dans un pays de l’Union (depuis, Bettel a été rejoint dans ce club très exclusif par son homologue irlandais). En 2014, il a obtenu la légalisation du mariage gay ainsi que le droit à l’adoption, un vote acquis à la quasi-unanimité du Parlement. En 2015, il a épousé à son compagnon, une nouvelle première pour un chef de gouvernement en exercice : les images de son mariage ont d’ailleurs fait le tour du net.
Pour autant, il ne se définit pas comme “un militant de la cause homosexuelle. Mon père est décédé à 60 ans d’une crise cardiaque et je sais qu’on n’a qu’une vie. Je veux donc vivre avec l’homme que j’aime sans me cacher, voilà. Je ne dis pas que cela a été facile : il a d’abord fallu que je m’accepte, puis que les autres m’acceptent”. Il se souvient avec émotion des lettres reçues quand il est devenu Premier ministre : “des parents m’ont dit : on peut réussir en étant gay, merci de l’avoir montré”. Certes, il subit de temps à autre des “attaques, parfois de très mauvais goût, mais ça n’est pas grave et je pardonne”. Une allusion au récent dérapage de Marc Spautz, le président du parti chrétien-social (CSV), qui a ironisé dans un meeting sur les “uniformes roses” que pourrait imposer aux policiers Xavier Bettel qui venait de changer le look de leurs voitures… Mais, curieusement, lorsqu’on lui demande de citer les réformes dont il est le plus fier, il oublie de citer le mariage pour tous préférant s’attarder sur les droits des femmes : “j’ai supprimé tous les aspects discriminant dans l’avortement et créé un congé parental pour que les femmes ne soient pas obligées de démissionner pour s’occuper de leurs enfants”. Lui n’a pas d’enfant : “je n’aurai pas le temps de m’en occuper”.
Son amitié avec Macron va-t-elle au-delà de l’aspect personnel? Xavier Bettel se définit instinctivement par référence non à En Marche, qui reste toujours un objet idéologiquement non identifié en Europe, mais aux partis libéraux néerlandais : “économiquement je me reconnais dans le VVD”, celui de Mark Rutte, le Premier ministre, qui professe un libéralisme à l’anglo-saxonne, “et sociétalement dans D66”, ce qui le rapproche des Verts allemands. On est donc assez loin d’En Marche. Mais il y a l’Europe : “je suis à 99 % sur les positions de Macron, comme lui je veux une Europe qui marche”, proclame-t-il. Par exemple, je pense aussi que les “Spitzenkandidaten” (la tête de la liste arrivée en tête aux élections européennes devient automatiquement président de la Commission) est totalement idiot ». Il faut dire que c’est ce système qui a permis à Juncker d’atterrir à Bruxelles après avoir été mis à la retraite au Luxembourg, privant ainsi Bettel de la possibilité d’envoyer un membre de sa couleur politique siéger à la Commission, puisque chaque pays n’a droit qu’à un commissaire... « Le 1% restant, c’est par exemple son idée d’un parlement de la zone euro dont je ne vois pas l’utilité ».
« Xavier Bettel, en cultivant ses liens avec Macron ou avec Theresa May, essaye de se construire une stature internationale avant les élections d’octobre prochain », analyse l’un de ses ministres. Il sait qu’il n’a pas la stature de son prédécesseur, Juncker à qui on le compare en permanence, ce qui l’agace. Certes, il a des points communs entre les deux hommes : ils sont devenus Premiers ministres à 40 ans, ont suivi des études de droit à Nancy (puis à Thessalonique pour Bettel), sont polyglottes (français, allemand, anglais, luxembourgeois) et sont tombés dans la politique dès l’adolescence avec un avantage à Bettel qui a « manifesté à 7 ans pour obtenir une plaine de jeux dans son école », comme il le raconte en riant. Mais « Bettel manque d’épaisseur, ce n’est pas un homme de dossiers, il ne travaille pas beaucoup », regrette un responsable de sa majorité : « pour compenser, il mise beaucoup sur son entregent, son côté sympa, son humour léger ». Ce qui ne veut pas dire qu’il n’ait pas un « caractère de tueur quand c’est nécessaire », comme le montre la façon dont il a débarqué la vieille garde du parti libéral représenté par l’ancien bourgmestre de Luxembourg ville, Paul Helminger : « il ne faut vraiment pas le sous-estimer, c’est une bête politique », souligne l’un de ses ministres.
Ce qui ne l’a pas empêché de se planter gravement en juin 2015, lorsqu’il a organisé à la va-vite un référendum constitutionnel qui a stoppé net ce qui ressemblait à une irrésistible ascension : l’octroi du droit de vote à 16 ans n’a obtenu que 19 % de oui, celui pour les résidants étrangers 22 %, et la limitation des mandats publics à 10 ans 30 %… « Ça été un référendum fatal, une catastrophe qui a déstabilisé le gouvernement et donné des ailes aux nationaux-populistes », se désole un responsable socialiste. Bettel, lui, ne « regrette rien », même s’il reconnait que la consultation « n’a pas été assez préparée dans un pays sans tradition référendaire ce qui a permis aux populistes de jouer sur les peurs ». Reste que depuis, il rame et les sondages pour les élections législatives d’octobre prochain ne sont pas très bon pour sa coalition composée des libéraux, des socialistes et des verts.
Le meilleur moyen de rebondir quand on est en difficulté sur la scène intérieure, c’est l’international. C’est pour cela que Bettel a besoin de Macron, car « la famille libérale européenne est trop divisée pour constituer une base solide et le Benelux n’existe plus comme force de proposition », décrypte l’un de ses ministres. Surtout, Bettel ne peut pas compter sur l’appui des chrétiens-démocrates allemands de la CDU : « il ne faut pas oublier c’est le chancelier Helmut Kohl qui a créé Santer et surtout Juncker dont il a fait son fils spirituel », rappelle une ministre. Bref, le seul allié possible, c’est Macron, « ce qui tombe bien, car le chef de l’État a besoin de tous ceux qui sont proches de lui, car il n’a, lui non plus, aucune force politique qui le soutienne dans l’Union : l’Europe en marche reste à construire », analyse un ministre socialiste. Bettel, en bon politique, veut chevaucher cette vague qui pourrait lui permettre de rebondir à domicile.
N.B.: version longue de mon portrait paru dans Libération du 9 avril
Photo: Pascal Bastien pour Libération
Mohammed Ben Salman envolé, après ses soupers au Louvre et à l'Élysée, l'exécutif français daignera-t-il prendre en considération les arguments de ceux qui, depuis plusieurs années, dans le petit monde de la défense, des ONG ou du Parlement européen, s'inquiètent d'un usage dévoyé des armes françaises livrées à Riyad, qui se retrouvent sur les champs de tirs du Yémen ? Rien n'est moins sûr. Deux porte-parole viennent de donner le « la » : celui du gouvernement, Benjamin Griveaux, a considéré que les ventes (...)
- Défense en ligne / Arabie saoudite, France, Armée, Armes (ventes d'), Relations internationales, YémenToday’s installment of slides comes from the speech of Belarusian Defense Minister Andrei Ravkov. While last year, Ravkov’s speech immediately followed and was largely complementary to Valery Gerasimov’s speech, which focused on European Security, this year he got to headline the panel on European Security himself. This was convenient for his staff, as they didn’t have to change the title slide at all, and really only made superficial modifications to a number of other slides. Compare the slides below to last year’s slides. I guess as far as Belarus is concerned, European security hasn’t changed much over the last year. The Ravkov speech is available on video in Russian and English.
The SME Corner at the EDA website has been redesigned to make it an even more comprehensive and reader-friendly source of information on EDA defence industry related matters for small and medium-sized enterprises (SMEs) and SME-policy makers.
The new SME Corner has two main building blocks: (1) industry opportunities and (2) government opportunities. Among many other things, interested parties can find there valuable information about how to get involved in European defence research and capability development as well as guidance and practical advice on how to benefit from existing EDA cooperation opportunities or access EU funding. The SME Corner will be updated and refreshed continuously in order to keep pace with upcoming initiatives of interest to the SME community.
In line with its new approach on industry engagement approved in May 2017, EDA continuously works on topics relevant to SMEs which are the backbone of Europe’s economy and therefore of strategic importance. SMEs count for about 99% of Europe’s businesses and of each euro of added value created in the EU, 58 cents can be attributed to SMEs. Since SMEs are equally important for all EDA Member States, all of them share a common interest in utilizing SME’s innovative and competitive potential for improving Europe’s defence capabilities.
In operational terms, EDA seeks mainly to:
Tout le parti populaire européen (PPE) s’est réjouit de la large victoire de Viktor Orbán en Hongrie, à l’image de Jean-Claude Juncker, le président de la Commission, membre éminent du PPE. Se retrouver sur la même ligne que l’extrême-droite, du Front National au PVV néerlandais (et non VVD comme je l’avais d’abord écrit :-(), n’a suscité aucun état d’âme apparent parmi les conservateurs européens. Dès avant le scrutin, le Français Joseph Daul, patron du PPE, avait affiché son soutien au Premier ministre hongrois dans un tweet : «Tous mes vœux au Fidesz et au KDNP [Parti populaire démocrate-chrétien, ndlr] pour les prochaines élections législatives en Hongrie. Le Premier ministre, Viktor Orbán, et les partis de droite continueront à apporter stabilité et prospérité aux citoyens hongrois.». Deux jours plus tard, le président du groupe PPE au Parlement européen, l’Allemand Manfred Weber, a fait un clin d’œil appuyé à Orbán, toujours dans un tweet: «Si nous voulons défendre notre mode de vie, nous devons savoir ce qui nous détermine. L’Europe a besoin d’un débat sur son identité et sur sa culture dominante.»
Ces tweets ont été postés après les propos antisémites du Premier ministre hongrois qui, le 15 mars, s’est livré à une sortie digne d’un parti fasciste de l’entre-deux-guerres: «Nous avons affaire à un adversaire qui est différent de nous. Il n’agit pas ouvertement, mais caché, il n’est pas droit, mais tortueux, il n’est pas honnête, mais sournois, il n’est pas national, mais international, il ne croit pas dans le travail, mais spécule avec l’argent, il n’a pas de patrie parce qu’il croit que le monde entier est à lui […]. Nous avons fini par renvoyer chez eux le sultan et ses janissaires, l’empereur Habsbourg et ses fidèles, les soviets et leurs camarades, et maintenant nous allons en faire autant avec l’Oncle George (Soros, NDA) et son réseau.» Des propos qui n’ont suscité aucune réaction de réprobation au sein du PPE, même pas un froncement de sourcil.
Berlin ne veut pas rompre les liens avec son hinterland
«Il faut bien voir qu’Orbán fait partie de la famille PPE et donc la famille le soutient», analyse Charles de Marcilly, le responsable bruxellois du think tank Robert Schuman. Autrement dit, la place d’un Fidesz illibéral, antimusulman et antisémite au sein du PPE n’est pas un sujet de discussion, même si son aile gauche, représentée par une partie des Français (LR), les Belges ou encore les Nordiques a régulièrement de discrets états d’âme face à sa dérive extrême droitière, mais pas au point de demander son exclusion ou de menacer de quitter les rangs du PPE.
Ce soutien sans faille n’est pas récent: dès 2001, le Fidesz a obtenu le statut d’observateur au sein du PPE (le parti, pas le groupe) avant d’en devenir membre lors de son adhésion à l’Union en 2004 et de siéger sur les bancs du groupe politique PPE au Parlement européen. Il est vrai qu’à l’époque, Orbán dirigeait un parti assez proche des idées démocrates-chrétiennes. Mais, depuis qu’il a entamé, à partir de 2010, sa lente dérive vers l’extrême droite et la transformation de la démocratie hongroise en «démocrature», le PPE n’a jamais pris ses distances. Pourtant, le Fidesz n’est pas déterminant dans le poids du groupe: 12 députés sur 219, pas de quoi changer le rapport de force au sein de l’Assemblée, les socialistes étant loin derrière avec 187 sièges.
Alors, comment l’expliquer? Il faut se souvenir qu’Helmut Kohl, l’ancien chancelier allemand, avait pour projet de transformer le PPE, qui était alors un rassemblement de partis démocrates-chrétiens, en famille d’accueil de toutes les droites européennes, un projet poursuivi depuis par la CDU-CSU: les gaullistes, par exemple, l’ont finalement rejoint en 2004, sous Jacques Chirac. Kohl avait aussi pour ambition que le PPE soit présent dans tous les Etats membres afin de marquer la réunion politique du vieux continent. Couper aujourd’hui les ponts avec la Hongrie mettrait à mal cette vieille ambition allemande, d’autant que Berlin ne veut pas rompre les liens avec ce qui constitue son hinterland.
Rien d’étonnant, dès lors, à ce que le PPE ait fait bloc, en 2014, pour empêcher la Commission présidée par Jean-Claude Juncker, lui aussi membre du PPE, de chercher noise à la Hongrie sur le respect de l’Etat de droit. D’autant qu'«Orban sait négocier et reculer quand c’est nécessaire. Il tend l’élastique, mais ne le rompt pas», analyse un responsable du PPE. En outre, Orbán fait régulièrement valoir qu’il est l’ultime barrage contre les néonazis du Jobbik. Surtout, s’il critique l’Europe à domicile, il se comporte plutôt en bon élève à Bruxelles et n’hésite pas à venir s’expliquer devant les eurodéputés quand il est mis en cause. Ainsi, jamais la Hongrie n’a brandi son véto ou menacé de sortir de l’Union, car elle sait trop ce qu’elle a à perdre en termes d’aides régionales (3,4% de son PIB) et en accès au marché intérieur.
Manière forte
C’est toute la différence avec la Pologne gouvernée par le PiS (Droit et justice), le parti de Jaroslaw Kaczynski, qui n’est pas membre du PPE (mais du groupe eurosceptique ECR). Elle n’a donc pas bénéficié de la protection de la «famille» pour empêcher, en décembre, le déclenchement de la procédure de l’article 7 du traité sur l’Union sur le «risque clair de violation grave» des valeurs européennes. Pour ne rien arranger, le PiS refuse de négocier, cherche sciemment l’affrontement avec l’Union et n’hésite pas à brandir son veto en toutes occasions. Tout ce que le très malin Orbán évite de faire pour rester maître chez lui.
Son appartenance au PPE n’a pas empêché de fortes tensions en 2015 avec l’Allemagne au moment de la crise des migrants, Orbán employant la manière forte pour stopper le flux de réfugiés pendant que la chancelière Angela Merkel ouvrait ses frontières. Un différend désormais oublié, les pays européens s’étant alignés sur la Hongrie au point de sous-traiter la politique d’asile à la Turquie… «On peut parler d’«orbanisation» du PPE sur l’immigration ou l’identité européenne», juge Charles de Marcilly: «Le curseur du parti a nettement glissé vers la droite.» D’ailleurs, l’alliance entre les conservateurs autrichiens, membres du PPE, et les néonazis du FPÖ n’a suscité aucune réserve ni du PPE ni de la Commission, Jean-Claude Juncker accueillant même avec les honneurs le chancelier Sebastian Kurz à Bruxelles. On comprend mieux dès lors qu’une déclaration antisémite d’Orbán ne dérange pas outre mesure la digestion des caciques du PPE.
Photo: REUTERS/Leonhard Foeger TPX
EDA Chief Executive Jorge Domecq arrived in Berne on 10 April for a two days working visit. During the visit, Mr Domecq has met with Nathalie Falcone-Goumaz, Secretary-General of the Federal Department of Defence, Civil Protection and Sport, Martin Sonderegger, the National Armaments Director, as well as other high-level representatives of the national administration, defence industry and universities. Discussions focused on Switzerland’s current and potential future contributions to EDA projects and programmes as well as on the latest defence initiatives on EU level. This was a follow up to Mr Domecq's meeting with the Swiss Minister of Defence that took place in the margins of the Munich Security Conference on 16 February 2018.
Switzerland concluded a framework for cooperation with the European Defence Agency (EDA) in 2012 enabling it to participate in EDA projects and programmes on a case by case basis. Mr Domecq welcomed the opportunity to discuss EDA initiatives with representatives from the Federal Department of Defence, Civil Protection and Sport, Armasuisse as well as the Federal Department of Foreign Affairs. Further discussions were held with representatives of the Swiss defence industry, research institutes and universities.
The meeting with Secretary-General Falcone-Goumaz included discussions on the general state of play of the Implementation Plan on Security and Defence of the EU Global Strategy including the Coordinated Annual Review on Defence (CARD), the Permanent Structured Cooperation on security and defence (PESCO) and the European Defence Fund, with focus of the discussions on EDA's role in all three initiatives.
National Armaments Director Martin Sonderegger and Jorge Domecq further conferred over Switzerland’s contributions to EDA work. Recently, Switzerland joined an innovative research & technology project in the land domain (PASEI - Protection of Autonomous Systems Against Enemy Interference). An additional project in the area of CBRN and Human Factors is under consideration. Switzerland has also demonstrated interest in participating in EDA's Capability Technolgy Groups as well as on activities where EDA acts as a military interface to EU policies such as on chemicals (REACH), Single European Sky or energy topics. Other possible areas for cooperation investigated were on cyber as well as opportunities in the land sector.
More information:
Well, it’s time once again for the annual slide show of presentations from the Moscow Conference on International Security. This was my fifth time attending. I’ll write up some overall impressions later in the week. Sadly, Valery Gerasimov was absent this year, supposedly because he was accompanying Vladimir Putin during his state visit to Turkey. His spot on the program was filled by Colonel General Sergei Rudskoi, the chief of the Main Operational Directorate of the Russian General Staff, speaking about Russia’s operation in Syria. His speech is, as usual available on YouTube in both English and Russian versions. MCIS has also posted a Russian transcript. The slides are below, though some can also be viewed (including animations) in the linked videos.
(All in all, if ability to make use of advanced features of PowerPoint is a proxy for Russian military modernization, the West should be concerned, because the Russian General Staff has made giant strides in this regard in the last five years. I would estimate the gap between the best Russian and American powerpoint rangers at no more than 10 years now.)
On 10 and 11 April 2018 the kick-off meeting of the OCEAN2020 project is held at the European Defence Agency (EDA). More than 70 representatives from the 42 consortium partners participate in the meeting. OCEAN2020 is the largest of the three projects selected in the 2017 call for proposals for the EU Preparatory Action on Defence Research (PADR).
OCEAN2020’s main objective is to support maritime surveillance and interdiction missions at sea. In this regard the project will integrate enhanced air, naval surface and underwater unmanned systems into fleet operations to build up a recognised maritime picture of developing situations for military commanders.
The project is run by a consortium led by Leonardo S.p.A, bringing together 42 partners from 15 EU countries. The total amount of the grant is €35.5 million funded by the European Union. During his opening address, Jorge Domecq, EDA Chief Executive stressed the importance of the project to demonstrate the importance of cooperative defence research for Europe.
The two-day meeting is dedicated to discussing programmatic and technical activities of the project. A large set of deliverables are foreseen to be prepared within six months and all the actors demonstrate a broad commitment to achieve this first milestone. The discussions are geared to consolidate a solid modus operandi in order to coordinate such a big group of experts from all over Europe and from different organisations. The second day is entirely dedicated to the presentation of the technical activities in the six work packages composing the project.
During the project two live demonstrations will be conducted in combination with operational military exercises – one in the Mediterranean sea led by the Italian navy in 2019 and one in the Baltic sea in 2020 led by the Swedish navy.
The Preparatory Action on Defence Research (PADR) is funded by the European Union. The PADR activities are run by the European Defence Agency (EDA) following the mandate of a Delegation Agreement between the Commission and EDA signed on 31st May 2017. By this agreement the Commission entrusts EDA with the management and implementation of the research projects to be launched within the PADR.
The PADR is a concrete step aimed at assessing and demonstrating the added-value of EU supported defence research and technology (R&T). The relevant results are expected to further deepen European defence cooperation, addressing capability shortfalls, and to strengthen European defence stakeholders.
The European Commission launched the PADR with a view of developing a future European Defence Research Programme (EDRP) as part of the EU’s next Multiannual Financial Framework (2021-2027).
Bonne nouvelle pour ceux d'entre nous qui mettent en garde contre les dangers de « l'extractivisme des données » depuis des années : la méfiance envers Facebook est de plus en plus vive. Cette prise de conscience, aussi soudaine et brutale soit-elle, ne suffit pas. Facebook n'est que l'un des symptômes, non la cause de nos problèmes. Ainsi, au lieu de se demander s'il faudrait mettre Mark Zuckerberg au ban des chefs d'entreprise, tâchons de comprendre comment réorganiser l'économie numérique afin qu'elle bénéficie aux citoyens, et pas seulement à une poignée d'entreprises multimilliardaires qui considèrent leurs utilisateurs comme des consommateurs passifs, dénués d'aspirations politiques et économiques.
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