Le Centre de coopération policière africaine a été inauguré, ce jeudi 18 décembre à Salé, dans le cadre de l'organisation de la CAN 2025. Premier centre de ce type en Afrique, il regroupe des acteurs nationaux et internationaux afin d'assurer la coordination sécuritaire des grandes compétitions sportives.
Dans le cadre de l'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2025, au Maroc, un Centre de coopération policière africaine a été inauguré ce jeudi à Salé. Premier du genre sur le continent africain, ce centre sera chargé du pilotage, de la coordination et de l'échange d'informations relatives à la sécurisation des grands événements sportifs.
La mise en place de ce centre est le résultat d'une étroite coopération entre le ministère de l'Intérieur, le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, la Direction générale de la sûreté nationale, le Commandement de la Gendarmerie royale et la Fédération royale marocaine de football. Cette initiative s'inscrit également dans un cadre de coopération internationale avec l'Organisation internationale de police criminelle (Interpol), dans le cadre du projet « Stadia » consacré à la sécurité des événements sportifs.
Cette nouvelle structure regroupe des représentants des services de sécurité nationaux, ainsi que des officiers de liaison représentant les services de sécurité des 23 pays qualifiés pour la CAN 2025.
Le comprend également des équipes mobiles d'observateurs, appelés « spotters », chargés d'accompagner les supporters de leurs sélections respectives en coordination avec les autorités marocaines, aussi bien dans les stades que dans les villes hôtes.
Des représentants de la Confédération africaine de football (CAF) et de la Fédération internationale de football association (FIFA) participent également aux travaux du centre, en plus de représentants de l'Espagne et du Portugal, dans la perspective de l'organisation de la Coupe du Monde 2030.
Les missions du centre portent notamment sur l'échange en temps réel d'informations opérationnelles, l'évaluation des risques liés aux supporters, la coordination des mesures préventives et des interventions sur le terrain, ainsi que l'appui et le conseil aux forces de sécurité marocaines.
Cette entité joue également un rôle central en matière de vigilance numérique, en détectant les cybermenaces éventuelles notamment celles liées au terrorisme, à l'extrémisme et au piratage des données, en coordination avec l'unité de lutte contre la cybercriminalité d'Interpol, afin d'assurer une intervention rapide et efficace et garantir la protection des installations sportives et de toutes les infrastructures accueillant les supporters.
La création de ce centre intervient en application des hautes instructions royales prônant le renforcement de la coopération Sud-Sud et la consolidation des mécanismes de l'action sécuritaire commune avec les pays africains frères.
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L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a ouvert ce 17 décembre 2025, en présence en Inde et en ligne, le deuxième Sommet mondial sur la médecine traditionnelle. Jusqu'au 19 décembre, décideurs, scientifiques et praticiens échangent autour de l'intégration, de l'innovation et de la reconnaissance scientifique de ces pratiques de soins dans les systèmes de santé.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS), en collaboration avec le gouvernement indien, a ouvert ce 17 décembre à Delhi le deuxième Sommet mondial sur la médecine traditionnelle. Jusqu'au 19 décembre, ministres, chercheurs, chefs autochtones et praticiens venus de nombreux pays se retrouvent pour réfléchir à une meilleure intégration de la médecine traditionnelle dans les systèmes de santé.
Selon un communiqué transmis à notre rédaction, cette rencontre internationale vise à renforcer l'utilisation de la médecine traditionnelle sur la base de données scientifiques solides, à encourager l'innovation et à soutenir la mise en œuvre de la Stratégie mondiale de l'OMS pour la médecine traditionnelle sur la période 2025-2034.
La médecine traditionnelle regroupe des pratiques et des savoirs ancestraux qui ont précédé la biomédecine moderne et qui continuent d'évoluer. Elle demeure une source de soins essentielle pour de nombreuses communautés, en raison de son accessibilité, de son ancrage culturel et de son approche souvent perçue comme plus naturelle et personnalisée.
Pour le directeur général de l'OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, l'enjeu est de faire dialoguer les connaissances traditionnelles avec les avancées scientifiques et technologiques actuelles. Une approche responsable et éthique, soutenue par des outils innovants, peut permettre à la médecine traditionnelle de contribuer à des solutions de santé plus sûres et durables, adaptées aux réalités locales.
L'OMS souligne que l'intégration de la médecine traditionnelle dans les politiques de santé peut améliorer la prévention et la promotion de la santé, à condition de reposer sur des preuves scientifiques fiables, des normes de qualité et de sécurité reconnues, ainsi que sur des cadres réglementaires clairs.
La scientifique en chef de l'OMS, la Dr Sylvie Briand, insiste sur la nécessité d'appliquer la même rigueur scientifique à l'évaluation des médecines traditionnelles qu'à celle de la biomédecine, tout en respectant la biodiversité, les cultures et les principes éthiques. Elle estime que le recours aux technologies de pointe et à des collaborations renforcées peut transformer la recherche et l'usage de ces pratiques de soins.
De son côté, la Dr Shyama Kuruvilla, directrice par intérim du Centre mondial de médecine traditionnelle de l'OMS, rappelle que le développement de la médecine traditionnelle répond à des enjeux à la fois scientifiques, éthiques et environnementaux. Le Sommet mondial vise ainsi à créer les conditions nécessaires pour que ces pratiques contribuent plus largement au bien-être des populations et à la protection de la planète.
Parmi les annonces attendues figure la présentation de la Bibliothèque mondiale de médecine traditionnelle, qui contient, selon l'OMS, plus de 1,6 million de documents scientifiques couvrant la recherche, les politiques, les réglementations et des collections thématiques sur diverses applications de la médecine traditionnelle
Le Sommet devrait également aboutir à de nouveaux engagements des gouvernements et de leurs partenaires, ainsi qu'à un appel en faveur d'une coopération internationale renforcée pour accélérer la mise en œuvre de la stratégie mondiale de l'OMS dans ce domaine.