Ce mardi 3 juin 2025, une fidèle de l'église de Banamè a comparu devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). La prévenue qui est présentée comme celle qui masse les pieds à Daagbo de Banamè est accusée d'avoir escroqué plus de 30 millions FCFA à deux fidèles dans un dossier d'achat de bougies et d'un véhicule.
Une affaire d'escroquerie à l'église de Banamè traînée devant la CRIET. Placée en détention préventive début mai 2025 par le parquet spécial, une femme a été entendue par les juges de la chambre correctionnelle ce mardi 3 juin 2025. « Escroquerie via internet et blanchiment de capitaux », tels sont les chefs d'accusation retenus contre elle.
Selon les faits, la prévenue s'est fait passer pour celle qui masse les pieds pour Daagbo, la Dieue autoproclamée de Banamè. Grâce à cette fausse proximité, elle aurait réussi à escroquer le vice-président de sa paroisse ainsi qu'une autre fidèle à hauteur de plus de 30 millions FCFA environ pour les deux.
À la barre, une fidèle victime raconte à la Cour qu'elle a usé de cette proximité pour lui proposer un marché de vente de bougie à l'église de Banamè. Cette dernière intéressée par ce marché va débourser dans un premier temps une somme de trois millions FCFA. La présumée escroc va convaincre sa victime à faire un prêt évalué à plusieurs millions pour le business de bougies en lui présentant images de conteneurs en Chine qui contiendrait la marchandise. Au total, cette femme va débourser plus de 30 millions FCFA. Pendant ce temps, elle va faire croire à la victime que Daagbo serait informémarché, marché ce qui se révélera faux lors des enquêtes préliminaires. La victime ne verra jamais les conteneurs de bougies. Exaspérée, elle finira par ester en justice la présumée escroc. Présentée au parquet spécial, elle a remboursé trois millions FCFA à sa victime et reste lui devoir près de 29 millions FCFA dans cette affaire de bougies.
Quant à la seconde victime, il s'agit d'un professeur d'Allemand qui habite à Kansoukpa dans la commune d'Abomey-Calavi. L'homme est fidèle de l'église de Banamè. Dans son cas, il aurait été roulé dans la farine par la victime qui lui a fait croire qu'elle vend des véhicules. À ce sujet, l'enseignant a déboursé trois millions huit cent mille (3.800.000) francs CFA. Selon sa déposition, c'est un véhicule épave qui ne fonctionne pas que la présumée escroc va lui vendre tout en lui promettant de réparer ce véhicule. Finalement, la prévenue va lui prendre le véhicule et cette victime ne verra plus sa victime ni son argent. C'est au parquet spécial après son interpellation que la prévenue va lui rembourser un million franc CFA. Elle lui doit encore la somme de 2,8 millions FCFA.
Le dossier a été renvoyé au mois de juillet 2025 pour continuation
L'Agent Judiciaire de l'Etat invite 32 personnes dont les noms suivent ou leurs ayants-droit à l'antenne de l'Agence Judiciaire de l'Etat à Ouidah. Les intéressés sont attendus tous les jours ouvrables à partir du jeudi 05 juin 2025 pour le retrait d'une pièce les concernant. Voir communiqué
37 personnes sont invitées à retirer une pièce à l'antenne de l'Agence Judiciaire de l'Etat à Parakou. Les personnes concernées ou leurs ayants-droit sont attendus tous les jours ouvrables à partir du jeudi 05 juin 2025. Voir communiqué
Une église du christianisme céleste a été braquée dans la nuit du lundi 2 au mardi 3 juin 2025 à Gogounou, dans le département de l'Alibori. Le bilan fait état d'un blessé et de plusieurs biens matériels emportés.
Braquage inédit à Gogounou. Dans cette commune du département de l'Alibori, les fidèles d'une église du christianisme céleste ont reçu la visite des hors la loi dans la nuit du lundi 2 au mardi 3 juin 2025, vers 3h du matin. Des hommes armés selon nos sources, ont fait irruption dans le lieu de culte et imposé leur autorité aux responsables et fidèles.
Dans la foulée, ils auraient emporté deux motos, des téléphones portables et divers autres biens. Aucune perte en vie humaine n'a été enregistrée, mais une personne a été blessée par balle au niveau de la cuisse. Ce braquage inhabituel a semé la panique dans le rang des fidèles de cette église. Une enquête devrait être ouverte pour identifier les auteurs.
F. A. A.
Une adolescente de 16 ans a été mortellement poignardée dans une boutique de vêtements à Akpakpa, ce mardi 3 juin 2025, dans le 3è arrondissement de Cotonou. La gérante de la boutique a été grièvement blessée.
Selon les informations, l'agresseur serait entré dans la boutique de bijoux et vêtements un peu après 16h30 ce mardi 3 juin 2025 à Akpakpa pour demander de l'aumône. Mais le mendiant n'a rien obtenu des occupantes.
En colère, il sort un couteau et poignarde une adolescente de 16 ans. La victime succombe à ses blessures sur-le-champ.
L'agresseut âgé de 36 ans porte également des coups de couteau à la gérante de la boutique.
Blessée au cou, celle-ci a été conduite aux soins par les sapeurs-pompiers.
Alors qu'il tentait de s'enfuir, l'agresseur présumé a été rattrapé par les riverains au niveau du pont menant au marché Dantokpa (Pont Martin Luther King). Il a été placé en garde-à-vue au commissariat du 3è arrondissement (Sègbèya). Selon les témoins, le mendiant visitait régulièrement la boutique et était connu des occupantes.
M. M.
En raison de la fête de la Pentecôte, la journée du lundi 9 juin 2025 est déclarée fériée, chômée et payée sur toute l'étendue du territoire national. Le ministère du travail et de la fonction publique informe le public à travers un communiqué en date de ce mardi 03 juin 2025. Il n'y aura donc pas de boulot pour les travailleurs à cette date. Ceci, conformément aux dispositions de la loi N°90-019 du 27 juillet 1990.
Au nom du gouvernement, le ministre souhaite à toute la communauté chrétienne, une excellente fête de Pentecôte.
Les relations de coopération entre le Bénin et l'Egypte seront renforcées dans divers domaines. L'annonce a été faite par le ministre des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi Bakari, lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue égyptien , ce mardi 3 juin 2025, au Caire.
« L'Egypte est une superpuissance, et nous cherchons à travailler ensemble pour établir la paix et la stabilité et réaliser le développement économique », c'est ce qu'a déclaré le ministre béninois des Affaires étrangères lors d'une conférence de presse conjointe, ce mardi, au Caire avec Badr Abdelatty, ministre égyptien des Affaires étrangères et de l'immigration.
Pour Olushegun Adjadi Bakari, c'est ce dont la jeunesse béninoise a besoin pour ne pas glisser « dans diverses déviations ».
Au cours de la rencontre avec la presse égyptienne et internationale, le chef de la diplomatie béninoise a souligné qu'il existe « une complémentarité entre les deux pays » qu'on peut développer dans les domaines de l'agriculture, des produits pharmaceutiques et du textile. « L'Égypte possède une vaste expérience dans ce domaine, et nous souhaitons en tirer profit pour développer l'élevage, en plus d'exporter nos produits vers l'Égypte, notamment les aliments pour animaux », a-t-il ajouté avant de saluer le président Abdel Fattah El-Sisi pour les grandes réalisations de ces dernières années.
Le chef de la diplomatie égyptienne a estimé nécessaire de soutenir le Bénin dans ses efforts de lutte contre le terrorisme car la détérioration de la situation sécuritaire au Sahel « se répercute sur tous les pays de la région, y compris le Soudan, la Libye et les pays du Golfe de Guinée ».
Olushegun Adjadi Bakari s'est par ailleurs dit très impressionné par la nouvelle capitale administrative, la croissance rapide et le dynamisme de l'économie égyptienne qui d'après lui, témoigne de la position de l'Égypte parmi les nations. Raison pour laquelle son pays, le Bénin souhaite collaborer avec l'Égypte.
A l'issue des concertations, les deux ministres ont signé un protocole de coopération pour former des diplomates béninois à l'Institut égyptien d'études diplomatiques. Les deux parties ont conclu aussi un accord mutuel d'exemption de visas.
F. A. A.
Par une requête en date du 18 mars 2025, trois candidats au concours de sélection des membres de la 4e mandature du Parlement des Jeunes du Bénin forment un recours contre le secrétaire général administratif de l'Assemblée nationale pour violation des articles 26 de la Constitution, et 3.1 de la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples.
Des candidats au concours de sélection des membres de la 4e mandature du Parlement des Jeunes du Bénin forment un recours devant la Cour constitutionnelle contre le secrétaire général administratif de l'Assemblée nationale. Les requérants, au nombre de trois, estiment que ce cadre du Parlement Béninois a violé les dispositions de l'article 26 de la Constitution, et 3.1 de la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples.
Dans le cadre du concours de sélection sus cité, les requérants déclarent n'avoir pas été présélectionnés en raison de critères d'âge, alors qu'ils étaient tous âgés de 23 ans à la date du 31 janvier 2025 selon le communiqué Nº0462-25/AN/SGA/SCIP/DCBM, en date du 17 janvier 2025, fixant les critères de participation dont le critère de l'âge : « être âgé de 18 à 23 ans au plus à la date du 31 janvier 2025 ». Ainsi, pour être nés respectivement le 30 novembre 2001, le 23 juin 2001 et le 19 février 2001, ils estiment qu'ils remplissaient bien le critère d'âge, et que leurs dossiers ne devraient être rejetés pour ce motif.
Mais contre toute attente, après la publication de la liste des candidats présélectionnés par le secrétaire général administratif de l'Assemblée nationale, il leur a été donné de constater « qu'aucun candidat né avant le 30 janvier 2002, y compris donc ceux nés en 2001, n'avait été présélectionné ». Une situation qui pose un problème d'égalité de tous devant la loi, et relève « d'une différence de traitement ».
Pour ce fait, ils exhortent le président de la Haute juridiction à « prendre les mesures nécessaires pour garantir le respect des droits constitutionnels ».
F. A. A.
Le Bénin a importé au premier trimestre de l'année 2025, 746 805,7 tonnes de riz, pour un montant total de 169,1 milliards de francs CFA. C'est ce que renseigne le Bulletin trimestriel des statistiques du commerce extérieur de l'Institut national de la statistique et de la démographie (INSTaD).
Les Béninois consomment majoritairement le riz importé. Au premier trimestre de l'année 2025, 746 805,7 tonnes de riz ont été importées depuis l'Inde. Il s'agit notamment du riz semi blanchi, poli, étuvé, glacé, converti ou en brisures.
Outre le riz, le Bénin a importé de la Chine, un autre partenaire commercial, des engrais minéraux ou chimiques phosphatés pour une valeur de 5,5 milliards de francs CFA ; les motocycles (cyclomoteurs) et cycles équipés d'un moteur auxiliaire avec ou sans side-cars ; et les side-cars pour un montant 3,6 milliards de francs CFA ; et les diodes, transistors et dispositifs similaires à semi-conducteur ; dispositifs photosensibles à semi-conducteur ; diodes émettrices de lumière d'une valeur de 2,6 milliards de francs CFA.
Les Vodun Days, grande célébration de la culture, l'art et de la spiritualité du Vodun aura lieu les 8, 9, et 10 janvier 2026 dans la cité historique de Ouidah. Le Gouvernement a déjà annoncé les couleurs à travers une publication sur ses canaux digitaux. La célébration des Vodun Days s'annonce encore plus palpitante que l'édition précédente qui a mobilisé plus de 435 000 participants.
Le public est invité à retenir la date.
À travers une campagne de don de sang tenue le mercredi 28 mai 2025, Concentrix Bénin a renouvelé son engagement citoyen pour sauver des vies. Cet événement biannuel, désormais inscrit dans les valeurs de l'entreprise, témoigne de sa volonté ferme de contribuer à la santé publique.
Organisée depuis plusieurs années en collaboration avec la Fondation Claudine Talon, cette initiative de 2025 illustre à nouveau l'exemple donné par Concentrix Bénin en matière de solidarité.
Lors de cette édition, 196 collaborateurs se sont mobilisés pour donner leur sang, une contribution qui pourrait sauver jusqu'à 600 vies. Ce geste collectif reflète la générosité et l'esprit citoyen des équipes de Concentrix Bénin. En 2024, les deux campagnes avaient permis de recueillir 276 poches de sang, soit environ 830 vies potentiellement sauvées.
« Donner son sang, c'est donner une chance, un espoir, une vie », souligne une responsable de Concentrix Bénin. Cette philosophie continue d'animer les collaborateurs, les encourageant à se mobiliser massivement lors de chaque édition.
Concentrix Bénin exprime sa gratitude envers ses équipes pour leur engagement et remercie chaleureusement la Fondation Claudine Talon pour son soutien constant. Ensemble, ils font battre le cœur de la solidarité, une poche de sang à la fois.
La prochaine campagne, prévue pour novembre 2025, ambitionne d'élargir le cercle des participants en invitant également les proches des employés. Un objectif qui, s'il est atteint, pourrait encore amplifier l'impact de cette initiative solidaire.
Quid de Concentrix ?
Concentrix est une entreprise internationale implantée dans plus de 70 pays. Spécialiste de l'amélioration de l'expérience client et de l'optimisation des processus métiers, elle aide les entreprises à se transformer et à atteindre l'excellence, dans un environnement inclusif, collaboratif et innovant.
Quelques images
Concentrix Bénin , un exemple de solidarité pour sauver des vies Concentrix Bénin , un exemple de solidarité pour sauver des viesLa communauté musulmane célèbre le vendredi 6 juin 2025, la fête de la Tabaski. Conformément aux dispositions de la loi N°90-019 du 27 juillet 1990, cette journée est déclarée fériée, chômée et payée sur toute l'étendue du territoire national. Le ministère du travail et de la fonction publique à travers un communiqué ce mardi 03 juin 2025 a rendu publique l'information.
La 31ᵉ Assemblée Régionale Afrique de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) a officiellement démarré, lundi 2 juin 2025 à Cotonou. En clôture de la première journée, l'Ordre de la Pléiade a été remis à sept personnalités béninoises, dont cinq députés. C'est à l'occasion d'un dîner de gala organisé au "Palais des Anges" de Fidjrossè.
Cinq députés entrent dans l'Ordre de la Pléiade, une reconnaissance internationale de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF). Il s'agit de Djamilatou SABI MOHAMED, présidente du Caucus des femmes parlementaires ; Chantal AHYI, deuxième questeur de l'Assemblée nationale ; Labiou Amadou DJIBRIL, premier questeur ; Favid HOUINSA, deuxième secrétaire parlementaire et Mahougnon KAKPO, premier secrétaire parlementaire.
Deux autres personnalités béninoises ont également été distinguées pour leur engagement francophone.
L'Ordre de la Pléiade a été remis à ces sept personnalités béninoises lors d'un dîner de gala organisé, lundi 02 juin 2025 au "Palais des Anges" de Fidjrossè, en marge des travaux de la 31ᵉ Assemblée Régionale Afrique de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF).
Le président de l'Assemblée nationale du Bénin, Louis Gbèhounou VLAVONOU, a salué ces distinctions avec émotion. « Ce n'est pas qu'un rituel protocolaire. C'est la mise en lumière de femmes et d'hommes engagés au service de la Francophonie ». Il a également remercié l'APF pour son appui constant et félicité le comité d'organisation pour la qualité de l'événement.
À la suite des distinctions, Adama BICTOGO, président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire, a remis un présent symbolique à son homologue béninois. « Nous sommes émerveillés par la transformation du Bénin. Ce pays inspire. Il prouve que l'Afrique peut réussir ».
Un geste fort en fraternité parlementaire, salué par l'ensemble des délégations présentes.
La soirée s'est terminée dans une ambiance festive avec des prestations artistiques du groupe Super Anges Hwendo Na Bua. Danse, percussions et chants traditionnels ont fait vibrer les convives.
Des plats typiquement béninois ont été servis pour faire découvrir la richesse culinaire locale.
Les travaux de l'APF se poursuivent et prendront fin mercredi 4 mai.
Créée en 1976, l'Ordre de la Pléiade récompense les acteurs qui œuvrent pour la promotion de la langue française, des valeurs francophones et du dialogue interculturel. Une reconnaissance prestigieuse signée APF.
M. M.
Le parquet spécial de la CRIET a fait lundi 2 juin 2025 ses réquisitions dans le dossier de deux personnes poursuivies pour avoir diffusé de fausses informations sur l'ex-directeur général de la police républicaine (DGPR) du Bénin, Soumaïla Yaya. Le ministère public a demandé une requalification des charges.
Mauvaise nouvelle pour les deux hommes arrêtés pour avoir diffusé une fausse information sur l'ex-patron des policiers Soumaïla Yaya. Alors que la chambre correctionnelle de la CRIET a ordonné le lundi 28 avril 2025 leur remise en liberté provisoire contre une caution de cent mille (100 000) francs CFA, le parquet spécial a fait appel de cette décision et les deux prévenus ont été maintenu en prison jusqu'à l'ouverture de l'audience lundi 2 juin 2025.
La nouvelle audience qui s'est ouverte lundi dans leur dossier devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a permis au ministère public de prendre des réquisitions. Selon le parquet spécial, l'un des prévenus a relayé sur les réseaux sociaux que l'ex-DGPR Soumaïla Yaya aurait pris la clé des champs et qu'une forte somme d'argent de 4 milliards FCFA serait retrouvée à son domicile.
Interpellés, les deux mis en cause ont reconnu qu'il s'agit d'une fausse information et qu'ils ne sont pas initiateurs de ces fausses informations, indique le parquet spécial. Le ministère public a souligné que même s'ils ne sont pas les initiateurs de cette fausse information, ils les ont relayées sur les réseaux sociaux. En procédant ainsi, ils ont violé l'article 550 du Code du numérique, apprend le procureur. Le ministère public a demandé à la Cour de requalifier les faits de « Publications de fausses informations et harcèlement par le biais d'un système électronique » en « Publications de fausses nouvelles ». Il a requis à leur encontre six (06) mois de prison ferme et un million franc CFA d'amendes fermes.
Avocat des deux prévenus, Me Aboubacar Baparapé a plaidé la relaxe de ses clients. Il a demandé à la Cour de ne pas suivre les réquisitions du parquet spécial de la CRIET. Le verdict de ce dossier est prévu pour le lundi 7 juillet 2025, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Les faits
Début mars 2025, une fausse information faisant état d'une fuite par voie fluviale vers le Nigeria de l'ex-patron de la police républicaine a été abondamment relayée sur les réseaux sociaux. L'enquête ouverte par le Centre national d'investigations numériques (CNIN) a permis d'interpeller deux personnes dans la ville de Parakou. Présentées au parquet spécial de la CRIET, elles ont été placées sous mandat de dépôt le 9 mars 2025. Deux chefs d'accusation sont alors retenus : « Publication de fausses nouvelles et harcèlement par le biais d'un système électronique ».
Lors de leur première audience dans le dossier le lundi 31 mars 2025, l'un des deux prévenus nommés Anagovo Barnabé alias Prince a reconnu avoir relayé cette fausse information mais ne reconnaît pas être son auteur. Il a déclaré avoir partagé cette information dans deux groupes WhatsApp mais que l'un des administrateurs a supprimé l'info.
Le prévenu confiait à la Cour avoir été appelé au téléphone plus tard par le commissaire en charge du CNIN à Parakou qui lui a demandé de venir le voir. Il affirme s'être rendu là-bas et c'est ainsi qu'il a été placé en garde à vue et déféré devant la CRIET, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Quant à son coprévenu, le nommé Ouorou Gani Bio Aliou, il s'est présenté comme un roi. À la barre, il a déclaré avoir partagé des captures d'écran des photos de cérémonie du ministre défunt Yves Kouaro Chabi. Plus tard, il affirme avoir été appelé au téléphone par le commissaire du CNIN de Parakou qui lui a demandé de venir le voir. Le prévenu affirme qu'il ne se doutait de rien et qu'il s'est rendu à l'invitation du commissaire.
Il apprend que c'est une fois au commissariat que le commissaire a pris son téléphone portable pour lui montrer qu'il a partagé les images du défunt ministre Yves Kouaro Chabi avec la fausse information sur l'ex-DGPR Soumaïla Yaya Alabi. Il a déclaré qu'il ne savait même pas qu'il a partagé cette fausse information.
La Commission interministérielle chargée du dédommagement des personnes affectées par la libération des périmètres fonciers le long de la route des pêche a situé l'opinion suite au document ayant circulé sur les réseaux sociaux et faisant état de ce que ni « le collectif des propriétaires et présumés propriétaires de parcelles dans la zone de Adounko-Togbin daho zone 4 côté nord de la route des pêches », ni ses membres, ni le signataire n'auraient reçu le moindre dédommagement dans le cadre de l'expropriation pour cause d'utilité publique sur ce périmètre. C'est à travers un communiqué publié ce lundi 2 juin 2025.
Lire l'intégralité du communiqué
Les paris sont ouverts ce lundi 02 juin 2025 dès 14h30 au Pari Mutuel Urbain (PMU) avec la Masse Commune UEMOA spéciale Tabaski !
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Les populations pourront désormais se procurer le Diclofenac 50 Mg et l'Amoxicilline 500 Mg du laboratoire Pharmaquick dans les officines pharmaceutiques. L'Agence Béninoise du médicament et autres produits de santé (ABMed), à travers un communiqué en date du 26 mai 2025, a levé la mesure portant mise en quarantaine de ces deux produits.
Le Diclofenac 50 Mg et l'Amoxicilline 500 Mg du laboratoire Pharmaquick ne sont plus en quarantaine. L'Agence Nationale de Contrôle de Qualité des Produits de Santé et de l'Eau (ANCQ), a effectué des analyses qui attestent que les irrégularités observées n'affectent pas la qualité intrinsèque de ces produits qui demeurent propres à la consommation. L'information a été portée à la connaissance du public à travers un communiqué de l'ABMed le 26 mai 2025.
Le directeur de l'ABMed a invité les grossistes-répartiteurs et les officines de pharmacie à reprendre la distribution et la dispensation desdits produits ; et à retirer de leur stock tous les blisters contenant les comprimés présentant les irrégularités indiquées dans les alertes ayant motivé la mise en quarantaine de ces deux médicaments. Youssounon CHABI a exhorté par la même occasion, les prescripteurs à bien vouloir reprendre la prescription de ces spécialités.
F. A. A.
Un contrôleur financier de la Présidence du Bénin poursuivi dans le cadre d'un dossier de la garde républicaine encourt sept ans de prison ferme et une lourde amende. Son frère risque cinq ans de prison ferme. Le ministère public a fait ces réquisitions lors de leur procès ce lundi 2 juin 2025 devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Une nouvelle audience dans le procès dans le dossier du prévenu A. S. , de son frère et d'un coprévenu à la CRIET. Dans ce dossier, le contrôleur financier et son frère ont été placés en détention préventive le 18 février 2025. Il est reproché au cadre de la présidence du Bénin des faits d'abus de fonction et blanchiment de capitaux. Quant à son frère, il est poursuivi pour complicité d'abus de fonction et de blanchiment de capitaux.
À l'audience de ce lundi 2 juin 2025, le ministère public a fait ses réquisitions. À l'ouverture de l'audience, le représentant de la Garde républicaine a indiqué que l'institution militaire ne se constituait par partie civile et ne réclamait donc rien.
Selon le parquet spécial, tout est parti d'un d'un prestataire qui a dénoncé l'intervention du contrôleur financier dans la passation des marchés publics. Ce cadre s'occupe de neuf (09) institutions de l'État dont la Garde républicaine et le cabinet militaire. Le ministère public affirme que le principal prévenu prend contact avec les prestataires et les assiste dans l'attribution des marchés publics. Il aurait notamment exigé 20 % de commissions sur chaque marché. Le procureur présenté à ce sujet des messages échangés par le contrôleur financier. « C'est 20% non négociable » ou « C'est la manne d'or », aurait écrit le principal prévenu en discutant de marchés publics.
Dans ses réquisitions, le parquet spécial apprend que le contrôleur est également bénéficiaire de certains sociétés qui ont gagné des marchés publics auprès de l'État béninois. Il serait à l'origine des entreprises avec des prêtes noms. Le parquet spécial lui reproche aussi de positionner des Personnes responsables des marchés publics (PRMP) afin d'avoir la main mise sur les marchés publics.
Quant à son frère, l'accusation souligne que ce dernier mettait la pression aux prestataires. Pour le troisième prévenu, le ministère public a requis sa relaxe au bénéfice du doute.
Le parquet spécial de la CRIET a demandé à la Cour de retenir le contrôleur financier de la présidence dans liens des infractions d'abus de fonction et de blanchiment de capitaux. Il a requis à son encontre sept (7) ans de prison ferme et 10 millions FCFA d'amendes.
Pour frère, le procureur a demandé de le retenir dans les liens de complicité d'abus de fonction et blanchiment de capitaux. Cinq ans de prison ferme et dix millions FCFA d'amendes ont été requis contre lui, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Le délibéré du dossier est attendu pour le lundi 7 juillet 2025.
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Le procès en appel des trois Nigériens arrêtés pour intrusion frauduleuse au terminal pétrolier de Sèmè-Podji s'est achevé ce lundi 2 juin 2025 devant la chambre des appels de la CRIET. En absence des mis en cause, le verdict rendu par la chambre de jugement a été confirmé en appel.
Pas de surprise au procès en appel dans l'affaire des trois Nigériens condamnés pour intrusion frauduleuse au terminal pétrolier de Sèmè-Podji. Selon les informations de Libre Express, ce lundi 2 juin 2025, la chambre des appels de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a rejeté tous les moyens formulés par les avocats de la défense. Elle a néanmoins confirmé la décision rendue par la chambre correctionnelle en première instance
La conséquence de la décision rendue en appel ce lundi 2 juin 2025 est que la Cour confirme le verdict rendu le lundi 17 juin 2024 par la Chambre correctionnelle de la CRIET. Selon ce verdict, la CRIET a requalifié les faits de fausses attestations et d'usage de fausses attestations reprochés aux trois ressortissants nigériens en usurpation de titre et usages de données informatiques falsifiées. Pour ces faits, les trois Nigériens, Moumouni Hadiza Ibra, Directrice Générale Adjointe de Wapco-Niger, Ismael Cissé Ibrahim, Inspecteur Pétrolier et Mousbahou Dan Kané, Inspecteur Pétrolier ont été condamnés à 18 mois de prison assortie de sursis.
Tout au long procès en appel, les trois Nigériens n'étaient pas présents. Les prévenus se sont fait représenter par leurs avocats. Deux avocats venus du barreau du Niger se sont constitués. Il s'agit de Me Moukaila Yayé, ex-batonnier de l'Ordre des avocats du Niger et de son confrère Me Bachirou. Des conseils béninois dont Me Léopold Olory-Togbé et Me Judith Armandine Goudédjessin se sont également constitués.
Ils étaient au départ cinq Nigériens arrêtés au terminal pétrolier de Sèmè-Kpodji, construit dans le cadre du projet pipeline Bénin-Niger réalisé par l'entreprise chinoise Wapco. Deux des cinq Nigériens ont été libérés lors de leur audition devant le parquet. Il s'agit de Saidou Harouna Oumarou, Ingénieur pétrolier, cadre de Wapco Niger ; et Abdoul Razak Djibo, Ingénieur pétrolier, cadre de Wapco Niger.
Dans une déclaration devant la presse jeudi 6 juin 2024, le procureur spécial de la CRIET, Mario Mètonou a déclaré que ces cinq Nigériens avaient été arrêtés pour intrusion frauduleuse sur le terminal de Sèmè-Podji. Le magistrat avait également évoqué "une prétendue planification d'actes d'atteinte à la sûreté de l'État du Bénin".
Le samedi 8 juin 2024, Niamey a balayé dans un communiqué cette accusation d'un revers de main, dénonçant au contraire "les manœuvres dilatoires et le kidnapping" de Cotonou, "sous l'instigation de puissances étrangères", pour "pousser le Niger à la faute" et donner "un prétexte à ses commanditaires pour stopper la conquête de la souveraineté" du pays.
Le commissariat du 3e arrondissement de Djougou appuyé par les éléments du 1er arrondissement, a interpellé un individu au quartier Batoulou le weekend écoulé, pour trafic de stupéfiants.
Conformément aux instructions reçues de la hiérarchie policière, les unités de police s'activent sur le terrain pour le démantèlement des ghettos. A Djougou, dans le département de la Donga, un individu a été interpellé le weekend écoulé au quartier Batoulou. La perquisition effectuée à son domicile selon la Police, a permis de saisir une quantité importance de chanvre indien.
La Police républicaine à travers une publication sur ses canaux digitaux renseigne que dans la localité de Odo-Akaba dans l'arrondissement de Toui, commune de Ouèssè, des emballages de chanvre indien et quelques accessoires ont été saisis dans une maison transformée en ghetto.
Les unités de Police rassurent de leur mobilisation contre ce trafic illicite qui constitue une véritable menace pour la santé publique.
F. A. A.