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Afrique

Ahmer-Al-Aïn (Tipaza) : Un centre d’enfouissement des ordures à l’origine d’une contestation citoyenne

Algérie 360 - Tue, 03/26/2019 - 13:52

Par Houari Larbi 

L’APC de Ahmer-el-Aïn, dans la wilaya de Tipasa, nous a rendu destinataire d’un communiqué, dans lequel M. Lahiani, le vice-président de la commune, déclare que « des citoyens de la commune de Ahmer-el-Aïn se sont mobilisés récemment pour réclamer la délocalisation d’un projet de réalisation d’un centre d’enfouissement technique (CET) qui devra traiter les déchets solides urbains et qui doit être implanté dans la commune limitrophe de Oued Djer (W. Blida).

Toujours selon M. Lahiani, vice-président de l’APC de Ahmer-el-Aïn, une commune située à 15 kilomètres de Blida et à 10 kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Tipasa, « le site choisi pour abriter le centre d’enfouissement technique est une ancienne carrière située à proximité des habitations dépendant de la commune de Ahmer-el-Aïn ». Et de poursuivre : « Le projet est implanté à quelques dizaines de mètres de Hssassna et des cités 500 logements dont une partie est déjà habitée .»

L’élu précise également que le siège de la mairie se situe à seulement 1 km de la carrière. « Le refus des habitants est motivé en majeure partie par l’impact de ce centre d’enfouissement des déchets urbains sur l’environnement et la santé publique », a précisé le vice-président de l’APC  d’Ahmer-el-Aïn en joutant que « les citoyens se rappellent le triste drame de l’épidémie de choléra de l’été dernier où les analyses effectuées sur les eaux de la source de Sidi-el-Kebir ont révélé la présence de germes du vibrion cholérique».

M. Lahiani est formel : « Le futur CET traitera des déchets solides et des ordures ménagères dont la proximité avec la ville et la population constitue un risque avéré de contamination ,notamment pour les eaux souterraines de Oued Djer qui alimente la source de Sidi-el-Kebir, cela , sans compter la pollution de l’air dont la propagation des odeurs incommode fortement la population», précise cet élu. On nous apprend par ailleurs qu’une lettre de protestation officielle a été adressée par les membres de l’APC à la daïra de Ahmer-el-Aïn et au wali de Tipasa afin qu’ils interviennent pour délocaliser ce projet.

Selon M. Djamel Bouchouata, un notable de la ville de Ahmer-el-Aïn, la population de la commune aurait adressé une pétition adossée à une requête au ministère de l’Environnement et des Énergies renouvelables en vue d’une intervention urgente sur ce dossier.

A l’appui de l’ensemble de ces démarches , M. Lahiani nous apprend que certaines personnalités de la ville, à l’instar de Nabil Balkatab et de Mohammed Khalifa, ont déclaré que la situation du projet n’est pas claire sachant que des agents de sécurité dépendant de l’agence de Blida  gardent toujours certains équipements, et rendent suspecte la volonté des autorités concernées de procéder à l’annulation finale du projet.

On signale qu’à ce titre, plusieurs citoyens des communes de Oued Ghir et de Ahmer-el-Aïn ont accompagné la manifestation de soutien aux riverains où il est noté la présence des représentants de la commune, des élus de l’APW et des responsables d’associations de la société civile.

Houari Larbi

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Massacre de civils peuls à Ogossagou : sur les lieux, le président IBK promet que « justice sera faite »

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 03/26/2019 - 13:51
Jeune Afrique - Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a promis lundi la sécurité et la justice à Ogossagou, village du centre du pays où...
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Boumerdès : Les inspecteurs et les contrôleurs de commerce en colère

Algérie 360 - Tue, 03/26/2019 - 13:47

Par Abachi L.

Manque de moyens pour réaliser leur travail, salaires érodés par l’inflation, pression de l’environnement, les contrôleurs et les inspecteurs de la Direction du commerce de la wilaya de Boumerdès,  premiers défenseurs des consommateurs, sont en colère et n’ont pas hésité à le faire savoir à leur tutelle ministérielle et à l’opinion publique.

La goutte qui a fait déborder le vase est la convocation par la police de Thénia de deux de leurs collègues « chez eux » « comme s’il s’agissait de délinquants alors qu’ils accomplissaient leu mission », fustigeait  l’inspectrice M. Salima qui participait au sit-in de protestation avec ses collègues. L’affaire a commencé par un contrôle de routine d’un commerçant de la ville de Thénia. Ce dernier a, nous dit-on, refusé  de montrer ses papiers aux deux agents assermentés  lesquels, d’après Salima, ont dressé un procès-verbal réglementaire.

Ce constat est destiné à la justice. Quant au commerçant, il a déposé plainte au niveau de la police de la ville de Thénia. « Le conflit est né à la suite d’un litige dans le cadre d’un travail réglementaire. Nos deux collègues devaient recevoir leurs  convocations par le biais de leur hiérarchie, pas chez eux. Ce ne sont pas des délinquants », proteste S. Karim qui ajoute : « Nous recevons beaucoup de menaces et souvent nous manquons de protection. Mais cette fois, c’est trop. »

Tout le monde reconnaît aux agents et inspecteurs du commerce de la wilaya de Boumerdès leurs efforts pour lutter contre la fraude et la spéculation, défendant ainsi le pouvoir d’achat des citoyens et notamment la qualité des produits qu’ils achètent.

A la veille du mois de Ramadhan et de la saison estivale, qui voient certains commerçants redoubler de férocité, cette plainte ne vise-t-elle pas à décourager ces agents de l’Etat  à faire leur travail,  lesquels, déjà  au départ, manquent terriblement de moyens et sont moins bien payés ?

Abachi L.

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Ali Mebroukine: la condition de Liamine Zeroual pour assurer la période transitoire

Algérie 360 - Tue, 03/26/2019 - 13:45

   Amar Saadani, innocente Bouteflika. Ouyahia signe ses lettres à sa place, et Ali Mebroukine parle au nom du Liamine Zeroual. Tendance du moment : personne ne parle par son propre gré. 

   Ali Mebroukine, ancien conseiller du président Liamine Zeroual, par nostalgie à son ancien poste ou par amour-propre, s’est exprimé lors de son passage au directe du site d’information TSA au nom de l’ancien chef d’Etat. « Contrairement à ce qu’a soutenu Mme Louisa Hanoune (hier lundi), le président Liamine Zeoual, un homme de 78 ans, n’est pas malade. Il jouit de toutes ses capacités, travaille, s’intéresse de très prêt à l’actualité. » Il ajoute « , c’est un retraité de la politique. Assumer de nouvelles responsabilités politiques ne l’intéresse pas. En revanche, assurer ou co-assurer une gestion collégiale avec des hommes comme Hamrouche, Benbitour ou Ait Larbi, est possible (…) Zeroual est favorable pour son retour à condition qu’il ait une forte demande de la population. Il ne pourra pas céder à la pression de quelques amis.« 

   Le professeur Ali Mebroukine a également appelé à s’inspirer du modèle de la transition tunisienne qui a duré trois ans, et souhaiterai voir l’article 102 de la Constitution appliqué. 

    L’ancien chef d’Etat qui est au centre de la polémique qui tourne autour de la période transitoire ne s’est pas encore exprimé pour démentir ou affirmer les rumeurs qui circulent. Cependant, plusieurs internautes ont réagi aux bruits qui courent, à l’unanimité tous veulent des têtes nouvelles. 

M.A.Y

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ONU: hommage aux millions de victimes de la traite transatlantique des esclaves

Algérie 360 - Tue, 03/26/2019 - 13:45

Les Nations Unies ont rendu hommage lundi aux millions de victimes de la traite transatlantique des esclaves, laquelle constitue dans l’histoire le plus vaste mouvement forcé de personnes innocentes.

Elle « a été l’une des manifestations les plus effroyables de la barbarie humaine. N’oublions jamais ces crimes et les séquelles qu’ils ont eues, en Afrique et au-delà, par-delà les siècles », a déclaré le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, dans un message pour cette Journée internationale de commémoration des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves.

Cette dernière s’est étalée sur plus de 400 ans. D’après les estimations de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), elle a déraciné 15 à 20 millions d’Africains qui ont été emmenés de force vers les Amériques et les Caraïbes.

De 1501 à 1830, quatre fois plus d’Africains ont traversé l’Atlantique que d’Européens, ce qui rend la démographie de l’Amérique à cette époque davantage une extension de la diaspora africaine qu’une diaspora europé

enne. L’héritage de cette migration est encore évident aujourd’hui, avec de nombreuses populations d’ascendance africaine aux Amériques.

« Les esclaves étaient aux prises avec un système juridique qu’ils savaient coupable. Bien souvent, ces femmes et ces hommes ont donné leur vie dans l’espoir de la liberté. Leur histoire, celle d’une juste résistance contre leurs oppresseurs, doit être racontée », a déclaré M. Guterres.

« En cette Journée internationale de commémoration, nous rendons hommage aux millions de victimes de cette cruauté sans nom, femmes, hommes et enfants d’Afrique, à qui la dignité humaine a été refusée. Nous leur rendons hommage en nous élevant aujourd’hui contre les formes persistantes d’esclavage, en rappelant les dangers contemporains du racisme et en garantissant la justice et l’égalité des chances pour toutes les personnes d’ascendance africaine » , a-t-il ajouté.

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Peuls tués par de présumés chasseurs dogons au Mali : 160 morts

Algérie 360 - Tue, 03/26/2019 - 13:41

Le bilan de l’attaque contre un village peul du centre du Mali par de présumés chasseurs dogons samedi est monté à 160 morts, ont affirmé lundi un élu local et une source de sécurité malienne.

Un précédent « bilan provisoire » annoncé dimanche par la télévision publique ORTM faisait état de 136 morts.

« Le nouveau bilan est de 160 morts et il sera probablement plus lourd encore », a déclaré à l’AFP Amadou Diallo, conseiller municipal de Bankass, principale localité de cette zone située près de la frontière avec le Burkina Faso. Il a dénoncé « une épuration ethnique ».

Ce bilan a été confirmé par une source de sécurité malienne, tandis que des associations peules évoquaient plus de 150 morts dans le village d’Ogossagou-Peul après la découverte de corps, notamment dans des puits.

Le président Ibrahim Boubacar Keïta s’est rendu lundi à Ogossagou-Peul, où il a promis la sécurité et la paix. « Il faut la sécurité ici, c’est votre mission », a déclaré M. Keïta à l’adresse du nouveau chef d’état-major, le général Aboulaye Coulibaly, qui l’accompagnait lors de cette visite.

Le général Coulibaly a été nommé dimanche dans la foulée du limogeage des principaux chefs de l’armée lors d’un conseil des ministres extraordinaire au cours duquel le gouvernement a prononcé la dissolution du groupe de chasseurs dogons « Dan Nan Ambassagou ».

Ces violences ont coûté la vie à plus de 500 civils en 2018, selon l’ONU.

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Golan: Damas, Moscou et la Ligue Arabe dénoncent l’annonce américaine

Algérie 360 - Tue, 03/26/2019 - 13:39

La Syrie, la Russie ainsi que plusieurs Etats arabes ont rejeté lundi la décision des Etats-Unis de reconnaître la « souveraineté » d’Israël sur la partie occupée du Golan syrien, Damas qualifiant les Etats-Unis de « premier ennemi des Arabes ».

Israël a conquis une grande partie du Golan syrien (1.200 km2) lors de la guerre israélo-arabe de 1967, avant de l’annexer en 1981. Cette annexion n’a jamais été reconnue par la communauté internationale.

Lundi, en présence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le président Donald Trump a signé à la Maison Blanche le décret reconnaissant officiellement la souveraineté d’Israël sur le Golan. M. Trump avait annoncé la semaine dernière son intention de le faire, ce qui lui avait déjà valu les condamnations de la Syrie et d’autres pays arabes.

La décision américaine est interprétée comme un coup de pouce majeur à M. Netanyahu à 15 jours d’élections législatives incertaines en Israël.

« Dans ce qui constitue une violente attaque contre la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Syrie, le président des Etats-Unis a reconnu l’a nnexion du Golan syrien », ont déclaré les Affaires étrangères à Damas, citées par l’agence de presse officielle Sana.

« Trump n’a pas le droit ni l’autorité légale pour légitimer l’occupation » israélienne, a ajouté cette source. Le soutien illimité de Washington à Israël fait des Etats-Unis le « premier ennemi des Arabes », a-t-elle encore affirmé.

Sur Twitter, le chef de l’opposition syrienne, Nasr Hariri, a estimé que la décision américaine allait « provoquer plus de violence et d’instabilité et aurait des répercussions négatives sur les efforts en vue de la paix dans la région ».

La Russie a dit craindre « une nouvelle vague de tensions » au Proche-Orient à la suite de la décision américaine.

Au Caire, le secrétaire général de la Ligue arabe Ahmed Aboul Gheit, a jugé la décision de M. Trump « nulle et non avenue dans le fond et la forme ».

« Légaliser l’occupation est une nouvelle orientation de la politique américaine (…) Si l’occupation est un grand crime, la légitimer est un pêché qui n’en est pas moins grave », a déclaré M. Aboul Gheit, dans un communiqué.

Il a ajouté que le rejet de cette politique américaine était une position arabe « unanime » qui sera réaffirmée au prochain sommet arabe de Tunis.

Le Koweït a estimé que la décision américaine n’aiderait pas à l’établissement de la paix et remettait en cause le rôle des Etats-Unis en tant que médiateur.

La Jordanie a elle dénoncé une « décision unilatérale qui provoquerait davantage de tensions dans la région ».

A Beyrouth, le ministère des Affaires étrangères a rejeté une mesure qui « viole le droit international et nuit aux efforts pour une paix juste ».

« Les hauteurs du Golan sont un territoire syrien et arabe et (…) aucun pays ne peut changer l’Histoire en transférant la propriété d’un territoire d’un pays à un autre », selon lui.

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Aleg: révélation des causes de la mort de patients à l'hôpital régional

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 03/26/2019 - 12:48
Essahraa - Une série de manifestations réclamant la sanction des responsables de l’hôpital régional d’Aleg, qui a enregistré dernièrement...
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Nasser Bourita: Le différend au Sahara "empêche la normalisation des relations entre le Maroc et l’Algérie"

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 03/26/2019 - 12:33
Huff Post Maghreb - La conférence ministérielle africaine à Marrakech sur la question du Sahara s'est achevée hier soir. Clap de fin pour la...
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Ce qu’il faut savoir sur les congés de maternité

Algérie 360 - Tue, 03/26/2019 - 11:56

La Caisse de sécurité sociale vient de publier un guide qu’elle a rendu public pour informer sur tout ce qu’il faut savoir sur le congé de maternité.

Une démarche qui va mettre fin aux préoccupations des femmes concernées qui se retrouvent souvent dans l’embarras et obligées de se déplacer à l’une des agences Cnas pour se renseigner.

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Présidentielle 2019 : Le 6 avril, date de l’annonce de la candidature d’Ould Maouloud (SOURCE)

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 03/26/2019 - 11:54
Tawary - Le six avril prochain est la date prévue pour l’annonce officielle de la candidature du député Mohamed Ould Maouloud, président de...
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Deux usines de dessalement d’eau de mer

Algérie 360 - Tue, 03/26/2019 - 11:53

C’est lors de la première semaine du mois d’avril que seront connues les entreprises chargées de la réalisation de deux usines de dessalement de l’eau de mer.

A rappeler que la première usine sera installée à l’ouest d’Alger alors que la deuxième sera implantée à El-Tarf.

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Les malades pris en otage par l’administration

Algérie 360 - Tue, 03/26/2019 - 11:51

Des parents de malades hospitalisés au service de chirurgie générale à l’hôpital Mustapha, Alger, lancent un cri de détresse et de colère aux autorités pour mettre un terme à leur calvaire face à l’indifférence des responsables de l’hôpital.

Ces malades atteints de pathologies graves et attendant d’être opérés sont livrés à eux-mêmes sans aucune prise en charge en l’absence de médecins anesthésistes dont certains boudent le service en question, sous l’effet de pression de toutes parts, aux dires de ces personnes.

Il semblerait que la paralysie du service en question était déjà programmée. Pour preuve, une note dont le cadre juridique n’est nullement justifié a été affichée mettant un blocus aux admissions et à l’activité opératoire de ce service.

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Traitement de la contestation dans les médias publics :

Algérie 360 - Tue, 03/26/2019 - 11:49

Par Ilhem Tir

Soufiane Djilali, président de Jil Jadid, était invité dans la soirée du dimanche 24 mars sur la troisième chaîne de télévision algérienne A3 pour parler de la contestation et comment aider le système à s’en aller. Qui l’aurait cru ? Est-ce la fin de la censure à l’ENTV ?

Les mouvements de contestation font la Une de l’actualité après un début très timide, soit au lendemain de la grande contestation du 22 février, une bonne partie de la presse n’a pas su s’accommoder par rapport à la couverture médiatique de ces grandes marches organisées par les acteurs de la société civile marquant le début d’une nouvelle Algérie ; d’ailleurs, plusieurs couvertures médiatiques de l’événement ont été vivement contestées.

Et si les journaux de la presse publique avaient fait le choix de ne pas commenter ces évènements ce jour-là, la dépêche de l’agence de presse APS balancée après 19h et titrée «Manifestations à Alger et dans plusieurs wilayas pour appuyer des revendications d’ordre politique» puis «Les manifestants ont également demandé au Président sortant de renoncer à sa candidature à un nouveau mandat», a fait non seulement exception mais a renseigné sur une nouvelle ère puisque les langues ont commencé à se délier depuis.

Au fil des jours, la contestation s’amplifie et les commentaires et les couvertures sont plus près de la réalité, serait-ce seulement par prise de conscience de la part des journalistes de ces médias qui ne veulent plus cautionner « un comportement qui foule aux pieds les règles les plus élémentaires du métier » ou par un revirement de la situation au niveau des sphères de décision éditoriale du moment où le régime agonise ? Les médias publics (télévision, radio et journaux) ne font plus l’impasse sur les manifestations, plus encore, les plateaux sont ouverts aux plus virulents des opposants du système.

A vrai dire, la mutation pour la prestigieuse télévision a commencé le 5 mars dernier où durant le JT du 20h de l’ENTV, qui reste toujours la grande messe du paysage audiovisuel, un reportage critiquant le pouvoir a été diffusé et la présentatrice du JT a parlé du hirak pour la première fois .On a même laissé passer les fameux slogans « Echaâb yourid eskat ennidham » et dans un autre passage, on pouvait également entendre « Tous des voleurs ».

Sous pression incessante, les médias publics n’ont plus le choix. Un virage fondamental vers une mission plus crédible et plus soucieuse de la vie quotidienne et de l’nformation réelle. En tout cas, ce changement de stratégie doit répondre aux attentes des milliers d’Algériens.

Face aux urgences, comment et avec qui ces médias peuvent exercer leur responsabilité sans se faire instrumentaliser ? Le débat reste ouvert.

Ilhem Tir

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Grève générale et désobéissance civile sont de plus en plus prônées : Des appels pas innocents

Algérie 360 - Tue, 03/26/2019 - 11:47

Publié par A. Maktour 

Les grèves paralysant divers secteurs d’activité, les appels à ne pas régler les factures d’électricité et autres moyens prétendument destinés à faire pression sur le pouvoir se succèdent depuis pratiquement la première semaine ayant suivi la marche désormais historique du 22 février.

Il en a été ainsi, par exemple, en Kabylie où, plus que partout ailleurs à travers le pays, toute une semaine durant, une grève générale a paralysé notamment le chef-lieu de wilaya de Tizi-Ouzou. Un moyen éculé dont a souvent usé la population locale en «délicatesse» avec les autorités du pays depuis un temps que l’on se remémore plus, mais qui, au fil des années, ne recueille plus tellement l’adhésion. Une arme — la grève générale — sur laquelle insistent de multiples appels non identifiés à travers les réseaux sociaux et sur laquelle, d’ailleurs, se sont exprimées beaucoup de personnalités indépendantes, autant que de simples citoyens à travers les mêmes réseaux sociaux.

Il en a été ainsi de Maître Bouchachi, lorsque l’appel avait été lancé vers la première décade de ce mois pour ce qui devait constituer la première grève générale, depuis le début du mouvement populaire, destinée à paralyser tout le pays. L’avocat et militant des droits de l’Homme estimait que le recours à l’arrêt de l’activité «ne servait pas les Algériens et pourrait même les diviser».

Il est apparu alors que les citoyens peu enclins à observer ce moyen de protestation «dépassé» étaient au moins aussi nombreux que ses partisans, comme on pouvait s’en rendre compte aisément alors, comme c’est le cas également en ce moment si l’on en juge par les réponses aux appels lancés ces jours-ci sur les réseaux sociaux pour le mouvement de grève prévu à compter de ce mardi dans certains secteurs d’activité. C’est en tous les cas un débat sans fin qui est amorcé au sujet des grèves.

Que dire alors de cet appel à ne pas s’acquitter de la facture d’électricité ou encore du paiement des impôts ? Un acte qui est d’ailleurs exécuté dans certaines villes du pays depuis quelques jours au grand dam, pour ne pas dire crainte, de ces voix qui redoutent qu’un tel moyen de pression sur le pouvoir soit le prélude à cet extrême acte que constitue la désobéissance civile à laquelle entendent en arriver ces lanceurs d’appels anonymes sans mesurer ses conséquences, voire même sans savoir ce que cela signifie.

N’ayant donc pas conscience qu’il s’agit là d’actes de rébellion en totale contradiction avec le mouvement hautement pacifique né le 22 février et auquel, de toute évidence, tiennent les dizaines de milliers de manifestants qui battent le pavé à travers le pays quotidiennement et les millions qui le font depuis cinq vendredis. La désobéissance civile qui, depuis le début du mouvement donc, suscite à juste titre les plus sérieux avertissements de la part de spécialistes du droit dans toute son étendue, à l’instar de Me Nouredine Benissad, qui expliquait, il y a trois semaines, que la grève, déjà, pourrait susciter la panique chez le citoyen alors que pour l’appel extrême il estimait : «Je ne sais pas qui est derrière cet appel à la désobéissance civile, mais il faut être plus dans un processus d’apaisement, de non-violence afin de ne pas créer des situations de paniques» avant d’avertir : «Des forces peuvent pousser au pourrissement et justifier d’éventuelles mesures exceptionnelles», estimait-il en faisant allusion à l’état d’urgence ou l’état de siège. De quoi donner à réfléchir à ces millions d’Algériens qui insistent sur le caractère pacifique du mouvement de protestation.

Grève générale, désobéissance civile, et autre acte hautement irresponsable tel l’incitation à brûler les drapeaux de pays tiers, ne recueillent pas l’adhésion des protestataires, comme le montrent les avis et commentaires sur les réseaux sociaux, certes, mais tel que le démontrent les appels sans cesse réitérés, notamment depuis la marche de vendredi dernier, eu égard à une certaine impatience d’en finir qui a gagné quelques rangs chez les Algériens avides d’instaurer la IIème République, les aventuriers bien de chez nous, ceux qui veulent le pourrissement pour l’instauration de mesures exceptionnelles, ou ceux qui abreuvent l’opinion de directives pas très innocentes à partir de ces mêmes pays dont ils recommandent qu’on brûle les drapeaux, n’attendent qu’une seule chose : que le feu prenne.

Azedine Maktour

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Réforme des retraites à l’ordre du jour : Version Banque mondiale

Algérie 360 - Tue, 03/26/2019 - 11:41

Vu l’énorme trou financier de la CNR, des réformes sont annoncées voire envisagées et les Institutions financières internationales — FMI et Banque mondiale — sont à l’affût pour proposer, voire imposer, leurs solutions. De quoi s’agit-il ?

Le rapport sur l’assurance vieillesse «La crise du vieillissement : mesures destinées à protéger les personnes âgées et à promouvoir la croissance» a fait de l’engagement planétaire de la Banque mondiale dans ce domaine un thème souvent évoqué et parfois controversé.

Le rapport se prononce en faveur d’un modèle d’assurance vieillesse à trois piliers qui prévoit de scinder, administrativement et financièrement, les fonctions souvent imbriquées de garantie du revenu dans les vieux jours et de redistribution des revenus visant à éviter la pauvreté chez les personnes âgées. Cette dernière fonction devrait être assurée par un système public financé par la fiscalité ou les cotisations, tandis que l’épargne vieillesse formerait alors un deuxième pilier par capitalisation, à gestion privée. Quant au troisième pilier, il permettrait à tous ceux qui souhaitent bénéficier d’une assurance complémentaire aux deux fonctions précédentes de garantir leurs vieux jours par la constitution privée de capital.

Dans la représentation qu’en donne la Banque mondiale, le premier pilier peut adopter des formes diverses : une retraite de base financée par répartition, une pension de base, ou une pension déterminée par l’état de besoin. Selon ce concept, serait également considérée comme acceptable la garantie publique d’une retraite minimale, à l’instar des nouveaux systèmes en Amérique latine qui consistent exclusivement en comptes individuels d’épargne vieillesse.

Le deuxième pilier pourrait se composer soit de fonds de retraite d’entreprise obligatoires, soit de comptes vieillesse individuels obligatoires. On recommande cependant un lien aussi étroit que possible entre cotisations et prestations, la préférence étant généralement donnée aux solutions à cotisations définies en vue de réduire les distorsions sur le marché de l’emploi et de faciliter le transfert des droits à la retraite en cas de changement d’emploi, ce qui peut, à son tour, améliorer la mobilité des travailleurs.

Le deuxième pilier du modèle de la Banque mondiale serait un régime entièrement par capitalisation et géré par le secteur privé, soit par des gestionnaires de fonds spécialisés, soit par des compagnies d’assurances ou d’autres institutions financières.

Système à 3 piliers
On craint en effet qu’en cas de gestion publique du capital constitué, les contraintes fiscales ne déterminent le choix d’investissement du capital de l’assurance vieillesse, autrement dit, que les ressources ne soient orientées principalement vers des emprunts d’Etat ou d’autres usages à motivation politique et que les intérêts ainsi obtenus ne soient pas les meilleurs possibles. Comme indiqué ci-dessus, la Banque mondiale voit dans la mobilisation d’un capital intérieur investissable à long terme un autre avantage d’une composante par capitalisation.

Quant au troisième pilier, il existe une série de choix possibles : assurance complémentaire d’entreprise, comptes d’épargne vieillesse individuels non obligatoires et solutions d’assurance. Les avantages fiscaux pourraient offrir ici des incitations positives à l’assurance vieillesse libre.

La Banque mondiale estime que les principaux avantages de ce modèle à trois piliers sont les suivants :
• la scission en plusieurs piliers permet de déterminer clairement quels sont les groupes démographiques qui, dans le premier pilier, doivent bénéficier de la redistribution ou en porter la charge. Les régimes publics peuvent ainsi se concentrer sur la lutte contre la pauvreté, les effets redistributeurs, souvent involontaires et en partie régressifs, peuvent être réduits et, en même temps, grâce aux liens avec les cotisations dans le deuxième pilier, des incitations au versement des cotisations peuvent être offertes. Ce dernier aspect est particulièrement important dans les pays en développement, où la soustraction des cotisations et l’exode vers le secteur informel posent d’importants problèmes ;
• la combinaison de divers processus de financement fait dépendre le financement de l’assurance vieillesse à la fois de la croissance des salaires et de l’évolution des intérêts, permettant ainsi une diversification du risque ;
• le deuxième pilier décentralisé par capitalisation peut, grâce à l’accumulation de capital investissable, soutenir le développement et la modernisation du secteur financier, ce qui est particulièrement important dans les nouveaux pays industriels ;
• la subdivision de l’assurance vieillesse en différents piliers peut réduire le risque de manipulation politique du système. Dans un système à plusieurs piliers, il est plus difficile de décider au niveau politique une augmentation des prestations sans augmenter, parallèlement, le taux des cotisations, en particulier lorsqu’un des piliers est géré de manière décentralisée par le secteur privé. Il faut en tout cas prévoir une réglementation et une surveillance strictes de la gestion du capital.

A défaut, un système par capitalisation est exposé à des risques encore plus importants qu’un modèle financé par répartition, puisque les réserves de capital accumulées pourraient susciter des convoitises dans les secteurs public et privé.

LSR

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Drapeaux et slogans Alger centre est inondé de revendications! [Vidéo]

Algérie 360 - Tue, 03/26/2019 - 11:39

Hormis le vendredi, Alger centre témoigne depuis maintenant plusieurs semaines des regroupements de plusieurs catégories sociales toutes descendues pour scander les mêmes slogans : départ du système, changement radical sans prolongation et sans report des élections.

Pour leur rendez-vous hebdomadaire du mardi, les étudiants ont vu rejoindre des manifestants de plusieurs secteurs
Non loin des escaliers de la grande poste qui sont devenus l’auditorium de tous les manifestants et qui regroupent en ce moment: retraités, enfants de martyrs et chercheurs, des membres du syndicat national des artisans se rassemblent au niveau du sacré-cœur devant leur direction du ministère du tourisme et de l’artisanat.

مسيرة الثلاثاء للطلبة الجزائريين ضد النظام #الجزائر pic.twitter.com/BXeLOzpw8W

— Khaled Drareni (@khaleddrareni) 26 mars 2019

Les étudiants dans le Tunnel des facultés qui mène à la place Maurice Audin #Alger La police dresse un barrage pour les empêcher d’empreinter le boulevard Mohamed V pic.twitter.com/fjUXNy42fD

— Khaled Drareni (@khaleddrareni) 26 mars 2019

11h05 Le boulevard Mohamed V #Alger bouclé par la police anti émeutes pic.twitter.com/EN8xSKhXea

— Khaled Drareni (@khaleddrareni) 26 mars 2019

Une forte présence policière s’est déplacée sur place pour bloquer le chemin vers le Boulevard Mohamed Cinq et notamment vers les ministères.

Les drapeaux d’Algérie et les slogans inondent l’espace et remplissent les yeux, impossible de ne pas les voir ou de ne pas les entendre! 

M.A.Y

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Comores : Des manifestants de l’opposition violemment dispersés

Algérie 360 - Tue, 03/26/2019 - 11:38

Des manifestants de l’opposition ont été violemment dispersés par les forces de l’ordre hier à Moroni, alors que le petit archipel des Comores attend les résultats du premier tour de l’élection présidentielle, qui doivent consacrer le triomphe du sortant Azali Assoumani, accusé par ses adversaires et la société civile d’avoir orchestré une fraude généralisée.

Les gendarmes ont dispersé avec des lacrymogènes et des balles en caoutchouc plus d’une centaine de partisans de l’opposition qui manifestaient au lendemain de l’élection présidentielle, a constaté un journaliste de l’AFP. Au moins deux personnes ont été blessées, un manifestant a été évacué en ambulance, et un gendarme en civil par ses camarades.

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Le peuple ne lâchera pas

Algérie 360 - Tue, 03/26/2019 - 11:23

Par Kamal Guerroua

Face à l’entêtement des gladiateurs de la rente à maintenir leurs postes et leurs privilèges, la rue a opposé la mobilisation, sa seule arme pour éviter les divisions, les dérapages et les récupérations. L’acte V de la protesta a été caractérisé par le retour des mêmes slogans hostiles à la nomenklatura, comme lors de la dernière fois, avec un focus particulier sur le départ complet et définitif du système. En vérité, la jeunesse algérienne en a marre des «s’hab chekara» qui ont pris d’assaut les appareils de l’Etat jusqu’à en avoir fait, pour beaucoup d’entre eux, une propriété privée. Ce rejet du peuple des dernières propositions de Bouteflika pour parrainer le changement du régime, exacerbé par l’autisme officiel, aurait provoqué la radicalisation des revendications de la base.

En ce sens, tous ceux qui ont participé, d’une manière ou d’une autre, à la gestion des affaires de l’Etat sont désormais mal vus par la rue et priés de prendre leur retraite dans les plus brefs délais. Le verdict semble sans appel et les réseaux sociaux, baromètre des tendances de l’opinion, attestent chaque jour de ce fossé grandissant qui sépare ceux qui décident en haut lieu d’une vox populi, composée essentiellement de la jeunesse.

On assiste à une dissidence citoyenne inédite dans l’histoire algérienne qui se fraie passage sur une route jonchée des ruines d’un pouvoir en agonie et des carcasses d’une opposition déstructurée. Quiconque se rendra facilement compte de cette cassure dès qu’il voit tout ce beau monde farceur (pouvoir et opposition comprise), s’efforcer de parrainer le Hirak populaire, en prenant ces millions de jeunes descendus dans la rue pour des mineurs politiques auxquels il faudrait nécessairement un tuteur ! Or, ces derniers ont prouvé leur maturité et le point de faiblesse de tout le personnel politique est dans son manque d’ancrage populaire. Gagnées par la fraude, toutes les élections passées, ayant connu du reste de très hauts taux d’abstention, ont permis à «l’establishment» de construire une fausse vitrine démocratique, sans qu’elles ne lui donnent une assise de légitimité solide pour le long terme. C’est pourquoi, la fragilité institutionnelle frappe même la présidence de la République que la majorité des Algériens soupçonnent de servir de relais à des opportunistes de tout poil.

D’ailleurs, le retard pris dans la formation du gouvernement Bedoui met en évidence le problème crucial de légitimité dont souffre l’exécutif et ses difficultés à trouver des têtes crédibles dans cette circonstance délicate. Tous ces facteurs-là font en sorte, n’en déplaise à certains affidés du système, que le mouvement populaire suivra sa gronde dans les semaines prochaines avec, peut-être, un peu plus de détermination et de structuration. En gros, c’est une mobilisation qui ne s’arrêtera pas tant le vœu démocratique de la population en un changement radical du système n’est pas satisfait.

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