Les membres du Zonta club ont effectué le 10 décembre 2020, une visite de courtoisie aux personnes déplacées internes du quartier Panzani de Ouagadougou. Ils ont fait dons de produits de première nécessité à ces personnes vulnérables.
La crise sécuritaire que traverse le Burkina occasionne des déplacements des populations. Les personnes déplacées internes se retrouvent dans des conditions de vie précaires : pas de nourriture, pas de toit adéquat pour s'abriter, sans protection aussi bien sécuritaire que sanitaire. « Cette situation constitue de pires formes de violence faites aux personnes déplacées internes, constituées en majorité de femmes et d'enfants », regrettent les membres du Zonta club. C'est pourquoi chaque membre a fait parlé son cœur à travers la remise de dons composés de 50 paquets de sucre (SOSUCO), cinq cartons de savon (SN Citec), de farine infantile, des couvertures, des habits chauds, etc.
Pour la responsable du Zonta club de Ouagadougou, Hélène Sanou, leur geste est une occasion pour les membres de tirer la sonnette d'alarme en disant « NON » à toutes formes de violences faites aux femmes et aux personnes vulnérables. Elle l'exprime en ces termes : « La remise de dons en ce jour constitue également une occasion pour le Zonta club de Ouagadougou d'attirer l'attention individuelle et collective sur la nécessité de traiter de la question des violences faites aux femmes et aux filles afin d'assurer la promotion de leurs droits et leur sécurité. »
Les bénéficiaires ont exprimé leur joie à l'endroit de leurs bienfaiteurs. Salimata Tiendrébéogo, la porte-parole, a salué l'initiative et remercié les membres du Zonta club pour leur geste humanitaire. Elle a également formulé des vœux pour les donateurs. « Nous sommes contents d'abord de la visite et ensuite du don qu'ils nous ont apporté. Que Dieu bénisse leurs efforts quotidiens ainsi que leurs familles. »
Le Zonta club est engagé pour l'amélioration du statut de la femme sur les plans juridique, politique, éducationnel, sanitaire et professionnel. Cette cérémonie de remise est organisée en collaboration avec les « Golden Z », des universitaires qui constituent la pépinière du Zonta au Burkina Faso. Aussi, le club organise depuis 2008, à l'appel du secrétaire général des Nations-Unies, la campagne mondiale des « 16 jours d'activisme pour mettre fin à la violence faite aux femmes ».
En plus, une journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard de la femme se tient chaque 25 novembre et chaque 10 décembre celle internationale des droits humains.
Le Zonta international est club de service interprofessionnel, apolitique et non confessionnel qui regroupe des femmes et des hommes du monde entier exerçant des responsabilités dans l'administration, le commerce et le monde des affaires.
Dofinitta Augustin Khan (Stagiaire)
Lefaso.net
La planche continue de s'incliner au Burkina Faso, pour le cas de la maladies à coronavirus.
En effet, le point à la date du 11 décembre 2020, fait état de 171 nouveaux cas confirmés, tous à transmissions communautaires, dont 139 dans la ville de Ouagadougou, 23 à Bobo-Dioulasso, 04 à Fada N'Gourma, 02 à Dédougou, et 01 dans chacune des villes de Kaya, Zabré et Boromo.
Ce résultat a été obtenu après analyse de 1506 échantillons. Le nombre de guérisons à la même date a été de 36 et malheureusement 02 décès.
Ainsi, depuis la date du 9 mars 2020, le Burkina a enregistré un total de 3750 cas confirmés, 2828 guérisons et 71 décès. Le nombre de cas actifs à la date du 11 décembre 2020 est 851.
La ville de Dédougou a accueilli, les 9 et 10 décembre 2020, les acteurs de la mise en œuvre du Projet d'appui aux communes de l'Ouest du Burkina Faso (PACOF), pour le bilan des activités après six ans et neuf mois d'exécution. A l'heure du bilan, le ministre de l'Agriculture et des Aménagements hydro-agricoles, Salifou Ouédraogo, est venu participer aux échanges. Durant 48 heures, il s'est agi de dégager les acquis du projet, ainsi que des perspectives.
L'atelier de clôture du Projet d'appui aux communes de l'Ouest du Burkina Faso s'est ouvert dans la cité de Bankuy, le mercredi 9 décembre 2020, sous la présidence du ministre de l'Agriculture et des Aménagements hydro-agricoles. C'est la salle polyvalente du Conseil régional qui a accueilli les différents acteurs de la mise en œuvre de ce projet qui a œuvré pour la sécurisation foncière et la gestion des ressources naturelles dans les régions de la Boucle du Mouhoun et des Hauts-Bassins. La rencontre-bilan de Dédougou a permis de revisiter les objectifs du projet, de s'approprier les résultats majeurs obtenus et de capitaliser les acquis pour des perspectives de continuité sur les cendres du projet clos.
Le projet est allé à son terme après six ans et neuf mois de mise en œuvre. Cela a été possible, selon André Anatole Yaméogo, directeur général du foncier, de la formation et de l'organisation du monde rural, grâce aux efforts et engagements conjugués des acteurs de mise en œuvre que sont les quinze communes bénéficiaires, l'unité de gestion du projet, le Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales, la Direction générale du foncier, de la formation et de l'organisation du monde rural (DGFOMR) et l'Agence française du développement (AFD).
Le représentant de l'AFD, Adrien Absolu, a pris la parole pour exprimer sa satisfaction à la fin de la mise en œuvre du projet. « Pour l'AFD, c'est une journée de grande fierté du fait que le ministre (de l'Agriculture) ait honoré par sa présence l'atelier de clôture. Cela montre la qualité de la relation partenariale. Une seconde fierté de voir que les résultats espérés dans la mise en œuvre de ce projet ont été atteints. C'est un projet qui a été conçu sur mesure et non sur une approche standardisée », a-t-il déclaré.
A l'heure du bilan, ce sont plus de 7 milliards de F CFA qui ont été mobilisés pour les activités durant la durée du projet. Sur ce montant, l'AFD a contribué à hauteur de 88%, soit 6,55 milliards de F CFA, et l'Etat burkinabè a mobilisé 9% du budget total. Le reste, soit 3% du budget, a été supporté par les bénéficiaires. Quinze communes ont bénéficié de l'accompagnement de ce projet, soit dix communes dans la région de la Boucle du Mouhoun et cinq dans les Hauts-Bassins. La mise en œuvre des activités a été conduite par des groupes d'opérateurs dont CA17 International, ARP Développement et ERGECI Développement.
Opérationnaliser la loi 034/2009
L'objectif du PACOF était d'opérationnaliser la loi 034/2009 portant régime foncier rural et de l'articuler avec les dynamiques de développement économique communales durables. De façon spécifique, le projet a permis d'appuyer les acteurs dans la création de dynamiques économiques et productives, d'améliorer leurs capacités et de leur donner un appui institutionnel.
« Ce projet a contribué à la croissance et à la réduction de la pauvreté en milieu rural par la sécurisation foncière des domaines des acteurs ruraux et la promotion d'une gestion durable et concertée des acteurs locaux impliqués », a précisé le ministre Salifou Ouédraogo.
Le bilan de la réalisation des activités a été jugé satisfaisant, tant sur le plan de la sécurisation foncière que sur la question de l'appui au développement économique des communes d'intervention. On note par exemple, pour le premier volet, la mise en place effective et l'opérationnalisation de quinze services fonciers ruraux dans les communes d'intervention. Il faut aussi souligner la mise en place et l'opérationnalisation des Commissions foncières villageoises (CFV) et des Commissions de conciliation foncière villageoises dans 98% des villages couverts par le projet, soit 245 villages sur 250 au total.
Dans le deuxième volet portant sur l'appui au développement économique, il a été mis en place un Fonds d'investissement communal (FIC). Ce fonds a débloqué 3 milliards 18 millions de F CFA au profit de 256 projets communaux et 390 projets de promoteurs privés.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
D. LAWALI
Lefaso.net
Du 9 au 12 décembre 2020 se tient la 4e édition de la conférence des jeunes leaders pour le développement sous le thème : « Jeunesse engagée et réinvention de l'avenir ». Cette conférence est une initiative du Mouvement de réflexion sur les opportunités de développement du Burkina Faso (MROD-BF).
Ce sont une centaine de jeunes leaders venus de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou qui prennent part à la 4e édition de la conférence des jeunes leaders pour le développement. Elle a débuté le 9 décembre 2020 par des sessions de formation en ligne. Le 11 décembre 2020, ils se sont réunis dans la capitale burkinabè pour poursuivre la formation et ce, jusqu'au 12 décembre 2020. Ils bénéficieront de communications sur l'engagement citoyen des jeunes, le leadership, le renforcement de capacités sur le personnal branding.
Il est aussi prévu des partages d'expériences de jeunes qui se distinguent dans leur domaine d'activités. « Il y a des jeunes qui se débrouillent très bien dans le domaine entrepreneurial, que ce soit aussi au niveau managérial de certaines entreprises. Donc il est vraiment important que ces jeunes viennent édifier d'autres jeunes pour leur dire que c'est possible en tant que jeunes de pouvoir impacter sa communauté, à travers son leadership, à travers son management dans une société ou une structure donnée », a laissé entendre Ezékiel Noali, président du Mouvement de réflexion sur les opportunités de développement du Burkina Faso (MROD-BF).
Il est également prévu au cours de cette conférence d'accorderdes temps de réflexion pour permettre aux participants de discuter entre eux. « On ne va pas seulement écouter d'éminentes personnalités, on va aussi discuter entre nous pour dégager des perspectives comme par exemple les grands défis de la nation. Qu'est ce qui est comme priorité à l'heure actuelle pour notre pays ? Nous allons discuter sur ces thématiques et ce sera l'opportunité pour les participants de donner leurs points de vue et nous allons ériger cela en rapport que nous allons publier plus tard », a expliqué M. Noali.
Pour Cheick Fayçal Traoré, parrain de la 4e édition de la conférence des jeunes leaders pour le développement, cette conférence du MROD-BF est une initiative à saluer, parce qu'elle met l'accent sur le renforcement de capacités des jeunes. « Le renforcement des capacités des jeunes de notre pays est la clé de leur utilité au développement, la clé de leur capacité à impacter notre pays. Et nous pensons que toute action dans ce sens mérite que nous puissions nous associer à cela », a-t-il indiqué.
Travailler au développement du Burkina Faso
Le MROD-BF est un mouvement international de la jeunesse burkinabè qui a été mis en place en 2016 en Algérie par de jeunes burkinabè qui y résidaient dans le cadre de leurs études. L'objectif, selon son président Ezékiel Noali, c'est d'amener la jeunesse à s'intéresser aux questions de développement pour garantir un avenir meilleur au Burkina Faso.
La conférence des jeunes leaders pour le développement que le MROD-BF organise, est donc l'occasion de mener des réflexions pointues sur des thématiques liées au développement, de renforcer les capacités de ses membres, mais aussi des membres d'autres organisations avec lesquelles il collabore. Cela, dans le but d'amener la jeunesse à s'impliquer dans la gouvernance et le processus de développement du pays.
Justine Bonkoungou
Lefaso.net
En participant à la commémoration de la fête de l'indépendance, le bras financier des collectivités a voulu ainsi montrer son attachement à la mère patrie, le Burkina Faso.
Les Burkinabè ont célébré le vendredi 11 décembre 2020, la fête de l'accession à la souveraineté nationale et internationale du Burkina. A Banfora, plusieurs activités ont ponctué le 60e anniversaire de l'indépendance de l'ancienne Haute-Volta devenue Burkina Faso. L'une des activités la plus attendue était le traditionnel défilé civil et militaire. Plusieurs entités ont marqué le pas sous les yeux du président du Faso et des populations des Cascades. Parmi elles, il y a le Fonds Permanent pour le Développement des Collectivités Territoriales (FPDCT) devenu Agence nationale pour le Développement des Collectivités Territoriales (ADCT).
En participant à cette activité, le bras financier des collectivités a voulu montrer son attachement au Burkina Faso. Les pas marqués, les bras balancés rappellent les activités déjà réalisées pour le bonheur des populations. Ils indiquent également que l'organisme ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Il compte redoubler d'efforts dans son accompagnement des communes et des conseils régionaux. Pour son directeur général, Bruno Dipama, le défilé a été également un moment de remonter le fil de l'histoire.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net
La parole des « Pères Fondateurs » est « Parole d'Evangile ». Leur ordonnance est sacrée, sa non-observance est périlleuse, et tout contrevenant consciencieux à leur injonction en subirait tôt ou tard, inéluctablement et fatalement, les conséquences. Sous le ciel d'Afrique, un conseil ancestral, analogue à une disposition constitutionnelle des temps modernes, a force de loi, et toute attitude irrévérencieuse à son encontre se paie cuisamment.
A ce propos, le développement socio-politico-économico-culturelle d'une nation s'articule avec la vision originelle formulée par les Pères Fondateurs ; une vision que les générations futures doivent connaître impérativement, observer minutieusement, s'approprier jalousement et préserver comme la prunelle de leurs yeux.
Au Burkina-Faso, nous devons renouer avec les idéaux des « Pères de l'Indépendance ». Ces vaillants combattants de notre Liberté et notre Dignité nourrissaient de grands et nobles rêves pour la « Fière Volta de nos aïeux ». Il est grand temps, en cette année 2020 où le Burkina Faso, l'ex Haute-Volta commémore ses soixante ans d'indépendance, de rappeler, voire, ressusciter les augustes et pieuses aspirations que nourrissaient les artisans de notre dignité.
Aspirations, qui normalement devraient être dans l'esprit collectif et la conscience nationale, une étoile finale qui, d'une part, guide, éclaire, inspire et oriente toutes les décisions de nos élites politiques ; et d'autre part, constitue une lanterne de référence et une boussole pour toute la société burkinabè, notamment, pour sa jeunesse.
Il est grand temps d'œuvrer au rabibochage entre l'esprit des Patriarches et celui de la jeunesse burkinabè, surtout celle née après 1987. En effet, nos leaders politiques qui firent tambouriner l'halali de la domination coloniale et claironner le doux chant des indépendances, étaient conscients des handicaps naturels de leur mère patrie, de son déficit en ressources minières et énergétiques et de la petitesse de sa superficie.
Ils voulurent donc que la Haute-Volta, pour les âges à venir, se démarque en ce monde par la valeur intrinsèque, les vertus inhérentes et les richesses intérieures de son capital humain. Les « Pères de l'indépendance Voltaïque » voulurent ardemment que la principale force de leur très chère Haute-Volta soit constituée essentiellement par « ceux qui l'habitent ». Ils aspirèrent que l'intégrité, la solidarité, l'union et la complémentarité s'érigent en principes sacro-saints au sein de notre famille commune et notre maison voltaïque.
Ci-après, la déclaration d'indépendance, proclamée le 05 Aout 1960 à minuit, par le Président Nawalagba Maurice YAMEOGO : « Aujourd'hui, 05 Août 1960, à zéro heure, au nom du droit naturel de l'Homme à la Liberté, à l'Egalité et à la Fraternité, je proclame solennellement l'indépendance de la République de Haute-Volta. Neuf siècles d'histoire ont révélé au monde la valeur morale de l'Homme voltaïque. Au nom de cette morale à partir de laquelle nous voulons bâtir notre nation, j'exprime ma profonde gratitude à tous les artisans de notre indépendance nationale… ». Ainsi, à chaque fois que les voltaïques et par la suite les Burkinabè ont tenté de bâtir leur nation sur autre chose que la morale, ils subirent la foudre des coups d'Etat militaires, la tempête des insurrections populaires, les turpitudes des crimes politiques et économiques, les tsunamis des exécutions sommaires, de la corruption et autres délits ignobles et méprisables. Jeunesse burkinabè, rêvons et réalisons le rêve des « Pères Fondateurs ».
Daniel Ouezzin COULIBALY, l'alter égo de Félix Houphouët BOIGNY, surnommé « le Lion du RDA » affirmait ceci comme condition sine qua none pour le développement de la Haute-Volta : « la mobilisation générale qui passe par la foi de chacun en l'avenir du pays, l'esprit de sacrifice des cadres au service des populations, l'accompagnement du processus de transformation sociale par la chefferie coutumière car, c'est cette mobilisation générale qui a été à l'origine des colossales pyramides d'Egypte, des cathédrales gothiques de l'Europe occidentale, de la muraille de Chine, toutes élevées par des populations dont le dénuement était égal au nôtre ».
Le géant d'Afrique Daniel Ouezzin COULIBALY aspirait que le Burkina-Faso érige de « nouvelles pyramides » et des « monuments et infrastructures » qui émerveilleraient le monde. Il avait hautement foi au développement, et trouvait que la seule voie pour y parvenir était la « mobilisation générale » autour de grands projets. Pourtant, aujourd'hui nous sommes en queue de peloton, loin du développement tant rêvé de Ouezzin et d'une multitude de Burkinabè. En effet, au lieu d'une « mobilisation générale » franche et massif, nous Burkinabè, nous nous sommes animés d'un malin plaisir, d'un bonheur cynique et d'une ambition sarcastique à nous nuire, nous détruire, nous torpiller, briser les brillantes carrières des uns, éliminer physiquement et gratuitement les autres, et combattre les honnêtes travailleurs, les intègres et les amis de la vérité. Paradoxalement, quand nous nous mobilisons, ce n'est pour réaliser un projet de développement, c'est pour fomenter avec dextérité des projets macabres et monter avec efficience des complots nuisibles au pays et à son développement. Nous avons trahi le « Lion du RDA ».
Enfin, un autre géant politique et intellectuel d'Afrique, également acteur majeur de notre indépendance, Nazi BONI, formulait cette recommandation à l'endroit des jeunes de son temps, que nous, jeunes du Burkina-Faso d'aujourd'hui, nous pourrions nous approprier pour le meilleur du Burkina-Faso : « Avant de quitter l'école, commencez par méditer les responsabilités qui vous attendent. Demandez-vous si la science que vous recevez ne vous livre pas à la vie, émasculés et sans conviction, sans idéal, désarmés face aux aberrantes tentations du matérialisme. Lorsqu'on veut la dégénérescence d'un peuple, il suffit d'insuffler à ses générations montantes le goût des sinécures, des plaisirs faciles et du confort, des discours creux, le mépris inconscient de leur raison d'être ». A la lumière de ce qu'on voit de la jeunesse du Burkina-Faso d'aujourd'hui, ce conseil est bel et bien d'actualité.
Aujourd'hui, la jeunesse burkinabè est déboussolée. Elle cherche des repères, des modèles d'intégrité à imiter et des références de courage, de combativité et de don de soi à suivre. Qu'elle sache donc que ce genre de modèles ne manquent pas. Il suffirait simplement de revisiter l'Histoire du Burkina Faso, et puiser ses inspirations dans la vision, la vie et le courage des « Pères de notre indépendance. »
Vive le Burkina-Faso
Bonne fête d'indépendance.
QUE DIEU BENISSE le « Pays des Hommes Intègres ».
Sidiki Aboubacar Wendin ZERBO
Spécialiste en Management de l'Achat International et en
Ingénierie Logistique.
Doctorant (PHD) en Management
wendin.aboubacar.zerbo@gmail.com
Le Directeur Général du Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC) porte à l'attention de tous les acteurs du transport routier inter-Etats de marchandises (transporteurs, chargeurs, conducteurs routiers, transitaires) qu'un arrêté portant modalités de gestion du fret en provenance et à destination du Burkina a été signé par le gouvernement.
Il les informe que désormais :
La déclaration de fret auprès des services du Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC) est gratuite et obligatoire pour tout fret en provenance et à destination du Burkina ;
Le Bon de Chargement est obligatoire et délivré gratuitement par les services du Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC) à tout camion pour le transport du fret en provenance ou à destination du Burkina. Sa non détention entraine un paiement de la somme de 200.000FCFA à titre de régularisation ;
Le Bordereau de Suivi du Trafic Routier (BSTR) est obligatoire et délivré avec des frais par les services du Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC) à tout camion chargé de fret à destination ou au départ du Burkina Faso ;
Le contrôle de la déclaration de fret, du Bon de Chargement et du Bordereau de Suivi du Trafic Routier (BSTR) sera exercé sur tous les corridors par les services du Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC) avec le concours de la force publique à compter du 15 Décembre 2020.
Par conséquent, le Directeur Général du CBC invite tous les acteurs à se soumettre aux modalités de gestion et de contrôle du fret en provenance et à destination du Burkina afin d'éviter tout désagrément.
Le directeur général sait compter sur la bonne compréhension de tous.
Le Directeur Général du CBC,
Ervé Sébastien ILBOUDO
Le Directeur général des impôts porte à la connaissance des contribuables notamment des banques et établissements financiers agréés au Burkina Faso, des opérateurs de change, des personnes réalisant des opérations de transfert d'argent et de l'intermédiation financière, qu'aux termes des dispositions de la loi n°035-2020/AN du 19 octobre 2020 portant loi de finances pour l'exécution du budget de l'Etat, exercice 2021, il est institué dans le dispositif fiscal une taxe dénommée Taxe sur les activités financières( TAF), pour compter du 1er janvier 2021.
Cette taxe vient en remplacement de la TVA et s'applique aux opérations qui se rattachent aux activités bancaires, financières et d'une manière générale, au commerce des valeurs et de l'argent à l'exception des opérations de crédit-bail. Les personnes ci-dessus citées ont l'obligation de facturer la taxe à leurs clients sous réserve des exonérations prévues par la loi.
Sont notamment soumis à la TAF :
les intérêts et produits assimilés, y compris les commissions de découvert se rapportant avec la clientèle ;
les commissions acquises à l'occasion des opérations de change ;
les commissions perçues à l'occasion des transferts d'argent.
Le taux de la taxe est fixé à 17%. Il est réduit à 15% pour les entreprises relevant du régime du bénéfice Réel normal d'imposition (RNI) et le refinancement interbancaire.
Il est a noté que les opérations imposables à la TAF sont exonérées de la taxe sur la valeur ajoutée.
Le Directeur général des impôts sait compter sur le sens élevé du civisme des contribuables et les invite à prendre attache avec ses services pour tout renseignement.
La loi n°035-2020/AN du 19 octobre 2020 portant loi de finances pour l'exécution du budget de l'Etat, exercice 2021 peut être téléchargée sur le site web de la DGI à l'adresse : www.impots.gov.bf.
La Direction générale des impôts au service du développement économique et social du Burkina Faso.
Le Directeur général des impôts
Moumouni LOUGUE
Chevalier de l'Ordre de l'Etalon
Les professeurs Filiga Michel SAWADOGO et Pierre MEYER ont immensément contribué à la formation juridique de milliers d'étudiants et au développement du savoir juridique.
Aussi, l'Unité de formation en sciences juridiques et politiques de l'Université Thomas Sankara (ex. Université Ouaga II) organise une série d'activités à leur hommage.
A cet effet, il est prévu la tenue d'un colloque en juillet 2021 dont les communications seront publiées dans des mélanges qui leur seront dédiés.
Tous ceux qui sont intéressés à contribuer aux mélanges devront soumettre, avant le 31 décembre 2020, au comité d'organisation une manifestation d'intérêt de deux pages maximum de leurs projets de communications concernant tous les domaines de droit.Les contributions sont attendues au plus tard le 15 avril 2021.
Tous les anciens étudiants et les collaborateurs de ces éminents professeurs sont invités à faire de cette activité un succès.
Mail de soumission des projets et des contributions :laboratoire_rdp@univ-ouaga2.bf
Le Président du Comité d'organisation
Pr Windpagnangdé Dominique KABRE
La grande famille SANA à Dialgaye, Nénéogo, Koupela, Tenkodogo et Ouagadougou
Sa majesté le Chef de Nénéogo, département de Dialgaye.
Le Yann Naba de Nénéogo
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El Hadji Boubacar Sana et frère à Ouagadougou.
Les veuves KABORE Mamounata et BAGAGNAN Fatimata à Ouagadougou,
Les enfants SANA Mohamadi, Ousmane, Asseta, Ali, Mamata, Alizeta, Samiratou, Rabiatou en France, Belgique, Italie et Ouagadougou
Les petits enfants
Les familles alliées : GUIATIN, KABORE, BAGAGNAN, OUALI, KOANDA, BAMBARA, OUEDRAOGO, SORE, KOURAOGO, ZOUGMORE, ZOUNGRANA et OUOBA,
Ont la profonde douleur d'annoncer aux parents, amis et connaissances le rappel à Dieu
le Lundi 30 Novembre 2020 à Ouagadougou (Wemtenga) dans sa 84ème année de leur Père, frère, époux, grand père et beau-père :
El Hadj Moussa Sana
Précédemment président de la mosquée de Wemtenga
L'inhumation a eu lieu le même jour au cimetière de BORGO à Ouagadougou.
Elles remercient les mosquées environnantes, leurs majestés les chefs coutumiers, les chefs religieux les jeunes du quartier Wemtenga.et tous ceux qui de près ou de loin ont compatis à leur douleur durant la dure épreuve.
Elles s'excusent de ne citer des noms, de peur d'en oublier.
Elles vous informent que le Doua du septième jour aura lieu le Lundi 14 Décembre 2020 à 8H00 à Ouagadougou au domicile familial sis à Wemtenga.
Union de Prière
La province de la Kossi, dans la région de la Boucle du Mouhoun, a abrité, le mardi 8 décembre 2020, l'atelier de lancement du projet dénommé « Appui pour l'autonomisation économique des couches vulnérables des quatre communes burkinabè du Groupement local de coopération transfrontalière ». Ce projet, qui bénéficiera à quatre communes situées dans la zone frontalière avec le Mali, a été lancé dans la commune rurale de Djibasso.
C'est la salle de délibération de la mairie de Djibasso qui a accueilli les participants à l'atelier de lancement des activités du projet « Appui pour l'autonomisation économique des couches vulnérables des quatre communes burkinabè du GLCT Tominian-Kossi ». Le GLCT est « une association faitière regroupant neuf communes transfrontalières dont les quatre communes du Burkina Faso à savoir Doumbala, Madouba, Kombori et Djibasso » a précisé son président Dabou Niankan.
C'est sous la présidence du préfet du département de Djibasso, Emmanuel Yougbaré, que ce projet de création d'unités économiques locales a été lancé. L'atelier de lancement a connu la participation des autorités administratives, des élus locaux des communes bénéficiaires, des services techniques de l'espace transfrontalier Tominian-Kossi et des techniciens en microfinances.
Ce projet, soutenu par Expertise France, est né du constat que la précarité des emplois en milieu rural pousse les jeunes à délaisser les exploitations familiales pour migrer vers les villes. Il y a aussi le manque de formation adaptée et le manque d'accès aux mécanismes de soutien financier et technique. Financé par l'Union européenne, ce projet veut donc contribuer à la création et la sécurisation d'emplois durables au profit de 240 jeunes et femmes issus des couches vulnérables.
Dans la pratique, ce sont des jeunes et des femmes des communes de Djibasso, Doumbala, Madouba et Kombori qui seront formés dans les métiers de l'aviculture traditionnelle améliorée et de l'embouche ovine. L'objectif de cette formation initiale est de faciliter l'insertion socioéconomique et professionnelle des bénéficiaires.
La coordinatrice du projet, Yasmine Bako, a salué la forte mobilisation des autorités régionales et communales. Elle a expliqué que ce projet, financé par l'Agence française de développement, sous la supervision d'Expertise France, entre dans le cadre du Programme Sahel pour les régions du Nord et de la Boucle du Mouhoun.
Plus de 123 millions de F CFA seront mobilisés pour la mise en œuvre des activités. Il faut retenir que le projet vise la création de 48 unités économiques dont 40 entreprises modernes et huit unités fonctionnelles dans cette partie du Burkina.
Lawali DEMBELE
Lefaso.net
Après Manga pour la région du Centre-Sud et Tenkodogo pour le Centre-Est, c'est au tour de la région des Cascades de vivre l'exposition-photos de figures emblématiques qui ont marqué la vie de la localité et du pays.
C'est une touche du quotidien public Sidwaya, « le journal de tous les Burkinabè » qui, depuis 2018, apporte une touche particulière à l'évènement. Il déploie à cet effet, des équipes pour une couverture médiatique conséquente de l'évènement et pour également braquer les projecteurs sur le potentiel agricole de la région à travers un numéro spécial.
L'objectif, c'est de mettre en exergue des figures qui, de par leur contribution à la construction locale et nationale, peuvent inspirer la jeunesse burkinabè. « Depuis sept à huit ans, nous essayons de contribuer aussi à la visibilité du 11-décembre. (…). Toutes ces personnes ici présentes en images ont essayé de participer à la construction de leur localité et de la nation », souligne le chargé de communication des Editions Sidwaya, Alassane Kéré.
Pour l'occasion, l'organe est allé puiser dans ses archives, des photos de filles et fils de cette région qui ont laissé leurs empreintes dans la circonscription régionale et à l'échelle nationale. « La foire est certes festive, mais il faut également s'instruire », estime le journaliste, Alassane Kéré.
Dans ce stand dressé à l'entrée gauche de l'aire de la foire, les nombreux visiteurs accueillis prennent connaissance des personnalités à travers les photos qui y sont exposées.
Des figures emblématiques, on a Makoukou Célestine Ouezzin Coulibaly/Traoré, première femme parlementaire (1959 à 1965). Institutrice, Makoukou Célestine Ouezzin Coulibaly/Traoré fut l'épouse de feu Daniel Ouezzin Coulibaly, membre-fondateur du Rassemblement démocratique africain (RDA), homme politique voltaïque. Au plan politique d'ailleurs, Makoukou Célestine Ouezzin Coulibaly /Traoré a occupé le poste de responsable de la section femme de RDA en Côte d'Ivoire, puis en Haute-Volta avant d'être en 1948, secrétaire générale de la section femme pour cette fédération de partis politiques.
Le 24 décembre 1949, elle fait partie des têtes de file de la marche des femmes de Grand-Bassam organisée pour réclamée la libération des membres du RDA emprisonnés par l'administration coloniale française. Après la proclamation de la république de la Haute-Volta en 1958, elle est nommée ministre des Affaires sociales, du Logement et du Travail. Makoukou Célestine Ouezzin Coulibaly /Traoré est élue de 1959 à 1961 au sénat de la communauté française pour y représenter la Haute-Volta.
Moussa Koné, directeur national de la BCEAO, dont le nom est, depuis mars 2010, attribué à une avenue de la capitale (Commune de Ouagadougou : Une avenue en hommage à feu Moussa Koné de la BCEAO). Né le 31 décembre 1943 à Banfora, Moussa Koné a eu une longue et riche carrière de plus de 30 ans passés à divers échelons de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO). Elevé, le 11 décembre 1998, au rang d'Officier de l'Ordre national, Moussa Koné est désigné en 1999 comme membre du collège des sages.
Lompolo Koné fut, lui aussi, ministre des Affaires étrangères, né en 1921. Il a démarré sa scolarité à l'école primaire de Banfora et de Bobo-Dioulasso, puis à l'Ecole primaire supérieure et enfin, à l'école normale William Ponty en 1938. Il sera ensuite directeur d'école à Banfora, puis de l'école d'administration à Ouagadougou.
Lompolo Koné, c'est aussi celui-là qui fut rédacteur en chef de la revue des centres culturels de l'AOF (Afrique occidentale française), trait d'union de 1953 à 1957 et directeur de Visages d'Afrique, organe du Cercle d'activités littéraires et artistiques de Haute–Volta. Il est considéré comme l'un des pionniers du théâtre burkinabè. Après l'indépendance de la Haute–Volta, il a été porté secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères et Conseiller technique au cabinet du premier président, Maurice Yaméogo (1960/1961) avant d'être nommé ministre des Affaires étrangères entre 1961 et 1966.
De ce gotha, Mélégué Traoré, ancien président de l'Assemblée nationale (1997 à 2002) et diplomate de carrière. Il fut, pendant cinq ans, ministre chargé des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique. Spécialiste des relations internationales et du protocole, Mélégué Traoré est actuellement le président du Centre parlementaire panafricain (CPPA) basé à Ouagadougou.
Alain Edouard Traoré, ministre de la Communication et porte-parole du dernier gouvernement Compaoré ou encore, l'ancien patron du Millenium challenge account (MCA), Bissiri Joseph Sirima. Né le 14 janvier 1953 à Niangoloko dans la région des Cascades, Bissiri Joseph Sirima effectue des études en économie et en finance à Nice en France. Rentré au pays en pleine période de la Révolution, en 1983, il commence à travailler la même année.
Un an après, il est nommé directeur de la prévision au ministère de l'Economie et des Finances ; poste qu'il occupe pendant sept ans. En 1991, il accède au poste de ministre délégué auprès de la Présidence du Faso, chargé des Réformes économiques.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
O.L
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Notre pays le Burkina Faso fête aujourd'hui ces soixante (60) ans d'indépendances. La célébration tournante a lieu à Banfora, dans la région des Cascades. Une fête nationale qui met en exergue la souveraineté et l'indépendance de notre chère patrie.
Soixante ans, c'est le moment de faire une profonde introspection des atouts engrangés, des difficultés à relever et des perspectives à envisager pour un Burkina Faso de paix et réconcilié avec lui-même.
Des compatriotes ont osé lutter, souvent au prix du sang pour nous donner cette liberté, cette souveraineté.
Aujourd'hui, nous avons en mémoire tous ces hommes et femmes dont le souvenir nous sert de socle et de boussole. Ce souvenir nous interpelle sur notre devoir de faire davantage sinon plus pour nous-mêmes et les générations futures.
Surtout dans ce contexte d'insécurité et de conditions difficiles de vie !
Nous célébrons cette fête au lendemain des élections présidentielle et législatives dont les résultats provisoires sont empreints d'importantes irrégularités mettant en cause sérieusement notre processus démocratique. Les burkinabé qui s'attendaient par leur vote une alternance qualitative ont été désabusés et ne se fient aujourd'hui qu'au courage et au professionnalisme des juges du conseil constitutionnel.
Je vous reviendrai plus tard pour vous donner ma lecture de ce que l'on appelle élections transparentes libres et crédibles pour construire une démocratie de confiance. Pour l'instant, il est plus que nécessaire que les burkinabé en ce jour du 11 décembre, communient ensemble tout en privilégiant l'esprit de dialogue, l'intérêt supérieur de la nation et de son développement socio-économique dans un climat apaisé.
C'est ainsi et à ce prix que nous aurions mérité de ceux qui hier ont donné de leur vie et hypothéqué leur jeunesse pour nous.
C'est pourquoi, au nom des militantes et militants du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) et en mon personnel, je souhaite une Bonne fête de l'indépendance à tous les burkinabè d'ici et d'ailleurs. Nous formons l'ardent vœu que la commémoration de cette fête donne la force et la résilience à tous les compatriotes pour faire face aux ennemis de la nation et œuvrer pour un Burkina meilleur.
Bonne fête de l'indépendance.
Démocratie- Progrès-Justice
Ouagadougou le 10 décembre 2020-12-10
Eddie KOMBOIGO président
Les Etalons U20 se sont qualifiés, ce vendredi 11 décembre 2020, pour les demies-finales de la Coupe de la zone B de l'Union des Fédérations de l'Afrique de l'Ouest (UFOA-B U20).
Les poulains d'Oscar Barro ont battu le Benin, pays organisateur de la compétition, par la plus petite des marques (1-0).
Les Etalons juniors comptent cinq points. Ils avaient fait match nul (1-1) contre le Togo lors de leur première sortie dans cette compétition. Le 8 décembre 2020, ils avaient également partagé les points (0-0) du match avec le Niger.
Les adversaires des Etalons en demies-finales seront connus ce samedi 12 décembre 2020 à l'issue des matchs de la poule B.
J.T.B
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A l'instar des autres régions du Burkina, la région du Sahel a célébré le 60e anniversaire de l'indépendance du pays, ce 11 décembre 2020 à Dori. 60 personnes ont alors vu leurs efforts et leur ardeur au travail récompensés. La célébration était toutefois dédiée à la mémoire des victimes du terrorisme.
Actualité sécuritaire et sanitaire oblige. La fête a été simple et pleine de symboles. Les défilés militaires, civils et autres parades n'ont pas été au rendez-vous. Du haut de la tribune, le gouverneur Salfo Kaboré à appeler les filles et fils à l'union sacrée. « Mes pensée vont à l'endroit de tous ceux qui ne sont pas avec nous pour cause de maladie et ou autre chose. Le Burkina connait depuis de nombreuses années des attaques terroristes. Je m'incline devant la mémoire de nos vaillants éléments des forces de défense et de sécurité, dont le dernier est tombé ce 10 décembre à Djibo, et ainsi que nos valeureux volontaires pour la défense de la Patrie tombés sur le champ de batail pour défendre l'honneur et la fierté de notre peuple », a salué le gouverneur Kaboré. Il a aussi salué le courage et la résilience des frères et sœurs burkinabè contraints à un "exil forcé" dans leur propre pays et dans leur région.
Quant à la maladie de Covid-19, le gouverneur Salfo Kaboré a indiqué que cette pandémie pourrait prendre de l'ampleur dans la région du Sahel. Il a alors demandé à la population le strict respect des mesures barrières. Quand bien même la région enregistre des cas de Covid-19, aucun décès n'est enregistré selon le gouverneur Kaboré. Il a alors demandé à la population de ne pas céder à la panique.
Au nom de la cohésion sociale et du vivre ensemble, il a souligné la nécessité pour la population de collaborer avec les forces de défense et de sécurité pour enfin venir à bout de l'insécurité.
En ce qui concerne les décorations, on retient Koumbou Yao Somé du corps de la gendarmerie. Il a reçu la décoration de chevalier de l'ordre de mérite burkinabè. M. Somé dédie sa médaille à l'ensemble de sa corporation, à ses supérieurs et sa famille. Il affirme également que sa décoration est une invite à mieux faire.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Daoula Bagnon correspondant Dori
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Cette année encore, et ce, depuis quelques années à la faveur de la célébration tournante de la fête de l'indépendance, le ministère de l'agriculture et des aménagements hydro-agricoles a, le jeudi, 10 décembre 2020 à Banfora, tenu un dîner gastronomique à base de mets nationaux.
Un moment idéal pour mettre en valeur le potentiel agricole et alimentaire de la région des Cascades (région située à l'extrême ouest du pays). Ce rendez-vous, devenu institutionnel et attendu comme une des touches importantes du 11-Décembre, a regroupé des cadres et spécialistes de la production agricole nationale et de la nutrition du département en charge de l'agriculture.
Connue également pour son potentiel agricole, la région des Cascades a donc offert aux invités de cette salle de fête de la mairie, un banquet portant la griffe locale. Des plats d'entrée aux desserts en passant par les plats de résistance. Ces mets à base de céréales, de légumineuses et de tubercules font la fierté des populations locales et du Burkina Faso. « Poulet au bandji (jus extrait du rônier, ndlr) », brochettes de fruits, jus de petits pois, jus de gingembre, jus de bissap, jus de tamarin, Bessé (appéritif au miel) sont entre autres spécialités dégustées et magnifiées par les nombreux invités, dont certains vivaient là, une belle découverte gastronomique.
Lire aussi 11-Décembre à Banfora : Les mets locaux à l'honneur avec une séance de dégustation
Pour le ministre de l'Agriculture et des Aménagements hydro-agricoles, Salifou Ouédraogo, qui a présidé ce moment convivial, cette initiative est un engagement à promouvoir les valeurs culinaires du Burkina et traduit le « consommons burkinabè ! ».
Par une sorte de cartographie, le ministre fait observer que les performances de l'agriculture burkinabè sont marquées ces dernières années par un accroissement continu de la production. Cependant, relativise-t-il, elles restent toujours confrontées à la faible part de marché des produits burkinabè à cause des importations massives de produits alimentaires de qualité souvent douteuse. « Cela a pour conséquences d'importantes pertes post-récoltes et le bradage du fruit du labeur de nos producteurs », regrette le ministre Ouédraogo.
Une situation qui, de son avis, interpelle et doit encourager à accorder une attention particulière aux actions de promotion des produits nationaux afin d'en faire une source de création de richesses et d'emplois, tout en garantissant la sécurité alimentaire, nutritionnelle et sanitaire des populations.
C'est pourquoi, dans le Plan national de développement économique et social (PNDES), cette volonté s'est traduite, entre autres, par l'incitation des acteurs de la commande publique à prioriser les produits agricoles burkinabè dans leurs achats. Ce qui permet de contribuer ainsi à la résorption des problèmes d'écoulement des produits burkinabè et d'améliorer les revenus des vaillants producteurs, justifie le ministre.
Le ministre Salifou Ouédraogo a rappelé que son département a, en collaboration avec l'Agence nationale de normalisation, élaboré des normes dans plusieurs filières dont le manioc, le soja, le niébé, le gingembre et le maïs pour les produits bruts que ceux transformés. « L'objectif est de permettre aux acteurs de ces filières de se conformer aux standards internationaux en matière de qualité. Ces normes ont été conjointement élaborées avec des guides sur les techniques de transformation de nos produits et des livrets de recettes dont la première édition a été mise à votre disposition lors du dîner des mets locaux de 2018 à Gaoua », s'appesantit-il.
Selon la directrice en charge de la transformation, de l'alimentation et de la promotion de la qualité des produits agricoles au ministère de l'Agriculture, Ella Boudané, par cette démarche, il s'agit donc de promouvoir les mets spécifiques à chaque région auprès des populations et des invités.
‘'L'engouement pour les produits locaux est notable''
Sa direction a pour principale mission de promouvoir la transformation des produits locaux et d'associer ensuite la qualité à cette transformation. Le troisième objectif est de promouvoir la transformation ; une chose étant de transformer, une autre est que ce soit de qualité, mais l'autre est qu'il faut l'adhésion des consommateurs. « Quoi qu'on dise, on maîtrise mieux ce qui est produit et fait chez nous ici par rapport à ce qui vient d'ailleurs. Nos produits locaux ont une certaine qualité nutritionnelle. On peut donc manger sain, manger nutritif en mangeant simplement nos produits », explique-t-elle.
Ella Boudané se réjouit de constater qu'au fil des ans, l'engouement pour les produits locaux est notable. A l'en croire, un mécanisme de promotion est établi dans chacune des régions pour accompagner les mets locaux.
« Nous élaborons des livrets de recettes ; c'est bon de présenter des mets aux gens, mais c'est encore mieux de pouvoir leur montrer également comment pouvoir produire ces mets à l'échelle familiale, des ménages et au niveau des hôtels et restaurants. A ce titre, nous avons un protocole en cours avec les restaurateurs, à travers leur association (association des restaurateurs du Burkina), pour voir ensemble comment ils peuvent intégrer les mets locaux dans les menus de leurs établissements hôteliers et comment on peut les aider à apprendre ces recettes », explique Mme Boudané.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
O.L
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La Société minière de Sanbrado(SOMISA) basée dans la Commune de Boudry, province du Ganzourgou a doté le village de Pousghin, localité riveraine de son site d'exploitation, d'un Centre de santé et de promotion sociale(CSPS). D'une valeur de 65 millions de francs CFA, ce CSPS a été inauguré le 7 décembre 2020 à travers une cérémonie officielle.
La journée du lundi 07 décembre 2020 a été particulièrement enthousiaste dans le village de Pousghin, localité située dans la commune de Boudry, province du Ganzourgou. Et pour cause, l'ouverture solennelle d'un CSPS dans ce village.
En effet, après dix ans de doléances sans suite exprimées et de dur labeur pour rallier des centres sanitaires distants du village, les habitants de ce hameau de la commune de Boudry ont enfin bénéficié d'un Centre de santé et de promotion sociale (CSPS).
Ce joyau sanitaire a été gratis offert aux populations par la Société Minière de Sanbrado (SOMISA). Composé d'un dispensaire, d'une maternité, d'un dépôt de médicaments essentiellement génériques (MEG) et d'un logement de plusieurs appartements pour le personnel soignant, le CSPS a couté la somme de 65 millions de francs CFA, entièrement financés par la mine.
Selon Joanny Kaboré, Président de l'Association pour le Développement du village de Pousghin (ADVP), « il faut particulièrement remercier SOMISA pour cette belle contribution au développement de notre village ainsi que le Maire de la commune de Boudry qui a été au-devant de l'initiative pour la concrétisation de cette réalisation ».
SOMISA n'est pas à sa première réalisation au profit des populations riveraines de sa zone d'implantation. Depuis sa mise en activité en 2017, elle a rénové le poste de Police de Boudry et réalisé de nombreux forages pour les populations de la commune.
Il y a de cela quelques mois, soit le 7 août dernier, SOMISA a organisé au profit d'une centaine de personnes, une formation en entreprenariat, notamment en microfinance dans la commune de Boudry. Néanmoins, les populations comptent toujours sur la générosité de la Mine pour la clôture du CSPS, la construction d'un incinérateur et d'un CREN (centre de récupération nutritionnelle). Des doléances qui seront attentivement étudiées, selon le Directeur Pays de SOMISA , Vincent MOREL. La cérémonie d'inauguration de ce CSPS a connu la présence des autorités administratives de la province du Ganzourgou, des responsables de la mine et des populations de la commune de Boudry.
La Société West African Ressources LTD est une société doublement cotée en bourses en qualité de société intervenant dans le domaine de l'or. SOMISA SA en est sa filiale au Burkina. Elle est actuellement en début de phase de travaux préparatoires au développement de la mine de Sanbrado dans le Ganzourgou.
Mamadou Cherif Coulbaly/DIGICOM
L'année 2020 se termine sur de mauvaises nouvelles à l'Union sportive des Forces armées (USFA). En effet, le club a annoncé le décès, ce vendredi 11 décembre 2020, de Diallo Abdramane, un de ses jeunes joueurs.
Après le capitaine de l'équipe, Thomas Franck Michael Bado, retrouvé mort dans sa chambre le 24 avril dernier et Sawadogo Issouf, tué le 23 mai 2020 en opération de sécurisation du territoire national, Diallo Abdramane est le troisième sociétaire du club militaire à perdre la vie cette année. Il était prêté à Canon du sud, un club de deuxième division.
J.T.B
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