You are here

Lefaso.net (Burkina Faso)

Subscribe to Lefaso.net (Burkina Faso) feed Lefaso.net (Burkina Faso)
L'information en temps réel du Burkina, Médias, journaux, infos, direct, les dernières nouvelles, politiques.
Updated: 4 weeks 1 day ago

Mise en œuvre du PNDES dans le secteur agro-sylvo-pastoral : Bilan peu satisfaisant en 2019

Fri, 06/03/2020 - 21:00

Les groupes d'acteurs du secteur agro-sylvo-pastoral, dont les structures ministérielles, les partenaires techniques et financiers et les acteurs non étatiques, ont organisé, le vendredi, 6 mars 2020 à Ouagadougou, la première session 2020 du cadre de dialogue ''Production agro-sylvo-pastorale''. Une rencontre tenue sous la houlette des ministères de l'agriculture, des ressources animales, de l'eau et de l'environnement avec pour chef de file des partenaires la FAO. La rencontre se propose d'évaluer l'impact des actions des acteurs sur le secteur en 2019 dans la mise en œuvre du PNDES.

Le projet de rapport des actions 2019 du gouvernement et ses partenaires, sur le secteur agro-sylvo-pastoral, a été rédigé par une équipe des différents groupes d'acteurs concernés, à la suite de l'atelier de lancement des travaux d'élaboration et de validation dudit rapport de performance. C'est dans cette lancée que le cadre de dialogue est organisé, dans le but d'assurer une appropriation de ce document par les principaux responsables au niveau ministériel et de recueillir les observations et amendements des différents groupes d'acteurs du secteur sur le document.

Les participants auront donc, au cours de ce cadre de dialogue, à examiner et valider le rapport 2019 de performance du secteur agro-sylvo-pastoral, dans la mise en œuvre du plan national de développement économique et social (PNDES), mais aussi de faire le bilan à mi-parcours du deuxième programme national du secteur rural (PNSR II).

Le cadre sectoriel du dialogue du secteur agro-sylvo-pastoral, qui est à son quatrième rapport, indique des progrès réels dans le secteur, mais aussi de nombreux défis à relever. En effet, parmi les indicateurs renseignés, dix indicateurs n'ont pas atteint leurs cibles, soit 62,5% contre six qui ont atteint leurs cibles, soit 37,5%.

Pour le représentant des acteurs non étatiques, Marc Gansonré, malgré que la plupart des indicateurs ne soient pas atteints, des acquis sont enregistrés en termes de produits obtenus. Et le ministre de l'agriculture, Salifou Ouédraogo, de citer la quantité de la production agricole, qui a excédé 5 millions de tonnes en 2019 et les 22,76 milliards de F CFA du gouvernement et ses partenaires, pour la mise en œuvre du plan de réponse et de soutien aux populations vulnérables de 2019.

Le secteur est l'un des secteurs piliers de la croissance économique nationale et de l'amélioration des conditions de vie des populations. Il occupe environ 86% de la population active et fournit environ 45% des revenus des ménages agricoles. Sa contribution annuelle au Produit intérieur brut est de 28 à 30% selon le PNDES pour 2016. En 2020, les actions ont été mises sur les cultures de contresaison pour booster la production. Des mesures que le ministère entend renforcer en 2020, rassure le ministre de l'agriculture, Salifou Ouédraogo.

Le représentant résident de FAO, Daudu Sau

Il sera aussi question au cours de l'atelier de l'évaluation de la performance à mi-parcours du PNSR II, qui engage aussi l'ensemble des acteurs. Les acteurs non étatiques ont interpellé le gouvernement à prendre des actions fortes, aux termes de la mise en œuvre du PNDES, pour l'élaboration du Plan national du secteur rural.
Les ministres de l'agriculture, Salifou Ouédraogo, celui des ressources animales Sommanogo Koutou, le ministre de l'eau Ambroise Ouédraogo et le représentant résident de l'Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), Daudu Sau, ont co-présidé la cérémonie d'ouverture du cadre sectoriel de dialogue.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Semaine nationale de la culture 2020 : Des innovations majeures pour cette 20è édition

Fri, 06/03/2020 - 20:30

Les membres du comité d'organisation de la 20è édition de la semaine nationale de la culture (SNC-Bobo 2020) ont organisé une conférence de presse ce vendredi, 6 mars 2020 à Bobo-Dioulasso. Il s'agissait pour ces conférenciers, de dévoiler aux professionnels de médias, les innovations majeures pour cette édition. A l'occasion, le logotype retenu pour cette biennale, a été présenté aux journalistes.

La 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC-Bobo 2020) se tiendra du 28 mars au 04 avril 2020 à Bobo-Dioulasso. Le thème retenu pour ce rendez-vous culturel est : « Diversité culturelle, fervent de l'unité nationale ». Pour le président du comité d'organisation, Thierry Millogo, le choix du thème n'est pas fortuit. Ce choix appelle les burkinabè à un recours aux sources et aux valeurs culturelles pour renforcer l'unité nationale et la cohésion sociale, bases de tout développement socioéconomique. Car il estime que le contexte de défis sécuritaire du Burkina Faso exige l'union sacrée de ses fils et filles pour une meilleure résilience des populations face à l'hydre terroriste.

Le logotype de la SNC-Bobo 2020

Cependant, il a affirmé que cette 20e édition de la SNC se veut une « édition spéciale » avec l'introduction de grandes innovations afin d'offrir aux festivaliers « une SNC nouvelle, riche et diversifiée ». Ainsi, en termes d'innovations, le président du comité d'organisation, Thierry Millogo, note la participation de la diaspora burkinabè en Côte d'Ivoire, dans la compétition les arts du spectacle avec notamment la "troupe liwaga" de Yamoussoukro. Au niveau de l'hébergement, il a fait savoir qu'en attendant la construction de la cité des artistes, le comité d'organisation de la SNC a entrepris d'offrir aux artistes un hébergement décent pour cette édition. A cet effet, les dortoirs du stade Sangoulé Lamizana et six duplex à Bobo 2010 sont réservés pour héberger ces derniers. Pour ce qui est du transport des artistes, deux sociétés de transport en commun ont été approchées. L'une pour le transport entre les régions et Bobo-Dioulasso et l'autre pour leur déplacement interne. « Cette nouvelle approche permettra de faire des économies substantielles au profit du financement d'autres activités », a-t-il expliqué.

Le logotype de la SNC-Bobo 2020

Par ailleurs, au niveau de la foire, les innovations concernent la vente électronique des tickets d'entrée sur l'aire de la foire pour faciliter la gestion des portes d'accès ; l'option pour une seule porte d'entrée et une autre de sortie afin d'éviter les bousculades ; le retour du village des communautés dans la cour du siège de la SNC ; la création d'un espace VIP avec des stands climatisés, etc. « Au niveau des activités littéraires, un colloque suivi de caucus sur le thème : la SNC, creuset du pluralisme et de la diversité culturelles sera animé par des experts nationaux et internationaux, assorti de conclusion qui seront éditées et publiées. Nous aurons également des journées dédiées (3JC) dénommées livre-ciné-théâtre-culture et la création d'un hymne de la SNC », a indiqué Thierry Millogo.

Les acteurs culturels présents à la conférence

En ce qui concerne le volet de la communication, l'innovation à ce niveau est la création d'une sous-commission dénommée culture et TIC qui mettra en lien la culture et les nouvelles technologies. Il est ainsi prévu un showroom sur les solutions e-paiement des produits artistiques, un Hackathon sur le thème « Technologies numériques pour le développement des industries culturelles et créatives » et un espace internaute VIP avec une connexion haut débit.

Le principal conférencier note également la création d'une nouvelle commission dénommée mise en tourisme de la SNC conformément aux recommandations des états généraux sur la SNC et le tourisme tenues respectivement en octobre et novembre 2018. Cette commission a entre autres pour attribution la promotion du potentiel touristique national auprès des festivaliers. Le président du comité d'organisation a rassuré que les membres dudit comité sont à pied d'œuvre pour faire de l'évènement un succès.

Des journalistes présents à la conférence de presse

A l'en croire, le plateau artistique de l'édition a été élaboré et ce sont 1 627 artistes qui sont attendus. Aussi, les appels à candidature pour l'animation des plateaux off et pour la location des stands ont été lancés. « Celui des plateaux off est clos depuis le 4 mars et celui de la location des stands se poursuit jusqu'au 13 mars 2020 », a-t-il expliqué.

La 20e édition de la SNC sera marquée par plusieurs activités culturelles et artistiques dont une exposition muséale, le marché des Arts, les plateaux artistiques off, le village des communautés et la galerie de la gastronomie africaine, la foire artisanale et commerciale, les activités 1itéraires, la participation des enfants aux activités de la SNC, la nuit des partenaires et des lauréats. A l'instar des éditions antérieures, le Chef de l'Etat, Roch Kaboré, sera le patron de cette édition et le président de la chambre de commerce et d'industrie du Burkina, Mahamadi Savadogo, le parrain. Le pays invité d'honneur est le Mali.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : Faso Legal ou quand le numérique rapproche les justiciables du droit

Fri, 06/03/2020 - 20:00

La legal tech ou l'utilisation de la technologie pour favoriser l'accès au droit et à la justice fait ses premiers pas au Burkina Faso avec Faso Legal, trouvaille d'un jeune juriste du nom de Dieudonné Lankoandé. Ce vendredi 6 mars 2020, à Ouagadougou, la startup a organisé un atelier pour réfléchir sur les mécanismes de facilitation de l'accès à l'aide juridique par le truchement du numérique. C'était en présence du Magistrat Sanou Adelphe, conseiller technique du ministre de la jeunesse et de la promotion de l'entrepreneuriat des jeunes.

L'accès au droit et aux professionnels de droit en Afrique a longtemps été et constitue toujours un véritable casse-tête pour les justiciables et surtout les jeunes entrepreneurs. Mais depuis quelques années, le développement des technologies de l'information et de la communication a favorisé l'apparition de nouvelles manières de délivrer des services juridiques. Cette révolution que tous appellent Legal tech est aujourd'hui le savoir-faire d'une startup burkinabè dénommée Faso Légal. Pour son promoteur, Dieudonné Lankoandé, Faso Legal veut se faire connaitre dans le domaine de l'entrepreneuriat d'où l'organisation d'un atelier.

Dieudonné Lankouandé, promoteur de Faso Légal

Au Burkina et partout ailleurs

« Nous avons remarqué qu'au Burkina Faso qu'il est difficile pour les justiciables et les entreprises d'avoir accès à l'information juridique et au droit. C'est pourquoi nous avons voulu faciliter l'accès au droit, à la loi grâce au numérique. Faso Légal dispose de plateformes web et mobiles pour faciliter l'accès à un avocat, un juriste par les justiciables et les entreprises où qu'ils soient que ce soit au Burkina Faso ou à l'étranger », a déclaré Dieudonné Lankouandé, qui précise que sa structure intervient également dans la prévention et la gestion des conflits.

Pour le Batônnier de l'ordre des avocats du Burkina, cet atelier vient à point nommé

Des thèmes actuels

Plusieurs communications seront animées par des professionnels du droit ou du numérique : « Les nouvelles technologies au service du droit au Burkina Faso : quelles opportunités pour quels acteurs ? », la « Contribution de Faso Légal et des acteurs publics et privés à une transition digitale du droit au Burkina Faso », le « Respect et protection des droits fondamentaux à l'ère du numérique » et « La transformation digitale du monde juridique en Afrique : enjeux et perspectives ».

Une vue de quelques participants

Le Barreau a pris le train en marche

Selon le Bâtonnier Paulin Salembéré, parrain de l'atelier, le barreau ne pouvait rester en marge d'une telle activité pour la simple raison que le numérique occupe une place très importante dans le monde et surtout en matière de droit. Il a laissé entendre que le Barreau a entrepris d'amorcer ce passage du support papier au numérique en cherchant à mettre en place une gestion administrative numérique de l'Ordre. « A l'avenir, le Barreau envisage supprimer le support papier dans les échanges des écritures entre les avocats et les juridictions », a confié Me Salembéré.

Le ministre de la jeunesse, par la voix de son conseiller technique, Sanou Adelphe, a salué l'initiative des promoteurs de la legal tech et a rassuré de la disponibilité de son département à soutenir les actions nécessaires à la réalisation des objectifs que s'est assigné Faso Legal.

En attendant, le promoteur, Dieudonné Lankouandé a annoncé la tenue, les mois à venir, Il est d'un événement, Burkina Faso legaltech Forum, et l'organisation d'ateliers au profit de jeunes porteurs de projets.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

Categories: Afrique

BOAWeb : Le nouveau service d'Internet Banking du Groupe Bank of Africa pour ravir la clientèle

Fri, 06/03/2020 - 20:00

Bank of Africa a rencontré sa clientèle entreprise, le mercredi 4 mars 2020 à Ouagadougou. Au menu de ce rendez-vous, la présentation du nouveau service d'Internet Banking de la Banque, appelé BOA-web. Outre la présentation du service d'Internet Banking, il s'est agi aussi pour la banque, de recueillir les préoccupations de la clientèle en vue d'une amélioration constante de la qualité.

Le nouveau système d'Internet Banking de BOA, appelé BOAWeb, offre la possibilité au client de consulter son solde, de télécharger son relevé de compte bancaire, gérer des bénéficiaires, effectuer des virements intra-comptes, des virements vers d'autres banques, des virements de masse et la signature groupée de plusieurs virements. Un service qui se veut innovant à l'ère du numérique.

Abderrahman El Andaloussi, chef digital du Groupe BOA

Selon Abderrahmane El Andaloussi, responsable business digital du Groupe BOA, BOAWeb présente des avantages tels que l'accessibilité en illimité, la réduction des coûts de transactions, la fiabilité, le gain de temps et la décongestion des agences. Il ajoute que le système prendra en compte, dans les six prochains mois, d'autres services digitaux tels que la création et la gestion multi-comptes entre partenaires de l'espace UEMOA, les notifications d'exécution de virement, la Trade finance pour les opérations de crédit, les demandes de chèques en ligne et la gestion des titres pour les entreprises sur le marché.

Faustin Amoussou, DG de la BOA Burkina

La rencontre du mercredi 4 mars 2020 entre dans le cadre d'une série de rencontres que le groupe bancaire panafricain a entamée avec sa clientèle. L'objectif de ces rencontres, selon Faustin Amoussou, Directeur général de BOA Burkina Faso, est double : « comprendre les besoins de cette clientèle, particulièrement des PME, et ensuite présenter et expliquer l'offre et la stratégie digitale du Groupe BOA ». En outre BOA a inscrit cette rencontre dans le cadre de la fidélisation de sa clientèle et entend la perpétuer au fil des années. Pour Faustin Amoussou, les objectifs de BOA sont toujours focalisés sur la croissance, la fidélisation des clients, l'investissement pour de nouveaux produits et services, l'extension du réseau et la qualité.

Installée au Burkina depuis 1998, BOA est la première banque du Burkina à être cotée en bourse. Elle est certifiée à la norme ISO 9001 version 2015, et possède un capital social de 22 milliards de F CFA avec plus de 600 collaborateurs. La rencontre avec la clientèle au Burkina a connu la participation du Directeur Général adjoint du groupe BOA, Abderrazzak Zebdani.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

Categories: Afrique

2e édition du grand prix de poésie Thomas Sankara : La cérémonie officielle de la remise des prix aura lieu le 21 mars 2020

Fri, 06/03/2020 - 19:00

La coordonnatrice d'Afrique wilila, structure organisatrice du grand prix de poésie Thomas Sankara (GPPTS), Noëlie Hien, était face à la presse cet après-midi de ce vendredi, 6 mars 2020 à Ouagadougou. Une conférence de presse qu'elle a organisée pour donner le programme de la 2e édition du grand prix de poésie Thomas Sankara qui aura lieu le 21 mars 2020.

« Penser la paix, panser la plaie », c'est sous ce thème que se tiendra la 2e édition du grand prix de poésie Thomas Sankara (GPPTS) dont la cérémonie de proclamation des résultats du concours de poésie et d'hommage aux poètes pionniers est prévue pour le 21 mars 2020 à Ouagadougou. C'est l'information qui a été donnée au cours d'une conférence de presse animée par les organisateurs du grand prix de poésie Thomas Sankara, ce vendredi, 6 mars 2020. Selon la coordonnatrice de l'évènement, Noëlie Hien, pour cette 2e édition, le jury sera composé de trois poètes et écrivains burkinabè à savoir Sophie Kam, Alcény Barry et Boubacar Dao qui seront assisté dans leur tâche par un comité scientifique.

Noëlie Hien, Coordonnatrice d'Afrique Wilila, structure organisatrice du grand prix de poésie Thomas Sankara

Un comité scientifique composé du Pr Yves Dakuo et Issaka Salia de l'Université Joseph Ki Zerbo ainsi que du Dr Dramane Konaté du ministère en charge de la culture. Ainsi pour le GPPTS 2020, douze lauréats seront retenus cette année et leurs œuvres dédicacés en un recueil de poèmes, a-t-elle fait savoir. Et en plus de ce recueil de poèmes, poursuit-elle, les trois meilleurs recevront une enveloppe et le 1er un trophée. Et pour terminer, elle a montré que toutes les candidatures sont toujours attendues jusqu'au 08 mars prochain sur www.afriquewilila.com.

Seydou Ouattara, directeur technique d'Afrique Wilila

Parlant de l'innovation majeure prévue pour cette année, les organisateurs ont indiqué qu'il s'agit de l'organisation du grand prix de poésie Thomas Sankara (GPPTS) en partenariat avec la commission en charge des activités littéraires de la semaine nationale de la culture (SNC) 2020. Outre cette innovation, il y a également la participation des poètes comme Harmonie B. Catarya du Benin, Justin S. Drabo et Emile Lalsaga du Burkina.

Une vue des journalistes

« Car le GPPTS est un évènement qui vise à contribuer à la dynamisation de la chaine du livre au Burkina Faso à travers l'organisation du concours, d'un atelier et d'un marché de la poésie (ventes de livres, échanges et déclamation de textes) », a expliqué le directeur technique du GPPTS, Seydou Ouattara. Tout en précisant, le GPPTS est ouvert à tous les candidats du monde entier, sans distinction.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Kaya : Le Centre de formation des enfants vulnérables rétrocédé au ministère de l'Action humanitaire

Fri, 06/03/2020 - 18:00

Inauguré en 2007 pour accueillir, former et encadrer les enfants vulnérables, le Centre Béoog-Koamba de Kaya, réalisé par Monique Wolkers, a été rétrocédé au ministère de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l'Action humanitaire. C'était ce jeudi 5 mars 2020, au cours d'une cérémonie présidée par la ministre Hélène Marie-Laurence Ilboudo/Marchal.

« Chères mamans, nous exprimons notre reconnaissance pour le soutien et l'encadrement dont nous avons bénéficié dans votre centre ». C'est en ces termes que Ange Sanon, porte-parole des enfants, a traduit l'émotion des pensionnaires du Centre Béoog-Koamba à la fondatrice dudit centre, lors de la cérémonie de rétrocession du centre au ministère en charge l'Action humanitaire. Il a aussi remercié la ministre pour son engagement à améliorer la situation des enfants de la rue, à travers leur retrait et leur réhabilitation dans des centres comme Béoog-Koamba.

Ange SANON Porte parole des enfants

Cette cérémonie a connu la présence de l'ancienne ministre de l'Action sociale, Pascaline Tamini ; de l'ancien gouverneur de la région du Centre-Nord, Fatimata Legma ; et des autorités administratives, religieuses et coutumières de la région. Une présence pleine de sens, selon la fondatrice du Centre Béoog-Koamba.

« Avec le concours de vos prédécesseurs, Pascaline Tamini et Fatimata Legma que je salue au passage, nous avons réussi à ouvrir le Centre Béoog-Koamba malgré les défis énormes », a déclaré Monique Wolters, à l'occasion de la cérémonie officielle de remise des clés du Centre Béoog-Koamba de Kaya au ministère en charge de la Famille. Elle soutient qu'« en remettant la structure au ministère de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l'Action humanitaire sans contrepartie aucune, je mesure tout le challenge que vous devez relever au moment où notre cher pays, le Burkina Faso, traverse un défi sécuritaire immense avec pour conséquence des déplacés internes de plus en plus nombreux ».

Monique Wolters Fondatrice du Centre Béoog Koamba

Pour sa part, la ministre en charge de l'Action humanitaire a traduit ses remerciements à la donatrice. « En cette heureuse circonstance qui nous réunit, je voudrais, au nom du gouvernement, exprimer toute ma gratitude à Monique Wolters, à la Fondation Kinderhulp Burkina Faso et à l'Association Béoog-Koamba qui, pendant 12 ans, ont œuvré sans relâche dans la prise en charge psycho-éducative des enfants et des jeunes en difficulté à Kaya », a-t-elle déclaré.
Et pour garder en mémoire l'effort conjugué pour la création et la gestion du centre jusqu'à nos jours, le Centre Béoog-Koamba porte désormais le nom de la fondatrice : « Centre Monique Wolkers de Kaya ».

Avec une capacité d'accueil de 36 lits, en plus des ateliers de formations théorique et pratique, le centre a instruit, formé, éduqué et rééduqué des centaines d'enfants vulnérables issus de la commune de Kaya et environs.

Tibgouda Samuel SAWADOGO
Collaborateur Lefaso.net

Categories: Afrique

Application de l'IUTS : Le CDP interpelle les acteurs à un dialogue franc pour sauvegarder la cohésion nationale

Fri, 06/03/2020 - 15:30

Dans cette déclaration de son service de communication, le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) interpelle le gouvernement à la préservation du climat social dans l'application de l'UITS.

Le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) a, à plusieurs reprises, attiré l'attention du gouvernement quant à la préservation du climat social, avec l'application de l'IUTS sur les indemnités des fonctionnaires.

Le gouvernement a fait la sourde oreille et ce, malgré que tous les signaux d'alarmes soient au rouge, a poursuivi son plan funeste de clochardiser les travailleurs et détériorer ainsi le climat social.

Les syndicats ont donné de la voix pour qu'à partir du 7 mars 2020 et sur toute l'étendue du territoire national, les travailleurs manifestent leurs ras le bol. Parce qu'ils refusent de mendier pour s'occuper de leur famille et garantir l'avenir de leurs enfants.

C'est un secret de polichinelle, les fonctionnaires sont déjà mobilisés, adoptés la plateforme revendicative et promettent des grèves illimités dans les prochains jours.

Le CDP rappelle que les revendications des travailleurs sont légitimes. Depuis 2015 les conditions des travailleurs se sont nettement dégradées du fait de la gestion hasardeuse et du gaspillage.

Ce manque de vision du gouvernement va entamer sérieusement la vie des populations et la cohésion sociale déjà mise à rude épreuve par des attaques terroristes. La vie de l'usager est insupportable avec les mouvements d'humeurs des fonctionnaires.

Le CDP, parti démocrate et républicain, lance une fois de plus un appel pressent au gouvernement, car il n'est pas tard de renoncer et de trouver une solution équitable. Le CDP invite le pouvoir du MPP à entreprendre sans tarder un dialogue franc et sincère avec toutes les composantes de la société dans le sens de l'unité, de la solidarité et de la cohésion nationale.

Notre parti soutien toutes formes de luttes entrant dans le cadre de l'amélioration des conditions de vie et de travail des fonctionnaires. C'est pourquoi nous en appelons au sens élevé de responsabilité du président du Faso, à préserver le climat social et instaurer le dialogue pour que le Burkina Faso ne s'enlise pas dans la nasse.

Oui à une vie décente du fonctionnaire
Oui au dialogue gouvernement-syndicats

Démocratie - Progrès – Justice
Ouagadougou, le 06 mars 2020
Pour le CDP
Le Secrétariat à la Communication

Categories: Afrique

Semaine nationale de la culture 2020 : Des innovations majeures pour cette 20è édition

Fri, 06/03/2020 - 15:30

Les membres du comité d'organisation de la 20è édition de la semaine nationale de la culture (SNC-Bobo 2020) ont organisé une conférence de presse ce vendredi, 6 mars 2020 à Bobo-Dioulasso. Il s'agissait pour ces conférenciers, de dévoiler aux professionnels de médias, les innovations majeures pour cette édition. A l'occasion, le logotype retenu pour cette biennale, a été présenté aux journalistes.

La 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC-Bobo 2020) se tiendra du 28 mars au 04 avril 2020 à Bobo-Dioulasso. Le thème retenu pour ce rendez-vous culturel est : « Diversité culturelle, ferment de l'unité nationale ». Pour le président du comité d'organisation, Thierry Millogo, le choix du thème n'est pas fortuit. Ce choix appelle les burkinabè à un recours aux sources et aux valeurs culturelles pour renforcer l'unité nationale et la cohésion sociale, bases de tout développement socioéconomique. Car il estime que le contexte de défis sécuritaire du Burkina Faso exige l'union sacrée de ses fils et filles pour une meilleure résilience des populations face à l'hydre terroriste.

Cependant, il a affirmé que cette 20e édition de la SNC se veut une « édition spéciale » avec l'introduction de grandes innovations afin d'offrir aux festivaliers « une SNC nouvelle, riche et diversifiée ». Ainsi, en termes d'innovations, le président du comité d'organisation, Thierry Millogo, note la participation de la diaspora burkinabè en Côte d'Ivoire, dans la compétition les arts du spectacle avec notamment la "troupe liwaga" de Yamoussoukro. Au niveau de l'hébergement, il a fait savoir qu'en attendant la construction de la cité des artistes, le comité d'organisation de la SNC a entrepris d'offrir aux artistes un hébergement décent pour cette édition.

Les acteurs culturels présents à la conférence

A cet effet, les dortoirs du stade Sangoulé Lamizana et six duplex à Bobo 2010 sont réservés pour héberger ces derniers. Pour ce qui est du transport des artistes, deux sociétés de transport en commun ont été approchées. L'une pour le transport entre les régions et Bobo-Dioulasso et l'autre pour leur déplacement interne. « Cette nouvelle approche permettra de faire des économies substantielles au profit du financement d'autres activités », a-t-il expliqué.

Par ailleurs, au niveau de la foire, les innovations concernent la vente électronique des tickets d'entrée sur l'aire de la foire pour faciliter la gestion des portes d'accès ; l'option pour une seule porte d'entrée et une autre de sortie afin d'éviter les bousculades ; le retour du village des communautés dans la cour du siège de la SNC ; la création d'un espace VIP avec des stands climatisés, etc. « Au niveau des activités littéraires, un colloque suivi de caucus sur le thème : la SNC, creuset du pluralisme et de la diversité culturelles sera animé par des experts nationaux et internationaux, assorti de conclusion qui seront éditées et publiées. Nous aurons également des journées dédiées (3JC) dénommées livre-ciné-théâtre-culture et la création d'un hymne de la SNC », a indiqué Thierry Millogo.

Présentation du logo

En ce qui concerne le volet de la communication, l'innovation à ce niveau est la création d'une sous-commission dénommée culture et TIC qui mettra en lien la culture et les nouvelles technologies. Il est ainsi prévu un showroom sur les solutions e-paiement des produits artistiques, un Hackathon sur le thème « Technologies numériques pour le développement des industries culturelles et créatives » et un espace internaute VIP avec une connexion haut débit.

Le principal conférencier note également la création d'une nouvelle commission dénommée mise en tourisme de la SNC conformément aux recommandations des états généraux sur la SNC et le tourisme tenues respectivement en octobre et novembre 2018. Cette commission a entre autres pour attribution la promotion du potentiel touristique national auprès des festivaliers. Le président du comité d'organisation a rassuré que les membres dudit comité sont à pied d'œuvre pour faire de l'évènement un succès.

A l'en croire, le plateau artistique de l'édition a été élaboré et ce sont 1 627 artistes qui sont attendus. Aussi, les appels à candidature pour l'animation des plateaux off et pour la location des stands ont été lancés. « Celui des plateaux off est clos depuis le 4 mars et celui de la location des stands se poursuit jusqu'au 13 mars 2020 », a-t-il expliqué.

Des journalistes présents à la conférence de presse

La 20e édition de la SNC sera marquée par plusieurs activités culturelles et artistiques dont une exposition muséale, le marché des Arts, les plateaux artistiques off, le village des communautés et la galerie de la gastronomie africaine, la foire artisanale et commerciale, les activités 1itéraires, la participation des enfants aux activités de la SNC, la nuit des partenaires et des lauréats. A l'instar des éditions antérieures, le Chef de l'Etat, Roch Kaboré, sera le patron de cette édition et le président de la chambre de commerce et d'industrie du Burkina, Mahamadi Savadogo, le parrain. Le pays invité d'honneur est le Mali.

Le logo retenu pour cette 20e édition de la semaine nationale de la culture a été dévoilé officiellement aux professionnels de médias au cours de la conférence de présence. Ce logotype, selon son concepteur, François Xavier Coulibaly, a été conçu en lien avec le thème de cette 20e édition de la SNC-Bobo 2020.

L'actualité l'oblige avec l'épidémie de Coronavirus qui sévit dans le monde, le président du comité d'organisation se veut rassurant. Il affirme que des dispositions seront prises pour éviter la propagation cette maladie au Burkina Faso.

Romuald Dofini
Lefaso.net

Categories: Afrique

63e session de la Commission des stupéfiants à Vienne : Plus d'actions pour renforcer l'efficacité de la lutte contre la drogue !

Fri, 06/03/2020 - 15:00

La Commission des Stupéfiants (CND) de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a tenu sa 63ème session, du 2 au 6 mars 2020, à Vienne en Autriche. Plus d'un millier de représentants de 131 pays, de 17 organisations inter-gouvernementales, de 97 organisations de la société civile et de la communauté scientifique ont pris part à cette rencontre. Le Burkina Faso y a également participé.

La délégation burkinabè était conduite par l'Ambassadeur Dieudonné Kéré. Elle comprenait Francis Hien, Ambassadeur/Représentant permanent adjoint, Dramane Franck Elvis Compaoré, Secrétaire permanent du Comité national de lutte contre la drogue, Wibila Nacoulma, Deuxième Conseiller à l'ambassade, Sévérin Sanou du ministère en charge des Affaires étrangères, Docteur Soutongo Sita Sandrine Ouédraogo du ministère de la Santé, Mamadou Ouédraogo du ministère de la Justice et Tierowe Charles Somé de l'ONG REVS Plus. En dépit des efforts consentis pour tenir les engagements internationaux, l'épineuse question de l'efficacité de la lutte contre le trafic et l'usage illicite des stupéfiants dans le monde demeure encore préoccupante ! D'où l'appel à des actions vigoureuses pour progresser de matière notable dans le renforcement des réponses à apporter à ce problème.

Le directoire des débats au 3ème jour des travaux

La Commission des Stupéfiants (CND) a été mise en place en 1946 par le Conseil économique et social des Nations-Unies (ECOSOC) pour l'assister dans le suivi de la mise en œuvre des conventions internationales relatives au contrôle des drogues. En 1991, l'Assemblée générale des Nations-Unies a élargi le mandat de la Commission afin de lui permettre d'assumer le rôle d'organe directeur de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime. En rappel, l'ONUDC, créé en 1997, est chargé de la lutte mondiale contre les drogues illicites et la criminalité internationale ainsi que de l'application du programme des Nations-Unies contre le terrorisme.

En vue de remplir la mission qui lui est dévolue, la Commission des Stupéfiants se réunit annuellement pour discuter et adopter un certain nombre de décisions et de résolutions. À la fin de chaque année, la CND se réunit à nouveau afin d'examiner les questions budgétaires et administratives liées à son rôle d'organe directeur du programme des Nations Unies pour le contrôle international des drogues. Enfin, elle tient des réunions intersessions afin de fournir des orientations stratégiques à l'ONUDC.

La nouvelle Directrice exécutive de l'Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime, Mme Ghada Fathi Waly, nommée en fin d'année, a livré son premier discours public à la cérémonie d'ouverture de la 63ème session de la CND.

Elle a rappelé les chiffres effrayants de personnes souffrant de problèmes liés à la consommation des drogues dans le monde. Parmi les 35 millions de personnes identifiées par an, on dénombre malheureusement ½ million de décès. Revenant à l'agenda de la session, la Directrice exécutive de l'ONUDC a appelé les participants à travailler dans l'esprit de Vienne, c'est-à-dire, privilégier le consensus dans la prise de décision concernant toutes les questions importantes. La session a été présidée par l'ambassadeur Masood Ahmad Khan du Pakistan.

Mme Ghada Fathi Waly, Directrice exécutive de l'ONUDC

A l'issue des interventions de bienvenue et d'exhortation à des discussions riches et ouvertes, les participants se sont penchés sur des questions administratives, budgétaires et de gestion stratégique de la Commission. Ils ont, par la suite, discuté de l'application des traités internationaux relatifs au contrôle des drogues.

Ils ont aussi examiné plusieurs dossiers dont, entre autres, celui sur le suivi de la mise en œuvre, aux niveaux national, régional et international, de tous les engagements à aborder et combattre le problème mondial de la drogue énoncés dans la déclaration ministérielle de 2019. Celle-ci fait suite au bilan des engagements pris en 2009 dans la Déclaration politique et du Plan d'action sur la coopération internationale en vue d'une stratégie intégrée et équilibrée de lutte contre le problème mondial de la drogue.

En effet, la communauté internationale, ainsi que l'indique l'introduction de la Déclaration politique, avait pris conscience que « le problème de la drogue demeure une menace grave pour la santé, la sécurité et le bien-être de l'humanité toute entière, en particulier des jeunes, qui constituent notre atout le plus précieux. Par ailleurs, le problème mondial de la drogue compromet le développement durable, la stabilité politique et les institutions démocratiques, ainsi que les efforts faits pour éliminer la pauvreté, et menace la sécurité nationale et l'état de droit. Le trafic et l'usage illicite de drogues font peser une très lourde menace sur la santé, la dignité et les espoirs de millions d'individus et de leur famille et causent des pertes en vies humaines ».

Photo de famille de la délégation burkinabè

D'où la nécessité, réaffirmée par les ministres des Etats membres de la Commission, de lutter résolument contre le problème mondial de la drogue et de promouvoir activement une société exempte d'usage illicite de drogues pour que tous les êtres humains puissent vivre sainement dans la dignité et la paix, la sécurité et la prospérité.

Il s'est donc agi pour les participants de faire l'évaluation de ces engagements pour en mesurer les progrès et les défis qui restent à relever. Si des progrès ont été réalisés dans la mise en œuvre des engagements pris ces dernières années pour aborder et combattre l'épineux problème mondial de la drogue, force est de reconnaitre qu'il reste encore beaucoup à faire. Les participants à cette session ont réitéré la nécessité d'un engagement plus accru et une synergie d'action entre agents des services de détection et de répression, professionnels du système judiciaire et de la santé, universitaires, membres de la société civile, de la communauté scientifique et du secteur privé.

Au cours de cette 63ème session, les Etats-membres ont aussi voté et adopté des recommandations d'ordonnancement de l'Organisation mondiale de la Santé concernant l'établissement d'une douzaine de substances, en vertu des conventions de contrôle des drogues. Toutefois, ils ont reporté, à la reprise de la session en fin d'année, l'examen et le vote de six recommandations relatives à l'utilisation du cannabis et des substances dérivées à des fins médicales et scientifiques. Plusieurs délégations ont appelé à placer également le tramadol sous contrôle.

La délégation burkinabè a participé également à des événements parallèles et rencontré d'éventuels partenaires. C'est ainsi qu'elle a pris part à une plateforme qui s'est penchée sur l'état des lieux de l'usage rationnel des médicaments sous contrôle international, et échangé avec le directeur de l'Autorité de régulation pharmaceutique du Nigéria sur l'expérience de ce pays en matière de contrôle du tramadol. Le tramadol, faut-il le rappeler, constitue un problème crucial de santé publique au Burkina Faso et dans plusieurs pays africains. La délégation a aussi assisté à des réunions bilatérales avec l'Organe internationale de contrôle des stupéfiants (OICS) sur plusieurs thématiques.

En outre, elle s'est entretenue avec Maria-Goretti Loglo et Marie Nougier respectivement Consultante pour la zone Afrique et Directrice de la Recherche et des Communications du Consortium international sur la politique des drogues (IDPC). Le Burkina Faso s'active dans l'élaboration d'une stratégie nationale de lutte contre la drogue. Il s'est agi pour la délégation burkinabè d'échanger avec les représentantes de l'IDPC sur les voies et moyens pour notre pays de bénéficier de l'accompagnement technique de cette Organisation non gouvernementale. Enfin, la délégation a eu des échanges fructueux avec la délégation turque sur des possibilités de formation dans le cadre de la lutte contre la drogue.

Il faut souligner pour terminer qu'en marge de la rencontre, l'Ambassadeur Dieudonné Kéré a reçu en audience les autres membres de la délégation. Ce fut une occasion de faire le point de la participation du Burkina Faso à cette 63ème session de la CND et surtout d'échanger sur les actions à mener pour une meilleure optimisation des résultats. L'Ambassadeur Kéré a émis le vœu que des concertations entre toutes les entités dont relève les membres de la délégation soient organisées en amont et en aval afin d'envisager une synergie d'actions dans le cadre de la lutte contre la drogue au Burkina Faso.

Simon YAMEOGO
Attaché à l'Ambassade du Burkina Faso à Vienne

Categories: Afrique

Sahel : Barkhane continue de « maintenir les groupes terroristes sous pression »

Fri, 06/03/2020 - 14:28

Ceci est un communiqué de la cellule communication de l'Opération barkhane sur les actualités allant du 28 février 2020 au 5 mars 2020

Cette semaine, Barkhane a de nouveau mené une série d'opérations qui a permis de maintenir les groupes terroristes sous pression, tout en affirmant sa présence dans la zone des trois frontières afin de rassurer les populations.

Un mois d'engagement aux côtés des forces armées nigériennes dans le Liptako nigérien

À l'occasion du Sommet de Pau, les dirigeants du G5 Sahel ont réaffirmé l'importance et la nécessité de l'opération Barkhane pour la stabilité du Sahel. À la demande du président de la République, les Armées ont ainsi accentué leur effort dans la lutte contre les groupes armés terroristes dans la région dite « des trois frontières ».

Pour la force Barkhane, une partie de ces renforts a structuré un troisième groupement tactique désert (GTD), le GTD « Altor ». Armé principalement par les soldats du 2e régiment étranger de parachutistes (2e REP), ce troisième GTD a été déployé fin janvier. Opérant depuis un mois dans le Liptako en autonomie, le GTD « Altor » a été engagé conjointement avec les forces armées nigériennes (FAN) pour lutter contre les groupes armés terroristes (GAT) qui sévissent dans cette région. Au cours de cet engagement exigeant, le GTD « Altor » a neutralisé plusieurs terroristes, et saisit de nombreuses ressources.

Partis en janvier de Côte d'Ivoire, les soldats du GTD « Altor » sont ainsi engagés dans le Liptako nigérien depuis un mois loin des bases françaises, aux côtés des forces armées nigériennes (FAN), afin de mettre les groupes armés terroristes sous pression. Leur action dans la durée a pour but d'isoler les groupes terroristes de leurs ressources, de dégrader leur logistique et de déstructurer leurs réseaux de commandement.

Le GTD « Altor » et les forces nigériennes combinent des modes d'action très variés pour surprendre et harceler les groupes armés terroristes, de jour comme de nuit. Infiltrations, embuscades, contrôles de zone, opérations de ratissage et de fouilles, opérations héliportées, ont notamment permis de neutraliser plusieurs terroristes et de saisir de nombreuses ressources logistiques ainsi que de l'équipement de guerre comprenant entre autres des armes, des munitions, du matériel permettant la confection d'IED, des postes radio, un drone et de nombreux matériels militaires en tout genre.

En particulier, les 21 ,23 et 27 février, le GTD « Altor » a neutralisé près d'une dizaine de combattants armés et détruit plusieurs motos en trois actions de combat menées contre les groupes opérant dans cette région reculée.

Son action s'inscrit en complément de celles réalisées par les autres groupements tactiques désert de la force Barkhane, les forces armées partenaires et la force conjointe du G5-Sahel, qui ont obtenu des résultats significatifs ces dernières semaines dans cette région. Mais plus que cela, l'action conjointe menée par le groupement « Altor » aux côtés des forces armées nigériennes s'inscrit dans le partenariat de combat qui permet progressivement la montée en puissance des forces partenaires et qui concourt pleinement à l'objectif principal de la force Barkhane : mettre les groupes armés terroristes à la portée des forces partenaires.

Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l'opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad.

Elle regroupe environ 5100 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu'elles puissent prendre en compte cette menace.

Opération Barkhane Cellule communication

Categories: Afrique

Africallia 2020 : Les journalistes de Bobo-Dioulasso informés sur les innovations de la 7e édition

Fri, 06/03/2020 - 14:02

Le secrétaire permanent du forum Africallia, Félix Sanon, était face aux journalistes de la ville de Bobo-Dioulasso ce jeudi 5 mars 2020, à l'occasion d'une conférence de presse. Cette rencontre lui a permis de dévoiler aux hommes de médias, les innovations majeures de la 7e édition du Forum ouest-africain de développement des entreprises, dénommé Africallia.

Prévue pour se tenir du 27 au 29 mai 2020 à Ouagadougou, Africallia réunira plus de 500 chefs d'entreprise d'une vingtaine de pays d'Afrique et du reste du monde. En effet, après Abidjan en Côte d'Ivoire en 2019, la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso (CCI-BF) donne rendez-vous aux chefs d'entreprise de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (CEDEAO) et du reste du monde à Ouagadougou pour la 7e édition de ce forum multisectoriel de développement des entreprises.

En marge de cette activité, le secrétaire permanent du forum, Félix Sanon, était face aux journalistes de la ville de Bobo-Dioulasso pour annoncer les couleurs de l'évènement. Ainsi, au cours de la conférence de presse, les conditions de participation et le programme de ces journées ont été dévoilés aux professionnels des médias. Selon le secrétaire permanent du forum, Africallia offre l'opportunité aux participants de programmer quinze rendez-vous personnalisés à travers les rencontres B to B. C'est une rencontre au cours de laquelle plusieurs centaines de chefs d'entreprise issus de la CEDEAO rencontrent d'autres dirigeants de Petites et moyennes entreprises (PME) du monde entier pour échanger sur de possibles alliances commerciales dans des domaines variés.

« Africallia vise à permettre aux chefs d'entreprise de rencontrer des partenaires potentiels et d'amorcer, au cours de rendez-vous B to B, des discussions qui mèneront au développement de partenariats internationaux sous forme d'alliances commerciales, financières, stratégiques ou technologiques. Chaque entreprise qui participe à Africallia a droit au maximum à quinze rendez-vous d'affaires formels », a laissé entendre le secrétaire permanent Félix Sanon.

En plus des rendez-vous d'affaires personnalisés, le programme prévoit des visites industrielles, des conférences thématiques ainsi que plusieurs occasions de réseautage, le tout dans une ambiance conviviale. Les chefs d'entreprise désireux d'y participer sont invités à remplir un dossier d'inscription en précisant leurs secteurs d'activités et leurs centres d'intérêt sur la plateforme www.africallia.com
« Les inscriptions se font en ligne. Les frais de contribution s'élèvent à 260 000 F CFA pour un participant et 150 000 F CFA pour un deuxième participant de la même entreprise et avec le même planning de rendez-vous. Pour encourager la participation des jeunes et femmes du pays, la Chambre de commerce subventionne 50% de la participation de 50 jeunes et 50 femmes burkinabè », a-t-il précisé.

Par ailleurs, le président de la Chambre régionale de l'UEMOA, Abdoulaye Sory, et le bureau de la Chambre de commerce des Hauts-Bassins ont décidé de faire un effort supplémentaire en prenant en charge intégralement l'inscription de 50 jeunes et femmes chefs d'entreprises dans le Grand-Ouest. C'est-à-dire 30 participants issus des Hauts-Bassins et 20 autres pour les autres régions à savoir le Sud-Ouest, la Boucle du Mouhoun et les Cascades.

Romuald Dofini
Lefaso.net

Categories: Afrique

Microfinance : Les Systèmes financiers décentralisés et l'UNCDF examinent un avant-projet pour booster la finance inclusive

Fri, 06/03/2020 - 14:02

La Fédération des associations professionnelles de systèmes financiers décentralisés (FAPSFD) de l'Afrique de l'Ouest a tenu une rencontre à Ouagadougou, le jeudi 5 mars 2020, pour amender un avant-projet de loi qui concerne le secteur de la microfinance. Le Fonds d'équipement des Nations unies (UNCFD), partie prenante de la rencontre, a modéré ces travaux qui ont mis un accent particulier sur le digital.

Le niveau actuel de l'inclusion financière au sein de l'UEMOA est à l'image du développement de la technologie ou de l'électricité au sein du continent africain, selon Azaratou Sondo/ Nignan, présidente de FAPSFD/UEMOA. Le présent atelier vise donc à créer les conditions pour une meilleure contribution du secteur de la finance décentralisée à la promotion d'une inclusion financière responsable et durable et, partant, d'un développement harmonieux des économies de l'UEMOA. Il s'agit plus concrètement d'une concertation pour amender et faire des observations de l'avant-projet de loi portant règlementation de la microfinance dans l'Union monétaire ouest-africaine (UMOA).

Pour Azaratou Sondo, la Banque centrale observe généralement une démarche participative dans l'élaboration des lois, et c'est dans ce cadre que la validation de cette loi engage une consultation des acteurs principaux. Elle précise que cet avant-projet de loi apporte des modifications et des compléments pour tenir compte de l'évolution du secteur. Il y a pratiquement 12 années que la loi qui est en cours a été adoptée ; alors que depuis cette date, il y a des évolutions telles que le développement des technologies qui a permis d'amorcer la finance digitale. Ce sont des aspects majeurs, selon Azaratou Sondo, qui amènent le législateur à réviser la loi pour pouvoir tenir compte de ces changements et voir dans quelle mesure les institutions de microfinance pourront profiter de cette opportunité pour offrir des services de qualité et à moindre coût, impliquant un grand nombre de populations.

Au-delà de cela, il y a, dans le contenu de cet avant-projet de loi, des améliorations liées à l'encadrement du secteur. L'objectif visé, poursuit-elle, reste principalement une meilleure gestion et un meilleur épanouissement du secteur ; et pour cela, c'est l'acteur principal qui peut orienter le législateur pour que cet objectif puisse être atteint.

United Nations Capital Development Fund (UNCDF), partie prenante de la rencontre, est un organe qui appui les Systèmes financiers décentralisés (SFD) dans l'opérationnalisation de la finance digitale et inclusive, conformément à son slogan « Ne laisser personne pour compte à l'ère du numérique ». Son partenaire technique et financier dans cette lancée est la Coopération luxembourgeoise, qui a une expérience avérée dans le domaine de l'inclusion financière. Dans une présentation au cours de l'atelier, l'UNCDF a fait ressortir les enjeux et les opportunités du digital dans la sous-région ouest-africaine, les forces et faiblesses. Les défis, selon eux, se situent au niveau des clients, des infrastructures (le réseau d'internet, l'électricité, etc.) et au niveau des agents.

La fédération regroupe les huit pays membres de l'UEMOA. A cet atelier de Ouagadougou, quatre pays sont représentés : le Togo, le Bénin, le Sénégal et le Burkina Faso.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Education : La cité de Bassinko dotée d'une deuxième école primaire publique

Fri, 06/03/2020 - 14:02

Ce jeudi 5 mars 2020, le ministre de l'Education nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales a procédé à l'inauguration de l'école primaire publique « Bassinko cité B ». Cette école construite et équipée par les Engagements nationaux vient décongestionner l'école Bassinko cité A qui connaissait un effectif pléthorique.

C'était jour de joie en cette matinée du jeudi 5 mars 2020 à l'école Bassinko Cité B et pour les habitants de la cité de Bassinko. Ces résidents, dont le nombre croît d'année en année, ne disposaient que d'une seule école primaire publique qui, malheureusement, refusait certains élèves pour cause d'effectif pléthorique.

Certaines classes accueillaient en effet jusqu'à 114 élèves. A force de doléances et de nombreuses démarches, les résidents ont pu obtenir du Secrétariat permanent des Engagements nationaux et des programmes d'urgence, par l'entremise du ministre en charge de l'Education nationale, la construction et l'équipement d'une extension de six classes appelée école « Bassinko cité B ».

Pascal Lamien président de l'Association des parents, heureux de la construction de la nouvelle école

Cette école, qui dispose aussi d'un bureau pour le directeur, d'un magasin et de latrines, a permis de décongestionner l'école A et de ramener les effectifs aujourd'hui à environ une cinquantaine d'élèves par classe. « C'est le fruit de la collaboration entre le Secrétariat permanent des Engagements nationaux et le ministère en charge de l'Education qui œuvrent ensemble pour le développement d'un enseignement de qualité, afin de tenir les engagements du chef de l'Etat qui sont de développer le capital humain », a indiqué Stanislas Ouaro, ministre de l'Education nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales.

Le ministre inaugure l'école primaire publique Bassinko cité B

C'est donc avec une grande joie que Pascal Lamien, président de l'Association des parents d'élèves, a adressé des remerciements au ministre de l'Education nationale, au Secrétariat permanent des Engagements nationaux, ainsi qu'à la présidence du Faso. « Nous sommes très heureux de recevoir ce joyau qui va permettre à nos enfants d'être dans de bonnes conditions et de donner le meilleur d'eux-mêmes. Cette nouvelle école va permettre aux enseignants de mieux encadrer les enfants et surtout de leur donner un enseignement de qualité. Le souhait, c'est de faire de cette école un pôle d'excellence et quand on regarde, c'est vraiment le cas, parce que ces trois dernières années, nous avons fait pratiquement 100% au CEP », a souligné M. Lamien.

Le minstre déçu par la lenteur des travaux du chantier du Lycée scientifique de Bassinko

Mais ce qui fera également plaisir aux résidents de la cité serait la construction d'un mur d'enceinte pour l'école, d'une cantine, de classes pour le préscolaire et d'un Collège d'enseignement général (CEG). Des doléances auxquelles le ministre a accordé une oreille attentive. Il a d'ailleurs souligné qu'un CEG sera incessamment construit pour le bonheur des populations. Les résidents ont aussi soumis d'autres doléances, en l'occurrence le bitumage des voies d'accès à la cité et l'éclairage des rues pour plus de sécurité. Des doléances qui seront soumises à qui de droit, a promis le directeur de cabinet du président du Faso, présent à la cérémonie.

Lycée scientifique de Bassinko, Stanislas Ouaro exaspéré par la lenteur des travaux

Après l'inauguration de l'école primaire publique, le ministre en charge de l'Education nationale a effectué une visite inopinée sur le chantier du lycée scientifique de Bassinko. Et après avoir fait un tour du chantier, c'est un ministre visiblement agacé et exaspéré par la lenteur des travaux et le non-respect des délais qui a lâché : « Je suis totalement mécontent, je ne suis pas du tout content de l'entreprise TSR. Je vais faire un rapport au Conseil des ministres pour expliquer la situation. Ce n'est pas normal, ce sont des infrastructures qui devaient être réceptionnées en juillet. Ils ont promis pour décembre, ce n'est pas fait. Ils ont promis pour fin février, nous sommes en mars et ce n'est toujours pas fini. Quand on regarde au niveau des chantiers, il n'y a pratiquement pas d'ouvriers. Je considère cela comme de la provocation. Nous faisons ça pour les enfants de ce pays et je demande aux entreprises de penser à ça ».

Une salle de classe de l'école primaire publique Bassinko cité B

Pourtant, assure le ministre, ce n'est pas une question d'argent, parce que l'argent est disponible. « Ce sont des ressources de la Banque mondiale que nous avons mises même dans un compte secondaire, dans une banque privée de la place, où nous leur mettons l'argent à disposition chaque fois que les conditions le permettent », explique-t-il.

Face à ce constant, Stanislas Ouaro a annoncé que conformément aux dispositions légales, des pénalités seront affligées à l'entreprise, même s'il reconnait que ces pénalités ne peuvent pas « rembourser le tort qui est fait à ces enfants », dont certains passeront le Bac dans quelques mois sans avoir mis pied sur le site qui leur était destiné.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Categories: Afrique

24e Journée du championnat D1 : « AS Douanes vs ASFA, la différence va se faire au niveau de la hargne de vouloir remporter les 3 points », Yaya Koné, coach AS Douanes

Fri, 06/03/2020 - 13:32

Pour la 24e journée du championnat national de première division, l'AS Douanes sera opposée à l'ASFA-Yennega. Pour parler de leurs systèmes de jeu, les entraineurs des deux formations étaient ce jeudi 5 mars 2020 face à la presse.

Après un nul arraché en seconde période contre l'ASEC de Koudougou (2-2) et une qualification en quarts de finale de la Coupe du Faso contre les Leopards de Saint Camille, les Or et vert qui sont dans une bonne dynamique vont croiser le 9 mars 2020 l'AS Douanes, qui compte trois victoires d'affilées.

Yaya Koné, entraineur des douaniers, reste cependant prudent face à une équipe à fort potentiel d'expérience. « L'ASFA est une très belle équipe, une équipe joueuse, très offensive qui procède très souvent par attaques rapides. J'ai l'occasion de voir l'équipe à l'œuvre. Pour nous, la différence va se faire au niveau de l'envie, de la détermination, de la hargne de vouloir remporter ces points », a indiqué le coach Koné. Avant d'ajouter : « Contre l'ASFA, nous allons bien négocier le match afin d'engranger les trois points ».

Pour cette mission délicate, il peut compter sur l'expérience de ses joueurs surtout celle d'Ousmane Nana, qui a trainé sa bosse dans plusieurs clubs du fasofoot dont l'ASFA-Yennega. Il s'est d'ailleurs dit disposé pour disputer cette rencontre. « J'ai joué pendant trois saisons à l'ASFA. Ce qui fait que ce club est devenu comme ma maison. J'ai gagné une Coupe là-bas et obtenu un titre de deuxième meilleur buteur du championnat. J'aime ces genres de match. Je compte démontrer qu'Ousmane Nana a tous ses capacités intactes », a affirmé Ousmane Nana.

Du côté de la Vieille dame de Zempasgo, ce ne sont pas les stratégies, encore moins l'expérience, qui manquent. Bien au contraire, selon Amza Ouédraogo, entraineur adjoint de l'ASFA, les automatismes sont en train d'être travaillés et les stratégies en train d'être peaufinées. Parce que l'objectif de l'ASFA reste le haut du tableau. « L'AS Douanes joue le titre et nous nous jouons le haut du tableau. Pour ne pas être distancé par ceux qui sont devant nous, nous faisons tout engranger le maximum de points avant la fin du championnat », a-t-il indiqué.

Les deux entraineurs ont promis, pour ce match, un match ouvert et surtout du jeu. Les amoureux du ballon rond n'auront certainement pas à le regretter.

J.T.B

Le programme

Samedi

16h 00 : AS Police # Majestic SC (stade régional de Ziniaré)
16h 00 : EFO # KOZAF ( stade régional de Ziniaré)
16h 00 : Royal FC # AS SONABEL ( stade Wobi)

Dimanche

16h 00 : SALITAS # USFA ( stade régional de Ziniaré )
16h 00 : RCB # ASFB ( stade Wobi)

Lundi

16h 00 : ASECK # USO (stade Batiebo Balibié )
16h 00 : AS Douanes # ASFA-Y ( 4 août)
18h 30 : RCK # Rahimo FC (4 août)

Categories: Afrique

Justice : Un décret ministériel en faveur de l'extradition de François COMPAORE

Fri, 06/03/2020 - 00:02

Le décret a été signé par le Premier ministre français, peut-on lire sur la page Facebook du ministère de la justice burkinabè. François Paul Compaoré pourrait se voir extrader vers le Burkina Faso pour répondre devant la justice des chefs d'accusation retenus contre lui, dans l'affaire du journaliste Norbert Zongo et ses compagnons.




Categories: Afrique

Attaques terroristes à Béguédo : "Purs mensonges" selon Le maire Noro Bara

Fri, 06/03/2020 - 00:00

Le Maire de la commune de Béguédo, Noro Bara a démenti les rumeurs relatifs à une attache terroriste sur le territoire de sa commune, qu'il a qualifié de "purs mensonges"
dans un communiqué parvenu à la rédaction de Lefaso.net, donc voici in extenso.

Categories: Afrique

Côte d'Ivoire : Alassane Ouattara ne sera pas candidat à l'élection présidentielle du 31 octobre 2020

Thu, 05/03/2020 - 23:55

Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé ce jeudi 5 mars 2020 « ne pas être candidat à l'élection présidentielle du 31 octobre 2020 et de transférer le pouvoir à une jeune génération ».

« Je n'ai certainement pas tout réussi mais les résultats sont là », a indiqué Alassane Ouattara dans son discours sur l'état de la Nation au Parlement réuni en Congrès à Yamoussoukro.

Le président ivoirien assure avoir donné le meilleur de lui-même, pour ses compatriotes ; parce qu'il aime son pays.

Categories: Afrique

Affectation des agents des médias publics : Il s'agit de « mettre de l'ordre dans la situation administrative »

Thu, 05/03/2020 - 23:50

Deux jours après sa décision d'affecter des agents des médias publics en « situation irrégulière », le ministère de la Communication, par la voix de sa secrétaire générale, Hortense Marthe Zida, a décidé de « compléter les informations » au cours d'une conférence de presse, ce jeudi 5 mars 2020 à Ouagadougou.

De cette sortie médiatique, l'on retient d'abord un mea culpa de la secrétaire générale du ministère de la Communication, Hortense Marthe Zida, animatrice de cette conférence de presse. Elle reconnaît en effet qu'il y a eu des erreurs dans le processus de cette décision et promet de les rectifier.

A titre d'exemple, elle a cité le cas d'un agent décédé la semaine dernière et qui figure sur cette liste. « Les erreurs qui ont pu se glisser dans le processus seront prises en compte par les services du ministère et les différentes directions des ressources humaines des Etablissements publics de l'Etat (EPE) afin d'apporter les corrections nécessaires », a-t-elle précisé.

Une vue journalistes à la conférence de presse

Selon Hortense Marthe Zida, « depuis 2019, le ministère a décidé de mettre de l'ordre dans la situation administrative de ses agents, au regard des nombreuses difficultés rencontrées dans la gestion de la fin de carrière de certains d'entre eux ». Ainsi, une opération « casiers vides » a été initiée. En effet, de nombreuses difficultés pour les actes de fin de carrière des fonctionnaires du ministère de la Communication sont constatées, indique la secrétaire générale. Beaucoup n'ont pas d'actes de détachement à certains moments de leur parcours professionnel. Ainsi, le ministère a décidé d'affecter les agents en situation irrégulière.

Plusieurs réunions de cabinet se sont tenues courant octobre, novembre et décembre 2019. Les EPE ont alors produit une liste définitive faisant état respectivement de 322 agents à la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) et de 48 agents aux Editions Sidwaya en « situation administrative irrégulière ». Le ministère de la Communication a donc pris la décision d'affecter ces agents en situation irrégulière pour compter du 1er mars 2020.

La secrétaire générale du ministère de la Communication, Hortense Marthe Zida

Les trois situations irrégulières

Même deux jours après cette décision, il est toujours difficile de s'accorder sur la définition de « situation irrégulière ». Au cours de cette conférence, la secrétaire générale a énuméré les trois situations irrégulières auxquelles les ressources humaines des EPE font face.

La première est celle d'agents affectés dans les EPE sans acte de détachement. La seconde est celle d'agents dont le détachement a échu et pour lesquels aucun acte n'a été pris pour le renouvellement. La troisième et dernière situation est que certains de ces agents, bien qu'exerçant dans les EPE, continuent d'être payés par la solde centrale, « toute chose qui est contraire à l'esprit et à la lettre de l'article 132 de la loi N°081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la fonction publique, qui prescrit qu'un fonctionnaire détaché est rémunéré par la structure d'accueil ».

« L'administration prend ses responsabilités »

Ces mesures sont-elles opportunes ? A cette question, la secrétaire générale et son équipe tentent de se justifier. « Vous pouvez nous croire ou ne pas nous croire. Nous avons dit que c'est un processus d'apurement, de régularisation de situation. Malheureusement, ce processus coïncide avec une crise qui perdure (depuis 2016). On est humain ; on sait que ça va poser problème, mais s'il y a nécessité de le faire, l'administration prend ses responsabilités et elle le fait », a indiqué Hortense Marthe Zida.

Il faut retenir qu'à la suite de cette décision, des voix se sont élevées pour s'interroger sur la décision d'affecter des journalistes dans des services tels que la direction des ressources humaines. Qu'est-ce qu'ils vont faire là-bas ? Et Hortense Marthe Zida de répondre qu'il y a toujours quelque chose à faire quelque part. « Durant ma carrière, j'ai vu des journalistes qui ont assuré la régie ; pourtant, ils n'ont pas été formés pour ça », a-t-elle illustré.

La directrice des ressources humaines du ministère de la Communication, Esther Ouédraogo (au micro)

La directrice des ressources humaines du ministère de la Communication, Esther Ouédraogo, vole à son secours. « Depuis un certain temps, on reçoit des expressions de besoins provenant de plusieurs ministères qui demandent des agents, des chargés de communication au niveau des structures, des EPE, des collectivités », a-t-il affirmé, avant d'ajouter qu'« il y a des agents qu'on peut utiliser pour répondre à ces besoins, vu que leur situation est devenue irrégulière au sein des EPE ».

Face à une éventuelle intensification de la crise entre le Syndicat autonome des travailleurs de l'information et de la culture (SYNATIC) et son ministère de tutelle, la secrétaire générale rappelle que le ministère est « toujours dans l'esprit du dialogue ».

A lire aussi : Affectation des agents des médias publics : Les travailleurs décrètent un arrêt immédiat de travail jusqu'à nouvel ordre

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net

Categories: Afrique

Prix international Courage féminin 2020 : La Burkinabè Claire Ouédraogo récompensée

Thu, 05/03/2020 - 23:45

La burkinabè Claire Ouédraogo et onze autres femmes talentueuses du monde entier ont été récompensées par le département d'Etat des Etats-Unis, lors de la 14e cérémonie du Prix international du courage féminin le 4 Mars 2020.

Claire Ouedraogo est la présidente de l'Association féminine songmanegre pour le développement. Une organisation qu'elle a fondée et qui travaille sur l'élimination des mutilations génitales féminines (MGF) et la promotion de l'autonomisation des femmes par l'éducation en matière de planification familiale, la formation professionnelle et le micro-crédit pour les femmes dans la région rurale et mal desservie du Centre Nord du Burkina Faso.

En 2016, le Premier ministre du Burkina Faso Paul Kaba Thiéba l'a nommée ambassadrice de la paix pour son travail en faveur de l'autonomisation des femmes rurales. Malgré la menace accrue d'attaques terroristes et d'actes violents contre les civils dans la province de Bam, Claire Ouedraogo poursuit courageusement son travail au nom des femmes vulnérables menacées à la fois par les MGF et par le terrorisme.

Elle est également conseillère principale au sein du Conseil national de lutte contre les mutilations génitales féminines. Elle fait partie des membres actifs du Mouvement burkinabé des droits de l'homme et des peuples.

En 2016, le Premier ministre du Burkina Faso Paul Kaba Thiéba l'a nommée ambassadrice de la paix pour son travail en faveur de l'autonomisation des femmes rurales. Malgré la menace accrue d'attaques terroristes et d'actes violents contre les civils dans la province de Bam, Claire Ouedraogo poursuit courageusement son travail au nom des femmes vulnérables menacées à la fois par les MGF et par le terrorisme.

Le Prix international du courage féminin du secrétaire d'État, qui en est à sa 14e édition, récompense des femmes du monde entier qui ont fait preuve d'un courage et d'un leadership exceptionnels en plaidant pour la paix, la justice, les droits de l'homme, l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes, souvent au prix de grands risques et de sacrifices personnels.

Depuis la création de ce prix en mars 2007, le département d'État a récompensé 134 femmes de 73 pays. Cette année, on totalisera 146 récipiendaires, de 77 pays. Les missions diplomatiques des États-Unis à l'étranger nomment une femme de courage de leur pays respectif. Les finalistes sont sélectionnées et le choix est approuvé par de hauts représentants du département d'Etat. Après la cérémonie, les 12 lauréates participeront à l'International Visitor Leadership Program (programme d'échange professionnel) et visiteront différentes villes du pays, avant de se retrouver à Los Angeles pour la fin de leur programme, le 16 mars.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Crise humanitaire à Idlib et en Syrie : « La communauté internationale ne doit pas rester indifférente », Asim Arar, ambassadeur de Turquie au Burkina

Thu, 05/03/2020 - 23:30

La crise humanitaire à Idlib et en Syrie, la Turquie face au problème des réfugiés provenant de la Syrie et la décision de la Turquie de lancer l'opération « Spring Shield » le 27 février, etc. Pour mieux comprendre ces actualités du Moyen-Orient, Lefaso.net a tendu son micro, il y a de cela quelques jours, à l'ambassadeur de la Turquie au Burkina, Asim Arar. Interview.

Lefaso.net : Que retenir de la crise humanitaire à Idlib et en Syrie ?

Ambassadeur Asim Arar : Depuis mai 2019, le conflit en Syrie a pris un nouveau tournant. Le régime de Damas a intensifié sa campagne militaire déjà brutale contre des millions de Syriens innocents coincés dans la province d'Idlib. L'écrasante majorité de la communauté internationale est convaincue que le régime vise aveuglément une population entière.

Le régime commet des violations flagrantes constituant des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité. Cela est encore une autre manifestation de l'aspiration de longue date du régime à survivre au conflit par une « victoire militaire ». L'objectif ultime du régime est d'annuler la perspective d'une solution politique conformément à la résolution 2254 du Conseil de sécurité des Nations unies.

Partageant une frontière terrestre de 911 km avec la Syrie et étant un voisin immédiat de la province d'Idlib, la Turquie a été directement exposée à toutes les répercussions des atrocités du régime. Hébergeant les deux tiers de l'ensemble des réfugiés syriens dans le monde, la Turquie a pratiquement assumé la charge de près de 9 millions de Syriens sur son propre sol, ainsi que dans le nord de la Syrie.

Les attaques aveugles du régime ont provoqué une nouvelle crise humanitaire à Idlib ainsi que des déplacements massifs vers la frontière turque. Déjà surcapacitée en termes d'hébergement de nouveaux Syriens déplacés, la Turquie a été obligée d'agir en tant que premier intervenant face à ces défis.

La campagne militaire du régime dans la zone de désescalade d'Idlib et à la suite d'au moins 20 000 violations du cessez-le-feu depuis mai 2019, plus de 2000 civils ont été tués. Les attaques ont déplacé plus de deux millions de personnes, principalement des femmes et des enfants, depuis début décembre 2019 vers notre frontière.

La Turquie a-t-elle l'impression d'être laissée seule face au problème des réfugiés provenant de la Syrie ?

Comme l'ONU l'a elle-même annoncé, il s'agit de l'un des pires déplacements provoqués par l'homme que nous ayons vus dans le monde au cours de la dernière décennie. Le régime d'Assad et ses partisans sont exclusivement responsables de la situation humanitaire dramatique actuelle à Idlib. Cela doit être arrêté. La Turquie a fait tout son possible pour contribuer à la mise en place d'un cessez-le-feu à l'échelle nationale, comme le préconise la résolution 2254 du Conseil de sécurité des Nations unies.

En accord avec les deux autres Etats garants de la plateforme d'Astana, à savoir la Fédération de Russie et l'Iran, la Turquie a soutenu la création de « zones de désescalade » dans le cadre du mémorandum du 4 mai 2017. Nous avons signé un mémorandum complémentaire avec la Fédération de Russie le 17 septembre 2018 pour stabiliser la situation dans la zone de désescalade d'Idlib.

En vertu du mémorandum du 4 mai 2017, la Turquie a établi douze postes d'observation le long des limites de la zone de désescalade d'Idlib pour garantir le respect des dispositions du régime de cessez-le-feu. Le mémorandum du 17 septembre 2018 a permis à la Turquie de fortifier et de maintenir la fonction de ses postes d'observation. Le régime et ses partisans ont continué d'agir en violation flagrante de tous ces accords.

Malgré de nombreuses provocations et attaques de harcèlement par les forces du régime et leurs partisans en visant les militaires turcs déployés dans ces postes, la Turquie a fait preuve de la plus grande retenue pour éviter une confrontation militaire directe. Le régime et ses partisans ont été publiquement avertis au plus haut niveau de mettre fin à ces attaques répétées. Les forces du régime et ses partisans ont augmenté la fréquence de leurs attaques en ciblant directement et délibérément les militaires turcs à Idlib.

Le 27 février, un convoi militaire turc déployé pour renforcer un poste d'observation turc ainsi que certaines fortifications a été délibérément pris pour cible aux alentours du village de Balyun dans la région de Jabal Zawiyah, au sud de la zone de désescalade d'Idlib. Contrairement aux allégations, il n'a été escorté par aucun groupe armé. Cette attaque odieuse a fait un très grand nombre de victimes.

Même nos ambulances envoyées pour secourir les soldats blessés ont été touchées en violation du droit international humanitaire. Nous avons perdu 36 soldats à la suite d'une série de frappes aériennes. Nous n'avons pas identifié la nationalité de l'avion qui a heurté notre convoi et nos bases. Les traces radar montrent que le régime et les avions russes étaient en vol de formation.

Qu'est-ce qui a poussé la Turquie à lancer l'opération « Spring Shield » le 27 février ?

Contre la situation alarmante sur le terrain avec des attaques du régime continuel visant délibérément l'armée turque et en l'absence de tout progrès concret dans les contacts de la Turquie avec les garants du régime, la Turquie a été contrainte de prendre des mesures unilatérales de légitime défense et a lancé « Opération Spring Shield » le 27 février. L'opération vise à protéger les civils en mettant fin à l'agression du régime contre la population civile, assurer la sécurité des militaires turcs déployés en vertu du mémorandum du 4 mai 2017, préserver le statut de zone de désescalade de Idlib en rétablissant ses frontières au 17 septembre 2018, contribuer à l'établissement d'un cessez-le-feu à l'échelle nationale, comme le demande la résolution 2254 du Conseil de sécurité des Nations unies, assurer un accès humanitaire rapide et ininterrompu à ceux qui en ont besoin, et prévenir les déplacements massifs mouvements vers la Turquie.

La réponse de la Turquie est proportionnée, mesurée et responsable. L'opération ne visait et ne visera que les éléments du régime et leurs armes, véhicules, équipements, cachettes, abris et emplacements. Toutes les précautions sont prises pour éviter des dommages collatéraux à la population civile. Il n'y a pas de cibles civiles. Nous poursuivons notre dialogue avec la Russie. Plus récemment, une délégation russe de haut niveau était à Ankara du 26 au 28 février pour le quatrième tour des pourparlers Turquie-Russie sur la situation à Idlib. Pourtant, nos attentes légitimes doivent encore être satisfaites. Nous avons intensifié nos efforts diplomatiques pour mobiliser la communauté internationale contre l'agression actuelle du régime à Idlib.

A notre demande, le Conseil de l'OTAN s'est réuni en vertu de l'article 4 du traité de Washington. Les alliés ont condamné les frappes aériennes aveugles du régime et de ses partisans visant la province d'Idlib et les ont invités à cesser leur offensive, à respecter le droit international et à soutenir les efforts de l'ONU pour une solution pacifique. La Turquie est attachée à l'intégrité territoriale et à l'unité politique de la Syrie.

La Turquie fera tout son possible pour contribuer à restaurer l'intégrité territoriale et l'unité politique de la Syrie une fois que le processus politique dirigé par les Syriens et facilité par l'ONU établira une gouvernance crédible, inclusive et non sectaire. Nous sommes maintenant à un tournant à Idlib. La communauté internationale ne doit pas rester indifférente aux événements qui se déroulent à Idlib. Sinon, cela aura de larges répercussions sur toute la Turquie et le reste de l'Europe. Nous attendons de la communauté internationale qu'elle soutienne la Turquie dans ses efforts pour mettre fin à l'agression du régime à Idlib et pour fournir une assistance humanitaire aux personnes déplacées à Idlib.

Interview réalisée par Edouard K. Samboé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Pages