Débutée le 1er décembre, la 15e édition des journées nationales de lutte anti-corruption, organisée par le Réseau national anti-corruption (REN-LAC), sous le thème « Transparence et redevabilité dans la gestion des ressources minières au Burkina Faso » s'est poursuivie ce mercredi 9 décembre 2020 au CENASA, à Ouagadougou, avec le panel sur la lutte contre la corruption dans le secteur minier.
Après le panel sur le dispositif juridique et institutionnel de la gestion minière au Burkina Faso qui s'est tenu le mardi 8 décembre, le public a pu suivre ce mardi 9 décembre 2020 un second sur la lutte contre la corruption dans le secteur minier. Ainsi, le public a été entretenu sur le « Le rôle de la société civile dans la gestion minière ». Cette communication a été présentée par Jonas Hien, directeur des programmes de l'ONG ORCADE. Pour le conférencier, « les organisations de la société civile exercent, entre autres, un contrôle citoyen sur la bonne gestion des affaires publiques en vue d'amener les dirigeants à réaliser le bien-être social des populations et à créer les meilleures conditions de développement durable du pays ».
Dans cette optique, il dira que l'ONG ORCADE s'est lancée dans un monitoring de la gouvernance du secteur minier pour mieux disséquer les différents segments du secteur afin de disposer des éléments d'informations et de données à même de renforcer le contrôle dans la gouvernance du secteur. Les résultats produits sur l'analyse de la loi sur la commercialisation de l'or et des autres substances précieuses, l'analyse de l'évolution du secteur minier burkinabè de 2007 à 2019, l'analyse fiscale du code minier de 2015 permettent de déclarer que les permis de recherche sont octroyés selon un principe dit « Premier venu, premier servi ».
Ce qui est dommage selon M. Hien, car il n'existe pas de critères sur les capacités techniques et financières des demandeurs qui rassurent qu'une fois le permis octroyé, ils seront en mesure de faire face aux dépenses estimées et à même d'aboutir aux résultats concluants de leurs projets de recherche. Ce principe, précise-t-il, est de nature à installer la spéculation sur les permis, donc sources de corruption dans le processus d'octroi des permis de recherche.
Pour changer la donne, les OSC doivent se constituer en plate-forme, en alliance stratégique pour jouer un rôle, basé sur un plan de travail cohérent. Au regard des insuffisances, des incohérences et des préoccupations des populations et des communautés impactées par les projets miniers, le contrôle de la gouvernance du secteur minier par la société civile est devenu un impératif afin de permettre au pays de tirer tous les profits et toutes les opportunités de ce secteur, a-t-il déclaré en guise de conclusion.
De la nationalisation des sociétés minières
La seconde communication du panel a porté sur « la nationalisation des industries minières au Burkina Faso : Solution possible et faisable ? ». Elle a été assurée par le Pr Taladidia Thiombiano.
Dans son intervention, le Pr Thiombiano a expliqué la nationalisation comme étant un acte politique qui modifie la répartition des pouvoirs dans une société avec pour objectif l'élimination de la direction capitaliste. La nationalisation est une opération qui assure à la collectivité la maîtrise des activités d'exploitation, de production et de répartition (profits) d'une richesse nationale ; de ce point de vue selon le conférencier, elle est équivalente de « l'étatisation ».
Pour le Pr Thiombiano, le développement des mines est considéré comme un des leviers de la diversification économique du Burkina Faso. Aussi au regard des chiffres fournis par les institutions spécialisées et les enjeux des industries minières, il est évident dans le contexte politique actuel du pays d'expérimenter un autre système politique ; un autre système économique, une réorientation du système d'enseignement, une grande mobilisation des masses conscientes et non pour répondre à des slogans.
Après la nécessité de la nationalisation des mines du Burkina, les participants ont eu le droit de poser la question « Que gagne le Burkina ? Que perd le Burkina sur les ressources minières ? ». A ce questionnement, Dr Ra-Sablaga Seydou Ouédraogo a tenté d'apporter son éclairage. Pour lui, le Pays des hommes intègres profite du boom minier, mais a une échelle très réduite. Pour M. Ouédraogo, le principal bénéficiaire est l'investisseur étranger, suivi des élites politiques et économiques.
La non reconnaissance des compétences nationales voire locales constitue également un handicap pour le Burkina Faso. Aussi, pour y remédier, il faut briser la capture de l'Etat, mettre en place une coalition pour lutter contre le conflit d'intérêt. Une assertion soutenue par le maire de Houndé, Gnoumou Drissa Boureima qui a exposé au cours de ce panel sur « l'impact de l'exploitation minière sur le développement des collectivité locales ».
Pour le bourgmestre, l'exploitation industrielle d'une mine permet à la collectivité de faire des réalisations telles que la construction d'écoles, d'hopitaux, de travaux de voiries, de marchés. Cependant, toutes ces réalisations ne servent à rien si les populations ne sont pas bénéficiaires. En effet, selon M. Gnoumou, la présence de la mine appauvrit la population et crée une surenchère. En outre, une exportation des capitaux financiers se présente au bout de la chaine. Tout le contraire de l'exploitation artisanale. Pour lui, la refonte de la législation du secteur minier s'avère un impératif.
J.E.Z.
Lefaso.net
A l'occasion de la cérémonie officielle de décoration entrant dans le cadre de la célébration de la fête nationale, 1 192 Burkinabè ont vu les mérites reconnus. Dans la foulée, Pierre Meyer, professeur de Droit à l'Université Thomas Sankara, a exprimé « sa désolation » face à ces décorations sur son profil Facebook. Des propos qui ont indigné plus d'un sur les réseaux sociaux.
Le Burkinabè d'origine belge dit avoir jeté à la poubelle toutes ses décorations parce que c'est « une véritable honte d'être décoré » par un Etat qui s'est opposé à la nomination d'un rapporteur spécial sur les droits des homosexuels (personnes LGBTQI). Des critiques ont été sévères suite à son écrit. Pierre Meyer a présenté ses excuses par le même canal et a décidé de supprimer la publication de départ. Ce geste suffit-il ? Doit-il restituer ses décorations ? Dr Nestorine Sangaré donne son avis.
« Quand je lis certains internautes dire que l'incident est clos parce que Pierre Meyer a eu le bon sens de publier son mea-culpa après sa sortie peu élégante, cela me fait réagir. Avait-il vraiment le choix ? Est-il prêt à quitter ce pays pour aller vivre ailleurs avec tous les honneurs méprisés ? Il s'offusque à cause d'une opinion exprimée par une délégation officielle burkinabè et dit sa fierté d'avoir jeté ses médailles comme un enfant gâté ? Les Présidents du Ghana et du Sénégal ont dit ouvertement "non" à Obama sur la question de l'homosexualité et aucune personne n'a osé mépriser ces pays sur Facebook parce qu'elle est adepte du fait.
Depuis des décennies, Meyer n'enseigne pas officiellement les droits des minorités sexuelles au Campus de Zogona. S'il ne sait pas pourquoi il avait reçu plusieurs médailles et les jette à la poubelle, ce n'était certainement pas pour son soutien militant pour l'expansion de l'homosexualité au Burkina Faso, mais pour ses enseignements et ses publications d'ouvrages essentiels pour les étudiants.
Dans son mea-culpa, il ne dit pas s'il est reparti chercher les médailles à la poubelle pour les remettre à qui de droit, et cela me parait un point important à souligner. Après son aveu public et ce mea-culpa, il est tout de même obligé de restituer à la Grande Chancellerie ses médailles sans aucune valeur pour lui à moins que diligence ne soit faite pour les lui reprendre. Un adage de chez nous dit de ne jamais mordre la main qui te nourrit. Aurait-il eu autant de succès dans sa carrière professionnelle s'il était resté dans sa Belgique natale qui a légalisé l'homosexualité ? Il fallait que la nation burkinabè soit vraiment tolérante et accueillante pour que Pierre Meyer y vive depuis des années sans questionnement sur ses valeurs, en ayant même accès à de jeunes étudiants qu'il peut influencer pour épouser ses idées sans discussion.
Cette sortie illustre un complexe de supériorité et une intolérance intolérable à l'égard des millions de Burkinabè qui ne sont pas pro-homosexualité. Il dit enseigner le droit alors qu'il est partisan de la tyrannie de la minorité. Or, de même que les immigrés africains reçoivent l'injonction quotidienne de se conformer aux valeurs de la Belgique ou de la quitter, de même, Meyer doit respecter les valeurs de la nation burkinabè ou la quitter.
C'est lui qui est venu chez nous et trouver qu'il y fait bon vivre au point de refuser de retourner chez lui. Il a même pris la nationalité signe par excellence de l'adhésion à nos valeurs, et pas par opportunisme, espérons. C'est bien son droit et nous sommes hospitaliers. De là à vouloir nous imposer ses valeurs libertaires ?
Après le vote de la loi sur le mariage homo dans plusieurs pays européens, Meyer sait où aller pour se sentir respecté dans ses choix sexuels qui relèvent du privé et loin d'être une question d'Etat. Qu'il apprenne surtout que tous les peuples ont des droits culturels et qu'aucune valeur promue n'est neutre. L'expérience montre que l'universalité des droits humains n'est invoquée que lorsque les Européens veulent faire adopter par les autres peuples leurs propres valeurs, jamais l'inverse. C'est le cas pour l'homosexualité. »
Dr Nestorine Sangaré
Texte repris par Lefaso.net
Elle est biochimiste de profession, mais la musique est sa passion. Avec sa voix forte et son look très spécial, elle ne manque pas de captiver l'attention des mélomanes. Elle, c'est Audrey Korsaga plus connue son le nom d'artiste « Audrey ». Artiste burkinabè vivant au Canada, elle est actuellement au Burkina pour faire la promotion de son nouveau single intitulé « ma fille ». Elle nous a rendu visite le vendredi 4 décembre 2020. Audrey partage avec nous ses ambitions dans la musique. Vidéo !
Lire aussi Kayawoto : De l'orpaillage, son étoile brille dans la musique
Entretien : Dimitri OUEDRAOGO
Vidéo : Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net
La SONABEL informe ses abonnés que pour impératifs techniques, la fourniture de l'électricité sera temporairement suspendue aux dates et heures ci-après :
Le samedi 12 décembre 2020 de 07h à 11h à Pabré, Nioniogo, Pagatenga, Gambastenga, Goupana, Rakaye, Dapélogo et de 7h à 14h à Garghin, Bassinko, Kilwin et Bissighin.
Le dimanche 13 décembre 2020 de 07h à 15h à la Zone industrielle de Kossodo, Kossodo, Polsgo, Wayalghin, Bendogo, ONEA SP3, Saaba, Nioko1, Bargo, Gampéla, Gonsé, Gomissin, Cité Universitaire Kossodo, Nioko 2, Roumtenga, Loumbila, SND, ENEP, ONEA Loumbila, ONEA RB, Bang-Poré et Tanghin.
Par mesure de sécurité, les appareils et installations devront être considérés comme restant sous tension pendant la durée de la coupure.
Le Département Communication et Relations Publiques
1. Contexte et justification
Diakonia est une ONG Suédoise de développement qui travaille avec les partenaires au niveau local pour obtenir des changements structurels au profit des populations défavorisées. La vision de Diakonia est que « Chaque être humain puisse vivre une existence digne dans un monde juste et durable ». Pour ce faire, sa mission est de contribuer à changer les structures politiques, économiques et sociales injustes qui engendrent la pauvreté, l'oppression et la violence.
Elle fonde sa stratégie d'intervention sur l'approche basée sur les droits et la stratégie du changement qui correspondent à sa vision de la manière dont la participation des citoyens, la non-discrimination, la transparence, et l'imputabilité doivent être prises en compte dans les politiques et stratégies de développement.
Pour réussir sa stratégie d'intervention notamment celle de 2016-2020, Diakonia a développé des programmes autour des axes droits humains, démocratie, équité-genre, justice économique et sociale, résilience et préparation face aux situations d'urgence ou de catastrophes naturelles. Ainsi, le programme Présimètre a vocation de contribuer à la mise en œuvre de trois (3) des axes précités à savoir : Démocratie, Droits humains et Genre.
PRESIMETRE est le Programme de renforcement de la redevabilité politique et économique : Monitoring citoyen des politiques publiques par les Technologies de l'Information et de la Communication financé par la Suède et l'Union européenne (UE) et le Bureau de la Coopération Suisse.
A ce titre une plateforme a été mise en place pour présenter les évaluations et des analyses sur les engagements présidentiels ; cette plateforme permet aux citoyens de suivre l'état d'avancement de l'exécution de ces engagements et de participer aux débats à travers des sondages, des commentaires ou des questions.
C'est en vue de développer l'accessibilité de la plateforme et d'élargir la participation de tous les citoyens, quel que soit leur localité, langue, moyens de communication à disposition, etc. que Diakonia organise un Hackathon sur le thème : « TIC et redevabilité : solutions pour une large participation des citoyens-nes des villes et des campagnes dans le suivi des actions publiques ».
2. Description
Un hackathon, marathon de programmation est un évènement durant lequel des groupes de développeurs se réunissent pendant une période de temps donnée afin de travailler sur des projets de programmation informatique de manière collaborative. C'est un processus créatif aux objectifs larges et variés souvent axés sur la proposition de solutions informatiques innovantes, l'amélioration de logiciels existants ou la conception de nouvelles applications dans le domaine des technologies numériques. Source : Wikipedia.
Le présent hackathon vise donc à donner l'opportunité à des groupes de développeurs de proposer en quarante-huit (48) heures des solutions mobiles efficaces en vue d'étendre les fonctionnalités de la plateforme PRESIMETRE.
3. Objectifs
L'objectif général du hackathon est de permettre aux participants de concevoir des solutions mobiles innovantes, pratiques et fiables pour une large participation des citoyens-nes des villes et des campagnes aux actions de suivi des politiques publiques.
Les objectifs spécifiques du hackathon sont :
• mettre en compétition des jeunes burkinabè dans la conception de solutions mobiles innovantes, pratiques et fiables permettant aux citoyens-nes des villes et campagnes du Burkina Faso de participer aux actions de suivi des politiques publiques à travers la plateforme www.presimetre.bf du programme PRESIMETRE ;
• améliorer l'accessibilité et l'utilisation de la plateforme par tous les citoyens burkinabè, notamment les personnes résidant en campagnes et utilisant les langues nationales ;
• créer une saine émulation entre jeunes burkinabè innovateurs soucieux de la bonne gouvernance.
La solution proposée devrait être en mesure d'intégrer la plateforme www.presimetre.bf déjà existante et permettre une participation accrue des femmes, des jeunes et des hommes vivant partout au Burkina Faso.
4. Résultat attendu
A l'issue de la compétition une solution est retenue en vue d'être intégrée à la plateforme PRESIMETRE.
5. Participation
Le Hackathon est ouvert à des équipes allant de 2 à 4 personnes avec au moins une femme dans l'équipe. Les inscriptions individuelles ne sont pas autorisées. Les inscriptions sont ouvertes du 10 au 20 décembre 2020 à l'adresse https://presimetre.bf/hackathon-presimetre-2020 .
Une phase de présélection retiendra au maximum 10 projets/solutions pour la participation effective au HACKATHON.
Les résultats de cette présélection seront connus le 23 décembre 2020.
Le comité de sélection se réserve le droit d'annuler la suite du processus si la présélection n'aboutit pas à des projets de solutions de qualité et répondant aux critères définis.
6. Organisation
Un comité d'organisation de cinq (5) personnes est mis en place avec à sa tête un coordonnateur. Ce comité écrit le règlement du concours et est chargé de superviser l'organisation pratique de l'ensemble des activités du HACKATHON.
Le Hackathon se tiendra à une date et à un lieu qui seront communiqués ultérieurement.
7. Evaluation
Un jury pluridisciplinaire composé de cinq (05) personnes est mis en place. Des personnes bien averties des questions de redevabilité et de politiques publiques et des experts en TIC feront partie des membres du jury.
Trois (3) mentors dont un spécialiste-contenu et un spécialiste-support sillonneront les équipes pour faire des suggestions afin de canaliser les travaux, tout le long du concours.
A l'issue du concours, le jury après délibération, désignera les deux meilleures solutions qui seront alors primées.
8. Prix
Les lauréats s'engagent à collaborer avec Diakonia et l'équipe du programme Présimètre dans la finalisation et la mise en œuvre de leurs solutions (couplage effectif avec la plateforme www.presimetre.bf et tests concluants) dans un délai de deux (02) mois. Les récompenses des lauréats se composent ainsi qu'il suit :
• 1er une attestation, un trophée et une dotation financière de 2 000 000 FCFA
• 2ème une attestation, un trophée et une dotation financière de 1 000 000 F CFA
• 3ème une attestation, un trophée et une dotation financière de 750 000 F CFA
9. Droits d'auteur
Les produits finaux des trois (03) lauréats seront propriété intellectuelle exclusive de Diakonia. Pour ce faire, Diakonia va octroyer la somme d'un million cinq cents mille (1 500 000) francs à la solution définitivement retenue, en compensation des droits et crédits d'auteur, et sous réserve que la solution soit effectivement opérationnalisée par les concepteurs.
TERMES DE REFERENCE POUR LE RECRUTEMENT D'UN PRESTATAIRE POUR L'HEBERGEMENT ET L'ORGANISATION PRATIQUE D'UN HACKATHON AU PROFIT DU PROGRAMME PRESIMETRE
10. Contexte et justification
Diakonia est une ONG Suédoise de développement qui travaille avec les partenaires au niveau local pour obtenir des changements structurels au profit des populations défavorisées. La vision de Diakonia est que « Chaque être humain puisse vivre une existence digne dans un monde juste et durable ». Pour ce faire, sa mission est de contribuer à changer les structures politiques, économiques et sociales injustes qui engendrent la pauvreté, l'oppression et la violence. Elle fonde sa stratégie d'intervention sur l'approche basée sur les droits et la stratégie du changement qui correspondent à sa vision de la manière dont la participation des citoyens, la non-discrimination, la transparence, et l'imputabilité doivent être prises en compte dans les politiques et stratégies de développement.
Pour réussir sa stratégie d'intervention notamment celle de 2016-2020, Diakonia a développé des programmes autour des axes droits humains, démocratie, équité-genre, justice économique et sociale, résilience et préparation face aux situations d'urgence ou de catastrophes naturelles. Ainsi, le programme Présimètre a vocation de contribuer à la mise en œuvre de trois (3) des axes précités à savoir : Démocratie, Droits humains et Genre.
PRESIMETRE est le Programme de renforcement de la redevabilité politique et économique : Monitoring citoyen des politiques publiques par les Technologies de l'Information et de la Communication financé par la Suède et l'Union européenne (UE) et le Bureau de la Coopération Suisse.
A ce titre une plateforme a été mise en place pour présenter les évaluations et des analyses sur les engagements présidentiels. Cette plateforme permet aux citoyens de suivre l'état d'avancement de l'exécution de ces engagements et de participer aux débats à travers des sondages, des commentaires ou des questions.
C'est en vue d'accroître l'accessibilité de la plateforme et d'élargir la participation de tous les citoyens, quel que soit leur localité, langue, moyens de communication à disposition, etc. que Diakonia organise un Hackathon sur le thème : « TIC et redevabilité : solutions pour une large participation des citoyens-nes des villes et des campagnes au suivi des politiques publiques ». Les présents termes de référence ont pour objet le recrutement d'un prestataire pour l'hébergement et l'organisation pratique du hackathon.
11. Mission et activités du prestataire
Le prestataire de service ou le consultant aura pour mission principale d'accompagner Diakonia dans l'organisation pratique du Hackathon.
Objectifs spécifiques :
De façon spécifique, le prestataire sera amené à exécuter les tâches ci-après :
• Mettre à disposition l'espace (salle, table, chaises, commodités) adéquat à l'ensemble des participants au hackathon ;
• Mettre à disposition une connexion internet d'au moins un (01) Mbits/s ;
• Assurer la restauration, pauses cafés, déjeuners, diners à l'ensemble des participants ;
• Assurer la logistique et le cocktail pour les cérémonies d'ouverture et de clôture ;
• Assurer la sécurité des personnes et du matériel pendant toute la durée du hackathon ;
• Participer en tant que membre de Jury pour la sélection des prix / productions.
12. Livrables attendus
• Organisation pratique du Hackathon
• Un rapport final de l'activité
• Les factures et pièces justificatives nécessaires.
13. Durée de la prestation
La durée de la prestation est de soixante-douze (72) heures couvrant la durée du hackathon, y compris le lancement et la clôture.
14. Offre technique et financière
Le dossier de candidature devra comporter
• Une offre technique comprenant : une compréhension des TDR, une note méthodologique comprenant la description des infrastructures et l'approche dans l'organisation du hackathon.
• Une offre financière détaillant l'ensemble des coûts de la prestation.
15. Soumission des offres
Les offres sont recevables en version numérique uniquement entre le 12 et le 22 décembre 2020 à 12 heures TU. Les dossiers doivent être soumis à l'adresse email : burkina@diakonia.se en mettant en copie thomas.ouedraogo@diakonia.se
Pour tous renseignements complémentaires, merci d'appeler le bureau-Pays de Diakonia au +226 25 38 01 31/ 25 38 01 32 sis à la Patte d'Oie, Secteur : 52, Arrdt : 12, Rue Bagem Nini.
Le Directeur général des impôts porte à la connaissance des contribuables soumis aux impôts et taxes ci-après cités, qu'aux termes des dispositions de la loi n°035-2020/AN du 19 octobre 2020 portant loi de finances pour l'exécution du budget de l'Etat, exercice 2021, le délai de déclaration et de paiement desdits impôts et taxes, qui était prévu pour le 20 du mois, est dorénavant fixé au 15 du mois, pour compter du 1er janvier 2021.
Il s'agit :
1- de la Taxe sur les activités financières (TAF) ;
2- de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) ;
3- de la taxe sur les boissons ;
4- de la taxe sur les tabacs, cigares et cigarettes ;
5- de la taxe spécifique sur les entreprises de télécommunication ;
6- de la Taxe spécifique sur les produits de la parfumerie et des cosmétiques ;
7- du minimum forfaitaire de perception des contribuables du réel normal d'imposition ;
8- des acomptes provisionnels ;
9- de la retenue à la source sur les sommes versées aux prestataires
résidents ;
10- de la retenue à la source sur les sommes versées aux prestataires non-
résidents ;
11- de la retenue à la source libératoire sur les sommes perçues par des
personnes non immatriculées ;
12- du prélèvement à la source sur les importations et les ventes de biens ;
13- du prélèvement sur les billets d'avion.
Les contribuables sont invités au respect de ce nouveau délai pour l'accomplissement de leurs obligations déclarative et de paiement des impôts et taxes dus dès le 1er janvier 2021.
Il est de même vivement recommandé aux contribuables relevant du Réel normal d'imposition (RNI) et du Réel simplifié d'imposition (RSI) d'utiliser la plateforme eSINTAX pour éviter tout désagrément inhérent aux délais de souscription de leurs obligations.
La loi n°035-2020/AN du 19 octobre 2020 portant loi de finances pour l'exécution du budget de l'Etat, exercice 2021 peut être téléchargée sur le site web de la DGI à l'adresse : www.impots.gov.bf.
La Direction générale des impôts au service du développement économique et social du Burkina Faso.
Le Directeur général des impôts
Moumouni LOUGUE
Chevalier de l'Ordre de l'Etalon
Le Consortium ACCORD (CORADE au Burkina Faso & ACADE en Suisse) recherche pour la mise en œuvre du Programme de Valorisation du Potentiel Agropastoral de l'Est (TIN SUAGI) des candidatures pour le recrutement d'un expert en développement des marchés.
Lieu d'affectation : Fada N'gourma
Durée de l'engagement : 1 an renouvelable
Date de début : Janvier 2021
DESCRIPTION DE TACHES
Sous la supervision du Coordonnateur du Programme VALPAPE et en concertation avec les chefs d'Antenne, l'employé a pour mission de coordonner la mise en œuvre et le suiviévaluation de la stratégie d'appui à la transformation et à la commercialisation. Il a spécifiquement pour tâches :
Appuyer la clarification des initiatives des acteurs dans la création/renforcement d'entreprises et le développement de marchés de produits agricoles et agroalimentaires ;
Evaluer la pertinence économique des initiatives des promoteurs sollicitant les appuis du Programme (analyse cout-bénéfices) ;
Identifier les promoteurs privés de mise en marché et les acheteurs potentiels des produits
Caractériser leur demande et expliciter les exigences pour les entreprises (quantités, qualité, modalités…)
Accompagner le développement des entreprises porteuses d'initiatives pertinentes pour la valorisation des ASP
Coordonner les appuis du programme en matière de mise à niveau des entreprises et/ou des produits :
Accompagner la mise en relation des entreprises avec les promoteurs de mise en marchés et les acheteurs
Accompagner la concertation entre les acteurs des filières, leurs initiatives de mise en réseau ainsi que la mise en œuvre de ces initiatives ;
Accompagner les communes de concentration à :
o Identifier les filières porteuses, faire l'état des lieux et clarifier la vision des acteurs pour leur valorisation,
o Définir et mettre en œuvre les mesures d'amélioration des conditions cadres pour la valorisation de ces filières ;
Faciliter les concertations inter communes autour de filières porteuses communes et la mise en œuvre d'initiatives conjointes pour leur valorisation
Renforcer les capacités des acteurs pour la mise en marché et la commercialisation des produits ASP
Interpeller les acteurs sur leurs rôles et responsabilités convenus (planification, exécution, entretien et valorisation des ouvrages réalisés) ;
Elaborer les cahiers des charges et participer à l'identification des prestataires pour la mise en œuvre d'actions spécifiques d'appui aux entreprises et de développement des marchés
Assurer le suivi des travaux des prestataires
Appuyer les promoteurs d'initiatives à mesurer les effets de l'intervention du programme sur le développement DES marchés et des entreprises et identifier les leçons ;
Documenter les effets mesurés.
QUALIFICATIONS REQUISES
BAC+4 ou tout autre diplôme équivalent ;
avoir une expérience d'au moins 5 ans dans le développement de marchés des produits agricoles et l'appui aux entreprises agricoles ou de transformation
avoir une bonne connaissance des approches filières et chaînes de valeurs
avoir une bonne maîtrise de l'informatique est indispensable (Windows, Excel, Word, powerpoint, etc.) ;
être apte à travailler sous pression ; APTITUDES ET CAPACITES
Capacités rédactionnelles
Bonne qualité organisationnelle
Autonomie, prise d'initiative et sens des responsabilités
Fiabilité et rigueur
Aisance relationnelle, sens du contact
PROCESSUS DE SELECTION ET CANDIDATURE
Le processus de sélection comprend une présélection sur dossiers et un entretien avec un comité de recrutement.
Pour confirmer votre candidature, vous êtes invités à faire parvenir une lettre de motivation et un CV indiquant trois personnes de références au plus tard le 20 décembre 2020 à l'adresse suivante : recrutement@corade.org . Toute autre information complémentaire peut être obtenue au 25 36 31 55.
NB : En raison des défaillances de la messagerie de Fasonet.bf, les candidats qui ont soumis leur dossier à l'adresse corade@fasonet.bf sont priés de bien vouloir le transmettre à recrutement@corade.org . Nous nous excusons de ces désagréments.
Le « Projet d'Adaptation de la Production Agricole au Changement Climatique en utilisant l'énergie renouvelable (PAPACCER) » est financé par « Chrétiens Pour le Sahel » et mis en œuvre par le « Centre Ecologique Albert Schweitzer du Burkina Faso (CEAS Burkina) ». Il ambitionne de contribuer au renforcement de la résilience de la population de la zone d'intervention face aux effets du changement climatique sur la productivité agricole mais aussi de générer des revenus à travers le maraîchage irrigué agroécologique.
Afin de permettre des évaluations objectives de l'intervention du projet, une étude est indispensable pour établir la situation de référence intitulée « Etude diagnostique pour l'établissement de la situation de référence du projet PAPACCER »
Le CEAS Burkina invite à travers cet appel à manifestation d'intérêt les personnes physiques ou morales à présenter leur offre. Les personnes intéressées peuvent obtenir les termes de référence de l'étude au bureau du CEAS Burkina (Angle Ouest du Lycée Mixte de Gounghin ; Tél : 25 34 30 08) ou par courriel aux adresses suivantes : ceasburkina@fasonet.bf et ceasburkina2@gmail.com à partir de la date de publication de cette avis.
Toutes les offres doivent être déposées au plus tard le lundi 14 décembre 2020 au secrétariat du CEAS Burkina à 14 h (heure locale).
La famille VAN DE LAAK aux Pays-Bas à Amsterdam, Mme TRUUS Wayper / VAN DE LAAK, Mme GE Timmer / VAN DE LACK,
les grandes familles COULIBALY, SAGNON, TOU, KONE, DIALLO à Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Banfora, Tengrela, Ouahigouya,
les frères et sœurs du défunt, Piet VAN DE LAAK, Wim VAN DE LAAK et leurs épouses,
la veuve, Mme VAN DE LAAK Fatimata / COULIBALY, Assistante Administrative et Financière au bureau APEFE / WBI,
les beaux-frères et belles sœurs du défunt : Maria Goretti, Aminata, Ramatou, Salimata, Kadidia, Boubacar, Bintou, Assita, Mamadou, Souleymane,
les familles alliées, KAMBIRE, TEGUERA, LAFONT, DEYAGOUHI , KONSEIGA, FRANCOIS, KAFANDO, BANSSE, SAWADOGO et OUEDRAOGO,
les enfants du défunt : Suzanna et Jan
les cousins, cousines, neveux , nièces et les petits enfants
très touchés pour les marques de compassion et soutiens multiformes lors du décès, le samedi 05 décembre 2020 de
Monsieur Harmannus Joannes VAN DE LAAK, Informaticien et Directeur de B-Technologie à Ouagadougou
réitèrent leurs vifs remerciements et leur profonde gratitude
· au curé de la paroisse notre Notre- Dame des Apôtres à la patte d'oie
· aux membres de la CCB Saint Jean Paul II Ouaga 2000
· aux religieux et religieuses
· aux voisins, amis et connaissances
· aux autorités politiques et administratives
· aux collègues et amis des membres des familles du défunt
· aux collègues de la veuve
et informent qu'une messe sera dite pour le repos de son âme, le dimanche 13 décembre 2020 à la CCB Saint Jean Paul II Ouaga 2000 à 11 H .
A tous les amis et connaissances dont les noms n'ont pu être cités ici, nous voudrions leur dire toute notre reconnaissance pour leur compassion et les prévenances.
Dieu qui voit dans le cœur, rendra à chacun sa juste valeur.
D'autres messes seront dites pour le repos de son âme à la Paroisse Notre- Dame des Apôtres à la patte d'oie selon le programme suivant :
§ samedi 12 décembre 2020 à 18H 30
§ dimanche 13 décembre 2020 à 09 H
§ Samedi 19 décembre 2020 à 18H 30
§ dimanche 20 décembre 2020 à 09H
§ samedi 26 décembre 2020 à 18H 30
§ dimanche 27 décembre 2020 à 09H
< Quiconque vit et crois en moi ne mourra jamais > (Jean 11-26)
UNION DE PRIÈRES
Le ministère de l'agriculture a tenu ce mercredi 9 décembre 2020 à Banfora, sa journée promotionnelle des mets locaux. En profitant de la fête du 11 décembre, l'initiative vise à inculquer aux citoyens burkinabè, les bonnes habitudes alimentaires.
L'indépendance est déjà dans les assiettes à Banfora. En profitant des festivités du 11 décembre, le ministère de l'agriculture a décidé de faire connaitre les produits locaux aux citoyens. C'est dans le cadre de la journée promotionnelle des mets nationaux célébrée chaque année. Dans les locaux de la mairie, plusieurs producteurs sont venus présenter la richesse de la gastronomie burkinabè, surtout locale. Les populations sont invitées à venir découvrir les merveilles des cuisinières.
Le directeur régional de l'agriculture des Cascades, Marius Sanou, a rappelé que la séance de dégustation vise à faire découvrir les savoirs-faire locaux et les innovations en matière d'alimentation et d'art culinaire. Sur les tables on pouvait voir des plats comme la salade de chitoumou (chenilles), le ragout d'igname, le haricot, du to de riz sauce sésame... Ce sont des mets faits essentiellement à base de céréales, de légumineuses et de tubercules avec parfois de la viande, du poisson et des chenilles.
Cette activité réjouit le maire de la ville de Banfora. Empêché, il a chargé le directeur régional de l'agriculture de transmettre son message aux participants. Il a souligné que la promotion des produits locaux mérite une attention particulière. Ce qui pourrait selon lui faciliter l'écoulement des produits agricoles. Si cet objectif est atteint, cela pourrait améliorer les revenus des acteurs à la base, croit savoir le bourgmestre de Banfora.
Les plats présentés aux citoyens étaient du goût de plusieurs d'entre eux. Mariam Sankara s'est essayé à la salade de chitoumou. Elle dit avoir trouvé le repas succulent et original. C'était sa première fois de découvrir une autre façon de préparer avec les chenilles. Elle a indiqué avoir aimé aussi le fait que ce soient des produits bio, sans conséquences majeur sur la santé des consommateurs. Sur place, elle a demandé la recette pour essayer chez elle.
Dimitri OUEDRAOGO
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En prélude à la tenue de la première édition du « Dassandaga de Laongo », l'Office national du tourisme burkinabè (ONTB) a organisé un déjeuner de presse, le mercredi 9 décembre 2020 à Ouagadougou, pour annoncer les couleurs de l'évènement qui se tiendra du 17 au 19 décembre 2020 sur le site situé à 35 km de Ouagadougou et à 5 km de Ziniaré dans la région du Plateau-Central.
« Dassandaga » est un vocable moaga que l'on pourrait traduire par « marché des jeunes ». Ce marché à caractère culturel et touristique se tient du 17 au 19 décembre 2020 sur le site de sculptures sur granit de Laongo. Le directeur général de l'Office national du tourisme burkinabè (ONTB), Nelson Congo, qui a animé la conférence, a justifié la tenue d'une telle activité.
Selon lui, cette activité permettra d'une part de promouvoir le site et d'accroître son taux de visites, et d'autre part de participer au développement économique de la région. Le Dassandaga de Laongo vise également à promouvoir la cohésion entre les communautés des huit villages qui se partagent le site touristique. Pour l'atteinte de ces résultats, un paquet d'activités est au programme. Dans ce vaste programme déroulé, on note entre autres une rue marchande en plein air dédiée aux produits du terroir, une course cycliste pour susciter la pratique du sport.
Un panel axé sur le thème principal « Tourisme interne et développement durable » permettra aussi d'ausculter des sous-thèmes sur le tourisme et la cohésion ; le tourisme durable pour un meilleur développement économique et social ; et la contribution des sociétés minières au développement local et les attentes des acteurs.
Ces sous-thèmes seront respectivement animés par Rosalie Balima de l'ONTB, Alassane Nakandé de Green concept Burkina et un représentant de la Chambre des mines du Burkina. En marge des festivités, il est prévu des visites guidées du site de sculptures et des animations grand public dont l'apothéose sera « la nuit culturelle de Laongo ». L'évènement est ouvert aux communautés locales des huit villages et environnants, les forces vives de la région du Plateau-Central, la population de la ville de Ouagadougou, les nationaux et les expatriés, les sociétés minières de la région.
Le projet qui vient de pousser son premier cri dispose déjà d'un plan de développement. « A terme, c'est l'institutionnalisation du ‘‘21 de Laongo''. Autrement dit, le jour viendra où le site prendra rendez-vous avec son public chaque trois semaines », a souligné le DG de l'ONTB. Au Burkina Faso, les sites touristiques se portent bien, a-t-il rassuré. Il a expliqué qu'en 2019, 569 000 visiteurs ont été enregistrés sur les sites touristiques, dont 400 000 nationaux.[ Cliquez ici pour lire la suite sur Tourisme au Faso ]
Aïssata Laure G. Sidibé
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La direction régionale des douanes de Dori a animé une conférence de presse le 8 décembre 2020. L'objectif était de présenter la saisie de 620 bâtonnets de charges explosives qui, selon les experts du régiment d'infanterie commando, sont très toxiques pour la santé.
C'est lors du contrôle routier sur l'axe Dori –Ouagadougou, selon l'inspecteur des douanes, Victor Ilboudo, directeur régionale des douanes du Nord (Ouahigouya –Kaya –Dori) que ses hommes sont tombés sur un camion transportant du riz.
Pendant les fouilles dans la cabine, ils ont trouvé dans un coin bien aménagé 620 bâtonnets de charges explosives. A en croire l'inspecteur des douanes, l'exportation et le transport de ces charges explosives sont soumis à la loi. Selon ses dires, les intéressés ont été mis à la disposition de la police nationale et sont conduits devant le procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Dori.
Pour le sergent Hamidou Sarembé du régiment d'infanterie commando de Dori et experts en la matière, ces charges explosives sont très dangereuses pour le transporteur et les utilisateurs. Il ajoute que ce sont les mêmes charges explosives que les personnes de mauvaise foi utilisent pour faire le bourrage contre les Forces de défense et de sécurité et sont aussi utilisées dans les mines d'or à caractère artisanal.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Daoula Bagnon correspondant Dori
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Ouverte le 3 décembre 2020 à Ouagadougou, la 22e Conférence annuelle des services du trésor (CAST) a clos ses travaux le 4 décembre 2020, par des propositions de solutions pour mieux accompagner les collectivités territoriales. Après avoir fait le diagnostic des difficultés liées au développement de ces collectivités, sept recommandations ont été prises lors de cette 22e conférence annuelle.
Réunis autour du thème « Le trésor public face aux défis de la gestion financière et comptable des collectivités territoriales pour une meilleure contribution au développement local », les participants à la 22e Conférence annuelle des services du trésor (CAST) ont proposé des solutions pour booster le développement à la base. Ces recommandations devraient permettre de relever les nombreux défis liés à la gestion financière et comptable des collectivités territoriales, pour une meilleure contribution au développement local.
Le choix de cette thématique pour cette 22e conférence annuelle est en lien avec l'avènement du troisième cycle de la décentralisation au Burkina Faso. Ce programme, qui ambitionne de consacrer plus d'autonomie aux collectivités territoriales, est un défi pour l'ensemble des acteurs intervenant dans la gestion financière et comptable de ces collectivités, en particulier la Direction générale du trésor et de la comptabilité publique (DGTCP).
Pour le directeur général du trésor public, Célestin Sanon, le troisième cycle de la décentralisation devra aussi permettre une mutualisation des moyens des collectivités, leur meilleur accompagnement par l'Etat central et la mise en œuvre efficace des programmes de développement par des acteurs locaux plus conséquents.
A ce titre, la thématique a été menée autour de « comment le Trésor public, à travers la gestion financière et comptable des collectivités territoriales, peut-il renforcer sa contribution au développement local ? ». Ces travaux de 48 heures ont permis d'aboutir à sept recommandations qui permettront de résorber les difficultés, à en croire Célestin Sanon.
Toutes ces recommandations sorties de cette 22e CAST serviront de canevas pour une meilleure implication du Trésor public dans l'accompagnement des collectivités territoriales, la mise en œuvre de la comptabilité-matière et du contrôle interne.
En rappel, la Direction générale du trésor et de la comptabilité publique a pour mission d'assurer une saine gestion des deniers publics, de garantir la trésorerie au titre des collectivités territoriales ainsi que des établissements publics de l'Etat, et de veiller à la viabilité du système financier national.
Issoufou Ouédraogo
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Le ministre de la Culture Abdoul Karim Sango a assisté le mercredi 9 décembre 2020, à la présentation du projet de construction de la cité des artistes à Bobo-Dioulasso.
Cette cité a pour objectif de donner de la ‘'dignité aux artistes'' comme l'exprime le ministre de la Culture, notamment lors d'événements majeurs comme la Semaine nationale de la Culture (SNC), pour leur permettre de se loger décemment plutôt que dans des écoles, mais également d'être dans un espace de créativité pour mener pleinement leurs activités artistiques.
La cité comprendra des hébergements de plus de 2000 lits (dortoirs, salles annexes, villas, studios), 10 salles de répétition, 4 studios de création, un bloc administratif, 10 ateliers, 10 boutiques, 2 aires de spectacles en plein air, une salle de spectacle de 641 places, un restaurant de 1000 places, des parkings.
La cité des artistes sera réalisée sur une superficie de 4 4571 m2, soit 4,45 ha au secteur 18, quartier Sarfalao, dans l'arrondissement 6 de la commune de Bobo-Dioulasso. Le bâtiment de la cité des artistes sera à la fois le mariage entre la modernité et les traditions de la société burkinabè.
Le budget prévisionnel du projet est de 25 milliards de francs CFA. Il a pour maitre d'ouvrage le ministère de la Culture et maître d'œuvre CREA Associates, en collaboration avec CHB Architectures.
Pour Léon Bonzi, gérant du cabinet CREA Associates (Cabinet de Recherches et d'Etudes architecturale), la réalisation de la cité des artistes à Bobo-Dioulasso est pour eux un projet emblématique qui au-delà de ses aspects fonctionnels est d'une importance capitale pour toute la nation qu'ils veulent, même au-delà des frontières.
Aussi à l'image de la Tour Eiffel ou d'autres monuments mondiaux, ils veulent que ce projet puisse être un emblème culturel à l'échelle mondiale pour participer à donner plus de visibilité à la nation burkinabè.
Selon le ministre de la Culture, Abdoul Karim Sango, la réalisation de cette cité des artistes est un projet qui remonte à plusieurs années.
Avec l'engagement du gouvernement, ils sont progressivement en train d'aboutir à la réalisation de ce projet qui va donner un espace où les artistes qui viennent à la Semaine nationale de la Culture (SNC) et aussi de façon plus générale permettre que les artistes qui vont se retrouver à Bobo-Dioulasso pour diverses prestations, puissent loger dans un premier temps dans des conditions de dignité humaine.
Cela est, dit-il, « important parce que le premier droit de l'homme, c'est le droit à la dignité et de ce point de vue le gouvernement estime que les artistes ont droit à de la dignité. Au-delà des espaces d'hébergement, la cité est également conçue pour être un lieu de création artistique parce que la culture se vit, se perpétue lorsqu'il y a la possibilité d'être permanemment dans une dynamique de création ; et la création artistique exige un minimum de conditions parmi lesquelles les lieux où on va pour créer artistiquement ».
Pour le ministre, la réalisation de cet ouvrage à Bobo-Dioulasso va permettre à cette ville d'être véritablement la capitale de la culture du Burkina Faso.
Bien que le coût du projet soit estimé à priori à 25 milliards de Fcfa, le ministre Sango s'est montré optimiste pour sa réalisation, car pour son estime, « ce n'est pas parce que c'est la culture que ça doit être un problème, non ! La culture fait partie des droits fondamentaux de l'homme au même titre que les gens ont droit à la santé, à l'éducation, à l'habitat. Le droit à la culture est un droit fondamental pour lequel le gouvernement est engagé ».
Haoua Touré
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Les agences nationales de sécurité des systèmes d'informations (ANSSI) du Burkina et du Benin en collaboration avec Cybastion Institute of technology aux Etats-Unis d'Amérique (USA) ont signé, ce mercredi 9 décembre 2020 à Ouagadougou, une convention d'un plan d'actions dans le cadre la lutte contre la cybercriminalité dans les deux pays. Cette signature de convention tripartite vient entériner celle déjà signée le 11 novembre 2020 au Benin entre les deux structures à cet effet.
Diminuer drastiquement les attaques du cyber espace et augmenter son niveau de sécurité au Burkina et au Benin, c'est le premier objectif visé par cette convention signée à Ouagadougou ce 9 décembre 2020 entre les deux agences nationales de sécurité des systèmes d'informations (ANSSI) des deux pays en collaboration avec Cybastion Institute technology aux USA.
Cette convention tripartite, disent-ils, vient entériner celle déjà signée le 11 novembre 2020 au Benin entre les deux structures dans la lutte contre la cybercriminalité. C'est donc le coup de départ qui marque le début du plan d'actions qui se déroulera dans le cadre de cette coopération, a signifié le directeur général de l'ANSSI Burkina, Michaël G. Folané.
Ainsi, plusieurs projets sont prévus dans l'exécution de ce plan d'actions quinquennal en matière de lutte contre la cybercriminalité au Burkina et au Benin. Le premier volet de ce plan d'action sera le partage d'informations qui consistera à la mise en place d'une plateforme technique d'échange des menaces. En clair, pour le directeur général de l'ANSSI Burkina, il s'agira de faire en sorte que les menaces observées au Benin soient automatiquement connues au Burkina et vice-versa avec les moyens d'investigations et les dégâts qui peuvent être causés dans le cas. C'est un travail de collaboration entre les voisins, note-t-il, pour le même but, la réduction des attaques des cybercriminels dans les deux pays, voire au-delà.
Quant au directeur général de l'ANSSI Benin, Ouanilo M. Fagla, il a renchéri sur les propos de son homologue burkinabè en relevant que le début de l'exécution de ce plan d'actions quinquennal marque à cet effet l'engagement des deux entités des deux pays à collaborer pour avoir un cyber espace mieux sécurisé. Ce qui permettra selon ses dires de pouvoir créer un écosystème ou les personnes sont sensibilisées en matière de lutte contre la cybercriminalité.
Une expertise internationale dans l'atteinte de ce partenariat sud-sud
Avoir un cyber espace mieux sécurisé et créer un écosystème où les personnes sont sensibilisées en matière de cybercriminalité, c'est également l'idée partagée par le président directeur général du Cybastion Institute of technology des USA, Pr Wandji Thierry, partenaire de cette coopération sud-sud. Selon lui, sa structure apportera une expertise très importante dans tout ce qui est cyber sécurité notamment la formation des ressources humaines, l'investigation en cyber numérique, etc.
Des volets qui, selon lui, offriront des opportunités de travail à plus de 50% de la population burkinabè représentée par la jeunesse, parce qu'en sécurisant cet espace, plusieurs métiers seront créés dans le numérique et cela permettra de renforcer ce partenariat et d'exporter également cette expertise. « Pour les jeunes, affirme-t-il, c'est une aubaine, parce que c'est le métier de l'avenir et cela va occasionner des sensibilisations et des formations et des métiers pourront être donc créés ».
Tous ces projets prévus dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité permettront à terme d'augmenter le niveau de cyber sécurité. « C'est-à-dire, être plus réactif en mettant les mesures pour détecter rapidement n'importe quelle attaque. Mais au-delà de ce but poursuivi, c'est aussi de voir du côté régional afin d'avoir plus de partenaires avec nous pour renforcer la lutte », souhaitent-ils. Tout en indiquant que la sécurité 100% n'existe pas mais le but c'est de rendre la tâche encore plus compliquée aux cyber pirates en mettant les moyens technologiques qui vont permettre de faire une investigation digitale pour permettre de rattraper les coupages.
Pour le cas du Burkina, le directeur général de l'ANSSI, Michaël G. Folané, a fait savoir que le pays est classé parmi les pays où le niveau de maturité de cyber sécurité est assez faible et le but de cette coopération tripartite, c'est de quitter cette zone pour aller vers un niveau élevé d'hommes forts, vers des indices de 0,8 parce qu'aujourd'hui le pays a des indices de 0,3. « L'autre volet de cyber sécurité, c'est celui de la coopération qui aidera les pays à travailler ensemble dans cette lutte-là. Le dernier en plus de ce qui a été dit, c'est de travailler sur les procédures et les réglementations pour qu'on puisse choisir les bonnes pratiques qui seront mises à la disposition des différents pays ».
Yvette Zongo
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Des dons composés entre autres de fournitures de bureaux, de gilets, de bâtons de détection de matériaux, de bâtons lumineux, des lampes-torches ont été remis à la police nationale ce mercredi 9 décembre 2020. Une initiative de Coris Bourse à l'occasion de la célébration de sa dixième bougie sur le Marché financier régional de l'UEMOA.
En présence des autorités de la police nationale, de la région du Centre, une délégation de Coris Bourse a procédé à une remise des dons. Il s'agit entre autres des dons composés de fournitures de bureaux, de gilets, de bâtons de détection de matériaux, de bâtons lumineux, des lampes—torches qui ont été remis à la police nationale ce mercredi 9 décembre 2020. Une initiative inscrite dans le cadre des festivités de l'an 10 de Coris Bourse mais aussi de la perpétuation d'une tradition inscrite dans la durée en matière de soutien de Coris Bourse à la police nationale.
A l'occasion de la réception des dons remis dans la cour du commissariat central de Ouagadougou, Aimé Salvador Bougma, commissaire principal de police, commissaire central de la ville de Ouagadougou, parlant au nom du directeur régional de la police du Centre a déclaré : “Nous allons utiliser ce don à bon escient."
Pour Aimé Salvador Bougma, "cette initiative est à saluer et vient à point parce qu'ils commençaient à connaître une rupture de stock en fourniture de bureau". Ces dons, selon lui, contribueront aux activités quotidiennes de la police nationale de la région du Centre.
Selon Clémence Sy, directrice commerciale et de la qualité à Coris Bourse, les dons de cette nature au profit de la police nationale sont devenus une coutume. En ce sens que depuis plusieurs années, Coris Bourse vient en appui à la police. Une initiative qui prouve que Coris Bourse est une entreprise citoyenne de par ses appuis réguliers à la police nationale.
E.K.S/Lefaso.net
Le président ghanéen sortant Nana Akufo-Addo est réélu avec 51,59% des voix suite à la présidentielle du 7 novembre 2020.
Il devance ainsi son concurrent et prédécesseur, John Mahama, crédité de 47,36% des voix.
Lefaso.net
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Faire du vivre ensemble, le repas le plus partagé dans le monde
« Après tout, où commencent les droits de l'homme universels ? Ils commencent près de chez soi, en des lieux si proches et si petits qu'on ne peut les voir sur aucune carte du monde. (…) Si dans ces lieux les droits sont dénués de sens, ils n'en auront guère davantage ailleurs. Si chacun ne fait pas preuve du civisme nécessaire pour qu'ils soient respectés dans son entourage, il ne faut pas s'attendre à des progrès à l'échelle du monde. » Ces mots d'Eléanor Roosevelt, en 1958, à la tribune des Nations unies, donnent à la célébration de la journée internationale des droits de l'homme sa plénitude.
Depuis le 10 décembre 1948, le monde consacre une place singulière à la promotion du droit le plus inaliénable de l'existence : la vie. Promouvoir les droits humains, c'est donner la chance à la vie de prospérer. Car, dans un monde où la violence tend à être érigée en une règle universelle, le droit à la liberté d'expression, d'aller et de venir, de se nourrir et se loger, d'aimer et d'être aimé sans abstraction de la couleur de sa peau, de son ethnie, de sa religion est le bréviaire de l'existence. A travers le monde en général et, en Afrique en particulier, l'année 2020 a révélé des violations graves des droits de l'homme.
Un recul. Les exactions liées à la libre circulation des biens et des personnes dans les espaces régionaux en Afrique, viennent témoigner de la nécessité de transformer les beaux discours politiques de l'intégration en une réalité sur le terrain. Les violences communautaires dans les pays du Sahel, rappellent à tous, la nécessité de trouver une solution globale et inclusive à ce feu qui couve sous la cendre. 62 ans après la déclaration universelle des droits de l'homme, l'humanité a plus que besoin de trouver les moyens nécessaires pour faire de l'existence de chaque individu, de chaque peuple, une existence qui vaut la peine d'être protégée.
Le silence des institutions judiciaires internationales face aux multiples brutalités policières aux Etats-Unis, en France, en Chine, et dans de nombreux pays à travers le monde, doit faire place à des actions de justice où les victimes trouveront un motif de réconfort dans les différentes tragédies qu'elles vivent où subissent. La journée internationale des droits humains n'aura de sens que lorsque le petit ouïghour, en Chine, trouvera une lueur d'espoir dans sa lutte contre l'oppression de l'Etat chinois.
Elle n'aura de sens que lorsque, dans les prisons croupissent des innocents tandis que des bourreaux se pavanent dans les salons feutrés et les couloirs des hôtels luxueux. Dénier le droit à la vie, à la liberté de manifester ou de s'exprimer, c'est instaurer une dictature morale, une guerre inaudible. La journée internationale rappelle à chaque femme, à chaque homme, sa responsabilité dans la marche paisible du monde.
Or, comme le disait Aung San Suu Ky, « la paix, ce n'est pas seulement mettre fin à la violence ou à la guerre, mais aussi à tous les autres facteurs qui menacent la paix, comme la discrimination, l'inégalité, la pauvreté. »
L'ONG Stand for Life and Liberty (S2L) se tient aux côtés de tous les activistes des droits de l'homme pour mener la lutte pour les plus faibles, les plus démunies, les sans-voix. Car, dans un monde en perpétuel mouvement, le plus grand service que nous puissions rendre à l'humanité est de céder aux générations futures, un monde où vivre ensemble est le repas le plus partagé dans le monde sans haine, ni violence.
Daouda Emile OUEDRAOGO
Coordonnateur international