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France - Algérie : Montée de tension après une brève tentative de réchauffement diplomatique

Wed, 16/04/2025 - 23:27

Dans un article publié ce 16 avril 2025, Franceinfo revient, en cinq temps forts, sur la brusque montée des tensions entre la France et l'Algérie. Cet épisode diplomatique survient à peine deux semaines après des signaux encourageants de rapprochement entre les deux pays. En ligne de mire, la décision du président Emmanuel Macron d'expulser douze agents consulaires algériens le mardi 15 avril, en réponse à une mesure équivalente prise par Alger. Cette crise intervient dans un contexte déjà sensible, marqué notamment par le soutien explicite de Paris au Maroc dans le dossier du Sahara occidental.

Acte 1 : Le début d'un espoir

Tout semblait pourtant indiquer un début de réconciliation. Le 31 mars 2025, un échange téléphonique entre Emmanuel Macron et son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune laissait entrevoir une volonté d'apaisement. Un communiqué conjoint évoquait une relance de la coopération bilatérale sur des sujets cruciaux tels que la sécurité et les migrations. Il était également question d'une visite prochaine à Alger du ministre français de la Justice, Gérald Darmanin. À cette occasion, Macron appelait à un geste de clémence envers l'écrivain Boualem Sansal, figure intellectuelle régulièrement critique envers le régime algérien.

Acte 2 : Une visite prometteuse à Alger

La dynamique semblait se confirmer avec la visite du ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, à Alger, le 6 avril 2025. Reçu en audience par le président Tebboune, il évoquait, à l'issue de leur entretien, une volonté partagée de “lever le rideau” sur les tensions passées et de construire un partenariat “serein et apaisé”. Cette déclaration nourrissait l'espoir d'une normalisation progressive des relations bilatérales.

Acte 3 : L'affaire Amir DZ, un tournant inattendu

Mais cet élan fut brutalement interrompu. Le 11 avril, un agent du consulat algérien de Créteil en France, est mis en examen par la justice française. Il est soupçonné d'implication dans l'enlèvement présumé d'Amir DZ, un influenceur connu pour ses positions virulentes contre le régime algérien. Cette arrestation provoque une réaction outrée d'Alger, qui dénonce une “cabale judiciaire” et accuse Paris de vouloir torpiller la relance diplomatique amorcée quelques jours plus tôt.

Acte 4 : Riposte algérienne

La réaction ne se fait pas attendre. Le 13 avril, en représailles, Alger annonce l'expulsion de douze agents consulaires français. L'Algérie justifie sa décision par l'absence de coordination diplomatique dans le traitement de l'affaire de son agent consulaire. Côté français, l'Élysée déplore une décision “injustifiée” et dénonce une “méconnaissance des règles judiciaires” de la part des autorités algériennes.

Acte 5 : La réponse de Paris

Deux jours plus tard, le 15 avril, la France répond par une mesure symétrique. Douze agents consulaires algériens sont à leur tour expulsés. L'ambassadeur de France à Alger est rappelé pour consultations. Jean-Noël Barrot souligne alors la nécessité de rétablir un “dialogue franc, lucide et exigeant”. De son côté, la porte-parole du gouvernement français, Sophie Primas, relève une “escalade regrettable” survenue alors que les deux pays semblaient entamer un rapprochement prometteur.

Hamed Nanéma

Lefaso.net

Source : Franceinfo

Categories: Afrique

TGI de Dédougou : Il écope de 24 mois de prison ferme pour tentative de vol

Wed, 16/04/2025 - 23:25

BD a comparu en matière correctionnelle devant le Tribunal de grande instance de Dédougou le mardi 15 avril 2025 pour répondre des faits de tentative de vol. Il a été reconnu coupable et condamné à une peine d'emprisonnement de 24 mois et une amende de 500 000 FCFA le tout ferme.

Les faits se sont déroulés dans la nuit du 1er au 2 avril 2025 à Bissanderou, un village de la commune rurale de Tchériba située dans la province du Mouhoun. BD a été surpris par des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de la localité devant une boutique d'où il avait l'intention de soustraire des biens. Le prévenu a avoué devant les juges qu'il voulait soutirer quelques articles dont des jus de la boutique appartenant à MS, sa victime. Mais son action a été interrompue.

MS confirmera que ce jour là il n'a pas pu voler quelque chose. Toutefois, il a témoigné avoir déjà été victime de vols d'huile, de chargeurs, de chaussures, d'un téléphone portable, de thé et d'argent. Sans nier les faits, le prévenu a ajouté qu'il avait l'habitude de voler dans différentes boutiques. Faisant lecture du procès-verbal en enquête préliminaire, le procureur du Faso a relevé que BD est connu pour ses multiples vols. « C'est une gangrène pour la communauté locale qui souhaite son incarcération pour s'en débarrasser surtout dans cette période d'insécurité », a-t-il révélé.

Pour lui, il n'y a pas de doute : les faits reprochés au prévenu sont bel et bien constitués. C'est pourquoi il a requis contre ce dernier une peine d'emprisonnement de 36 mois et une amende de 500 000 FCFA le tout ferme. Il est partiellement suivi par les juges qui ont prononcé une condamnation de 24 mois de prison et une amende de 500 000 FCFA le tout ferme contre BD.

Yacouba Sama
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Categories: Afrique

Burkina : 77 clercs de notaires prêtent serment

Wed, 16/04/2025 - 23:18

La toute première prestation de serment des clercs de notaires a eu lieu ce mercredi 15 avril 2025, au Tribunal de grande instance Ouaga 1. En tout, ils étaient 77, de 1re, 2e et 3e catégories, à prêter serment en jurant d'exercer leurs fonctions selon les règles qui encadrent la fonction. La cérémonie s'est tenue en présence du président de l'ordre des notaires, Me Yacouba Dembélé.

Journée historique pour certains, pas de franchi pour d'autres. L'un dans l'autre, tous les clercs qui ont prêté serment ce mercredi 15 avril 2025 affirment mesurer la portée du juré qu'ils ont prononcé, lequel leur impose désormais d'exercer scrupuleusement leurs fonctions dans les règles de l'art. Pour cette toute première cérémonie de prestation de ces hommes qui assistent les notaires, ils étaient 77.

Les notaires en première ligne et leurs clercs, ensemble sur la photo de famille

Et c'est par la formule : « Je jure de me conformer aux lois et règlements concernant la profession de notaire et de loyalement remplir mes fonctions de clerc de notaire avec exactitude et probité et d'observer, en tout, les obligations qu'elles m'imposent », que chacun a donné sa parole devant le Tribunal et le peuple burkinabè, de travailler comme l'indique la loi. Pour Me Dembélé, ce serment, au-delà des propos, possède un sens profond pour les impétrants et pour eux, notaires.

« Je suis heureux en cette journée », Adama Zorom

« Le métier de notaire est un métier noble, empreint de probité. Cette prestation de serment va renforcer la confiance de nos clients en nos actes, mais aussi, éveiller en nos clercs, ce sentiment d'appartenir à ce prestigieux corps. Les dossiers de nos clients contiennent des informations à caractère personnel et souvent confidentielles. La prestation de serment permet de responsabiliser ces hommes et femmes », a laissé entendre Yacouba Dembélé, président de l'ordre des notaires.

« La manipulation des données et informations doit être faite avec encore plus de responsabilité », Me Yacouba Dembélé

« Prêter serment, c'est remplir une exigence règlementaire », foi d'Adama Zorom, qui a accompli ce geste avec fierté en ce jour mémorable avec ses pairs. « C'est en même temps une invite à travailler dans la légalité, la responsabilité et la rigueur dans la réception, la rédaction et la formalisation des actes », a-t-il ajouté. Même son de cloche pour Salamata Rouamba, qui dit être engagée à travailler selon les règles du métier. « Ça a été un long processus avant qu'on en arrive là. Il y a même eu des enquêtes de moralité », informe-t-elle, comme pour dire qu'elle n'entend pas faire tout ce chemin pour se dédire.

« Ce serment va nous éclairer pour éviter d'éventuels manquements », Salamata Rouamba

Le substitut du procureur Relwendé José Sawadogo, lui, a été clair dans ses réquisitions, soulignant la sacralité de la prestation de serment. « Lever la main vers le ciel, le trône de Dieu, c'est lui faire la promesse que vous remplirez vos fonctions avec probité, exactitude, loyauté et légalité... Vous l'avez fait devant cette auguste juridiction et en présence du peuple burkinabè. Méfiez-vous des dossiers noirs et lugubres ! Ne participez pas à la conception des dossiers de stellionat, de faux et d'usage de faux ! Si vous faites le contraire, votre responsabilité pénale sera engagée sans pitié », a-t-il mis en garde les impétrants.

« Veillez à ce que le contenu de votre serment soit toujours respecté », José Sawadogo

Erwan Compaoré
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Categories: Afrique

Burkina/Plan national de développement : Un taux d'exécution de 81,9 % enregistré en 2024

Wed, 16/04/2025 - 23:11

Le Comité technique national de la Politique nationale de développement (CTN/PND) tient ce 16 avril 2025, sa première session de l'année. Il s'agira pour les membres du comité, d'examiner les rapports de mise en œuvre du plan d'action pour la stabilisation et le développement (PA-SD) 2024, d'identifier les difficultés rencontrées et faire des recommandations pour y faire face et de déterminer les questions d'ordre stratégique et politique à soumettre au comité de pilotage. Le bilan de la mise en œuvre du PA-SD affiche un taux d'exécution de 81,94% au titre de l'année 2024.

Réunis à Ouagadougou, les membres du CTN/PND se sont penchés sur le bilan de la mise en œuvre du PA-SD, principal instrument d'exécution de la politique nationale de développement. À l'ouverture de la session, le secrétaire général du ministère de l'Économie, des finances et de la prospective également président du comité technique, Vieux Abdoul Rachid Soulama, a salué les progrès enregistrés en 2024. « La politique nationale de développement est mise en œuvre à travers le PASD. Et il y a eu en 2024 un certain nombre d'actions prioritaires qui ont été programmées et nous avons réalisé ces actions », a-t-il indiqué.

Le taux d'exécution physique du PA-SD pour l'année 2024 est estimé à 81,94 %, soit une progression de 8,5 points par rapport à 2023. Le secrétaire général s'est montré optimiste quant aux performances globales atteintes grâce aux actions structurantes qui ont été menées dans plusieurs domaines.

Dans le domaine sécuritaire, Vieux Abdoul Rachid Soulama a relevé des progrès dans la reconquête du territoire national. « Au niveau de la reconquête du territoire, nous notons une progression qui nous situe aujourd'hui à 71 % de taux du territoire récupéré. »

Vieux Abdoul Rachid Soulama, secrétaire général du ministère de l'Économie et des finances, président du comité technique

À ce jour, 29 % du territoire national restent encore sous menace, mais des actions stratégiques sont en cours, notamment le recrutement de 2 500 agents supplémentaires, l'acquisition de drones de surveillance, et le renforcement des partenariats dans le cadre de l'Alliance des États du Sahel (AES). Ces efforts traduisent une volonté politique forte visant à garantir la sécurité des populations et à rétablir l'autorité de l'État sur l'ensemble du territoire.

Dans le domaine humanitaire, le président du comité technique a relevé la réinstallation progressive des personnes déplacées internes. En 2024, ce sont 1 014 000 personnes déplacées qui ont été réinstallées dans environ 700 localités, ce qui dépasse largement la cible initiale de 176 199 personnes. Par ailleurs, la distribution de vivres, de semences améliorées et d'engrais, ainsi que la réhabilitation des infrastructures sanitaires et éducatives, témoignent d'une approche intégrée axée sur la dignité humaine, le relèvement communautaire et la résilience. La remise en fonction de 58 % des formations sanitaires détruites au cours des attaques, la construction et l'équipement de 35 nouveaux CSPS la distribution de kits scolaires à 29 800 élèves déplacés et la construction de latrines et de forages sont autant d'initiatives qui soulagent les populations vulnérables.

Sur le plan économique, une croissance du PIB réel de 5,1 % a été enregistrée. Des avancées ont aussi été enregistrées. Concernant la refondation de l'État et la gouvernance, des avancées significatives ont été enregistrées, notamment dans la digitalisation des services publics à travers la mise en œuvre de quatre e-services, l'opérationnalisation du système budgétaire SI N@folo à 95 %, et la production de près de 1,5 million de cartes nationales d'identité. La réalisation d'audits dans dix ministères et plusieurs structures publiques traduit également une volonté de renforcer la bonne gouvernance et la redevabilité.

Vue des participants

Enfin, en matière de réconciliation nationale et de cohésion sociale, des campagnes de sensibilisation ont touché cinq millions de personnes, plus de 500 victimes des crises sociopolitiques indemnisées, et des leaders communautaires mobilisés pour la prévention des conflits. Des actions de déradicalisation ont aussi été initiées auprès des détenus, pendant que des poursuites judiciaires sont engagées contre les auteurs de discours haineux.

Malgré ces acquis, la mise en œuvre du PA-SD a été confrontée à plusieurs obstacles. Le contexte sécuritaire reste un facteur limitant majeur. « En termes de difficultés, il faut relever d'abord le contexte sécuritaire qui prévaut toujours, comme on le dit. Et face au contexte sécuritaire, il est évident que tout ne peut pas se dérouler comme prévu », a laissé entendre Vieux Abdoul Rachid Soulama. À cela s'ajoutent des difficultés d'ordre techniques rencontrées avec les prestataires, en termes soit de lenteur, soit de défaillance.

Le PA-SD 2021-2025 devant arriver à son terme en 2025, cette session va aussi permettre de tirer des leçons pour l'élaboration d'un nouveau référentiel de développement. Le comité technique va donc au cours de la session, formuler des recommandations pertinentes à soumettre au comité de pilotage a rappelé Vieux Aboul Rachid Soulama.

Malgré les nombreux défis, l'année 2024 a confirmé la dynamique de résilience et d'engagement vers le développement socio-économique durable du Burkina Faso. Le gouvernement demeure fermement mobilisé pour renforcer les acquis du Plan d'actions pour la stabilisation et le développement (PA-SD). Cet engagement se traduit par la mise en œuvre de réformes institutionnelles majeures, le renforcement de la gouvernance locale, ainsi que l'intensification des actions de développement sur l'ensemble du territoire.

Armelle Ouédraogo/Tani Linda Combary (Stagiaire)
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Renforcement des relations Burkina Faso – République de Tanzanie : l'Envoyé spécial de la Présidente Samia SUHULU est arrivé ce mercredi au Burkina Faso

Wed, 16/04/2025 - 21:52

(Ouagadougou, le 16 avril 2025)

L'Ambassadeur, Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l'Extérieur, Monsieur Hermann Yirgouin TOE a accueilli cet après-midi du 16 avril 2025, Dr Jakaya Mrisho KIKWETE, Envoyé spécial de la Présidente tanzanienne, SEM Samia SUHULU.

Dr Jakaya Mrisho KIKWETE et sa délégation ont été dépêchés par la Cheffe de l'Etat tanzanien, pour une visite d'amitié, chez le Président du Faso, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE.

Cette visite s'inscrit dans la dynamique du renforcement de la coopération entre le Burkina Faso et la République de Tanzanie.

DCRP/MAECR-BE

Categories: Afrique

Rencontre de concertation entre la Caisse des dépôts et d'investissements du Burkina Faso (CDI-BF) et les caisses de dépôts de l'UEMOA : Consolider la coopération pour favoriser le financement des PME/ PMI

Wed, 16/04/2025 - 20:16

La Caisse des dépôts et d'investissements du Burkina Faso ( CDI-BF) a reçu dans ses locaux, le mercredi 16 avril 2025 à Ouagadougou, les caisses des dépôts de l'espace UEMOA. . Cette rencontre a permis aux différentes caisses de renforcer leur collaboration, d'échanger des expertises techniques et stratégiques, et de promouvoir une approche efficace pour le financement du développement notamment sur les enjeux du financement des PME /PMI vulnerables.

D'entrée de jeu, il est important de souligner que les caisses de dépôts et d'investissements jouent un rôle essentiel dans le soutien aux politiques publiques et aux grands projets à travers des investissements stratégiques. Elles participent également à stabiliser les fluctuations économiques et à faciliter la restructuration des secteurs stratégiques en crise.

C'est dans une ambiance conviviale et fraternelle que la rencontre de concertation entre la CDI-BF et les caisses de dépôts de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a eu lieu.
Pour contextualiser, cette réunion stratégique fait suite à un atelier organisé par la Chambre consulaire régionale de l'UEMOA. La rencontre était axée sur un dispositif efficace de financement des petites et moyennes entreprises (PME).

Cette rencontre d'amitié et de travail a permis aux parties prenantes de partager leurs expériences

A cette rencontre de concertation de ce 16 avril, les parties prenantes ont pu entre autres : identifier des leviers de mise en œuvre : notamment les types de partenariats public-privé innovants. En outre, préparer des initiatives conjointes à l'échelle régionale. Aussi, jeter les bases de projets communs portés par le Forum des caisses (financement mutualisé et la mise en place de plateformes numériques de financement). Enfin, parvenir à une réponse structurée et adaptée aux besoins spécifiques des PME/PMI, pilier de la transformation économique durable des États de l'espace commun.

« Lors de cette rencontre, nous avons eu l'honneur d'accueillir le Togo qui est en train de réfléchir à la mise en place d'un tel instrument stratégique (Caisse des dépôts et d'investissements). Cela vient confirmer la pertinence de ces cadres de concertation et également, l'importance des activités que nous menons à travers ces caisses des dépôts et d'investissements » a justifié le directeur général de la CDI-BF, Pr Balibié Serge Auguste Bayala.

Pr Balibié Serge Auguste Bayala a qualifié cette rencontre « d'intérêt » pour les États de l'espace UEMOA

Et de renchérir : « au cours des échanges, nous sommes revenus sur certaines sujets d'intérêt de la précédente rencontre organisée par la Chambre consulaire régionale de l'UEMOA. Nous avons mené la réflexion sur comment rendre efficace les mécanismes de financement et d'accompagnement des PME/PMI. Cela a permis d'identifier des sources possibles de mobilisation de ressources qui sont encore inexplorées ou qui méritent d'être explorées de façon plus approfondie, afin que nous puissions être un levier important au service de ces PME/PMI.

Nous avons également évoqué d'autres éléments qui sont des projets d'intérêt commun sur lesquels nous allons ensemble mener un plaidoyer, afin que cette mobilisation ou centralisation des ressources se déroule rapidement. Sans une mobilisation des ressources, il est difficile d'accompagner les PME/PMI et les politiques publiques », a-t-il expliqué.

L'union fait la force

Les convives du jour ont apprécié positivement la tenue d'une telle rencontre qu'ils ont qualifiée d'enrichissante.

Le représentant de de de la Caisse des dépôts et consignations du Sénégal, Ibrahima Thiaw a souligné l'importance d'avoir un dispositif harmonisé au niveau de l'espace commun afin que les interventions soient plus efficaces et coordonnées. Il a donc espéré qu'à la suite des échanges, ce dispositif soit mis en place pour le plus grand bonheur des États qui aspirent tous au développement socio-économique. Ibrahima Thiaw a confié avoir surtout apprécié les partages d'expériences des différents pays durant les échanges.

« Les échanges étaient fructueux », a déclaré Ibrahima Thiaw

En rappel, la CDI-BF est une institution financière publique à caractère spécial. Elle a été créée par la loi 039/2023 ALT du 05 octobre 2023. Elle a pour mission de mobiliser et de gérer efficacement les ressources financières pour soutenir le développement économique, social et environnemental du Burkina Faso en sécurisant l'épargne nationale en sa qualité de tiers de confiance et en soutenant les politiques publiques conduites par l'État et les collectivités territoriales, à travers des investissements stratégiques.

Pour suivre l'actualité de la CDI-BF cliquez ici :
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SB
Crédit photo : Bonaventure Paré
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Categories: Afrique

Burkina/Sécurité routière : L'ONASER forme des acteurs sur la règlementation nationale et communautaire des contrôles routiers

Wed, 16/04/2025 - 20:12

L'Office national de la sécurité routière (ONASER) organise les 16 et 17 avril 2025 à Bobo-Dioulasso un atelier de formation sur la règlementation nationale et communautaire des contrôles routiers et sur la sécurité routière. Cet atelier se tient au profit de 100 agents des Forces de défense et de sécurité (FDS) chargés de la prévention routière. Il est placé sous le thème : « La réglementation nationale et communautaire sur les contrôles routiers et la sécurité routière ». L'ouverture des travaux est intervenue ce mercredi 16 avril 2025 sous la présidence du gouverneur de la région des Hauts-Bassins, représenté par son conseiller technique Souleymane Drabo.

Dans le cadre de sa mission de prévention routière, l'Office national de la sécurité routière veut organiser une série de formations au profit de 200 agents des Forces de défense et de sécurité. Il s'agit des acteurs de la police nationale, de la police municipale et de la gendarmerie nationale, chargés de la prévention routière. L'organisation de cette série de formations entre dans le cadre du programme d'activités 2025 de l'ONASER. Ce sont 100 agents qui seront formés les 16 et 17 avril à Bobo-Dioulasso et 100 autres, les 23 et 24 avril 2025 à Ouagadougou.

L'ONASER forme des FDS sur la règlementation nationale et communautaire des contrôles routiers

De manière spécifique, ces formations permettront aux participants de connaître le cadre institutionnel national et communautaire de la sécurité routière ; de connaître et de s'approprier les textes réglementaires nationaux et communautaires sur les contrôles routiers et la sécurité routière ; et de se doter des différents textes réglementaires. Par ailleurs, les travaux permettront aux participants de connaître l'utilisation et l'importance de la boite de premier secours, et de renforcer les connaissances des FDS en technique de secours avant l'arrivée des professionnels.

Des participants à la formation sur la règlementation nationale et communautaire des contrôles routiers

La première phase de cette série de formations a débuté ce mercredi 16 avril à Bobo-Dioulasso. L'ouverture des travaux était placée sous la présidence du gouverneur de la région des Hauts-Bassins, représenté par son conseiller technique Souleymane Drabo. Dans son allocution, il n'a pas manqué de souligner l'importance de la formation au regard des nombreux cas d'accidents enregistrés au Burkina Faso et particulièrement à Bobo-Dioulasso.

En effet, au Burkina Faso, le nombre d'accidents de la route reste élevé. L'Office national de la sécurité routière a enregistré en 2021 et 2022 respectivement 22 674 cas d'accidents de la route constatés avec 944 personnes tuées et 24 686 cas avec 1150 personnes tuées. Pour l'année 2023, ce sont 22 156 cas d'accidents de la route qui sont enregistrés avec 906 personnes tuées. Sur la période de 2019 à 2023, au total 113 409 cas d'accidents de la route constatés sont enregistrés, occasionnant 5 366 personnes tuées sur place.

Le conseiller technique du gouverneur de la région, Souleymane Drabo, a salué cette formation à sa juste valeur

Des chiffres interpellateurs quant à la nécessité de trouver ainsi des solutions pour inverser la tendance. Pour l'ONASER, cela passe notamment par le renforcement des capacités des acteurs de la sécurité routière. « Une des missions régaliennes de l'ONASER est la promotion de la sécurité routière. Et nous avons coutume de dire que la sécurité routière est l'affaire de tout le monde. Donc, pour une véritable implication des acteurs de la sécurité routière, l'ONASER a prévu de renforcer les capacités des FDS pour l'accompagner dans la réalisation de ses missions, parce que, lorsqu'on parle de sécurité routière, il y a les FDS qui ont un rôle capital à jouer. C'est pourquoi nous avons trouvé judicieux de renforcer leurs capacités », a dit Boudnoma Nina Samé/Yaméogo, la directrice de la planification et de la promotion de la sécurité routière, par ailleurs représentante du directeur général de l'ONASER.

Boudnoma Nina Samé/Yaméogo, directrice de la planification et de la promotion de la sécurité routière, expliquant l'importance de la formation

Cette formation est assurée par des cadres de l'administration publique issus de l'ONASER, de la Croix-Rouge, de la Brigade nationale de sapeurs-pompiers (BNSP) et de la Direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM). Au terme des travaux, leurs capacités seront renforcées sur la réglementation nationale et communautaire en matière de contrôles routiers et de sécurité routière.

Au nom du gouverneur de la région, Souleymane Drabo a salué cette formation à sa juste valeur. « La ville de Bobo-Dioulasso est confrontée à de nombreux accidents, surtout sur la nationale n° 1 où l'on enregistre dans le mois plusieurs cas d'accidents avec des décès. Ayant toutes ces statistiques, l'ONASER a donc décidé de former les premiers acteurs qui sont sur nos routes, ceux qui suivent la règlementation en matière de sécurité routière et ceux qui appliquent les lois dans ce domaine. C'est pourquoi il était de bon ton que nous venions encourager les acteurs et leur témoigner toute notre reconnaissance déjà pour les efforts consentis sur nos routes et leur demander encore plus d'abnégation et de travail pour que nos routes soient plus sûres », a-t-il laissé entendre.

La photo de famille à l'issue de la cérémonie d'ouverture des travaux

Selon lui, l'organisation de cet atelier de formation permet de renforcer les capacités des acteurs afin d'avoir plus de résultats appréciables sur le terrain. Il estime que cela permettra de préserver beaucoup de vies. Il ne manque pas d‘exprimer ses attentes vis-à-vis de cet atelier. « D'abord, nous voudrions que les participants soient bien formés, car s'ils sont bien formés, ils arriveront certainement à mettre en œuvre la règlementation en matière de sécurité routière. Également, nous attendons qu'ils maîtrisent la règlementation en matière de sécurité routière, qu'elle soit communautaire et même intercommunautaire, afin qu'au terme de cet atelier, nous ayons des FDS exemplaires. Ce, pour faire respecter la règlementation sur nos différentes routes », a-t-il souhaité.

Romuald Dofini
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Décès de TAGNAN KARIM : Remerciements

Wed, 16/04/2025 - 20:00

Les grandes familles TAGNAN, NAMA, NIGNAN, NIANGAO, NACRO, NEBIE, DIASSO, BENAO, au Burkina Faso (Ouagadougou, Sapouy, Léo, Tiabien Kasso), Aux États Unis d'Amérique (Atlanta), en Cote d'ivoire, au Ghana et au Sénégal,

Les familles alliées ADOMBAZIE, TINTO, KALMOGO, NAZANGA, ZOUNDI, YONI, COMPAORE, NIKIEMA, SANKARA, ULUEME, OUEDRAOGO et KABRE,

Mme TAGNAN / ADOMBAZIE ÉVELYNE,
Les enfants : Tagnan Innocent, Clément, Dieudonné, Benjamin, Félicia, Maria
Les petits enfants : Ulrich, Wilfried, Cheik, Jessica, Tatiana, Célestin, Célestine, Alan, Yvan, Elke, Stella, Jecoliah, Sarah Joy, Elijah, Jeremy, Yannic

Remercient tous ceux qui de près ou de loin leur ont témoigné leur affection et leur soutien multiforme lors du rappel à Dieu de leur époux, père, frère, oncle, beau-père et grand-père, Monsieur TAGNAN KARIM le 02 avril 2025 et de l'inhumation le 07 avril 2025 au cimetière de Nagrin /route de saponé.

Ils remercient particulièrement le prophète des nations Emmanuel SAWADOGO et son épouse ainsi que et les fidèles du Centre International de Mission de Délivrance et d'Intercession (CIMIDI), le Prytanée Militaire du Kadiogo (PMK), les parents, amis, collègues, voisins, riverains de la cité an II et connaissances.
Ils se réservent de citer des noms de peur d'en oublier.

Que Dieu vous le rende au centuple !

Categories: Afrique

Orange Music Talents : Les finalistes chez le ministre en charge de la culture

Wed, 16/04/2025 - 18:38

Une délégation de Orange Burkina Faso, conduite par M. Christophe Baziémo, directeur général d'Orange Money, a rencontré le ministre de la culture, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, en présence des huit finalistes du concours Orange Music Talents. Cette rencontre, qui s'est tenue le lundi 14 avril 2025 à Ouagadougou, avait pour objectif de présenter les candidats et de discuter des objectifs du concours pour recueillir les conseils et recommandations du ministre.

Orange Music Talents est un concours de musique qui a parcouru les différentes régions du Burkina Faso pour déceler de nouveaux talents. Son objectif est de mettre en lumière ces artistes, de promouvoir les jeunes talents, d'accroître la visibilité des artistes locaux sur les scènes nationales et internationales, et de donner à ces jeunes l'opportunité de réaliser leurs rêves et de devenir des stars de la chanson burkinabè, comme l'a expliqué Zenabou Insa, responsable de la Marque et de la communication commerciale.
Le ministre a salué l'initiative de Orange Burkina Faso, qui vise à mettre en avant les talents à travers ce concours.

La responsable communication marque et commerciale de Orange Burkina Zenabou Insa en voile orange

« Je tiens à saluer cette initiative qui cherche à promouvoir la musique, un élément fondamental de notre culture. Notre objectif aujourd'hui est de travailler à donner une identité claire à la musique burkinabè. À moyen terme, nous souhaitons une musique burkinabè facilement identifiable, intégrant des valeurs et des instruments de notre terroir. Nous sommes résolument engagés à nous appuyer sur nos valeurs traditionnelles », a déclaré le ministre Ouédraogo.

Il a également encouragé les finalistes à proposer des chansons qui évoquent la combativité, le patriotisme et l'intégrité, des valeurs burkinabè à promouvoir pour donner une identité à la musique du pays.
Le ministre a exprimé son souhait d'être associé à la finale. « Nous pourrions envisager, avec Orange, de créer une compilation des huit candidats, un produit de la jeunesse à mettre sur le marché », a-t-il suggéré. Il a également assuré que si une seconde édition du concours devait avoir lieu, le ministère serait prêt à accompagner l'initiative.

Le ministre en charge de la culture, Gilbert Pingdwendé Ouédraogo a invité les lauréats à composer des chansons qui traitent du patriotisme, de la combativité et de l'intégrité

« Il y a de nombreuses opportunités à explorer ensemble. Notre combat se déroule sur tous les fronts. Nous voulons nous assurer que dans les maquis et les discothèques, la musique burkinabè ait une place prépondérante. Il est évident que nous ne pouvons pas imposer aux consommateurs des produits de mauvaise qualité. Il est donc essentiel de travailler à offrir des productions musicales de qualité sur le marché, afin que les gens choisissent naturellement de consommer burkinabè », a conclu le ministre.
Le concours a été lancé le 26 septembre 2024, et la finale se déroulera le 23 mai 2025 à Ouagadougou.

Rama Diallo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : Bouchées doubles pour l'adoption de la stratégie nationale de sécurité climatique et son plan d'actions opérationnel

Wed, 16/04/2025 - 17:05

La Commission nationale de planification du développement (CNPD), à travers son secrétariat technique, tient du lundi 14 avril au samedi 19 avril 2025 à Koudougou, chef-lieu de la région du Centre-ouest, un atelier pour analyser le projet de Stratégie nationale de sécurité climatique du Burkina Faso et son Plan d'actions opérationnel. L'activité, qui se tient avec l'accompagnement du Programme des nations-unies pour le développement (PNUD) et l'Autorité du Liptako-Gourma (ALG), regroupe des acteurs issus de structures techniques intervenant dans le domaine de la planification et des spécialistes en matière de sécurité climatique. L'ouverture est intervenue dans la matinée du lundi, 14 avril 2025.

La multiplication des documents de planification du développement nécessite une coordination des acteurs de développement, afin de disposer de productions nationales de qualité et cohérentes avec la vision nationale de développement. C'est pour assurer une cohérence dans le système national de planification, qu'il a été adopté en juillet 2018, la loi 034/AN portant pilotage et gestion du développement (elle a pour objet d'asseoir une architecture cohérente du système national de planification en vue d'assurer un meilleur impact de la mise en œuvre des politiques publiques).

C'est en vue de l'opérationnalisation de cette loi, que le gouvernement a adopté, en juin 2019, le décret portant création attribution composition et fonctionnement de la Commission nationale de planification du développement (CNPD). Pour son fonctionnement, la CNPD est assistée d'un secrétariat technique, dont la principale mission est la préparation technique des différents documents de politique ou de stratégie à approuver par la CNPD avant leur adoption officielle. C'est dans ce schéma que s'inscrit le présent atelier, qui vise donc à examiner le projet de Stratégie nationale de sécurité climatique du Burkina Faso et son Plan d'actions opérationnel et dont les résultats des travaux seront soumis aux membres statutaires à la prochaine session de la CNPD.

« Le secrétariat technique se retrouve d'abord pour examiner les documents par rapport à leur cohérence avec les documents d'orientation au niveau national et international et en regard également du respect des outils de planification au niveau du Burkina Faso notamment le guide méthodologique d'élaboration des politiques sectorielles », a, à l'ouverture des travaux, situé le directeur de la planification stratégique et sectorielle représentant, le directeur général de l'Économie et de la planification du ministère de l'Économie et des finances, Pingdebamba Sawadogo.

Pingdebamba Sawadogo.

Selon ce dernier, après cet atelier, le dossier sera soumis aux membres statutaires de la CNPD au cours d'une session, ensuite les observations formulées seront prises en compte avant l'adoption du document par le ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement et celui de l'Économie et des finances à travers un arrêté conjoint, synonyme de quitus pour sa mise en œuvre.

Le point focal sécurité et climat au Burkina Faso, Ylassa Djenda du ministère en charge de l'environnement, rappelle au passage que les travaux de cet atelier technique qui réunit les experts de la planification et du développement au niveau national sont une des étapes du processus qui a démarré depuis 2023 avec le forum régional « Climat, paix et sécurité au Sahel » organisé en novembre à Bamako (en présence des ministres en charge de l'environnement du Burkina, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, et des représentants des ministères en charge de l'environnement de la Guinée, du Sénégal, du Tchad ainsi que les représentants de la Commission Climat pour la région du Sahel et l'Autorité du Liptako Gourma).

Ylassa Djenda

« Lors de ce forum, les ministres en charge de l'environnement du Burkina, Mali et Niger se sont retrouvés et ont fait une déclaration, appelée Déclaration de Bamako. Par cette déclaration, ils ont émis la volonté commune de disposer d'une stratégie régionale en matière de sécurité climatique, et c'est dans ce sens que chaque pays a désigné son point focal pour conduire les travaux et disponibiliser les stratégies pour chaque pays ; ce qui devrait conduire à avoir une stratégie régionale. Mais vu que chaque pays a ses outils qui guident la planification, le Burkina Faso a procédé au lancement du processus d'élaboration de la stratégie à Bobo avec toutes les parties prenantes grâce à l'appui technique et financier du PNUD et de l'ALG. Ce processus qui a été participatif et inclusif a abouti à l'élaboration de ce projet de stratégie et son plan d'actions validés par un atelier national le 30 septembre 2024 », détaille M. Djenda, précisant que toutes les étapes devront aboutir à l'adoption du document par le gouvernement.

Pour le spécialiste au programme Climat, sécurité et risques au sein du Liptako Gourma-PNUD, Pascal Yaka, il s'agit par ces ateliers, de voir quelles sont les différentes ressources (financières, techniques, organisationnelles....) dont dispose le Burkina, notamment avec l'accompagnement du ministère des Finances et celui en charge de l'environnement (le bras technique pour cette activité), pour pouvoir opérationnaliser cette stratégie.

Pascal Yaka

« Nous sommes des partenaires (Programme des nations-unies pour le développement) et ALG (Autorité de développement intégré des Etats du Liptako-Gourma), qui ont accompagné techniquement et financièrement l'élaboration de cette stratégie ; de l'atelier de consultation à l'atelier national de validation. Nous entendons soutenir le Burkina Faso dans son opérationnalisation ; d'où notre accompagnement financier et technique de cet atelier, pour pouvoir contribuer davantage à la mobilisation des ressources aussi bien financières que techniques au niveau national, pour qu'il y ait une appropriation totale au plan technique, financier, organisationnel de cette stratégie pour une meilleure opérationnalisation. Le PNUD et l'ALG soutiennent très activement ce processus ; c'est l'une des premières fois que le Burkina Faso a une stratégie et un plan d'actions qui intègrent à la fois les aspects climatiques avec les aspects de sécurité et ceux de paix. Et connaissant donc la situation actuelle, nous, en tant que partenaires, soutenons activement cette stratégie, nous allons contribuer à mettre en œuvre et nous attendons également mettre les bouchées doubles pour que son opérationnalisation soit totale, pour promouvoir la résilience, la paix, la sécurité et le développement durable au Burkina Faso », motive Pascal Yaka.

O.L
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Gabon : Le footballeur Aaron Boupendza est décédé

Wed, 16/04/2025 - 15:30

Le monde du football gabonais est sous le choc. L'attaquant international gabonais, Aaron Boupendza, est décédé tragiquement à l'âge de 28 ans, des suites d'une chute survenue depuis le 11e étage de son immeuble en Chine.

Il évoluait sous les couleurs du Zhejiang FC. C'est la Fédération gabonaise de football (FEGAFOOT) qui l'a annoncé à travers un communiqué en date du 16 avril 2025, présentant ses condoléances à la famille du joueur ainsi qu'à toute la communauté sportive.

Formé au CF Mounana avant de poursuivre sa carrière en France, Boupendza s'était distingué par son talent, sa vivacité et sa capacité à faire la différence dans les moments décisifs.

Avant de s'établir en Chine, l'attaquant avait brièvement évolué en Roumanie, témoignant d'un parcours riche en expériences internationales, à la hauteur de son potentiel.

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CITADEL remporte encore un financement compétitif international de 1 million de dollars pour la recherche en Intelligence Artificielle au Burkina Faso

Wed, 16/04/2025 - 15:28

Le Centre d'excellence en Intelligence Artificielle pour le Développement (CITADEL) vient de recevoir un financement compétitif international d'1 million de dollars canadiens, plaçant le Burkina Faso au même rang que des puissances technologiques et scientifiques africaines comme l'Afrique du Sud, le Kenya ou le Ghana. Cette reconnaissance majeure, octroyée par le Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI), vient couronner trois années d'excellence et d'innovation en intelligence artificielle au service du développement.

Créé il y a trois ans pour combler le fossé entre les avancées technologiques mondiales et les besoins spécifiques des pays en développement, CITADEL s'est imposé comme un acteur incontournable de la recherche et de l'innovation technologique au Burkina Faso, voire en Afrique de l'Ouest, désormais reconnu à l'échelle internationale. Quelques chiffres clés qui illustrent le succès de cette première phase :

49 bourses d'excellence de niveau Master octroyées à des étudiants issus d'universités publiques et privées du Burkina Faso.

5 bourses doctorales attribuées à des étudiants réalisant leurs travaux de recherche au Burkina Faso.

21 master classes/conférences invitées animées par la diaspora scientifique burkinabè, dont 4 interventions bénéficiant d'un financement spécifique pour les billets d'avion.

9 anciens fellows de CITADEL actuellement engagés dans des programmes doctoraux au sein de prestigieuses universités en Europe et en Amérique du Nord.

Cofinancement de 14 séminaires spécialisés en Intelligence Artificielle organisés par des universités publiques, privées et d'autres organismes.

Reconnaissance scientifique internationale : Grâce à CITADEL, le Burkina Faso a figuré pour la première fois parmi les pays représentés dans des conférences scientifiques internationales majeures en IA ou en Informatique (AAAI'23 aux USA, SANER'25 au Canada) en plus d'une vingtaine d'articles scientifiques déjà publiés dans des revues et conférences avec comités de relecture (AMCAI, AIAI'24, AIAI'25, IADIS'24, etc.),

Développement et intégration de modèles IA locaux, notamment , la traduction automatique et la synthèse vocale pour les langues locales (par exemple Mooré ↔ Français), la détection automatique d'accidents de circulation avec système d'alerte en temps réel, chatbot juridique, systeme de generation d'histoire droles tenant compte de la culture du Burkina Faso, etc.

Création de ressources et bases de données locales, incluant des ensembles annotés d'images et des corpus de données linguistiques pour les langues locales et servant à placer le Burkina Faso sur la carte technologique et scientifique mondiale.

Une vision ambitieuse pour le Burkina Faso

La vision de CITADEL, "From Talent Creation to Innovation Implementation in Responsible AI Through Collaboration" (De la création de talents à l'implémentation d'innovations en IA responsable par la collaboration), reflète l'ambition du centre de transformer le paysage technologique burkinabè et africain. Alors que l'Intelligence Artificielle reste largement dominée par les perspectives des universités des pays développés et des géants de l'industrie numérique, CITADEL œuvre pour démontrer le potentiel de l'IA à répondre aux défis spécifiques des pays les moins avancés.

Dans le cadre de l'annonce du financement international d'1 million de dollars octroyé à CITADEL, nos journalistes ont eu l'opportunité d'interviewer le premier responsable de l'Université Virtuelle du Burkina Faso qui héberge ce centre d'excellence burkinabè en intelligence artificielle. Voici les échanges qui permettent de mieux comprendre le bilan des trois premières années de CITADEL et ses perspectives d'avenir pour l'intelligence artificielle au Burkina Faso.

Journaliste : Parlez-nous de CITADEL, qu'est-ce que c'est ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : Lancé en 2021, CITADEL, ou Centre d'Excellence Interdisciplinaire en Intelligence Artificielle pour le Développement, est une initiative stratégique portée par l'Université Virtuelle du Burkina Faso (UVBF). Il est coordonné par des chercheurs burkinabè travaillant dans le domaine de l'intelligence artificielle. Le centre a été sélectionné dans le cadre d'un appel à projets très sélectif lancé par le Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI) du Canada et l'Agence suédoise de coopération internationale au développement (Sida), dans le cadre du programme AI4D Africa (Intelligence Artificielle pour le Développement).

En effet le centre avait déjà en 2021 obtenu un financement de 1 057 100 dollars canadiens, pour une durée initiale de trois ans. Sur des dizaines de candidatures provenant de toute l'Afrique, le Burkina Faso était le seul pays francophone a avoir été retenu, ce qui témoigne de la pertinence scientifique et sociétale du projet, ainsi que de la notoriété scientifique internationale de son équipe de recherche.

CITADEL vise à utiliser l'IA comme levier de développement inclusif et durable, en formant une nouvelle génération d'experts africains, en développant des solutions concrètes à des problèmes locaux (santé, agriculture, sécurité, gouvernance, langues locales), et en construisant un écosystème de recherche et d'innovation robuste et ancré dans le contexte africain. Le projet est officiellement présenté sur le site de www.ai4d.ai .

Journaliste : Pouvez-vous nous rappeler les ambitions initiales du projet CITADEL et les résultats engrangés au cours de ces trois années ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : Le projet CITADEL visait à répondre aux besoins spécifiques du Burkina Faso et de l'Afrique francophone en intelligence artificielle. Ses objectifs étaient de développer des infrastructures de recherche interdisciplinaires, promouvoir une IA responsable, établir des collaborations locales et internationales, former des talents locaux capables de créer des solutions d'IA pour résoudre des défis locaux concrets et promouvoir une recherche scientifique de haut niveau. Les travaux du centre CITADEL se focalisent sur 6 axes de recherche thématiques qui sont entre autres : la santé, l'agriculture et le Pastoralisme, la préservation des langues et patrimoines culturels, la Sécurité de biens et des personnes, la Sécurité et la FinTech.

Les résultats de CITADEL après trois années sont tout simplement remarquables, tant en matière de structuration d'un écosystème local de l'IA qu'en termes de production scientifique, de renforcement de capacités, et d'impact sociétal. Voici un panorama des principales réalisations.

Tout d'abord, sur le plan des infrastructures, CITADEL a mis en place un espace de travail collaboratif moderne au sein de l'Université Virtuelle du Burkina Faso. Ce centre, équipé de 24 postes de travail, est exclusivement dédié aux fellows du Master d'Excellence et aux doctorants. Il est soutenu par une infrastructure de calcul haute performance incluant un serveur doté de 4 GPU RTX A6000, permettant l'entraînement de modèles IA de pointe. CITADEL a aussi mis en place un environnement de rédaction scientifique (Overleaf open-source), et fourni des ordinateurs portables aux étudiants en difficulté, garantissant l'accès égalitaire à l'outil informatique.

Sur le plan de la formation, CITADEL a lancé et encadré deux programmes majeurs : le Master MIDS (Master Fouilles de Données et Intelligence Artificielle) et le programme Master d'Excellence, totalisant près de 150 étudiants formés en IA. 49 fellows du programme de Master d'Excellence sont encadrés sur des problématiques locales à fort impact (thématiques identifiées conjointement avec des institutions publiques/privées du Burkina). Ces étudiants proviennent de toutes les universités du pays et plusieurs d'entre eux ont obtenu des bourses de doctorat à l'international (9 au total : 5 au Luxembourg, 2 en France, 2 au Canada, dont une admission dans la prestigieuse centre de recherche MILA). En parallèle, 15 modules de cours sur l'IA ont été conçus et seront très bientôt mis en libre accès pour le grand public.

CITADEL s'est également imposé comme un acteur majeur dans la vulgarisation scientifique, à travers l'organisation de 21 conférences invitées depuis 2022 avec des experts de haut niveau, dont 4 venus de l'étranger avec une prise en charge de leurs billets d'avion. À cela s'ajoutent 14 séminaires co-organisés dans des universités à travers le pays pour promouvoir l'IA responsable.

En 2022, CITADEL a organisé une École d'été en intelligence artificielle à Koubri, sur une semaine. Les participants, composés d'étudiants et de professionnels, ont bénéficié d'une formation de qualité, ponctuée par un hackathon à l'issue duquel plusieurs prix ont été décernés. Le centre a également organisé divers ateliers et formations à destination du grand public ainsi que de groupes cibles spécifiques. CITADEL a co-organisé avec Tech Emerging Africa, IndabaX Burkina (editions 2023 et 2024 et organisera l'édition 2025 ), un rendez-vous annuel sur l'IA au Burkina Faso, et qui est également une initiative de Deep Learning Indaba qui se tient chaque année dans un pays en Afrique. Par ailleurs, CITADEL a été régulièrement sollicité pour intervenir et partager son expertise sur de nombreuses thématiques liées à l'IA, lors d'événements nationaux et internationaux.

Les collaborations locales et internationales sont un autre pilier du succès. CITADEL a mené des projets en partenariat avec des institutions comme la Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC), le Ministère de l'Administration Territoriale a travers la Direction Générale des Transmissions et de l'Informatique (DGTI), le Le Ministère de la Transition Digitale, des Postes et des Communications Électroniques, la Société Nationale d'Electricité du Burkina (SONABEL), et bien d'autres, avec des applications concrètes telles que : détection de fake news, la détection des Deep Fakes, la détection automatique d'accidents de circulation avec des remontées d'alertes temps réels pour accélérer les prises en charge, l'analyse des zones à fortes risque de criminalité dans la ville de Ouagadougou et la traduction automatique des langues langues locales. Pour cette dernière thématique, CITADEL dispose déjà d'un modèle de traduction automatique qui permet de traduire du texte en Mooré vers Français et vice-versa qui sera mis à la disposition du grand public dans les mois à venir et les autres langues seront couvertes au fur et à mesure. Nous travaillons également sur une IA qui va permettre de traduire automatiquement la voix (ex : écouter automatiquement en Mooré ce qui est dit en Français ).

Sur le plan entrepreneurial, CITADEL soutient les jeunes start-up en les favorisant dans certains appels d'offres, ce qui leur permettent de se développer. En partenariat avec Incub@UO, CITADEL a pu organiser deux camps d'idéations qui ont permis de sélectionner et primer de très bons projets d'IA qui résolvent des problèmes locaux dans plusieurs domaines. Ce soutien traduit la volonté du centre de transformer l'innovation technologique en opportunités économiques concrètes.

La recherche n'est pas en reste : une vingtaine d'articles scientifiques ont été publiés dans des conférences et journaux internationaux de renom, couvrant des thématiques comme la traduction automatique en langues locales, la cybersécurité, la santé, l'optimisation énergétique, ou encore l'optimisation des ressources dans l'analyse du réseau de caméras de la ville de Ouaga et de Bobo. CITADEL a aussi développé plusieurs modèles IA opérationnels, dont un chatbot juridique pour aider les citoyens à mieux comprendre les lois, un système de traduction Moore–Français, un chatbot sur la regulation des telecommunications, un systemes de generation d'histoire drôles, un système d'aide à l'enseignement à travers la génération de QUIZ automatisés et personnalisés permettant aux étudiants de mieux réviser, et à l'enseignant de pouvoir adapter le contenu de ses enseignement, des outils d'aide au diagnostic en santé comme l'AVC hemorrhagic, l'automatisation de la construction des ontologie sur la tuberculose, l'analyse de la sécurité alimentaire au Burkina Faso, et plein d'autres dans différents secteur.

Enfin, sur la scène régionale et internationale, CITADEL a renforcé sa présence par sa participation à plus de 10 grandes conférences internationales (Rwanda, Tanzanie, Tunisie, Nigeria, France, Canada, etc.), et a remporté le 1er prix du hackathon DigitalAfricaEdu à Abidjan en 2024 avec un projet de visualisation 3D interactive de l'anatomie humaine intégrant des modules d'IA, dont le but est de faciliter l'apprentissage des étudiants en médecine et de façon générale.

En résumé, les résultats sont non seulement visibles en chiffres, mais aussi dans l'impact tangible que CITADEL exerce sur l'écosystème technologique, éducatif et socio-économique du Burkina Faso et de la sous-région.

Journaliste : Les données sont au cœur des modèles d'intelligence artificielle. Comment CITADEL gère-t-il cet enjeu crucial ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : Vous avez raison, sans données de qualité, il n'y a pas d'intelligence artificielle pertinente. C'est pourquoi CITADEL accorde une attention particulière à la collecte, l'organisation et la gouvernance des données. Nous avons noué un partenariat stratégique avec Open Burkina, une organisation spécialisée dans l'ouverture, la structuration et la valorisation des données. Grâce à leur expertise, ils arrivent à discuter avec les entreprises et structures qui disposent de données et qui peuvent nous les fournir et bénéficier en retour des solutions qui sont développées.

Journaliste : Comment CITADEL soutient-elle concrètement la formation dans les universités locales ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : CITADEL a financé et co-organisé des séminaires dans douze universités publiques et privées au Burkina Faso, apportant un soutien financier d'un million de francs CFA par institution et une expertise en ressource humaine sur demande de l'université. Ces actions visent à démocratiser l'accès à la formation en IA au niveau local.

Journaliste : Vous avez évoqué les bourses doctorales. Quel impact ont-elles eu ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : Neuf étudiants ont reçu des bourses doctorales à l'international, notamment au Luxembourg, en France et au Canada. Ces bourses permettent d'acquérir une expertise avancée et de revenir enrichir notre écosystème local. Sur le plan national, 5 doctorants ont pu bénéficier du financement, l'un des travaux étant la détection automatisée du paludisme.

Journaliste : Qu'en est-il de la mise en place d'une stratégie nationale d'IA ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : Il est vrai que le Burkina Faso ne dispose pas encore d'une stratégie nationale en matière d'intelligence artificielle à proprement parler. Cependant, d'importants efforts sont en cours. Récemment, le Ministère de la Transition Digitale, des Postes et des Communications Électroniques (MTDPCE) a conduit une séance de travail à laquelle CITADEL a pris part, aux côtés d'experts et de représentants venus de plusieurs pays d'Afrique francophone. Cette rencontre a permis de définir les lignes directrices pour la gouvernance des données et l'utilisation éthique de l'IA pour l'Afrique. Ces lignes directrices constituent un socle fondamental pour l'élaboration de la stratégie nationale, actuellement en cours de rédaction et dont la publication est attendue dans les prochains mois. Le centre CITADEL, à travers ses experts et la contribution active de sa diaspora, joue un rôle central dans la rédaction de cette stratégie, qui permettra d'apporter des réponses concrètes aux nombreuses interrogations liées à l'encadrement et à l'usage responsable de l'intelligence artificielle dans notre pays.

Journaliste : Quelle est la place stratégique de CITADEL au sein de l'Université Virtuelle du Burkina Faso (UV-BF) ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : CITADEL est aujourd'hui le principal moteur de l'innovation scientifique et technologique à l'UV-BF. Grâce à ce centre, l'université est devenue une référence nationale en matière d'intelligence artificielle. Elle a obtenu à ce titre des postes d'enseignants-chercheurs spécialisés en IA. CITADEL a également permis à l'UV-BF d'être visible et reconnue sur la scène internationale, de nouer des partenariats stratégiques, et de former les premières grandes cohortes nationales d'experts en intelligence artificielle et sciences des données.

Journaliste : Quelles sont les stratégies mises en place pour renforcer la collaboration avec la diaspora ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : La diaspora est un pilier fondamental en matière d'expertise pour le Burkina Faso. Nous avons mis en place un programme structuré de mentorat et de co-supervision de mémoires et thèses, mobilisant des experts burkinabè établis à l'étranger. Ces derniers interviennent dans les formations (elle représente 75% des enseignants du Master Fouilles de Données et IA), les conférences invitées et la relecture des travaux scientifiques. Nous encourageons aussi les visites de recherche et l'engagement dans la conception de modules pédagogiques, afin que l'expertise de la diaspora bénéficie directement aux étudiants et au développement local. Les conférences invitées, spécialement dédiées à la diasporas, leur permettent de partager leurs expériences avec les chercheurs locaux, de tisser des liens et de stimuler la recherche sur la base de nouvelles approches applicables sur nos thématiques en local.

Journaliste : Comment CITADEL facilite-t-il l'adoption de l'IA au niveau local et institutionnel ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : Nous intervenons à plusieurs niveaux : sensibilisation grand public, formation ciblée des décideurs et journalistes, et accompagnement technique des institutions. L'École d'Été en IA, les séminaires dans les universités, les conférences mensuelles, et les événements comme IndabaX Burkina ont touché plus de 2300 personnes. Ces cadres ont permis de démontrer le potentiel de l'IA appliquée aux problématiques locales.

Journaliste : Quelles initiatives spécifiques sont mises en œuvre pour toucher les populations marginalisées ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : CITADEL a conduit un programme dénommé Evangil'IAtion, financé par Gender At Work, pour démocratiser l'accès à l'information sur l'IA et sensibiliser, notamment en langue locale (mooré) dans les zones reculées. Ce projet a permis d'aborder les avantages et inconvénients de cette technologie, et surtout d'identifier des problèmes rencontrés par ces populations défavorisées que nous avons pu formuler en problématiques de recherche dans le but de développer des solutions d'IA pour résoudre certains. Dans ce cadre, nous avons collecté et traité plus de 1000 expressions en texte et en audio pour entraîner des modèles de traduction et de synthèse vocale car l'un des problèmes soulevés par les participants était le fait qu'ils ont du mal à commercialiser avec certains clients qui ne comprenaient pas la langue locale. Ce projet est mené en collaboration avec des ONG œuvrant pour les droits des femmes, ainsi qu'avec des sociologues afin d'intégrer une approche inclusive et sensible au genre. Ces travaux visent à réduire la fracture linguistique et numérique pour les populations non lettrées ou éloignées des centres urbains.

Journaliste : Une version 2 du projet CITADEL est-elle prévue ? Si oui, quelles différences majeures présente-t-elle par rapport à la version initiale ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : Oui, une version 2 (CITADEL 2.0) débute en Avril 2025, clairement orientée Recherche/Action, est prévue. Elle s'appuiera sur l'expérience acquise pour renforcer l'impact concret de nos activités, promouvoir l'innovation orientée marché, influencer activement les politiques publiques et encourager les collaborations internationales étendues. Les objectifs clés incluent une meilleure compréhension des enjeux de l'IA, le renforcement des capacités locales en IA à travers la mise en production de solutions pratiques au bénéfice de la population, l'influence sur les politiques publiques pour une gouvernance responsable de l'IA et le développement intensif des collaborations inter-laboratoires au-delà des frontières nationales.

Journaliste : Quelles sont les opportunités de formation continue proposées par CITADEL ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : Dans le programme de CITADEL 2.0, nous proposons des formations continues à travers des ateliers thématiques, des bootcamps, des hackathons, des sessions de certification, ainsi que des ressources pédagogiques en ligne (Open Educational Resources – OER). Ces programmes visent les professionnels en activité, les fonctionnaires, et les développeurs souhaitant se reconvertir ou approfondir leurs compétences en IA. Nous restons également disponibles pour accompagner les entreprises et les ministères qui souhaitent former leurs agents et faciliter l'intégration de l'IA dans leurs processus.

Journaliste : Quel est le taux d'insertion dans le monde professionnel de vos Fellows sortant ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : Le taux d'insertion est à ce jour de 100%. Les étudiants après leur soutenance arrivent à s'insérer dans le monde professionnel dans des entreprises privées ou publiques.

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Pan-African Microfinance Burkina Faso, filiale Microfinance de Ecobank : Le guichet de Rood Woko est à nouveau disponible

Wed, 16/04/2025 - 14:00

Le guichet de la Pan-African Microfinance Burkina Faso en abrégé PMBF-SA du grand marché de Ouagadougou (Rood Woko) qui s'était fermé en 2024, est à nouveau rouvert. La réouverture officielle de ce guichet s'est tenue dans la matinée du mardi 15 avril 2025 en présence des premiers responsables de la microfinance et des clients, notamment les commerçants.

En rouvrant officiellement le guichet, le directeur général de la Pan-African Microfinance Burkina Faso, Césaire Romain Rouamba, sourire aux lèvres, s'est félicité de pouvoir une fois de plus répondre aux besoins de sa clientèle du grand marché de Ouagadougou (Rood-Woko). Il a remercié le conseil d'administration pour son soutien, tout en rappelant aux participants que son institution n'est pas à sa première expérience dans ce marché en ces termes : « nous étions déjà là, mais pour certaines raisons, nous avons dû fermer afin de revenir plus fort pour répondre à vos besoins. »

Le directeur général de la Pan-African Microfinance Burkina Faso, Césaire Romain Rouamba

Ainsi, cette réouverture effectuée par le directeur général s'est tenue également en compagnie de ses collaborateurs ainsi que du représentant des commerçants du marché, le Raagnaba Sougri Naaba, suivi du représentant des clients de la PMBF-SA, Issa Koanda.

Prenant à son tour la parole, le responsable marketing et communication de la PMBF-SA, s'est lui aussi exclamé de joie pour la réouverture officielle de ce guichet qui leur tenait à cœur. Car, leur présence à Rood-woko, dit-il, n'est pas une affaire de business, mais une mission : « Améliorer les conditions de vie des populations à faibles revenus, notamment les micros et petits entrepreneurs des zones rurales, périurbaines et urbaines du Burkina en leur offrant de façon efficiente et pérenne des produits et des services financiers et non financiers adaptés à leurs besoins », a-t-il laissé entendre.

Le Raagnaba Sougri, le représentant des commerçants de Roodwoko

Quant au Raagnaba Sougri Naaba, le représentant des commerçants du grand marché, c'était le moment tant attendu, parce que le besoin se faisait sentir, et voir cela se réaliser, ce n'est qu'à féliciter. Parce que tout cela permettra, avec les opportunités et les produits offerts, d'améliorer le travail des commerçants, a-t-il fait savoir.

Le représentant des clients de la PMBF-SA, Issa Koanda.

Même son de cloche chez Issa Koanda, l'un des clients fidèles de la microfinance. Pour celui qui dit être le client de la PMBF-SA depuis une dizaine d'années, c'est une joie que l'institution soit désormais plus proche. « Nous travaillons ensemble depuis et nous n'avons jamais eu de problème, donc, nous ne pouvons qu'être en joie qu'elle soit rouverte dans ce marché. Nous plaidons désormais pour les autres marchés aussi, comme le Dix Yaar, Sankar-Yaaré et autres », a-t-il expliqué, tout en invitant les nouveaux clients à faire leur propre expérience.

Les clients de la microfinance et les agents de l'institution (microfinance et commerçants) posent ensemble

Pour rappel, la Pan-African Microfinance Burkina Faso (PMBF-SA) a démarré ses activités de dépôt depuis 2010 et a de nos jours 14 guichets répartis sur l'ensemble du territoire national.
Choisir Pan-African, c'est choisir la solidité.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Burkina : L'Association des jeunes journalistes, communicateurs et marketeurs (AJJCM) présente officiellement ses activités

Wed, 16/04/2025 - 13:44

Le mardi 15 avril 2025, à Ouagadougou, l'Association des jeunes journalistes, communicateurs et marketeurs (AJJCM) a organisé une conférence de presse pour présenter officiellement ses activités, et plus particulièrement la première édition du Festival des communicateurs (Festicom). L'événement, qui se déroulera du 1er au 4 mai 2025, marque un tournant pour l'association qui s'engage à devenir un acteur incontournable dans le domaine de la communication et du journalisme au Burkina Faso.

Le Festicom, prévu sur quatre jours, du 1er au 4 mai 2025, se veut un moment clé pour la profession. Il est conçu comme une plateforme de réflexion et de célébration des métiers de la communication, du journalisme, du marketing et des médias. Son objectif principal est de créer un espace propice à l'échange d'idées, à la formation, à la valorisation et à la célébration des acteurs de ces secteurs essentiels à la société.

Lors de la conférence, le secrétaire général de l'AJJCM, W. Mathieu Sana, a souligné l'importance de cet événement : « Ce festival se veut un véritable rendez-vous pour tous les professionnels et passionnés de la communication, du journalisme, du marketing et des médias. Nous avons donc décidé de créer un espace d'échange, de formation, de valorisation et de célébration de nos métiers. » Selon lui, ce festival permettra aux participants de partager leurs expériences, d'apprendre les uns des autres, et de poser les bases d'une meilleure collaboration entre les acteurs du secteur.

« Le Festicom se tiendra sous le thème : Pour un Burkina résilient et prospère, jeune, engage-toi par une communication saine », W. Mathieu Sana, à droite de celui au centre parmi les trois personnes sur la photo

L'un des objectifs phares de Festicom est également de soutenir les jeunes talents et d'encourager la professionnalisation dans les métiers de la communication et du journalisme. L'AJJCM entend, par ce biais, contribuer à l'épanouissement des jeunes professionnels, tout en faisant la promotion de l'innovation et de la créativité dans un secteur en constante évolution. « Nous souhaitons mettre en lumière la richesse de notre secteur et encourager la relève. C'est une opportunité pour les jeunes de se former, d'acquérir de nouvelles compétences et de s'inspirer des plus expérimentés », a ajouté W. Mathieu Sana.

En outre, le festival sera marqué par la participation de divers intervenants professionnels et permettra de tisser des liens entre les différents acteurs et de promouvoir des partenariats qui permettront de renforcer les capacités des jeunes journalistes, communicateurs et marketeurs. Des ateliers et des conférences enrichiront le programme pour offrir aux participants des outils pratiques et des stratégies adaptées à leurs besoins et aux défis contemporains de leur secteur.

« L'ambition est d'offrir aux étudiants des filières du journalisme, du marketing ou des communications une formation théorique et pratique qui viendra renforcer les capacités déjà acquises dans les différents instituts et universités », Pascal Koama, président de l'AJJCM

L'Association des jeunes journalistes, communicateurs et marketeurs (AJJCM) s'engage à travailler de concert avec les universités pour offrir aux étudiants des conditions d'études pratiques et directement connectées aux réalités du monde professionnel. Selon le président de l'AJJCM, Pascal Koama, l'association se veut être un véritable pont entre les étudiants et le milieu professionnel : « Nous voulons permettre aux étudiants d'acquérir une expérience réelle en touchant du doigt les réalités du terrain. L'objectif est également de fournir aux entreprises, qui accueillent nos étudiants en stage ou en emploi, des compétences directement exploitables pour le développement de leurs activités. »

Yentemma Alex Lankoandé (stagiaire)
Lefaso.net

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Burkina/Santé : Le Pr Halidou Tinto distingué Prix d'excellence de la Pharmacie d'Afrique

Wed, 16/04/2025 - 13:15

Dans une note en date du 15 avril 2025, publiée sur le réseau social Linkedin, le Pr Halidou Tinto est célébré par ses pairs pour sa nouvelle distinction. Éminent chercheur et directeur de l'Unité de recherche clinique de Nanoro (URCN), Pr Halidou Tinto vient en effet, d'être couronné lauréat du tout premier Prix d'excellence de la recherche et de l'innovation de la Pharmacie d'Afrique.

Cette distinction est initiée par l'Inter Ordre des pharmaciens d'Afrique (IOPA). Ce prestigieux prix récompense non seulement une carrière marquée par la rigueur scientifique, mais également un engagement profond au service de la santé publique en Afrique.

Ainsi, à travers cette reconnaissance, ce sont les pairs du Pr Tinto, pharmaciens et chercheurs du continent, qui saluent l'ampleur et l'impact de ses travaux, notamment dans le domaine des maladies infectieuses.

La cérémonie officielle de remise du prix est prévue pour le 1er mai 2025 à Tunis, à l'occasion de l'ouverture du 24e Forum pharmaceutique international. Cet hommage va bien au-delà de la reconnaissance individuelle.

Il met en lumière toute une dynamique collective portée par l'URCN, et symbolise la capacité de l'Afrique à produire une recherche d'excellence, ancrée dans ses réalités et tournée vers l'innovation.

Lefaso.net

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In Memoriam- Dr TRAORE Née Belem Poko Antoinette

Wed, 16/04/2025 - 13:00

« Le souvenir du juste est en bénédiction »
20 avril 2015 – 20 avril 2025
Voilà déjà 10 (dix) ans que le Seigneur a rappelé à Lui, notre mère, grande-mère, soeur, tante, amie,

Dr TRAORE Née Belem Poko Antoinette,-
Medecin Pédiatre et Consultante à l'UNICEF.
Dans la lumière de ce 10ème anniversaire,

La grande famille de Feu Baba Moussa TRAORE à Bobo-Dioulasso, Karangasso, Bouendé et Ouagadougou,
La grande famille BELEM à Gourou, Ouagadougou, Montréal,
Feu le professeur OUMAR TRAORE dit Barou à la cité AN III ;
Ses enfants : Moustapha, Kader, Baba Moussa et Ismaël et leur épouse, à Ouagadougou, Paris, Cotonou et Abidjan ;

Ses petits enfants : Kenza, Eryn, Ethan, Shaïma, Yannis, Jeevan, Loevan, Mayura, Kessy, Sathya, Warrys et Myvia,
Les familles alliées, ses amis, ses collègues, ainsi que tous ceux qui l'ont aimée, expriment leur profonde gratitude et vous traduisent leur remerciements, pour les nombreuses marques de soutien reçues.

Ils vous invitent à vous unir à eux par la prière ou le recueillement, le Dimanche 27 Avril 2025, à travers les messes célébrées à son intention, dans les paroisses suivantes de la ville de Ouagadougou :
l'Eglise de Dapoya,
La cathédrale,
Notre dame des Apôtres de la Patte d'Oie,
l'Eglise Paroissiale de Saint Jean XXIII,

Et également à Abidjan et à Vigneux-sur-Seine en FRANCE.
Union de prières.-Son amour continue de vivre en nous.

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Avis d'appel à partenariat : Sélection d'experts en vue de nouer une relation de partenariat gagnant/gagnant

Wed, 16/04/2025 - 11:30

Préambule :

ALLED VIRTUAL LEARNING « ALLED » est une Société A Responsabilité Limitée (S.A.R.L) au capital de cinq millions (5,000,000) de francs CFA, immatriculée au Registre du Commerce à Ouagadougou sous le numéro BF-OUA-01-2024-B12-11473. La Société intervient sous la forme d'une plateforme unique en ligne d'apprentissage et de renforcement des capacités dédiée à aider ses clients à découvrir et libérer leur plein potentiel afin d'atteindre leur objectif. ALLED fonde sa vision stratégique autour des trois axes suivants :

• Développement des compétences individuelles et collectives,

• Croissance professionnelle et développement personnel,

• Efficience opérationnelle des organisations et entreprises.

A travers ses domaines de compétences primaires qui sont la Planification & Budgétisation, l'Excellence opérationnelle, l'Analyse et gestion des risques, la Gestion stratégique, la Sécurité et sureté institutionnelle, la Finance d'Entreprise et la Gestion du capital humain, ALLED offre les services suivants à sa clientèle :

• Le mentorat à travers son programme individuel ou collectif pour accompagner les étudiants et professionnels à découvrir leur plein potentiel en vue de bâtir un plan de perfectionnement, de développement et de carrière professionnel.

• Les webinaires pour élargir la connaissance des clients tout en offrant un cadre virtuel d'échanges et de partage d'expériences sur des thématiques choisis pour booster leur compétence.

• Les consultations adaptées pour accompagner l'atteinte des objectifs stratégiques des entreprises, organisations ou projets à travers son pool d'experts animés d'un esprit d'efficience.

• Les séminaires d'entreprise pour fournir au personnel d'une même entreprise ou organisation des connaissances nécessaires pour développer leur compétence et contribuer ainsi à l'efficience opérationnelle et à l'atteinte du plan stratégique global de leur service.

• Le Portail d'Emplois en créant une synergie d'actions et un cadre de connexion virtuelle entre les acteurs du monde du travail, en favorisant l'apprentissage des jeunes par des pratiques professionnelles et accompagner les professionnels à bâtir un plan de carrière et de développement.

• Le Renforcement des capacités par des modules développés sur la base d'une auto-évaluation des compétences présentes réelles du client et en lien avec ses aspirations, objectifs de plan de développement de carrière future.

• La Bibliothèque & enseignement virtuels en offrant une vaste bibliothèque numérique de ressources diversifiées et des cours en ligne choisis, pour renforcer l'offre de renforcement continu des connaissances théoriques académiques et professionnelles.

• La Formation de Groupe pour satisfaire aux besoins de formations identifiées spécifiquement pour un groupe de personnes ayant les mêmes centres d'intérêts et d'aspiration de croissance et de développement.

Object du présent avis :

ALLED entend nouer des relations de partenariat en constituant des pools d'experts dans les différents domaines de compétences pour répondre et satisfaire aux différents besoins existants & connus dans le domaine de transfert des connaissances théoriques et pratiques, de développement et création de plan de carrière professionnelle, d'atteinte des objectifs stratégiques spécifiques des entreprises, organisations et projets.

Ainsi par ces pools, ALLED créera une synergie d'action et de collaboration efficiente à travers son site www.alledlearning.com pour d'abord valoriser les expertises et ensuite satisfaire aux besoins exprimés.

Postulants :

Ce présent appel à partenariat vise toute personne physique ou structure qui souhaite être un vecteur de transmission de la connaissance, ou producteur de documentation et animée par l'engagement et la volonté de contribuer à créer une société burkinabè intellectuellement résiliente.

Conditions d'application :

Si vous êtes intéressés par le présent appel à partenariat, veuillez faire parvenir votre dossier d'application en adressant un courriel à l'adresse infos@alledlearning.com suivant les conditions ci-dessous :

1) Si vous êtes un individu :

Une lettre de demande de partenariat adressée au Coordonnateur des Operations de ALLED VIRTUAL LEARNING au Burkina Faso ;

Un Curriculum Vitae détaillé avec les expériences en lien avec vos domaines d'expertise.

2) Si vous êtes une structure ou entreprise ou organisation :

Une lettre de demande de partenariat adressée au Coordonnateur des Operations de ALLED VIRTUAL LEARNING au Burkina Faso ;

Une brève présentation de votre structure ;

Liste de vos domaines d'intervention et de compétences.

Pools d'experts à constituer :

1) Pool 1- Mentor : Être capable, motivé et engagé à accompagner les autres à découvrir leur potentiel et le mettre au service de la société.

2) Pool 2- Vecteur de connaissance : enseignants, formateurs ou toute autre personne capable de transférer des connaissances et compétences théoriques et/ou pratiques professionnelles.

3) Pool 3- Producteur de documentation : Avoir des supports pédagogiques ou de recherche pour les étudiants ou des modules de renforcement de capacités pour les professionnels ou encore un document de mémoire, de thèse, d'essai, article, publication et autre.

4) Pool 4- Partenariat de groupement : être un bureau d'études ou structure de consultation ou d'appui et qui souhaite mutualiser ses compétences avec celles d'ALLED pour répondre à un besoin dans un domaine spécifique.

5) Pool 5- Autres : faire toute proposition non prise en compte par les 4 pools ci-dessus.

Processus de sélection :

Le processus de sélection se fera comme suivant :

1) Pool 1- Mentor : analyse de CV, motivation et engagement réel de la personne à accompagner les autres à découvrir leur potentiel et le mettre au service de la société.

2) Pool 2- Vecteur de connaissance : Analyse de CV et preuve de la capacite à pouvoir transférer des connaissances et compétences théoriques et/ou pratiques professionnelles en ligne ou en présentiel à des étudiants ou professionnels.

3) Pool 3- Producteur de documentation : Des supports pédagogiques ou de recherche pour les étudiants ou des modules de renforcement de capacités pour les professionnels ou encore un document de mémoire, de thèse, d'essai, article, publications disponibles.

4) Pool 4- Partenariat de groupement : Expériences du bureau d'études ou structure de consultation ou d'appui dans les domaines d'ALLED au tout autre domaine pour répondre à un besoin spécifique.

NB : Après sélection des dossiers, une rencontre individuelle en ligne ou en présentielle sera organisée pour échanger sur les clauses du projet de partenariat avec la définition claire des rôles et responsabilités des différentes parties.

Voix d'application :

Merci de soumettre votre application à l'adresse électronique infos@alledlearning.com avec pour objet « Pool X-Avis de Partenariat » ou le X représente le numéro du Pool, par exemple Pool 1.

Date limite d'application : 30 avril 2025 à 16h00 (GMT)

Pour tout besoin d'information, veuillez nous contacter aux numéros et courriel indiqués sur la première page.

Fait à Ouagadougou, le 14 avril 2025

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Appel à manifestation d'intérêt : Sélection de bureaux d'études/cabinets de consultation dans le cadre de la mise en œuvre d'un Projet

Wed, 16/04/2025 - 11:30

APPEL A MANIFESTATION D'INTERET/001/2025

Pays : Burkina Faso

Numéro de l'avis : AMI/001/2025

Dates annonces : 17/04/2025

Objet
Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet « Régions transfrontalières pacifiques et résilientes dans les pays sahélo-côtiers Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Ghana et Mali – Coopération transfrontalière SKBoWa (Sikasso - Korhogo - Bobo Dioulasso - Wa) », la GIZ invite les bureaux d'études/cabinets de éligibles à soumettre leurs dossiers dans le cadre de la sélection de bureaux d'études/cabinets de consultation.

Le présent Avis à Manifestation d'Intérêt (AMI) a pour objet la constitution d'une liste restreinte de bureaux d'études/cabinets de consultation devant participer à l'Appel d'Offres portant sur l'élaboration de Plans Transfrontaliers de Développement Local (PTDL) des Groupements Locaux de Coopération Transfrontalière (GLCT). Les soumissions pour l'élaboration des PTDL se fera en trois lots (soit deux PTDL par lot) suivants :

Lot1 : N°1 PTDL pour le GLCT de la zone frontalière de Tingrela (Frontière Cote d'Ivoire/Mali) et N°2 PTDL pour le GLCT du Kénédougou (frontière Burkina/Mali), offre à soumettre en langue française

Lot2 : N°1 PTDL pour le GLCT du point triple (Frontière Burkina/Côte d'Ivoire/Mali) et N° 2 PTDL pour le GLCT de la zone de Ferkessédougou (frontière Burkina/Côte d'Ivoire), offre à soumettre en langue française

Lot3 : N°1 PTDL pour le GLCT du point triple (Frontière Burkina/Côte d'Ivoire/Ghana) et N°2 PTDL pour le GLCT de la zone de Ouéssa (Frontière Burkina/Ghana), offre à soumettre en langues anglaise et française.

Eligibilité
Les candidats éligibles à cet appel à manifestation d'intérêt sont ceux qui œuvrent dans le domaine de la coopération transfrontalière ou de la décentralisation et développement local installées dans l'un des pays d'intervention du Projet SKBoWa (Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Ghana, Mali), en règle (régularité administrative, fiscale et sociale) et ayant au moins 05 ans d'expériences dans le domaine de la Planification locale du développement et 03 ans d'appui des collectivités locales dans la gouvernance des espaces frontaliers et particulière la programmation à l'échelle transfrontalière.
Un cabinet ou un groupement de cabinets ne saurait exprimer son intérêt à plus de deux lots.

Informations complémentaires
Pour les informations complémentaires, les termes de références et les autres documents ou pour toute question supplémentaire, veuillez écrire à l'adresse suivante BF_Quotation@giz.de à compter de la date de publication du présent Appel à Manifestation d'Intérêt jusqu'au 28.04.2025. Prière de retenir à cet effet l'objet : Infos_AMI_SKBoWa

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Université Thomas SANKARA : Recrutement d'auditeurs pour le certificat professionnel « Evaluation des Politiques Publiques »

Wed, 16/04/2025 - 11:00

Appel à candidature N° 2025-………. MESRI/SG/UTS/P/UIFIC
Portant ouverture à l'Institut Universitaire de Formations Initiale et Continue (IUFIC) de l'Université Thomas SANKARA d'un recrutement d'auditeurs pour le certificat professionnel « Evaluation des Politiques Publiques ».

Le Président de l'Université Thomas SANKARA (UTS) informe le public de l'ouverture de la deuxième session de recrutement d'auditeurs pour le certificat professionnel en Evaluation des Politiques Publiques, délivré par l'Institut Universitaire de Formations Initiale et Continue (IUFIC) au titre de l'année académique 2024-2025.
Cette formation s'inscrit dans le cadre d'un Projet de recherche pour le développement impliquant l'Université Libre de Bruxelles et l'Université Thomas SANKARA. Il vise à renforcer le développement d'une culture d'évaluation et soutenir la prise de décision sur la base de données factuelles.

Le Certificat en évaluation a pour objectif de doter les professionnels de connaissances nécessaires sur les principes et les méthodes d'évaluation en tant qu'instruments et outils d'analyse des politiques publiques. Il vise à offrir un aperçu général des fondamentaux et du processus d'évaluation des politiques publiques.

La durée de la formation est de trois (03) mois.

Les cours sont dispensés en présentiel, en cours du soir du lundi au vendredi à partir de 17 heures.

I- CONDITIONS D'ADMISSION ET PROCEDURES DE RECRUTEMENT

 Conditions d'admission

Le Certificat professionnel en Evaluation des Politiques Publiques est prévu pour un effectif de 40 auditeurs maximum. Pour être admissible, tout postulant doit être titulaire d'au moins du baccalauréat, justifier d'une expérience professionnelle de deux (02) ans en évaluation, en gestion de programme ou dans un domaine connexe et manifester un intérêt pour l'évaluation.

 Procédures de recrutements

Les candidatures sont recevables au secrétariat de l'IUFIC de 8 heures à 12 heures 30 et de 13 heures à 15h 30 minutes, du lundi au vendredi. Le dossier de candidatures doit être constitué des pièces suivantes :

une demande manuscrite timbrée à 200 F CFA adressée au Président de l'Université Thomas SANKARA ;
une lettre de motivation ;
n Curriculum vitae daté et signé ;
Un extrait d'acte de naissance ;
Une copie légalisée du baccalauréat ;
Une copie légalisée du ou des diplôme(s) ou attestation(s) en cours de validité autre que le baccalauréat.

 Calendrier de recrutement :

Période de dépôt des dossiers : 15 au 29 avril 2025 ;
Résultats de la présélection des dossiers : 05 mai 2025 ;
Début des cours : 12 mai 2025.

II- FRAIS DE DOSSIER ET COUT DE LA FORMATION

 Les Frais de gestion de dossier s'élèvent à 15 000 F CFA (non remboursables), payables au dépôt de la candidature.

 Le Coût de la formation (payable avant le début de la formation) s'élève à :
 400 000 F CFA (candidatures personnelles) ;
 500 000 F CFA (candidatures institutionnelles).

 Les candidatures institutionnelles doivent être accompagnées d'une lettre de demande d'inscription signée par le responsable de la structure et adressée au Président de l'Université Thomas SANKARA.

Le Président

Pr Pam ZAHONOGO
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques
Officier de l'Ordre de Mérite congolais

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