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Updated: 2 days 6 hours ago

SONABEL : Campagne spéciale de recouvrement des factures d'électricité échues

Wed, 26/02/2020 - 09:30

La SONABEL porte à la connaissance de l'ensemble de sa clientèle qu'une campagne spéciale de recouvrement sera engagée à partir du 09 mars 2020 sur toute l'étendue du territoire national. Cette campagne concernera les factures de consommation d'électricité échues de la période de février 2020 et antérieures.

La SONABEL invite par conséquent tous les clients concernés à bien vouloir régulariser leur situation avant le 09 mars 2020.

Passée cette date, les clients non à jour de leurs règlements verront leur fourniture d'électricité suspendue.
Payer sa facture à bonne date, c'est aider la SONABEL à assurer la continuité du service de l'électricité !


Le Département Communication et Relations Publiques

Categories: Afrique

Appel à candidature : Formations de haut niveau de l'Institut Supérieur de Mécanique de Paris délocalisées à Ouagadougou

Wed, 26/02/2020 - 09:00

L'Institut Supérieur de Mécanique de Paris (ISM-Paris) délocalisées à Ouagadougou en « Executive Master of Engineering LOGISTIQUE » (Bac+5) et au Bachelor logistique ( Bac+3). Rentrée pédagogique avril 2020.

Categories: Afrique

Appel à candidatures pour des recrutements au profit de la caisse des dépôts et consignations du Burkina Faso (CDC-BF)

Wed, 26/02/2020 - 09:00

I- PRESENTATION DE L'INSTITUTION
La Caisse des dépôts et consignations du Burkina Faso (CDC-BF) est un établissement public à statut spécial, créé par la loi n°023-2017/AN du 09 mai 2017.
Cette loi, en ses articles 2 et 3, confère à la CDC-BF les missions suivantes :
 gérer des ressources sous mandat et affectées ;

 gérer les dépôts et conserver les valeurs appartenant aux organismes et aux fonds qui y sont tenus ou qui le demandent ;
 gérer, sous mandat ou convention des fonds stratégiques qui lui sont confiés par l'Etat ou ses démembrements ainsi que par les systèmes financiers décentralisés ;

 recevoir les consignations administratives, judiciaires ou conventionnelles ainsi que les cautionnements ;
 gérer les services relatifs aux caisses ou aux fonds dont la gestion lui est confiée ;
 protéger l'épargne populaire ;
 assurer le financement des projets d'intérêt public ;
 effectuer les opérations de marchés dans le cadre de l'exécution de ses missions ;

 appuyer les politiques publiques conduites par l'Etat et les collectivités territoriales en matière de développement ;
 exercer toutes activités se rapportant à sa mission.
La Caisse des dépôts et consignations est un investisseur avisé de long terme et un tiers de confiance bénéficiant de la garantie de l'Etat.

II- LISTES DES POSTES A POURVOIR

Pour l'opérationnalisation des missions à elle assignées, la CDC-BF souhaite recevoir des candidatures en vue de pourvoir aux postes ci-après :

1. un(e) spécialiste en finances ;
2. un(e) spécialiste en investissements ;
3. un(e) spécialiste en gestion des risques ;
4. un(e) spécialiste en audit interne ;
5. un(e) juriste, spécialiste en droit des affaires ;

6. un(e) spécialiste en processus et système d'information ;
7. une(e) gestionnaire pour compte propre ;
8. une(e) gestionnaire pour compte de tiers ;
9. un(e) chargé(e) du reporting comptable et fiscal ;
10. un(e) chargé(e) de la gestion de la trésorerie ;
11. un(e) ingénieur(e) des travaux en informatique ;
12. un(e) secrétaire de direction bilingue (français/anglais).

III- ATTRIBUTIONS, CONDITIONS DE QUALIFICATIONS ET D'EXPERIENCES PAR POSTE










IV- CONDITIONS GENERALES DE CANDIDATURES

Chaque candidat doit remplir, les conditions générales suivantes :
Être de nationalité burkinabè et jouir de ses droits civiques ;
Être âgé de 18 ans au moins et de 40 ans au plus au 1er janvier 2020 ;
Être de bonne moralité ;
Avoir les qualifications, l'expérience et le profil requis pour le poste ;

Etre disponible et libre de tout autre engagement contractuel à partir du 1er juillet 2020 pour les postes de spécialistes en finances, investissements, gestion des risques, audit interne, droit des affaires, processus et système d'information et de secrétaire de direction bilingue ; à partir du 1er octobre 2020 pour les autres postes.
La CDC-BF est très respectueuse du principe d'égal accès des citoyens burkinabè à l'emploi et garantit à cet effet l'égalité des chances des candidats.

Néanmoins, les candidatures féminines sont vivement encouragées.
La CDC-BF décline toute responsabilité de publications frauduleuses d'offres d'emplois en son nom ou, de manière générale, d'utilisation frauduleuse de son nom de quelque manière que ce soit. Les candidats sont par conséquent appelés à une grande vigilance et à s'informer toujours à la source auprès des services en charge des ressources humaines de la CDC-BF.

V- COMPOSITION DU DOSSIER DE CANDIDATURE

Le dossier de candidature comprend les pièces suivantes :

• une demande timbrée à 200 francs CFA (timbre fiscal) adressée au Directeur Général de la CDC-BF, datée et signée du ou de la candidat(e) ;
• une copie certifiée conforme de chaque diplôme exigé (diplômes nationaux ou étrangers reconnus par l'Etat du Burkina Faso ou par le CAMES) ;

• Les copies (certifiées conformes s'il y a lieu) des certificats, attestions ou toutes autres pièces justificatives de l'expérience du ou de la candidat(e) ;
• un extrait d'acte de naissance ou un jugement supplétif en tenant lieu (les photocopies légalisées ne sont pas admises) ;

• une copie légalisée de la Carte nationale d'identité burkinabè (CNIB) ou du passeport burkinabè valide ;
• un curriculum vitae daté et signé du ou de la candidat(e) ;
• une lettre de motivation d'une page, datée et signée du ou de la candidat(e).

VI. DEPOT DES DOSSIERS DE CANDIDATURE

Les dossiers de candidature sont reçus en version physique à la direction en charge des ressources humaines tous les jours ouvrables au siège de la CDC-BF, sis à la Patte-d'oie, côté sud-ouest de l'échangeur, du mardi 03 au mercredi 18 mars 2020, de 09 H à 14H.

NB : La CDC-BF ne perçoit aucun frais de quelque nature que ce soit de la part des candidat(e)s tout au long du processus de recrutement.

VII- PROCESSUS DE SELECTION

Le processus de sélection comprend les phases suivantes :

1. Une phase de validation des dossiers conformément aux conditions de candidatures énoncées dans la présente offre.

2. Une phase de classement concurrentiel des candidatures par un jury souverain, selon une approche critériée basée sur la cotation des qualifications et expériences des candidat(e)s. A l'issue de cette phase, les cinq (05) meilleures candidatures par poste sont présélectionnées. Les candidat(e)s retenu(e)s sont contacté(e)s en vue de la phase d'entretien.

3. La phase d'entretien consiste à soumettre chaque candidat(e) présélectionné(e) à un entretien technique et psychotechnique. Cet entretien se rapporte non seulement aux qualifications et parcours expérientiels du ou de la candidat(e), mais aussi à sa connaissance des missions du poste et de ses responsabilités éthiques et déontologiques.

A l'issue des entretiens, intervient la délibération des résultats provisoires par ordre de mérite, en tenant compte du nombre de candidat(e)s recherché(e)s par poste, et éventuellement d'une liste d'attente. Les candidat(e)s retenu(e)s seront contacté(e)s en vue de la visite médicale d'aptitude et d'une enquête de moralité.

4. La visite médicale d'aptitude des candidat(e)s retenu(e)s est organisée afin de s'assurer de la compatibilité de leur état physique et mental avec les exigences du poste. En marge de cette phase, il est également procédé à une enquête de moralité des candidat(e)s en vue de rechercher ou vérifier d'éventuels antécédents.

5. Une phase de proclamation des résultats définitifs intervient à l'issue de la visite médicale et de l'enquête de moralité.
NB : Au cas où l'offre de recrutement s'avère infructueuse pour un poste donné, la CDC-BF se réserve le droit d'annuler ou de reprendre la procédure de recrutement pour ce poste.

VIII- EMBAUCHE AU SEIN DE LA CDC-BF

Les candidat(e)s déclaré(e)s définitivement admis(es) seront convié(e)s au siège de la CDC-BF pour les compléments de dossiers et les formalités de leur embauche.
Chaque candidat(e) définitivement admis(e) sera soumis(e) à une période d'essai conformément à la législation en vigueur.

A l'issue d'un essai concluant, le/la candidat(e) admis(e) sera engagé(e) à la CDC-BF au regard du type de contrat prévu pour son poste, sous réserve de la découverte plus tard d'antécédents qui auraient pu faire échec à son recrutement.
Les candidat(e)s admis(es) et engagé(e)s définitivement à la CDC-BF seront soumis(es) au régime juridique applicable au personnel de l'institution.

Pour tout besoin d'informations complémentaires, veuillez contacter la CDC-BF par :

1. Téléphone : (+226) 25 65 64 14
2. WhatsApp : (+226) 67 22 22 05
3. Mail : cdcbfddrh@gmail.com

Le Directeur Général

Paul Kaba THIEBA
Grand Officier de l'Ordre National

Categories: Afrique

Retour de l'armée malienne à Kidal : « Ce retour peut favoriser l'accalmie sur le terrain », selon Serge Daniel, correspondant de RFI au Mali

Wed, 26/02/2020 - 00:30

Le 13 février 2020, l'armée malienne reconstituée a fait son retour à Kidal, bastion de la rébellion touarègue. Ce retour, fort en symboles, permet d'affirmer que l'accord pour la paix et la réconciliation issu du Processus d'Alger est en marche. Pour cerner les enjeux de ce retour à Kidal, Lefaso.net est allé à la rencontre de Serge Daniel, journaliste et écrivain, correspondant de Radio France internationale (RFI) au Mali.

Lefaso.net : Le retour de l'armée malienne à Kidal est-elle une source d'espoir dans la stabilisation de la région du Sahel ?

Serge Daniel : L'arrivée de l'armée malienne reconstituée à Kidal est un petit pas vers la paix. Et la symbolique est assez forte. En 2014, suite à une visite assez mouvementée d'un Premier ministre malien sur place, l'armée malienne a été défaite lourdement et les rebelles se sont installés. Alors, le retour de l'armée malienne sur Kidal est caractérisé par trois symboles. Le premier symbole est que l'armée malienne reconstituée est composée d'un tiers de soldats progouvernementaux, d'un tiers d'élément de groupements armés et un tiers de soldats ex-rebelles qui contrôlaient essentiellement Kidal.

Le deuxième symbole est que c'est le représentant de l'exécutif, à savoir le gouverneur de la région, qui a reçu l'armée reconstituée à Kidal. Le dernier symbole, et pas des moindres, est que l'armée a pris position dans le camp traditionnel qu'elle occupait en temps normal. Il faut signaler que la mission de l'ONU a favorisé le déplacement et la sécurisation. Donc c'est un petit pas qui prouve que si chacun met du sien, on peut sortir de la crise.

Peut-on dire que c'est le chemin tracé par les accords d'Alger qui est en marche ?

Le chemin de l'accord de la paix d'Alger est en marche, c'est un petit pas vers la paix. L'accord d'Alger, vous savez, a été signé dans des conditions où le gouvernement malien n'est pas en position de force. Aujourd'hui, il y a des articles issus de ces accords qui ne passent pas, mais c'est quand même important de revoir l'armée malienne revenir à Kidal. Elle est même allée à Tombouctou, à Gao et dans d'autres localités. Cela ne fait pas autant de bruit que l'arrivée de l'armée reconstituée à Kidal. Ce qui prouve que c'est un grand pas assez important.

Ce retour peut-il être un facteur d'apaisement concernant les attaques au Mali et dans les pays voisins ?

C'est évident que cela peut contribuer, mais pas dans l'immédiat. Et c'est une erreur de penser que toutes les attaques ne viennent que de Kidal. Par exemple, Iyad Ag Ghali, l'Etat islamique ou encore Amadou Kouffa au centre, ce ne sont plus des gens qui tiennent leurs réunions à dix. Ils savent qu'ils sont surveillés, que des drones peuvent venir les anéantir ; donc c'est une erreur de penser que c'est Kidal seul qui constitue la menace.

Il y a des microgroupes qui ont été formés et qui reçoivent des instructions d'un peu partout pour mener des attaques. Oui, l'armée malienne reconstituée à Kidal peut permettre probablement moins d'attaques venant de cette région ; parce que souvent, des attaques viennent de cette région administrative du Mali. Cela ne va pas suffire. Il ne faut pas dormir sur ses lauriers et dire que nous allons avoir moins de menaces.

Mais selon certains acteurs, tout part de Kidal…

Certains pensent que tout part de Kidal, mais les mêmes acteurs, que ce soit au Mali ou dans les pays voisins, viennent à Kidal négocier certaines libérations d'otages. Ainsi, tout ce monde estime que Kidal est incontournable. Le président du Niger Mahamadou Issoufou, il y a quelques mois, avait déclaré que les attaques venaient de Kidal. Il estimait que certains acteurs à Kidal avaient des liens avec les terroristes. Quelques semaines après, il les a reçus officiellement à Niamey. Il vaut mieux discuter avec ceux qui sont soupçonnés à tort ou à raison. En rappel, dans la région de Kidal, Il n'y a pas que des terroristes. Il y a aussi des gens qui ne sont pas complices des terroristes.

Ce retour n'est-il pas un piège pour l'armée malienne ?

Ce n'est pas un piège mais en même temps, il faut faire attention parce que l'armée malienne n'avait pas, à elle seule, les moyens de quitter Gao pour aller à Kidal. Dans le cadre de l'accord de paix d'Alger, il a été clairement dit que c'étaient les Casques bleus de l'ONU qui allaient assurer l'accompagnement. Donc l'armée malienne n'est pas prisonnière de la mission de l'ONU. L'armée malienne a respecté les accords. Moi j'ai suivi les négociations et il y avait des autorités maliennes qui avaient souhaité, dans un premier temps, que l'armée malienne cohabite avec la Minusma dans leur camp à Kidal.

La Minusma a dit non. Que si l'armée malienne vient cohabiter chez eux, c'est comme si on l'empêchait de se mouvoir. Ce n'est pas parce que les Casques bleus accompagnent la mission qu'il faut dire que c'est un piège. Mais ce qui est en revanche important, c'est ce qui va se passer dans les jours à venir. Une armée n'est pas faite pour rester dans un camp militaire, elle est surtout faite pour bouger en faisant des patrouilles à Kidal et dans ses environs. Est-ce que l'administration va revenir ?

C'est tout ça les enjeux. Et c'est un symbole qui annonce le retour de l'Etat malien à Kidal, bien que ce retour ne soit pas généralisé. Je pense plutôt que c'est une bonne manière de revenir parce que les Kidalois pensaient, dans le passé, qu'on voulait de Kidal sans les Kidalois. Mais avec ce retour, ils estiment que c'est le règlement du conflit. L'armée revient à Kidal pour sécuriser les populations, l'administration et les biens des personnes. Et c'est ce que prévoit l'accord de paix d'Alger.

Des pays comme le Burkina et le Niger pourront-ils souffler si Kidal est contrôlé par l'autorité malienne ?

C'est possible. Mais vous savez, au Mali, on peut dire que Kidal était l'endroit où on envoyait les otages et certains demandaient à Bamako de négocier. Mais la menace a évolué au Nord et s'est propagée dans les pays voisins comme le Burkina et le Niger. Mais le constat est que le véritable problème au Burkina, et je l'ai dit bien avant tout le monde, c'est l'Etat islamique de Abou Walid al-Sahraoui, l'ancien Mujao basé à l'époque à Gao, et qui sévissait dans les trois frontières.

Quand on les cherche au Niger, ils sont à la frontière du Mali ou du Niger. Mais à partir du moment où l'armée reconstituée revient à Kidal, des pays comme le Burkina ou le Niger seront épargnés du terrorisme parce que Kidal était le réservoir des groupes terroristes. Vous avez, à la frontière du Mali, du Burkina et du Niger, des groupes terroristes très mobiles comme l'Etat islamique. Ce retour peut favoriser l'accalmie des attaques sur le terrain mais cela ne veut pas dire que les attaques vont cesser. Et en plus de cette situation, les pays connaissent des questions de gouvernance. Ils ne mutualisent pas assez leurs forces dans la lutte. Par exemple le matériel.

Est-ce que ce n'est pas une erreur de concentrer la lutte contre le terrorisme sur le plan militaire ?

L'accord d'Alger a deux volets : il y a un volet militaire et un volet institutionnel et économique. Mais on n'insiste pas trop assez sur le second volet. Vous avez par exemple 60 millions d'habitants dont la plupart sont des jeunes. Sans développement, ces jeunes vont aller grossir les rangs des terroristes. Dans ce cadre, il faut un développement transversal entre ces pays pour résorber le chômage.

Est-ce la fin des blocages dans cet accord d'Alger ?

On ne peut pas dire que c'est la fin des blocages mais c'est un premier pas important. Aujourd'hui, il y a, à Bamako, au sein même de la mouvance présidentielle, quelques réactions sur trois articles assez contestés de l'accord de paix d'Alger. Et un article très important qui dit que le chef de l'Assemblée régionale aura plus de pouvoir que le gouverneur qui est le représentant de l'exécutif. Cet article par exemple ne passe pas chez certains acteurs de la mouvance présidentielle. Donc, il y a une volonté de relecture de l'accord de paix d'Alger afin de revoir cette disposition. A Kidal, il faut renforcer l'armée pour éviter les attaques ; parce que s'il y a une attaque, cela peut freiner un peu le processus de paix.

Propos recueillis par Issoufou Ouédraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Crise dans la gestion des marchés de Bobo-Dioulasso : « Celui qui pense que ses droits ont été violés, qu'il saisisse la justice », lance le maire

Tue, 25/02/2020 - 23:30

Les membres du conseil d'administration de la Structure de gestion des équipements et des infrastructures marchands de la commune de Bobo-Dioulasso (SGEIM) ont été installés ce lundi 24 février 2020. C'est sous une haute surveillance sécuritaire que la cérémonie a eu lieu à la Chambre de commerce et d'industrie des Hauts-Bassins. La SGEIM est la nouvelle structure désormais chargée de la gestion des marchés dans la commune.

Selon le maire de la commune de Bobo-Dioulasso, Bourahima Fabéré Sanou, cette cérémonie s'inscrit dans le cadre de l'opérationnalisation des organes prévus par la loi et les statuts particuliers de cet établissement dont la mission principale est de concourir à la mise en œuvre du Plan communal de développement, en matière de promotion des activités économiques et commerciales dans la commune de Bobo-Dioulasso. Ainsi, Souleymane Ciréba, conseiller municipal, prend la tête de la nouvelle structure en tant que président du conseil d'administration. La direction générale, quant à elle, sera assurée par Amos Lucien Lankouandé.

Souleymane Ciréba, PCA de la SGEIM

A en croire le maire Bourahima Sanou, les nouveaux membres de la SGEIM auront pour mission « de mettre de l'ordre dans la gestion du grand marché de Bobo-Dioulasso ». Car il estime que les infrastructures au niveau communal doivent produire et faire en sorte qu'on puisse en construire d'autres pour le développement socio-économique de la ville.

En effet, la création de la Structure de gestion des équipements et infrastructures marchands (SGEIM) en lieu et place de la Structure de gestion des marchés (SGM) a fait couler beaucoup d'encre et de salive. Le président du conseil municipal de Bobo-Dioulasso affirme que « s'il est vrai que force doit rester à la loi, cette crise autour de la gestion du grand marché de Bobo relève donc du passé ».

« Nous avons eu beaucoup de peine à installer cette structure car nous avons rencontré des situations de contestation au sein du conseil municipal et nous sommes passés par les voies judiciaires. Pour nous, tout ce qui est infrastructure marchande au niveau de la commune doit être géré sous la tutelle de la commune. Nous réclamons ça de par la loi. Et si tout doit passer par la loi, nous pensons que cette crise est derrière nous », a-t-il indiqué.

La photo de famille

Mais au-delà, précise-t-il, nous sommes dans un Etat de droit et celui qui pense que ses droits ont été violés, qu'il saisisse l'instance compétente, notamment la justice, pour se faire rétablir dans ses droits. « Si quelqu'un estime que le maire a posé un acte illégal, je pense qu'il peut le dénoncer devant les juridictions ou devant les instances supérieures », dit-il.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

Categories: Afrique

Accidents de la route et enfants de moins de 15 ans : Une nécessaire éducation des enfants ou une prise de conscience des parents ?

Tue, 25/02/2020 - 23:25

L'étalement de la ville de Ouagadougou allonge les distances à parcourir et expose les usagers vulnérables, comme les piétons, les cyclistes et les deux roues motorisées, au risque d'accident de la route. Les enfants de moins de 15 ans sont particulièrement concernés. Plusieurs facteurs sont favorables à l'accident : le moyen de déplacement, le comportement de l'usager de la route, la conception de l'infrastructure (manque de trottoirs,…), le non-respect des règles de circulation et de protection routière. La priorité est de mieux protéger les jeunes populations face aux risques routiers.

Entre avril et juillet 2016, une enquête a été réalisée au Centre Hospitalier Universitaire Pédiatrie Charles de Gaulle (CHUP-CDG) sur les enfants de moins de 15 ans victimes d'accidents de la route.

Les résultats montrent que les accidentés pris en charge aux urgences chirurgicales pédiatriques sont en majorité des piétons (60,26%). Les enfants sont victimes de la route dans des contextes différents (graphique).

Une enquête complémentaire sur le risque d'accident de la route a été également réalisée auprès de 523 élèves dans 12 écoles primaires de Ouagadougou. Les résultats révèlent que 149 enfants enquêtés ont eu un accident de la route, dont 75,17 % sont issus de la zone lotie et 24,83 % du non loti.

On constate également que les enfants vivant dans les zones non loties ont une prise de conscience plus réaliste vis-à-vis du risque d'accident. En effet, parmi les enfants qui pensent que se déplacer à moto en compagnie d'un parent n'est « pas du tout dangereux », 66,38 % vivent dans la zone lotie contre 33,62 % dans le non loti.

Il est nécessaire d'inculquer aux plus jeunes les bonnes habitudes et pratiques en matière de sécurité routière, dans les familles et à l'école. Une prise de conscience du risque de la route et l'implication des parents est également importante dans la réduction de l'exposition des enfants dans leurs activités quotidiennes.
Référence :

Ouedraogo, M., 2019. Accidents de la route et recours aux soins chez les enfants de moins de 15 ans à Ouagadougou (Thèse de doctorat en Géographie). Université de Caen Normandie.

Ce travail a été réalisé dans le cadre du programme Equité santé dirigé par V. Ridde (http://www.equitesante.org) dont fait partie le projet TRAUMA réalisé sous la responsabilité d'E. Bonnet (IRD). La diffusion des résultats s'inscrit dans les activités menées par l'équipe Renard (Université de Montréal) pilotée par C. Dagenais.

E. Bonnet (IRD), M. Ouedraogo (Univ. de Caen)

Categories: Afrique

IUTS sur les indemnités : Les syndicats des forces de sécurité intérieure réclament son « annulation pure et simple »

Tue, 25/02/2020 - 23:20

Dans la correspondance ci-après adressée au Premier ministre, les syndicats des forces de sécurité intérieure qualifient d'« inattendue et inopportune » l'application de l'IUTS sur les indemnités et primes des fonctionnaires de l'Etat. Considérant que cette mesure « contribue à détériorer davantage la situation déjà précaire des fonctionnaires », ces syndicats exigent du gouvernement son « annulation pure et simple et la restitution des sommes déjà perçues pour le mois de février ».


Categories: Afrique

Prélèvements à l'exportation : Des organisations interprofessionnelles demandent des comptes au ministère du Commerce

Tue, 25/02/2020 - 23:15

Les interprofessions des filières sésame, karité, anacarde et mangue ont animé une conférence de presse le mardi 25 février 2020, au sujet des prélèvements que le ministère du Commerce opère sur les exportations. Dans leur déclaration liminaire, les conférenciers ont exigé du ministère, le point des prélèvements faits depuis 2017 et le décaissement de la somme accumulée, conformément à la règlementation.

Selon les conférenciers qui représentaient les interprofessions suscitées, le Burkina Faso a adopté, en 2012, la loi 050-2012/AN portant règlementation des organisations interprofessionnelles des filières agricoles, sylvicoles, pastorales, halieutiques et fauniques. Cette loi reconnaît, en ses articles 27 et 29, au titre des ressources des interprofessions, la Contribution forfaitaire obligatoire (CFO) qui peut être perçue à leur profit pour la réalisation de leurs activités de promotion et de développement de leurs filières. Le décret N°2017-0724 de cette loi est venue opérationnaliser ces dispositions en déterminant les conditions de l'institution et de la perception de la CFO au profit des interprofessions.

C'est dans ce contexte, affirment les conférenciers, qu'un prélèvement a pu être fait sur les exportations des filières porteuses telles que le sésame et l'anacarde. Ces prélèvements sont de 35 francs sur le kilogramme de noix de cajou en 2017-2018 et de 25 francs par kilogramme en 2018-2019. Pour le sésame, le prélèvement était de 10 francs par kilogramme de sésame exporté. Selon les estimations, ces prélèvements s'élèvent à plus de 7 milliards de F CFA pour la filière anacarde et à 2 milliards de F CFA pour la filière sésame.

Ces prélèvements qui sont des créances de droit privé, selon la loi 050, n'ont pas été reversés aux interprofessions. Le ministère du Commerce envisage même, selon les conférenciers, un projet de loi instituant plutôt des taxes de redevance dues au titre des prélèvements obligatoires sur la même assiette, qui sera gérée par un Etablissement public d'Etat (EPE), avec la même mission que les interprofessions.

Les interprofessions opposent une objection à ce projet de loi, qui serait non seulement un détournement de leur mission, mais aussi des ressources qui devaient assurer leur fonctionnement et la réalisation de leurs missions. Ils déclarent avoir engagé des pourparlers sans obtenir gain de cause, malgré les instructions du Premier ministre par correspondance de veiller à l'opérationnalisation de la CFO et une autre du ministère de l'Economie rassurant du décaissement de la CFO.

Les conférenciers ont, au nom des acteurs qu'ils représentent, demandé au ministre du Commerce de mettre à la disposition des interprofessions, les ressources déjà prélevées, qui sont estimées à plus de 5 milliards de F CFA pour la filière anacarde et à 2 milliards de F CFA pour la filière sésame.

Ils estiment que l'avant-projet de loi élaboré par le ministère pour règlementer la commercialisation et la transformation des produits n'étant pas encore adopté, et n'étant pas rétroactif, il ne saurait entraver la mise à disposition de la CFO prélevée au profit des interprofessions, qui reste une créance de droit privé. Cette nouvelle loi, qui envisage de créer un organe de même nature que les interprofessions, est pour eux porteuse de conflit d'intérêts et de compétences entre les interprofessions et cet organe.

Et pis, ce projet de loi est en violation de plusieurs textes juridiques et de projets de textes du ministère. Les acteurs s'inquiètent de la localisation des fonds prélevés et dénoncent une volonté du ministère de s'accaparer des fonds à travers ce nouveau projet de loi.

Les conférenciers ont en outre décrié la volonté du gouvernement de fusionner l'Agence burkinabè des investissements (ABI) et l'Agence pour la promotion des exportations du Burkina (APEX). Selon eux, cette fusion est inopportune et nécessitait au préalable que le gouvernement consulte les acteurs au profit desquels ces structures sont mises en place, avant de prendre toute décision concernant leur filière.

Ils reconnaissent le caractère rationnel d'une fusionner des structures publiques ou parapubliques, qui vise l'efficacité de l'action gouvernementale et l'efficience des dépenses publiques, mais restent unanimes que le groupe de travail devrait être élargi aux acteurs du secteur privé qui comptent en leur sein des personnes de ressources pouvant contribuer qualitativement à la production des documents devant éclairer les autorités sur une prise de décision objective.

La conférence a été animée conjointement par Théophane Bougouma, président de l'interprofession Karité, Yempabou Couldiaty, président de l'interprofession sésame et Paul Ouédraogo, président de l'APROMA-B (interprofession mangue).

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

Correspondance du premier ministre aux interprofessions.

Categories: Afrique

Humour musical : Harouna Dabré dit Dabross, la star des quartiers précaires de Ouagadougou

Tue, 25/02/2020 - 23:00

L'on pourrait dire que les quartiers précaires de Ouagadougou ont leur star. Il s'agit de l'artiste Dabross. Il est surnommé le « non loti jeune », entendez par là, le jeune des quartiers non-lotis. Dans un slam humoristique dont lui seul a le secret, il s'érige en grand défenseur des quartiers défavorisés de la capitale burkinabè. Il est connu du public avec son titre phare « nassar pougyaanga » ou encore « la vieille blanche ». Dabross, lefaso.tv l'a reçu en entretien en début de semaine dernière. Dans cette vidéo, il partage avec nous ses projets et nous explique comment il est arrivé dans l'art. Entretien !

Musique religieuse : Sœur Anne Marie Kabore, la voix de Dieu, qui berce le cœur des mélomanes

Entretien : Dimitri Ouédraogo
Vidéo : Herman Frédéric Bassolé
Anhitaga Nathanaël Kalguié (Stagiaire)
Montage : Anhitaga Nathanaël Kalguié (Stagiaire)

Lefaso.net

Categories: Afrique

Santé sexuelle et reproductive : Le consortium « SOS Jeunesse et défis » forme des organisations de jeunesse

Tue, 25/02/2020 - 22:46

Ouagadougou abritera du 25 au 27 février 2020, un atelier de formation des organisations de jeunesse issues du consortium SOS Jeunesse et défis. Cette formation portera sur la clarification des valeurs pour un meilleur accès des jeunes et des femmes aux services de santé sexuelle et reproductive. La cérémonie d'ouverture de cet atelier s'est tenue ce mardi 25 février, sous la présidence de la secrétaire technique du ministère de la Santé, Ida Kaboré.

Renforcer les capacités et les compétences des membres du consortium SOS Jeunesse et défis du Burkina Faso, du Mali, du Niger, du Bénin et de la Côte d'Ivoire, afin de mieux répondre aux préoccupations en lien avec les Droits à la santé sexuelle et reproductive (DSSR), c'est l'objectif visé par cet atelier de formation. Pendant trois jours, les participants passeront en revue la question de la clarification des valeurs et la transformation des attitudes sur les questions des DSSR et de l'avortement sécurisé dans les cinq pays concernés.

Une occasion pour les différents acteurs réunis à Ouagadougou de partager les expériences afin de capitaliser les acquis qui permettront de relever les défis futurs. La secrétaire technique du ministère de la Santé, Ida Kaboré, qui a présidé cette cérémonie, a remercié tous les participants. Elle a rappelé que cet atelier fait partie d'un agenda mondial à travers lequel tous les pays sont appelés à faire en sorte que les DSSR puissent être effectifs pour tous.

« Au Burkina Faso comme partout ailleurs dans tout l'espace francophone, il y a toujours des difficultés à assurer les droits à la santé sexuelle et reproductive des jeunes et de la population féminine », indique-t-elle. C'est pourquoi, ajoute madame Kaboré, cet atelier est une opportunité de savoir ce qui se passe dans les pays voisins afin de porter un jugement. Et en la matière, rassure-elle, le Burkina Faso peut se féliciter d'avoir un cadre juridique très avancé, même s'il reste encore un travail à faire afin d'améliorer l'accès à la santé sexuelle et reproductive pour tous. « Car, jusqu'à présent, au Burkina Faso, il y a encore 23% de besoins non-satisfaits, une mortalité infantile élevée, des enfants mariés avant 18 ans, un tiers des grossesses non-désirées. Et tout cela montre qu'il y a encore beaucoup de défis à relever dans le cadre des DSSR », regrette-t-elle. C'est pourquoi, elle espère que ce pool de formateurs puisse contribuer à l'amélioration de l'accès à la santé sexuelle et reproductive de tous.

Plusieurs acquis enregistrés

Pour le directeur exécutif de SOS Jeunesse et défis, Harouna Ouédraogo, son souhait, c'est que ces acteurs qui seront formés puissent être des relais auprès des autres membres dans leurs différents pays, pour que l'accès aux droits à la sexuelle et reproductive soit effectif pour les populations. Car au cours de ces trois jours, dit-il, les membres du consortium feront le point de l'état de la mise en œuvre des DSSR, sans oublier les questions de l'avortement sécurisé, etc.

Des textes nationaux et internationaux encadrent et promeuvent les droits à la santé sexuelle et reproductive, mais ils ne sont pas souvent respectés. Il s'agit, entre autres, de la loi sur la santé sexuelle et reproductive, la déclaration universelle des droits de l'homme, la loi sur le VIH/Sida.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Lean Six-sigma : Une formation pour renforcer les capacités des chefs de projet en management opérationnel

Tue, 25/02/2020 - 22:45

Lancée hier, 24 février 2020, sous la houlette du ministre de la Fonction publique, Pr Séni Mahamadou Ouédraogo, la formation Executive certificate in Lean Six-sigma (LSS) draine, au centre Galyam, à Ouagadougou, quatorze apprenants issus de cinq entreprises à savoir l'ONEA, la Maison de l'entreprise, la SOCOMA, la SONABHY et la SONABEL. Cette formation, première du genre, est une initiative conjointe du Centre africain d'étude supérieure en gestion (CESAG) dont le siège est à Dakar, et du BBC&Partners, un cabinet de conseil en management et technologies.

L'objectif de cette formation, selon le directeur général du Centre africain d'étude supérieure en gestion (CESAG), Pr Serge Auguste Bayala, est de « renforcer les capacités des acteurs en management opérationnel ; les rendre à la fois efficaces et efficients pour permettre aux entreprises d'Etat d'atteindre leurs objectifs, avec le peu de moyens dont elles disposent ».

Le DG de CESAG, Pr Serge Auguste Bayala

Elle se déroule en cinq sessions de trois à cinq jours chacune. La première session, « Savoir construire et animer un système de management opérationnel et comprendre les fondamentaux du Lean Six-sigma », se tient du 24 au 28 février 2020 à Ouagadougou. Ils sont au total quatorze apprenants à prendre part à cette formation innovante.

« Aujourd'hui, on a des entreprises comme la SONABHY qui vient avec des sujets très importants pour eux. Il y a l'ONEA qui est là et qui veut pouvoir offrir le délai d'établissement de branchement très court. On a également la Maison de l'entreprise qui veut pouvoir réduire le temps de création de l'entreprise. On a enfin la SOCOMA qui veut réduire ses coûts d'exploitation. On a toutes ses entreprises qui sont là et qui veulent […] impacter le Burkina Faso ; elles veulent impacter la sous-région », a signifié le DG du BBC&Partners, Abdoulaye Bamogo, à l'issue de la cérémonie de lancement.

Les participants à la formation LSS

Un certificat et un master pour couronner la formation

La présente formation est découpée en modules. Il y a d'abord la phase théorique, ensuite la découverte des projets professionnels dans le milieu du travail avec, à la fois, les directeurs généraux et les différents acteurs clés. Et enfin, d'autres séances où les participants vont revenir encore en classe pour retravailler sur les projets avant l'étape de Dakar pour leur finalisation. On sera au mois d'octobre (ndlr : du 12 au 15 octobre 2020). « Ils vont tous, j'espère, atteindre les résultats des projets et obtenir le master professionnel », a formulé M. Bamogo. En effet, après la validation des deux premières sessions, les candidats obtiennent le certificat Green Belt en Lean Six-sigma. La validation de la totalité des cinq sessions donne droit au certificat Black Belt en Lean Six-sigma et le master professionnel en excellence du CESAG.

Le DG de BBC&Partners, Abdoulaye Bamogo, premier à partir de la droite

Au regard de l'engouement qu'a engendré l'initiative, le DG du CESAG a salué les différents directeurs généraux qui ont accepté d'envoyer leurs cadres et invité ceux-ci à continuer dans ce sens, parce qu'il n'y a pas d'acquis. « Tout est fortement remis en cause à chaque fois. Et c'est cette quête permanente d'excellence qui permettra à notre industrie de pouvoir émerger », a-t-il fait remarquer en conclusion.

Le DG de BBC&Partners, Abdoulaye Bamogo, premier à partir de la droite

Et son collègue du BBC&Partners de souligner que la démarche Lean six-sigma permet de mettre en place une vraie culture d'excellence opérationnelle grâce à deux approches complémentaires : le Lean qui va permettre de réduire tout ce qui est gaspillage et améliorer la flexibilité de l'entreprise, et le Six-sigma qui va permettre d'améliorer la qualité et réduire la variation.
Le ministre de la Fonction publique, Pr Séni Mahamadou Ouédraogo, a, pour sa part, souhaité une belle aventure de formation aux initiateurs ainsi qu'aux apprenants.

La cérémonie a vue la participation du ministre de la fonction publique

BBC&Partners, un spécialiste dans les approches d'excellence opérationnelle
L'ONEA, qui a une petite expérience dans le cadre du management opérationnel, est fortement représenté à cette formation par cinq de ses agents. « A travers les différents outils qui nous ont été fournis par les formateurs, notamment BBC, nous sommes arrivés à monter un système avec leur accompagnement. J'avoue qu'après quelques mois de fonctionnement, on a vu les résultats clairs de cette formation. Par rapport aux pertes d'eau, sur Ouagadougou, lorsque vous gagnez un point sur le rendement de réseau, ça fait près de 500 millions de F CFA que vous encaissez. Vous vous imaginez si vous arrivez à engranger deux points ! », a témoigné le secrétaire général de l'office national, Lassina Sanou.

Après avoir bénéficié d'une formation du BBC, le secrétaire général de l'ONEA en dit du grand bien

Cette idée est soutenue par Issouf Nacanabo : « En collaboration avec BBC, la SOFITEX a mis en place des solutions qui nous ont permis de faire des économies d'échelle en termes de gestion de carburant. Grâce à ses solutions, aujourd'hui, on arrive à suivre le camion depuis le départ de l'usine, au ramassage du coton jusqu'à son retour… ».

En rappel, la participation à une telle formation a un coût. Il est de l'ordre de 4 250 000 F CFA hors taxes.

Aïssata Laure G. Sidibé
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Epidémie de poliomyélite au Burkina : Un plan de riposte pour interrompre la transmission du virus

Tue, 25/02/2020 - 22:30

La Direction de la prévention par les vaccinations du ministère de la Santé a tenu, ce mardi 25 février 2020 à Ouagadougou, une rencontre d'information des journalistes sur la poliomyélite. Objectif, renforcer leurs connaissances sur cette maladie qui vient de refaire son apparition dans notre pays, notamment dans le district sanitaire de Ouargaye, et susciter leur engagement dans l'information, la sensibilisation et la mobilisation de la population en faveur de la riposte à l'épidémie de poliomyélite.

Le dernier cas de poliovirus sauvage enregistré au Burkina Faso datait de 2009. Quelques années plus tard, en 2015, le pays est déclaré libéré du poliovirus sauvage de type 2. Malheureusement, le 3 janvier 2020, un cas de poliomyélite est détecté dans le district sanitaire de Ouargaye, frontalier du Togo. Face à l'apparition de ce nouveau cas, l'urgence de santé publique a été déclarée, et des investigations menées par les ministères de la Santé du Burkina Faso et du Togo ont confirmé qu'il s'agissait de la poliomyélite.

Et comme le souligne Dr Issa Ouédraogo, directeur de la prévention par les vaccinations, « en termes de santé publique, un seul cas de poliomyélite constitue une épidémie. Face à cette épidémie, chaque pays doit organiser une riposte vaccinale, c'est-à-dire vacciner le plus rapidement possible en trois passages les enfants qui résident autour du cas ».

Un plan de riposte a donc été élaboré avec pour objectif d'interrompre la circulation et la transmission du poliovirus au Burkina Faso dans les six prochains mois. Ce plan comprend la vaccination d'au moins 95% des enfants de 0-59 mois (5ans) dans les districts sanitaires de Ouargaye et de Bittou, du 28 février au 2 mars 2020 ; le renforcement de la vaccination de routine et de la surveillance des paralysies flasques aigües ; mais aussi l'intensification de la sensibilisation des communautés à la signalisation des cas de faiblesse musculaire d'apparition brutale.

Un plan de riposte est aussi mis en œuvre du côté togolais. Les équipes des deux côtés de la frontière échangeront leurs données pour la réussite de la campagne de vaccination. « Nous allons mener une campagne synchronisée. Nous avons identifié des points de passage entre le Togo et le Burkina, notamment dans les districts de Ouargaye et de Bittou. On va échanger les données, parce que nous allons certainement vacciner des enfants qui viennent du Togo et les Togolais vaccineront aussi certainement nos enfants. Donc nous allons échanger les données pour éviter que les enfants ne passent entre les mailles », a indiqué Dr Issa Ouédraogo.

D'ores et déjà, la campagne de vaccination qui se fera en trois passages et qui a débuté par le round 0 du 7 au 10 février 2020, a permis de vacciner 17 437 enfants, soit un taux de 129%, dans les formations sanitaires de Mené, Cinkancé, Cinkancé-Sangha Kamseogo et Yourgha.

Pour la réussite de cette campagne de vaccination et la lutte contre l'épidémie de la poliomyélite dans notre pays, la Direction de la prévention par les vaccinations dit compter sur l'accompagnement des journalistes, afin de porter l'information et mobiliser davantage les populations. Selon Dr Ouédraogo, ces derniers mois, des cas de poliomyélites ont été enregistrés dans certains pays de la sous-région, notamment au Ghana, au Bénin, au Togo, au Niger et maintenant au Burkina Faso.

D'où la nécessité d'informer les populations, afin de susciter leur adhésion à la campagne de vaccination dans les districts sanitaires de Ouargaye et de Bittou, et surtout les encourager à continuer de fréquenter les centres de santé pour la vaccination de routine.

En rappel, la poliomyélite est une maladie très contagieuse provoquée par un virus qui envahit le système nerveux et peut entraîner une paralysie totale en quelques heures. Elle touche principalement les enfants de moins de 5 ans et est due au péril fécal, c'est-à-dire qu'elle est transmise principalement par les selles, directement par les mains sales ou à travers l'eau ou les aliments contaminés.

Aucun traitement curatif n'existe, si ce n'est la rééducation pour tenter d'améliorer l'avenir des enfants paralysés. La prévention demeure le seul moyen efficace. C'est pourquoi l'accent doit être mis sur la vaccination contre la poliomyélite qui, faut-il le rappeler, fait partie du Programme élargi de vaccination et est donc gratuite.

Justine Bonkoungou
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Cadre sectoriel de dialogue Education et formation : Des taux de réalisation en hausse

Tue, 25/02/2020 - 22:00

Le Cadre sectoriel de dialogue Education et formation (CSD-EF) du Plan national de développement économique et social (PNDES) a fait le bilan, ce 25 février 2020, de ses performances au titre de la période 2016-2019. Au regard des rapports de performances établis, les taux de réalisation sont relativement en hausse.

Trois ministères, à savoir ceux en charge de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Jeunesse, forment le Cadre sectoriel de dialogue Education et formation (CDS-EF). Au cours de cette rencontre entre les membres de ces institutions et les partenaires techniques et financiers, il s'est agi d'évaluer le rapport de performances 2019 des secteurs du cadre, ainsi que la mise en œuvre du programme sur la période 2016-2019. Il a aussi été question de définir les perspectives de 2020-2021.

Le rapport de performances de l'exécution des reformes stratégiques et des investissements structurants indique un taux global d'exécution des effets de 93,83% en fin 2019. L'exécution financière, elle, est estimée à 92,54%.

Dans les détails, ces chiffres sont en « amélioration », de l'avis du président du CSD-EF, Pr Stanislas Ouaro. En effet, en 2018, seuls 75,09% des effets physiques ont été mobilisés au compte des trois ministères, avec 79,58% des ressources financières. Ces décomptes sont faits à partir des objectifs tracés en matière de promotion de l'emploi, de la réalisation d'infrastructures, en matière d'accès à des systèmes d'offre éducative et d'enseignement de qualité. Pour le Pr Stanislas Ouaro, les secteurs de ce cadre de dialogue se portent bien, au vu des taux enregistrés qui constituent un critère de notation.

Egalement, le rapport du cadre note des avancées dans la réalisation des investissements structurants, avec l'achèvement d'un certain nombre d'infrastructures en dépit de la détérioration du contexte sécuritaire et des contextes budgétaires difficiles. Ces résultats ont pu être atteints grâce au « processus de rationalisation des outils du dispositif de suivi et d'évaluation du PNDES ». Une rationalisation qui se traduit dans la pratique par le regroupement de certains effets et la fusion de certaines annexes, ainsi que l'application de critères d'appropriation du référentiel national de pondération des activités et des tâches.

Pour l'instant, la mobilisation des ressources et la mise à disposition à temps des infrastructures demeurent des défis auxquels les perspectives 2020-2021 devraient répondre. Au total, 14 cadres sectoriels de dialogue ont été mis en place dans le cadre du PNDES.

Mariam Ouédraogo
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Violences sexuelles : Le Burkina se dote d'un nouveau projet pour le respect des droits des adolescents

Tue, 25/02/2020 - 17:30

Le Centre de recherche pour le développement international (CRDI), en partenariat avec l'Institut supérieur des sciences de la population (ISSP), a lancé le projet « Répondre aux violences sexuelles envers les adolescent.e.s au Burkina Faso pour le respect de leurs droits sexuels et reproductifs ». C'était ce mardi 25 février 2020 à Ouagadougou.

D'après une enquête nationale réalisée par le ministère en charge de la Famille en 2018, ce sont 5 520 adolescents (entre 12 et 17 ans) qui sont victimes de violences sexuelles au Burkina Faso. Souvent, ce sont des personnes proches (famille ou quartier) qui sont auteurs de ces violences.

Face à cette situation, le Centre de recherche pour le développement international (CRDI), en partenariat avec l'Institut supérieur des sciences de la population (ISSP), a lancé le projet « Répondre aux violences sexuelles envers les adolescent.e.s au Burkina Faso pour le respect de leurs droits sexuels et reproductifs ».

Le directeur de l'ISSP, Dr Abderamane Soura

Selon le directeur de l'ISSP, Dr Abdramane Soura, ce projet vise à contribuer à la réduction des violences sexuelles à l'endroit des adolescents et leur impact sur la santé sexuelle et reproductive. Il a, par ailleurs, souligné que le Burkina Faso ne dispose pas de documentation adéquate sur ce phénomène. Ainsi, « il est nécessaire de disposer d'une meilleure connaissance sur le sujet », a-t-il formulé.

Compte tenu de ses statistiques préoccupantes, la région du Sud-Ouest va abriter l'exécution de ce projet sur une période de 36 mois, soit trois ans.

Les structures gouvernementales, l'équipe de l'université et les partenaires de la société civile vont exécuter ce projet

Un projet multinational

Pour la présidente de la Communauté d'action pour la promotion de la santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso (CAPSSR-BF), Mariam Nonguierma, cette étude va en étroite ligne avec les objectifs de sa structure. La CAPSSR-BF, née en 2015 et reconnue officiellement en 2018, s'est dotée pour mission d'améliorer la santé sexuelle et reproductive à travers la violence basée sur le genre.

La représentante du CRDI, Dr Marie-Gloriose Ingabiré

A en croire la représentante du CRDI, Dr Marie-Gloriose Ingabiré, le présent projet est une cartographie commanditée dans l'espace de la Communauté économiques des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO). Elle a indiqué que ce projet est initié au Togo avec la même problématique. Ainsi, ces deux pays vont avoir des séances de partage d'information sur les violences sexuelles afin de dégager une stratégie d'intervention pouvant être mise à l'échelle pour améliorer la prévention et les réponses aux violences sexuelles sur les adolescents. Bientôt, une telle étude sera effectuée au Niger et en Côte d'Ivoire.

Le directeur de cabinet du président de l'Université Joseph Ki-Zerbo, Dr Moumouni Zoungrana

Dans son intervention, le directeur de cabinet de l'Université Joseph-Ki-Zerbo, Dr Moumouni Zoungrana, a dressé la liste des intervenants de ce projet. Pour lui, cette étude, qui est financée par le CRDI, sera mise en œuvre par l'Université Joseph-Ki-Zerbo à travers l'ISSP, qui est en collaboration avec la CAPSSR-BF.

Le Centre de recherche pour le développement international (CRDI) est une agence du gouvernement canadien, qui aura bientôt 50 ans au service de la recherche du développement dans les pays en voie de développement.

Cryspin Masneang Laoundiki
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Littérature : Wendemeté Ouédraogo scrute la lutte héroïque du peuple burkinabè

Tue, 25/02/2020 - 12:47

« Les 30 et 31 octobre 2014, survenait une insurrection populaire au Burkina Faso, pays des hommes et des femmes intègres. Les luttes qui ont abouti à cet évènement majeur dans l'histoire politique de ce pays ont été suivies à travers le monde entier. Mais, avant ces journées fatidiques, le chemin fut long, difficile, périlleux et même incertain pour le peuple burkinabè parce que l'adversaire était reconnu comme coriace, fin stratège et bénéficiant de nombreux soutiens de taille au niveau international. L'issue favorable des luttes pour le peuple burkinabè n'était pas du tout évidente ». C'est à peu près le contenu du tome 2 du « Chronique de la lutte héroïque du peuple burkinabè contre la mal-gouvernance, l'immobilisme politique et le pouvoir à vie » de l'écrivain Wendemeté Ouédraogo. Il nous l'a présenté en fin de semaine dernière. Entretien !

Entretien : Dimitri Ouédraogo
Vidéo et montage : Anhitaga Nathanaël Kalguié (Stagiaire)

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Affaire de recrutement frauduleux à la CNSS : Le procès reporté au 7 avril 2020

Tue, 25/02/2020 - 12:46

Une fois de plus, le procès sur le recrutement frauduleux à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a été reporté.

Cette fois, l'attente sera plus longue, puisque le Président a donné rendez-vous aux différentes parties pour le 7 avril 2020.

La énième audience au Tribunal de grande instance de Ouagadougou ce 25 février 2020 pour statuer sur cette question brulante n'a duré que quelques minutes. En rappel, l'audience précédente du 4 février avait été reportée pour raisons de santé d'un membre de la Cour.

La raison de la suspension de la présente audience se trouve entre autres dans la grogne qui gagne progressivement l'administration publique à cause de l'application de IUTS aux fonctionnaires du public.

Les magistrats des trois syndicats, SAMAB ( syndicat autonome des magistrats du Burkina), SMB( syndicat burkinabè des magistrats) et SMB ( syndicat des magistrats du Burkina) ont décidé le 20 février dernier de la suspension des audiences publiques jusqu'à nouvel ordre.

Les audiences publiques continuent à se tenir sans véritablement examens des dossiers.

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Elections à la FBF : Des anciens footballeurs appellent Sita Sangaré à se représenter

Tue, 25/02/2020 - 12:45

Les acteurs du football seront appelés aux urnes en juin pour élire le président de la Fédération burkinabè de football. A quelques mois de l'échéance, des anciens footballeurs, réunis au sein d'un cadre de concertation, ont lancé ce lundi 24 février 2020 un appel au colonel Sita Sangaré, actuel président de la FBF, à se présenter pour un troisième mandat. Ils fondent leur appel sur les actions menées au profit du football burkinabè.

Sita Sangaré achève cette année, plus précisément au mois de Juin, son deuxième mandat à la tête de la Fédération burkinabè de football (FBF). Pour élire celui qui va présider à la destinée du football national dans les quatre prochaines années, les acteurs du ballon rond seront appelés aux urnes.

A trois mois de l'échéance, des voix s'élèvent pour appeler le président sortant à rechercher un autre bail. Dans la soirée de ce lundi, des anciens footballeurs ont, au cours d'une conférence, invité le colonel Sangaré à se présenter à la prochaine élection. Parmi eux, on retrouve entre autres Bertrand Kaboré, ancien secrétaire général de la FBF, Gualbert Kaboré, Malo Drissa Traoré dit Saboteur, Bemba Touré, Jeanne Thiombiano, Aristide Bancé. A leur tête, Moustapha Semdé, ancien footballeur et ancien dirigeant du Rail du club du Kadiogo (RCK).

« Pour notre part, anciens footballeurs internationaux pour certains, footballeurs locaux pour d'autres, réunis au sein d'un cadre de concertation (car faut-il le souligner, nous n'avons pas la prétention de parler au nom de tous les anciens footballeurs du Burkina), mus par la recherche de la stabilité et le développement sans cesse croissant de notre football, avons décidé de motiver la candidature du président sortant, le colonel Sita Sangaré », a indiqué Moustapha Semdé, porte-parole des anciens footballeurs.

L'appel se justifie selon eux par les résultats réalisés avec Sita Sangaré à la tête de la FBF. « Le choix des anciens footballeurs que nous sommes et, sans doute plusieurs autres dirigeants et passionnés de football burkinabè, s'est porté sur votre personne pour plusieurs raisons dont une essentiellement : il s'agit du bilan positif de votre mandat qui s'achève bientôt et par-dessus tout, des avancées significatives qu'a connues notre football, depuis votre accession à la tête de la fédération », a ajouté le porte-parole des anciens footballeurs.

Les faits sont légions, selon les conférenciers. Il s'agit de l'accroissement des subventions aux clubs D1 à 10 millions de francs CFA et aux clubs de D2 à 5 millions, de la hausse de l'enveloppe du champion du Burkina à 12,5 millions et de celle du vainqueur de la Coupe du Faso à 10 millions. Le football féminin a connu une redynamisation avec des championnats qui se tiennent régulièrement, la mise en place d'équipes nationales féminines. Les Etalons ont été finalistes à la CAN 2013 et 3e à la CAN 2017. Le Burkina s'est qualifié successivement pour le CHAN en 2014, 2018 et 2020. Le sacre des Etalons aux Jeux africains à Rabat (Maroc) et au tournoi de l'UEMOA en 2013 à Abidjan sont quelques faits qui ont retenu l'attention des conférenciers.

De par son leadership, Sita Sangaré a réussi à hisser le Burkina Faso dans les instances continentales et même internationales du football. Foi des conférenciers. « S'il est vrai que l'homme laisse des pas sur le chemin de son évolution, alors, point n'est besoin de loupe pour voir les vôtres. Ils sont visibles et parlent en votre faveur. Mieux, ils conduisent notre football vers des lendemains meilleurs, car si notre football jouit aujourd'hui d'une stabilité et d'un aura, au plan continental et mondial, c'est bien grâce à votre sens du management et de la responsabilité », se sont convaincus les conférenciers.
C'est donc pour toutes ces raisons que les anciens footballeurs internationaux veulent que Sita Sangaré reste à la tête de la FBF.

Jacques Théodore Balima
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Faso-foot : C'est fini entre Mousso Ouédraogo et l'AS Sonabel

Tue, 25/02/2020 - 12:44

L'As Sonabel a annoncé, ce lundi 24 février 2020, s'être « séparé à l'amiable de son entraineur, Mousso Ouédraogo, à la suite de la série de contre-performances du club ».

Le divorce est désormais consommé entre l'AS Sonabel et Mousso Ouédraogo. C'est le club qui l'a annoncé par un communiqué ce lundi. La raison avancée est la « série de contre-performances » que le club réalise depuis quelques mois maintenant.

Après une longue série de onze matchs sans victoire, les électriciens avaient réussi la prouesse, à la 17e journée, de s'imposer face à l'USFA par deux buts à un (1-2). Seulement après cette victoire arrachée de longue lutte, le club a sombré à nouveau dans la série des défaites.

La dernière en date et qui a fait déborder le vase a été celle concédée le vendredi 22 février dernier lors de la 22e journée face à l'AS Douanes (1-0). Le « Mou » et ses poulains s'étaient inclinés sur la plus petite des marques. Adama Balima, entraineur des juniors de l'USFA, est pressenti pour devenir l'entraineur du club.

Mousso Ouédraogo est le troisième entraineur à faire les frais. L'ASECK et l'ASFA s'étaient également séparées de leurs entraineurs.

J.T.B
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