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Updated: 3 months 2 weeks ago

Etablissement Privé Marie Curie : Une journée dédiée aux objectifs de développement durable

Tue, 22/12/2020 - 11:30

Dans le cadre de ses activités de sensibilisation le professeur de chimie Yvonne Bonzi de l'université Joseph Ki-Zerbo, a organisé le vendredi 18 décembre 2020, plusieurs activités dont un concours sur la connaissance des objectifs de développement durable (ODD). La compétition s'est déroulée à l'établissement privé Marie Curie de Ouagadougou. Cette journée scientifique a pour objectif de promouvoir les sciences et la sensibilisation des filles.

« 17 objectifs de développement durable ». C'est sous ce thème que la journée scientifique a ouvert ses portes, une activité organisée grâce à un financement de l'International science programme de la coopération suédoise. Au menu de cette journée, il y avait entre autres, l'exposition de posters de doctorants de l'université Joseph Ki-Zerbo et un concours des élèves de 3e et de terminale du Cours privé Marie Curie sur la connaissance des ODD. Ainsi à travers des messages, des banderoles et les 27 posters de doctorants, les jeunes élèves ont découvert tout le travail abattu par leurs ainés pour l'atteinte de zéro pauvreté, zéro faim, ville durable, énergie propre, eau pour tous au Burkina.

Après proclamation des résultats devant l'ensemble des élèves de l'établissement, ce sont respectivement les élèves Jonas Lompo, meilleur garçon, et Abibata Ouédraogo, meilleure fille de la classe de terminale, qui se sont illustrés. Les deux lauréats repartent chacun avec une attestation et la somme de 60 000 FCFA. « Je remercie le Pr Bonzi pour l'initiative de sensibilisation des élèves sur l'importance des objectifs de développement durable qui concerne tout le monde. J'invite les élèves à tirer profit des informations affichées depuis plusieurs jours et des conseils de Pr Bonzi tout en félicitant la centaine d'élèves qui se sont inscrits pour participer au concours » a déclaré le fondateur de l'établissement privé Marie Curie de Ouagadougou, Harouna Toguyeni.

« Nous sommes tous des bénéficiaires visés par les ODD. Personne ne doit être laissé de côté. Pensons donc à tous les déplacés internes du Burkina Faso, plus d'un million, qui ont besoin d'eau, d'alimentation, de maison, d'école, de justice » a déclaré le Pr Bonzi de l'université Joseph Ki-Zerbo.

Devant les élèves de l'établissement, le Pr Bonzi n'a pas manqué d'encourager les élèves en les interpellant en ces termes : « Toutes les matières sont importantes pour le développement durable comme les 17 ODD tous interconnectés et qui doivent être atteints ensemble d'ici 2030. »

Si tu veux, tu peux

Dans le but d'amener les filles à aimer et à emboiter le domaine des sciences, le Pr Bonzi a eu un discours spécial à leur égard. « Je suis professeur de chimie après avoir été comme vous. Je suis venue donc vous dire que si nous voulons nous pouvons. Aux filles si tu veux, tu peux », leur a-t-elle lancé.

Selon elle, l'agenda mondial doit commencer maintenant pour eux au Cours privé Marie Curie avec l'ardeur au travail et dans la discipline car ils sont les acteurs de demain. Pour rappel, c'est en 1999 que le Pr Bonzi membre de l'Association des femmes scientifiques (AFSCIB-B) a décidé d'initier un concours sur Marie Curie. Considérée comme une scientifique d'exception, Marie Curie est la première femme à avoir reçu le prix Nobel (physique en 1903 avec son mari, Pierre Curie), et à ce jour la seule femme à en avoir reçu deux (chimie en 1911). Elle reste à ce jour la seule personne à avoir été récompensée dans deux domaines scientifiques distincts.
IssoufouOuédraogo

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11e édition du Ouistiti d'or

Tue, 22/12/2020 - 11:00
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ENAM : Liste des candidats burkinabè et non burkinabé sur titre privé présélectionnés pour le test écrit

Tue, 22/12/2020 - 09:30

Le Directeur général de l'Ecole nationale d'administration et de magistrature (ENAM) porte à la connaissance de l'ensemble des candidats burkinabè et non burkinabé qu'à l'issue de l'examen des dossiers d'inscription sur titre privé au titre de l'année scolaire 2020-2021 à l'ENAM, les candidats dont les noms suivent sont présélectionnés pour le test écrit :

Liste des candidats burkinabè et non burkinabé sur titre privé présélectionnés pour le test écrit
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Appel à collaboration : L'association Wendkouni pour le développement de l'Afrique souhaite ouvrir en 2021 des représentations

Tue, 22/12/2020 - 09:30

Dans le cadre de l'extension de ses activités à travers le monde, l'association Wendkouni pour le développement de l'Afrique souhaite ouvrir en 2021 des représentations en Afrique, en Europe, en Amérique et en Asie pour la commercialisation de ses produits de phytothérapies faits à base de plantes naturelles qui soignent l'homme, la volaille, le bétail et pour l'organisation de formations sur des modules générateurs de revenus.

Les représentants vont s'approvisionner auprès de l'association en gros et les revendre en détail dans les pays représentatifs. Une commission de 40% sera reversée au représentant sur les produits vendus et les différentes formations organisées.

Nous saisissons cette occasion pour vous souhaiter en cette fin d'année, joyeuses fêtes de fin d'année, une bonne, heureuse et fructueuse année 2021.
Pour toute information complémentaire veuillez nous contacter aux numéros suivants :
70 20 61 46 / 75 62 68 36 / 71 65 05 33 / 76 19 50 29

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AVIS DE RECRUTEMENT D'UN/E SPECIALISTE TECHNIQUE (CONSULTANT/E) EN EGALITE ENTRE LES SEXES – SUIVI DES PROJETS

Tue, 22/12/2020 - 09:30

PROJET DE SERVICES D'APPUI SUR LE TERRAIN (PSAT)

Le Projet de Services et d'Appui Terrain Burkina-Bénin (PSAT) est une structure de prestation de service qui apporte un appui technique, administratif et logistique à la Coopération canadienne au Burkina Faso et au Bénin dans la délivrance de ses projets et programmes avec ces deux pays.

Le Canada considère l'égalité entre les sexes comme un objectif en soi et comme un levier de tous les objectifs de paix, de sécurité et de développement durable. Le Canada, dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique féministe d'aide internationale, s'assure par son programme de coopération bilatérale au Burkina Faso que l'égalité entre les sexes demeure une dimension dont tient compte l'ensemble du cadre de programmation.

En plus d'intégrer l'Egalité entre les Sexes (ES) dans tous les secteurs d'intervention du programme de coopération bilatérale du Canada au Burkina Faso, le Canada joue aussi un rôle de leadership dans le dialogue politique pour s'assurer que l'égalité des sexes est dans l'agenda de développement du pays et accompagne le Gouvernement du Burkina Faso ainsi que les organisations de la société civile dans leurs efforts à promouvoir et à appliquer les droits des femmes et l'égalité entre les sexes.

Dans ce contexte, le PSAT recherche, pour mise à disposition de la coopération canadienne, une/un spécia-liste technique polyvalent-e pour le Burkina Faso, maitrisant les enjeux de développement durable, ayant une vaste et longue expérience dans le domaine de l'Egalité entre les Sexes (ES), particulièrement en matière de programmation, et une profonde connaissance de l'environnement institutionnel de l'ES au Burkina Faso, et de la dynamique des différents acteurs et actrices de ce secteur.

La/le spécialiste technique aura la tâche principale, durant la période identifiée, de contribuer à l'intégration effective de l'ES dans tout le cadre de programmation, incluant le suivi et le rapportage de résultats en ES (cf. détails dans les TDR disponibles sur demande).

Le mandat du/de la consultant-e débutera en Janvier 2021 pour s'achever le 31 mars 2022 avec un niveau d'effort d'environ 17 jours par mois, pour un total de 238 jours environ et une période maximale de 14 mois.

Les candidatures recevables sont celles des Spécialistes techniques en Egalité entre les Sexes titulaires d'un diplôme universitaire (BAC + 5) d'une université reconnue dans le domaine des sciences sociales ou domaines connexes, de préférence avec une spécialisation en gestion du genre et du cycle de projet. Elles/Ils devraient en outre justifier d'une expérience pertinente de travail dans l'intégration de l'EFH dans les projets de déve-loppement d'au moins cinq ans, d'une expérience de travail dans un poste apparenté d'au moins deux ans, d'une expérience avérée dans la formulation de conseils et de recommandations et d'une expérience dans l'analyse, le suivi et ou l'application de la politique nationale en matière de genre (cf. détails dans les TDR dis-ponibles sur demande).

Les expert-e-s répondant aux exigences et intéressé-e-s par cette mission sont invité-e-s à demander les TDR et le canevas de CV et aussi à transmettre leur dossier de candidature uniquement par courriel aux deux adresses suivantes : gnadembega@psatbfbenin.org et itoure@psatbfbenin.org , au plus tard le 8 Janvier 2021 à 17h00 (délai de rigueur).

Les dossiers de candidature devront comporter les éléments ci-dessous :
1. Un CV démontrant que le/la candidat-e réunit au moins les exigences essentielles requises et présenté selon le canevas fourni sur demande ;
2. Une lettre de motivation d'une page et demie maximum ;
3. L'indication du taux d'honoraires journaliers en TTC demandés pour la mission, dans un fichier pdf ;
4. Au moins 3 références professionnelles récentes.

Le recrutement se déroulera selon les étapes suivantes :
1. Présélection, évaluation et classement des candidatures présélectionnées ;
2. Entretiens avec une short-list de candidat-e-s ;
3. Contact des références professionnelles.

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Pétition pour fixer l'âge légal du mariage à 18 ans sans exception pour les filles et les garçons

Tue, 22/12/2020 - 09:30

Je m'engage pour l'adoption rapide du Code des personnes et de la famille révisé qui fixe, l'âge légal du mariage à 18 ans sans exception pour les filles et les garçons.
Une pétition pour l'accélération de l'adoption du code des personnes et de la famille, fixant l'âge légal du mariage à 18 ans sans exception pour les filles et les garçons.

Les acteurs de lutte contre le mariage d'enfants réunis au sein du Groupe d'Action de Lobbying et de Plaidoyer (GALOP), du Réseau des Femmes Ministres et Parlementaires ( REFEMP) et de la Coalition Nationale contre le Mariage d'Enfants au Burkina Faso (CONAMEB), soucieux du bien-être des enfants du pays, lancent une pétition pour une adoption rapide du nouveau code des personnes et de la famille par le conseil des ministres, puis par l'Assemblée Nationale.

Vous pouvez contribuer à sauver la vie de nombreux enfants en soutenant cette pétition, signez ici : https://www.change.org/p/pr%C3%A9sidence-du-faso-je-m-engage-pour-l-adoption-rapide-du-code-des-personnes-et-de-la-famille-r%C3%A9vis%C3%A9-qui-fixe/psf/share?source_location=signed_interrupt

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Commémoration de l'assassinat de Norbert Zongo : Depuis le cimetière de Gounghin, le CODMPP et la CCVC renouvèlent leur détermination à poursuivre la lutte

Sun, 13/12/2020 - 23:08

En attendant de manifester leur mécontentement sur la place publique et réclamer vérité et justice pour Norbert Zongo et ses compagnons d'infortune, assassinés le 13 décembre 1998, le Collectif des organisations démocratiques de masse et des partis politiques (CODMPP) et la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l'impunité et pour les libertés (CCVC) se sont rendus au cimetière municipal de l'arrondissement n°6 de Ouagadougou, tôt le matin du dimanche 13 décembre 2020, pour un dépôt de gerbes de fleurs sur leurs tombes. Ils y ont livré un message et promis poursuivre la lutte.

13 décembre 1998, 13 décembre 2020, voilà de cela 22 ans que Norbert Zongo, journaliste d'investigation, et ses trois compagnons d'infortune ont été "lâchement" assassinés. 22 années après, il est toujours attendu que Justice soit rendue pour que reposent à jamais leurs âmes. Le CODMPP et la CCVC ont procédé à un dépôt de gerbes, le dimanche 13 décembre 2020, sur les tombes de Norbert et ses compagnons.

« Je crois que c'est un acte qu'il faut perpétuer, jusqu'à ce que la vérité se fasse » a laissé entendre, le président de la CCVC, Chrysogone Zougmoré peu après le recueillement. Il informe, tout de même, que le dossier connait quelques avancées. « L'année dernière à la même période, nous annoncions que nous avions enregistré quelques avancées » a-t-il dit, précisant qu'il s'agissait de l'avis favorable qui avait été donné pour l'extradition de François Compaoré, principal accusé dans le dossier.

Chrysogone Zougmoré, président de la CCVC

Au-delà de l'avis favorable, il poursuit : « Nous avons enregistré au mois de mars 2020, la signature du décret d'extradition de François Compaoré par le gouvernement français. C'est un petit pas en plus. L'intéressé a formulé un ultime recours auprès du Conseil d'Etat français et nous attendons que le Conseil d'Etat français se prononce, afin que les choses puissent avancées ».

A l'intérieur du pays, Chrysogone Zougmoré signale également un nouvel état d'esprit qui se veut rassurant. « Il y a une ouverture d'esprit qui est là, mais qui ne nous empêche pas de poursuivre la mobilisation. Vous avez pu suivre le 5 décembre dernier le point de presse du procureur du Faso, près le tribunal de grande instance de Ouagadougou qui est revenu sur les différentes étapes de la procédure. C'est une première qu'il faut saluer à sa juste valeur et poursuivre la lutte, jusqu'à ce que la vérité et la justice se fassent autour de ce crime odieux » a-t-il renchéri.

Les tombes des martyrs de l'insurrection et du Putch de septembre 2015 ont également été visitées

A sa suite, Me Benewendé Stanislas Sankara a reconnu qu'il y a eu une instruction sérieuse en vue d'un procès équitable qui pourra respecter les normes et les standards internationaux. « Les choses quelque peu trainent, au regard de l'ampleur des crimes qui ont été commis. Un tel crime a certainement été planifié, élaboré avec des complices, pour que les exécutants puissent faire leurs basses besognes » a-t-il expliqué.

Pour le jugement du dossier, qui attend l'extradition de François Compaoré, Me Sankara pense que le dernier mot revient au juge d'instruction et non au gouvernement français. « De mon point de vue, si François Compaoré ne veut pas comparaitre, on peut passer outre et aller par la voie de contumace ». Cela est une possibilité, cependant pour que le dossier ait toute la sérénité, il aurait été plus sage que la demande d'extradition du Burkina Faso soit suivie d'effet, a-t-il relevé. Pour lui, il y a déjà une décision de justice qui a été rendue, il y a des accords de coopération entre le Burkina Faso et la France et de ce point de vue, il y a espoir que la France fasse diligence.

Me Stanislas Sankara, un des avocats du dossier

Les « vieux démons »

L'Association des journalistes du Burkina (AJB) a, dans son message livré par son président, Guézouma Sanogo, signifié que le crime de Sapouy a été perpétré dans l'ultime but de faire cesser les investigations de Norbert Zongo sur l'affaire David Ouédraogo, chauffeur de François Compaoré, « torturé à mort dans les locaux du tristement célèbre Conseil de l'Entente ».

Guézouma Sanogo, président de l'AJB, livrant son message

Alors que le pouvoir tentait de faire passer ce crime pour un banal accident de la circulation, tous ceux qui arrivaient sur le lieu du crime fumant y voyaient la signature du régime, a affirmé Guézouma Sanogo.
Depuis six ans, après l'insurrection populaire et la résistance "victorieuse" au coup d'Etat de septembre 2015, dit-il « nous avons des noms, des visages, pas encore de procès, pas de vérité, pas de justice. On nous a fait des promesses, des engagements ont été pris, mais toujours rien de concret ».

Au contraire, Guézouma Sanogo a déploré, le retour de ce qu'il a qualifié de « vieux démons » à travers des exécutions sommaires et extrajudiciaires, suscitées et alimentées par la stigmatisation de certaines communautés, la constitution d'escadrons de la mort procédant à des assassinats ciblés, des tentatives d'attentats à la vie de combattants de la liberté, des tentatives de musellement de milliers de travailleurs, etc. Il réitère la détermination de lui et de ses confrères à se battre sans relâche jusqu'à ce que la lumière soit faite sur les évènements tragiques du 13 décembre 1998.

Etienne Lankoandé
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22e anniversaire de l'assassinat de Norbert Zongo : L'extradition de François Compaoré exigée

Sun, 13/12/2020 - 23:00

Le Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques (CODMPP) et la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l'impunité et pour les libertés (CCVC) ont tenu un meeting d'hommage pour le 22e anniversaire des assassinat de Norbert Zongo et ses trois compagnons d'infortune, ce dimanche 13 décembre 2020.

13 décembre 1998 - 13 décembre 2020. Cela fait 22 ans que le journaliste d'investigation Norbert Zongo et trois de ses compagnons ont été assassinés. C'est la Place de la nation, symbole de la lutte, qui a accueilli l'événement du jour. Après avoir déposés des gerbes de fleurs et s'être recueillis sur les tombes des disparus au cimetière municipal de Goughin, le message de l'anniversaire a été livré aux « camarades » venus pour la cause.

Le CODMPP et la CCVC ont invité la population à redoubler de vigilance face maux qui touchent le Burkina Faso

Le thème retenu pour cette année est : « Face aux tergiversations et obstacles dressés par les régimes successifs sur les dossiers pendants, poursuivons avec détermination, la lutte pour la vérité et la justice pour Norbert Zongo et ses compagnons et pour toutes victimes de crimes de sang ».

Lire aussi Commémoration de l'assassinat de Norbert Zongo : Depuis le cimetière de Gounghin, le CODMPP et la CCVC renouvèlent leur détermination à poursuivre la lutte

Ce thème, à en croire le président du Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques (CODMPP), Chrysogone Zougmoré, appelle à la poursuite de la lutte pour la vérité et la justice pour toutes les victimes de sang. « Notre peuple exige et attend l'extradition de François Compaoré et le jugement de ces crimes lâches et odieux », a-t-il déclaré.

Les années passent mais la « conviction quant à la victoire du peuple sur les commanditaires et exécutants de l'assassinat de Norbert Zongo et ses compagnons d'infortune ne fait que se conforter », ont affirmé les organisateurs du meeting.

Chrysogone Zougmoré espère qu'avec la mobilisation et la lutte populaire, le peule va triompher

« Un retour insidieux des vieux démons »

Au cours de ce meeting, certains traditionnels slogans sont revenus : « vérité et justice » ; « non, non et non » ; « mobilisation et lutte » et « trop c'est trop ». L'occasion a été bien choisie pour dresser une liste « des maux qui gangrènent » actuellement le Burkina Faso. La corruption, les détournements et la gestion opaque de deniers publics, ont été pointés du doigt. Les intimidations et tentatives d'agression des responsables syndicaux et hommes de médias rappellent les douloureux souvenirs du 13 décembre 1998. « Des actes et agissements qui sonnent comme un retour insidieux des vieux démons, tueurs sans visages toujours tapis dans l'ombre », a vociféré Chrysogone Zougmoré.

Il y a 22 ans jour pour jour, le journaliste d'investigation Norbert Zongo a été assassiné

Selon le président du CODMPP, ce triste anniversaire intervient dans un contexte d'aggravation de la crise multidimensionnelle (économique, sociale, morale, sanitaire et sécuritaire) que traverse le Burkina Faso. Ainsi, il a appelé les défenseurs des droits humains à rester mobilisés et vigilants dans la lutte.

La question de la réconciliation nationale et la paix sociale reviennent sur plusieurs lèvres. Le CODMPP et la CCVC donnent leur lecture de la situation. « Personne n'est contre la réconciliation nationale et la paix sociale. Mais il est inadmissible pour nous que l'on construise la réconciliation sur un champ d'impunité », a affirmé M. Zougmoré, qui exige qu'on fasse d'abord la lumière sur les crimes de sang impunis au Burkina Faso.

Cryspin Masneang Laoundiki
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11-Décembre 2020 : Le Burkina célèbre ses 60 ans d'indépendance à Banfora

Sun, 13/12/2020 - 22:55

Le peuple burkinabè a célébré le soixantième anniversaire de son indépendance, ce vendredi 11 décembre 2020 à Banfora, dans la région des Cascades. Cette célébration a été une occasion pour saluer la mémoire des pères fondateurs de la Nation et rendre un hommage aux Burkinabè pour leur résilience et leur engagement pour la patrie, la cohésion sociale et le développement du pays.

La ville de Banfora était en liesse ce vendredi 11 décembre 2020. La raison, c'est cette commune que la Nation burkinabè a choisie pour commémorer son 60e anniversaire de l'accession à la souveraineté nationale et internationale. Cette fête nationale célébrée avec fierté dans la cité du Paysan noir (autre nom de Banfora) est un évènement qui rappelle aux Burkinabè, leurs souvenirs et leur volonté de bâtir ensemble une Nation unie, forte et prospère.

Ainsi, depuis plusieurs jours, des activités ont eu lieu dans la cité du Paysan noir rentrant dans le cadre de la commémoration des festivités du 11-Décembre. Et comme à l'accoutumée, l'événement a été marqué par un "grand défilé" présidé par le Chef de l'État, Roch Kaboré. Pour cette parade civilo-militaire, il était attendu 3 500 défilants dont 1500 militaires et 2000 civils.

Des populations de la région sorties nombreuses pour assister à la parade

Cette année, la célébration de la fête nationale était placée sous le thème : « Cohésion nationale et engagement patriotique pour un développement durable du Burkina Faso dans un contexte d'insécurité et de Covid-19 ». Il s'agit là, selon le président du Faso, Roch Kaboré, d'une interpellation collective pour un Burkina Faso résolument tourné vers l'union sacrée de ses filles et fils, pour faire face aux défis actuels et assurer au Burkina, la sécurité, la santé et le développement économique et social.

La police municipale de Ouagadougou présente à la parade à Banfora

La pandémie du Covid-19, apparue en mars dernier au Burkina Faso, est toujours d'actualité. De ce fait, le chef de l'Etat a saisi l'occasion pour inviter les Burkinabè à la discipline et au sens de responsabilité, afin de briser la chaine de contamination par le respect des mesures barrières. « La maladie du Covid-19 n'a pas encore disparu du Burkina Faso ni du monde entier. C'est pourquoi nous avons appelé le peuple burkinabè à plus de responsabilité. Il s'agit pour nous, de nous protéger et d'éviter de contaminer les autres et de pouvoir briser la chaine de contamination. Cela va permettre de mettre fin à l'évolution de cette pandémie », a-t-il insisté. Pour lui, l'ensemble du corps médical qui travaille sur cette question pourra trouver satisfaction si les populations aussi faisaient un effort.

Le président du Faso, Roch Kaboré

Le président Kaboré a appelé les Burkinabè à porter leur masque, à garder la distanciation sociale, à se laver les mains régulièrement, à ne pas continuer à se serrer les mains comme avant. « C'est un moment qui est assez difficile, qui n'est pas dans nos cultures mais il faut l'accepter », a-t-il reconnu.

La cérémonie a été également le lieu de rendre hommage aux « braves soldats » et « valeureux volontaires pour la défense de la patrie » tombés sur le champ de bataille pour défendre l'honneur et la fierté du peuple. A cet effet, une minute de silence a été observée en leur mémoire.

Les élèves du Prytanée militaire du Kadiogo ouvrent le bal du défilé militaire

Banfora a un nouveau visage

Pour les festivaliers, la commémoration a été une réussite dans les Cascades. « Beaucoup de gens avaient demandé le report des festivités, heureusement pour nous que le gouvernement a maintenu sa décision. Nous nous réjouissons car la fête a été une réussite au-delà de ce que les gens avaient pensé », a laissé entendre Abdoulaye Hema, citoyen rencontré sur place. Avant de se réjouir de la construction des infrastructures dans la région des Cascades qui ont contribué à lui donner un nouveau visage.

En effet, la célébration tournante de la fête nationale du 11-Décembre a toujours été pour le gouvernement une opportunité pour renforcer les infrastructures socio-économique, sportive et culturelle modernes existant dans les régions afin de booster le développement local. C'est ainsi que Banfora, localité abritant le 11-Décembre 2020, a bénéficié de plusieurs infrastructures dont le coût de réalisation est estimé à environ 30 milliards de francs CFA.

Défilé motorisé

La région bénéficie aujourd'hui dans son ensemble de l'aménagement et de bitumage de 52,80 km de route bitumée dont 42 km à Banfora, 5,71 km à Sindou et 5,10 km à Niangoloko. Dans ces villes, plusieurs dizaines de km de caniveaux partiellement couverts ont été réalisés pour le drainage des eaux pluviales. Sept forages ont été réalisés en vue de l'approvisionnement des populations en eau potable.

Outre ces infrastructures routières, d'assainissement, il faut noter le renforcement en réalisation des infrastructures notamment le stade régional avec la rénovation de la clôture et la construction de blocs de latrine et l'aménagement de la plateforme avec pose de gazon synthétique et la réalisation d'une piste d'athlétisme.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
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Organisation du 11-Décembre : Banfora passe le témoin à Ziniaré

Sun, 13/12/2020 - 22:50

C'est fait. Le flambeau du 11-Décembre a quitté les plaines du Paysan noir par les airs pour la cité d'Oubritenga. Le passage de témoin est intervenu à la place de la Nation de Banfora, en présence de personnalités comme Me Titinga Pacéré et quelques membres du gouvernement.

Me Titinga Frédéric Pacéré a fait le déplacement de Banfora

Apres une organisation réussie de la fête nationale du 60e anniversaire de l'indépendance du Burkina, Banfora chef-lieu de la région des Cascades a passé le flambeau à la région du Plateau central, dernière étape de l'organisation tournante du 11-Décembre. La cérémonie qui s'est tenue à la place de la Nation a mobilisé plusieurs fils et filles du Plateau central comme Me Titinga Frederic Pacéré, le ministre des Affaires étrangères, Alpha Barry, et son collègue des Infrastructures, Éric Bougouma.

Siméon Sawadogo, ministre de l'administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale

Au cours de la cérémonie, le gouverneur de la région des Cascades, Joséphine Kouara Apiou, a remis le flambeau et les couleurs nationales au ministre de l'Administration territoriale, Siméon Sawadogo, par ailleurs président du Comité national d'organisation. A son tour, il les a remis au gouverneur du Plateau central, Fatoumata Benon/Yatassaye, qui a promis de relever le défi en toute intégrité avec le soutien des fils et filles de la région.

Une vue des autorités parmi lesquelles les ministres des affaires étrangères et des infrastructures

Mais bien avant le cérémonial, le ministre Siméon Sawadogo a transmis les félicitations du président du Faso aux populations des Cascades pour la forte mobilisation lors des activités commémoratives. Une mention spéciale a été faite aux forces de défense et de sécurité pour avoir veillé au grain et les journalistes pour la visibilité accordée à l'événement.

Khalil Bara, secrétaire permanent du 11 décembre

Le ministre Sawadogo a enfin salué la forte délégation venue du Plateau central. Arrivé plutôt avant la délégation, Me Titinga Frédéric Pacéré a salué l'hospitalité des habitants de Banfora. « On nous a montré les Cascades à l'échelon culturel, c'est-à-dire à l'échelon des valeurs », a souligné l'avocat, chef de Manéga, avant de rendre un hommage à Lompolo Koné, l'un des pionniers du théâtre burkinabè.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

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Covid-19 au Burkina : 136 nouveaux cas à la date du 12 décembre 2020

Sun, 13/12/2020 - 22:45

Le point sur la maladie à coronavirus au Burkina Faso, à la date du 12 décembre 2020, fait état de 136 nouveaux cas confirmés, tous à transmissions communautaires, dont 109 à Ouagadougou, 15 à Dori, 11 à Bobo-Dioulasso et 01 à Koudougou.
Le nombre de guérisons à la même date a été de 52. Ce résultat a été obtenu suite à l'analyse de 630 échantillons.

Le nombre total des cas confirmés au Burkina depuis la date du 9 mars 2020 est désormais de 4030 dont 1431 femmes et 2599 hommes. Les guérisons sur la même période est de 2910 et les décès de 71. Le nombre de cas toujours actifs est de 1049.

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Conflit dans les zones minières : Kolibré Boa propose une médiation dans la commune de Sabcé

Sun, 13/12/2020 - 17:30

Pour l'obtention de son diplôme de Master professionnel en médiation et management des conflits, Kolbiré Boa a soutenu son mémoire le samedi 12 décembre 2020. Ce travail a reçu l'assentiment du jury, qui lui a décerné la note de 17/20.

« Conflit dans la commune de Sabcé et médiation : Les activités de la société minière Bissa Gold en question ». C'est le thème du mémoire que Kolibré Boa a défendu pour l'obtention de son Master professionnel en médiation et management des conflits. Il justifie le choix de ce thème par les multiples conflits constatés ces dernières années dans certaines localités suite à l'installation des sociétés minières. Le choix de la commune de Sabcé, dans la province du Bam, a été fait au vu de la recrudescence des conflits liés à la présence de la société minière Bissa Gold dans cette localité.

Selon Kolibré Boa, depuis l'installation de la mine dans la commune de Sabcé en 2012, les populations ont plusieurs fois organisé des manifestations pour exprimer leur mécontentement. A la dernière en date, le 27 janvier 2020, la population avait protesté contre l'extension de la mine. Depuis lors, plusieurs médiations ont été entamées par les autorités, mais sans succès. Kolbiré Boa a donc choisi de se pencher sur les causes de l'échec de ces médiations.

Kolibré Boa a obtenu son diplôme de Master professionnel en médiation et management des conflits.

Il ressort de son travail que les causes du conflit qui oppose la population de Sabcé à la société minière Bissa Gold sont liées à l'économie, la gestion des objectifs culturels se trouvant à l'intérieur du périmètre d'exploitation de la mine. Ces causes sont aussi des motifs de blocage de toutes les actions menées par l'administration, dans la mesure où ces tentatives ont plutôt contribué à créer une perte de confiance entre les acteurs.

Face à cette perte de confiance, Kolbiré Boa propose une médiation par une démarche participative impliquant des acteurs choisis de façon consensuelle. Cette méditation doit être menée par un professionnel du domaine, de sorte à permettre à chaque acteur d'exprimer ses besoins de façon claire. Pour la population, il s'agit entre autres de les accompagner avec des fertilisants pour le sol, créer des activités génératrices de revenus, former les jeunes pour leur reconversion et permettre aux habitants de continuer à fréquenter les lieux culturels.

Pr Cyrille Koné, directeur de mémoire.

Le travail de Kolbiré Boa a été bien apprécié par les membres du jury, en particulier son directeur de mémoire Pr Cyrille Koné. Pour lui, les conflits qui découlent du développement du secteur minier méritent que des réflexions de ce genre soient menées. Cela permettra aux populations de mieux profiter de ces sites miniers, et au pays d'attirer plus d'investisseurs. Le jury, composé du Pr Cyrille Koné (directeur de mémoire), du colonel-major Auguste Denise Barry, de Boureima Zongo (maître assistant) et du Pr Seydou Oumar Kane (président du jury), après quelques observations sur le document, a décidé de déclarer Kolbiré Boa admis avec la note de 17/20.

Cette note a été bien reçue par l'impétrant, qui a promis de travailler à corriger les imperfections. Aussi, il dit être disponible à accompagner les sociétés minières ainsi que l'administration.

Judith SANOU
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11-Décembre 2020 : La Boucle du Mouhoun célèbre sous le signe de la cohésion sociale

Sun, 13/12/2020 - 14:50

Prise d'armes, cérémonie de décoration, adresse du gouverneur à la population, défilé, c'est le menu de la célébration du 60e anniversaire de l'accession du Burkina Faso à l'indépendance à Dédougou, chef-lieu de la région de la Boucle du Mouhoun.

En communion avec la région des Cascades abritant la célébration nationale, la région de la Boucle du Mouhoun a célébré ce 11 décembre 2020 à la place des martyrs de Dédougou, le 60e anniversaire de l'accession du Burkina Faso à l'indépendance.

Des personnalités présentes à la cérémonie de célébration du 11-Décembre 2020 à Dédougou

Placée sous la présidence du gouverneur de la région, Edgar Sié Sou, la cérémonie a réuni tous les corps militaires, paramilitaires, les autorités administratives des six provinces que comptent la région et les responsables des collectivités locales.
Le Gouverneur de la région dans son discours n'a pas manqué de relever les difficultés actuelles auxquelles fait face la circonscription régionale. Il a relevé que la région est éprouvée à l'instar d'autres par la pandémie du Covid-19 et l'insécurité. À la date de la commémoration du 60e anniversaire de l'indépendance du Burkina, les populations de la province du Sourou et la Kossi étaient toujours sous couvre-feu.

Le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Edgar Sié Sou

Placée sous le thème « Cohésion nationale et engagement patriotique pour un développement durable du Burkina Faso dans un contexte d'insécurité et de Covid-19 », la tenue de cet évènement au lendemain des élections couplées présidentielle et législatives du 22 novembre 2020, « interpelle les filles et fils du Burkina à un sursaut patriotique national au regard des défis à relever et à l'encrage démocratique » a précisé Edgard Sié Sou.

Pour un développement durable, le gouverneur a invité l'ensemble de la population de la région à cultiver l'esprit de paix, de tolérance et de dialogue, gages d'un vivre ensemble harmonieux.
A cet effet, il a salué le rôle joué par les autorités coutumières et religieuses sous l'égide du chef de canton de Dédougou dans la résolution des conflits communautaires dans la région, notamment entre Dogons et Peuls de la zone de Barani dans la province de la Kossi.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

D. Lawali
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Arrêt cardiaque : La Croix rouge burkinabè initie à Koudougou 30 personnes en secourisme et en réanimation cardio-pulmonaire

Sun, 13/12/2020 - 14:32

Le Centre de formation de la Croix-Rouge burkinabè a organisé, du 9 au 10 décembre 2020 à Koudougou, une campagne gratuite de formation en secourisme et en réanimation cardio-pulmonaire avec défibrillateur au profit de 30 bénéficiaires de la localité. Une action qui vise à contribuer à la promotion des gestes qui sauvent au sein des communautés.

« Nous voulons faire en sorte que la réanimation cardio-pulmonaire puisse être une pratique au niveau communautaire. Pour cela, nous avons pensé former un certain nombre de personnes ressources de manière à ce que ces personnes puissent maîtriser les gestes et être là où il faut lorsqu'une situation d'urgence venait à se présenter, parce qu'aucun de nous ne sait où, ni à quel moment cela peut arriver et ça peut arriver à n'importe qui. »

C'est ainsi que Lazare Zoungrana, secrétaire général de la Croix rouge burkinabè, a situé les enjeux de l'activité de Koudougou.
Sans manquer de faire l'historique de sa structure, M. Zoungrana soutient qu'avec l'ancrage communautaire de la Croix rouge, ils (les apprenants) peuvent être des auxiliaires du ministère de la Santé pour faire des prises en charge au niveau communautaire chaque fois que des cas d'arrêt cardiaque se présenteraient.

Les officiels présents à la cérémonie de lancement de la campagne

Il a rassuré que la Croix rouge burkinabè ne compte pas se limiter à ce nombre (30), mais compte former le maximum de personnes, les années à venir, qui soient à mesure de prendre en charge les différentes situations. Il fait cependant une mise en garde : « En matière de premiers secours, il n'y a pas de tâtonnements possibles, on ne s'improvise pas secouriste. » Dans cette optique, il a invité l'ensemble des participants à suivre de façon rigoureuse tout ce qui va être expliqué par les moniteurs afin de maîtriser les informations qui serons mises à leur disposition.

Un point de vue que partage Dr Sylvain Soubeiga, médecin chef du district de Koudougou et représentant le directeur régional de la Santé du Centre-Ouest. Dans un tel exercice, il faut maîtriser les gestes car, au lieu de sauver des vies, les secouristes peuvent causer aussi des décès. « Notre message, c'est de demander aux bénéficiaires de travailler à maitriser les gestes, parce que ce sont des vies humaines que nous allons sauver ; ce sont les premiers secours que nous portons qui permettront au reste de la chaîne de poursuivre la suite du travail », a interpellé le représentant du directeur régional de la Santé du Centre-Ouest.

Lazare Zoungrana, secrétaire général de la Croix rouge burkinabè

Séance tenante, une pratique de simulation en secours d'urgence a été improvisée pendant la cérémonie d'ouverture. Cela a été l'occasion pour Daouda Savadogo, responsable des formations du Centre de formations de la Croix rouge burkinabè, d'expliquer de façon succincte la conduite à tenir dans de telles circonstances.

Un objectif de 180 volontaires formés

La formation des bénévoles pour les deux jours d'apprentissage s'est faite en deux modules. Il s'agit de la sensibilisation sur les premiers secours qui comprend la protection, l'alerte, l'arrêt d'une hémorragie et également la mise en position latérale de sécurité. Le deuxième module a porté sur la réanimation cardio-pulmonaire avec défibrillateur qui est un appareil qui permet de choquer le cœur au-delà du massage cardiaque que l'on peut faire.

Les bénéficiaires

Ils sont au nombre de 180 personnes volontaires des localités de Koudougou, Ouahigouya, Kaya et Fada qui vont bénéficier de cette campagne gratuite de formation en secourisme et en réanimation cardio-pulmonaire avec défibrillateur. Cette série de formations gratuites a lieu grâce au soutien financier du Centre mondial de référence des premiers secours (CMRPS).

Les résultats attendus à l'issue de cette campagne gratuite de formation sont d'avoir dans les 4 comités provinciaux, 180 personnes issues des couches vulnérables initiées aux gestes basiques de secours d'urgence, 24 moniteurs de premiers secours recyclés en réanimation cardio-pulmonaire et formés à l'utilisation du défibrillateur et tous les 4 comités provinciaux renforcés en matériel de formation.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Prince Omar
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Assassinat de Norbert Zongo : 10 points de réflexion sur la Liberté et la Justice

Sun, 13/12/2020 - 12:00

Quand on parle du 13-Décembre au Burkina, on parle de Norbert Zongo, et quand on parle de Norbert Zongo on parle inéluctablement de vérité, de liberté et de justice.

1. La liberté est l'oxygène de l'être humain. La justice est le socle qui tient une collectivité en l'état. Sans liberté, le talent ne peut s'exprimer, la vérité ne peut triompher. Sans justice, le droit est muselé, camisolé.

2. La liberté et la justice nourrissent l'équilibre, la cohésion au sein d'une nation. Elles constituent l'huile qui fait fonctionner le moteur de la société. Ce sont elles qui enfantent la paix, la véritable paix dans un pays.

3. Norbert Zongo, c'est la lutte du peuple burkinabè pour la liberté et la justice. Ce grand journaliste patriote a incarné le courage au sens où l'entend Jean Jaurès : « Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire ». Mais surtout la mort de Zongo nous rappelle que la liberté et la justice ne sont aucunement des acquis. Il faut, en tout temps et en tout lieu, des hommes et des femmes debout, fermes, résolus et tenaces pour se battre et faire triompher ces valeurs de liberté et de justice, si chères à l'humanité.

4. La liberté ne peut se défendre elle-même, la justice non plus. Il appartient aux individus et aux collectivités de les porter, de les défendre, inlassablement. Du gouvernant au paysan en passant par le journaliste, chacun.e de nous doit s'engager à être une sentinelle pour protéger et garantir la liberté et la justice autour de lui.

5. Les atteintes à la liberté et à la justice peuvent venir du Prince ou des puissants qui gravitent autour de lui. La folie des tenants du pouvoir peut conduire aux dérives les plus abjectes et les plus inimaginables. Cependant, il est nullement inutile de rappeler que chacun.e de nous peut potentiellement porter atteinte à la liberté et à la justice dans la société. C'est ce qui arrive quand notre mauvais penchant prend le dessus sur notre raison. C'est pourquoi nous devons, à notre « petite » échelle, être vigilants et nous assurer toujours que nos actions, nos paroles ne portent pas préjudice au bien-être de nos voisins.

6. La justice fleurit quand individuellement et collectivement nous arrivons à arbitrer judicieusement entre nos valeurs et nos intérêts. La liberté s'épanouit quand nous décidons, en toute conscience, de mettre l'intérêt général avant nos intérêts personnels.

7. Lutter pour la liberté n'est jamais vain. Se sacrifier pour la justice n'est jamais une perte. Car en vérité, c'est lorsqu'on se lève pour une cause- telle que la défense de la liberté ou de la justice- qu'on commence à vivre.

8. L'Etat doit mettre un point d'honneur à faire respecter le droit à la liberté et le droit à la justice, tout en étant lui-même le premier à les respecter. Au lieu de traquer ou de menacer ceux qui disent courageusement la vérité et dénoncent les abus, l'Etat doit honorer de telles personnes. L'Etat crédible, l'Etat proche des populations, l'Etat efficace ne tolère ni l'injustice, ni l'arbitraire. Il les débusque partout où ils se trouvent et les combat farouchement.

9. Rendre justice à Norbert Zongo c'est porter au pinacle le sens de l'intégrité, du courage et du patriotisme. C'est montrer à quel point le Burkina attache du prix à la vie de chacun de ses fils et filles.

10. Pour chaque vie humaine qui tombe injustement, il faut que les citoyens épris de liberté et de justice se lèvent vaillamment.

Alfred B. SAWADOGO, leader du MROD/BF (Mouvement de Réflexion sur les Opportunités de Développement du Burkina Faso)

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Élevage au Burkina : Des opportunités d'affaires pour les investisseurs dans un secteur sous exploité

Sun, 13/12/2020 - 00:30

Le Forum économique virtuel du Burkina Faso au Canada, tenu en octobre 2020, a consacré un pan à l'analyse des opportunités d'investissement dans les secteurs de l'agriculture et l'élevage. Pour le secteur de l'élevage, le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sommanogo Koutou, a relevé qu'il reste largement inexploité par les investisseurs, pourtant le domaine regorge d'énormes opportunités d'affaires.

Le secteur de l'élevage est le troisième pilier de l'économie nationale, selon le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sommanogo Koutou. Il couvre 12% du PIB et constitue le troisième produit d'exportation du Burkina, derrière l'or et le coton. En outre, ce secteur procure plus de 40% du revenu monétaire des ménages ruraux et occupe une place centrale dans l'approche de développement du ministère des Ressources animales et halieutiques. Malheureusement, a-t-il ajouté, le secteur reste largement inexploité.

Comme opportunités d'affaires pour les investisseurs, le ministre Koutou évoque entre autres le manque d'abattoirs appropriés qui amène le pays à n'exporter qu'une faible quantité de la viande disponible ; la faible transformation du lait du fait de l'insuffisance d'unités modernes de transformation laitière et les difficultés de l'écoulement du poulet local dans la sous-région en raison de l'absence d'abattoirs modernes pour volaille.

Selon Sommanogo Koutou, le nombre de bétail est estimé à plus de 10 millions de têtes pour les bovins et à plus de 27 millions pour les petits ruminants en 2020. L'une des difficultés du secteur est l'approvisionnement suffisant en aliments de bétail, relève-t-il. Ce qui pour lui constitue une opportunité d'implantation d'industries et d'entreprises de production d'aliments de bétail. Par ailleurs, dans le domaine de la volaille, le ministre Koutou note l'importance du marché national en termes de consommation d'œufs (aviculture moderne). Pourtant, il existe de véritables difficultés d'accès aux aliments pour volaille, induisant des besoins réels d'investissements.

Plusieurs projets sur la table pour renforcer les capacités productives du secteur

Lors du Forum économique virtuel, le ministre Sommanogo Koutou a présenté plusieurs projets structurants qui sont en attente de financement. La construction de l'abattoir frigorifique de Bobo-Dioulasso de 10 milliards de FCFA environ, de deux abattoirs modernes dans les villes de Fada N'Gourma et de Banfora de 4 milliards de FCFA et le projet de réhabilitation de l'abattoir frigorifique de Ouagadougou pour un montant d'environ 5 milliards de FCFA.

Il y a également le projet de création d'une unité de production de vaccins pour animaux au Laboratoire national d'élevage de Ouagadougou, pour une meilleure couverture sanitaire du cheptel, à 10 milliards de FCFA, et le projet de création d'une unité de transformation de lait à Bobo-Dioulasso.
Par ailleurs, l'environnement juridique et politique se révèle aussi attractif à l'instar d'autres secteurs de l'économie burkinabè, et le ministère des Ressources animales et halieutiques se dit disponible pour accompagner les entrepreneurs et investisseurs qui voudraient y faire des affaires.

Etienne Lankoandé
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11-Décembre 2020 : La région du Centre reconnaissante envers 92 personnes

Sun, 13/12/2020 - 00:25

La région du Centre a aussi célébré les 60 ans de l'indépendance du Burkina, le vendredi 11 décembre 2020. L'évènement a été marqué par des séances de décorations au profit de 92 personnes et une parade civilo-militaire.

Dans la région du Centre, c'est la commune rurale de Saaba qui a accueilli les festivités régionales de la fête de l'indépendance du Burkina Faso, le vendredi 11 décembre 2020. L'occasion a été belle pour distinguer 92 personnes de la région qui ont fait preuve de dévouement au travail et d'un sens élevé du devoir. Six ont reçu la médaille de l'ordre de l'étalon, 14 ont reçu la médaille de l'ordre de mérite burkinabè, 40 de l'ordre de mérite des collectivités locales, 06 ordres spécifiques et 26 ordres du mérite du développement rural.

Victor Adama Kabré, Maire de la commune de Komki-Ipala

Victor Adama Kabré est le maire de la commune rurale de Komki-Ipala. Il a été distingué chevalier de l'ordre des étalons ce 11-Decembre 2020. Il a exprimé sa joie et toute sa gratitude aux autorités qui ont reconnu ses mérites. Il en est de même pour Germaine Kaboré. Elle a été élevée au rang de chevalier de l'ordre de l'étalon. « Je dédie cette médaille à tous mes collaborateurs, amis et ma famille. Je remercie les autorités d'avoir porté leur choix sur moi en me décorant ce jour », a-t-elle exprimé sa reconnaissance.

Le Gouverneur de la région du Centre, Sibiri de Issa Ouédraogo

Pour le Gouverneur de la région du Centre, Sibiri de Issa Ouédraogo, cette année, la célébration de la fête de l'indépendance se déroule dans un contexte sécuritaire toujours éprouvant. A cela, a-t-il poursuivi, s'est greffé dès le début de l'année la pandémie du Covid-19. D'après lui, en plaçant ce soixantième anniversaire sous le thème « Cohésion nationale et engagement patriotique pour le développement durable du Burkina Faso dans un contexte d'insécurité et de Covid-19 », il s'agit d'interpeller l'opinion nationale sur l'impérieuse nécessité de préserver la cohésion sociale et l'engagement patriotique, nonobstant l'insécurité et la pandémie du Covid-19.

Cependant, malgré le contexte, la région du Centre a enregistré d'importantes réalisations au profit des populations, foi du Gouverneur. Au nombre de ces réalisations, a-t-il cité, il y a des infrastructures routières, sanitaires, des écoles et des forages. « Qu'il me soit permis de féliciter l'ensemble des acteurs y compris les services techniques de la région pour le travail abattu et tous les récipiendaires désignés de la région, dont l'exemplarité des rendements mérite d'être suivie surtout par les plus jeunes pour le développement de la région du Centre et partant de l'ensemble du pays », a-t-il soutenu.

Germaine Kaboré

A la suite de ces notes, le gouverneur Ouédraogo a donné le top départ de la parade civilo-militaire. Le flambeau pour l'édition de 2021 a été par la suite remis à la commune rurale de Koubri.

Obissa Juste MIEN
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"Héro national" : Jabber Mystère King chante le commandant Saïdou Sawadogo décédé au cours d'une mission de préparation du 11-Décembre 2008 à Fada

Sat, 12/12/2020 - 23:05

L'artiste Jabber Mystère King vient de marquer son entrée dans l'arène musicale. Il a procédé au lancement de son premier clip "Héro National", le jeudi 10 décembre 2020. Un clip en hommage au commandant Saïdou Sawadogo, son père.

A tout seigneur, tout honneur. C'est dans cette dynamique que l'artiste Jabber Mystère King, à l'Etat civil Jabber Sawadogo, a décidé de donner la première place à son géniteur. Il s'agit du commandant Saïdou Sawadogo décédé au cours d'une mission de préparation du 11-Décembre à Fada en 2008.

Parents et amis de l'artiste venus le soutenir.

A travers son premier clip "Héro National", l'artiste lui rend hommage."Pendant 12 ans nous avons pleuré Papa et je voulais qu'en lieu et place de ces pleurs cette année, que nous le célèbrons et rendons grâce à Dieu pour tous ses bienfaits", confie l'artiste.

Par ce clip, c'est aussi une manière de rendre hommage à toutes les FDS tombées l'arme à la main, et une invite aux différentes familles à cesser les pleurs pour continuer d'aller de l'avant.

Alimata Sawadogo, professeure de musique et mère de l'artiste, toute fière lui souhaite plein de succès.

Selon la maman de l'artiste, Alimata Sawadogo, professeure de musique, c'est avec beaucoup d'hésitations qu'elle a accepté le choix de son fils de faire de la musique. Ainsi, c'est avec beaucoup d'émotions qu'elle a accueilli le clip. Pour l'occasion, elle a invité l'artiste à demeurer dans le travail pour aller de l'avant.

C'est le même son de cloche du côté de la marraine de la cérémonie, Gladys Batiébo/Kinda. Elle dit avoir toujours cru au talent de l'artiste depuis son bas âge. Et le présent clip est la confirmation que l'artiste a du talent à revendre. Pour l'occasion, elle a réaffirmé sa disponibilité à l'accompagner dans la suite de sa carrière.

Gladys Batiébo/Kinda, marraine de la cérémonie de lancement.

Jabber Sawadogo est un fruit de l'INAFAC ( Institut national de formation artistique et culturelle). Le lancement de son clip a eu lieu en présence de plusieurs personnalités dont l'ambassadrice Aline Koala, le Chef d'Etat major de l'armée de l'air, le colonel-major Kounsaoma Palenfo, du directeur du Lycée Badenya et d'autres d'artistes venus soutenir l'événement à travers des prestations.

Judith SANOU

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11-Décembre 2020 à Banfora : Le lycée privé Béthanie remporte la 5e édition du jeu concours les Cracks de la nation

Sat, 12/12/2020 - 22:56

Dans le cadre des activités commémoratives du 11-Décembre 2020 dans la cité du Paysan noir, l'association Dikou, avec le soutien de l'Assemblée nationale, a organisé, le mercredi 9 décembre 2020, la 5e édition du jeu concours les Cracks de la nation. La cérémonie a été présidée par Alassane Bala Sakandé.

Pour cette 5e édition du jeu concours les Cracks de la nation, c'est le lycée privé Béthanie de Banfora qui a remporté la compétition face au lycée provincial Lompolo Koné. Il remporte ainsi une enveloppe de 500 000 FCFA, des fournitures scolaires et de nombreux lots des partenaires. A travers ce jeu concours, l'association Dikou veut contribuer à l'excellence et à la performance scolaire. Selon son coordinateur national, Abraham Bayili, le jeu concours les Cracks de la nation vise à permettre aux élèves d'avoir le goût de la recherche, de se frotter entre eux-mêmes et de contribuer à la recherche de l'excellence en milieu scolaire.

Abraham Bayili, coordinateur national du jeu concours les Cracks de la nation

Les questions ont surtout porté sur la culture générale, la science, l'histoire du Burkina Faso, sa géographie, ses institutions et symboles, etc. Au terme du jeu, le vainqueur qui est le lycée Béthanie de Banfora a totalisé un score de 170 sur 200 points. « D'habitude, l'évènement concerne tous les établissements du pays, mais avec le contexte de l'insécurité et la crise sanitaire, l'association a limité dans la région des Cascades. Et le concours a concerné les deux provinces de la région, la Léraba et la Comoé », a expliqué le promoteur Abraham Bayili. Avant de se réjouir du bon déroulement de l'évènement dans un contexte aussi particulier. Pour lui, le niveau des élèves pour cette édition est satisfaisant malgré les difficultés rencontrées dans l'organisation du concours.

Remise de prix au gagnant du jeu radiophonique Assemblée nationale

Cette cérémonie qui a été une occasion de récompenser le gagnant du jeu radiophonique de l'Assemblée nationale, a été présidée par le président de ladite institution, Alassane Bala Sakandé. Ce jeu radiophonique vise à faire connaitre l'institution au grand public à travers ses missions et son fonctionnement. Le jeu a débuté le 5 décembre dernier sur les antennes des radios locales de la région et a couvert l'ensemble des communes des Cascades.

Le président de l'Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé

A l'issue de quatre jours d'émission, ce sont plus de 100 appels reçus et un grand gagnant qui s'est dégagé. Après avoir répondu aux différentes questions avec succès, le super gros lot du jeu revient à Souleymane Sanogo, un handicapé visuel. Il a reçu des mains d'Alassane Bala Sakandé, un trophée, un ordinateur de bureau, plus une imprimante.

Les élèves du Prytanée militaire du Kadiogo

Ayant été touché par l'histoire de la vie du vainqueur et de sa combativité malgré son handicap, le président de l'Assemblée nationale a promit de lui apporter son soutien personnel ainsi que celui de son institution, à travers divers appuis notamment dans son secteur d'activité qui est l'élevage. Toutefois, il a salué l'engagement de tous les acteurs impliqués dans l'organisation de ces jeux concours à l'occasion des festivités du 11-Décembre dans les Cascades.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
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Norbert Zongo : " Il a été assassiné dans l'exercice de sa profession de journaliste", Boureima Ouedraogo, journaliste

Sat, 12/12/2020 - 18:10

L'organisation de la société civile, Le Balai Citoyen, a initié un panel relatif aux combats du journaliste Norbert Zongo.

Autour de la thématique :"Norbert Zongo , un modèle de combat pour la justice, la démocratie et le développement", ce 12 décembre 2020, des chercheurs, des journalistes et des acteurs de la société civile s'interrogent sur l'engagement du journaliste Norbert Zongo.

Objectif, connaître la profondeur de la pensée du journaliste en matière de justice, de démocratie et de développement, afin d'outiller la jeunesse sur la veille citoyenne.

Les panelistes sont entre autres, Dr Abdoulaye Barro, enseignant chercheur en philosophie, Dr Thomas Ouedraogo, philosophe, et le journaliste d'investigation, Boureima Ouedraogo.

D'emblée, les panelistes ont accordé leurs violons sur le fait que " Norbert Zongo était un intellectuel engagé de son époque". Son engagement , selon les explications du journaliste Boureima Ouedraogo :"était un engagement du journaliste dans la mission d'information, d'éducation de son peuple".

Mais malheureusement, regrette Thomas Ouedraogo, " Il l'a payé au prix de son sang". Puis d'ajouter :" Un sacrifice qui n'a pas été vain et qui a amorcé la démocratisation du pays, la lutte pour la liberté et la justice pour tous, jusqu'à l'avènement de l'insurrection de 2014."

Pour Thomas Ouedraogo, Norbert Zongo était un ardent défenseur des droits humains, qui prenait position de par ses écrits sur des cas de violations des droits humains au Burkina et en Afrique".

Pour Dr Abdoulaye Barro, Norbert Zongo était "un philosophe , qui s'interrogeait sur la démocratie en Afrique, la liberté au Burkina Faso et l'émancipation des peuples. Ce qui fait qu'à travers ses écrits jusqu'à son assassinat, il s'est toujours posé les questions de changement, de développement et de vie".

Pour Boureima Ouédraogo, Norbert Zongo, en sa qualité de journaliste, a été " assassiné dans l'exercice de sa profession de journaliste, notamment dans l'enquête sur l'assassinat de David Ouédraogo (chauffeur de François Compaoré, frère de l'ex président Blaise Compaoré). Mais le politique à l'époque a empêché le dossier de prospérer. Mais aujourd'hui, nous osons espérer que la justice sera rendue".

Au nom du Balai Citoyen, c'est le porte-parole, Ismail Kinda qui a expliqué que ledit panel s'inscrit dans la logique de la justice pour Norbert Zongo".

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