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8-mars 2020 : Cendrine Nama, un exemple d'autonomie des femmes pour la jeune génération

Sat, 07/03/2020 - 00:40

Cendrine Nama a plusieurs cordes à son arc. Musicienne, activiste engagée, représentante résidente d'une ONG américaine, elle a pu développer sa fibre entrepreneuriale au fil des années. Aujourd'hui, elle est la responsable d'une maison de couture appelée Case Kamite. Pour se démarquer des autres, elle propose des articles innovants à la clientèle. Un business qui lui permet de se prendre en charge.

Lefaso.net : En plus d'être la représentante pays de l'ONG américain United states Institute of peace, vous êtes la responsable de Case Kamite. Pourquoi vous vous êtes lancée dans le domaine commercial ?

Mon activité entrepreneuriale est antérieure à tout ça. Case Kamite pour moi c'est une manière d'exprimer une partie de ma fibre artistique, de l'exprimer et de la partager. Ça a commencé par des choses que je faisais pour moi-même et qui plaisaient et que les gens réclamaient et voulaient se procurer. Donc, ça a découlé sur la création de la Maison Case Kamite.

Qu'est-ce que vous proposez aux clients ?

Une variété d'articles et de services. Case Kamite est une maison de couture qui propose des vêtements prêts à porter mais aussi cousus sur mesures. Nous confectionnons et commercialisons aussi des accessoires de mode, mais aussi de décorations d'intérieurs allant du collier, au sac, chaussures, bijoux, meubles, tableaux et tout type d'accessoires pour vos intérieurs. Mais tous d'inspiration africaine.

Vos articles sont-ils à la portée du citoyen lambda ?

Nous en faisons un point d'honneur et nous avons eu plusieurs retours de clients pour nous le signifier.

Êtes-vous satisfaite de votre métier ?

Oui je suis heureuse de pouvoir vivre ma passion, de pouvoir sublimer mes clients, les satisfaire. Je me sens heureuse à chaque regard satisfait d'un client.

Quel est votre chiffre d'affaires ?

C'est un peu trop tôt pour le dire car comme vous avez dû le savoir, Case Kamite avait dû fermer suite à un gros cambriolage pendant lequel nous avions même perdu du matériel de travail. Il m'a fallu deux ans de lutte acharnée et de détermination pour redémarrer. Et à ce stade, nous sommes en train de boucler la première année après la réouverture. Le bilan n'est pas encore disponible. Mais je crois que l'accueil des clients et leurs intérêts sont très encourageants.

Comment vous organisez vos journées ?

Entre mes différentes activités, il faut une organisation minutieuse. Et aussi recruter un personnel compétent capable de porter la chaine. Je passe mes journées au bureau et je suis à Case Kamite l'après-midi. Les week-ends sont dédiés à la création des modèles, des prototypes avant que les artisans ne lancent la production finale. Enfin, il ya le contrôle qualité que j'assure. Et pour cela, je trouve du temps en fonction du besoin. Jusque-là, j'arrive à m'organiser et tirer mon épingle du jeu...

Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées ?

Comme je vous l'ai dit, la plus grosse difficulté a été ce cambriolage qui a créé aussi un grand choc émotionnel de voir le fruit de plusieurs années de labeurs partir comme ça. Il y a eu des larmes, des moments de découragements. Ce n'était pas évident de repartir.

Et comment vous les avez surmontées ?

Voir tous ceux qui font Case Kamite ; couturiers, artisans et autres personnels si abattus m'a insufflé une telle énergie à gagner le pari de la réouverture. Ce sont des personnes qui y ont cru, avec qui nous avons instauré une telle harmonie dans le travail ...des personnes dont les familles vivent de leur travail. Je ne pouvais pas simplement abandonner. Je ne suis pas de nature à baisser les bras même quand la douleur est lancinante. De plus, le choc du cambriolage m'a causé une sorte de douleur qui m'a conduit à l'hôpital car j'étais à environ 5 mois de grossesse. Cette menace sur mon bébé m'a obligée à me concentrer sur mon désir de ne pas perdre ma grossesse et donc d'assumer la douleur du cambriolage avec philosophie.Voici un peu comment j'ai traversé cette période.

Quels sont les canaux de communication que vous utilisez pour faire la promotion de vos articles ?

Actuellement, notre communication est essentiellement digitale. Nous concevons des campagnes digitales. De façon moins fréquente, nous initions de petits événements qui font parler de la boutique, des sessions d'échanges sur des thèmes entrepreneurials, des soirées type vente éclair....

Combien de personnes employez-vous ?

Une quinzaine.

Le personnel est payé à combien ?

Chacun selon sa charge et son emploi. La question du salaire est une question entre la maison et chaque membre du personnel qui eux à leur niveau sont libres de pouvoir dire combien ils sont payés.

Vos ambitions ?

C'est de voir grandir Case Kamite. Ce serait réussir à mettre en œuvre toute notre palette de prestations. Optimiser les ventes à l'étranger qui restent difficiles. Malgré les nombreuses demandes, nous ne sommes pas arrivés à développer un bon moyen sûr et compétitif de livraison. Nos ambitions pour cette année seraient d'arriver à organiser un défilé afin de booster nos activités. A long terme, ce serait de pouvoir expédier n'importe où à des prix compétitifs mais aussi de pouvoir grandir et nous étendre.

Un mot à l'endroit des jeunes qui veulent se lancer dans l'entrepreneuriat
C'est de choisir un secteur qu'ils aiment, qui les passionne, pas seulement parce que des experts le disent rentable. Sans passion, il est difficile de surmonter des difficultés lorsqu'on n'aime pas ce que l'on fait. Cela devrait être l'un des grands motifs de l'entrepreneuriat.

Interview réalisée par Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Direction générale des Impôts : Les agents appelés « au strict respect des règles qui encadrent l'exercice du droit de grève »

Sat, 07/03/2020 - 00:30

Dans le communiqué ci-après, le directeur général des Impôts appelle ses agents "au strict respect des règles qui encadrent l'exercice du droit de grève".

En cette période de divergences et de dialogue difficile avec les partenaires sociaux, je me fais le devoir de vous rappeler que la grève est un droit reconnu par les textes fondamentaux de notre république et que son exercice est formellement reconnu et rigoureusement encadré.

Je voudrais, en outre, souligner opportunément, que la poursuite de l'intérêt général est la mission fondamentale de l'Administration publique, la continuité du service public constituant un élément-clé de son effectivité.

Ainsi l'exercice du droit de grève prend-il un sens particulier dans notre contexte de lutte contre le terrorisme et de forte mobilisation des forces vives de la Nation dont particulièrement, des forces de défense et de sécurité.

C'est pourquoi, chers travailleurs de la DGI je vous appelle au strict respect des règles qui encadrent l'exercice du droit de grève et j'attire votre attention sur les éléments ci-après, afin d'éviter à quiconque, la commission de faute préjudiciable à sa carrière.

Premièrement, la grève ne devenant effective qu'après expiration du délai de préavis, avant cette échéance, tout travailleur est tenu d'exécuter les tâches pour lesquelles il est commis. Toute action ou attitude conduisant volontairement au ralentissement ou à la mauvaise exécution du service public constitue une faute du travailleur concerné. De même, tout refus d'exécution d'une tâche dévolue au travailleur ou toute mauvaise exécution de ladite tâche constitue une faute dudit travailleur.

Deuxièmement, il est, du libre, du volontaire et de l'individuel choix du travailleur de se déclarer gréviste ou non. Toute action d'un travailleur visant à empêcher un travailleur non gréviste d'exécuter ses tâches, comme toute action d'intimidation (injures, menaces, etc.) d'un travailleur à l'égard d'un travailleur non-gréviste, constituent une faute.

Troisièmement, enfin, tout travailleur est astreint au respect des instructions de sa hiérarchie pour l'exécution des tâches à lui confiées. Toute attitude contraire constitue une faute notamment, celle consistant pour un non gréviste à suivre un mot d'ordre contraire aux instructions de sa hiérarchie administrative.

Tel est le sens de cette adresse par laquelle je tiens à informer l'ensemble des travailleurs de la DGI, afin que chacun agisse en connaissance de cause et assume en toute responsabilité, ses obligations d'agent public.

Le Directeur général des Impôts

Categories: Afrique

Affectation des agents des médias publics : Le ministre veut « en découdre avec les travailleurs », estime le SYNATIC

Sat, 07/03/2020 - 00:25

Le Syndicat autonome des travailleurs de l'information et de la culture (SYNATIC) a animé une conférence de presse, ce vendredi, 6 mars 2020, relative aux affectations arbitraires de 370 agents des médias publics.

C'est un nouvel épisode pour cette affaire dite « Affectation des agents des médias publics ». En effet, 48heures après son arrêt immédiat de travail suite à la décision du ministre de la Communication d'affecter 370 agents des médias publics, le Syndicat autonome des travailleurs de l'information et de la culture (SYNATIC) a décidé de donner lecture de cette situation, au cours d'une conférence de presse.

Cette sortie médiatique du SYNATIC intervient au lendemain de celle de la secrétaire générale du ministère de la Communication, Hortense Marthe Zida. Visiblement, la version servie à la veille ne passe pas du côté du syndicat. Dire que ces affections visent à « mettre de l'ordre dans la situation administrative », le SYNATIC refuse de l'entendre de cette oreille.

De gauche à droite : Ibrahim Diallo et Siriki Dramé

« C'est de la poudre aux yeux. Le ministre en charge de la Communication a affiché dès sa prise de fonction une volonté manifeste d'en découdre avec les travailleurs des médias publics en lutte pour de meilleures conditions de vie et de travail », a déclaré le secrétaire général adjoint du SYNATIC, Aboubacar Sanfo.
Plus loin, les travailleurs des médias publics pensent que ces « affectations sanctions » s'inscrivent dans un « plan machiavélique de liquidation des acquis des travailleurs ».

« Les médias publics vont demeurer »

Faut-il craindre d'éventuels licenciements si les agents des médias publics refusent de regagner leurs nouveaux postes ? Le responsable du SYNATIC section RTB-Radio, Ibrahim Diallo rassure. Il n'y aura pas de licenciement puisque la décision d'affectation en elle-même n'a pas respecté les procédures en la matière, a-t-il fait savoir. Et il ajoute : « Remis Dandjinou [ministre de la Communication] veut détruire les médias publics mais les médias publics vont demeurer ».

Le secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs (CGT), Bassolma Bazié (à gauche) apporte son soutien au SYNATIC

Au cours de la conférence du ministère de la Communication, la secrétaire générale, Hortense Marthe Zida a évoqué la disponibilité de son département à « entretenir un esprit de dialogue et de concertation ». Le SYNATIC n'a pas foi en cette déclaration. « Si ce n'est pas de la mauvaise foi, comment justifier que l'on prenne des décisions aussi impopulaires qu'injustes au moment où le SYNATIC est invité le 10 mars 2020 pour la reprise des discussions autour du statut dérogatoire ? », s'interroge Aboubacar Sanfo et ses camarades.

A la question de comprendre pourquoi le Journal télévisé (JT) de 20h de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB-Télé) continue de passer alors que le SYNATIC a parlé d'un arrêt de travail, le secrétaire général, Sidiki Dramé attire l'attention sur la qualité des informations véhiculées, qu'il trouve en deçà de l'actualité. D'ailleurs, le syndicat dit ne pas se préoccuper de ces « fantoches qui brisent la lutte ».

Le secrétaire général adjoint du SYNATIC, Aboubacar Sanfo (à droite)

Une fois de plus, le SYNATIC a appelé à l'annulation pure et simple pour une reprise diligente des négociations. Aussi, il appelle ses militants à « se mobiliser massivement pour la marche-meeting du samedi 7 mars 2020 organisée dans le cadre de la lutte unitaire des syndicats contre la baisse du pouvoir d'achat et pour l'arrêt des atteinte aux libertés démocratiques et syndicales ».

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net

Categories: Afrique

Faire-part et programme des obsèques de Madame Thérèse BAYALA née KANTIONO

Sat, 07/03/2020 - 00:24

La grande famille BAYALA à Bonyolo, Ouagadougou, Abidjan, Banfora, Bobo-Dioulasso, Koudougou, Dakar ;
La grande famille BATIONO à Réo Toukon, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso ;
Les familles alliées BATIEBO, BASSOLE, BASSONO, BAYALA, BATORO, BAZIE ;
Jean Marie BAYALA et Obou BAYALA à Bonyolo ;
Le Général Brice BAYALA à Ouagadougou ;
Etienne BAYALA à Ouagadougou ;
Francis BAYALA à Ouagadougou ;

Le Colonel à la retraite Jean-Pierre BAYALA, à Ouagadougou Wemtenga ;
Les enfants :
Professeur Balibié Serge BAYALA, Directeur Général du CESAG à Dakar ;
Amélie BAYALA au Canada ;
Christiane BAYALA à Ouagadougou ;
Josiane BAYALA à Ouagadougou ;
Natalie BAYALA à Ouagadougou ;

ont la profonde douleur de vous annoncer le décès des suites de maladie de leur fille, épouse, mère, tante, grande mère, : Thérèse KANTIONO, épouse BAYALA, le jeudi 05 mars 2020 autour de 13 H à son domicile.

Le programme des obsèques se présente comme suit :

Dimanche 08 mars 2020 :
16 H : transfert de la dépouille mortelle du CMA du secteur 30 (Hôpital de Bogodogo) au domicile familial à Wentenga ;
20 H : veillée de prière au domicile familial à Wentenga ;

Lundi 09 mars 2020 :
8 H 30 : levée de corps au domicile familial pour l'Eglise de la Paroisse Saint Camille ;
9 H : Absoute à l'Eglise de la Paroisse Saint Camille ;
11 H : Inhumation au cimetière de Tabtenga.

Categories: Afrique

Burkina : Les pensées de Koudraogo Ouédraogo autour de la polémique de l'I.U.T.S

Sat, 07/03/2020 - 00:20

Pour ce citoyen, « Pour la première dans son histoire, un gouvernement burkinabè a des objectifs clairs et se donne les moyens d'atteindre ses objectifs. Il serait dommage que les syndicats se mettent en travers de la route de ceux que les burkinabè ont mis à la place où ils sont ».

1/ Il est indéniable que le Burkina doit élargir son assiette fiscale, s'il veut atteindre une autosuffisance budgétaire qui le rendrait maître de son propre destin. Cette imposition des indemnités est un aveu de l'échec des politiques passées : taxes sur les parcelles et propriétés, taxe sur la bière, etc.

2/ Disons qu'il était temps ! Le Faso a hérité d'un système archaïque de calcul des salaires : brut, indemnités, etc. Peut-on vraiment aujourd'hui justifier une indemnité de sujétion ? Existe-t-il un métier qui n'a pas ses propres risques ? Le porteur à l'hôpital travaille certes dans un environnement où existent virus et bactéries en permanence ! Mais est-il plus en danger que l'informaticien qui ne soupçonne même pas que le clavier en face de lui, a plus de microbes au millimètre carré qu'une salle d'hôpital ?

Dans beaucoup de pays de nos jours, ce système est simplifié pour se débarrasser des indemnités. La réflexion sur le sujet doit être menée sur le sujet au Faso. Il en va de même pour les différentes catégories d'emplois. En existent-ils, qui sont plus importants que les autres ? Peut-on être douanier ou collecteur d'impôts sans avoir été enseigné ? Peut-on continuer d'enseigner sans être maintenu en bonne santé par l'infirmier et sans recevoir son salaire ?

Peut-être, la question n'est pas celle de l'imposition des indemnités, mais plutôt celle de l'existence même des indemnités !

Et puis pourquoi s'arrêter aux indemnités ? Les travailleurs ont beaucoup d'autres bénéfices imposables et imposés dans d'autres pays : voitures de service, maison, parking, bon d'essence, etc. L'agent du ministère arrive le matin et parque son engin ‘gratuitement', c'est- à-dire aux frais du contribuable, tandis que moi, lorsque j'y arrive pour affaire me concernant, je dois laisser des espèces sonnantes et trébuchantes au parking ! Qui voudra d'une voiture de service si sa valeur est considérée comme un bénéfice en nature et imposée au bénéficiaire ?

3/ Personne n'aime perdre un acquis ! Mais dans le cas, les syndicats perdent-ils vraiment ? L'imposition des indemnités ne peut-elle pas être largement compensée par d'autres acquis comme la prise en charge des enfants de moins de 5 ans ? Des femmes enceintes ? Des personnes indigentes et de bien d'autres aspects du PNDES ? Que dire de l'effort de guerre que nous devons consentir pour lutter contre le terrorisme ?

Pour la première dans son histoire, un gouvernement burkinabè a des objectifs clairs et se donne les moyens d'atteindre ses objectifs. Il serait dommage que les syndicats se mettent en travers de la route de ceux que les burkinabè ont mis à la place où ils sont.

4/ Les chiffres ! Les mesures ! Un pays qui ne mesure rien, ne réalisera rien ! Le Faso manque cruellement de chiffres, de statistiques, à tel point qu'on nous offre ce spectacle ridicule de nous monter des denrées alimentaires pour nous dire l'inflation que leurs prix ont subi au cours des années. Amusant certes, mais lamentable tout de même ! Tout est mesurable et nous devrions investir beaucoup pour tout mesurer ! C'est n'est que, éclairé par des statistiques fiables que l'on peut faire des décisions judicieuses. Sans contredire M. Bassolma Bazié, l'inflation que subit un prix d'achat n'est pas une mesure de la détérioration du pouvoir d'achat ! Par exemple, si les salaires ont augmenté proportionnellement, alors le pouvoir d'achat reste le même. Sans statistiques fiables sur lesquelles le gouvernement et les syndicats peuvent s'entendre pour discuter, nous assisterons simplement à un dialogue de sourds.

Ces mêmes chiffres sont ceux qui devraient guider toute proposition d'alternative faite par les syndicats. Combien de milliards le gouvernement projette-t-il de récolter par cette imposition ? Les syndicats ont-ils des propositions alternes qui couvrent la note ? Il ne suffit pas de pointer du doigt 500 millions-ci, 200 millions-là. Pour offrir une vraie alternative, les propositions doivent au moins couvrir les projections faites.

Koudraogo Ouedraogo
Blog : http://burkinafache2015.wordpress.com

Categories: Afrique

Promotion des énergies renouvelables : La coalition nationale déroule son plan de plaidoyer

Fri, 06/03/2020 - 21:00

Sous l'impulsion de la SNV, organisation néerlandaise pour le développement, plusieurs Organisations de la société civile ont été choisies au Burkina Faso pour mettre en œuvre le programme « Voix pour le changement ». Parmi ces heureuses élues, trois travaillent sur la thématique Energies renouvelables. Et pour donner plus de force au plaidoyer, une coalition nationale des OSC œuvrant pour la promotion des énergies renouvelables et l'accès à l'énergie durable a été mise en place. Ce 6 mars 2020 à Ouagadougou, au cours d'un atelier, le plan d'action 2020 du programme « Voix pour le changement » a été présenté à la coalition.

Association de la Gestion des ressources naturelles et de la faune de la Comé-Léraba (AGEREF/CL), Centre Ecologique Albert Schweitzer (CEAS) du Burkina, Organisation catholique pour le développement et la solidarité (OCADES) de Dédougou. Ce sont ces trois organisations qui ont été retenues dans le cadre du programme « Voix pour le changement », dans la thématique Energies renouvelables.

Le 3 aout 2017, le programme a réussi grâce à une synergie avec le projet « Accélérer la mise des politiques régionales sur les énergies propres en Afrique de l'Ouest », à mettre en place la coalition nationale des OSC pour la promotion des énergies renouvelables et l'accès à l'énergie durable au Burkina Faso. 29 OSC sont signataires de la charte. Elles sont toutes déterminées et engagées à promouvoir les énergies non polluantes.

« En 2020, dans notre plan de plaidoyer figure la présentation du plan d'action aux membres de la coalition nationale des OSC pour la promotion des énergies renouvelables et l'accès à l'énergie durable au Burkina Faso », a expliqué le chargé de la mobilisation sociale et du plaidoyer l'Association de la Gestion des ressources naturelles et de la faune de la Comé-Léraba (AGEREF/CL). Il s'agit, a poursuivi Fossène Tou, de mettre en commun les efforts pour que l'accès des populations aux services et équipements en énergies renouvelables soit une réalité au Burkina Faso.

L'atelier a été l'occasion de présenter le plan d'action 2020 aux autres membres de la coalition, afin d'avoir leur adhésion pour faire un plaidoyer groupé en vue d'influencer les politiques pour un accès plus favorable à l'énergie renouvelable. Entre autres, au cours de l'année, la coalition continuera ses rencontres de plaidoyers avec les ministères de l'énergie, de la formation professionnelle, de l'éducation nationale. L'objectif étant que les concertations conduisent à approfondir l'offre de formation de niveau intermédiaire dans les structures de formation au niveau national. Ce, « pour disposer dans les années à venir, des techniciens qualifiés qui puissent être dans les villages les plus reculés du pays, pour offrir des services de qualité », a précisé Fossène Tou.

Vivre au-delà de 2020

Le plan d'action 2020 marquera en même temps la fin du programme « Voix pour le changement » dans son volet énergies renouvelables. Les parties prenantes ont fait un constat. Les projets ne survivent pas, une fois que le bailleur de fonds a cessé de délier les cordons de bourse. « Nous voguons très souvent au rythme des projets qui financent les activités. Après les projets, nous ne survivons pas. L'accès à l'énergie par les populations est un problème très sérieux pour que nous entamions, pour ensuite laisser en cours de route. Nous voulons qu'au niveau de la coalition, il y ait mécanisme qui nous permettent de survivre au programme qui a va bientôt finir », a expliqué pour sa part Charles Didace Konseibo du Centre Ecologique Albert Schweitzer (CEAS) du Burkina.

Pour lui donc, l'idée est que cette dernière ligne droite conduise à la mise en place d'un projet propre à la coalition. Il faut qu'après « Voix pour le changement », la coalition dispose d'un plan de plaidoyer, avec un paquet d'activités à dérouler sur le terrain. « Jusqu'à présent nous mettons en œuvre des projets et programmes qui sont dans d'autres organisations (…) Cette durabilité organisationnelle devrait être pour nous, une réflexion permanente parce que nos organisations faitières ne résistent pas à la fin des projets », a poursuivi Charles Didace Konseibo.

C'est l'un des axes de réflexion de cet atelier. Et le coordonnateur national du programme « Voix pour le changement » Mahamadou Badiel d'ajouter que l'impact recherché ne peut être visible que quelques années après, d'où la nécessité que d'autres acteurs prennent le relais, pour capitaliser les acquis. « Le changement ultime, on ne peut l'atteindre après 3 ou 4 ans de mise en œuvre d'un programme », a dit le coordonnateur national, pour qui, les membres de la coalition déjà très soudés, doivent donc poursuivre le réseautage afin que le plaidoyer pour la promotion des énergies renouvelables soit fructueux.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Mise en œuvre du PNDES dans le secteur agro-sylvo-pastoral : Bilan peu satisfaisant en 2019

Fri, 06/03/2020 - 21:00

Les groupes d'acteurs du secteur agro-sylvo-pastoral, dont les structures ministérielles, les partenaires techniques et financiers et les acteurs non étatiques, ont organisé, le vendredi, 6 mars 2020 à Ouagadougou, la première session 2020 du cadre de dialogue ''Production agro-sylvo-pastorale''. Une rencontre tenue sous la houlette des ministères de l'agriculture, des ressources animales, de l'eau et de l'environnement avec pour chef de file des partenaires la FAO. La rencontre se propose d'évaluer l'impact des actions des acteurs sur le secteur en 2019 dans la mise en œuvre du PNDES.

Le projet de rapport des actions 2019 du gouvernement et ses partenaires, sur le secteur agro-sylvo-pastoral, a été rédigé par une équipe des différents groupes d'acteurs concernés, à la suite de l'atelier de lancement des travaux d'élaboration et de validation dudit rapport de performance. C'est dans cette lancée que le cadre de dialogue est organisé, dans le but d'assurer une appropriation de ce document par les principaux responsables au niveau ministériel et de recueillir les observations et amendements des différents groupes d'acteurs du secteur sur le document.

Les participants auront donc, au cours de ce cadre de dialogue, à examiner et valider le rapport 2019 de performance du secteur agro-sylvo-pastoral, dans la mise en œuvre du plan national de développement économique et social (PNDES), mais aussi de faire le bilan à mi-parcours du deuxième programme national du secteur rural (PNSR II).

Le cadre sectoriel du dialogue du secteur agro-sylvo-pastoral, qui est à son quatrième rapport, indique des progrès réels dans le secteur, mais aussi de nombreux défis à relever. En effet, parmi les indicateurs renseignés, dix indicateurs n'ont pas atteint leurs cibles, soit 62,5% contre six qui ont atteint leurs cibles, soit 37,5%.

Pour le représentant des acteurs non étatiques, Marc Gansonré, malgré que la plupart des indicateurs ne soient pas atteints, des acquis sont enregistrés en termes de produits obtenus. Et le ministre de l'agriculture, Salifou Ouédraogo, de citer la quantité de la production agricole, qui a excédé 5 millions de tonnes en 2019 et les 22,76 milliards de F CFA du gouvernement et ses partenaires, pour la mise en œuvre du plan de réponse et de soutien aux populations vulnérables de 2019.

Le secteur est l'un des secteurs piliers de la croissance économique nationale et de l'amélioration des conditions de vie des populations. Il occupe environ 86% de la population active et fournit environ 45% des revenus des ménages agricoles. Sa contribution annuelle au Produit intérieur brut est de 28 à 30% selon le PNDES pour 2016. En 2020, les actions ont été mises sur les cultures de contresaison pour booster la production. Des mesures que le ministère entend renforcer en 2020, rassure le ministre de l'agriculture, Salifou Ouédraogo.

Le représentant résident de FAO, Daudu Sau

Il sera aussi question au cours de l'atelier de l'évaluation de la performance à mi-parcours du PNSR II, qui engage aussi l'ensemble des acteurs. Les acteurs non étatiques ont interpellé le gouvernement à prendre des actions fortes, aux termes de la mise en œuvre du PNDES, pour l'élaboration du Plan national du secteur rural.
Les ministres de l'agriculture, Salifou Ouédraogo, celui des ressources animales Sommanogo Koutou, le ministre de l'eau Ambroise Ouédraogo et le représentant résident de l'Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), Daudu Sau, ont co-présidé la cérémonie d'ouverture du cadre sectoriel de dialogue.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

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Semaine nationale de la culture 2020 : Des innovations majeures pour cette 20è édition

Fri, 06/03/2020 - 20:30

Les membres du comité d'organisation de la 20è édition de la semaine nationale de la culture (SNC-Bobo 2020) ont organisé une conférence de presse ce vendredi, 6 mars 2020 à Bobo-Dioulasso. Il s'agissait pour ces conférenciers, de dévoiler aux professionnels de médias, les innovations majeures pour cette édition. A l'occasion, le logotype retenu pour cette biennale, a été présenté aux journalistes.

La 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC-Bobo 2020) se tiendra du 28 mars au 04 avril 2020 à Bobo-Dioulasso. Le thème retenu pour ce rendez-vous culturel est : « Diversité culturelle, fervent de l'unité nationale ». Pour le président du comité d'organisation, Thierry Millogo, le choix du thème n'est pas fortuit. Ce choix appelle les burkinabè à un recours aux sources et aux valeurs culturelles pour renforcer l'unité nationale et la cohésion sociale, bases de tout développement socioéconomique. Car il estime que le contexte de défis sécuritaire du Burkina Faso exige l'union sacrée de ses fils et filles pour une meilleure résilience des populations face à l'hydre terroriste.

Le logotype de la SNC-Bobo 2020

Cependant, il a affirmé que cette 20e édition de la SNC se veut une « édition spéciale » avec l'introduction de grandes innovations afin d'offrir aux festivaliers « une SNC nouvelle, riche et diversifiée ». Ainsi, en termes d'innovations, le président du comité d'organisation, Thierry Millogo, note la participation de la diaspora burkinabè en Côte d'Ivoire, dans la compétition les arts du spectacle avec notamment la "troupe liwaga" de Yamoussoukro. Au niveau de l'hébergement, il a fait savoir qu'en attendant la construction de la cité des artistes, le comité d'organisation de la SNC a entrepris d'offrir aux artistes un hébergement décent pour cette édition. A cet effet, les dortoirs du stade Sangoulé Lamizana et six duplex à Bobo 2010 sont réservés pour héberger ces derniers. Pour ce qui est du transport des artistes, deux sociétés de transport en commun ont été approchées. L'une pour le transport entre les régions et Bobo-Dioulasso et l'autre pour leur déplacement interne. « Cette nouvelle approche permettra de faire des économies substantielles au profit du financement d'autres activités », a-t-il expliqué.

Le logotype de la SNC-Bobo 2020

Par ailleurs, au niveau de la foire, les innovations concernent la vente électronique des tickets d'entrée sur l'aire de la foire pour faciliter la gestion des portes d'accès ; l'option pour une seule porte d'entrée et une autre de sortie afin d'éviter les bousculades ; le retour du village des communautés dans la cour du siège de la SNC ; la création d'un espace VIP avec des stands climatisés, etc. « Au niveau des activités littéraires, un colloque suivi de caucus sur le thème : la SNC, creuset du pluralisme et de la diversité culturelles sera animé par des experts nationaux et internationaux, assorti de conclusion qui seront éditées et publiées. Nous aurons également des journées dédiées (3JC) dénommées livre-ciné-théâtre-culture et la création d'un hymne de la SNC », a indiqué Thierry Millogo.

Les acteurs culturels présents à la conférence

En ce qui concerne le volet de la communication, l'innovation à ce niveau est la création d'une sous-commission dénommée culture et TIC qui mettra en lien la culture et les nouvelles technologies. Il est ainsi prévu un showroom sur les solutions e-paiement des produits artistiques, un Hackathon sur le thème « Technologies numériques pour le développement des industries culturelles et créatives » et un espace internaute VIP avec une connexion haut débit.

Le principal conférencier note également la création d'une nouvelle commission dénommée mise en tourisme de la SNC conformément aux recommandations des états généraux sur la SNC et le tourisme tenues respectivement en octobre et novembre 2018. Cette commission a entre autres pour attribution la promotion du potentiel touristique national auprès des festivaliers. Le président du comité d'organisation a rassuré que les membres dudit comité sont à pied d'œuvre pour faire de l'évènement un succès.

Des journalistes présents à la conférence de presse

A l'en croire, le plateau artistique de l'édition a été élaboré et ce sont 1 627 artistes qui sont attendus. Aussi, les appels à candidature pour l'animation des plateaux off et pour la location des stands ont été lancés. « Celui des plateaux off est clos depuis le 4 mars et celui de la location des stands se poursuit jusqu'au 13 mars 2020 », a-t-il expliqué.

La 20e édition de la SNC sera marquée par plusieurs activités culturelles et artistiques dont une exposition muséale, le marché des Arts, les plateaux artistiques off, le village des communautés et la galerie de la gastronomie africaine, la foire artisanale et commerciale, les activités 1itéraires, la participation des enfants aux activités de la SNC, la nuit des partenaires et des lauréats. A l'instar des éditions antérieures, le Chef de l'Etat, Roch Kaboré, sera le patron de cette édition et le président de la chambre de commerce et d'industrie du Burkina, Mahamadi Savadogo, le parrain. Le pays invité d'honneur est le Mali.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : Faso Legal ou quand le numérique rapproche les justiciables du droit

Fri, 06/03/2020 - 20:00

La legal tech ou l'utilisation de la technologie pour favoriser l'accès au droit et à la justice fait ses premiers pas au Burkina Faso avec Faso Legal, trouvaille d'un jeune juriste du nom de Dieudonné Lankoandé. Ce vendredi 6 mars 2020, à Ouagadougou, la startup a organisé un atelier pour réfléchir sur les mécanismes de facilitation de l'accès à l'aide juridique par le truchement du numérique. C'était en présence du Magistrat Sanou Adelphe, conseiller technique du ministre de la jeunesse et de la promotion de l'entrepreneuriat des jeunes.

L'accès au droit et aux professionnels de droit en Afrique a longtemps été et constitue toujours un véritable casse-tête pour les justiciables et surtout les jeunes entrepreneurs. Mais depuis quelques années, le développement des technologies de l'information et de la communication a favorisé l'apparition de nouvelles manières de délivrer des services juridiques. Cette révolution que tous appellent Legal tech est aujourd'hui le savoir-faire d'une startup burkinabè dénommée Faso Légal. Pour son promoteur, Dieudonné Lankoandé, Faso Legal veut se faire connaitre dans le domaine de l'entrepreneuriat d'où l'organisation d'un atelier.

Dieudonné Lankouandé, promoteur de Faso Légal

Au Burkina et partout ailleurs

« Nous avons remarqué qu'au Burkina Faso qu'il est difficile pour les justiciables et les entreprises d'avoir accès à l'information juridique et au droit. C'est pourquoi nous avons voulu faciliter l'accès au droit, à la loi grâce au numérique. Faso Légal dispose de plateformes web et mobiles pour faciliter l'accès à un avocat, un juriste par les justiciables et les entreprises où qu'ils soient que ce soit au Burkina Faso ou à l'étranger », a déclaré Dieudonné Lankouandé, qui précise que sa structure intervient également dans la prévention et la gestion des conflits.

Pour le Batônnier de l'ordre des avocats du Burkina, cet atelier vient à point nommé

Des thèmes actuels

Plusieurs communications seront animées par des professionnels du droit ou du numérique : « Les nouvelles technologies au service du droit au Burkina Faso : quelles opportunités pour quels acteurs ? », la « Contribution de Faso Légal et des acteurs publics et privés à une transition digitale du droit au Burkina Faso », le « Respect et protection des droits fondamentaux à l'ère du numérique » et « La transformation digitale du monde juridique en Afrique : enjeux et perspectives ».

Une vue de quelques participants

Le Barreau a pris le train en marche

Selon le Bâtonnier Paulin Salembéré, parrain de l'atelier, le barreau ne pouvait rester en marge d'une telle activité pour la simple raison que le numérique occupe une place très importante dans le monde et surtout en matière de droit. Il a laissé entendre que le Barreau a entrepris d'amorcer ce passage du support papier au numérique en cherchant à mettre en place une gestion administrative numérique de l'Ordre. « A l'avenir, le Barreau envisage supprimer le support papier dans les échanges des écritures entre les avocats et les juridictions », a confié Me Salembéré.

Le ministre de la jeunesse, par la voix de son conseiller technique, Sanou Adelphe, a salué l'initiative des promoteurs de la legal tech et a rassuré de la disponibilité de son département à soutenir les actions nécessaires à la réalisation des objectifs que s'est assigné Faso Legal.

En attendant, le promoteur, Dieudonné Lankouandé a annoncé la tenue, les mois à venir, Il est d'un événement, Burkina Faso legaltech Forum, et l'organisation d'ateliers au profit de jeunes porteurs de projets.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

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BOAWeb : Le nouveau service d'Internet Banking du Groupe Bank of Africa pour ravir la clientèle

Fri, 06/03/2020 - 20:00

Bank of Africa a rencontré sa clientèle entreprise, le mercredi 4 mars 2020 à Ouagadougou. Au menu de ce rendez-vous, la présentation du nouveau service d'Internet Banking de la Banque, appelé BOA-web. Outre la présentation du service d'Internet Banking, il s'est agi aussi pour la banque, de recueillir les préoccupations de la clientèle en vue d'une amélioration constante de la qualité.

Le nouveau système d'Internet Banking de BOA, appelé BOAWeb, offre la possibilité au client de consulter son solde, de télécharger son relevé de compte bancaire, gérer des bénéficiaires, effectuer des virements intra-comptes, des virements vers d'autres banques, des virements de masse et la signature groupée de plusieurs virements. Un service qui se veut innovant à l'ère du numérique.

Abderrahman El Andaloussi, chef digital du Groupe BOA

Selon Abderrahmane El Andaloussi, responsable business digital du Groupe BOA, BOAWeb présente des avantages tels que l'accessibilité en illimité, la réduction des coûts de transactions, la fiabilité, le gain de temps et la décongestion des agences. Il ajoute que le système prendra en compte, dans les six prochains mois, d'autres services digitaux tels que la création et la gestion multi-comptes entre partenaires de l'espace UEMOA, les notifications d'exécution de virement, la Trade finance pour les opérations de crédit, les demandes de chèques en ligne et la gestion des titres pour les entreprises sur le marché.

Faustin Amoussou, DG de la BOA Burkina

La rencontre du mercredi 4 mars 2020 entre dans le cadre d'une série de rencontres que le groupe bancaire panafricain a entamée avec sa clientèle. L'objectif de ces rencontres, selon Faustin Amoussou, Directeur général de BOA Burkina Faso, est double : « comprendre les besoins de cette clientèle, particulièrement des PME, et ensuite présenter et expliquer l'offre et la stratégie digitale du Groupe BOA ». En outre BOA a inscrit cette rencontre dans le cadre de la fidélisation de sa clientèle et entend la perpétuer au fil des années. Pour Faustin Amoussou, les objectifs de BOA sont toujours focalisés sur la croissance, la fidélisation des clients, l'investissement pour de nouveaux produits et services, l'extension du réseau et la qualité.

Installée au Burkina depuis 1998, BOA est la première banque du Burkina à être cotée en bourse. Elle est certifiée à la norme ISO 9001 version 2015, et possède un capital social de 22 milliards de F CFA avec plus de 600 collaborateurs. La rencontre avec la clientèle au Burkina a connu la participation du Directeur Général adjoint du groupe BOA, Abderrazzak Zebdani.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

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2e édition du grand prix de poésie Thomas Sankara : La cérémonie officielle de la remise des prix aura lieu le 21 mars 2020

Fri, 06/03/2020 - 19:00

La coordonnatrice d'Afrique wilila, structure organisatrice du grand prix de poésie Thomas Sankara (GPPTS), Noëlie Hien, était face à la presse cet après-midi de ce vendredi, 6 mars 2020 à Ouagadougou. Une conférence de presse qu'elle a organisée pour donner le programme de la 2e édition du grand prix de poésie Thomas Sankara qui aura lieu le 21 mars 2020.

« Penser la paix, panser la plaie », c'est sous ce thème que se tiendra la 2e édition du grand prix de poésie Thomas Sankara (GPPTS) dont la cérémonie de proclamation des résultats du concours de poésie et d'hommage aux poètes pionniers est prévue pour le 21 mars 2020 à Ouagadougou. C'est l'information qui a été donnée au cours d'une conférence de presse animée par les organisateurs du grand prix de poésie Thomas Sankara, ce vendredi, 6 mars 2020. Selon la coordonnatrice de l'évènement, Noëlie Hien, pour cette 2e édition, le jury sera composé de trois poètes et écrivains burkinabè à savoir Sophie Kam, Alcény Barry et Boubacar Dao qui seront assisté dans leur tâche par un comité scientifique.

Noëlie Hien, Coordonnatrice d'Afrique Wilila, structure organisatrice du grand prix de poésie Thomas Sankara

Un comité scientifique composé du Pr Yves Dakuo et Issaka Salia de l'Université Joseph Ki Zerbo ainsi que du Dr Dramane Konaté du ministère en charge de la culture. Ainsi pour le GPPTS 2020, douze lauréats seront retenus cette année et leurs œuvres dédicacés en un recueil de poèmes, a-t-elle fait savoir. Et en plus de ce recueil de poèmes, poursuit-elle, les trois meilleurs recevront une enveloppe et le 1er un trophée. Et pour terminer, elle a montré que toutes les candidatures sont toujours attendues jusqu'au 08 mars prochain sur www.afriquewilila.com.

Seydou Ouattara, directeur technique d'Afrique Wilila

Parlant de l'innovation majeure prévue pour cette année, les organisateurs ont indiqué qu'il s'agit de l'organisation du grand prix de poésie Thomas Sankara (GPPTS) en partenariat avec la commission en charge des activités littéraires de la semaine nationale de la culture (SNC) 2020. Outre cette innovation, il y a également la participation des poètes comme Harmonie B. Catarya du Benin, Justin S. Drabo et Emile Lalsaga du Burkina.

Une vue des journalistes

« Car le GPPTS est un évènement qui vise à contribuer à la dynamisation de la chaine du livre au Burkina Faso à travers l'organisation du concours, d'un atelier et d'un marché de la poésie (ventes de livres, échanges et déclamation de textes) », a expliqué le directeur technique du GPPTS, Seydou Ouattara. Tout en précisant, le GPPTS est ouvert à tous les candidats du monde entier, sans distinction.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Kaya : Le Centre de formation des enfants vulnérables rétrocédé au ministère de l'Action humanitaire

Fri, 06/03/2020 - 18:00

Inauguré en 2007 pour accueillir, former et encadrer les enfants vulnérables, le Centre Béoog-Koamba de Kaya, réalisé par Monique Wolkers, a été rétrocédé au ministère de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l'Action humanitaire. C'était ce jeudi 5 mars 2020, au cours d'une cérémonie présidée par la ministre Hélène Marie-Laurence Ilboudo/Marchal.

« Chères mamans, nous exprimons notre reconnaissance pour le soutien et l'encadrement dont nous avons bénéficié dans votre centre ». C'est en ces termes que Ange Sanon, porte-parole des enfants, a traduit l'émotion des pensionnaires du Centre Béoog-Koamba à la fondatrice dudit centre, lors de la cérémonie de rétrocession du centre au ministère en charge l'Action humanitaire. Il a aussi remercié la ministre pour son engagement à améliorer la situation des enfants de la rue, à travers leur retrait et leur réhabilitation dans des centres comme Béoog-Koamba.

Ange SANON Porte parole des enfants

Cette cérémonie a connu la présence de l'ancienne ministre de l'Action sociale, Pascaline Tamini ; de l'ancien gouverneur de la région du Centre-Nord, Fatimata Legma ; et des autorités administratives, religieuses et coutumières de la région. Une présence pleine de sens, selon la fondatrice du Centre Béoog-Koamba.

« Avec le concours de vos prédécesseurs, Pascaline Tamini et Fatimata Legma que je salue au passage, nous avons réussi à ouvrir le Centre Béoog-Koamba malgré les défis énormes », a déclaré Monique Wolters, à l'occasion de la cérémonie officielle de remise des clés du Centre Béoog-Koamba de Kaya au ministère en charge de la Famille. Elle soutient qu'« en remettant la structure au ministère de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l'Action humanitaire sans contrepartie aucune, je mesure tout le challenge que vous devez relever au moment où notre cher pays, le Burkina Faso, traverse un défi sécuritaire immense avec pour conséquence des déplacés internes de plus en plus nombreux ».

Monique Wolters Fondatrice du Centre Béoog Koamba

Pour sa part, la ministre en charge de l'Action humanitaire a traduit ses remerciements à la donatrice. « En cette heureuse circonstance qui nous réunit, je voudrais, au nom du gouvernement, exprimer toute ma gratitude à Monique Wolters, à la Fondation Kinderhulp Burkina Faso et à l'Association Béoog-Koamba qui, pendant 12 ans, ont œuvré sans relâche dans la prise en charge psycho-éducative des enfants et des jeunes en difficulté à Kaya », a-t-elle déclaré.
Et pour garder en mémoire l'effort conjugué pour la création et la gestion du centre jusqu'à nos jours, le Centre Béoog-Koamba porte désormais le nom de la fondatrice : « Centre Monique Wolkers de Kaya ».

Avec une capacité d'accueil de 36 lits, en plus des ateliers de formations théorique et pratique, le centre a instruit, formé, éduqué et rééduqué des centaines d'enfants vulnérables issus de la commune de Kaya et environs.

Tibgouda Samuel SAWADOGO
Collaborateur Lefaso.net

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Application de l'IUTS : Le CDP interpelle les acteurs à un dialogue franc pour sauvegarder la cohésion nationale

Fri, 06/03/2020 - 15:30

Dans cette déclaration de son service de communication, le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) interpelle le gouvernement à la préservation du climat social dans l'application de l'UITS.

Le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) a, à plusieurs reprises, attiré l'attention du gouvernement quant à la préservation du climat social, avec l'application de l'IUTS sur les indemnités des fonctionnaires.

Le gouvernement a fait la sourde oreille et ce, malgré que tous les signaux d'alarmes soient au rouge, a poursuivi son plan funeste de clochardiser les travailleurs et détériorer ainsi le climat social.

Les syndicats ont donné de la voix pour qu'à partir du 7 mars 2020 et sur toute l'étendue du territoire national, les travailleurs manifestent leurs ras le bol. Parce qu'ils refusent de mendier pour s'occuper de leur famille et garantir l'avenir de leurs enfants.

C'est un secret de polichinelle, les fonctionnaires sont déjà mobilisés, adoptés la plateforme revendicative et promettent des grèves illimités dans les prochains jours.

Le CDP rappelle que les revendications des travailleurs sont légitimes. Depuis 2015 les conditions des travailleurs se sont nettement dégradées du fait de la gestion hasardeuse et du gaspillage.

Ce manque de vision du gouvernement va entamer sérieusement la vie des populations et la cohésion sociale déjà mise à rude épreuve par des attaques terroristes. La vie de l'usager est insupportable avec les mouvements d'humeurs des fonctionnaires.

Le CDP, parti démocrate et républicain, lance une fois de plus un appel pressent au gouvernement, car il n'est pas tard de renoncer et de trouver une solution équitable. Le CDP invite le pouvoir du MPP à entreprendre sans tarder un dialogue franc et sincère avec toutes les composantes de la société dans le sens de l'unité, de la solidarité et de la cohésion nationale.

Notre parti soutien toutes formes de luttes entrant dans le cadre de l'amélioration des conditions de vie et de travail des fonctionnaires. C'est pourquoi nous en appelons au sens élevé de responsabilité du président du Faso, à préserver le climat social et instaurer le dialogue pour que le Burkina Faso ne s'enlise pas dans la nasse.

Oui à une vie décente du fonctionnaire
Oui au dialogue gouvernement-syndicats

Démocratie - Progrès – Justice
Ouagadougou, le 06 mars 2020
Pour le CDP
Le Secrétariat à la Communication

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Semaine nationale de la culture 2020 : Des innovations majeures pour cette 20è édition

Fri, 06/03/2020 - 15:30

Les membres du comité d'organisation de la 20è édition de la semaine nationale de la culture (SNC-Bobo 2020) ont organisé une conférence de presse ce vendredi, 6 mars 2020 à Bobo-Dioulasso. Il s'agissait pour ces conférenciers, de dévoiler aux professionnels de médias, les innovations majeures pour cette édition. A l'occasion, le logotype retenu pour cette biennale, a été présenté aux journalistes.

La 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC-Bobo 2020) se tiendra du 28 mars au 04 avril 2020 à Bobo-Dioulasso. Le thème retenu pour ce rendez-vous culturel est : « Diversité culturelle, ferment de l'unité nationale ». Pour le président du comité d'organisation, Thierry Millogo, le choix du thème n'est pas fortuit. Ce choix appelle les burkinabè à un recours aux sources et aux valeurs culturelles pour renforcer l'unité nationale et la cohésion sociale, bases de tout développement socioéconomique. Car il estime que le contexte de défis sécuritaire du Burkina Faso exige l'union sacrée de ses fils et filles pour une meilleure résilience des populations face à l'hydre terroriste.

Cependant, il a affirmé que cette 20e édition de la SNC se veut une « édition spéciale » avec l'introduction de grandes innovations afin d'offrir aux festivaliers « une SNC nouvelle, riche et diversifiée ». Ainsi, en termes d'innovations, le président du comité d'organisation, Thierry Millogo, note la participation de la diaspora burkinabè en Côte d'Ivoire, dans la compétition les arts du spectacle avec notamment la "troupe liwaga" de Yamoussoukro. Au niveau de l'hébergement, il a fait savoir qu'en attendant la construction de la cité des artistes, le comité d'organisation de la SNC a entrepris d'offrir aux artistes un hébergement décent pour cette édition.

Les acteurs culturels présents à la conférence

A cet effet, les dortoirs du stade Sangoulé Lamizana et six duplex à Bobo 2010 sont réservés pour héberger ces derniers. Pour ce qui est du transport des artistes, deux sociétés de transport en commun ont été approchées. L'une pour le transport entre les régions et Bobo-Dioulasso et l'autre pour leur déplacement interne. « Cette nouvelle approche permettra de faire des économies substantielles au profit du financement d'autres activités », a-t-il expliqué.

Par ailleurs, au niveau de la foire, les innovations concernent la vente électronique des tickets d'entrée sur l'aire de la foire pour faciliter la gestion des portes d'accès ; l'option pour une seule porte d'entrée et une autre de sortie afin d'éviter les bousculades ; le retour du village des communautés dans la cour du siège de la SNC ; la création d'un espace VIP avec des stands climatisés, etc. « Au niveau des activités littéraires, un colloque suivi de caucus sur le thème : la SNC, creuset du pluralisme et de la diversité culturelles sera animé par des experts nationaux et internationaux, assorti de conclusion qui seront éditées et publiées. Nous aurons également des journées dédiées (3JC) dénommées livre-ciné-théâtre-culture et la création d'un hymne de la SNC », a indiqué Thierry Millogo.

Présentation du logo

En ce qui concerne le volet de la communication, l'innovation à ce niveau est la création d'une sous-commission dénommée culture et TIC qui mettra en lien la culture et les nouvelles technologies. Il est ainsi prévu un showroom sur les solutions e-paiement des produits artistiques, un Hackathon sur le thème « Technologies numériques pour le développement des industries culturelles et créatives » et un espace internaute VIP avec une connexion haut débit.

Le principal conférencier note également la création d'une nouvelle commission dénommée mise en tourisme de la SNC conformément aux recommandations des états généraux sur la SNC et le tourisme tenues respectivement en octobre et novembre 2018. Cette commission a entre autres pour attribution la promotion du potentiel touristique national auprès des festivaliers. Le président du comité d'organisation a rassuré que les membres dudit comité sont à pied d'œuvre pour faire de l'évènement un succès.

A l'en croire, le plateau artistique de l'édition a été élaboré et ce sont 1 627 artistes qui sont attendus. Aussi, les appels à candidature pour l'animation des plateaux off et pour la location des stands ont été lancés. « Celui des plateaux off est clos depuis le 4 mars et celui de la location des stands se poursuit jusqu'au 13 mars 2020 », a-t-il expliqué.

Des journalistes présents à la conférence de presse

La 20e édition de la SNC sera marquée par plusieurs activités culturelles et artistiques dont une exposition muséale, le marché des Arts, les plateaux artistiques off, le village des communautés et la galerie de la gastronomie africaine, la foire artisanale et commerciale, les activités 1itéraires, la participation des enfants aux activités de la SNC, la nuit des partenaires et des lauréats. A l'instar des éditions antérieures, le Chef de l'Etat, Roch Kaboré, sera le patron de cette édition et le président de la chambre de commerce et d'industrie du Burkina, Mahamadi Savadogo, le parrain. Le pays invité d'honneur est le Mali.

Le logo retenu pour cette 20e édition de la semaine nationale de la culture a été dévoilé officiellement aux professionnels de médias au cours de la conférence de présence. Ce logotype, selon son concepteur, François Xavier Coulibaly, a été conçu en lien avec le thème de cette 20e édition de la SNC-Bobo 2020.

L'actualité l'oblige avec l'épidémie de Coronavirus qui sévit dans le monde, le président du comité d'organisation se veut rassurant. Il affirme que des dispositions seront prises pour éviter la propagation cette maladie au Burkina Faso.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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63e session de la Commission des stupéfiants à Vienne : Plus d'actions pour renforcer l'efficacité de la lutte contre la drogue !

Fri, 06/03/2020 - 15:00

La Commission des Stupéfiants (CND) de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a tenu sa 63ème session, du 2 au 6 mars 2020, à Vienne en Autriche. Plus d'un millier de représentants de 131 pays, de 17 organisations inter-gouvernementales, de 97 organisations de la société civile et de la communauté scientifique ont pris part à cette rencontre. Le Burkina Faso y a également participé.

La délégation burkinabè était conduite par l'Ambassadeur Dieudonné Kéré. Elle comprenait Francis Hien, Ambassadeur/Représentant permanent adjoint, Dramane Franck Elvis Compaoré, Secrétaire permanent du Comité national de lutte contre la drogue, Wibila Nacoulma, Deuxième Conseiller à l'ambassade, Sévérin Sanou du ministère en charge des Affaires étrangères, Docteur Soutongo Sita Sandrine Ouédraogo du ministère de la Santé, Mamadou Ouédraogo du ministère de la Justice et Tierowe Charles Somé de l'ONG REVS Plus. En dépit des efforts consentis pour tenir les engagements internationaux, l'épineuse question de l'efficacité de la lutte contre le trafic et l'usage illicite des stupéfiants dans le monde demeure encore préoccupante ! D'où l'appel à des actions vigoureuses pour progresser de matière notable dans le renforcement des réponses à apporter à ce problème.

Le directoire des débats au 3ème jour des travaux

La Commission des Stupéfiants (CND) a été mise en place en 1946 par le Conseil économique et social des Nations-Unies (ECOSOC) pour l'assister dans le suivi de la mise en œuvre des conventions internationales relatives au contrôle des drogues. En 1991, l'Assemblée générale des Nations-Unies a élargi le mandat de la Commission afin de lui permettre d'assumer le rôle d'organe directeur de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime. En rappel, l'ONUDC, créé en 1997, est chargé de la lutte mondiale contre les drogues illicites et la criminalité internationale ainsi que de l'application du programme des Nations-Unies contre le terrorisme.

En vue de remplir la mission qui lui est dévolue, la Commission des Stupéfiants se réunit annuellement pour discuter et adopter un certain nombre de décisions et de résolutions. À la fin de chaque année, la CND se réunit à nouveau afin d'examiner les questions budgétaires et administratives liées à son rôle d'organe directeur du programme des Nations Unies pour le contrôle international des drogues. Enfin, elle tient des réunions intersessions afin de fournir des orientations stratégiques à l'ONUDC.

La nouvelle Directrice exécutive de l'Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime, Mme Ghada Fathi Waly, nommée en fin d'année, a livré son premier discours public à la cérémonie d'ouverture de la 63ème session de la CND.

Elle a rappelé les chiffres effrayants de personnes souffrant de problèmes liés à la consommation des drogues dans le monde. Parmi les 35 millions de personnes identifiées par an, on dénombre malheureusement ½ million de décès. Revenant à l'agenda de la session, la Directrice exécutive de l'ONUDC a appelé les participants à travailler dans l'esprit de Vienne, c'est-à-dire, privilégier le consensus dans la prise de décision concernant toutes les questions importantes. La session a été présidée par l'ambassadeur Masood Ahmad Khan du Pakistan.

Mme Ghada Fathi Waly, Directrice exécutive de l'ONUDC

A l'issue des interventions de bienvenue et d'exhortation à des discussions riches et ouvertes, les participants se sont penchés sur des questions administratives, budgétaires et de gestion stratégique de la Commission. Ils ont, par la suite, discuté de l'application des traités internationaux relatifs au contrôle des drogues.

Ils ont aussi examiné plusieurs dossiers dont, entre autres, celui sur le suivi de la mise en œuvre, aux niveaux national, régional et international, de tous les engagements à aborder et combattre le problème mondial de la drogue énoncés dans la déclaration ministérielle de 2019. Celle-ci fait suite au bilan des engagements pris en 2009 dans la Déclaration politique et du Plan d'action sur la coopération internationale en vue d'une stratégie intégrée et équilibrée de lutte contre le problème mondial de la drogue.

En effet, la communauté internationale, ainsi que l'indique l'introduction de la Déclaration politique, avait pris conscience que « le problème de la drogue demeure une menace grave pour la santé, la sécurité et le bien-être de l'humanité toute entière, en particulier des jeunes, qui constituent notre atout le plus précieux. Par ailleurs, le problème mondial de la drogue compromet le développement durable, la stabilité politique et les institutions démocratiques, ainsi que les efforts faits pour éliminer la pauvreté, et menace la sécurité nationale et l'état de droit. Le trafic et l'usage illicite de drogues font peser une très lourde menace sur la santé, la dignité et les espoirs de millions d'individus et de leur famille et causent des pertes en vies humaines ».

Photo de famille de la délégation burkinabè

D'où la nécessité, réaffirmée par les ministres des Etats membres de la Commission, de lutter résolument contre le problème mondial de la drogue et de promouvoir activement une société exempte d'usage illicite de drogues pour que tous les êtres humains puissent vivre sainement dans la dignité et la paix, la sécurité et la prospérité.

Il s'est donc agi pour les participants de faire l'évaluation de ces engagements pour en mesurer les progrès et les défis qui restent à relever. Si des progrès ont été réalisés dans la mise en œuvre des engagements pris ces dernières années pour aborder et combattre l'épineux problème mondial de la drogue, force est de reconnaitre qu'il reste encore beaucoup à faire. Les participants à cette session ont réitéré la nécessité d'un engagement plus accru et une synergie d'action entre agents des services de détection et de répression, professionnels du système judiciaire et de la santé, universitaires, membres de la société civile, de la communauté scientifique et du secteur privé.

Au cours de cette 63ème session, les Etats-membres ont aussi voté et adopté des recommandations d'ordonnancement de l'Organisation mondiale de la Santé concernant l'établissement d'une douzaine de substances, en vertu des conventions de contrôle des drogues. Toutefois, ils ont reporté, à la reprise de la session en fin d'année, l'examen et le vote de six recommandations relatives à l'utilisation du cannabis et des substances dérivées à des fins médicales et scientifiques. Plusieurs délégations ont appelé à placer également le tramadol sous contrôle.

La délégation burkinabè a participé également à des événements parallèles et rencontré d'éventuels partenaires. C'est ainsi qu'elle a pris part à une plateforme qui s'est penchée sur l'état des lieux de l'usage rationnel des médicaments sous contrôle international, et échangé avec le directeur de l'Autorité de régulation pharmaceutique du Nigéria sur l'expérience de ce pays en matière de contrôle du tramadol. Le tramadol, faut-il le rappeler, constitue un problème crucial de santé publique au Burkina Faso et dans plusieurs pays africains. La délégation a aussi assisté à des réunions bilatérales avec l'Organe internationale de contrôle des stupéfiants (OICS) sur plusieurs thématiques.

En outre, elle s'est entretenue avec Maria-Goretti Loglo et Marie Nougier respectivement Consultante pour la zone Afrique et Directrice de la Recherche et des Communications du Consortium international sur la politique des drogues (IDPC). Le Burkina Faso s'active dans l'élaboration d'une stratégie nationale de lutte contre la drogue. Il s'est agi pour la délégation burkinabè d'échanger avec les représentantes de l'IDPC sur les voies et moyens pour notre pays de bénéficier de l'accompagnement technique de cette Organisation non gouvernementale. Enfin, la délégation a eu des échanges fructueux avec la délégation turque sur des possibilités de formation dans le cadre de la lutte contre la drogue.

Il faut souligner pour terminer qu'en marge de la rencontre, l'Ambassadeur Dieudonné Kéré a reçu en audience les autres membres de la délégation. Ce fut une occasion de faire le point de la participation du Burkina Faso à cette 63ème session de la CND et surtout d'échanger sur les actions à mener pour une meilleure optimisation des résultats. L'Ambassadeur Kéré a émis le vœu que des concertations entre toutes les entités dont relève les membres de la délégation soient organisées en amont et en aval afin d'envisager une synergie d'actions dans le cadre de la lutte contre la drogue au Burkina Faso.

Simon YAMEOGO
Attaché à l'Ambassade du Burkina Faso à Vienne

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Sahel : Barkhane continue de « maintenir les groupes terroristes sous pression »

Fri, 06/03/2020 - 14:28

Ceci est un communiqué de la cellule communication de l'Opération barkhane sur les actualités allant du 28 février 2020 au 5 mars 2020

Cette semaine, Barkhane a de nouveau mené une série d'opérations qui a permis de maintenir les groupes terroristes sous pression, tout en affirmant sa présence dans la zone des trois frontières afin de rassurer les populations.

Un mois d'engagement aux côtés des forces armées nigériennes dans le Liptako nigérien

À l'occasion du Sommet de Pau, les dirigeants du G5 Sahel ont réaffirmé l'importance et la nécessité de l'opération Barkhane pour la stabilité du Sahel. À la demande du président de la République, les Armées ont ainsi accentué leur effort dans la lutte contre les groupes armés terroristes dans la région dite « des trois frontières ».

Pour la force Barkhane, une partie de ces renforts a structuré un troisième groupement tactique désert (GTD), le GTD « Altor ». Armé principalement par les soldats du 2e régiment étranger de parachutistes (2e REP), ce troisième GTD a été déployé fin janvier. Opérant depuis un mois dans le Liptako en autonomie, le GTD « Altor » a été engagé conjointement avec les forces armées nigériennes (FAN) pour lutter contre les groupes armés terroristes (GAT) qui sévissent dans cette région. Au cours de cet engagement exigeant, le GTD « Altor » a neutralisé plusieurs terroristes, et saisit de nombreuses ressources.

Partis en janvier de Côte d'Ivoire, les soldats du GTD « Altor » sont ainsi engagés dans le Liptako nigérien depuis un mois loin des bases françaises, aux côtés des forces armées nigériennes (FAN), afin de mettre les groupes armés terroristes sous pression. Leur action dans la durée a pour but d'isoler les groupes terroristes de leurs ressources, de dégrader leur logistique et de déstructurer leurs réseaux de commandement.

Le GTD « Altor » et les forces nigériennes combinent des modes d'action très variés pour surprendre et harceler les groupes armés terroristes, de jour comme de nuit. Infiltrations, embuscades, contrôles de zone, opérations de ratissage et de fouilles, opérations héliportées, ont notamment permis de neutraliser plusieurs terroristes et de saisir de nombreuses ressources logistiques ainsi que de l'équipement de guerre comprenant entre autres des armes, des munitions, du matériel permettant la confection d'IED, des postes radio, un drone et de nombreux matériels militaires en tout genre.

En particulier, les 21 ,23 et 27 février, le GTD « Altor » a neutralisé près d'une dizaine de combattants armés et détruit plusieurs motos en trois actions de combat menées contre les groupes opérant dans cette région reculée.

Son action s'inscrit en complément de celles réalisées par les autres groupements tactiques désert de la force Barkhane, les forces armées partenaires et la force conjointe du G5-Sahel, qui ont obtenu des résultats significatifs ces dernières semaines dans cette région. Mais plus que cela, l'action conjointe menée par le groupement « Altor » aux côtés des forces armées nigériennes s'inscrit dans le partenariat de combat qui permet progressivement la montée en puissance des forces partenaires et qui concourt pleinement à l'objectif principal de la force Barkhane : mettre les groupes armés terroristes à la portée des forces partenaires.

Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l'opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad.

Elle regroupe environ 5100 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu'elles puissent prendre en compte cette menace.

Opération Barkhane Cellule communication

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Africallia 2020 : Les journalistes de Bobo-Dioulasso informés sur les innovations de la 7e édition

Fri, 06/03/2020 - 14:02

Le secrétaire permanent du forum Africallia, Félix Sanon, était face aux journalistes de la ville de Bobo-Dioulasso ce jeudi 5 mars 2020, à l'occasion d'une conférence de presse. Cette rencontre lui a permis de dévoiler aux hommes de médias, les innovations majeures de la 7e édition du Forum ouest-africain de développement des entreprises, dénommé Africallia.

Prévue pour se tenir du 27 au 29 mai 2020 à Ouagadougou, Africallia réunira plus de 500 chefs d'entreprise d'une vingtaine de pays d'Afrique et du reste du monde. En effet, après Abidjan en Côte d'Ivoire en 2019, la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso (CCI-BF) donne rendez-vous aux chefs d'entreprise de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (CEDEAO) et du reste du monde à Ouagadougou pour la 7e édition de ce forum multisectoriel de développement des entreprises.

En marge de cette activité, le secrétaire permanent du forum, Félix Sanon, était face aux journalistes de la ville de Bobo-Dioulasso pour annoncer les couleurs de l'évènement. Ainsi, au cours de la conférence de presse, les conditions de participation et le programme de ces journées ont été dévoilés aux professionnels des médias. Selon le secrétaire permanent du forum, Africallia offre l'opportunité aux participants de programmer quinze rendez-vous personnalisés à travers les rencontres B to B. C'est une rencontre au cours de laquelle plusieurs centaines de chefs d'entreprise issus de la CEDEAO rencontrent d'autres dirigeants de Petites et moyennes entreprises (PME) du monde entier pour échanger sur de possibles alliances commerciales dans des domaines variés.

« Africallia vise à permettre aux chefs d'entreprise de rencontrer des partenaires potentiels et d'amorcer, au cours de rendez-vous B to B, des discussions qui mèneront au développement de partenariats internationaux sous forme d'alliances commerciales, financières, stratégiques ou technologiques. Chaque entreprise qui participe à Africallia a droit au maximum à quinze rendez-vous d'affaires formels », a laissé entendre le secrétaire permanent Félix Sanon.

En plus des rendez-vous d'affaires personnalisés, le programme prévoit des visites industrielles, des conférences thématiques ainsi que plusieurs occasions de réseautage, le tout dans une ambiance conviviale. Les chefs d'entreprise désireux d'y participer sont invités à remplir un dossier d'inscription en précisant leurs secteurs d'activités et leurs centres d'intérêt sur la plateforme www.africallia.com
« Les inscriptions se font en ligne. Les frais de contribution s'élèvent à 260 000 F CFA pour un participant et 150 000 F CFA pour un deuxième participant de la même entreprise et avec le même planning de rendez-vous. Pour encourager la participation des jeunes et femmes du pays, la Chambre de commerce subventionne 50% de la participation de 50 jeunes et 50 femmes burkinabè », a-t-il précisé.

Par ailleurs, le président de la Chambre régionale de l'UEMOA, Abdoulaye Sory, et le bureau de la Chambre de commerce des Hauts-Bassins ont décidé de faire un effort supplémentaire en prenant en charge intégralement l'inscription de 50 jeunes et femmes chefs d'entreprises dans le Grand-Ouest. C'est-à-dire 30 participants issus des Hauts-Bassins et 20 autres pour les autres régions à savoir le Sud-Ouest, la Boucle du Mouhoun et les Cascades.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Microfinance : Les Systèmes financiers décentralisés et l'UNCDF examinent un avant-projet pour booster la finance inclusive

Fri, 06/03/2020 - 14:02

La Fédération des associations professionnelles de systèmes financiers décentralisés (FAPSFD) de l'Afrique de l'Ouest a tenu une rencontre à Ouagadougou, le jeudi 5 mars 2020, pour amender un avant-projet de loi qui concerne le secteur de la microfinance. Le Fonds d'équipement des Nations unies (UNCFD), partie prenante de la rencontre, a modéré ces travaux qui ont mis un accent particulier sur le digital.

Le niveau actuel de l'inclusion financière au sein de l'UEMOA est à l'image du développement de la technologie ou de l'électricité au sein du continent africain, selon Azaratou Sondo/ Nignan, présidente de FAPSFD/UEMOA. Le présent atelier vise donc à créer les conditions pour une meilleure contribution du secteur de la finance décentralisée à la promotion d'une inclusion financière responsable et durable et, partant, d'un développement harmonieux des économies de l'UEMOA. Il s'agit plus concrètement d'une concertation pour amender et faire des observations de l'avant-projet de loi portant règlementation de la microfinance dans l'Union monétaire ouest-africaine (UMOA).

Pour Azaratou Sondo, la Banque centrale observe généralement une démarche participative dans l'élaboration des lois, et c'est dans ce cadre que la validation de cette loi engage une consultation des acteurs principaux. Elle précise que cet avant-projet de loi apporte des modifications et des compléments pour tenir compte de l'évolution du secteur. Il y a pratiquement 12 années que la loi qui est en cours a été adoptée ; alors que depuis cette date, il y a des évolutions telles que le développement des technologies qui a permis d'amorcer la finance digitale. Ce sont des aspects majeurs, selon Azaratou Sondo, qui amènent le législateur à réviser la loi pour pouvoir tenir compte de ces changements et voir dans quelle mesure les institutions de microfinance pourront profiter de cette opportunité pour offrir des services de qualité et à moindre coût, impliquant un grand nombre de populations.

Au-delà de cela, il y a, dans le contenu de cet avant-projet de loi, des améliorations liées à l'encadrement du secteur. L'objectif visé, poursuit-elle, reste principalement une meilleure gestion et un meilleur épanouissement du secteur ; et pour cela, c'est l'acteur principal qui peut orienter le législateur pour que cet objectif puisse être atteint.

United Nations Capital Development Fund (UNCDF), partie prenante de la rencontre, est un organe qui appui les Systèmes financiers décentralisés (SFD) dans l'opérationnalisation de la finance digitale et inclusive, conformément à son slogan « Ne laisser personne pour compte à l'ère du numérique ». Son partenaire technique et financier dans cette lancée est la Coopération luxembourgeoise, qui a une expérience avérée dans le domaine de l'inclusion financière. Dans une présentation au cours de l'atelier, l'UNCDF a fait ressortir les enjeux et les opportunités du digital dans la sous-région ouest-africaine, les forces et faiblesses. Les défis, selon eux, se situent au niveau des clients, des infrastructures (le réseau d'internet, l'électricité, etc.) et au niveau des agents.

La fédération regroupe les huit pays membres de l'UEMOA. A cet atelier de Ouagadougou, quatre pays sont représentés : le Togo, le Bénin, le Sénégal et le Burkina Faso.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

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Education : La cité de Bassinko dotée d'une deuxième école primaire publique

Fri, 06/03/2020 - 14:02

Ce jeudi 5 mars 2020, le ministre de l'Education nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales a procédé à l'inauguration de l'école primaire publique « Bassinko cité B ». Cette école construite et équipée par les Engagements nationaux vient décongestionner l'école Bassinko cité A qui connaissait un effectif pléthorique.

C'était jour de joie en cette matinée du jeudi 5 mars 2020 à l'école Bassinko Cité B et pour les habitants de la cité de Bassinko. Ces résidents, dont le nombre croît d'année en année, ne disposaient que d'une seule école primaire publique qui, malheureusement, refusait certains élèves pour cause d'effectif pléthorique.

Certaines classes accueillaient en effet jusqu'à 114 élèves. A force de doléances et de nombreuses démarches, les résidents ont pu obtenir du Secrétariat permanent des Engagements nationaux et des programmes d'urgence, par l'entremise du ministre en charge de l'Education nationale, la construction et l'équipement d'une extension de six classes appelée école « Bassinko cité B ».

Pascal Lamien président de l'Association des parents, heureux de la construction de la nouvelle école

Cette école, qui dispose aussi d'un bureau pour le directeur, d'un magasin et de latrines, a permis de décongestionner l'école A et de ramener les effectifs aujourd'hui à environ une cinquantaine d'élèves par classe. « C'est le fruit de la collaboration entre le Secrétariat permanent des Engagements nationaux et le ministère en charge de l'Education qui œuvrent ensemble pour le développement d'un enseignement de qualité, afin de tenir les engagements du chef de l'Etat qui sont de développer le capital humain », a indiqué Stanislas Ouaro, ministre de l'Education nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales.

Le ministre inaugure l'école primaire publique Bassinko cité B

C'est donc avec une grande joie que Pascal Lamien, président de l'Association des parents d'élèves, a adressé des remerciements au ministre de l'Education nationale, au Secrétariat permanent des Engagements nationaux, ainsi qu'à la présidence du Faso. « Nous sommes très heureux de recevoir ce joyau qui va permettre à nos enfants d'être dans de bonnes conditions et de donner le meilleur d'eux-mêmes. Cette nouvelle école va permettre aux enseignants de mieux encadrer les enfants et surtout de leur donner un enseignement de qualité. Le souhait, c'est de faire de cette école un pôle d'excellence et quand on regarde, c'est vraiment le cas, parce que ces trois dernières années, nous avons fait pratiquement 100% au CEP », a souligné M. Lamien.

Le minstre déçu par la lenteur des travaux du chantier du Lycée scientifique de Bassinko

Mais ce qui fera également plaisir aux résidents de la cité serait la construction d'un mur d'enceinte pour l'école, d'une cantine, de classes pour le préscolaire et d'un Collège d'enseignement général (CEG). Des doléances auxquelles le ministre a accordé une oreille attentive. Il a d'ailleurs souligné qu'un CEG sera incessamment construit pour le bonheur des populations. Les résidents ont aussi soumis d'autres doléances, en l'occurrence le bitumage des voies d'accès à la cité et l'éclairage des rues pour plus de sécurité. Des doléances qui seront soumises à qui de droit, a promis le directeur de cabinet du président du Faso, présent à la cérémonie.

Lycée scientifique de Bassinko, Stanislas Ouaro exaspéré par la lenteur des travaux

Après l'inauguration de l'école primaire publique, le ministre en charge de l'Education nationale a effectué une visite inopinée sur le chantier du lycée scientifique de Bassinko. Et après avoir fait un tour du chantier, c'est un ministre visiblement agacé et exaspéré par la lenteur des travaux et le non-respect des délais qui a lâché : « Je suis totalement mécontent, je ne suis pas du tout content de l'entreprise TSR. Je vais faire un rapport au Conseil des ministres pour expliquer la situation. Ce n'est pas normal, ce sont des infrastructures qui devaient être réceptionnées en juillet. Ils ont promis pour décembre, ce n'est pas fait. Ils ont promis pour fin février, nous sommes en mars et ce n'est toujours pas fini. Quand on regarde au niveau des chantiers, il n'y a pratiquement pas d'ouvriers. Je considère cela comme de la provocation. Nous faisons ça pour les enfants de ce pays et je demande aux entreprises de penser à ça ».

Une salle de classe de l'école primaire publique Bassinko cité B

Pourtant, assure le ministre, ce n'est pas une question d'argent, parce que l'argent est disponible. « Ce sont des ressources de la Banque mondiale que nous avons mises même dans un compte secondaire, dans une banque privée de la place, où nous leur mettons l'argent à disposition chaque fois que les conditions le permettent », explique-t-il.

Face à ce constant, Stanislas Ouaro a annoncé que conformément aux dispositions légales, des pénalités seront affligées à l'entreprise, même s'il reconnait que ces pénalités ne peuvent pas « rembourser le tort qui est fait à ces enfants », dont certains passeront le Bac dans quelques mois sans avoir mis pied sur le site qui leur était destiné.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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24e Journée du championnat D1 : « AS Douanes vs ASFA, la différence va se faire au niveau de la hargne de vouloir remporter les 3 points », Yaya Koné, coach AS Douanes

Fri, 06/03/2020 - 13:32

Pour la 24e journée du championnat national de première division, l'AS Douanes sera opposée à l'ASFA-Yennega. Pour parler de leurs systèmes de jeu, les entraineurs des deux formations étaient ce jeudi 5 mars 2020 face à la presse.

Après un nul arraché en seconde période contre l'ASEC de Koudougou (2-2) et une qualification en quarts de finale de la Coupe du Faso contre les Leopards de Saint Camille, les Or et vert qui sont dans une bonne dynamique vont croiser le 9 mars 2020 l'AS Douanes, qui compte trois victoires d'affilées.

Yaya Koné, entraineur des douaniers, reste cependant prudent face à une équipe à fort potentiel d'expérience. « L'ASFA est une très belle équipe, une équipe joueuse, très offensive qui procède très souvent par attaques rapides. J'ai l'occasion de voir l'équipe à l'œuvre. Pour nous, la différence va se faire au niveau de l'envie, de la détermination, de la hargne de vouloir remporter ces points », a indiqué le coach Koné. Avant d'ajouter : « Contre l'ASFA, nous allons bien négocier le match afin d'engranger les trois points ».

Pour cette mission délicate, il peut compter sur l'expérience de ses joueurs surtout celle d'Ousmane Nana, qui a trainé sa bosse dans plusieurs clubs du fasofoot dont l'ASFA-Yennega. Il s'est d'ailleurs dit disposé pour disputer cette rencontre. « J'ai joué pendant trois saisons à l'ASFA. Ce qui fait que ce club est devenu comme ma maison. J'ai gagné une Coupe là-bas et obtenu un titre de deuxième meilleur buteur du championnat. J'aime ces genres de match. Je compte démontrer qu'Ousmane Nana a tous ses capacités intactes », a affirmé Ousmane Nana.

Du côté de la Vieille dame de Zempasgo, ce ne sont pas les stratégies, encore moins l'expérience, qui manquent. Bien au contraire, selon Amza Ouédraogo, entraineur adjoint de l'ASFA, les automatismes sont en train d'être travaillés et les stratégies en train d'être peaufinées. Parce que l'objectif de l'ASFA reste le haut du tableau. « L'AS Douanes joue le titre et nous nous jouons le haut du tableau. Pour ne pas être distancé par ceux qui sont devant nous, nous faisons tout engranger le maximum de points avant la fin du championnat », a-t-il indiqué.

Les deux entraineurs ont promis, pour ce match, un match ouvert et surtout du jeu. Les amoureux du ballon rond n'auront certainement pas à le regretter.

J.T.B

Le programme

Samedi

16h 00 : AS Police # Majestic SC (stade régional de Ziniaré)
16h 00 : EFO # KOZAF ( stade régional de Ziniaré)
16h 00 : Royal FC # AS SONABEL ( stade Wobi)

Dimanche

16h 00 : SALITAS # USFA ( stade régional de Ziniaré )
16h 00 : RCB # ASFB ( stade Wobi)

Lundi

16h 00 : ASECK # USO (stade Batiebo Balibié )
16h 00 : AS Douanes # ASFA-Y ( 4 août)
18h 30 : RCK # Rahimo FC (4 août)

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