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Agriculture : Près de 30% des cancers du foie causés par les aflatoxines

Wed, 23/12/2020 - 00:45

Dans le cadre du projet d'agriculture contractuelle et transition écologique (PACTE), un atelier d'information et de sensibilisation sur les aflatoxines s'est tenu le mardi 22 décembre 2020 à Ouagadougou. Il s'est agi de présenter les conséquences socio-économiques et sanitaires des contaminations des aflatoxines.

Au Burkina Faso, plusieurs centaines de tonnes de maïs, d'arachide et de sésame proposés par des organisations paysannes, des transformateurs ou des exportateurs ont déjà été rejetés par le Programme alimentaire mondial (PAM), la Brakina ou des clients à l'étranger (USA, Europe, Japon, etc.) à cause des doses très élevés d'aflatoxines. Ceci est un constat du ministère en charge de l'Agriculture.

Un aperçu d'aflatoxine sur une arachide

Les aflatoxines sont des substances toxiques produites par certains champignons qui contaminent de nombreuses productions alimentaires de consommation courante, qui sont dues aux mauvaises pratiques agricoles avant et après les récoltes.
Selon les données du Projet d'agriculture contractuelle et transition écologique (PACTE), près de 30% des cancers du foie et de nombreux problèmes de santé chez les humains et les animaux sont causés par les aflatoxines. « Environ 40% des produits agricoles sur les marchés africains dépassent les taux maxima de contamination en aflatoxines autorisés (Ndlr) ».

Une vue des participants

Au regard des effets néfastes des aflatoxines sur la santé des consommateurs, le ministère de l'Agriculture a organisé un atelier national d'information et de sensibilisation à l'endroit des décideurs et des acteurs des filières agricoles. Il s'agit de présenter les conséquences socio-économiques et sanitaires des contaminations des aflatoxines, et présenter les solutions disponibles.

« Pour un pays comme le nôtre, où les céréales et les oléagineux constituent à la fois des aliments de base, d'une réflexion pouvant aboutir à une réduction du phénomène », a indiqué la représentante du ministre de l'Agriculture, Aïssata Wérème.

La représentante du ministre de l'Agriculture, Aïssata Wérème

Une feuille de route

A l'issue de cet atelier, une feuille de route sera élaborée pour réduire les contaminations par les aflatoxines. Cela va permettre de décliner les différentes activités et actions à conduire dans les années à venir, a indiqué le chargé de projet du PACTE, David Tiemtoré.

Trois communications suivies de débats sont au menu de cet atelier : les aflatoxines et leurs modes de contamination et les moyens de lutte ; les enjeux sanitaires des aflatoxines ; et les normes, règlements et lois sur les aflatoxines au Burkina et dans la sous-région. La soixantaine de participants est composée des acteurs des filières agricoles les plus exposées aux aflatoxines, les décideurs politiques, les structures de recherche et les départements ministériels ainsi que des projets et programmes qui interviennent dans ce domaine.

Le chargé de projet du PACTE, David Tiemtoré

Le Projet d'agriculture contractuelle et transition écologique (PACTE) est un projet financé par l'Agence française de développement (AFD) et l'Union européenne (UE). Ce projet qui a démarré en 2019 travaille essentiellement à mettre en relation les producteurs et les acheteurs (institutionnels et privés) pour la commercialisation des produits alimentaires. Le coût global du PACTE est estimé à 23,6 milliards de francs CFA.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net

Categories: Afrique

Soutenance de Master : Dimitri Ouédraogo scrute la question d'« autorégulation et la professionnalisation des médias en ligne au Burkina »

Wed, 23/12/2020 - 00:40

Pour son mémoire de master 2, option science de l'information et de la communication (SIC), Dimitri Ouédraogo, journaliste à Lefaso.net, s'est penché sur la question d' « autorégulation et professionnalisation des médias en ligne au Burkina Faso. » Devant les membres du jury, ce mardi 22 décembre 2020, à l'université libre du Burkina (ULB) à Ouagadougou, il a soutenu que les professionnels des médias en ligne n'ont pas une parfaite maîtrise du protocole de l'autorégulation. Son travail a été sanctionné par la note 16/20.

L'autorégulation est la capacité des journalistes à s'organiser eux-mêmes pour trouver des moyens adéquats afin de bien exercer leur métier.
« La presse, l'un des piliers constitutifs de la démocratie ne peut être exercé sans un minimum de liberté mais aussi des lois pour contrôler et réguler les libertés : soit par une régulation instituée, soit par une autorégulation » a laissé entendre Dimitri Ouédraogo, d'entrée de jeux. En effet, il part du fait que les journalistes commettent des fautes professionnelles dans l'exercice de leur fonction.

Dimitri Ouédraogo, journaliste à Lefaso.net

De ce diagnostic, il ressort qu'il existe au sein des médias l'autorégulation, d'où la problématique suivante : Pourquoi, malgré l'usage de cet outil au sein des rédactions des médias en ligne, des fautes professionnelles persistent ? Pour Dimitri Ouédraogo, c'est « parce que les journalistes n'ont pas une maîtrise suffisante du protocole de l'autorégulation et des outils qui l'accompagnent. » Il soutient que plusieurs outils sont à la disposition des journalistes des médias en ligne, mais soit ils les utilisent mal, soit ils ne les utilisent même pas.

Lors de la soutenance, il s'est agi pour l'impétrant de mesurer l'état d'utilisation des outils de l'autorégulation et d'apporter des pistes de réflexion en vue d'améliorer la capacité des journalistes à assurer eux-mêmes leur propre fonctionnement. Les recherches documentaires, les entretiens qualitatifs, le questionnaire et l'internet sont entre autres des voies et moyens utilisés par l'impétrant pour parvenir à ses résultats.

Membre du jury

L'utilisation des outils d'autorégulation fait défaut

Pour Dimitri Ouédraogo, il existe des outils d'autorégulation dans les rédactions des médias en ligne mais c'est leur utilisation par les professionnels qui fait défaut. Il s'agit de l'irrégularité des conférences de rédaction et l'inexistence de schémas d'autorégulation interne aux médias en ligne. Par ailleurs, il propose des pistes pour améliorer un tant soit peu les instruments d'autorégulation déjà en vigueur, notamment le renforcement à la base des hommes de médias, de relancer des médiations au sein des rédactions et de renforcer l'encadrement professionnel des rédactions à l'aide des ressources humaines compétentes.

L'assistance lors de la soutenance

Le jury, présidé par le Pr Serge Théophile Balima, a souligné la pertinence du thème choisi par l'impétrant car, dit-il, « la problématique des médias en ligne est un thème d'actualité qui est en train de bouleverser notre société », d'où la nécessité de toujours passer par le moule de la formation, a-t-il insisté. Aussi a-t-il invité l'impétrant à équilibrer les différentes parties du document. Au regard de l'actualité du thème, de la qualité du document et la perspicacité orale, Dimitri Ouédraogo a obtenu la mention « très bien » avec une note de 16/20.

Pour le candidat, le travail ne s'arrête pas là. Il dit poursuivre des recherches pour enrichir davantage le document afin de contribuer à améliorer la qualité de production des articles au Burkina Faso. Après 6 mois de dur labeur, Dimitri Ouédraogo dit être fier de sa note. Il a remercié son directeur de mémoire pour sa disponibilité renouvelée, ses conseils et ses encouragements tout au long de cette aventure.

Dofinitta Augustin Khan(Stagiaire)
Lefaso.net

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Categories: Afrique

Économie numérique et postes : Premier CASEM en mode virtuel pour Hadja Ouattara et son équipe

Tue, 22/12/2020 - 23:07

Covid-19 oblige, c'est par visioconférence que se tient, ce mardi 22 décembre, le 2e conseil d'administration du secteur ministériel du département du développement de l'économie numérique et des postes de l'année 2020. Une occasion pour la ministre Hadja Ouattara/Sanon de rappeler les résultats engrangés et d'exhorter ses collaborateurs à retrousser les manches pour relever les défis, dans un contexte de crise sanitaire et de réduction de budget due à la crise sécuritaire.

Alors que le Covid-19 mettait à genou plusieurs secteurs stratégiques de l'économie burkinabè, celui du numérique, malgré les difficultés, était en éveil et en quête de solutions pour assurer la continuité des activités économiques, donner un coup de pouce aux personnels de santé et rapprocher les populations tout en respectant la distanciation. En un mot, « notre secteur a permis à l'ensemble de la société d'être résiliente », dira la ministre du Développement de l'Economie numérique et des postes, Hadja Ouattara/Sanon, à la cérémonie d'ouverture du deuxième CASEM de son département.

La ministre Hadja Ouattara répondant aux questions d'un journaliste

Les acquis engrangés

La particularité de cette instance supérieure de décision ministérielle, c'est sa tenue en mode virtuel à travers l'application Zoom, en raison de la pandémie. Dans son allocution, Hadja Ouattara/Sanon a présenté les performances réalisées par le ministère. Il s'agit en autres de la pose de 699,89 km de fibre optique, la réalisation du point d'atterrissement virtuel et du point d'échange internet à Bobo-Dioulasso, l'acquisition de 15GB de la capacité de la bande passante, la mise en service de huit nœuds Cloud portant à ce jour à 101 services déployés sur la plateforme Cloud, le déploiement de 111 stations LTE, le raccordement de 423 bâtiments administratifs au réseau informatique national de l'administration, l'ouverture de nouvelles agences postales, l'organisation des fora de la poste et du commerce électronique, de la gouvernance de l'internet, de I'Open Source et des directeurs des services informatiques, etc.

La ministre a invité ses collaborateurs s'approprier les six principes directeurs qui sous-tendent la mise en oeuvre du plan d'actions ministériel 2021-2023

Un plan d'actions ministériel 2021-2023 estimé à plus de 49 milliards de F CFA

Tout en félicitant ses collaborateurs, la ministre les a invités à s'approprier les six principes directeurs qui sous-tendent la mise en œuvre du plan d'actions ministériel 2021-2023, estimé à 49 722 680 000 milliards de FCFA. Il s'agit de la participation et la responsabilisation, du leadership, de la gestion axée sur les résultats, du partenariat et de la subsidiarité, de l'inclusion et de la durabilité.

Ce plan d'actions ministériel, faut-il le rappeler, veut à l'horizon 2027, permettre au Burkina Faso de disposer « d'une économie numérique et des postes compétitives qui impactent positivement, durablement et de façon inclusive son développement »
D'ailleurs, cette session du CASEM, à en croire Hadja Ouattara/Sanon, permettra aux membres statutaires d'examiner et d'adopter le rapport d'évaluation de ce plan mais aussi celui du plan d'actions ministériel 2018-2020 et du programme d'activités 2021. Ils mèneront également des échanges sur l'état de mise en œuvre des recommandations de la précédente session. L'occasion a été pour la ministre d'inviter les participants à avoir un regard critique sur les différents documents qui seront présentés « afin que les enseignements tirés puissent permettre une mise en œuvre efficiente des missions assignées au ministère ».

HFB
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Categories: Afrique

Investiture de Roch Kaboré : Il n'y aura pas plus de 1 200 personnes invitées, selon le comité d'organisation

Tue, 22/12/2020 - 22:42

Prévue pour le lundi, 28 décembre 2020 au Palais des sports de Ouaga 2000, la cérémonie de prestation de serment et d'investiture du président Roch Kaboré se tiendra dans des dispositions particulières liées aux impératifs sécuritaire et sanitaire.

"Il ne faut pas mettre de pression sur le comité d'organisation ou sur des personnalités pour négocier des cartes", a lancé Alpha Barry, président du comité d'organisation, au cours d'une conférence de presse animée à cet effet dans la soirée de ce mardi 22 décembre à Ouagadougou.

Il justifie cette restriction par le contexte sécuritaire et sanitaire marqué par le COVID-19. Selon le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Alpha Barry, tout doit donc se dérouler dans le strict respect des mesures-barrières ; de la cérémonie à proprement parler, au déjeuner, en passant par l'accueil des délégations étrangères.

Les techniciens s'attèlent à embellir la cour du palais et la salle

Pour une capacité de 5 000 personnes, le Palais des sports de Ouaga 2000 n'accueillira pas plus de 1 200 personnes pour cette cérémonie, a affirmé le conférencier.

Mieux, les places seront numérotées et chaque carte d'invitation émise portera un numéro de siège. Une liste d'invités sera arrêtée et le comité d'organisation demande de ne pas bousculer pour se faire inviter.
"J'en appelle à la compréhension de tous, il ne faut pas mettre de pression sur le comité d'organisation ou sur des personnalités pour négocier des cartes. Si vous n'êtes pas sur la liste, vous êtes simplement invités à suivre la cérémonie à la télé ou à la radio où elle sera transmise", invite Alpha Barry.

Même l'idée de chapiteaux initialement prévus hors de la salle, a été abandonnée, de même que les réjouissances et le convoyage de populations et de militants. Le seul convoyage prévu est celui qui va conduire les officiels (délégations étrangères) des hôtels au Palais des sports et de ce point aux lieux de déjeuner et ce, dans le respect des mesures barrières.

Pour l'événement, une vingtaine de Chefs d'État sont invités. Chacune des délégations a reçu un guide sanitaire sur les mesures à respecter (chaque personne venant au Burkina devra être munie du test PCR), a expliqué Alpha Barry.

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Categories: Afrique

Lutte contre le paludisme : Un nouveau plan stratégique pour la période 2021-2025 en cours de validation

Tue, 22/12/2020 - 22:30

Ce mardi 22 décembre 2020, se tient à Ouagadougou, la deuxième réunion semestrielle du comité national de pilotage de la lutte contre le paludisme. Ce sera l'occasion entre autres, de valider et d'adopter le plan stratégique national 2021-2025.

Malgré les efforts du gouvernement, le paludisme demeure la première cause de consultation, d'hospitalisation et de mortalité dans les formations sanitaires du Burkina Faso. Au-delà des pertes en vies humaines, le paludisme affecte également l'économie, entrave la productivité et pèse lourdement sur le système de santé.
Devant ce tableau peu reluisant, il y a quand même matière à se réjouir, selon le coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), Dr Gauthier Tougouri.

Il indique en effet, que le taux de létalité du paludisme a sensiblement baissé depuis 2015 pour passer sous la barre des 1%, soit exactement 0,8%. Néanmoins, les efforts doivent être poursuivis pour améliorer les indicateurs, surtout dans un contexte marqué par la pandémie du Covid-19 qui a influencé la mise en œuvre des interventions de lutte contre le paludisme.

Dr Gauthier Tougouri, coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme

La présente session du comité national de pilotage de la lutte contre le paludisme sera donc le lieu de présenter la situation épidémiologique provisoire du paludisme 2020, de présenter les résultats de l'enquête EUV (End Use Verification) de septembre 2020 et les écarts programmatiques et financiers du plan stratégique national 2021-2025. Ce sera aussi l'occasion de valider et d'adopter le plan stratégique national 2021-2025, de présenter l'insecticide retenu pour la pulvérisation intra-domiciliaire en 2021 et de faire des recommandations pour améliorer la mise en œuvre des interventions de lutte contre le paludisme.

Les membres du comité vont valider et adopter le nouveau plan stratégique de lutte contre le paludisme

Un nouveau plan stratégique pour des résultats encore plus probants

A en croire le secrétaire général du ministère de la santé, Dr Wilfrid Ouédraogo, le dernier plan stratégique de lutte contre le paludisme qui a couvert la période 2016-2020, a permis de mettre en œuvre plusieurs interventions avec des résultats encourageants. Pour donc poursuivre les efforts, un nouveau plan stratégique a été élaboré pour couvrir la période 2021-2025. Il devrait permettre d'infléchir la courbe de l'incidence du paludisme.

Dans ce nouveau plan, il est prévu entre autres, la poursuite des campagnes de pulvérisation intra domiciliaire, des luttes anti-vectoriennes dans les grandes villes du pays, la poursuite de la prise en charge rapide du paludisme au niveau des formations sanitaires et de la campagne de distribution de moustiquaires imprégnées à longue durée d'action. « Nous allons aussi continuer avec la chimio-prévention du paludisme saisonnier. Nous voulons qu'on puisse élargir la cible. Avant, elle concernait les enfants de 3 mois à 59 mois. Nous voulons voir si dans certaines régions, on peut aller jusqu'à 9 ans. Nous sentons que la courbe est en train de monter vers les 5 à 9 ans, l'innovation majeure, c'est donc de mettre en œuvre des stratégies avancées pour cette cible », a indiqué Dr Tougouri.

Dr Wilfrid Ouédraogo, secrétaire général du ministère de la Santé

Le nouveau plan stratégique prévoit également la poursuite de la distribution des moustiquaires de routine aux femmes enceintes et aux enfants de moins d'un an, mais aussi le renforcement de la prévention au niveau des femmes enceintes, « parce que cet indicateur est assez satisfaisant et nous devons maintenir le cap pour qu'aucune femme ne meurt du paludisme pendant sa grossesse » a laissé entendre le coordonnateur du PNLP.

Justine Bonkoungou
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Categories: Afrique

Renforcement des capacités des organisations à base communautaire au Burkina : Les intervenants dressent le bilan après 5 ans d'activités

Tue, 22/12/2020 - 22:00

L'ONG Progettemondo et l'Instance de coordination nationale du Fonds mondial (CCM Burkina) ont tenu ce mardi 22 décembre 2020, un atelier au profit des acteurs des organisations à base communauté (OBC) dans le domaine de la santé. Cet atelier qui a pour but de favoriser le partage d'expériences dans l'implication des organisations à base communautaire (OBC) pour la mise en œuvre d'interventions à base communautaire et promouvoir les innovations et les bonnes pratiques était également l'occasion pour les participants de faire l'évaluation du travail abattu.

L'intégration de la santé communautaire dans les systèmes de santé des pays à ressources limitées est une condition essentielle de l'atteinte des objectifs du développement durable. Dans cette vision, le Burkina Faso, à travers sa politique nationale de santé accorde une place importante à la promotion des services de santé à base communautaire. De plus, en vue d'obtenir une meilleure synergie d'actions, le pays des hommes intègres s'est doté d'une stratégie nationale de santé communautaire. Ainsi, en vue d'un changement de comportement, les OBC de la société civile du Burkina Faso sont très actives et accompagnent le ministère de la Santé dans la mise en œuvre des interventions à base communautaire.

le présidium à la cérémonie d'ouverture

Progettomondo pour fédérer les actions des OBC

Pour les permettre d'agir efficacement sur le terrain, le pays a bénéficié des financements du Fonds mondial pour lutter contre le paludisme, le sida et la tuberculose dans le cadre d'un nouveau modèle de subvention. Pour l'opérationnalisation du financement, le Programme d'appui au développement sanitaire (PADS), principal bénéficiaire a sélectionné depuis 2015 l'ONG Progettomondo Mlal comme bénéficiaire secondaire chargée d'encadrer les OBC. Présente au Burkina en 2004, l'ONG Progettomondo intervient dans la santé et la nutrition, la sécurité alimentaire, l'eau potable- hygiène et assainissement, la promotion de la paix et la cohésion sociale.

les participants des OBC venus à l'atelier pour un partage d'expérience

Elle s'investit également depuis 2006 dans le développement d'approches communautaires de la santé visant l'affranchissement des personnes et des communautés à travers le renforcement progressif de leurs capacités à prendre leur propre santé individuellement et collectivement en charge. C'est dans ce sens, qu'elle agit au titre de la société civile pour coordonner les activités de promotion de bonnes pratiques au niveau communautaire des OBC. Pour ce faire, l'ONG a travaillé en collaboration avec 228 OBC dans 70 districts sanitaires pour la mise en œuvre des activités d'informations, d'éducation et de communication.

Intervenant au-delà des programmes du Fonds mondial, dans la même période, l'ONG a collaboré avec 252 autres OBC dans la mise en œuvre d'actions à base communautaire dans le domaine de la nutrition. Afin de renforcer les capacités de ces OBC partenaires, dans le cadre de tous ses projets mis en commun, Progettomondo Mlal a mis en place un système d'intervention orienté vers une meilleure performance et valorisation des acteurs communautaires.

Edouard Dikpa, président de la plate forme de la société civile en VIH content de la collaration avec l'ONG

De ce fait, l'atelier selon la représentante de l'ONG, Marianna Mormile, permettra de présenter les principaux acquis et bonne pratiques de la collaboration PMM-OBC dans la mise en œuvre des interventions à base communautaire au Burkina. Elle sera également l'opportunité de tirer les enseignements utiles pour la mise en œuvre des interventions communautaires et de faire un plaidoyer auprès des parties prenantes pour un meilleur soutien de la collaboration ONG-OBC a conclu Mme Mormile.

Les systèmes communautaires solides étant essentielles à l'efficacité des réponses aux principaux problèmes de santé que sont le paludisme, la tuberculose, le VIH/Sida, la malnutrition, il est important de favoriser le partage d'expérience dans l'implication des OBC dira le professeur Pascal Miamba, président de l'instance de coordination du Fonds mondial (CCM Burkina Faso). La promotion d'une société civile forte à même de relever les défis du moment dans le but d'atteindre les résultats de la stratégie nationale de santé communautaire, doit se faire dira-t-il.

J.E.Z
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Burkina Faso : Un pays de jeunes

Tue, 22/12/2020 - 21:30

Le Premier ministre Christophe Dabiré a présidé, le mardi 22 décembre 2020 à Ouagadougou, la cérémonie de présentation des résultats préliminaires du cinquième Recensement général de la population et de l'habitat (RGPH). Elle a été couplée à la Journée africaine de la statistique. Cette journée a eu pour thème « Moderniser les systèmes statistiques nationaux pour fournir des données et des statistiques en vue de soutenir la paix et le développement durables en Afrique ». La restitution de ces résultats vise à mettre à la disposition des acteurs nationaux et des partenaires, des données afin de leur permettre de mieux mener leurs activités de développement, en attendant la production des résultats définitifs.

Dans le but de fournir des données récentes, fiables et suffisamment détaillées sur les caractéristiques socioéconomiques de la population au Burkina Faso, l'Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) a livré les résultats préliminaires du cinquième Recensement général de la population et de l'habitat (RGPH). De ces résultats, on note que la population continue de croître à un rythme soutenu. De 2006 à 2009, la population burkinabè est passée de 14 017 262 à 20 487 979 habitants. Cela correspond à un taux d'accroissement démographique intercensitaire de 2,93%.

Evolution de l'effectif de la population.

Ce chiffre comprend les ménages ordinaires, les ménages collectifs, la population des sans-abris et celle des représentations du Burkina Faso à l'étranger. La population burkinabè est composée de 9 894 028 hommes et 10 593 951 femmes. Les femmes représentent 51,7% de la population résidente. Concernant la densité de la population, elle est passée de 51,4 habitants par km² en 2006 à 75,1 habitants par km² en 2019. « Les résultats de ce cinquième RGPH vont permettre de mieux appréhender les besoins sociaux de base en santé, éducation, formation, alimentation, emploi, logement, etc. », a déclaré le ministre en charge de l'Economie, Lassané Kaboré.

Etat et structure de la population burkinabè.

La population du Burkina Faso est majoritairement rurale. Environ trois individus sur quatre (73,7%) vivent en milieu rural. Quant à la population urbaine, elle s'élève à 5 393 305 individus et constitue 26,3% de la population totale. Concernant le rapport de masculinité, on note 95 hommes pour 100 femmes en milieu urbain, alors qu'en milieu rural, ce rapport est de 93 hommes pour 100 femmes.

Des officiels à la cérémonie.

Les villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, selon les résultats préliminaires, sont les deux plus grands pôles urbains du pays. En 2019, Ouagadougou comptait 2 453 496 habitants ; et Bobo-Dioulasso, 903 887 habitants, soit respectivement 12% et 4,4% de l'ensemble de la population. Ces deux grandes villes regroupent plus de la moitié (62,2%) de la population urbaine. Ouagadougou abrite, à elle seule, 54,4% de la population urbaine du pays.

Evolution de la densité de population (habitants/km2).

La population burkinabè est majoritairement jeune. En effet, plus de 77,9% de la population a moins de 35 ans. Les enfants de 0-4 ans représentent 16,2% de la population totale. La population âgée de moins de 15 ans représente 45,3% de la population globale tandis que la proportion de la population active (15-64 ans) est de 51,3 %. A peine 3,4% de la population est âgée de 65 ans ou plus.

Evolution de la densité de population (habitants/km2).

Journée africaine de la statistique

Pour la 30e Journée africaine de la statistique, elle a été célébrée cette année en différé pour diverses raisons. Le Burkina Faso, à l'instar d'autres pays, veut, à travers cette célébration, montrer à l'opinion publique l'importance des statistiques. Et selon le directeur général adjoint de l'INSD, Bernard Béré, « cette journée a été instituée pour montrer toute l'importance de la statistique dans la vie socioéconomique et aussi sensibiliser le grand public sur l'importance des statistiques dans la vie socio-économique des nations ».

Etat et structure de la population burkinabè.

Pour le Premier ministre Christophe Dabiré, « au regard des résultats, nous ne pouvons qu'être heureux et satisfait du dénouement positif de cette opération. Il est important de souligner que les statistiques font partie des instruments de planification du développement de notre pays. Nous allons exploiter au mieux l'ensemble des données préliminaires pour pouvoir élaborer de façon conséquente le nouveau référentiel de développement que nous allons mettre en place ».

Le Premier ministre Christophe Dabiré.

Les résultats définitifs et les analyses de ce cinquième Recensement général de la population et de l'habitat (RGPH) sont attendus en mai 2021.

Issoufou Ouédraogo
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Categories: Afrique

Coupe CAF : Salitas s'impose à Khartoum

Tue, 22/12/2020 - 21:30

En phase aller du second tour de la Coupe CAF, Salitas s'est imposé par un but à zéro (0-1) contre le club Soudanais Al Amal.

Les hommes de Ladji Coulibaly ont ouvert le score à la 11e minute grâce à une réalisation de l'attaquant sénégalais, Olivier Boissy.

Maîtres du jeu, les Colombes de Ouaga 2000 ont manqué à plusieurs reprises d'aggraver le score.

Le match aura lieu dans deux semaines à Ouagadougou. Les joueurs de Ouaga 2000 sont en phase de réaliser le même parcours qu'en 2018.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Ministère de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur : Vingt-cinq personnes décorées

Tue, 22/12/2020 - 21:00

Le ministre de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur, Paul Robert Tiendrebeogo, a présidé, le lundi 21 décembre 2020 à Ouagadougou, la cérémonie de décoration de ses agents qui se sont distingués à travers leur professionnalisme. Au total, 25 personnes ont vu leurs mérites reconnus par la Nation.

Selon le chef du département de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur, Paul Robert Tiendrebeogo, il s'agit, à travers cette cérémonie, de rendre hommage à l'ensemble des travailleurs de son département qui se sont distingués par leur professionnalisme. « Malgré le contexte sécuritaire très difficile et la maladie à coronavirus, ces travailleurs s'évertuent avec abnégation à remplir fidèlement leur mission afin de permettre au département d'atteindre ses objectifs définis par le gouvernement », a déclaré le ministre. Puis de rappeler aux récipiendaires que la distinction qui leur est remise est l'expression solennelle de la reconnaissance qui leur est due pour avoir œuvré au rayonnement de l'administration.

Les médialles

Les 25 personnes décorées sont composées de six anciens secrétaires permanents du Conseil supérieur des Burkinabè de l'étranger, onze agents du ministère et huit Burkinabè de la diaspora. Tous ont été élevés au rang de chevalier de l'Ordre du mérite de l'administration et du travail, avec agrafe diplomatie.

Les agents du ministère de l'intégration

Profitant de la cérémonie, le ministre Paul Robert Tiendrebeogo a rendu hommage aux agents du ministère admis à la retraite. Il a aussi salué les prouesses accomplies par les Burkinabè de l'extérieur pour que le Burkina Faso rayonne sur la scène internationale. Il a eu également une pensée pieuse à l'endroit des employés dudit ministère qui ne sont plus de ce monde.

Les rescipiendaires

Selon la Direction de la communication et de presse ministérielle du ministère de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur, l'Ordre du mérite de l'administration et du travail est destiné à récompenser les acteurs de l'administration et du travail qui, dans le cadre de leur activité professionnelle, se sont particulièrement distingués par leur contribution à un meilleur exercice de l'administration du territoire, au renforcement de la performance de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale et au rayonnement de la diplomatie et de la coopération.

E.K.S.
Lefaso.net

Categories: Afrique

Démographie : Le Burkina compte désormais plus de 20 millions d'habitants

Tue, 22/12/2020 - 18:26

L'Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) a rendu public les résultats préliminaires du 5e recensement général de la population et de l'habitat, ce mardi 22 décembre 2020. Le Burkina a franchi le cap de 20 millions d'habitants. L'ensemble des ressources mobilisées pour la circonstance (recensement) s'élève à 17,8 milliards de F CFA.

De 14 017 262 en 2006, la population burkinabè est passée à 20 487 979 habitants en 2019. C'est ce que révèlent les résultats préliminaires du recensement général de la population en 2019. La population a accru de 6 470 717 en treize ans. Cela correspond à un taux d'accroissement démographique intercensitaire de 2,93%.

Sur les 20 487 979, on dénombre 9 894 028 hommes et 10 593 951 femmes. Les femmes représentent alors 51,7% de la population résidente.

Pour ce qui concerne les régions à forte concentration de populations, le Centre et les Hauts-Bassins viennent en tête de liste avec respectivement une population de 3 032 668 habitants soit 14,8% et 2 238 375 habitants soit 10,9%.

Les villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso sont les deux plus grands pôles urbains du pays. En 2019, les effectifs de la population de ces deux villes s'élèvent à 2 453 496 habitants pour Ouagadougou et 903 887 habitants pour Bobo-Dioulasso, soit respectivement 12% et 4,4% de l'ensemble de la population du pays. Ces deux villes regroupent plus de la moitié (62,2%) de la population urbaine. Ouagadougou abrite, à elle seule, 45,4% de la population urbaine du pays.

Il faut également rappeler que la population burkinabè est majoritairement jeune. En effet, des estimations des résultats du recensement, plus de 77% de la population à moins de 35 ans. Alors que les enfants de 0-4 représentantes 16,2% de la population totale, celle âgée de moins de 15 ans représente 45,3% de la population globale. La proportion de la population active (15-64 ans) est de 51,3%. A peine 3,4% de la population est âgée de 65 ans ou plus.

Fournir des informations fiables

Le recensement réalisé en 2019 avait pour but de fournir des informations fiables, actualisées et désagrégées pour une meilleure connaissance de la situation démographique du Burkina Faso. Toute chose qui permettra d'assurer sur des bases objectives, l'intégration des variables démographiques dans le processus de planification de l'économie et du développement.

Près de 30 000 personnes dont plus de 25 000 ont été mobilisées pour la seule phase du dénombrement. Cette opération d'envergure nationale s'est déroulée un contexte sécuritaire difficile, marqué par d'importants déplacements de populations suite aux attaques terroristes. Sur un effet total de 368 communes et arrondissements, 9 communes n'ont pas été recensées et 52 ont été recensées partiellement. Pour les communes où l'opération n'a pas été entièrement menée, un recensement hybride combinant l'utilisation d'image satellitaires et d'autres informations a permis de produire les estimations démographiques.

Financé en partie par l'Etat Burkinabè, le RGPH a bénéficié également de la contribution technique et financière des Agences du Système des Nations Unies (UNFPA, UNICEF, OIM, UNHCR), la Coopération Suédoise, la Banque Mondiale, l'Union Européenne et la Coopération Italienne.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Election du nouveau Secrétaire exécutif de l'OTICE : Aucun des deux candidats n'a obtenu le précieux sésame !

Tue, 22/12/2020 - 17:50

Les votes pour la désignation du nouveau Secrétaire exécutif, qui furent sans conteste l'un des temps forts de la 55ème session de la Commission préparatoire de l'Organisation du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (OTICE), n'ont pas été concluants. En effet, après des sondages et six tours de vote organisés en deux jours, aucun des deux candidats en lice n'a obtenu la majorité des 2/3 des voix requise pour décrocher le précieux sésame.

Il faudra donc encore patienter quelques mois pour connaitre le nom du prochain Secrétaire exécutif de l'OTICE. Le Dr Lassina Zerbo, candidat du Burkina Faso et de l'Union africaine qui rebelottait pour un mandat de quatre ans, était en compétition avec le Dr Robert Bruce Floyd, candidat de l'Australie.

Initialement prévue pour se dérouler du 25 au 27 novembre 2020, la session s'est finalement tenue, du 14 au 18 décembre 2020, en visioconférence et en présentielle, compte tenu des nouvelles mesures édictées par les autorités autrichiennes dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie à corona virus.

Le processus de désignation du nouveau Secrétaire exécutif de l'Organisation du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (OTICE), conduit depuis juillet 2020 de main de maître par la Présidente de la Commission préparatoire, SE Madame Faouzia Mebarki, par ailleurs Ambassadeur d'Algérie en Autriche, devait connaitre son épilogue, le mercredi 16 décembre 2020, au Centre international de conférences de Vienne. Mais, il n'aura pas tenu toutes ses promesses en permettant de départager les deux candidats. Les consultations informelles et les sondages (straw polls) effectués, le mardi 15 décembre 2020, en vue de parvenir à un consensus sur un candidat, n'ayant pas permis d'aboutir à un désistement, le processus s'est poursuivi le mercredi 16 et le jeudi 17 décembre 2020 avec les votes in situ. Ce sont finalement 141 Etats des 144 disposant du droit de vote sur les 184 Etats signataires du Traité qui ont voté.

Le règlement adopté de commun accord a prévu six tours de vote. A l'issue du 3ème tour de vote si aucun candidat n'obtenait la majorité requise des 2/3 des voix, l'on devra procéder au classement des candidats au 4ème tour de vote.

Le premier classé est alors soumis à un 5ème vote avec un bulletin unique où les Etats sont appelés à voter oui ou non. S'il n'obtient toujours pas la majorité requise, le candidat arrivé en seconde position est à son tour soumis à un dernier round, c'est-à-dire au 6ème vote, dans les mêmes conditions. Et s'il ne recueille pas non plus le suffrage nécessaire, le processus est déclaré infructueux et devra être relancé.

Les deux candidats étaient déjà au coude à coude lors des deux tours de sondage. Ce qui présageait déjà de l'âpreté des votes à venir. En effet, l'on a abouti au sixième round sans que les votants ne soient parvenus à accorder les voix requises à l'un ou l'autre des deux candidats. Et comme l'a si bien indiqué la Présidente de la Commission, ainsi va la démocratie et il faut s'en tenir à ce mode choisi et adopté de manière consensuelle.

La candidature du Dr Lassina Zerbo, endossée par l'Union africaine, a fait l'objet d'un engagement fort et d'un lobbying des autorités burkinabè auprès de la communauté internationale. L'Ambassadeur Dieudonné Kéré et le Dr Lassina Zerbo ont également organisé de nombreuses rencontres bilatérales et régionales dans le cadre de la promotion de cette candidature. En outre, la Mission permanente du Burkina Faso à Vienne a, au nom du gouvernement burkinabè, initié diverses actions en direction de l'ensemble des Missions permanentes des Etats signataires pour solliciter leur soutien. Il convient aussi de saluer le travail de l'Ambassadeur/Représentant permanent de Tunisie, en sa qualité de Président du Groupe Africain des Ambassadeurs à Vienne, en direction des Présidents des Groupes africains des Ambassadeurs basés à New York, Paris, Genève, Bruxelles, Berlin et Addis-Abeba. Ce travail de synergie qui s'est déroulé avec la grande implication des Ambassadeurs burkinabè dans ces régions ont permis une plus grande mobilisation des voix des Etats membres en faveur du candidat Zerbo.
Il faut donc se féliciter de ce que le Groupe africain et ses alliés ont fait montre d'abnégation et de solidarité jusqu'au bout du processus. Ils ont respecté et observé du début à la fin la stratégie et les consignes qu'ils ont arrêté de commun accord. L'un des enseignements de ce qui vient de se passer est que l'union sacrée de l'Afrique et de ses soutiens autour de la candidature d'Africains compétents aura permis de tutoyer les candidats des autres continents du globe.

Le Dr Lassina Zerbo qui fut Directeur du Centre international des données au sein de l'OTICE avant d'occuper depuis 2013 le poste de Secrétaire exécutif connait bien l'institution. Tous les Etats membres sont unanimes sur sa compétence et le travail remarquable qu'il a réalisé à la tête de l'Organisation durant ces sept dernières années dans le cadre de la recherche de la paix et de la sécurité dans le monde.

De nombreux Etats membres attendent du prochain Secrétaire exécutif qu'il emploie ses compétences techniques, managériales et diplomatiques, pour amener les Etats encore « réticents » à faire le saut ultime, en vue de s'inscrire résolument dans la dynamique de la non-prolifération et du désarmement nucléaires.

Le candidat burkinabè apparaît comme l'homme de la situation. Mais son challenger australien et ses soutiens, avec en tête les Etats-Unis, l'Allemagne, le Royaume Uni, le Canada, la France, le Japon et la Belgique, confessent en coulisses être réticents à lui concéder un autre bail, quand bien même les textes de l'OTICE ne limiteraient pas le nombre de mandats du Secrétaire exécutif.

A l'issue de la proclamation des résultats, les représentants des deux candidats n'ont pas fait de déclaration. Maintenant que tout a été remis à plat, il faut espérer que le prochain Secrétaire exécutif puisse être désigné selon une nouvelle procédure avant fin juillet 2021, date de l'achèvement du mandat du Dr Zerbo. On comprend dès lors l'amertume de Madame l'Ambassadeur Faouzia Mebarki, Présidente de la Commission préparatoire, qui après avoir félicité les uns et les autres pour la transparence et le fair-play durant tout le processus, a toutefois regretté que cette 55ème session ne soit pas parvenue à désigner le successeur du Dr Lassina Zerbo.
En rappel, l'Organisation du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires dont le siège est à Vienne, en Autriche, a été créée le 19 novembre 1997 sous l'égide de l'Organisation des Nations Unies. Son premier Secrétaire exécutif fut le Dr Wolfgang Hoffmann d'Allemagne (1997-2005). L'Ambassadeur Tibor Toth de la Hongrie lui succédera de 2005 à 2013 et le Dr Lassina Zerbo en est le troisième.

Simon YAMEOGO

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Fasobaromètre du 22 décembre 2020

Tue, 22/12/2020 - 17:40

Yacouba SAWADOGO
« Champion de la terre 2020 »

Après avoir reçu le Prix Nobel alternatif 2018 pour ses efforts pour reboiser son village, à travers notamment la technique du Zaï, Yacouba Sawadogo vient d'être déclaré par les Nations Unies « Champion de la terre 2020 ». Une autre reconnaissance internationale pour ce fermier qui se bat depuis des décennies stopper le désert.

Dr Aimé Sosthène OUEDRAOGO
Journaliste

Il a été sacré lauréat du Prix André Guazé, lors des travaux du 20ème Concours d'agrégation en Médecine tenus en novembre 2020 à Brazzaville. Ce spécialiste en Anatomie et Cytologie pathologiques de l'UFR/SDS de l'Université Joseph Ki-Zerbo remporte ainsi la récompense du meilleur lauréat du Concours d'agrégation en sciences de la santé.

Pr Pierre MEYER
Enseignant de droit

En déclarant publiquement sur Facebook avoir jeté les décorations des Ordres burkinabè reçues au cours de sa carrière pour protester contre la position du Burkina sur les questions d'homosexualité, il s'est attiré l'indignation de beaucoup de Burkinabè. En plus de la suspension de la cérémonie d'hommage que lui préparait l'université, il pourrait encourir d'autres sanctions aux termes de l'article 351-1 du Code pénal qui punit l'outrage aux symboles de l'Etat.

Roch Armel BAKYONO
Fondateur du « Cécrabisme »

Le fondateur du cabinet d'expertise qui dit avoir développé une spiritualité d'essence africaine a aujourd'hui maille à partir avec plusieurs dizaines de ses disciples et avec la justice. Si pour ceux qui lui sont restés fidèles, il est un envoyé de Dieu venu sauver l'Africain, pour ses contempteurs, il n'est qu'un vil escroc. Il fait déjà face à deux procès dont les verdicts permettront sans doute de savoir à quel saint se vouer.
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Recherche scientifique et innovation au Burkina : Les chercheurs proposent des solutions pour le développement de chaque domaine

Tue, 22/12/2020 - 16:30

Le ministre en charge de la Recherche scientifique et de l'Innovation, Pr Alkassoum Maïga, a donné le coup d'envoi, ce 22 décembre 2020 à Ouagadougou, de la deuxième session ordinaire du Haut Conseil national de la recherche scientifique et de l'innovation. Une session au cours de laquelle, les acteurs se pencheront sur les grands défis auxquels le Burkina est confronté dans chaque domaine afin de faire des propositions de solutions pour leur développement.

« Faire de la recherche scientifique et de l'innovation l'un des principaux leviers et outils de développement du Burkina Faso ». C'est l'un des engagements du gouvernement qu'a rappelé le ministre Alkassoum Maïga, à l'occasion de cette deuxième session ordinaire du Haut Conseil national de la recherche scientifique et de l'innovation.

Le ministre en charge de la Recherche scientifique, Pr Alkassoum Maïga

Au cours de ladite session, les membres du Haut Conseil composé, entre autres, de chercheurs, des secteurs productifs, socio-culturels et des régions, des départements ministériels et d'institutions de l'Etat passeront en revue tous les défis auxquels le Burkina Faso est confronté dans les différents domaines de la société. Ce qui leur permettra de faire des propositions de solutions dans chaque domaine pour qu'il puisse être pris en compte dans les décisions politiques en vue de contribuer au développement du pays.

Car les résultats qui sortiront de ce rendez-vous scientifique, rappelle le premier responsable de la Recherche scientifique, seront des substrats qui permettront au gouvernement d'orienter sa prise de décision dans tous les domaines. C'est pourquoi, poursuit le ministre Maiga, au sortir de cette session, des commissions seront mises en place autour des différentes thématiques, notamment sur la santé, l'éducation, l'économie, l'agriculture et de l'environnement en vue d'avoir de l'accompagnement dans la réflexion et dans la prise de décision.

Chercheurs et acteurs politiques et civils passent en revue les différents défis du Burkina pour des solutions scientifiques

Pr Alkassoum Maiga soutient que les gouvernants ne peuvent plus se passer de la recherche et de l'innovation s'ils veulent réellement contribuer au développement de leur pays. C'est pourquoi, il a souligné qu'il est important que les savants mettent leur génie au bénéfice de leur pays en apportant des réponses scientifiques et technologiques aux problèmes qui minent le développement. « C'est ainsi que la recherche contribuera à ouvrir la voie au développement durable dans tous les secteurs, parce que le monde scientifique regorge d'hommes et de femmes compétents et talentueux et capables de relever ce défi », a renchéri le ministre Maiga.

Des défis à relever

Parlant du Haut Conseil national de la recherche scientifique et de l'innovation, il faut dire que c'est une instance nationale de prospective, de réflexion et de concertation en matière de recherche scientifique et de technologies. Une instance qui a, selon le directeur général de la recherche scientifique, le Pr Idrissa Kaboré, plusieurs missions à accomplir.

Le directeur général de la recherche scientifique, Pr Idrissa Kaboré

Il s'agit de donner son avis sur les grands choix de la politique scientifique et technologique, proposer des orientations et des stratégies pour la formulation de la politique nationale et internationale, etc.
Pour ce qui concerne les défis qu'il doit relever, le directeur général de la recherche scientifique a cité l'amélioration de la gouvernance de la recherche scientifique, l'orientation de la recherche vers les objectifs du développement, l'autonomisation financière des centres de recherche, etc.

Avis éclairés sur la pandémie du Covid-19

Il faut souligner que le Haut Conseil national sur la recherche scientifique et de l'innovation enregistre plusieurs acquis à son compte. Des acquis parmi lesquels, le ministre Alkassoum Maiga a cité la mise en œuvre d'une commission ad'hoc qui a été chargée d'analyser la situation sanitaire, sociale et économique relative à la pandémie du Covdi-19 et formuler des avis éclairés aux autorités. Ce qui a permis d'avoir des modèles mathématiques développés pour prédire l'évolution de l'épidémie, des phytomédicaments présentés pour des essais cliniques financés et de nombreuses recettes de la médecine et de la pharmacopée traditionnelle proposées.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Entrepreneuriat : Optez pour le « poulet Mira » pour manger sain et local

Tue, 22/12/2020 - 16:30

« Poulet Mira », c'est le nouveau produit mis sur le marché par Mira élevage, une entreprise spécialisée dans la confection de couveuses, mais aussi dans l'élevage de volailles. Les prix de ces poulets locaux varient de 2 500 F CFA à 4 000 F CFA. Le lancement de cette marque de volaille a eu lieu le dimanche 20 décembre 2020 au siège de l'entreprise sis au quartier Karpala de Ouagadougou.

Les prix du poulet varient de 2500 F CFA à 4000 F CFA

Il y a encore peu, la presse s'est fait l'écho de la destruction de centaines de kilogrammes de poulets importés, impropres à la consommation. C'est pour éviter à la population d'acheter du poulet congelé importé, avec tous les risques que cela comporte, que Mira élevage a mis sur le marché sa marque de poulets dénommée « Poulet Mira ». Il s'agit de poulets locaux ou métissés élevés par des paysans encadrés par l'entreprise Mira élevage. A en croire le directeur général de Mira élevage, Kadré Sawadogo, son entreprise a formé plus de 14 000 personnes qui sont tous devenus des producteurs de volailles. L'idée de lancer cette marque de poulet avait donc pour objectif dans un premier temps de les aider à écouler leurs produits.

Kadré Sawadogo, directeur général de Mira élevage

Possibilité de livrer plus de 4 000 poulets par jour

Pour un début, Mira élevage peut livrer jusqu'à 4 000 poulets locaux par jour sous différentes formes : poulets vivants, poulets abattus et livrés le même jour, congelés ou encore cuisinés. Pour ce faire, il faut débourser entre 2 500 F CFA et 4 000 F CFA, le prix de la qualité selon le promoteur. Il assure, en effet, que de la production à l'abattage et même à la cuisson, tout est contrôlé et l'accent est mis sur la qualité. C'est pourquoi, il invite les Burkinabè à opter pour son poulet. « J'invite les Burkinabè à consommer le poulet Mira, parce que la plupart des poulets congelés que l'on retrouve sur le marché, ce sont des poulets importés dont la qualité est douteuse. Par contre les poulets Mira, ce sont des poulets produits sur place, des poulets locaux et non de chairs », a-t-il laissé entendre.

Le « poulet Mira » se présente sous plusieurs formes dont du congelé

En attendant de conquérir le territoire national et même au-delà, l'international, Mira élevage a ouvert un restaurant-témoin pour promouvoir le « poulet Mira ». En plus des poulets, Mira élevage compte également commercialiser dans les jours à venir des pintades, des cailles et des dindons.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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Promotion de la filière anacarde : Le comité interprofessionnel dresse le bilan de ses activités

Tue, 22/12/2020 - 16:30

Le Comité interprofessionnel de l'anacarde du Burkina Faso (CIAB) tient son Assemblée générale ordinaire, les 21 et 22 décembre 2020 à Bobo-Dioulasso. Il s'agira pour les participants, de dresser le bilan des actions menées par ledit comité au cours de l'année 2020 et d'annoncer des orientations futures. La cérémonie d'ouverture des travaux a eu lieu ce lundi 21 décembre 2020.

L'Assemblée générale (AG) du Comité interprofessionnel de l'anacarde du Burkina Faso (CIAB) se présente comme étant une instance suprême de décision et d'orientation. Ainsi, après une année d'exercice, il apparait nécessaire pour les membres dudit comité de rendre compte aux acteurs de la filière anacarde. D'où la tenue de cette rencontre, les 21 et 22 décembre 2020 à Bobo-Dioulasso.

Le premier jour des travaux sera ainsi consacré, en session extraordinaire, à la relecture des textes statutaires de l'interprofession. Et le deuxième jour, en session ordinaire, le conseil d'administration et son bureau rendront compte des actions menées courant l'année 2020. Le programme de travail de l'exercice 2021 sera également présenté pour avis.

Les acteurs de la filière anacarde présents à leur AG

« Au cours des travaux, nous allons examiner le projet de relecture des textes statutaires du CIAB en session extraordinaire, faire le bilan technique et financiers des activités menées en 2020, présenter le programme de travail et de budget annuel de l'exercice 2021, échanger sur les questions diverses », a expliqué la présidente du CIAB, Minata Koné, qui a présidé la cérémonie d'ouverture des travaux. Selon elle, l'année 2020 a été particulièrement éprouvante et pour cause, la pandémie à coronavirus qui a affecté le monde entier et impacté négativement l'économie des pays. Et bien évidemment la filière anacarde n'a pas été épargnée. Aux corolaires de cette pandémie s'ajoute bien d'autres difficultés. « Ces difficultés ne nous ont pas empêchés totalement de travailler et de consolider certains acquis. C'est pourquoi nous nous réjouissons aujourd'hui de pouvoir rendre compte des actions menées cette années et ce, par devoir de redevabilité », a-t-elle laissé entendre.

Le trésorier adjoint du CIAB, Diloma Félix Irma

Toutefois, elle a adressé ses remerciements à tous les partenaires qui œuvrent pour un bien être de la filière anacarde au Burkina Faso. Elle reste convaincue que la filière anacarde constitue un puissant levier de développement économique et social pour le pays. C'est pourquoi, elle a invité tous les acteurs à poursuivre les efforts pour une filière plus forte et rayonnante. En effet, l'anacarde est la 3e filière d'exportation du Burkina Faso et est pourvoyeuse de millions d'emplois au Burkina. La production nationale de noix brute est d'environ 110 000 tonnes. Cette rencontre connait la présence des acteurs directs de la filière siégeant à l'AG, des services techniques de l'Etat, les partenaires et personnes ressources qui accompagnent la filière anacarde.

La photo de famille

Le CIAB a acquis beaucoup d'expériences depuis sa création

Le trésorier adjoint du CIAB, Diloma Félix Irma, a souligné que le CIAB est né de la volonté des acteurs de la filière de l'anacarde de s'organiser. Il se présente comme étant un cadre de concertation pour les défenses de leurs intérêts matériels, socio-économiques, financiers et moraux. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Boucle du Mouhoun : Le ministre Niouga Ambroise Ouédraogo à l'écoute des agences de l'eau du Burkina

Tue, 22/12/2020 - 16:30

Les cinq agences de l'eau du Burkina ont échangé le lundi, 21 décembre 2020 dans la cité de Bankuy avec leur ministre de tutelle. Cette rencontre d'échanges a permis aux agences d'exposer le bilan des activités réalisées. Le ministre Niouga Ambroise Ouédraogo a pris connaissance des acquis, des défis et des perspectives autour de la gestion intégrée des ressources en Eau du Burkina.

« L'eau est au centre de la vie humaine, animale et végétale, mais est fortement menacée au regard des fortes pressions qu'elle subit. Cette situation n'est pas sans conséquence s'il n'y a pas un bon système de gouvernance autour de cette ressource dite ‘'or bleu'' ». C'est ainsi que le représentant du maire de la commune de Dédougou, Lombo Jérémie Kadéba, a planté le décor, souhaitant la bienvenue aux participants.

Une vue du présidium

C'est en cela également que se trouve tout le bien fondé des agences de l'eau. Échanger avec elles est une nécessité pour mieux appréhender la problématique de l'eau. « J'ai demandé cette rencontre pour, d'une part, saluer vos efforts, et, d'autres part, échanger sur les différentes préoccupations afin d'identifier les voies et moyens, vous permettant d'accomplir vos missions de façon efficace et efficiente », a situé le contexte de la rencontre, le ministre de l'Eau et de l'Assainissement, Niouga Ambroise Ouédraogo.

Les agences de l'eau, selon les explications du ministre Ouédraogo, sont des regroupements d'intérêt public, créés par convention constitutive entre l'Etat et les collectivités territoriales. Ces agences, faut-il le rappeler, ont compétence dans un espace de gestion des ressources en eau dont l'objectif est de valoriser l'espace à travers la concertation des acteurs et la coordination des actions y relatives.
On entend donc par agences de l'eau, des structures de mise en œuvre de la gestion intégrée des ressources en eau à l'échelle des bassins hydrographiques à travers le programme national.

Les participants

La rencontre de Dédougou a été organisée pour dresser le bilan des activités et prospecter des perspectives pour ces agences selon la planification de la GIRE. La gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) peut être définie comme « un processus qui favorise le développement et la gestion coordonnée de l'eau, des terres et des ressources connexes en vue de maximiser, de manière équitable, le bien-être économique et social en résultant, sans pour autant compromettre la pérennité d'écosystèmes vitaux ».

Les représentants des cinq agences de l'eau, mises en place selon le plan d'action pour la gestion intégrée des ressources en eau (PAGIRE), ont échangé à bâton rompu avec leur ministre de tutelle. « Le ministre a invité les agences de l'eau à persévérer et leur a témoigné sa reconnaissance. Des préoccupations, il est ressorti, l'adoption du SDAGE (schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux) de l'agence de l'eau du Nakambé qui est dans le circuit. L'un des problèmes soulevés reste la prise en compte des agents non étatiques qui cause problème au niveau de la chaîne financière. Le ministre a pris l'engagement de suivre l'évolution des arrêtés introduits dans le circuit pour la bonne marche des activités des agences de l'eau du Burkina », a résumé, Moustapha Congo, le secrétaire permanent de la GIRE.

Moustapha Congo, secrétaire permanent pour la Gestion intégrée des Ressources en Eau (SP/GIRE)

La question de la CFE

Le Burkina Faso compte cinq agences de l'eau à savoir l'agence de l'eau du Mouhoun, du Nakanbé, du Gourma, des Cascades et du Liptako. Les missions régaliennes de ces structures sont entre autres la promotion d'une utilisation rationnelle de l'eau, la lutte contre la pollution en protégeant les milieux aquatiques et surtout la perception les taxes auprès des utilisateurs de l'eau. L'une des taxes, la plus importante et qui a fait l'objet des débats, reste la contribution financière en matière d'eau (CFE).

Dans les échanges au cours de la rencontre, il a été relevé des difficultés de recouvrement de cette taxe réfutée par certains « pollueurs-payeurs » ou « préleveurs payeurs ».[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

DEMBELE LAWALI
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Enquête en ligne dans le cadre de la préparation d'une thèse de doctorat en Sciences de l'Information et de la Communication

Tue, 22/12/2020 - 15:30

Dans le cadre de la préparation de notre thèse de doctorat portant sur l'espace public démocratique, matérialisé entre autres par les groupes de discussions sur Facebook, nous vous soumettons ce questionnaire.

Ce questionnaire est anonyme et ne saurait faire l'objet d'un usage contre quiconque. Merci de répondre à notre questionnaire en cliquant sur ce lien. Il vous prendra une vingtaine de minutes. Merci pour votre contribution. https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSc3Kult3zlnE0G-ACQfgctwez5FzQaJGuKG6UcCYlo739EwTw/viewform?usp=sf_link ou venez sur la page Facebook de l'étude https://www.facebook.com/rechercheencommunication et discutez avec nous. A vous de jouer !

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