Quatre femmes, quatre témoignages de L'art des Balkans au féminin. Du 3 décembre 2018 au 25 janvier 2019, la galerie Boris présente certaines des artistes serbes les plus prometteuses de leur génération.
A première vue, rien ne rapproche Neda Arizanovic, Tijana Kojic, Dragana Markovic, et Kristina Pirkovic, à part leur nationalité serbe. Mais en y regardant de plus près, nous découvrons que ces très jeunes pépites de la scène artistique serbe – aucune n'a atteint ses trente-cinq ans – ont déjà accroché (...)
Le ministre du Commerce, Saïd Djellab, a affirmé jeudi à Alger que son département ministériel s’attelait à réviser la réglementation actuelle régissant le commerce de troc afin de conférer davantage d’efficacité et de rendement à l’économie nationale.
Répondant aux questions orales lors d’une séance plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Djellab a affirmé que la révision de la réglementation actuelle régissant le commerce de troc passera par la modification de l’arrêté interministériel et l’introduction de nouveaux articles relatifs au commerce de troc et ce afin de répondre aux revendications des acteurs dans ce domaine.
Cet amendement permettra d’instaurer un équilibre aux échanges commerciaux relatifs au troc de manière à les rendre plus rentables, a-t-il souligné.
M. Djellab a fait savoir qu’il a été procédé à la création d’un groupe de travail conjoint au niveau du ministère du Commerce comprenant plusieurs secteurs, à savoir le commerce, l’intérieur, l’agriculture, le tourisme, les douanes et la Banque d’Algérie, soulignant que plusieurs rencontres avaient été organisées au siège du ministère du Commerce pour la prise en charge des préoccupations des habitants des régions du sud, des régions frontalières et de leur autorités locales, ainsi que pour l’examen des propositions devant réactiver le commerce de troc dans les zones frontalières.
Parmi ces propositions, le ministre a cité la révision de la liste des produits concernés par le troc, l’intensification des entrées et sorties du territoire à travers les frontières, l’introduction de la Mauritanie dans la liste des pays limitrophes concernés par le commerce de troc, en plus du Niger et du Mali, et ce suite à l’ouverture du poste frontalier avec la Mauritanie.
Il a été suggéré, en outre, l’introduction d’un nouvel amendement de la loi régissant le déroulement des grandes manifestations économiques à l’image d' »Assihar » et d' »El Mouggar », a-t-il dit.
M. Djellab a fait savoir que son secteur s’attelait actuellement à l’examen des méthodes permettant un encadrement exemplaire des opérations d’octroi de registres de commerce pour la vente en gros dans les régions frontalières et ce afin de promouvoir le commerce de troc en particulier et les exportations hors hydrocarbures vers les pays limitrophes en général.
Il a révélé, par ailleurs, que son secteur s’attelait à l’organisation du séminaire d' »Assihar » dans la wilaya de Tamanrasset avec des opérateurs économiques algériens venus de l’ensemble des wilayas du sud et des opérateurs nigérians et maliens, lequel est prévue pour le début du mois de mars prochain.
A une question sur les résultats des analyses de laboratoires sur le complément alimentaire « RHB » non révélés par le ministère du Commerce, M. Djellab a expliqué que les compléments alimentaires ne requerraient aucune autorisation du ministère du Commerce pour leur fabrication, importation ou commercialisation. Ils sont soumis à une règlementation régissant l’activité commerciale des produits alimentaires, à savoir le contrôle et la protection du consommateur, a-t-il souligné.
Il a rappelé que le ministère de la Santé avait classé ce produit en tant que « complément alimentaire » et non « médicament pour les diabétiques », indiquant que son département avait retiré, temporairement, ce produit de la chaine de consommation afin de finaliser l’enquête.
Les résultats des analyses ont révélé qu’il était non conforme à la loi en vigueur concernant ce type de produits alimentaires, a souligné M. Djellab, précisant que sur le plan procédural, cette affaire a été présentée devant le Conseil d’Etat qui ne l’a toujours pas tranchée.
A une autre question sur l’éventuel transfert du registre de commerce d’une personne physique à une personne morale, le ministre a expliqué que le code de commerce algérien distinguait entre ces deux types, étant complètement indépendants l’un de l’autre, d’autant que chacune des personnes est soumise à ses propres procédures et conditions lors des transactions commerciales ou au moment de retirer l’extrait du registre de commerce.
Plus explicite, M. Djellab a fait savoir que « la personne physique n’est soumise, lors de l’exercice de son activité commerciale, à aucune condition spécifique, à l’instar du siège social, du capital et de la dénomination. Il suffit que la personne exprime sa volonté d’exercer un commerce et de présenter un dossier auprès des services du registre de commerce pour en bénéficier », a-t-il ajouté.
Quant à la personne morale, poursuit le ministre, il est impératif que le demandeur réunisse certaines conditions relatives à sa nature, en tant que société, en passant par la dénomination de son entreprise, l’élaboration des statuts et leur publication dans le Bulletin officiel des annonces légales. La personne morale poursuivra après les procédures d’inscription sur le registre de commerce, a-t-il ajouté.
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Le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi a mis en avant, jeudi à Alger, la nécessité de développer la sous-traitance en matière d’industrie automobile en Algérie afin de parvenir à une véritable industrie et créer des centaines d’entreprises qui génèreront des postes d’emploi.
En réponse à la question orale d’une députée de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Yousfi a affirmé que l’Algérie a œuvré au développement d’un tissu industriel, qui se renforce jour après jour, et s’oriente vers la création d’un climat propice au développement de la sous-traitance, pour parachever la première phase de l’industrie automobile, le montage et l’assemblage, avant de parvenir à une véritable industrie automobile.
Expliquant que cette opération impliquait la création, de façon graduelle, de centaines d’entreprises sous-traitantes, il a ajouté que sans des usines de montage, comme première phase, il ne saurait y avoir, à l’avenir, une véritable industrie automobile.
A ce propos, le ministre a évoqué 12 projets sidérurgiques qui contribueront à l’industrie automobile en Algérie, soulignant « le progrès enregistré » en matière de production qui commence à se concrétiser sur le terrain. Il a rappelé que pour assoir une véritable industrie automobile, il a été procédé à l’élaboration d’un cahier de charges fixant un ensemble d’obligations pour les constructeurs en contrepartie des avantages accordés.
L’objectif de ce cahier de charges, contenu dans le décret exécutif n 17-344 du 9 Rabie El Aouel 1439 correspondant au 28 novembre 2017, est de pallier aux insuffisances enregistrées (c’est-à-dire la nécessité de passer par la phase montage et assemblage afin de parvenir à la fabrication de parties puis de pièces de rechange, et partant, à une véritable industrie automobile), a-t-il ajouté.
Le cahier de charges, a encore dit M. Yousfi, prévoit un ensemble d’engagements relatifs à la nécessité d’atteindre un taux d’intégration minimum de 15% après la troisième année d’activité, et de 40% à 60% après la cinquième année, outre le respect par le constructeur-partenaire de vendre les collections destinées au montage au même prix que celui de la sortie d’usine.
En outre, il a réitéré l’obligation, conformément aux dispositions du cahier de charges, de produire des véhicules compétitifs et de respecter l’engagement à exporter l’excédent de la production non écoulée sur le marché national.
Soulignant, que le ministère travaillait sur un programme de réhabilitation des sous-traitants locaux et d’accompagnement des investisseurs et nouveaux sous-traitants, M. Yousfi a fait état de l’installation d’un groupe de travail au niveau de son département pour se pencher sur ce dossier et dégager des solutions permettant d’atteindre l’objectif escompté.
Porter à 50 le nombre des zones industrielles pour dynamiser l’investissement productif
Répondant à la question d’un autre membre de l’APN, M. Yousfi a rappelé que pour dynamiser l’investissement productif et garantir le foncier industriel au niveau des nouvelles zones industrielles, le Conseil national de l’investissement (CNI) a adopté un programme national portant la création et l’aménagement de 30 zones industrielles, élargies à 50 zones.
S’étendant sur une superficie globale de 12.000 ha, ces 50 zones industrielles sont réparties à travers 39 wilayas couvrant 9 espaces, définis par le Plan national d’aménagement et de réhabilitation 2030.
Indiquant que l’objectif est de garantir un foncier industriel destiné à l’investissement au profit des opérateurs économiques algériens, le ministre a précisant que la réalisation du ce programme, financé par le Fonds national d’investissement (FNI), a été confiée à l’Agence nationale d’intermédiation et de régulation foncière (ANIREF).
Après le retard important accusé dans la réalisation de ce programme, les pouvoirs publics ont donné des instructions pour accélérer la cadence des travaux, a ajouté le ministre, rappelant que lors de sa 84e session, le CNI a adopté la décision N09 prévoyant le transfert, aux walis, de la réalisation des nouvelles zones industrielles.
Il a cité l’exemple de la wilaya de Mila, où une nouvelle zone industrielle a été réalisée à « Boukrama » (commune de Chelghoum el Aïd) sur une superficie de 247 ha. Plusieurs opérations de réhabilitation des zones industrielles et zones d’activité ont également été réalisées dans ladite wilaya, par le département ministériel pour un montant de plus de 550 millions de dinars.
Dans le cadre de la réhabilitation et du développement des zones d’activité, la wilaya a bénéficié d’une enveloppe de près de 151 millions de dinars, destinés aux zones d’activité à Mila et Chelghoum el Aïd et Grarem sur une superficie globale de 295 ha.
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US President Donald Trump with UN Secretary-General Antonio Guterres during the UN General Assembly sessions last September.
By Thalif Deen
UNITED NATIONS, Jan 25 2019 (IPS)
The United Nations, which embodies the core principles of multilateralism since its creation more than 74 years ago, is being steadily and systematically undermined by a reactionary and demagogic Trump administration recklessly flaunting American imperialism at its worst.
The US has already scuttled the 2015 multilateral nuclear agreement with Iran, refused to participate in the global migration compact, pulled out of the 2015 Paris climate change agreement, abandoned the 12-nation Trans Pacific Partnership (TPP) agreement, dismissed the relevance of the World Trade Organization (WTO), revoked the 1987 Intermediate-Range Nuclear Forces Treaty with Russia, and withdrew from both the Human Rights Council in Geneva and the UN Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO) in Paris.
And that’s just for starters—and perhaps with more to come during the next two years of an unpredictable Trump presidency.
Meanwhile, as it continues to ravage international treaties and treaty bodies, the Trump administration has also weakened the Hague-based International Criminal Court (ICC)– of which it was never a member– by threatening its judges with sanctions if they ever investigate war crimes committed either by US troops in Afghanistan or Israeli troops in Palestine.
The threat against the ICC was vociferously reinforced last September by National Security Adviser John Bolton, a former US ambassador, who once infamously said that you could chop off 10 floors of the 38-storeyed UN building and it wouldn’t make a difference (prompting a New York Times columnist to say Bolton would be ideally suited as an urban planner than as an American envoy).
But the tragedy of it all is that several countries with rightwing governments, including Brazil, the Philippines, Hungary and Poland are following in the footsteps of the US – and tragically so, at a time when UN Secretary-General Antonio Guterres warns that “multilateralism is under fire precisely when we need it most.”
Will this trend continue in the coming years? And if it does, will the Trump administration be a potential threat to multilateral diplomacy – and the United Nations itself? And more importantly, will other big powers step up take the lead in a new world order?
Norman Solomon, Executive Director of the Washington-based Institute for Public Accuracy, told IPS the United Nations, as it now stands, is largely at the mercy of its most powerful member states.
Seventy years after adoption of the Universal Declaration of Human Rights, he pointed out, its principles are often violated by the five permanent members (P-5) of the Security Council—the US, UK, France, China and Russia — and the governments of many other countries.
“It is hard to see how the UN can move forward effectively to advance the ideals of the Universal Declaration in the real world without challenging the nations that dominate the world body.”
Selective outrage at the violations committed by countries in rival blocs does little to improve the well-being of the people of the world, said Solomon who is also Co-Founder and Coordinator of the online activist group RootsAction.org, which has 1.4 million active online members.
He singled out two fundamental, interrelated problems — vast economic inequality of extreme proportions and rampant militarism led by the U.S. government – that threaten the survival of humanity.
“Over us all loom the threats of nuclear war and climate change, with those threats fueled by severe shortfalls of democracy that make possible rule by oligarchy as well as huge profiteering from arms sales and warfare.”
The UN member states that have cleaner hands than the permanent members of the Security Council often seem intimidated by the most powerful governments as a matter of routine, he noted
“Yet, our only hope involves the willingness of individuals, organizations and nations to not only speak truth to and about power, but also to build effective coalitions across international borders on behalf of human rights, democracy, environmental protection and peace”, declared Solomon, and author of “War Made Easy: How Presidents and Pundits Keep Spinning Us to Death”.
Addressing delegates last December, Guterres lamented the rise of unilateralism and the decline of multilateralism.
He urged world leaders to renew their commitment to a rules-based order, with the United Nations at its centre.
“In the face of massive existential threats to people and planet — but, equally, at a time of compelling opportunities for shared prosperity — there is no way forward but collective, common-sense action for the common good,” he stressed. “This is how we rebuild trust.”
Despite chaos and confusion in the world, there are winds of hope, he said, pointing out three positive developments: first, Eritrea’s peace initiatives with neighbouring States, second, the signing of a peace agreement between rival leaders of South Sudan and third, the summit meetings involving leaders of North Korea, the United States and South Korea.
Stephen Zunes, Professor of Politics at the University of San Francisco, told IPS the Trump administration’s ultra-nationalism and its rejection of international legal principles and multilateral initiatives is certainly harmful to the United Nations and the international community on a number of levels.
One result is that the United States is not being taken as seriously as it used to be. That may actually be a good thing, however.
While there have been a number of areas at the United Nations where the United States has wielded a positive influence, he argued, there have been quite a few others areas where Washington has undermined basic principles of international law and efforts at multilateral diplomacy.
These, he said, include the 2003 invasion of Iraq, the frequent abuse of its veto power, the rejection of near-unanimous World Court decisions, attacks on various UN agencies which have documented war crimes and other misdeeds by the United States or its allies, support for the Israeli and Moroccan occupations, and more.
“The United States has gotten away with wielding a disproportionate amount of influence on the United Nations since its inception.”
With the U.S. reputation at its lowest ebb, however, it may allow some other countries to step up to take greater leadership and thereby help create a more pluralistic world order, declared Zunes.
Addressing the UN General Assembly last September, Trump said that his outgoing Ambassador to the United Nations, Nikki Haley, had laid out a clear agenda for reform.
“But despite reported and repeated warnings, no action at all was taken.”
So, the United States, he said, took the only responsible course: “We withdrew from the Human Rights Council, and we will not return until real reform is enacted.”
For similar reasons, said Trump, the US will provide no support in recognition to the International Criminal Court.
“As far as America is concerned, the ICC has no jurisdiction, no legitimacy, and no authority”.
He said the ICC claims near-universal jurisdiction over the citizens of every country, violating all principles of justice, fairness, and due process.
“We will never surrender America’s sovereignty to an unelected, unaccountable, global bureaucracy.”
“America is governed by Americans. We reject the ideology of globalism, and we embrace the doctrine of patriotism,” Trump insisted.
He also said the US did not participate in the new Global Compact on Migration because “migration should not be governed by an international body unaccountable to our own citizens”.
Trump’s nationalistic rhetoric was preceded by drastic cuts in US funding to at least two UN agencies: the UN Population Fund (UNFPA) and the UN Relief and Works Agency (UNRWA) aiding Palestinian refugees.
At a press conference announcing her decision to step down as US ambassador to the UN, Haley told reporters last October that that during her two-year tenure “we cut $1.3 billion in the UN’s budget. We’ve made it stronger. We’ve made it more efficient.”
At the same time, the US has slashed its contribution to UNFPA , from $69 million in 2016 to zero in 2017, and cut $300 million in funds to UNRWA.
The writer can be contacted at thalifdeen@ips.org
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Les clients du groupe Sonelgaz pourront prochainement recevoir les factures de consommation de l’électricité et du gaz par le biais de messages téléphoniques (SMS), a annoncé, jeudi à Oran, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni.
« Une opération est en cours pour permettre aux clients de Sonelgaz de recevoir, prochainement, leurs factures par SMS « , a déclaré le ministre lors de l’inauguration et la mise en service du centre national de contact (centre d’appel) relevant du groupe.
A ce titre, Mustapha Guitouni a assuré que le groupe Sonelgaz est en train de se numériser totalement, notamment pour le développement du service public et la modernisation de ses prestations.
Les clients pourront, désormais, connaître les montants de leurs factures en s’adressant à ces centres nationaux de contact par le numéro vert (3303), raccordant les quatre centres situés à Alger, Oran, Constantine et Annaba.
Ces centres permettront également aux clients de remettre leurs requêtes relatives aux prestations par un simple appel, à l’effet d’un traitement immédiat et interactif leur épargnant un déplacement vers les agences commerciales et techniques, a expliqué le ministre, insistant sur l’adoption de meilleurs modes de facturation, notamment par des dispositions aboutissant à la « fidélisation » davantage de clients.
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L’Algérie doit accélérer la diversification de son économie pour faire face à une conjoncture économique mondiale incertaine marquée notamment par l’instabilité du marché pétrolier, a souligné le cabinet de conseil Oxford Business Group (OBG) dans son dernier rapport annuel sur l’Algérie dévoilé mercredi soir à Alger.
« La volatilité des cours du pétrole observée en 2018 ainsi que la diminution des réserves de devises du pays rendent cette diversification d’autant plus incontournable pour garantir la stabilité de la croissance de l’économie nationale à moyen et long terme », note le rapport présenté en présence des ministres de l’Industrie et des Mines, du Commerce et de la Communication, respectivement, Youcef Yousfi, Said Djellab et Djamel Kaouane.
Selon OBG, promouvoir les investissements privés et attirer davantage les investissements étrangers sont des actions « essentielles » pour permettre le développement de secteurs stratégiques où l’Algérie peut compter sur des avantages compétitifs tels que les produits pharmaceutiques, les matériaux de construction, l’agriculture et le tourisme.
Dans ce sens, le rapport a salué le positionnement de l’Algérie vers de nouveaux partenaires, notamment la Chine -dont l’Algérie a rejoint son « initiative de la ceinture de la Route de la soie »- et la Turquie, et qui pourrait permettre de compenser la stagnation des investissements réalisés par les Européens.
Toutefois, « la population jeune et le secteur énergétique renaissant augurent pour l’Algérie des perspectives positives après plusieurs années de stagnation économiques », relève le rapport.
Le rapport de ce cabinet britannique d’intelligence économique comprend des analyses globales sur les différents secteurs économiques permettant de « replacer l’Algérie dans un contexte mondial et de comparer leur évolution et leurs opportunités », selon ses auteurs.
Dans le secteur de l’Energie, le rapport a consacré un chapitre au groupe Sonatrach qui a lancé en 2018 sa stratégie SH 2030 soutenue d’un plan d’investissement de 55 milliards de dollars à l’horizon 2023.
« La nouvelle loi sur les hydrocarbures, prévue pour l’année 2019, doit permettre d’accompagner la transformation déjà enclenchée du secteur énergétique algérien et assurer la maximisation du potentiel national dans ce secteur », explique le document.
Concernant le secteur de l’Industrie et des mines, OBG estime que le mégaprojet de phosphates à l’Est du pays pour une valeur totale de 6 milliards de dollars représentait l’un des plus importants projets lancés ces dernières années en Algérie.
D’autres segments ont connu également le lancement de projets importants à l’instar de l’industrie pharmaceutique, le ciment -dont l’Algérie est devenu exportatrice- et l’agroalimentaire.
Quant au secteur financier, le rapport a mis en exergue « les nombreux développements enregistrés en 2018, notamment la nouvelle politique de la Banque d’Algérie, la mise en place du paiement électronique, l’inclusion financière et le potentiel des autres modes de financement dont la finance islamique, le leasing ».
Par ailleurs, le secteur de l’agriculture a une nouvelle fois été le principal facteur de croissance du PIB hors-hydrocarbures en 2018, observe OBG. Commentant le rapport annuel sur l’Algérie d’OBG, M. Yousfi a affiché sa « satisfaction quant aux grands progrès réalisés dans certains secteurs », et qui ont été permis grâce à la stabilité du pays.
Toutefois, de nombreux défis restent à relever, ajoute le ministre citant en particulier la fluctuation des prix de pétrole et l’environnement géopolitique « de moins en moins prévisible ». De son coté, M. Djellab a souligné que « nous sommes en Algérie totalement conscients que notre sort est dans la diversification de nos activités économiques, de nos ressources mais aussi de nos partenaires ».
« C’est par l’économie de la connaissance, l’innovation, l’excellence, et la croissance intensive que nous allons puiser de nos ressources et répondre aux défis économiques de demain », a-t-il indiqué.
Intervenant lors des débats ayant suivi la présentation du rapport, le représentant de la Banque mondiale (BM) en Algérie, Demba Da, a appelé à la libération des initiatives économiques en encourageant davantage l’entreprise, seul moyen pour générer des postes d’emplois stables.
La conférence a été également l’occasion de présenter la 2eme édition du « Baromètre des entreprises OBG », une enquête menée en 2018 auprès de 90 chefs d’entreprises afin d’évaluer la confiance de ces dirigeants quant à la situation économiques et les perspectives de développement aux cours de la prochaine année.
Les résultats de ce sondage, recueillis lors d’entretiens en tête à tête, montrent que 73% des chefs d’entreprises interrogés entrevoient positivement ou très positivement l’évolution des conditions du marché local aux cours des 12 prochains mois, contre 61% lors de la première édition de l’enquête.
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